Escapade dans les bois [PV Chris]

Tout le dortoir était encore endormi. Ce qui était normal il est vrai, on était après tout samedi et après une dure semaine de labeur, tout le monde profitait du week-end pour faire la grasse matinée. L’aube venait de se lever et pourtant une ombre silencieuse se faufilait furtivement entre les lits en direction de la salle de bains. Certes, Calypso, car il s’agit bien d’elle, était plutôt quelqu’un de matinal mais c’était quand même beaucoup plus tôt qu’à son habitude. En effet, la rouquine n’aimait pas rester couché à perdre du temps à dormir alors qu’il y avait tant de choses à faire, à voir et à découvrir. Pour elle, dormir était une perte du temps mais bien que c’était malheureusement une corvée qu’on ne pouvait pas éviter, ce n’était pas pour autant qu’elle allait la faire traîner. Non, elle la réduisait au maximum possible. Mais aujourd’hui, la jeune Serdaigle s’était levée aux aurores pour une mission précise, aller dans la Forêt Interdite.

Maintenant, Calypso était une fillette plutôt raisonnable et, bien qu’elle ait des idées arrêtées sur certaines choses, elle respectait d’ordinaire les règles surtout quand cela concernait la sécurité, mais elle était à présent prête à enfreindre la loi ou du moins le règlement de Poudlard et cela en toute connaissance de cause. La forêt comme son nom l’indique était interdite, le directeur l’avait annoncé dès leur arrivée et si ça ne suffisait pas il y avait des pancartes qui le rappelaient, il lui serait donc impossible de nier l’évidence. On pourrait bien sûr se demander d’ailleurs pourquoi une petite fille de onze ans irait dans un tel endroit et la réponse est toute simple, c’était une Serdaigle.

La rouquine avait appris que la Forêt regorgeait de plantes rares et elle voulait les voir de plus près et en cueillir certaines bien évidemment. Elle voulait avant tout trouver de la Dictame. Elle avait lu que son essence permettait de soigner très rapidement les plaies ouvertes et elle en avait un peu besoin. En effet, Calypso avait souvent la poisse. Il lui arrivait fréquemment de chuter ou de se cogner dans quelque chose. Rien que la semaine dernière, elle avait fait une glissade spectaculaire sur la glace. Ce qui faisait qu’elle avait souvent des bleus ou autres blessures. La Serdaigle avait aussi lu et relu « Mille Herbes et Champignons Magiques » ainsi que « Potions Magiques », ouvrages merveilleux au demeurant surtout celui des Potions que Calypso adorait tant. Ces lectures attentives lui ont ainsi fait connaître l’existence d’un grand nombre de plantes aux propriétés magiques diverses et des potions toutes plus intéressantes les unes que les autres. Elle brûlait d’envie d’essayer ces potions, de toute façon ils n’auraient jamais le temps de toutes les faire en cours et il fallait bien être préparé pour les examens, non ? C’était donc décidé, la connaissance au mépris du danger. La petite rousse allait se servir directement dans la forêt et tant pis si c’était interdit. Il fallait bien violer les règlements pour la bonne cause, après tout les Gryffondors faisaient ça tout le temps, pourquoi pas elle ? Le tout c’était de ne pas se laisser attraper et, pour mettre toutes les chances de son côté, elle profitait que tout le monde dormait encore pour y aller, comme ça personne ne la verrait, enfin elle l’espérait.

Sortant discrètement de la salle de bains, elle descendit dans la salle commune à pas feutrés et mit ses chaussures. Calypso s’était habillée de façon adéquate pour sa grande expédition, pratiquement tout de noir vêtu ! Elle avait quand même accordé son pull avec son écharpe, de toute façon un peu de bleu ne faisait jamais de mal à personne ! Vérifiant une dernière fois que sa jupe n’avait pas de faux plis, la rouquine enfonça son bonnet noir sur sa tête et, agrippant son sac, entreprit la longue traversée du château et du parc pour atteindre son but ultime. La fillette était souriante, sa stratégie avait été bonne. Elle n’avait rencontré pas âme qui vive, à part les tableaux et les fantômes mais bon ils sont morts. Le cœur battant la chamade, elle se tenait devant la forêt. Le jour se levait, c’était le moment d’y aller. Elle avait quand même un peu peur, on disait qu’il y avait des créatures vraiment dangereuses là-dedans.

*Courage Calypso, tu peux le faire…*

Finalement, sa curiosité gagna et elle pénétra dans la forêt. Tout était calme et paisible, pas comme elle se l’imaginait, mais en même temps ce n’était que la lisière des bois. Elle suivit un petit chemin tout en scrutant autour d’elle pour voir si elle discernait des plantes qu’elle reconnaissait. De toute façon, elle avait pris son livre au cas où elle aurait un doute. Pour l’instant, la rouquine ne voyait que des plantes communes et non celles qui pourraient lui être utiles, et encore moins de la Dictame. Il faudrait certainement qu’elle aille plus loin dans les bois, d’ailleurs c’était étonnant qu’elle n’entende pas de bruits d’animaux. Tout d’un coup sur sa gauche, elle aperçut quelque chose.

*Qu’est-ce que c’est… on dirait…*

Des racines de gingembre ! Calypso s’y précipita et s’empressa d’en prendre, et vit au loin d’autres plantes. Elle avait trouvé un filon ! Toute contente, elle s’enfonça davantage dans la forêt sans se rendre compte qu’elle s’était dangereusement éloignée du sentier. Le silence était total lorsque brusquement, le bruit d’un froissement de feuilles retentit. La fillette arrêta net ce qu’elle faisait et tendit l’oreille. Ca se rapprochait ! Ecarquillant les yeux, elle essaya de se faire la plus petite possible et pointa sa baguette d’une main tremblante dans la direction de ce bruit. Elle retient son souffle…

*Faites que ce ne soit rien…*

C’est alors que des grognements s’élevèrent. Calypso, tétanisée par la peur, n’osa alors plus faire un geste. Elle avait certainement fait la plus grande bêtise de sa courte vie, elle n’aurait jamais dû venir ici.

Fin février 1996, quelques jours après la St-Valentin

Chapitre I: La plume de l'oubli

D'un parchemin et d'une plume, dans la pénombre de cette nuit.
Il bravait cette tempête de floçons de neige, pour lui écrire une chanson.Une chanson qu'il lui révelerait que l'amour était plus fort que tout.Même le plus ignoble sorcier de tous les temps, ne pourrait pas résister à ce sentiment. Un sentiment sans trahison, ne serait pas l'amour.L'amour que savez vous de cet émotion? Nous avons tous une manière de voir l'amour mais personne ne peut combattre la loi de cet ensorcèlement.L'amour était un ''Avada Kedra'' qu'il vient nous frapper de plein fouet.Qu'il vient nous tuer, car souvenez vous des histoires des grandes histoires d'amour.Roméo et Juliette, ils sont mort pour se rejoindre au paradis en paix.L'amour , était comme tous les sorts impardonnables. Le Doloris, car sans souffrance et sans larme l'amour ne serait pas aussi magnifique à décrire dans cette chanson.Sans larme, la bête ne serait pas revenue vers sa belle.Si jamais vous aimez une personne laisser la partir loin de vous.Et elle reviendra vous épanouir comme une rose, si elle vous aime vraiment.Si vous êtes cette rose fanée, un beau jour vous trouverez ce prince charmant qui vous offrira une étoile. Une lueur d'espoir qu'il brillera de tous ses éclats pour vous faire encore croire à ce sentiment. Il suffit d'ouvrir son coeur, aux petits bonheurs de la vie. Il suffit de lui tendre la main, mais il suffit d'une seule phrase pour prouver son amour en toute honnêté. ''J'abandonnerais ma vie pour toi''.Si cette personne, vous aimez vraiment elle mourra pour vous car l'amour c'est tragique. Même les contes de fées ne se finissent pas par ''Ils vécurent heureux à jamais'' , car nous savons pas se qu'ils sont devenus après plusieurs années. Même si l'amour n'est pas toujours rose, il faut lui obéir comme l'impérium car nous pouvons pas lui résister. Il suffit de faire confiance et d 'offrir une chance à notre coeur de s'épanouir malgré nos déchirures car le bien finit toujours par vaincre le mal. Il faut être comme le phénix, renaître de ces cendres chaque fois que nous avons fait notre deuil, où simplement tourner la page. Tout se qu'il désirait c'était avoir cette chance auprès de son étoile. Cette femme, pour qu'il sacrifiait tous ses principes, car dieu n'a pas créer pour rien la femme à l'homme. Qui d'autre que Christopher pourrait être l'idéal de cette noble femme dont il était amoureux?Certainement pas cette divinité prénommé Narcisse. Pour aimer il faut s'aimer mais il faut aussi apprendre à aimer le reflet des autres, ce ne fût pas le cas de Narcisse qu'il était tombé amoureux de lui-même noyer dans sa beauté. Notre jeune poète se noyera dans les larmes qu'il aura versé pour sa Psyché. Cette femme qu'autrefois Cupidon aurait offert des ailes. Des ailes de papillons. C'est se que Christopher avait envie d'offrir à sa bien aimée car il savait qu'elle aimait être libre. Libre de butiner chaque fleur. Chaque homme de ce chateau, mais si seulement elle pouvait choisir qu'une seule fleur. Si elle pouvait Seulement choisir que lui. Il faudrait qu'il commençe par lui avouer son amour.Avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'elle ne quitte le collège et se trouve un mari qui pourrait enfin la combler comme elle le mérite. Malgré, son tout jeune âge, il avait cette envie de lui dire qu'il voulait passer sa vie avec elle.Si elle était prête à la passer avec Narcisse qu'il était aussi jeune que lui.

Pourquoi ne pas la passer avec Christopher? Si il y avait une chance qu'il s'offriait à lui serait-t-il une conquête? Serait-t-il tombé dans un piège? Il avait toujours cette peur qui le rongeait. La peur de l'être qu'un jeu. D'être que l'objet du plaisir.D'être le jouet du péché de la luxure. On savait tous que les garçons mauvais attiraient les femmes. On savait tous aussi que les filles se mariaient toujours avec l'homme sage. Aura-t-il sa chance d'être cet homme?

Sans doute sa passion pour la musique de l'amour qui n'avait guider parmisles sentiers perdus de la forêt Interdite. Interdite par les élèves,car elle était très dangeureuse mais est ce que les créatures magiques étaient plus féroce que ce sentiment qu'on surnommait l'amour? L'humain était le plus dangeureux prédateur de toutes les espèces sur cette terre. L'amour était le talon d'achille des hommes. On ne pouvait pas arrêter le coeur de Christopher pour cet amour interdit. Au fond de lui, il cherchait la solitude pour écrire cette chanson qui allait peut-être changer sa vie. Il fallait juste qu'il se dégêne et trouve la solution pour donner ce parchemin à Pénombre. C'était ainsi, que notre musicien avait quitté sa salle commune comme d'habitude, pour affronter la tempête de neige de cette nuit. Il savait bien préparé, Une tuque de laine dont quelques mèches dépassaient car il avait une chevelure blonde longue. Il avait toujours cette mèche rebelle qu'il cachait une de ses prunelles chocolatées. Un foulard, bleu et bronze, les couleurs de sa maison qui était enroulé autour de son cou. Un pull rayé, confortable dont le collet de sa chemise blanche en dessous, sortait du pull. Un pantalon propre noir, et des bottes chaudes pour l'hiver. Une cape de velour, pour couronner le tout. Il était vêtu ordinairement car comment pouvait-t-on être élegant avec des vêtements pour la saison morte.

Un sac sur le dos, il avait tout organisé sa petite excurtition dans la forêt.Surtout pour y passer la nuit parmis la neige, les bruits et le danger mais surtout contre le froid, mais tant que son coeur sera réchauffé par l'amour il aura la chaleur de survivre. Il marchait, dans les chemins non battus à ses risques et périls. Fou? Peut-être mais il était aveuglé par les battements de son coeur pour Pénombre alors il ne voyait pas le danger qu'il allait arrivé pour lui offrir simplement une chanson. Des secondes, des minuits et puis des heures qu'il marchait qu'il avait enfin trouvé le repère où il venait jouer de la musique avec sa meilleure amie Chrysalis dans les nuits de fins de semaine.

Proche d'une grotte, il s'avait installé un petit lit douilet avec les tonnes de couvertures qu'il avait apporter dans son sac. Enrouler dans un cocon de couvertures une plume et un parchemin. Il commençait à écrire des vers d'un poème qu'il allait devenir sa chanson pour sa belle.

Seul toi et moi
On ne voit plus personne
La musique plane et donne
Du bleues au coeur
Si près de tous les deux
Serrée dans tes bras
Si près pour la première fois
J'oublie mes rêves
Je ne peux plus y croire
Je leur dis au revoir
et je suis là
Si près j'attendais
D'être aupres de toi, Pourtant je savais déjà
Que tu me prendrais dans tes bras
Si fort j'ai rêvé mais je ne rêve plus
Alors je ne crois plus
En cette princesse inconnue
Encore serre moi
Jamais je n aurais cru
L'amour un jour si près
Oh comment garder un peu d espoir
si je te perdais ce soir tu es si pres de
m aimer de forcer le destin
Jamais n abandonne tes reves en chemin
aimer comme personne d un amour sans fin
si près, si près
et pourtant si loin

Les heures passaient, que ses paupières fermaient toutes seules. Il avait prit le temps de tout ranger son matériel de musique. Pour enfin s'endormir et laisser bercer dans le monde de Morphée.

L'aube arrivait enfin, et le garçon dormait encore. Parasseux? Non il s'avait simplement couché très tard pour terminer sa déclaration d'amour.Il n'avait même entendu les pas d'une petite sorcière de la maison de Serdaigle qui s'était perdue, mais le grognement de la bête l'avait réveillé car il n'avait pas l'intention de finir pour pâté pour chien. Notre Duncan d'amour se levait d'un bon, baguette à la main et sortait de la grotte. Une chevelure rousse attirait au loin son attention. Prenant son sac avant de partir sur le dos, il ne savait pas trop quelques heures qu'il était mais il courrait dans la direction de la fillette.

Dans une voix paniqué, et devant Calypso à présent ne sachant pas que derrière lui se trouvait cacher dans le buisson ce gros monstre à trois têtes. Même pas de saluatation, rien. Manque de politesse? Non simplement le moment de partir en toute vitesse.

''Je crois qu'on devrait partir d'ici et rejoindre les sentiers battus t'en penses-tu? car je crois que tu as entendue la même chose que moi non?''

Soudainement un jet de salive avait tombé sur l'épaule du garçon. Sur sa belle cape noir de jais. Il n'osait même pas se retourner, mais il savait qu'il ne s'agissait pas de sa créature qu'il lui faisait tant peur. Oui il avait peur des Harpies.
Il s'agissait d'un cébère..regardant la petite rousse d'un air mal à l'aise et effrayé.

''Il est derrière moi? Hein? Courrons''

Calypso ne savait plus quoi faire. Ces grognements étaient terrifiants. Qu’est-ce qu’il y avait dans ces bois ? Un loup-garou ? Un dragon ? Ca y est, elle s’imaginait maintenant un tas d’horreurs, une multitude de scénarios mais tous avec une fin identique : son corps sanglant et déchiqueté. Elle allait mourir là toute seule dans la forêt et comme personne ne savait où elle était, on ne retrouverait jamais ses restes. Son père allait mourir de chagrin !

La rouquine commençait vraiment à perdre espoir quand tout d’un coup surgit devant elle son prince charmant, son héros qui venait la sauver. Il apparut soudainement devant elle, auréolé par le soleil levant, tel un chevalier en armure prompt à sauver sa belle demoiselle en danger. Calypso le reconnut immédiatement, comment ne pouvait-elle pas alors que ça faisait des semaines qu’elle avait le béguin pour lui. Etant dans la même maison, elle le voyait tous les jours. Bien sûr c’était un amour impossible, elle le savait bien et ne se faisait guère d’illusions. Elle n’était qu’une gamine et Christopher, car tel était bien son nom, était beaucoup plus âgé, il avait 14 ans ! Il ne la regarderait jamais, il fallait bien se faire une raison. C’était d’autant plus tragique que le beau Christopher était paraît-il amoureux d’une fille de dernière année qui elle en aimait un autre. C’était l’éternel problème de l’amour, on aime toujours la personne qui ne nous aime pas. La Serdaigle essayait quand même d’être raisonnable, de chasser ces sentiments qu’elle éprouvait. Elle était encore très jeune et ce n’était certainement qu’une amourette qui allait disparaître avec le temps, enfin elle espérait bien.

"Je crois qu'on devrait partir d'ici et rejoindre les sentiers battus t'en penses-tu ? car je crois que tu as entendu la même chose que moi non ?"

Calypso sursauta un peu à ses paroles. Au moins, ça avait l’avantage de faire disparaître sa rêverie et sa paralysie. Christopher avait bien raison, il valait mieux partir d’ici avant que cette bête féroce, car avec la chance que la rousse avait elle ne pouvait être que féroce. Un bruissement de feuilles qui s’écarte, des brindilles qui craquent et un gros grognement lui fit alors détourner ses yeux de la magnifique chevelure blonde de son sauveur. Elle eut ainsi le privilège de voir la créature qui se dressait devant eux.

C’était un chien.

*Oh Merlin…*

Maintenant, Calypso aimait les animaux. Elle avait depuis cet été une magnifique chouette prénommée Isis et quand elle n’était pas en train de faire l’aller-retour entre Poudlard et sa maison, la rouquine allait la voir et lui confiait ses petits secrets. C’était d’ailleurs une des choses qu’elle avait l’habitude de faire très souvent quand elle était plus petite avec son chien, Anubis. C’était un cadeau de réconfort de la part de son père après le départ de sa mère. Etant une fille unique dont la propre mère l’avait abandonné, elle s’était férocement attachée à lui. Logiquement, la fillette avait été effondrée par la suite quand Anubis était mort. Donc, Calypso aimait vraiment les chiens.

Mais le problème avec ce chien c’était qu’il avait trois têtes. Trois têtes voulaient bien évidemment dire qu’il y avait trois bouches desquelles surgissaient d’énormes crocs pointus et menaçants. Il ne faut pas oublier de préciser non plus que ce chien était gigantesque. C’était un Cerbère ! Selon la mythologie, c’était le chien qui gardait les portes de l’Enfer. Certes il n’était pas complètement identique au Cerbère des légendes autrement il aurait une queue de dragon et son cou serait entouré de serpents, mais il n’en restait pas moins impressionnant ! De grosses coulées de bave commençaient à tomber de la bête, elle salivait sans doute à l’idée de son futur repas. Elle se tenait là en balançant ses têtes de droite à gauche tout en grognant d’anticipation. Calypso était clouée sur place. Ils allaient mourir !

"Il est derrière moi ? Hein ? Courrons"

"Oui, il est là. C’est un Cerbère…"

Puis, suivant le conseil de son camarade, la Serdaigle tourna les talons au plus vite et détala dans une direction au hasard le plus vite qu’elle pouvait. Avec ses petites jambes, elle essayait de suivre le rythme de Christopher mais c’était difficile. Un grand hurlement retentit derrière eux et le sol trembla. Le Cerbère les poursuivait ! Rapidement, un souffle d’air chaud la toucha dans le cou. Paniquée, la rouquine eut alors un grand sursaut d’adrénaline et accéléra la cadence. Les arbres défilaient à toute vitesse, elle n’avait jamais couru aussi vite ! Des branches l’écorchaient au passage, l’égratignant et lui arrachant son bonnet mais elle n’y fit pas attention. Il y avait plus urgent ! Cependant, dans sa course folle, Calypso ne vit pas les obstacles qui se dressaient sur son chemin et son pied butta dans une racine. Avec un grand cri, elle tomba et dévala une pente.

A bout de souffle, la fillette se releva péniblement. Apparemment elle n’avait rien de cassé mais elle avait mal et elle saignait, et sa cape pratiquement neuve était toute déchirée. Mais au moins la bête à trois têtes ne les poursuivait plus. Elle regarda autour d’elle, intriguée. Ce n’était pas un chemin.. Elle se trouvait dans un endroit circulaire. On aurait dit…

*Un nid…*

Calypso apeurée chercha désespérément autour d’elle, où était donc le jeune blond ?

"Christopher…"

Tout d’un coup des bruits de pattes se firent entendre, beaucoup de pattes…

Chapitre II: Les portes de l'enfer

Perdu dans les sentiers de la forêt. Perdu dans les chemins de la vie.
Un coeur confus, perdu dans sa plus grande passion, l'amour.
L'amour, ce péché dont les personnes ne pourraient jamais se passer, car c'était grâce à ce sentiment que le bien triomphait toujours du mal.
C'est se qu'il allait faire triompher notre musicien..Il allait survivre à cette guerre, le combat final que les prédictions de la divination avait lu dans le ciel céleste. Il voulait participer à cette bataille, pour protèger sa famille, surtout pour sa soeur cadette, Lucy. Pinpin tel était son surnom, s'attirait toujours des ennuis. Il avait toujours étéun frère poule malgré qu'il restait toujours dans l'ombre dans tout le monde. Discrèt, personne ne lui portait attention jusqu'à cet instant, où il avait croiser ces prunelles enchantresses. Des yeux chaleureuses, qui le faisaient fondre de l'intérieur, fondre comme du chocolat. Ensorcelé, obéissant à son désir de découvrir le coup de foudre. Les battements de son coeur acèleraient, pas par la peur de se faire dévorer par un cerbère, mais par cette flèche de Cupidon qui venait de le poignarder. Comme une éclair qui venait de le foudroyer. À cet instant, il avait complètement oublier Pénombre et le chien à ..combien de têtes? Trois! Elle le dévisageait comme jamais personne l'avait fait auparavant, mais son regard noisette doré rendait mal à l'aise l'aîné des Duncan. Une petite teinte de rosé, se gravait dans ces petites pommettes. Le moment n'était pas approprier pour faire la connaissance de la petite sirène. La petite sirène?! Elle avait une chevelure de feu..Rousse comme la deesse de l'amour. C'était une vraie petite rouquine, elle avait des tâches de rousseurs sur les joues. Mignonne, comme une poupée. Appétissante comme une pomme.
Ce fruit défendu, il avait envie de goûter à ses petites lèvres et savourer le saveur de l'interdit, mais le moment n'était à la rêverie mais plûtot à la réalité, car il devait courrir, pour sauver sa peau des crocs,de cette créature affamée de la chair des enfants.

La petite Caly, tourna les talons rapidement en courrant dans une direction inconnue.Figer devant la bête féroce, Christopher n 'avait pas suivit son conseil de courrir à toutes jambes.Pour quelle raison?! Brillant, les neurones lui chauffaient dans son cerveau de blondinet.
Une idée suicidaire lui avait traversé l'idée. Il ne pouvait endormir la bête avec un instrument de musique car sa guitare était restée dans le dortoir des garçons, car il avait apprit que les cerbères étaient très sensible aux bruits de la musique, ça appaissait le monstre à trois têtes.
Il était un passionné du cours des soins des créatures. Il était sans doute le plus talentueux dans cette matière de magie. Sa deuxième solution était de courrir, et d'attirer l'animal vers lui, vers un chemin différent de celui Caly.

Protecteur envers les personnes qui avaient conquérit son coeur. Naif, il avait confiance même en les inconnus. Manipulable, c'était pour celà qu'il avait un faible aussi pour Pénombre. Il avait une attirante, pour une prédacteuse d'hommes. Comment pouvait -t-il sortir de ce filet du diable? En tombant amoureux, d'une fille qui valait vraiment la peine d'aimer..Cette fille s'était enfuit dans un sentier de la forêt qu'il ne connaissait pas. Allait -t-il la retrouver après avoir jouer le chevalier auprès de sa princesse?

Aller sale bête, tu attends quoi pour m'attraper et me dévorer?

Le chien grognait, et l'aigle se mettait à courrir à travers un chemin dont des racines d'arbre sortaient de la terre pour le faire trébucher dans la mort. Mourrir ? Jamais tant qu'il ne connaisserait pas l'amour.
Poursuivit par la bête féroce, il courrait avec de grandes emjambées pour fuir le chien des enfers.Il continuait de courrir jusqu'à un fossé, sans hésiter il sautait dedans, craignant les écorssures.Le cerbère s'arrêtait devant le fossé. Intrigué par le comportement de la bête, il avait entendu des bruits..des bruits de pattes. Encore du danger?! Qui allait les sauver? Il n'était pas un héro..Il n'était pas le survivant de toutes les situations comme ce cher Potter.

''Christopher'' Une voix non loin de lui l'appelait..

Elle savait son prénom? C'était bien elle? Il avait retrouvée sa petite sirène..Marchant hésitant, la baguette au bout des doigts, le danger était partout autour d'eux.Il ne voulait surtout pas montrer ses craintes, mais il avait très peur de se qu'ils les attendaient.
Il avait quoi dans cette forêt, à présent il comprenait pourquoi elle s 'appelait interdite..Si les fondateurs du collège avaient été plus brillant comme un serdaigle à l'époque. Il aura pas batti le
château près d'un boisé infecté de monstres mangeurs d'enfants.

Il apperçut enfin, la petite rouquine qui était à bout de souffle. Elle avait perdue son bonnet.Ses cheveux étaient enmêlés de petites feuilles comme les siens d'ailleurs.Il s'approchait d'elle doucement..

''Je suis là, je t'ai manqué petite rouquine?..et toi ça va?''

Il n'avait pas encore remarqué sa blessure à la jambe. Il glissait tendrement ses doigts, versla joue de la poursuiveuse de son équipe de quidditch. Il effleurait sa joue, pour la rassurer que le chien était parti. À ce moment, les pommettes de Christopher était devenu d'un rouge gryffondor.Gêné, par la présence de Calypso, mais tenant fermement sa baguette dans le creu la paume de son autre main. Il se questionnait sur où il était ? Comment sortir de ce nid?

'' Ne t inquiète le chien est partit, mais je ne comprend toujours pas son attitude..Je courrais, j ai sauter dans le fossé de cet endroit, et il ne voulait plus me suivre..Je crois qu'il avait peur..peur de se qui nous attend? Tu sais ou nous sommes?''

Frissonant de froid car il avait un vent désagréable qu'il donnait des frissons.

''Et en plus il fait froid ici, tu n'es pas glacé toi?''

Il essayt de faire conversation, pour se changer les idées, pour ne pas angoisser.Stresser par l'inconnu, mais en bonne compagnie. Qu est-ce qu'ils les attendaient?

Les jambes tremblantes, Calypso était terrorisée. Elle était au milieu des bois, il y avait des bruits bizarres, elle avait perdu Christopher, elle avait mal et elle avait froid. Autant dire qu’elle était mal barrée. L’aiglonne n’aurait jamais pensé que son expédition allait tourner ainsi et que son amour des potions pourrait la faire tuer. Pourquoi donc avait-elle éprouvé le besoin de venir chercher des plantes, et sans rien dire à personne ? La rouquine aurait très bien pu en demander au professeur Bachelard, c’était bien connu que le vieux papy était toujours aux petits soins pour les Serdaigles. Mais non... ! Entêtée comme elle était, il avait fallu qu’elle le fasse par elle-même ! Mais qu’est-ce qui lui avait pris de jouer les Gryffondors et de venir toute seule dans la Forêt Interdite ? La rousse avait sa baguette mais en fin de compte cela ne lui servait à rien, la fillette n’était qu’une première année et ne connaissait pas de sorts assez puissants pour résister aux bêtes féroces qui pullulaient dans cet endroit maudit.

Essayant tout de même de rester optimiste, Calypso énuméra les bons points sur ses doigts.
1) Les grognements du Cerbère ne se faisaient plus entendre, donc elle ne se ferait pas au moins manger par cette bête.
2) Elle n’était pas toute seule finalement. Le hasard ayant bien fait les choses, son chevalier à la blonde chevelure était là aussi et il allait la sauver. Il fallait juste qu’il la retrouve.
3) Malgré sa chute, elle n’avait rien de cassé et elle pourra courir quand le besoin s’en fera sentir.
4) Les propriétaires des pattes qu’elle entendait ne s’étaient pas encore montrées. Tant qu’elles restaient cachées, il y avait encore de l’espoir. Peut-être qu’elles avaient peur d’elle... ?
5) Euh... il faisait jour...

C’était un peu pitoyable mais c’était déjà ça. Il ne fallait surtout pas qu’elle cède à la panique, ce n’était pas ça qui allait la sauver. La jeune Tealsdale tenta alors de reprendre son souffle et de réfléchir. Elle ne connaissait pas du tout le coin et savait pertinemment qu’elle était complètement perdue. Cependant, elle avait certainement laissé des traces dans sa course effrénée et il suffirait de les suivre. A moins que Christopher se rappelle du chemin... Il devait certainement.

Et soudain surgit face au vent le vrai héros de tous les temps...

Christopher était là et l’avait retrouvé ! La rouquine fut alors immensément soulagé, tout allait bien se passer finalement. Il allait les sortir de cet espèce de nid et arriver à les faire quitter cette forêt indemnes. Elle lui lança alors un grand sourire, elle n’était plus toute seule au milieu de ces bois menaçants.

"Je suis là, je t'ai manqué petite rouquine?..et toi ça va?"

Calypso n’eut même pas le temps de s’attrister qu’il ne semblait pas connaître son prénom que Christopher fit un geste qui la surprit grandement et la laissa sans voix. Le garçon glissait légèrement ses doigts sur sa joue, geste certainement innocent et inconscient de sa part, mais qui faisait bouillonner le sang de la rousse. Les joues en feu et son cœur battant la chamade, la fillette écarquilla les yeux et ses prunelles bleues se plantèrent dans celle de Christopher, savourant cette caresse, sachant qu’elle pourrait ne jamais se reproduire. Franchement, comment elle pouvait parvenir à l’oublier s’il se mettait à faire des gestes si tendres ? Tout compte fait, son aventure dans les bois aura valu le coup, ne serait-ce que pour vivre cet instant. C’était la première fois que le quatrième année remarquait son existence et le voir paraître même inquiet pour elle rendait tous ces dangers valables d’être vécus. S’il fallait risquer d’être dévorée par un chien à trois têtes ou par des créatures multipèdes inconnues pour attirer l’attention du beau Serdaigle, et bien soit. Calypso était prête à en payer les conséquences.

"Je... oui... ça va..."

*Surtout maintenant que tu es là...*

Merlin ! Elle semblait si stupide ! Calypso espérait sincèrement qu’il mette son manque d’élocution sur le compte de la peur qu’elle avait eu et qu’il ne remarque pas à quel point elle était troublée par lui.

"Ne t inquiètes pas le chien est partit, mais je ne comprend toujours pas son attitude. Je courais, j’ai sauté dans le fossé de cet endroit, et il ne voulait plus me suivre. Je crois qu'il avait peur, peur de ce qui nous attend ? Tu sais où nous sommes ?"

La rouquine ne savait pas ce qui était pire, que la créature à trois têtes le suivait ou qu’elle a arrêté justement de le suivre. Pourquoi s’était-elle arrêtée ? Est-ce que ce qui les attendait ici était bien plus dangereux qu’un Cerbère ? Calypso ne tenait pas du tout à le savoir et il valait mieux qu’ils décampent à toute vitesse. Essayant tout de même de se reprendre tant bien que mal et de parvenir à prononcer une phrase complète, elle poursuivit,

"Non je sais pas du tout, c’est la première fois que je viens ici mais...", l’aiglonne baissa alors la voix de peur que sa voix n’attire les habitants des lieux, "je crois qu’il y a d’autres bêtes dans le coin, on aurait dit des pas tout à l’heure. Il vaut mieux partir d’ici... Tu te rappelles par où est la sortie ?"

Se rendant compte brusquement de son état, la fillette s’empressa d’enlever toutes les saletés et autres feuilles qui maculaient ses vêtements et ses cheveux. Elle qui détestait être sale, elle était servie !

"Et en plus il fait froid ici, tu n'es pas glacé toi?"

Calypso était tout à fait d’accord avec lui, c’était l’hiver après tout. Et, en plus, elle avait perdu son bonnet, ce qui laissait ses oreilles exposées au froid mordant du vent. La rousse était certaine qu’elle allait écoper d’un bon rhume après ça, enfin s’ils s’en sortaient vivants...

"Euh si, et en plus j’ai mal à la jambe..."

Cependant, la Serdaigle ne put finir sa phrase. Une gigantesque araignée venait de faire son apparition... Effrayée par la bête, Calypso agrippa le bras de Christopher et tendit sa baguette, essayant désespérément de trouver un sort qui pourrait les aider.

Chapitre III: Le baiser de Roméo et Juliette

Par Merlin quel est l'idiot qu'il disait que les petites bestioles ne mangeaient pas les humains. Cette expression de la vie était totalement fausse et notre musicien en avait la preuve car devant lui se trouvait ce monstre. Un horrible monstre qui avait une ressemblance avec Précieuse Mclane. Elle faisait horriblement peur ! Cette haine pour la famille Mclane, ressemblait étrangement à cette guerre Potter-Malfoy.
Le Senior de la famille Duncan, Le papa de Christopher ne pouvait pas s'empêcher de dénigrer le père de Précieuse quand il entendait parler de lui. Ça durait depuis toujours, mais notre blondinet n'avait jamais percer les secrets de son paternel car lui même il aimait pas dévoiler ses secrets de ce petit monde qu'il savait créer. Il n'aimait pas trop apperçevoir son père traitrer même la vermine de cette manière. Au fond de lui,le musicien avait un coeur tendre. Un coeur innocent et si pur. Que même un Avada Kedra ne pourrait jamais le faire sombrer dans l'obscuriété de ce monde, car il serait honorer de mourrir heureux, car il a eu la chance de vivre. Vivre pour apprendre la connaissance de l'amour. Si il pourrait périr pour une personne qui se trouvait devant ces prunelles. Une personne qui venait de prendre une place nouvelle dans son coeur. Il le ferait ! Il bravait la mort pour sauver la vie de cette fille. Nous devons tous mourrir un jour, alors pourquoi pas maintenant? Toute façon la vie ne tient qu'à fil et pourquoi pas offrir sa vie pour la gloire de l'amour ? D'une douce caresse il effleurait la joue de la rouquine en lui souriant pour la rassurer. À ce moment là, il ne savait pas qu'une créature, toute velu, avec huits pattes et qui fixait ces proies de huits yeux allaient sortir de ce nid pour venir détruire le moment de réconfort de deux enfants perdus dans les sentiers perdus de la forêt interdite. Elle pouvait pas arriver huit minutes plus tard cette bête féroce? Elle pouvait pas trouver huit autres victimes à vouloir dévorer à part eux? Pourquoi une araignée devait toujours être composer de huit choses? Pourquoi ce chiffre? Christopher detestait le nombre huit. Chiffre de l'enfer! À ces huit ans, il avait eu une mauvaise aventure, Son petit frère Thomas et sa complice sa soeur jumelle Aby avait caché sa guitare. Il avait commencé la musique très jeune. Le petit musicien qui était à l'époque avait été sangloter dans les bras réconfortant de sa maman. Il avait toujours été le plus sensible de la famille mais aussi le plus protégé. Protégé d'un mystère que sa mère lui cachait toujours jusqu'à ce jour où il découvrit qu'il entendait des voix depuis peu.Des voix dans sa tête..mais là nous sommes pas là pour discuter des problèmes psycologiques de Mister Duncan, mais de cette terrifiante chose poilu qui n'allait pas prendre huit ans à dévorer les serdaigles.

Même pas le temps de souffler un peu, qu'il devait encore fuir ou affronter le danger. Cette aventure dans les bois, commençait vraiment à devenir soulant pour Christopher. Courrir à droite, à gauche et pas le temps de profiter du bon temps!Profiter du fait que la jolie première année avait le bégin pour lui. Comment pouvait-t elle avoir un faible pour un garçon discrèt comme un fantôme? Qui ne parlait jamais ? Toujours seul dans son petit coin! La vie est un mystère. Au fond de lui il sautait de joie qu'une fille s'interressait à lui, mais le musicien était aussi perdu dans la brume de ces sentiments, car son coeur était en morceau. Il ressentait toujours des battements dans sa pointrine pour ce ténébreux amour déchu. Perturber, il était un garçon torturé par le pêché de l'amour. Il était un pêcheur.Coeur poignardé par un traitre, qui lui avait voler la joie du bonheur. Le bonheur d'un jour, avoir la destiné qui avait toujours exaucer avoir. Le bonheur de vivre aux côtés de son amour de jeunesse et le rêve de fonder une famille. Pendant que beaucoup rêvait de la gloire du pouvoir, lui il rêvait à la simplicité de la vie.Magie ou non il désirait l'avenir d'un moldu. Ces désirs, n'étaient que des illusions.Trop lâche, son coeur marchait dans les ombres. Personne le savait et personne s'en souciait. Trop anéanti, par la vérité de l'amour des deux amants qui faisaient de sa vie un enfer. Son coeur était influençable, qui laissait une inconnue pénètrer dans ces endroits les plus sombre. Le Noyau de son coeur, car Calypso avait réussit à le charmer de ces petits airs de gamine fragile. Sans le vouloir, elle lui rappelait sa muse, sa soeur cadette. Aventurieuse, comme Pinpin et sans la curisioété que possèdait Caly. Le blondinet n'aurait jamais cru que dans ce monde il avait une lueur d'espoir. Une lumière d'espérance qui allait peut -être le ramener dans un chemin battu de la vie. Un sentier qui le ferait oublier son premier amour d'enfance.

Existait-t-il un chemin dans la forêt interdite pour retrousser chemin? Ronger par la confusion, il ne souvenait pas du chemin à prendre pour retourner au château, mais au fond de lui il supplit ciel et terre pour pouvoir un endroit pour ce nicher, car il était pétrifier de froid. Il ne voulait surtout pas qu'on retrouve Roméo et Juliette en cadavre, mort d'une Hypotermie. Le souffle du vent glacial, des floçons à volonté et des enfants perdus dans les bois. L'hiver saison qui symbolisait la fin d'un cycle. Et peut-être la fin d'un chapitre de la vie de l'héritier des Duncan.Peu de chaleur que son corps frémissait de frissons. Christopher avait cette impression d'être une glace de Florian Fortarome. Il avait cette envie de fondre, fondre aux rayons du Soleil, Fondre dans les bras de Calypso. La main qui caressait la joue si douce de la petite sirène, descendait dans le milieu du dos de la fillette. Contre lui, il la collait pour la réchauffer et faire de même pour lui. De ces bras protecteur, le musicien la serrait tenant son derrière de tête tout en enmêlant ses doigts dans la chevelure enflammée de la première année. À ce moment, il sentait tellement heureux mais il hésitait à lui offrir un baiser, mais ce n'était pas le moment, ni l'endroit mais résister à la tentation de ses pulsions étaient difficile. Christopher n'était pas le genre de garçon à précipiter les évènements. Il préfèrait attendre le moment prospice. Il avait surtout peur de s'engager dans une histoire qui lui briserait de nouveau son coeur. Sa faiblesse..Son talon d'achille c'était qu'il s'attachait trop vite aux gens. Il était un agneau naif, voyant de l'amour un peu partout. Pouvait -t-il voir en cette araignée un peu de compassion, un peu d'amour?Même si cette créature ne semblait ne rien sentir. Elle allait sans doute aimer dévorer la chair de ces enfants. Comment pouvait-t-il apperçevoir du bien dans chaque être démoniaque? Le Roméo avait cette croyance que tout les êtres même ceux qui semblaient être vide de tout sentiment, pouvait aimer un jour.

Soudainement, la poupée de porcelaine se plaignait qu'elle avait mal. Prit de panique, il la serrait encore plus fort dans ses bras. Elle était blessée, mais heureusement rien de grave car elle saignait juste un peu de la jambe. Christopher se promettait qu'il allait la protèger et prendre soin d'elle, avant même de sauver sa propre vie. Loyal envers ses promesses. Il était un garçon de paroles. Calypso pourrait compter sur lui.La minuscule main de la bleue et bronze était accroché à la manche du la cape de velour de son nouvel ami. Et la créature terrifiante était devant eux, prêt à surgir.Baguette en mains, les sorciers pointaient en direction de la Tarentule géante.
Prêt à Vaincre l'horreur devant leur yeux. La baguette de l'attrapeur était de la couleur des ténèbres, un noir de jais avec des reflets violets dût à la composition du bois. Une tige de la plante venimeuse, l'aconit. Et elle était puissante pour combattre des créatures car un cheveu d'harpie complètement la composition du bâton magique. Mystérieuse et Unique baguette, un mystérieux cadeau qu'il lui avait été offert dans un colis lors de sa première année. Et d'une voix clair et direct...

Petrificus Totalus

Un jet de lumière violet sortait du bout de sa baguette pour frapper de plein fouet la bête féroce. Peu de temps, pour dévoiler les désirs de son coeur. Avant que le monstre, ne soit plus paralysé. Ce n'était pas le moment, de faire le timide et prendre des détours. En venir au fait était la meilleure solution pour eux.

Je ne veux pas te perdre, Et si je te perd laisse moi ce souvenir...

Le souvenir de savourer les lèvres d'une innocente victime de son coeur. De ses mains froides, il fît le visage aux traits fins de Calypso prisonnier tout en capturant la délicate petite bouche de la poursuiveuse. Cette bouche qui désirait savourer la saveur. Goûter le parfum d'une enfant pur. Le parfum d'un bourgeon qui avait envie de faire fleurir à ce baiser.. Son premier baiser.. Et sans doute le dernier bisous.. Avant que la bête se réveille....

Ils étaient condamnés, c’était obligé, ils allaient être dévorés vivants et personne ne saura jamais de ce qu’il était advenu d’eux. Perdus corps et biens en plein milieu de la Forêt Interdite dans laquelle personne ne songera chercher. A moins que Christopher n'ait dit à quelqu'un où il allait ? Si c'était le cas, il restait peut-être une petite chance d'être secouru, encore faudrait-il pouvoir tenir jusque là... La première année était terrifiée, est-ce que ça allait faire mal ? Sa seule consolation était qu'elle ne mourrait pas seule, sans aucun réconfort mais... elle ne voulait pas mourir ! Elle était trop jeune pour ça ! La rouquine avait encore des tas de choses à vivre et à apprendre. Elle venait tout juste de faire son entrée dans le monde magique et pour quoi ? Pour se faire manger par une horrible affreuse bête poilue avec beaucoup trop de pattes ! Cette araignée était vraiment gigantesque, aussi grande qu'une maison, et on se demandait bien ce qu'un monstre pareil pouvait faire ici, si près d'une école ! Vaguement la mémoire de Calypso lui souffla subrepticement que c’était une acromantula, une race d’araignée extrêmement dangereuse avec des crochets monstrueux, ce qui n'était pas du tout fait pour la rassurer... Déjà que la fillette avait peur de ces bestioles quand elles étaient toutes petites, en voir une géante avait de quoi la faire défaillir. A choisir, elle préférait finalement affronter le chien à trois têtes. Même s'il avait d'énormes crocs bien acérés, ce n'était qu'une grosse touffe de poils qui avait un bon capital sympathie à la base. Un chien ç'a avait toujours un bon fond, mais les araignées...

Les jointures de sa main gauche était toutes blanches tellement elle se cramponnait à Christopher, se collant inconsciemment contre lui pour rechercher chaleur et protection. Essayant tant bien que mal de faire quelque chose, elle tendait sa baguette d’un geste mal assuré, ne sachant pas trop quel genre de sort pourrait arrêter une bête aussi cauchemardesque. Paniquée, la seule chose qui l'empêchait de hurler était la rassurante présente du blond qui continuait ses douces caresses sur sa joue. Jamais personne, hormis son père, n'avait été si délicat et tendre avec elle. Quoique, peut-être qu'un jour sa mère l'avait été aussi ? Malgré tout ce qui s'était passé, Calypso avait quand même gardé l'espoir que sa génitrice eut au moins une fois dans sa vie un quelconque sens maternel. La rousse n'avait plus vraiment de souvenir d'elle, elle devait avoir à l'époque quatre ou cinq ans quand elle avait fait ses bagages pour ne plus revenir. Néanmoins, elle savait. Calypso savait que sa mère ne l'avait jamais aimé, ne l'avait jamais voulu même et qu'elle avait toujours été un fardeau à ses yeux. De toute manière, son départ avait été parlant. Chassé par son père parce qu'il l'avait vu pratiquer la magie, elle s'était immédiatement exécuté sans chercher à prendre sa fille avec elle, sans même lui dire au revoir. L'aiglonne ne savait pratiquement rien de celle qui lui avait donné la vie et n'avait aucun désir de recroiser son chemin. Cependant, dans ce moment plein de danger où elle était persuadée qu'elle vivait ses derniers instants, elle ne pouvait s'empêcher de regretter de ne pas connaître sa propre mère. D'elle, la fillette ne connaissait que deux choses. Son prénom, Cyllène, et qu'elle possédait de longs cheveux roux. Autant dire que c'était une étrangère.

Calypso frissonna alors et ce n'était plus à cause du froid violent qui régnait ce matin-là. Non, bien qu'elle était glacée, c'était ce que faisait Christopher qui la faisait trembler. La main qui avait tendrement reposée sur sa joue s'était déplacée et caressait à présent son dos et ses cheveux, laissant dans son sillage des petits frissons de délice. C'était incroyable ce que ce simple geste lui faisait. Le blond faisait naître des sensations en elle dont elle n'avait jamais soupçonnée l'existence et lui faisait vivre ses premiers émois. La gamine n'aurait jamais pensé que ça lui arriverait si tôt, pensant que cela ne serait que dans deux ou trois ans minimum. Même si sa mère n'était plus là pour des conseils purement féminins, son père s'était chargé à merveille de son éducation et lui avait parlé de tout ce qui l'attendrait lors de la puberté. Mais entre apprendre sur ça et vivre certains effets, il y avait une énorme différence !

Troublée par son contact avec le beau Christopher, l'aiglonne restait immobile contre lui, la baguette toujours tendue mais inutile. Elle n'arrivait plus à penser et à réfléchir, incapable de prononcer le moindre sort qui pourrait les aider contre l'horrible bête qui avançait vers eux. Heureusement, ce n'était pas le cas pour le blond et il riposta en envoyant un Petrificus Totalis. La rousse aurait pu se donner des baffes, elle connaissait ce sortilège ! Par contre, elle ignorait si c'était assez fort pour stopper l'araignée, le bout de ses énormes pattes qui tremblotaient encore laissait planer le doute... Ils devraient peut-être le lancer à l'unisson pour un meilleur effet ? Se tournant vers son protecteur, la fillette allait le lui proposer quand soudain il prit son visage entre ses mains,

"Je ne veux pas te perdre, Et si je te perds laisse moi ce souvenir..."

......................................

................ Son premier baiser !!!!

Calypso ouvrit de grands yeux de surprise avant de les fermer, savourant les lèvres gelées mais douces de Christopher. Elle rêvait, ce n’était pas possible autrement. Que le Serdaigle la remarque tenait déjà du domaine de l'impossible, alors qu'il l'embrasse... ! Ou alors, la bête l’avait déjà mangée et elle était morte en train d’halluciner. Mais si c'était le cas, elle voulait rester dans cet état. Tant que cette tendre étreinte continuait, la fillette se fichait de savoir le pourquoi du comment. Comme elle ne se souciait plus de ce qui l'entourait. Oublié le danger et la menace constante des acromantulas, oublié le froid ! Le monde extérieur n'existait plus, ne restait plus que les toutes nouvelles sensations que lui faisait connaître le quatrième année. Prête à défaillir et le cœur battant à tout rompre, l'inexpérimentée rouquine réciproqua du mieux qu'elle pouvait et accrocha ses mains aux bras du blond, ayant le besoin vital de s’accrocher à quelque chose de concret. C’était vraiment lui...

Paradoxalement, ce moment dura à la fois une seconde et une éternité. Quand Christopher s'écarta, Calypso, les lèvres encore entrouvertes, plongea ses yeux brillants dans les siens, encore sous l'émotion de ce baiser donné en plein danger. Cependant derrière le plaisir, se cachait des doutes et des incertitudes. Est-ce qu'il l'avait embrassé sous l'impulsion du moment, parce qu'il avait senti leur dernière heure arriver ? Est-ce que cela signifiait même quelque chose pour lui ? La bleue et bronze, elle, était complètement sous le charme du blond. Déjà qu'elle avait un petit béguin pour lui avant tout ce qui s'était passé aujourd'hui, ces sentiments n'étaient pas prêts de disparaître. Lui avoir parlé et faire face aux dangers des bois ensemble les avaient déjà renforcés, mais maintenant après ce baiser... Le quatrième année avait à présent un grand pouvoir entre ses mains, celui de lui briser son cœur...

"Je..."

Elle s'arrêta net, prenant conscience qu'elle avait parlé sans s'en rendre compte et qu'elle ne savait même pas ce qu'elle voulait dire. Du coin de l'œil, l'aiglonne s'aperçut que l'effet du sort s'était déjà dissipé et que l'acromantula avait recommencé à bouger. Menaçante, elle s'avançait vers eux. La rouquine ne voulait pas mourir, pas maintenant alors qu'il y avait une possibilité que le blond ressente quelque chose pour elle. Cela serait vraiment trop bête ! Il fallait faire quelque chose pour se débarrasser de cette maudite araignée ! Se mordillant la lèvre, Calypso fixa intensément Christopher, voulant graver à jamais ses traits dans sa mémoire au cas où ce qu'elle propose ne marche pas,

"Non, on va pas mourir ! On n'a qu'à lui lancer le Petrificus tous les deux en même temps, ça devrait la paralyser assez longtemps pour qu'on puisse partir de là."

Chapitre IV: L'avenir sans toi n'existe pas

Si notre histoire d amour n avait jamais existée
dans mes rêves nuits et jours je t aurais inventé
mais ma vie avec ta vie..

Un coeur naif, influençable qui pourrait sombrer dans l'obscuriété
des ténèbres, pour le pêché qui ne cessera jamais de confesser, car dans ce coeur meutri qui criait dans un cri silencieux, il avait cette faiblesse...Ce talon d'achille, L'amour...Cet amour lui apportait toujours les pires ennuis. Cet amour empoisonnait son existence, car il avait envie de croquer dans cette pomme damnée. Ce fruit interdit qui l'hypnotisait, mais la tentation était difficile à résister. Il voulait goûter ce doux nectar de cette pomme, mais il savait qu'elle allait souiller les veines de son coeur. Un coeur si pur, qui croyait voir l'amour partout même dans le plus sombre des coeurs. Cette puretée ne pourrait pas exister, sans cette nouvelle flamme qui brûlait au profond de sa poitrine.Malgré ces nouveaux sentiments, il avait les prunelles remplient de nuages, car il savait qu'il n'avait pas d'avenir avec le fardeau de son coeur. Notre bourreau des coeurs, devait l'oublier, mais comment pouvait t-on effacer de notre mémoire notre premier coup de foudre? Même si il devra avançer sans elle dans les chemins de son destin. Il sera toujours là, pour elle...Pour lui apporter se qu'elle ne possèdat jamais...Car personne ne se souciait de lui dire ce mot. Un mot sincère, mais qui lui sans doute plaisir à entendre et qui changerait sans doute sa vie à jamais.Notre Roméo pourrait la poignardée d'une de ses flèches de Cupidon, car il avait le don de donner de l'amour mais il ne pourrait jamais lui dire je t'aime car il savait que ce coeur ne pourrait jamais lui appartenir et son avenir était avec une autre. Cette rose venimeuse, ne pouvait que détruire son avenir de bonheur avec sa petite sirène, mais il gardera graver au fond de son coeur embrouillé ce prénom venimeux. La rencontre avec Calypso serait t-il le chapitre final d'un amour qui était sincère pendant quatre longues années? Cette fleur n'était que devenue le fantasme d'un garçon qui espèrait desespèrement avoir une place dans ce coeur de pierre.Il n'.était rien...Alors à quoi bon s'accrocher à une corde qui n'existe pas? Il avait au moin cette main qui le retenait à la lueur de l'espoir d'un jour d'avoir un amour sincère. Ces doigts de cette main qui s'accrochait au bras de notre blondinet comme si il était son dernier espoir de survivre. Pour lui cette main , était le symbole d'une renaissance. Cette renaissance était celle d'un coeur qui avait enfin de vivre ! Vivre un amour qui n'était pas à sens unique..

Si jamais par un beau jour, elle lui offrait une chance...
Notre pêcheur ne pourrait sans doute jamais lui refuser, car elle était le rêve d'une passion qui voudrait réalisé. Personne ne savait lui résister.. Aucune de ces proies n'avait réussit à se défendre de l'emprise de ce filet du diable qu'était Pénombre et notre musicien ne pourrait pas défaire les tentacules de cette plante venimeuse car son corps implorait que la bouche de cette vipère gôute â la purété de son âme en peine et sa peau de satin.Il ne pourrait lui dire je t'aime car cette parole n'appartenait qu' à son âme soeur, mais il pourrait lui prouver son affection dans ces gestes. Elle pourrait lire dans ces prunelles de braises qu' elle ne pourrait jamais éteindre le feu de ces yeux, même si elle était méchante car sa méchantée sera pour lui un symbole d'amour ou signe d'amitié car qui pourrait détester un homme qui a un coeur bénit par l'amour.

Mais la vie avait décidé autrement.. Elle avait décidé d'unir
deux âmes qui se cherchait depuis toujours..Pour les unir à la vie
un beau jour de leur avenir...

Calypso Tealsdale Et Christopher Roméo Duncan..
Leur amour serait une guerre sans fin, car il aurait toujours cet obstacle qui viendra mettre la tempête dans le coeur blessé de notre Roméo.Un coeur banni du paradis, car il était condamné à être enchainé aux crocs et aux griffres de cette diablesse. Son coeur appartenait aux enfers depuis le tout premier jour.. Sans même la connaitre il lui avait vendu se qui avait de plus précieux... L'amour !

...

Comme dans un beau roman trop court. Notre musicien venait de vivre
la magie de l'amour. Son tout premier baiser.. Un baiser inoubliable, et pas le plus agréable à recevoir car avec la pratique les baisers deviennent toujours meilleurs. Le premier bisous, est toujours celui qui faisait le plus rêver. Celui qui reste le plus agréable à raconter. Leurs lèvres étaient collés l'une à l'autre. Leurs bouches savourait le parfum de leurs sentiments. Ce baiser n'avait pas été refusé par la Belle.
Ce baiser ne durait que quelques secondes, pour le couple ce baiser était l'éternité. L'éternité d'un amour qui leur était promit. À ce moment, Roméo voulait que sa reine des mers, devienne sa promise. Il voulait que leur offre une chance de devenir un couple. Un couple que personne ne se douterait car tout le monde savait que Cricri ne pouvait pas s'empêcher de sombrer dans cet amour déchu. L'amour qui portait à Pénombre ..mais il avait fait son choix.. Un choix difficile..
Son choix était devant lui..

...

'' Je ne veux pas te perdre, et si je te perd laisse moi ce souvenir ''

La vie n'était qu'un océan de souvenirs. Des souvenirs qui se noyaient
dans les larmes du manque parfois. Ces souvenirs font qui nous sommes, et se que nous serons..Ce souvenir de ce baiser venait de chambouler son destin. Ce baiser venait de brumer les sentiers de sa vie , mais à ce moment il n'avait jamais été aussi heureux. Au fond de lui, cette parole était sincère mais il se doutait que dans un moment comme celui-ci, sa belle serait enchaînée à des doutes et noyée dans des incertudes.Trop d'émotions d'un coup..Sans ce mot il ne pourrait jamais lui promettre de son honnêté. Il était trop tôt encore pour lui dire.

Silence gêné, Silence qui le rendait mal à l'aise.
Et ce cri douloureux et silencieux qui hurlait..
Gorge nouée, des mots qui se bousculait dans son crâne.

Tout qu'il pourrait lui dire pour la rassurée sur ces sentiments et ce baiser qu'il avait perturbée sa sirène.

'' Je...''

Ce mot qui avait glissé d'entre cette bouche. Ces lèvres dont le parfum était prisonnier sur les siennes. Et ce doigt que le musicien déposait délicatement sur la lèvre inférieure de sa Juliette. Et ces doigts de son autre main qui dégageait une mèche de sa chevelure de flammes qui camoufflait son oreille.. Dans le creu de l' oreille, son souffle brûlant venait chatouiller de ces paroles l'oreille de Calypso.

''
Je te supplis de ne pas dire je t'aime,
sauf si tu désires me faire du mal
car je me sens pas prêt à entendre ce mot de torture

Cette torture qui écraserait son coeur. Qui n'empêcherait de respirer.
Ce mot était trop douloureux à entendre, car pour lui c'était une promesse.Une promesse qui devra durée pour toujours... Pour lui dire je t'aime, il faut promettre de l'aimer pour l'éternitée. Sinon ce mot n'a plus de sens..

''
Je veux que tu écoutes attentivement ces paroles..

Je ne vois pas ma vie sans toi..

''
Notre Musicien ne voulait surtout pas la faire souffrir, car il avait le pouvoir de briser ce coeur. Le coeur innocent d'une enfant qui n'avait jamais connue ces sensations. De le briser comme un miroir qui lui donnerait des remords et le malheur du regret dont il serait evahit si jamais il ferait du mal à cette poupée fragile. Toujours contre le corps de sa belle.Elle le dévisageait, et d'un rictus discrèt il lui souriait..

Pourquoi elle le regardait avec ce petit air coquin en se mordillant la lèvre?Trop mignonne était cette fille.. Pendant cette aventure dans la forêt Christopher avait remarquée l'attirance qu'elle avait pour lui.
Il n'était pas indifférent à Caly non plus..mais bon le moment n'était pas trop aux déclarations d'amour..mais plûtot à cette créature figée comme une statue qui allait reprendre connaissance bientôt...

Soudainement, le témoin de leur amour était là, elle semblait même en colère car Christopher pouvait apperçevoir son précédent casse-crôute.
Il voyait ces crocs..Il était pas question de finir dans l'estomac de la bête. Il était interdit de dévorer un Duncan. Surtout que ses parents comptaient sur leur fils âiné pour leur progéniture.

Il prenait délicatement la main fine de sa belle, tenant fermement sa main, car leur plan était risqué. Il devrait partir rapidement après.. Il ne fallait pas qu'il se perde une deuxième fois, car notre Roméo ne le supporterait pas de la perdre...Main dans la main.. Baguette dans l'autre..

Petrificus Totalus

Un jet violet sortait de la baguette magique de Duncan pour venir frapper comme la foudre le front de la méchante araignée. Maintenant notre Cricri avait en horreur ces bestioles, mais il savait qu'il était plus dangeureux de cet insecte, mais il ne comprenait pas toujours pourquoi le directeur autorisait des créatures aussi horrible proche de ces élèves. C'était vrai que Dumbledore n'était pas très présent pour les enfants cette année.. Et personne ne savait pourquoi.. à part peut-être son petit protégé. Le survivant.. Harry Potter ! Il ne fallait surtout pas s'attarder dans le coin.. Il fallait courrir maintenant..dans quelle direction pour retrouvée les sentiers battus? Notre Roméo espèrait que l'aventure serait bientôt terminée..Entrer dans sa salle commune avec sa Caly..Soigner la jambe de sa belle, et faire encore plus sa connaissance, mais la malchance était avec eux, car la nuit prenait vie pour faire mourrir le jour... Le plus beau jour de sa vie malgré le danger..

car en regardant Calypso, Roméo savait qu'elle était son avenir...
car dans son regard bleu comme le ciel .Il voyait briller son idéal
Ses rêves étaient de bonheur éternels. Éternels..
mais leur histoire d'amour était un beau roman trop court
Leurs coeurs l'ont écrit, dans même cri et pour toujours ça sera leur histoire d'amour...

Calypso refusait de mourir. Pas maintenant, pas ici. On aurait pu croire qu'elle pourrait mourir en paix vu qu'elle avait enfin reçu un baiser du beau Christopher, chose qu'elle n'avait jamais pensé avoir un jour, mais elle en voulait plus. Comment se contenter de ces quelques secondes ? Comment pouvait-on goûter à quelque chose de si parfait et ensuite y renoncer sans se battre ? L'anglaise ne pouvait pas, tout simplement. Il était hors de question que ce bonheur qui était à portée de main soit détruit par une misérable araignée, même si elle était gigantesque ! Ils avaient le droit de vivre et, même s'ils se trouvaient dans le territoire des acromantulas et qu'ils étaient terrifiés, ils n'allaient pas se laisser faire. Ils étaient des sorciers !

Néanmoins, même si elle était combative, l'aiglonne était un peu perturbée par cette avalanche d'émotions qui lui tombaient dessus. Elle savait depuis un moment que le blond lui plaisait énormément. La rouquine le voyait tout le temps dans la salle commune et, discrètement, le regardait de loin. Elle lui avait même offert anonymement des chocolats pour la Saint Valentin, quoique vu ses lacunes dans le domaine culinaire, elle doutait qu'il les avait même mangé. Cependant, la première année n'avait jamais fait la moindre tentative pour l'approcher ou même pour lui parler, leur écart d'âge lui paraissait insurmontable et elle ne se faisait guère d'illusion sur une quelconque réciprocité. Par peur du rejet ou, pire, de la moquerie, Calypso avait préféré ne rien dire et avait caché ce qu'elle ressentait. Mais cette étreinte qu'ils venaient de partager changeaient les choses et l'embrouillait. Elle ne comprenait pas ce baiser soudain.

Jusqu'à présent, la fillette pensait qu'il ignorait même son existence et voilà que là il la prenait dans ses bras et lui murmurait des mots qui faisaient chavirer son coeur. Elle avait pourtant été persuadée qu'il en aimait une autre... Il y avait une rumeur qui circulait qui disait que Christopher était épris de La Pénombre Craft, et il l'aurait même avoué en plein cours ! Calypso aurait pourtant préféré rester dans l'ignorance, la Serpentard était vraiment impressionnante et l'aiglonne savait très bien qu'elle ne ferait jamais le poids face à une fille aussi belle qu'elle. Alors pourquoi l'aîné des Duncan l'avait-il embrassé ?

La rousse ne savait plus où elle en était mais elle était certaine que s'il continuait à être aussi tendre, son simple béguin allait sûrement devenir quelque chose de plus fort et ça l'effrayait. Elle était trop jeune, elle n'était pas prête pour ce genre de sentiments ! C'était déjà en train de se renforcer d'ailleurs et cette petite aventure dans les bois n'y était pas étrangère. Depuis qu'ils s'étaient croisés dans cette forêt, il avait été son héros, la protégeant et la sauvant des bêtes féroces. Malgré le danger et en dépit des risques qu'il encourait, il avait attiré le Cerbère vers lui pour lui permettre de s'échapper. Et maintenant, le courageux adolescent s'efforçait encore de la sortir du nouveau guêpier dans lequel elle s'était fourrée. Qu'elle ait atterrit là par malchance ou maladresse, peu importait finalement. Ce qui comptait aux yeux de Calypso était que pas une fois Christopher ne le lui avait reproché et dit que c'était sa faute s'ils se retrouvaient dans une situation pareille.

La chaleur de la main du jeune garçon la ramena à la réalité. L'énorme acromantula devant eux avait bougée et se précipiterait certainement très vite vers eux pour les dévorer vivants s'ils ne faisaient rien. C'était étrange comme cela avait paru secondaire par rapport à ce qui s'était passé entre les deux Serdaigles. Entre penser à une horrible et affreuse araignée et un charmant blondinet, le choix était vite fait ! Se mouillant les lèvres, Calypso se prépara à lancer le sort. C'était le moment de vérité qui déciderait s'ils avaient une chance de s'en sortir relativement indemnes. Il n'y avait plus de temps à perdre, d'autres bruits se faisaient déjà entendre, signalant l'arrivée de ses copines. Au signal de Christopher, la rousse brandit sa baguette,

"Petrificus Totalus !"

Les deux jets lumineux s'élancèrent à toute vitesse vers la créature multipède et la frappèrent violemment. L'acromantula, atteinte de plein fouet, stoppa net et tomba, ses huit pattes en l'air. Ca avait marché ! Ne perdant pas de temps, les deux aventuriers en herbe escaladèrent vivement le talus et coururent dans les fourrés afin de s'éloigner le plus loin possible de ces arachnides. Il fallait absolument qu'ils retrouvent un sentier, autrement ils pourraient tourner en rond pendant des heures, sans compter qu'il y aurait plus de risques de faire de dangereuses rencontres. Tenant toujours la main du blond, Calypso écartait de son autre main les branches qui tentaient de lui gifler le visage. Elle n'était pas sûre qu'ils prenaient la bonne direction, ils s'étaient juste précipités n'importe où pour quitter l'endroit périlleux où ils étaient. Ralentissant finalement leur course effrénée, au grand soulagement de sa jambe blessée, la bleue et bronze chercha rassurance,

"Christopher, tu sais par où il faut aller ?"

Essoufflée, la rouquine tentait de s'orienter mais tout lui paraissait identique. Des arbres à perte de vue... Au moins, il y avait un point positif, tout était calme par ici. Pas de chien à trois têtes ni d'araignée trop grande, et apparemment pas d'autres bestioles toutes aussi charmantes. Se décidant sur un chemin, ils avancèrent alors d'un pas rapide. Mine de rien, la matinée était bien avancée et il faisait vraiment sombre dans ces bois. Même si cette balade dans la forêt avec Christopher pouvait être qualifiée par certains comme quelque chose de romantique, il tardait à Calypso de quitter cet endroit qui regorgeait de menaces. Finalement, elle comprenait la réputation de cette forêt, on ne l'appelait pas "interdite" pour rien. Néanmoins, il y avait pas mal d'inconscience de la part de l'école. Certes, il leur avait été bien spécifié qu'il ne fallait pas y aller mais il n'y avait absolument rien pour les en empêcher. Avec toutes les bêtes dangereuses qui y rôdaient, la moindre des choses aurait été de mettre une sorte de barrière magique pour bloquer l'accès aux élèves.

"Attends... On peut s'arrêter un petit moment ?"

Calypso n'avait pas envie de traîner encore dans le coin mais elle était fatiguée et sa jambe lui faisait mal. Ne s'inquiétant même plus de la saleté, au point où elle en était cela n'avait plus d'importance, la gamine s'assit sur un tas de neige d'un blanc douteux. Réprimant un éternuement, la rouquine s'empara de son sac qu'elle n'avait heureusement pas perdu et fouilla dedans à la recherche de sa bouteille d'eau. Victorieuse, elle la tendit ensuite à... - oserait-elle le dire ? - ... son petit copain...

"T'en veux ?"

Chapitre V: l'Exilir de la vérité

< T'en veux?>

Soif de retrouver son chemin pour entrer au château. Le prince charmant n'avait pas la moindre idée d'où Calypso et lui était dans cette immense forêt interdite.Perdu et inquièt de finir ses jours dans cet endroit infesté de créatures magiques malgré le fait qu'il adorait ces bêtes sauvages. Son cours préféré était le soin des créatures, car plus tard, il avait l'envie de devenir enchanteur de ces animaux. Avec son talent pour la musique, car notre musicien jouait de la guitare depuis très longtemps, avant même d'avoir fait son entrée à Poudlard. Il avait même apprit à sa cadette de soeur a y jouer. Il voudrait dresser des dragons, des cerbères et même de ces araignées géantes. Notre bleu et bronze avait beaucoup de connaissances dans cette matière.

Soif de connaissance, Christopher avait envie de retrouver le sentier même si il ne regrettait pas être ici, en plein milieu de nul part. Dans le milieu de l'inconnu, car il n'avait aucun regret de rester en si bonne compagnie, car à présent tout était calme autour du couple. Il pourrait enfin faire connaissance, car il ne savait toujours pas son prénom. Un nom avait-t-il si d'importance pour lui? Tout ce qui comptait était les battements de son coeur pour cette fillette. Les traits de son visage était celui d'un enfant, tandis que le sien était plus mûr. L'âge n'avait pas d'importance, pour ressentir ces sentiments. Tout le monde à le droit de connaître ce pouvoir. Le pouvoir d'aimer.

Il espèrait tant que ce baiser était le symbole d'un amour qui allait se déveloper, car Cupidon avait besoin de sa Psyché près de lui. Même si les rumeurs des couloirs du collège, disait que son coeur était mépris d'une femme. D'un poison qui souillait ses veines, Roméo n'avait pas envie de briser la complicitée qui avait à présent entre lui et sa belle. Il lui était impossible de renoncer à la succube qui l'envoutait, mais le désir de mourrir dans les tentacules de ce filet de diable qui le retenait prisonnier de cet amour pour Pénombre était présent. Il avait envie de faire taire ces sentiments, pour ne donner que son coeur bénit par l'amour à une seule personne...

Cette personne qui lui proposait à boire...

Si seulement il pouvait boire l'elexir de la vérité. Et lui dire tout se qu'il ressentait au fond de sa poitrine, car les astres du ciel lui avait dévoilé ce jour..Un jour qui n'était pas encore arrivé dans leurs vies. Ce jour où il n'aurait plus ce coeur qui saignait, et dans ces prunelles, il n'aurait plus ces nuages de tempête. Il verra enfin la lueur de l'espoir dans ses clairvoyances. L'eclipse de ce jour, sera le symbole, que Roméo avait guérit de ses blessures empoisonnées de ses batailles contre cette malédiction. Ses blessures deviendront cicatrices, car cette divinitée dont il était amoureux, avait le don de le guérrir
de cet amour déchu.

Enchainé à ce monde, où la peur gouvernait le royaume de son coeur en ruines. Le blondinet était torturé par les sentiments de la rouquine.Tracassé par les pensées de celle-ci car elle n'était pas très bavarde. Il ne pouvait pas lire les pensées, seulement les intéprétations du passé et de l'avenir.Il était l'héritier, et le descendant de la lignée d'une sorcière qui possèdait le don de la divination. Des siècles avaient passés avant qu'un autre sorcier de la lignée de la Châtelière possèdait ce pouvoir. Un pouvoir qui pouvait que ce déclencher qu'au contact de l'amour car il n'avait rien qui ne se produisait. Seulement le néant qui l'engloutisait..Pourquoi le destin l'avait t-il choisit pour un destin si prometteur? Sur cette terre, et ce monde, que nous soyons moldu ou sorcier, nous avons tous une place. Un rôle à jouer dans le spectacle de la vie, et la place de Roméo était de prouver que l'amour n'était si obscure, mais qu'elle n'était pas rose non plus. Et que dans l'amour il n'avait ni bonheur et ni malheur. Ce sentiment était neutre, tout dépend si les sentiments étaient sincères, et ces prémonitions n'était que l'étoile polaire qui le guidait à travers ces sentiers perdues de cette forêt, à la recherche de sa moitié. À la recherche de cette brillance, si stincellante, qui lui montrait le droit chemin à suivre pour le mèner vers ...

Cet enfant qui était son avenir, car cette autre femme n'était que son passé. Fragile, comme une peluche ,l'héritier des Duncan avait besoin de se sentir bercer dans l'amour de les bras d'une petite fille. Sensible, il était fragile à ses voix intérieures. Ses voix qui entendaient sans cesse dans sa tête. Ce n'était que le début de son pouvoir de Divination. Il avait encore du chemin à faire, que ça soit avec sa princesse, ou avec son talent. Il ne savait pas lire dans le thé, ni dans les boules de cristaux, il avait de la difficulté à interprêter ces rêves prémonitoires, mais il savait lire dans les lignes d'une main. Roméo cherchait la main de cette personne qui pourrait le comprendre et l'aider..Sans cet amour pour la jeune deuxième année, il ne pourra pas survivre à cette torture de ne jamais savoir prendre le contrôle de la magie qui coulait dans ses veines souillées par la brûlure de son amour. Le professeur de Divination pourrait bien l'aider, mais elle ne pourrait pas le comprendre. Il possèdait le même don, mais d'une façon totalement différente. Elle était tarée et possèdée par ces voix. Elle était prisonnière de la folie des malheurs des autres et lui il était encagé dans sa folie pour l'amour.Christopher avait envie de le découvrir d'avantage avec la présence de sa belle. Il voulait tout partager avec elle, sa passion pour la musique, ces secrets et son amour.Il était encore trop tôt, pour cet avenir, car Christopher et Calypso était encore jeunes. Et l'amour se cueillait comme une fleur,avec délicatesse. Et l'amour s'apprennait avec douceur. Soleil et Lune, Jour et nuit, Il lui ferait la cour tel Roméo et Juliette.Il était comme son géniteur, le musicien avait hérité du romantisme de son père.Il attenderait qu'elle veule bien de lui dans sa vie..

D'une démarche fatiguée par toutes ces aventures, crevé par sa course par ces chemins envahient de branches qui fouettaient leurs visages, le couple main dans la main c'était arrêté sur encore un sentier perdu.Cette forêt était un labyrinthe, mais il n'avait qu'un chemin vers le château. Il s'approchait de la gamine complètement vider de toute son énergie. Il n'avait toujours pas répondu à sa question, désirait-t-il de l'eau? Non! Tout ce qui désirait à ce moment, était de trouver de la chaleur et prendre soin de cette connaissance. Comme une gargouille, Christopher était le signe de la protection. Depuis toujours, il protègeait sa soeur, sa cousine, et maintenant Caly de tout danger. Enrhumée, était la jeune aiglonne. Elle devait avoir attrapée très froid, ces vêtements étaient sans humide après sa chute dans les bois. C'était sans doute la raison, pourquoi notre musicien détachait sa cape de velour pour la mettre sur les épaules de sa . Dans la neige, à genoux devant sa belle il regardait sa jambe écorchée qui saignait. Qui lui faisait sans doute très mal.

'' Je désire bien de l'eau pour nettoyer par ta blessure''

Une des mains, de notre blondinet s'aventurait vers sa jambe blessée, pour soulever le tissus de son pantalon et observer si la blessure était profonde. Du bout des doigts, il effleurait le sang de sa Juliette. Ce sang qui avait envie de porter à ses lèvres, pour goûter le sang de son avenir. Un vampire? Un pêcheur, qui voulait savourer le sang de sa destinée, car après goûté une goutte on ne pouvait plus résister à la tentation d'en vouloir toujours plus, mais il avait trop de respect pour la brusquer. Déchirant un morceau de sa chemise de son uniforme, il nettoyait ses doigts et tendait le morceau à Calypso pour qu'elle le tienne.

''Je suis pas Madame Pomfresh, je voudrais bien te soigner de façon magique mais je n'ai pas de plante pour appaiser ta douleur, alors la façon moldue devrait faire le boulot ''

Délicatement ,d' une de ses mains se dirigeait vers la bouteille d'eau qu'elle lui tendait. Prenant le soin, de prendre lentement la bouteille pour que le contact de leurs doigts qui se touchaient soient le plus savourant possible. Et qu'il dure le plus longtemps possible. Roméo caressait les lignes de la main droite, de sa < petite copine >.Il fermait même les paupières, camoufflait son regard noisette. Tel un aveugle, il glissait son pouce sur les lignes, pour y lire..Lire cet avenir que lui réservait le destin. D'un rictus satisfait, par les interprétations de la ligne amoureuse. Il ne briserait pas le silence qui avait dans la forêt. Versant le divin liquide de la vie, l'eau sur la blessure de la fillette. Le sang semblait disparaître, et il enroulait la plaie d'un bandage pour ne pas que ça s'infecte.

Un sourire pour la rassurée, et puis ce baiser qui déposait sur le bandage pour lui remonter le moral de ce desespoir qui semblait s'être installé dans le coeur de la jeune fille. Ce bisous était pour appaiser, enfin faire croire que le mal n'était plus là.

'' J'espère que ce baiser fera son effet, faire disparaître ta souffrance''

Notre musicien descendait le tissus du pantalon de la belle, pour qu'elle n'attrape pas encore plus froid qu'elle l'ai déjà. Puis il se redressait, pour être à la hauteur du visage de la demoiselle. Son visage n'était qu'à quelques centimètres de celui de la belle rouquine. Les lèvres de la bouche en coeur, de notre cupidon était proche de celle de de sa promise. Un autre baiser? Assoiffé de vouloir lui en offrir un autre en toute tranquilité, mais il préfèrait de voir si elle allait s'ouvrir d'avantage à notre blondinet.

'' Roméo pour les intimes, et petite Juliette en détresse quel ton prénom?''

Roméo, était son deuxième prénom que ces parents lui avaient donner à la naissance.Et peu de personne le connaissait sous ce prénom, sauf sa famille et son journal intime dont il signait toujours ce prénom à la fois..Tout le monde le connaissait sous le nom de Christopher. Roméo était une manière pour lui d'ouvrir plus son coeur à sa dulcinée car peu de personnes pouvaient l'appeler ainsi. Et Calypso serait sans doute
l'une des seules qui aurait ce droit.

Calypso contemplait avec un air incertain Christopher qui semblait perdu dans un autre monde, sans doute pensant à ce qui avait transpiré entre eux et le regrettant certainement. Son geste avait été impulsif et surprenant, sous la peur du moment où ils pensaient tous deux que leur dernière heure était arrivée. Un peu de réconfort dans les derniers instants, et que ce soit elle ou une autre devait importait peu à ses yeux. C'était du moins ce que la fillette pensait et, du coup, elle ne savait pas trop à quoi s'en tenir vis-à-vis de lui. Est-ce que ce baiser échangé devant l'acromantula était le début d'une histoire entre eux ou est-ce qu'au contraire ce n'était qu'un moment d'égarement de la part de l'aîné des Duncan qui à présent regrettait ce qu'il avait fait ? Comment elle, une simple gamine de 11 ans plutôt quelconque, pouvait-elle retenir son attention ?

En attendant la réponse de Christopher, la rouquine but quelques gorgées d'eau. Avec toute la course qu'ils avaient fait, elle en avait bien besoin. Ces quelques moments de repos et de sérénité étaient les bienvenus, surtout avec la tempête qui faisait rage dans sa tête. Le silence du blond n'était pas fait pour lever les doutes de la fillette, cependant elle espérait bien qu'elle se trompe et que cela signifiait autre chose. Après tout, il avait gardé sa main dans la sienne alors qu'ils fuyaient le danger, alors elle avait peut-être une chance qu'il ne la repousse pas et qu'il l'oublie aussitôt qu'ils seraient en sécurité dans le château. De toute manière, même s'ils ne s'étaient jamais parlé avant et que Calypso ne connaissait pas encore assez bien le garçon qui lui avait volé son premier baiser pour savoir ce qu'il pouvait bien ressentir et ce qui pouvait se passer dans sa tête, elle l'avait tout de même observé de loin et savait que c'était quelqu'un de calme et de réservé. Alors peut-être qu'elle s'inquiétait pour rien et que cela n'avait rien à voir avec elle, ou du moins indirectement. Christopher avait de suite assumé le rôle de protecteur auprès d'elle, aussi son attitude pouvait être simplement le reflet de son inquiétude sur leur situation. Ne retrouvant pas lui non plus le chemin du retour, il craignait certainement qu'ils se refassent attaquer.

Frissonnant, Calypso laissa échapper un petit éternuement. Il ne manquait plus que ça, elle avait pris froid ! Ce n'était pas étonnant en fin de compte avec la chute qu'elle avait faite tout à l'heure dans le nid des acromantulas. Elle avait atterrit en plein dans la neige et ses vêtements étaient à présent tout humides. Et comme si ça ne lui suffisait pas, elle s'asseyait par terre ! Sans compter le fait qu'il y avait de plus en plus de flocons qui tombaient et ce n'était pas fait pour l'arranger. La rousse ressentait fortement la perte de son bonnet et ses oreilles, plutôt sensibles, semblaient être congelées et ça n'aidait pas la situation. C'est alors que le blondinet, en vrai gentleman, la recouvrit de sa propre cape... L'aiglonne le regarda soudainement avec de grands yeux, surprise de ce geste inattendu et pourtant si... lui. Resserrant le vêtement bien chaud autour d'elle, Calypso plongea son nez glacé dans le col, profitant pleinement de l'odeur masculine qui l'imprégnait. Cette odeur particulière qu'elle reconnaîtrait désormais comme étant celle de Christopher, et qui lui rappelait le bref baiser qu'ils avaient partagés. Souvenir qui la fit rougir, mais qui ne l'empêcha pas de sourire à son chevalier et de le remercier.

"Merci... Mais tu vas avoir froid maintenant..."

Calypso planta à nouveau son regard dans celui de l'adolescent et elle était perdue... Comment ne pas succomber à tant de charme et de gentillesse ? Elle était à présent convaincue que cela serait de plus en plus difficile de renoncer à lui. Si cela n'était qu'un simple intermède dans la vie du jeune Serdaigle, elle aura bien du mal à s'en remettre. Surtout s'il continuait à se comportait ainsi. Tendrement, Christopher s'était emparée de sa jambe et examinait sa blessure. Même si ça lui faisait un peu mal, la rouquine ne pensait pas que c'était très grave. A vrai dire, elle n'avait même pas songé à regarder plus en détail, pensant qu'au pire elle serait allée à l'infirmerie en inventant un quelconque prétexte. Finalement, à son grand étonnement, le bleu et bronze déchira un morceau de sa chemise et avança sa main pour prendre la bouteille d'eau qu'elle lui tendait,

"Je suis pas Madame Pomfresh, je voudrais bien te soigner de façon magique mais je n'ai pas de plante pour apaiser ta douleur, alors la façon moldue devrait faire le boulot"

Jamais elle n'avait ressenti une chose pareille... Comment le simple fait de s'échanger une simple bouteille pouvait devenir quelque chose de si sensuel ? Le blond lui caressait doucement la main, comme s'il cherchait à apprendre le moindre contour pour pouvoir la dessiner de mémoire. Calypso avait l'impression de rêver, tout semblait tellement irréel depuis quelque temps... Depuis ce fameux face à face avec l'araignée géante... C'était vraiment à se demander si elle s'en était bien sortie vivante... Pendant que son docteur personnel s'occupait de sa jambe, la fillette se pinça alors discrètement, histoire d'être sûre, mais il s'avérait bien que tout était réel. De même que le bisou que l'adolescent déposa sur son bandage une fois qu'il eut fini. Bien que son père avait eu pour habitude d'embrasser ses bobos quand elle était petite, avec Christopher cela ne faisait pas du tout le même effet. Lui lança alors un grand sourire, Calypso lui répondit un peu espièglement,

"Avec ce baiser magique, ça va vite guérir..."

Le blond se rapprocha ensuite tout près d'elle. S'attendant à un baiser et, le cœur battant à tout rompre, la rouquine n'osait respirer. Tout son monde s'était rétrécit à ces prunelles noisettes et cette bouche qui n'était plus qu'à quelques centimètres de la sienne.

"Roméo pour les intimes, et petite Juliette en détresse quel ton prénom ?"

Calypso cligna des yeux et chuchota tout contre lui,

"Roméo... Tu t'appelles vraiment Roméo ?"

Certainement un deuxième prénom mais en même temps, ce prénom lui allait comme un gant. Christopher était l'incarnation même du garçon romantique alors quoi de plus normal de s'appeler également Roméo. Et qu'il l'appelle Juliette... ! Cela ne la gênait même plus qu'il ne sache pas comment elle s'appelait, cela n'avait plus aucune importance. Elle était désormais sa Juliette ! La rouquine n'avait pas lu la pièce mais elle en connaissait les grandes lignes. Un amour interdit et qui se termine par la mort. Un destin funeste mais au-delà de ça, un amour pur et intense. Calypso retenait les aspects positifs et espérait qu'ils ne partageraient pas leur sort tragique.

"Moi, c'est Calypso..." souffla-t-elle, tout contre ses lèvres.

Oserait-elle prendre l'initiative et franchir les quelques millimètres qui les séparaient encore ? La rousse posa sa main sur la poitrine du blond, sentant les battements de son cœur, et, prenant son courage à deux mains, embrassa son Roméo.

Chapitre VI: Embrasse-la

Il était une fois, ce mot vous l'avez déjà apperçut quelque part? Toutes les mamans,ont déjà vu ce mot célèbre dans les contes pour les enfants. Ces histoires qu'on racontait à nos petits avant qu'il aille dormir pour avoir un sommeil paisible. Que nous soyons, un petit sorcier ou un petit moldu. Nous avons tous eu une enfance, qu'elle soit rose ou grise, mais tout le monde connaît au moin une histoire. Malheureusement, beaucoup de monde trouvait que ces histoires en grandissant devenaient banales. Ce n'était pas le cas de l'héritier de la lignée Duncan, car les contes lui remontaient le moral. Il adorait lire des livres quand le dernier chapitre était tout rose et tout beau. Il appréciait particulièrement cette fin< Ils vécurent heureux à tout jamais et eurent beaucoup d'enfants>. C'était ce qui désirait au fond de lui, au fond de son coeur. Il voulait avoir une avenir heureuse et beaucoup de petits flots avec sa petite copine. Il était encore trop tôt, mais il avait le droit de rêver. Après tout, le prince charmant était un rêveur, et sans rêve de couleur il n'aurait pas de bonheur. La lecture était l'un de ces passes-temps, dans les moments tranquilles dans la salle commune comme beaucoup d'élèves de sa maison. Les Serdaigle étaient connus pour être des intellos. Ce que le bleu et bronze trouvait dommage, c'était qu'il ne trouvait pas de grimoires sur les contes moldus dans la bibliothèque du château. Il avait envie de relire l'histoire de la petite sirène, car en cet instant la petite rouquine, lui rappelait les images d'une sirène à la chevelure rougâtre et possèdant une queue écailleuse indigo dans un livre que sa mère racontait à Cricri et à Pinpin, sa petite soeur cadette avant d'aller dormir.

...

Angleterre 1985, Demeure Duncan

À peine âgé, de trois ans le petit blondinet était déjà au lit avec sa petite soeur cadette Lucy. Il partageait le lit , car les enfants d'Henry et Isabelle dormaient ensemble depuis la naissance de leur petite Pinpin. Insépérable depuis le premier jour où la curisioété de Christopher l'avait mèner dans la chambre de ces parents
pour y apperçevoir une petite tête blonde dorée qui venait de naître.
Depuis cette nuit automne, Lucy et Christopher était toujours ensemble surtout à faire les pires bétises. Le pire dans tout celà, c'était Lulu qui influençait toujours son frère aîné dans ces mauvais tours, car le petit blondinet était un enfant très calme, mais très naif. Par une nuit comme les autres, où Roméo et Pinpin étaient au lit,leur maman était assise sur le bord des draps du lit, un livre ouvert sur ces genoux.Leur mère était une femme très belle, une longue chevelure de blé ondulée qui tombait en cascade dans le lieu de son dos. Un regard chaleureux, d'un bleu saphir qui avait charmer son mari à l'époque de la première guerre contre le seigneur des ténèbres. Vêtu de sa longue robe de nuit, elle lisait l'histoire, car si elle ne racontait pas un conte, Lucy ne pouvait pas s'endormir, car elle croyait qu'il avait un croc mitaine sous le lit. De sa voix mélodieuse, elle lisait chaques lignes de la petite sirène...

Il était une fois...

Elle chantait même cette chanson..

Regarde-la, douce et fragile à la fois
Elle ne dit rien, elle se tait
Mais ton coeur brûle en secret
Tu ne sais pas pourquoi
Mais c'est plus fort que toi
T'aimerais bien... l'embrasser
Tu rêvais d'elle
Tu l'attends depuis toujours
Si c'est un roman d'amour
Faut provoquer l'étincelle
Et les mots crois-moi
Pour ça, y'en a pas
Décide-toi, embrasse-la
...

Cette chanson qui lui hantait son esprit, à l'instant où la petite rouquine approchait sa bouche de sienne de Roméo. Ses lèvres dont il avait goûter le parfum, dans le feu de l'action. À ce moment là, il n'avait plus de doutes. Le prince charmant était convaincut que sa petite sirène était bien amoureuse de lui. Elle avait même déposé sa délicate main sur le torse du garçon. La petite aiglonne pouvait entendre le coeur du garçon qu'il était envahit par l'amour. Chaque battement était pour elle à présent. Il ne pouvait pas écouter le sien, trop de respect pour déposer sa main sur la poitrine de la reine des mers. Gêné par la situation il ne savait pas si il devait lui revolé un baiser, mais comme la chanson le disait si il l'embrassait pas il allait arrivé...

Sha-la-la-la-la-la, my oh my
Il est intimidé
Il n'ose pas l'embrasser
Sha-la-la-la-la-la, s'il est sage
Ça serait vraiment dommage
Adieu la fiancée
...

Prends-lui la main
Dans la douceur du lagon
Décide-toi mon garçon
Et n'attends pas demain
Elle n'dit pas un mot
Et n'dira pas un mot
Avant d'être embrassée

Sha-la-la-la-la-la, n'aies pas peur
Ne pense qu'au bonheur
Vas-y, oui, embrasse-la
Sha-la-la-la-la-la, n'hésite pas
Puisque tu sais que toi
Toi, tu ne penses qu'à ça
Sha-la-la-la-la-la, c'est si bon
Écoute la chanson
Décide-toi, embrasse-la
Sha-la-la-la-la-la, vas-y fait vite
Écoute la musique
Dépêche-toi, embrasse-la
Embrasse-la, embrasse-la, embrasse-la... allez, vas-y
Embrasse-la
...

Comment pouvait-t-il avoir froid à ce moment? Sous les floçons de neige, qui tombait dans le ciel, il ne craignait pas de trembler de froid, mais plutôt de crévé sous ses bouffées de chaleurs qu'il avait. Dans le bas de son ventre, il avait des papillons et dans ces prunelles noisettes , il avait volé les étoiles de la prochaine nuit. Amoureux, il aurait voulu que cet instant soit pour l'éternité. Entre leurs lèvres, il avait murmurer leurs prénoms. Roméo, c'était son vrai prénom, un deuxième nom qu'on lui avait donné à la naissance, car son père était un grand romantique, et sa mère une grande lectrice de romans à l'eau de rose. C'était ainsi, pourquoi il avait donner ce prénom à leur enfant. Calypso était celui d'une reine des mers. Ce prénom le faisait frisonner de tout son être. Avant d'effleurer de nouveau à ses lèvres si délicieuses au toucher, il lui posait cette question, que tous les jeunes de son âge posait.

< Reine des mers, voudrais-tu être ma petite sirène?
Mon seul désir : vivre à tes côtés,
Mon seul espoir : rester là, près de toi,
Te regarder me sourire,
Tendre les bras.

Loin de la mer, et pour toujours,
Vivons sur terre, rêvons au grand jour.
Ne m'oublie pas, l'amour est là,
Pour toi et moi >

Dans ce moment magique, Roméo embrassait à sa petite copine, car oui il la considèrait comme sa petite femme, comme son avenir, car il croyait au destin. Si le chemin, les avait guidé dans cette forêt ce n'était pas pour rien. Corps contre Corps, Christopher serrait la gamine contre lui pour se blottir. Il prolongeait le baiser, tout en essayant d'y faire pénètrer sa langue entre les lèvres de sa copine. Un baiser avec la langue. Au moment, où il détachait sa bouche de celle de Calypso. Au loin on entend des sabbots..Un sombral? Un centaure? Une créature qui allait les ramener sur le bon chemin.. Vers le château..Au fond de son coeur,Roméo ne voulait pas entrer, car il avait cette crainte, que cette journée allait être la dernière pour eux, mais selon les lignes de la main de Calypso, elle était son avenir...
Depuis ce jour, Roméo et Calypso était ensembleee!

THE END