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 Le préfèt et la groupie [Pv Oriiion <3']
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  • Brooke Davis
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    • Date d'inscription : 11/12/2008

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      Statut sanguin: Née Moldue
      Baguette magique: 27 centimètres, bois de cerisier, crin de licorne.
    Brooke Davis
MessageSujet: Le préfèt et la groupie [Pv Oriiion <3']   Le préfèt et la groupie [Pv Oriiion <3'] EmptyMar 23 Déc - 23:44:18



    "Jess', je t'aime… Je t'aime comme un fou… "
    " Oh Henry… "
    " Yeux "
    " Mais… " " Yeux " " Mais notre amour est impossible, tu sais … "

    " Hiiiii ! Spèce de scroutt, j'vais t'pendre aux cachots et t'casser les canines et faire des pti' trous dans tes avants bras avec ma baguette na Ouais toi ! T'avais pas l'droiiit ._. Qu'est ce qu'elle va faire maintenant Jess inh ? T'peux me l'dire ? Bah elle va s'jeter sous un pont et elle s'fera bouffer par des poissons carnivores de rivière et t'auras pas l'air con na Et ouais même ! " Hurla Brooke Davis qui s'était transformée en fontaine. " Ouais Jess', tire lui les ch'veux Yeux Mais nan, met z'y un coup d'pied dans les testicules ! Voiilà I love you "

    Et pendant que le malheureux Henry se prenait des taloches dans laggle, tentant de protéger son maigre corps des coups incessants d'une Jess platinée que toute once de compassion avait quitté, Brooke Davis sentait revenir le courage et encourageait dans son infernal marravage Henrien la blonde à forte poitrine. Bah ouais, Brooke était une sensible qui pleurait comme un torrent devant les pires navets mais après tout, s'la vie et même qu'elle l'assume parfaitement ! Oui, la blondinette déversait toutes les larmes de son corps en apprenant que l'odieux personnage allait quitter sa secrétaire ! Même si la secrétaire en question avait embrassé l'amant de sa sœur par alliance et peloter l'oncle de son cousin éloigné, bah Brooke était désolée mais c'était pas une raison ! Aussi, effondrée sur le fauteuil de sa salle commune, les genoux recouverts par le minuscule post de télévision moldu qui diffusait les feux de l'amour, la blondinette avait choisie comme solution un énorme paquet de friandise qui faisait trois fois sa taille et s'empiffrait de friandises en hurlant a cet Henry qui ne comprenait pas l'affreux sort auquel il condamnait Jess', fragilisé par sa récente rupture sentimentale d'avec son ancien patron et par le suicide de son père. Il fallait tout lui expliquer, et la fillette abreuvait de judicieux conseils la jeune femme, tirant de leurs sombres rêveries le terrier des blaireaux endormis, les yeux mi-clos dans la torpeur d'un début de somnolence. Oui, en ce début d'année, les jaunes et noirs entraient dans une nouvelle phase commune d'hibernation et seul Becky, le regard clairement désespéré, avait daigné observer sa camarade dans un élan de compréhension. Elan rapidement réprimé lorsqu'elle comprit les raisons de la fontaine qu'était devenu la blondinette.

    Car seul un amateur de mauvais feuilletons à l'eau de rose pouvait, en cet instant même, comprendre la profonde détresse émotionnelle de la blondinette qui se mouchait en un concert de cacophonies sonores dans le ravissant bout de tissu a carreau qui lui tenait lieu d'éponge. Oui, en cet instant, Brooke envisageait les pires scénarios pour l'infortunée créature à qui l'on avait brisé le cœur et son estomac se tordait de douleur ! Car voyez vous, en plus d'être une enfant délicate, Brooke est quelqu'un de compréhensif qui pense à son prochain ! Il avait donc fallut trouver un échappatoire à la grave crise émotionnelle que traversa la petite blonde la journée suivante au grand désespoir d'une Becky ignorant les mesures a prendre devant le torrent de larmes et le tourbillon de colère perpétuel qu'était devenu Brooke. Les paroles de consolation les plus élogieuses et les propositions de sortie les plus convaincantes n'y faisaient rien, la blondinette, ébranlée autant qu'il était possible par la tragique nouvelle, refusait d'adresser la parole à tout être de la gente masculine quel qu'il soit. Et puis la solution était arrivée d'elle-même au matin de petit déjeuner suivant, tâche lumineuse dans la vie en couleurs de Brooke Davis, anéantissant d'un même coup de gomme – saisissez la subtile métaphore – tous les préjugés que la fillette s'était forgé sur les hommes en général. Oui, la silhouette d'une forme que des horaires différents laissaient rarement entrevoir était, répondant a l'appel de Brooke comme par magie, choisie de descendre plus tôt en doux début de matinée.


    Hiiiiiiiii Yeux " piailla la blondinette, plaquant ses mains devant ses lèvres.
    " Quoi -_______- ? Qu'est s'que t'as vu encore ? " grommela Becky.
    " Mais luiiiii Yeux Oriiion O'Neill, LE préfèt des serdaigle quoi, comment qu'il est trop sex' I love you J'le veux na "
    " Ben rentre dans sa salle commune, plaque le sauvagement contre un mur et voit c'que ça fait na "
    " Comment qu't'es trop intelligente Becky Yeux ! "
    " Nan mais j'rigolais inh -_____- "

    Car oui, l'être tout de bleu vêtu qui entrait dans la grande salle en ce début de matinée n'était autre que l'objet des fantasmes de convoitise de Brooke Davis qui depuis deux jours, passait devant l'être adulé avec le moins de discrétion possible. Bah oui, en plus 'd'être sex, il était préfet quoi ! Et comme la blondinette était un vrai cœur d'artichaut, il allait de soit que ses visions déambulatrices sur le charmant professeur de transplanage avait gentiment dérivé vers l'audacieuse carrure d'Orion O'Neill, bleu et bronze de son état. Ben ouais, Brooke choisissait les garçons avec lesquels elle avait le moins de chances de sortir me direz vous et bien oui, mais Brooke était une collectionneuse, une rebelle de la vie qui relevait les défis et ne fuyait pas devant la difficulté comme toute blaireaute qui se respecte. Une demoiselle qui avait de l'espoir, ça va sans dire mais qui avait de l'espoir quand même. Oui bon, quelques détails mineurs et menus venaient compromettre ses plans ingénieux, tel que le fait qu'Orion avait déjà une copine d'après les rumeurs et qu'il avait bien trois sans de plus qu'elle mais bon rien de bien grave après tout, une copine, c'est fait pour être trompée et la limite d'âge beh, bref, le tout ancré dans de grands principes brookiens plein d'un bon sens coutumier et reconnu dans tout le château. Tout au fond d'elle, la petite part de raisonnable, minuscule mais quand même présente dans la bonne partie de sa conscience rappelait à la blondinette la brusque réalité des choses et lui faisait bien prendre conscience que son expédition devait être revue et corrigée. Au pire, Brooke Davis deviendrait membre du clan de groupies d'Orion, et serait chargé de l'organisation de ses meetings. Elle aurait derrière elle toutes les filles amoureuses du préfet, deviendrait reine de Poudlard, ferait régner la terreur comme dictateur et rendrait obligatoire les hommages au bleu et bronze qui n'aurait d'autre choix que de la reconnaître. Subtil n'est ce pas ? Aussi la petite blonde avait elle passer la soirée à monter des plans pour entrer dans le dortoir de cette merveillosité de la nature que représentait le préfet, en bonne groupie de son état.

    Que ferait elle une fois dans la salle commune des bleus et bronze, si par miracle elle parvenait à y entrer ? Elle n'en savait absolument rien pour dire et n'avait déjà qu'une vague idée de plan. Aussi le soir même, Brooke était-elle posté dans un coin de mur en attendant qu'un bleu et bronze se décide à entrer, pour y chourrer le mot de passe, en élève intelligent et débordante de patience qu'elle était ! Et comme elle s'emmerdait prodigieusement, elle décida de compter les moutons !
    * Un mouton… Deux moutons … … Quarante cinqs moutons… Cinquante deux moutons… Ras l'cul des moutons -______- * Oui bon, une patience qui comme toute patience avait ses limites. Aussi décida t-elle de faire fit de la discrétion et trottiner jusqu'à la statue masquant l'entrée du dortoir, et d'en examiner les aspérités en espérant qu'une idée lumineuse lui parvienne. Et toute perdu dans sa contemplation, les bruits de pas derrière elle, bah elle les entendit à retardement na.

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MessageSujet: Re: Le préfèt et la groupie [Pv Oriiion <3']   Le préfèt et la groupie [Pv Oriiion <3'] EmptyMar 6 Jan - 2:52:24




    « Changeeeeeem Coloriiiiiiis !! P’tain pourquoi ç’marche pas? Bouge pas ‘Riiion, j’réessaie, ok? »
    « T’devrais pas pointer ta baguette si hau-- »
    « Mais nan, t’en fais pas. J’suis une pro. Hum… Changeeeeeeem COLORIIIIII-- »

    Dès la seconde où il avait accepté d’être le partenaire d’Heather pour les travaux pratiques de métamorphose, il savait qu’il avait fait une erreur. Une grosse erreur. Et puis, ce n’était pas comme s’il avait vraiment eu un quelconque choix dans cette histoire ; à la mention du travail d’équipe, elle s’était vicieusement agrippée à son bras, l’entraînant vers une table libre. Il ne pouvait pas même placer un seul mot, la blonde monopolisait la conversation d’une voix hystérique, s’excitant par la perspective de travailler avec lui. Aujourd’hui, ils devaient changer la couleur du pelage d’un chaton et, pris d’une inspiration soudaine, Heather insista pour le teindre en roux, débutant un interminable discours sur le rôle des roux dans la société, ayant pour espoir secret qu’ils soient, un jour, recensés en tant qu’espèce protégée, prétextant la funeste mort de son grand-père, étant lui-même roux, écrasé par un tracteur moldu. C’est donc d’un énergique mouvement du poignet qu’elle articula fièrement la formule, pointant vigoureusement le chat. Cependant, son premier essai fut un échec et, déçue, elle mit encore plus d’emphase dans sa deuxième tentative, tentant sûrement d’impressionner Orion. Bah oui, depuis que le bal de Noël où, mettant fin aux honteuses rumeurs, il avait finalement affirmé sa relation avec Knakii, certaines de ses, nombreuses, bien sûr, groupies tentaient d’odieuses tentatives de séduction afin de la ravir à la préfète-en-chef. Par contre, un chaton s’échappa de sa petite boîte à la table voisine et, dans un prodigieux bond, atterri directement devant Heather qui, enfermée dans une immuable bulle de concentration, fit un faux-mouvement suite à sa surprise, levant honteusement sa baguette vers, sans le vouloir, son beau Orion.

    Le tout se passa trop rapidement et, assistant, impuissant, à cette scène, la dernière chose qu’il eut le temps d’apercevoir fut un horrible éclair orange vif, le frappant de plein fouet… Heather cria, craignant d’avoir blessé son prétendant et, attiré par ce chahut inhabituel, l’ensemble de la classe se retourna vers leur table, cherchant la source du bruit. Constatant avec quelle ferveur la blonde se répandait en excuse, tentant vainement de détourner le regard des gens de leur table, il devinait déjà que, à son effroi, son sortilège avait fonctionné. Relevant lentement les yeux vers son front, cherchant à apercevoir la naissance d’une mèche, il réalisa que ses craintes étaient fondées ; il était roux.


    « Ohhh ‘Riiion, j’m’excuse. Mais bon, t’inquiètes, j’vais quand même t’aimer, le roux c’est sexx’. »
    « … »
    « Et pii’, personne a remarqué, c’pas grave. T’as qu’à t’tirer subtilement, j’ai la situation en main… Si si, j’t’le jures. »


    Sentant qu’il rougissait de plus en plus, il n’osa même pas se retourner vers le reste de la classe, sachant parfaitement qu’ils avaient tous, en ce moment même, les yeux braqués sur lui et, plus précisément, sur sa chevelure, observant l’honteuse teinte qu’elle avait prise. Ne voulant assister à la futile tentative servant à le couvrir de la part d’Heather, il décida de s’éclipser immédiatement, évitant le regard des autres. Attrapant en vitesse son manuel qui traînait toujours à son bureau, il franchit la porte avec un énorme soulagement, courant à toute vitesse vers la tour des Serdaigles. Il imaginait déjà les pires histoires circulant sur son cas, alimentant les potins de l’école grâce à cette stupide histoire, causée par Heather qui, en tentant de l’impressionner par son potentiel magique, l’avait teint en roux. Il deviendrait la risée de l’école et, son titre de PP officiel serait complètement détruit. Sa seule solution était de trouver un moyen afin de retrouver sa couleur originelle et, préférablement, assez rapidement puisque, dans quelques minutes, le cours prendrait fin, emplissant les couloirs d’élèves tous plus susceptibles les uns que les autres que constater la transformation peu reluisante du préfet. Pénétrant dans la salle commune, il s’empêcha de rabattre le col de son uniforme le plus possible sur sa tête, n’osant jeter un quelconque regard vers les tables de travail si, par malheur, quelqu’un s’y trouvait…

    Il grimpa à toute vitesse vers son dortoir et, refermant la porte avec un brusque coup d’épaule, il la verrouilla fermement, ne souhaitant se faire surprendre dans cette délicate position. S’observant donc dans le miroir près de son lit, il constata l’ampleur des dégâts ; ses cheveux avaient une horrible teinte rousse vive, jurant affreusement avec son teint et, de par l’endroit où l’éclair l’avait touché, ses sourcils avaient, eux aussi, été victimes du sortilège lancé par cette insouciante sotte. Quelle honte! De loin, il ressemblait presque au stupide préfet des Lions, Craig… Ne souhaitant observer cette vision surnaturelle plus longtemps, il se mit à fouiller dans sa valise, cherchant un chapeau quelconque pour cacher cette horreur et, trouvant bien vite sa tuque moldue, il la cala résolument sur sa tête, s’assurant qu’aucune mèche de l’odieuse couleur ne soit visible, trahissant le sort dont il avait été victime. Il comprenait maintenant la honte des roux, ce mal de vivre avec lequel ils devaient cohabiter… Et puis, c’est bien connu ; les roux sont moins puissants. Qu’est-ce que qui se passerait si, par malheur, la couleur se mettait à déteindre sur son cerveau, devenant, sans le vouloir, un roux authentique, anéantissant à zéro ses chances de survivre à ce fléau en détruisant ses fantastiques capacités extraordinaires, dignes d’un O’Neill. Sa parfaite famille le rejetterait, il deviendrait un paria de la société, condamné à vivre avec des gens partageant son handicap, errant nébuleusement à travers le monde dans le but de trouver une solution à son problème. Non, il n’y avait aucune solution. Les roux étaient le mal, le noyau nuisible de la société devant, malgré tout, disparaître. Le monde n’était pas fait pour cette race inférieure alors, pourquoi ne pas l’éliminer? Le Ministère n’aurait qu’à implanter des mesures eugéniques envers ceux-ci et, bientôt, dans quelques générations, plus personne ne se souviendra d’eux. Le monde sera sauvé de cette calomnie et, un règne de perfection s’engendrera, dans une société privée de ces roux impuissants.


    « Eh Orion, t’es là? Pourquoi t’t’es embarré là-dedans? »

    Sursautant violemment en entendant la voix de Mathias qui tentait, visiblement, d’entrer dans le dortoir, il s’assura à nouveau qu’aucune preuve de sa transformation n’était visible sous sa tuque et, il s’empressa de lui ouvrir la porte, tentant de paraître le plus naturel possible, lui marmonnant qu’il allait faire une tour à l’extérieur. Réellement, il avait plutôt l’ambition de se rendre à la bibliothèque afin de trouver une solution à son petit problème capillaire, emportant, malgré lui, son manuel de métamorphose. S’empressant de traverser à salle commune, souhaitant ne pas éveiller les soupçons, il capta quelques regards intrigués qui semblaient juger son accoutrement mais, sans plus… Cependant, lorsqu’il franchi la porte de la salle commune, il percuta violemment la personne qui se trouvait de l’autre côté, s’affalant de tout son long sur le sol face à l’entrée. Dans un bruit mat, la porte se referma derrière lui et, se retournant doucement pour identifier la personne étant responsable de sa malencontreuse chute il remarqua, premièrement, une chevelure blonde qui, tout de suite, lui rappela Heather, la source de ses problèmes. Bien sûr, le fait qu’Heather était à Gryffondor ne lui traversa pas l’esprit une seule seconde et, c’est d’un regard plutôt hautain qu’il jugea l’intruse. Cependant, lorsqu’il prit conscience de sa réelle identité, il conserva tout de même son voile hautain, tout en s’excusant brièvement.

    « Euh… ç’va? J’t’avais pas vu et bon… T’avais oublié comment entrer dans la tour? » Un petit rire nerveux appuya sa déclaration, avant de prendre conscience de sa ridicule position ; affalé, dans le milieu du couloir, avec sa tuque moldue servant principalement à cacher l’honteuse erreur dont il avait été victime en métamorphose. « Euh… il fait froid, non? » Bon, c’est pas génial mais, c’était la première chose qu’il avait trouvé pour justifier le port de cet accessoire plutôt louche, considérant l’endroit où il se trouvait. Et puis, il fallait bien qu’il trouve une excuse, non? De toute façon, il savait bien que, d’une façon ou d’une autre, elle viendrait bien à lui poser quelques questions sur celui-ci alors, autant sortir une excuse bidonne dès le début, non?
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  • Brooke Davis
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      Baguette magique: 27 centimètres, bois de cerisier, crin de licorne.
    Brooke Davis
MessageSujet: Re: Le préfèt et la groupie [Pv Oriiion <3']   Le préfèt et la groupie [Pv Oriiion <3'] EmptySam 17 Jan - 1:54:06


    " STOP T'BOUGE PLUS PTI' MONSIEUR ROUX ou j't'explose laggle contre l'mur *o* Ah baaaah euh, ouais s'va *___* Nan j'rien oublié moi, j'suis pas d'ces débiles de tête en l'air Cool S'l'aigle, c'est un rebel, i' veut pas m'laisser entrer na Mais moi oublier l'mot de passe ? Ahah s'te blague alien" lança la blondinette d'une voix claironnante, trop occupée à monter ses mensonges pour prêter attention à la nature de son interlocuteur. " Maieuh, ton bonnet, l'est parti pti' monsieur > < " Fin s'pas qu'il est pas sex' mais… "

    Vous avez sans mal compris que la demoiselle, trop occupée, accroupie dans son angle de mur dans une position relativement inconfortable pour son malheureux postérieur, n'avait pas échappée à l'inévitable. Le bleu et bronze l'avait percuté de plein fouet et étalé sur le sol de pierre en face de l'aigle massif, visiblement nerveux, ne pouvait que juger la petite blonde qui avait un peu perdu de sa superbe – habituelle -, affalée sur le parterre, le nez enfouie dans son écharpe de laine aux mailles trop espacées. Oui bon par terre, la blondinette avait nettement moins la classe et déjà qu'elle était pas franchement grande et représentative de la mode mannequin à jambes interminables mais alors là, elle paraissait vraiment maigrelette face a l'adolescent pubère qui se maintenait en face d'elle. Oh, elle n'était pas courte sur patte non plus mais inutile de se voiler la face, les tee-shirt qui lui arrivaient aux genoux n'étaient aussi bas que pour une seule, unique et peu folichonne raison : la partie antérieure de son corps refusait avec obstination de pousser un peu plus. Seulement, refusant d'ajouter à son impressionnante liste de complexes physionomiques sa taille effective de schtroumpf, la blondinette aimait autant faire passer ce drôle de style vestimentaire pour une mode savamment étudiée. Les lunettes mouches, ça avait la classe et les tee-shirt barrées d'écritures informatives d'une étonnante utilité tel que " J'aime les cornichons " ou " on est tous des pingouins ", c'était après tout nettement plus sex' qu'un affolant conformisme. Un esprit un peu simple aurait pu dire, mauvaise langue, que la jaune et noire se cherchaient des excuses désespérées pour expliquer son excentricité et sa tête de moins par rapport a la foule mais non ! La malheureuse était juste la victime inconsciente de la banalité et du comme il faut de ce bas monde ! Et ouais ! Mais bon, de là à être fière d'être un peu courte sur patte, fallait pas exagérer. Mais voyez vous, les gens de petite taille possède cet indubitable avantage sur les grandes perches : ils tombent de moins haut et en cet heureux jours, Broot' bénissait cet aspect physique, ses mains tendues suffisant à ralentir la chute et le choc.

    Le visage un peu empourpré dû a cet honteux jeu du sort qui lui avait valut d'être démasquée, la petite blonde eu comme réaction première de libérer la douleur par une menace, des fois que son agresseur soit un monstre dévoreurs de petits enfants avant de, rongé par la culpabilité d'avoir été démasquée, monter immédiatement l'ignorance de son interlocuteur à profit. Du haut de sa troisième, ou quatrième année peut être, il ne pouvait connaître l'identité de la blondinette qui d'un flot ininterrompu justifia son intrusion. Elle allait se faire passer pour une de ces bleus et bronzes qui traînassaient dans les rayons poussiéreux d'une bibliothèque désertée, un livre à la main en haussant un sourcil pour se conférer cet air stratégiquement intelligent. Car oui, l'on vantait le côté savant et méritant, travailleurs et plein d'une profonde réflexion de cette race qu'était les serdaigle : en réalité, il était d'une étonnante simplicité de voir à quel point faire semblant était sommaire. La prochaine étape de l'intelligente mimée de la blondinette serait d'apprendre à dormir les yeux ouverts. Dans tous les cas, elle était des plus fière de sa soudaine source d'inspiration quand à la récente rébellion du gardien de la salle commune décorée de bleu et de l'étonnante crédibilité – n'est ce pas ? – de son long monologue. Car le beau Orion devait être pris par surprise et l'adolescent qui se tenait, campé devant elle, ne pouvait contrecarrer ses plans, avec la chose qu'il portait sur la tête et son air visiblement peu désireux de s'étendre. Chose car il était difficile de qualifier autrement la toque qu'il avait tenté, grossièrement, de placer sur ses mèches de cheveux roux. Roux. Cet élève qui atteint de cette incurable maladie recevait dans la cour de récréation de l'école primaire les sobriquets ridicules et cruellement moqueurs de poil de carotte et devait subir, à chacun des recoins sombres du préau, les traditionnelle blagues des roux qui restent sous la pluie.

    Oui, ce malheureux qui entre deux altercations virulentes se replie dans un coin de cantine pour méditer et maudire dame nature qui a refusé de lui accorder les faveurs d'une chevelure décente. Seulement pour combler la pile de ses multiples qualités, notre blondinette était tolérante envers ces pauvres créatures atteint de cette odieuse défaillance génétique que représentait la rouquinitude. Certes me direz vous, la fillette ne connaissait pas beaucoup de roux : il y avait l'odieuse bleue et bronze avec qui elle avait quelques difficultés relationnelles en sortilège, Eve a qui elle avait généreusement délivrée son secret et la préfète des lionceaux avec qui elle avait partagée le cours le plus ennuyeux de toute l'histoire de Poudlard. En primaire, Broot' avait eu la chance de partager sa classe de moldus avec un certain Lain qui le regard vitreux, les tâches de l'infâme couleur détonnant sur sa peau diaphane et mortuaire, avait constamment la goutte au nez et parlait par grognement. L'enfant que la nature avait rejeté avait essayé de se teindre les cheveux en noir au cours du CE2, sans succès. Quelques jours plus tard, la couleur réapparaissait, revenant encore et toujours au grand désarroi de la victime Lain. Oui, en plus d'être d'un détestable éclat, le roux survit aux teintures. La vie est mal faite.


    * Qu'est s'qui me cause du beau temps -_____- Rin' à foutre moi *o* … … Gnyeux ? Suspect * Car oui de sa superbe, la blondinette avait relevé ses yeux bleus vers l'adolescent et reconnaissait sous la toque vulgaire et les mèches fauves sa récente découverte. Oui, celui, la démarche fière, sur lequel elle avait jeté son dévolu et décrétant qu'il avait la sex' attitude ! Aussi décida-t-elle, tout en subtilité, d'hurler devant la salle commune désormais déserte cette découverte honteuse que le mystérieux changement de couleur du préfet de serdaigle. " ORION O'NEILL… mais, t'es ROUX ? *______* ! "

    Mais voyez vous, Brooke Davis était une fillette pleine d'une infinie délicatesse. Oh elle trouvait douteuse le nouveau goût d'Orion pour le roux. Mais dans son infinie sagesse, elle crût bon d'informer a celui qu'elle désirait admirait en silence les dangers de cette nouvelle coloration capillaire. " Nan mais tu sais, j'dis ça pour toi inh, Orion O'Neill I love you Mais t'sais qu'au moyen-âge les roux, on les condamnaient au bûcher na ? Nan mais on leur arrachait les cheveux pii' on les foutaient dans l'brasier. Et ouais Cool Mais si tu m'épouse j'dis rien love " Délicate Brooke, pleine de délicates attentions.
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MessageSujet: Re: Le préfèt et la groupie [Pv Oriiion <3']   Le préfèt et la groupie [Pv Oriiion <3'] EmptySam 9 Mai - 1:09:53




    « Ihhhhhhhh... Mon BÔNNET. »

    D’une délicate voix honteusement aigue qui trahissait son apparence avancée de jeune garçon pubère, causée, principalement, par le douloureux contact entre l’épaule de la petite Serdaigle accroupie et de ses testicules, il tomba sur le sol, son bonnet volant littéralement quelques mètres devant lui. Exposant ainsi l’immonde teinte qu’avait prise sa magnifique chevelure aux yeux purs et innocents de la petite, il tenta de se recroqueviller dans le coin du mur, essayant d’atteindre son bonnet avec son pied, pour cacher sa situation actuelle. Cependant, il tituba en vain puisque, pour récupérer l’accessoire mode salvateur, il devait, inexorablement, passer devant la petite inconnue. Geste qui n’était aucunement envisageable. Aucunement. Si on venait à découvrir que lui, Orion O’Neill, le parfait préfet des Serdaigles, avait été victime d’un tel acte de terrorisme envers sa magnifique personne, étant contraint de revêtir l’attrait le plus honteux et le moins seyant d’un roux, sa réputation serait ruinée. Certes, il pourrait aisément menacer l’unique témoin de sa condition, pour qu’elle garde à jamais le silence, préservant ainsi son honneur, en échange d’un autographe, rêve insensé de chaque fille de l’école. Évidemment. Cependant, en effectuant un tel acte, il entrerait ainsi dans un cercle vicieux sans fin, et la petite pourrait alors le dépouiller complètement, cherchant à accroître son influence en le menaçant à son tour, inversant les rôles. S’il était tombé sur une Poufsouffle, son plan aurait pu aisément fonctionner, mais une Serdaigle… C’était particulièrement risqué.

    « STOP T'BOUGE PLUS PTI' MONSIEUR ROUX ! Ou j't'explose laggle contre l'mur *o* Ah baaaah euh, ouais s'va. *___* Nan j'rien oublié moi, j'suis pas d'ces débiles de tête en l'air. Cool S'l'aigle, c'est un rebel, i' veut pas m'laisser entrer. na Mais moi oublier l'mot de passe ? Ahah s'te blague. alien Maieuh, ton bonnet, l'est parti pti' monsieur. > < " Fin s'pas qu'il est pas sex' mais… »

    Portant un regard mêlé d’intrigue et d’horreur à la vue de la petite qui débitait un flot continu de paroles ayant plus ou moins de sens, il ne sut aucunement quoi lui répondre, se contentant de sourire bêtement, arborant toujours son regard niais. Autant être sympathique avec elle, cherchant à se protéger de ses menaces, constatant sa pose de combat, comme si elle voulait lui sauter à la gorge. Posant à nouveau son regard sur celle-ci, il la considéra longuement, ne reconnaissant aucun signe lui permettant de l’identifier. À croire qu’il ne l’avait jamais aperçue. D’ailleurs, de son côté, elle ne semblait pas le reconnaître non plus. Peut-être avait-il une chance de s’en sortir, finalement. S’il réussissait à s’éclipser vers la bibliothèque, avec son livre de métamorphose et son bonnet, il pourrait redevenir normal. Ni vu ni connu. Parce que bon, c’était franchement la honte d’être roux, non? Heather aurait pu choisir une autre couleur pour métamorphoser son chat, oubliant cette stupide histoire avec son grand-père mort sous le tracteur moldu. S’il s’était retrouvé avec des cheveux bizarres, on aurait immédiatement cru à une erreur idiote, mais, en étant roux, il éveillait les soupçons. Les gens le fuiraient, le regarderaient autrement, craignant d’être contaminés. Selon le Journal de l’école, la rouiquinite faisait rage ; il se ferait juger. Il passerait pour un honteux condamné, méritant son sort, devant être mis en quarantaine jusqu’à la découverte d’un antidote visant l’élimination de cette honteuse maladie qui décimait les masses, tout en dégoutant ceux étant épargnés. Il devait se rendre à la bibliothèque immédiatement.

    « Ahh… d’accord. Tu… tu pourrais, peut-être… me rendre mon bonnet, non? » Prenant une voix beaucoup plus grave qu’à l’habitude, il toussota honteusement, sa gorge s’enrouant face à cet exercice peu commun. « Juste que… t’es plus proche. Alors… peut-être que… peut-être… tu comprends, quoi. » Lissant un mèche rousse sur son front, il n’osa pas poser son regard sur elle, continuant à marmonner ostensiblement. « S’i… s’il te plaît. » Se cachant au regard de la petite blonde, il remonta le col de sa chemise d’un mouvement rapide, cherchant à cacher son visage. Fixant son bonnet au loin, il jura intérieurement de ne pas avoir emporté sa baguette avec lui, souhaitant rester éloigné le plus possible de l’intruse. S’il se rapprochait d’elle, il risquait de se faire découvrir, et elle irait crier sur tous les toits qu’Orion O’Neill était roux. Devant le manque de réaction apparent de celle-ci, il osa s’avancer légèrement, glissant sur le plancher, vers son bonnet. Fixant la réaction de la blonde, il s’arrêtait fréquemment, tentant de paraître désinvolte. Désinvolte… Pff. Un roux se traînant inharmonieusement sur le sol poussiéreux, dans l’espoir d’atteindre son accessoire mode, afin de cacher l’honteuse apparence de sa chevelure, comment aurait-il pu, une seule et unique seconde, paraître désinvolte? Le manque de classe apparent de la situation dû sauter aux yeux de l’autre puisque, dans un cri suraiguë, elle se mit à hurler, au désespoir d’Orion.

    « ORION O'NEILL… mais, t'es ROUX ? *______* ! »

    Se précipitant vers son bonnet, il le cala résolument sur sa tête, avant de sauter, littéralement, sur la petite blonde, afin de plaquer sa main sur sa bouche, diminuant le volume sonore particulièrement élevé qu’elle produisait depuis sa découverte qui, malgré tout, semblait honteusement la réjouir. « Chuut… CHUUUUT! » Posant un regard apeuré sur elle, de peur de voir quelqu’un surgir de l’escalier ou de la salle commune, il ne cessait de regarder aux alentours, relâchant sa prise lorsqu’il fut assuré d’être seul avec l’autre. Si elle se remettait à hurler à propos de sa condition particulière, tout le château serait alerté en moins de quelques minutes, et il deviendrait la risée de l’école. Essentiellement, grâce à une petite naine blonde.

    « Nan mais tu sais, j'dis ça pour toi inh, Orion O'Neill. I love you Mais t'sais qu'au moyen-âge les roux, on les condamnait au bûcher na ? Nan mais on leur arrachait les cheveux pii' on les foutait dans l'brasier. Et ouais. Cool »

    Évidemment, elle semblait le reconnaître. Qui aurait fait autrement, de toute façon? Tentant de sourire face à sa déclaration, il ne sut aucunement s’il devait la prendre au second degré, ou si elle était réellement sérieuse. « Ouais, j’suis roux. Mais, c’pas volontaire, t’inquiètes. C’qu’une fille stupide qui m’a fait ça ; elle m’aime trop. Ehhhhh, mais elle est pas stupide parce qu’elle m’aime, inh. Elle est stupide, c’tout. C’pas d’ma faute ; j’attire pas qu’les stupides, c’juste qu’elle, en particulier, est stupide. Breeeeeef, elle m’a rouquinisé. na » Enlevant son bonnet pour s’ébouriffer les cheveux, il en profita pour le secouer contre la paroi du mur, essayant d’enlever la poussière qui s’y était accumulé suite à son passage sur le sol. « Au fait, t’es qui toi? na » lança-t-il, avec désinvolture.

    « M’enfin… t’veux m’aider? Si t’as pas trop honte à être vue ‘vec un roux, par contre… ._. » Bah oui, ‘fallait bien qu’il retrouve sa couleur normale, non? ‘Faut dire que le roux ne l’avantageait aucunement. Aucunement. Réduit à utiliser l'aide d'une petite blonde... Pathétique.
    [Bah oui, presque 4 mois d'retard ; c'raisonnable. Yeux]
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