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 Murder out the dancefloor [PV] (Terminé)
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MessageSujet: Murder out the dancefloor [PV] (Terminé)   Murder out the dancefloor [PV] (Terminé) EmptyLun 8 Déc - 15:50:05

HRP: Je dédie ce poste à la mystérieuse Merguez, en espérant qu'elle méprise de tout son coeur l'odieuse Pénombre pour son comportement ignominieux !

Il n’avait pas fallu bien longtemps à l’anxieux jeune homme pour retrouver parmi la foule diversement gracieuse des danseurs le couple apocryphe, et pourtant parfait, que formaient Ultan et Pénombre. Ses yeux ternis d’amertume s’étaient immédiatement attachés à la jolie brune et pire que l’envie, c’était l’âcre saveur de la jalousie qui avait embrasé sa gorge, qui la brûlait d’un feu si ardent que les quelques gorgées de soda qu’il avala, insipides, ne purent l’éteindre ou même l‘apaiser. Pénombre avait enflammé le cœur de l’adolescent de deux incendies dont les corrosives caresses, autant de souffrances, ne semblaient connaître l‘accalmie ; il ne pouvait encore s’en douter, mais le mal qui le rongeait n’était qu’une dérisoire brûlure au regard de l’effroyable conflagration que le sort lui destinait. Douleur de voir Ultan posséder celle qu’il désirait, l’envie coulait avec toute la causticité d’un acide dans ses veines, puis, trouvant une incandescence nouvelle en son cœur, se muait en l‘acrimonieux venin de la jalousie, cette méchante, blessante aigreur sinistrement engendrée par la douleur de contempler son aîné posséder celle que lui, Narcisse, possédait. Car Pénombre, en dépit de tout, demeurait et demeurerait sienne…

La jalousie, cette preuve indiscutable de l’amour, noyait de son fiel l’amoureux adolescent dont les yeux clairs et froids, gonflés d’amertume, humectés de peine, s’étaient lugubrement obscurcis. Il ne prit pas la peine de répondre à la question de sa cavalière, se déplaçant légèrement sur la gauche pour ne pas perdre de vue ses bourreaux.

S’il avait eu un père, Narcisse, encore apprenti en amour, aurait été prévenu de la pernicieuse nature du plus noble, passionné, mais parfois fatal, des sentiments. Les femmes… Ces dangereuses créatures dont les charmes étaient aussi admirables que néfastes, la séduction aussi délectable que périlleuse, la compagnie aussi savoureuse que l’absence en était cruelle. Il aurait été averti qu’aimer, c’était se jeter dans une bataille dont l’issue n’était que trop hasardeuse, faire un paris des plus risqués, car si l’on avait tout à gagner, on n’avait tragiquement toujours davantage à perdre… Le savoir paternel l’aurait armé, protégé : ses enseignements auraient forgé autour de son cœur une armure, un véritable tissu de méfiance et de pessimisme qui, s’il aurait certes étouffé la force ingénue, si pure mais si naïve, de son affection, l’aurait néanmoins empêché de se jeter à corps perdu dans la mêlée, de s’offrir avec une pareille candeur, comme en un sacrifice, à l‘ennemie.
Or le jeune Serpentard n’avait pas eu de père, ou du moins, pas assez longtemps.

Complètement absorbé par le sordide couple, Narcisse se déplaça encore de quelques pas sur la gauche, un groupe de Serdaigles particulièrement inopportun lui obstruant la vue. Son regard retrouva l’image abhorrée juste à temps pour être le triste témoin, ou plutôt la pitoyable victime d’une nouvelle trahison de la part de Pénombre, trahison d’autant plus douloureuse qu’elle était charnelle. Ultan, dont la tête était légèrement inclinée, approchait doucement, avec toute la tendresse de la langueur, ses lèvres sacrilèges de celles de sa cavalière. Suite inexorable de l’audacieux assaut, les lèvres de l’impie rencontrèrent la bouche de Pénombre, l’épousèrent avec une sensualité d’abord timide, pour finalement s’y presser avec toute la fougue de la victoire. C’en était déjà trop pour l’adolescent meurtri qui, proprement écoeuré, avait détourné les yeux de l’abominable spectacle avant que les caresses labiales ne devinssent succion, préhension ou n’importe quelle autre ignominie, pire encore, dont Pénombre seule avait le secret.
L’écoeurement que ressentait Narcisse n’était pas seulement l’abstraite douleur que venait de lui infliger l’infidélité de son aînée ; certes sa déception, son orgueil blessé, son amour amputé de ses belles illusions le faisaient souffrir, mais c’était une affliction des plus dérisoires, des plus insignifiantes en comparaison à la sensation concrète, et terriblement violente, de ne plus avoir de cœur. Quelque chose en lui avait soudainement lâché prise, s’était physiquement brisé et il ne pourrait jamais en ramasser les morceaux. Son cœur, elle l’avait simplement arraché… Écœuré…

Narcisse, presque abattu par la virulence de ses émotions, était resté comme paralysé une dizaine de secondes avant de ressentir un troublant vertige. Ses jambes s’étaient subitement appesanties, puis son corps entier sembla menacé de chute. Il éprouvait intérieurement une sensation étrange, inquiétante, bouleversante même, faite de terreur et de douleur, d'angoisse et de souffrance. Il lui semblait qu’on lui passait alternativement de la neige et du feu dans les veines et que la béance qu’avait laissé son cœur en l’abandonnant se resserrait en grinçant, tirant insupportablement sur tous les tissus de son corps. Le contact de la toile de ses vêtements était désormais devenu intolérable, la coupe étroite de son costume l’oppressait, le col de sa chemise l’étranglait comme un carcan, le tissus s’était fait prison, il asphyxiait. Alors, à ce moment précis, il eut enfin envie d’hurler ; mais n’avait plus la force d’avoir envie…

Quelques larmes commençaient à noyer ses gris iris, il luttait de toutes ses forces pour les refouler, pour garder, même dans la déchéance, un semblant de dignité. Faisant précipitamment volte-face, il mit en branle sa vaine carcasse en direction de la sortie, quittant pour la première fois une pièce de Poudlard la tête basse.

Les portes de la Salle de bal franchies, Narcisse pressa le pas, parcourut une dizaine de mètres puis, ne sachant quoi faire ni où aller, se réfugia derrière un des massifs piliers du Hall. Adossé contre le froid relief de la pierre, il laissa son regard se perdre dans l’étendue vide qui s’offrait à sa vue comme si fixant le vague, l‘indicible, il pourrait laver ses yeux de la cruelle image qui encore les hanter. Il n’oublierait cependant pas si vite, ni si aisément le pernicieux baiser qu’avaient échangé Pénombre et Ultan…
Un flot de rage submergea l’adolescent qui, s’abandonnant pour la première depuis bien longtemps à ses pulsions, lança de toute la force de sa haine son verre contre le mur le plus proche. Le fragile récipient explosa en une myriade de cristaux qui retombèrent, dans un bruit cristallin, en une pluie grossière sur le sol soudainement trempé. Ce geste n’avait pas le moindre sens, ou peut être en avait-il trop… En tous les cas, il ne correspondait pas à la froide et calculatrice personnalité du Serpentard qui avait coutume de faire plier de sa volonté son corps entier, jusqu’à ses nerfs et ses plus passionnelles sensations. C’était ce soir trop de douleur à combattre et il ne pourrait pas, cette fois, encaisser les coups en sauvant les apparences : elle avait séduit le jeune anglais, adouci par ses caresses la dureté de sa carapace pour finalement l’arracher, sans ménagement, le dévoilant alors dans sa vraie nature même si pour cela, elle en avait fait un écorché vif…

Désemparé Narcisse se sentait terriblement vulnérable, une sensation qu’il avait toujours combattu et réprimé avec succès. Pire, il comprenait peu à peu que Pénombre, sa présence, son regard, son estime, son amour, comptaient désormais. S’il avait comprit quelques jours plus tôt, cette révélation l’aurait comblé de joie, mais elle était à cette heure terriblement douloureuse à admettre…
Solitaire, profondément égocentrique, il n’avait jamais prêté attention ni été atteint par ce que les autres pouvaient penser de lui, jusqu’à ce soir, jusqu’à ce que sa féline camarade ne le trahît. Il avait changé. Elle l’avait changé. Sa métamorphose ne lui plaisait pas le moins du monde, il commençait même à haïr l’état de faiblesse et de candeur dans lequel l’avait plongé son débilitant amour.
Se laissant lentement choir sur le sol, il essuya d’un revers de manche rageur ses yeux gonflés de larmes, dont aucune n’avaient cependant franchi la frontière de ses rétines, puis, respirant un grand coup, entreprit de retrouver une certaine contenance. Or son souffle ne parvenait pas à s’apaiser, ni son esprit en ébullition à se calmer. Il tira violemment sur son col, faisant sauter le premier bouton de sa chemise, puis, fusillant du regard un malheureux passant, se défit de sa veste pour la jeter à ses pieds.


Dernière édition par Narcisse Anasar le Lun 9 Fév - 15:01:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Murder out the dancefloor [PV] (Terminé)   Murder out the dancefloor [PV] (Terminé) EmptyVen 12 Déc - 19:23:02

Rapidement, dans l’immense salle des festivités, tout comme dans l’esprit en fusion de la Serpentarde, il fit atrocement chaud, l’ambiance légère et futile des lieux se dissolvait soudain dans une inopinée turbulence, fébrile et angoissante, abyssale et insalubre, étouffante comme la saisissante émanation d’un cadavre en putréfaction. L’entêtante musique s’anamorphosait graduellement en une grouillante succession chaotique de saccades aux rythmes frénétiques, agaçants, qui résonnaient durement dans son mental troublé, tandis que l’ajustement soigneux de ses élégants vêtements, jadis orgueilleuses parures, n’étaient plus que prisons ignées, tourmentes incendiaires, acidités rutilantes sur sa peau laiteuse et bûchers de morsures cautérisantes qui transperçaient amèrement sa chair… Son propre corps même, lui semblait presque irradier d’une intense et terrible fièvre qui asphyxiait péniblement son corps pâle d’une humidité embrasée, comme si quelque chose d’essentiel s’était férocement mis à se consumer avec violence, s’enflammant ardemment au sein de sa quintessence, aux plus profonds de ses entrailles, diffusant un irréfutable message de malaise à travers chaque fibre de son être. Il fallait qu’elle sorte, qu’elle s’extirpe de cet enfer, qu’elle se défasse des tisons ardents qui l’emprisonnaient.

Pénombre hâta le pas vers la sortie de l’immense salle de bal quand elle le découvrit précipitamment au détour d’un pilier. Narcisse… La Ténébreuse marqua inéluctablement un temps d’arrêt devant l’affront douloureux de cette révélation visuelle. Face à cet angélique visage dont la vue lui avait été, si longtemps interdite par la propre rancœur qu’elle éprouvait vis-à-vis de l’orgueilleux adolescent, son ancienne compagne d’arme éprouva un grave choc moral, sensiblement comparable en violence, à ce que l’on ressent lorsque l’on plonge dans une rivière glacée, un jour de canicule. Le corps masculin qui se dévoila à ses yeux troublés par le malaise physique qui la tenaillait, pouvait avoir été sculpté par un artiste, tant les formes, les courbes, les pleins et les déliés étaient superbes, Narcisse était encore plus magnifique qu’à l’accoutumé, réellement d’une beauté à couper le souffler dans l’élégant costume qui l’enserrait avec distinction. Elle fixait avidement le bel Ephèbe, se rappelant brutalement combien elle l’avait chéri, se souvenant rudement du brasier affolant laissé par son absence et finit par s’en détacher difficilement, s’engouffrant dans le couloir glacial qui la délivrerait enfin des flammes de cet enfer qui la suppliciaient.

Là, dehors, de longs filins opales et figés, immobiles dans l’air glacial du couloir désert, se perdaient négligemment sur la plénitude généreuse et sanguine de ses lèvres maquillées. Son index, à l’ongle allongé, arrondi et très légèrement rosé, s’était distraitement niché sur l’inflexion sensuelle qui arquait joliment l’ourlet gourmand de sa lèvre supérieure, au cœur de son arc de Cupidon, tandis que la finesse délicate de son majeur, de même main, effleurait pensivement la médiane rebondie de sa lèvre inférieure. Dans l’hivernale ambiance recluse et austère d’un discret colimaçon adjacent, la sombre Serpentarde s’œuvrait entièrement à un substantif et palpable retour au calme, tentant férocement d’infléchir les évidences corporelles de son état physique tourmenté vers une discrétion nettement plus contenue et maitrisée. Ses longues jambes de sylphide, étroitement inclinées sur son côté gauche en une harmonie de rubans neigeux, dénonçaient clairement son inflexible situation d’intense réflexion tandis que la glaciale atmosphère qui contribuait avec efficacité à son apaisement physique, la rendait néanmoins, avec autant d’égalité, gravement transie de froid. Car en effet, l’audacieuse embrasure tissulaire de sa petite robe noire, s’évasant langoureusement en une voûte inversée sur toute la longueur de son dos, offrait avec générosité sa peau laiteuse aux sournois courants d’air du hall, lesquelles provoquèrent immanquablement la prolifération infernale d’innombrables myriades de frissons sur sa peau exposée, secouant parfois son corps de saccades fébriles. Mais la Vert et Argent s’en moquait si éperdument qu’effrontément, ayant avec pertinence pris conscience des salvateurs effets barbituriques et tranquillisants que l’ardente morsure de l’hiver exerçait sur elle, thérapeutiques maux tempérant incroyablement bien les inquiétantes émotions contradictoires qui se bousculaient frénétiquement aux méandres de son esprit tourmenté. Et l’animagus songeait immanquablement, assise en silence sur les froides marches du lieu isolé, au tendre et chaleureux baiser qu’elle venait intimement de partager avec Ultan Bower, l’un de ses plus vieil et fidèle ami de maison, ainsi qu’aux incertaines conséquences que cet acte, aussi spontané qu’instinctif, allaient tangiblement induire dans un futur proche.

C’est ainsi que, réflexivement engagée dans le chaos insensé de ce trouble mirage, les longs doigts effilés de la Cavalière se perdirent, une fois encore, sur le précis dessin carmin de sa propre bouche, suivant inconsciemment le sillon approximatif que les lèvres d’Ultan avaient, l’instant d’avant, tendrement décrit sur la féminité de son visage, à mesure que la mémoire de la demoiselle réinvoquait abstraitement les curieux évènements qui venaient d’étendre leur suprématie dans la réalité. Son entendement et sa logique tentèrent alors calmement de provoquer la sage décantation de ces derniers, d’estimer par maintes conjonctures et suppositions, les différentes possibilités qui s’offraient désormais à elle, car de toutes évidences, rien ne serait plus jamais plus comme avant, sitôt achevé le bal de fin d’année. L’espace d’un interstice temporel, Pénombre suspendit l’éphémère fil de ses pensées en essuyant, d’un long revers de main, la sueur givrée qui perlait sur son front. Fiable aux apparences, elle semblait nettement capable de conserver un certain degré de sang froid tant qu’elle s’efforçait simplement de considérer tout ceci d’un point de vue strictement intellectuel, davantage semblable à l’abordage d’un exercice purement tactique plutôt qu’à celui d’un émotif combat mortel.

Car si l’ancienne joueuse de Quidditch ne souhaitait absolument pas renoncer à la profonde amitié et précieuse complicité d’antan qu’elle entretenait encore consciencieusement auprès de son égal confrère de Serpentard, qu’elle partageait depuis de si longues et heureuses années avec le descendant masculin des Bower, elle avivait néanmoins de bien furieuses inimitiés envers son arrogant cadet de quatrième année dont l’infâme mise aux enchères sur sa personne, pour toute la durée de l’ultime bal de la Vipère, avait dangereusement contrariée la Rusée. Et à cette corrosive pensée, Pénombre se projeta mentalement dans une vision vengeresse, entrainée par une soudaine vague d’exaspération qui sabordait à l’infini, puanteur insoutenable, enfer dépravé de son ciel qui accompagnait l’odieux chagrin qu’elle en ressentit. Une accablante désolation la fit violement sienne, une rage folle et sordide étreinte, cruelle virulence anéantissant toute humanité sur son passage qui l’incita à distinguer fictivement sa propre silhouette élancée de l’extérieur, là, fièrement tenue devant l’imprudent blondinet.

L’anglaise avait toujours été légèrement plus grande, en taille, que l’héritier des Anasar et son cruel regard, aux querelleuses nuances limpides de jade, aurait aisément pu exprimer toute son insensée volonté de domination, l’influence accablante qu’elle voulait concéder à sa colère tandis que la saillance agressive de ses veines de front aurait certainement accentuée la rage et l’amertume qu’elle ressentait à son égard, un aigre, âcre et saumâtre ressentiment d’infidélité, de trahison qui transcendait la féminité de son visage en un sourd courroux, crépitant ses obscures prunelles d’onyx d’une folie furieuse. Ses mains se refermant dangereusement sur l’élégant col bordeaux de sa chemise l’auraient davantage attisée d’adrénaline alors que l’Animagus aurait exercé son étau d’acier sur le malheureux tissu, meurtrière poigne aussi rêche et affutée que la blessure de son orgueil était écorchée, aussi impérieuse et tragique que son fou désir de possession lui échappait. Car une partie de son être n’aspirait plus qu’à céder à cette affreuse envie de lui faire payer ce que l’inconscient sorcier lui avait volontairement imposé d’endurer, ces dernières semaines, terriblement envie de s’enflammer de vengeance et laisser enfin ce dévastateur sentiment déraisonnable déferler, de propre entité, sur le jeune Homme. Car pour la première fois de son existence, Pénombre avait assisté à l’amère dissolution de ses inavouables espoirs affectifs, avait, non sans ébranlement, rencontré une terrible déception amoureuse qui l’avait impitoyablement jetée en pâture à ses propres erreurs du passé et il y avait quelque chose de profondément dramatique dans cette odieuse prise de conscience…


Son cœur battait frénétiquement dans une rage folle, une hargne ravageuse, frappait sa poitrine avec puissance, se fracassant chaque fois davantage dans sa prison thoracique et elle avait une démesurable envie de détruire, de frapper, d’anéantir. Ses ignées et cuisantes émois reprenaient sérieusement un contrôle tyrannique sur son affectif et l’Empoisonnée le savait pertinemment car son cœur enflammé, ardent, enragé, hurlait maintenant de tout son désespoir, l’enfer qui le retenait prisonnier, insupportable obstacle insurmontable qui lui faisait mal, mal à en mourir. Elle avait besoin d’annihiler, de brûler, de se perdre encore plus loin et plus dangereusement que jamais, sans vraiment savoir si elle allait revenir intacte, s’abimer à en perdre la raison, pour enfin ne plus ressentir cette monstrueuse souffrance qui la consumait tenacement en un dilemme accablant. Sa colère enfla encore avec gravité et excès, grondant férocement comme un raz-de-marée tel la première fois qu’elle l’avait perçue et de cette noirceur ambiante qui l’étranglait péniblement, de ce choc blessant, accablant pour son orgueil et sa fierté était née une tension mauvaise et infâme qu’elle supportait sans courage. Ce bel éphèbe, séduisant et incontestablement doué, dont la suave beauté magnifique l’avait toujours fascinée, n’attisait présentement plus que la violence de sa fureur et la virulence de sa sœur jumelle de jalousie, les inavoués vices de possession qui la ceignaient. Ce sal traître, cet infidèle, cet insupportable reflet de son propre comportement volage de jadis, gravement incapable d’engagement et de fiabilité, de loyalisme. Stupidité flagrante d’une confiance aveugle, sentiments déroutants, affligeants, avilissants. Mais comment avait-elle pu se laisser prendre dans ce piège ridicule ? Trop jeune trop immature, sans assez de considérations permises par l’étriquée de son esprit trop juvénile. Mais comment avait-elle pu croire qu’il saurait répondre à ses muettes attentes ? La satisfaire ? Etre à la hauteur de ses espérances…

Un sourire malsain, froid, d’une résignation grave et méprisante, se serait finalement dessiné sur son pâle visage, telle une plaie, pernicieusement délimitée par le grenat agité de ses lèvres rongées par la fureur et elle l’aurait enfin lâché. La sentence serait tombée, lourdement, dans un mémorable claquement sec et puissant, en la douleur conjuguée de sa propre paume rougie par le choc, de la joue pâle de son compagnon. C’était tellement aberrant et injuste, ce n’était pourtant pas lui qui avait embrassé une autre personne mais il l’avait trahit le premier, lui manquant de respect aussi durement que de considération et son cœur endolori ne voulait rien entendre de compassion ou d’indulgence …



Dernière édition par Pénombre Craft le Dim 21 Déc - 23:12:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Murder out the dancefloor [PV] (Terminé)   Murder out the dancefloor [PV] (Terminé) EmptyVen 12 Déc - 19:25:20

Mais un soudain fracas, succinct et violent, la fit brutalement sursauter, tirant également le Blason Vert et Argent de ses rugissantes pensées. Un éclat cristallin, une explosion de verre dont l’origine paraissait prendre racine d’une source hors de sa portée visuelle intrigua nerveusement la jeune fille, d’une naturelle et fervente curiosité et la cavalière d’Ultan se pencha subrepticement en avant, courbant sensiblement son échine vers les portes encore entrouvertes de l’immense salle de bal. Mais elle ne vit rien d’éloquent, seulement l’extrémité délaissée d’un vêtement subitement jeté au sol tandis que la clarté lumineuse de ses iris de jade s’égarait sur le projectile de tissu, remontant visuellement sur les chevilles masculines de l’énervé. Son esprit avait bien d’autres préoccupations que la frustration anonyme d’un inconnu notoire et la Sang Pur envisagea alors de quitter les lieux, pour se rendre au cœur sombre de la fosse aux Serpents où elle pourrait mettre à profit sa solitude regagnée.

Pourtant, en se levant lentement de son assise, ses prunelles incrédules le reconnurent instantanément et sans le quitter du vert lumineux de ses iris, l’adolescente se dirigea machinalement vers lui, une étrange expression peinte sur la pâleur morbide de son visage tandis que la souple partie inférieure de sa robe se mouvait silencieusement, en un jeu semblable aux troubles tourbillonnants que le vent provoque parfois dans les filins aqueux d’une cascade, glissant sinueusement sur la dérisoire longueur de tissu qui dissimulait les cuisses laiteuses de l’Indomptable. Elle ne sut réellement à quel instant précis mais elle pénétra prématurément dans son champ de vision, envahie d’une confusion et haine palpables et d’un malaise tangible pourtant, après quelques pas déterminés en sa direction, l’ancienne Championne des Serpentard s’interrompit finalement devant le beau jouvenceau, l’espace d’un instant, désorientée par cette lointaine proximité. Quelque chose de profondément sourd continuait de la brûler, de l’attirer à lui alors que palpitait une maladive déception, ardent dépit en son âme rendue nerveuse par l’épée de Damoclès qui pesait sur sa tête. Sans le moindre mot, la brune aux yeux clairs posa un genou à terre et lui adressa la douceur courbée d’un regard aux étranges luminescences. La Septième année s'imposa longuement devant son ancien compagnon d’arme en entremêlant délicatement ses minces doigts pâles au tourment sombre de la veste délaissée du blond, elle la souleva ensuite doucement puis l’apporta distraitement aux abords de son propre corps, courbant le par-dessus sur son avant bras nu. Nulles paroles ne lui vinrent alors devant le bouleversement qui la saisit violemment, soudain induit par l’impensable expression troublée dont elle décela l’esquisse portée sur ses mirifiques traits angéliques.

Il était si magnifique, tellement sublime dans son flagrant état désemparé qu’elle en eût terriblement mal, simplement par empathie. Et il y eût soudain l’odeur âcre de la souffrance. La douleur comme si rien ne pouvait plus l’arrêter, mettre radicalement un terme à sa progression maléfique, désastreuse, endiguer ce fléau ravageur, néfaste exterminateur qui consuma dangereusement son être dans une tempête infernale. Et il y eût, d’un coup sec et unique, tellement pire que l’amère jalousie ou que sa fierté bafouée sur son champ de bataille, tellement plus avilissant et infiniment plus douloureux que ce néant inquiétant qui succédait à la plénitude de la vie. Là, sur le chemin des Enfers, c’était comme si l’acier incandescent lui giflait le visage, cautérisant affreusement sa chair fumante qu’il fendait sans vergogne. Et sous la monstrueuse affliction ressentit, saturant cruellement d’affreux stimuli ses sens écorchés, fulgurante douleur aussi mentale que fictive, la saccade effrénée de son souffle s’accentua alors dans un bouleversant sifflement, entre ses dents serrées. Car il n’y avait ô combien plus effroyable que sa dévastatrice fureur accablante, que ses immondes et répugnants démons muets qui l’observaient silencieusement se tordre d’une violente souffrance spirituelle sous l’insoutenable chagrin, solitude et rage entremêlées dans une invincible alliance, littéralement fusionnés. Il y avait amplement pire…

Seulement rien de plus terrible que sa peur aussi sous jacente qu’inavouée de le perdre…

Alors elle s’inclina.

L’Incandescente se saisit ensuite de son menton comme si c’était la dernière fois qu’elle en avait le privilège, glissant doucement ses doigts minces jusqu’aux accroches gracieuses de sa mâchoire pour les enserrer tendrement. Et ce geste lui rappela fatalement leur premier baiser volé. Puis la Serpentarde respira furtivement la douce odeur familière de ses blonds cheveux avant de les ébouriffer tristement, les recoiffant affectueusement de mouvements controversés. Enfin, à contre cœur, la Rusée libéra, d’une saccade dérobée, son genou appesanti de fardeau en se relevant avec obstination. Sa faible étreinte manuelle lui tendit alors nerveusement, sa veste d’un geste maladroit en lui murmurant sans convictions :

« Quelqu’un t’attend à l’intérieur… »

Sa voix était fade et éteinte, son regard déniant et accablé.


[ HPR : Navrée, ce n'est pas terrible mais mes révisions me prennent un temps considérable, mes excuses encore... ]
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MessageSujet: Re: Murder out the dancefloor [PV] (Terminé)   Murder out the dancefloor [PV] (Terminé) EmptyJeu 15 Jan - 19:14:29

De toute les variétés de l’amour, la passion était la plus intense, et sans aucun doute aussi la plus douloureuse. Narcisse, délabré mais encore désespérément et inexplicablement amoureux, avait laissé la traîtresse jeune femme l’approcher, partagé entre un dégoût âcre de rage et un attrait curieux, presque crédule. Lorsqu’elle s’agenouilla à ses côtés les mouvements feutrés de sa robe firent flotter jusqu’à lui les douces effluves de son discret parfum, ressuscitant dans la fraîcheur d’un souffle acidulé leur si secrète et indicible intimité.
Il y avait dans la présence de Pénombre, alors qu’il la caressait malgré lui de ses gris et tristes iris, quelque chose qui relevait de l’évidence.


*De la pure et simple évidence…*

Grave, presque solennelle, celle qui ne pouvait, ou ne voulait se résoudre à l’aimer semblait dévorée par les remords : ce n’était là que justice, mais bien qu’un pareil retour de bâton fût mérité, il ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la compassion à l’égard de celle dont il partageait la souffrance. Ses gestes, de coutume si gracieux, presque aériens, étaient gauches alors qu’elle approchait une main hésitante vers le visage défait de l’adolescent, qui n’avait encore osé croisé l’amoureux émeraude des yeux de sa belle.
Les mots se pressaient à ses lèvres, des mots comme des couteaux, aiguisés et blessants, et d’autres affectueux et doux, comme des baisers, des mots pour pardonner, pour condamner, pour en finir, pour tout reconstruire… Bien trop de mots, et pas un qui ne convint… Non, aucun qui ne parvint à exprimer davantage la foule de sentiments contradictoires, absurdes et impossibles qui se reflétait dans la mer d’acier de ses orageuses prunelles lorsqu’il avait levé ses yeux sur le pâle visage de Pénombre. C’est avec une innocence qu’il n’avait plus arboré depuis longtemps désormais qu’il la laissa se saisir de son menton, puis, trouvant son regard, qu’il esquissa, né d’un mélange de ressentiment et d’amour, un demi-sourire spontané, presque candide.

Mais le précieux objet de sa jalousie se levait déjà, faisant courir avec tendresse ses doigts d’albâtre le long de sa joue, pour finalement ajouter un peu de désordre à la bataille de ses cheveux d’un tendre ébouriffement. La cavalière d’Ultan s’apprêtait à le retrouver, cet autre lui qui ne le serait jamais, mais dans les bras duquel elle le chercherait quand même, sans le trouver, et tenterait en vain de se consoler. Elle lui tendit sa veste d’un geste aussi froid et solennel qu’une rupture, bredouillant des mots que le jeune anglais s’efforça d’oublier avant même qu’ils eussent pénétré ses oreilles.
Pénombre avait désormais fait volte-face, ses longues et délicates jambes l’éloignant de lui pas à pas, augmentant un peu plus son malaise et sa détresse à chaque fois que résonnait sur les dalles glacées le bruit sec et bref de ses talons.

Il ne pouvait subir les événements plus longtemps, ne pouvait entendre sonner le glas de leur idylle naissante davantage, ne pouvait simplement pas la laisser disparaître et lui échapper une nouvelle fois.


"Non !" S’exclama-t-il avec une ferme résolution, ayant soudainement bondi sur ses jambes.

Certains disaient qu’un amour qui avait connu la jalousie était comme un joli visage qui était passé par la petite vérole, toujours un peu grêlé. D’autres étaient tout simplement trop insouciants ou abrutis par l’amour pour se demander où les caprices de leur cœur les portait ; Narcisse était de ceux-là…
Jetant négligemment sa veste sur son épaule, il pressa le pas jusqu’à la séduisante Vert et Argent, puis, de peur qu’elle n’accélérât à son tour, trottina de manière à lui interdire l’entrée. Comme surpris par sa propre audace, il n’osa pas immédiatement la regarder, ni parler, puis, levant des yeux timides, s’expliqua sans le moindre artifice.


"C’est moi qui t’attend, Pénombre, et… tu m’attends aussi. Je fais ce rêve, tu sais, ce rêve où tu… Nous avons assez perdu de temps. Fini… fini de jouer… parce qu’un jour, il sera trop tard."

Devant l'atonie de sa nemesis, Narcisse hésita un instant, puis fit volte-face avant que son visage ne se décomposât entièrement. Il entra d'un pas pressé dans la salle de bal - la fête semblait battre son plein - et rejoignit sa cavalière. Elle allait en avoir pour son argent ; il ne s'était jamais senti plus amer...
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MessageSujet: Re: Murder out the dancefloor [PV] (Terminé)   Murder out the dancefloor [PV] (Terminé) EmptyLun 9 Fév - 18:50:40

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L'expression de son visage livide s’était lentement troublée tandis que les sombres pensées de l'héritière des Craft, concentrées sur la dérisoire quête des profondes raisons expliquant limpidement les agissements de son Bel Apollon, appelèrent machinalement d’inoubliables souvenirs, aussi chéris que désormais douloureux, à se déverser dans son mental torturé et l’ancienne Championne du Tournoi des Quatre Maisons se surprit encore dans un insoutenable dilemme, à rêver de la délicieuse peau tiède et douce de Narcisse sous ses tendres caresses, revivait avec un charme brisé, la délectable sensation de sa brûlante respiration cadencée contre son propre visage… Les sourcils légèrement froncés par l’intensité démentielle induite par ces précieux instants passés et pourtant si vivement revécus, elle ferma les yeux avec force, dans l'esquisse d'un désespoir contenu.

Quelque chose sembla alors se briser en elle, et la douleur en découler soudainement.

Car si Narcisse Anasar avait commis l’audacieuse et intrépide infamie de soumettre son corps à une vulgaire vente aux enchères, s’offrant entièrement à cette dépravation innommable dans d’élogieuses promesses d’une conduite gentleman-esque, romantique et parfaite, en échange de quelques pièces à la valeur de ses services estimés, rien n’assurait pourtant en ses arguments commerciaux qu’il ne saurait respecter certaines limites de décence et de fidélité. Ne cherchant guère à attacher tant de véracité authentique à ses gestes et paroles qui ne s’en perdrait que davantage, dans de troubles sentiments plus qu'amoureux et profonds envers la généreuse mécène qui se serait attribuée ses talents au prix de l’or…

Pénombre ne se souvenait plus à quel instant tout avait si rapidement tourné à l’horreur, à quel irréversible moment, ses espoirs s’étaient brusquement anéantis, l’entrainant à sombrer dans la profondeur obscure de Ténèbres sans mercis. Mais le fait était pourtant bel et bien là, écorchant de par la cruelle évidence acérée avec laquelle il la frappait en plein cœur, et son esprit surpris, parut se révulser vers l’intérieur, sidéré de constater l’aveuglement stupide avec lequel il s’était condamné lui-même à de cruels dilemmes. Mais l’imprévu foudroyant de ces invraisemblables paroles, la puissante sincérité qui en transparaissait avec outrage, la mit à genou en une fraction de seconde, lui fut aussi insupportable et cruelle que la plus atroce des insultes. Un unique seconde, il n’avait fallut qu’une seule misérable fraction de temps pour incendier son existence comme l’on embrasse un feu de joie d’une giclée cavalière de vin chaud, pour mettre âprement un terme définitif aux derniers vagabondages d’une insouciance adolescente sur l’autel sacrificiel de l’immuable. Troublée, touchée, blessée par des faiblesses refoulées, reniées, l’adolescente resta un instant interdite, savourant la montée dévastatrice d’un courroux sans limites qui lui brulait la gorge, gravement assujettie par la douleur entêtante de profondes blessures invisibles, une indicible souffrance émotionnelle aux dommages abrutissants rongeant son cœur aride, de plus en plus stérile et vain.

Comment osait-il ? Après ce qu’il avait osé lui faire ? Après avoir savamment crée de toutes pièces cet Enfer dans lequel l’anglais avait choisi de la plonger ? Comment pouvait-il encore se risquer à cet abominable affront ?

Un imperceptible geste nerveux souleva machinalement la mince chair qui recouvrait la mâchoire de l’Animagus avant que la Ténébreuse ne le repousse aussi venimeusement que s’il lui avait porté la violence d’un coup physique au visage et que sa voix glaciale, puissante, ne tranche sèchement le silence étouffé par les rythmes audacieux qui filtraient par delà les immenses portes de la Grande Salle.

« Et qu’attends tu de moi maintenant ? Que je te rachète ta culpabilité aux enchères ? »

La pâleur de son visage s’était faite mortelle, d’un blême grave et horriblement soutenu.

« Mais pour qui te prends tu donc, Anasar ? Je ne suis pas et ne serait jamais juste le reflet de tes rêves perdus, tu entends ? Jamais ! »

Cracha-t-elle, injuste et cruelle.

« Alors va ! Va donc répéter ta grossière tirade commerciale à une pauvre écervelée en manque d’affection parce que tu sais quoi ? »

Ses longs doigts fins, spectres diaphanes menaçants, s’étirèrent dangereusement en largeur de sa pâle gorge tellement désirable. Son regard, profondément assombri par l’effervescence d’un tumulte d’émotions, le dévorait avec la fascination intense d’un condamné à mort observant s’élever l’échafaud.

« Moi, je n’ai plus envie de m’amuser avec toi… »

Sa main s’enlaça alors rapidement autour de l’acier tiède d’une sobre chainette qui courrait sur la délicieuse peau fine de son cou et tirant violement dessus, en fit impitoyablement céder la fermeture. Enfin, la sentence tomba, trop violente pour être finalement contenue dans la fragilité de ce corps rudement mis à l’épreuve. Pourtant, malgré la profonde jalousie amère de sa voix et la sauvage bestialité trahie, la Serpentarde perçut dans l’agressivité impitoyable du ton employé, l’aveu atroce de ses plus indicibles craintes. Inconsciemment et sans vraiment s’en rendre compte, sa terrible colère intimement mêlée à une aussi fervente passion emportait avec déraison sa fureur à davantage de transgressions qu'elle n'en souhaitait, dévorant goulument les derniers vestiges de contrôle et de maitrise que la Serpentarde possédait encore sur ses tumultueuses émotions, sur le torrent aveugle de rage médusée qui la transcendait d'une rage possessive insoutenable. Enfin, la brune aux yeux clairs s’arracha péniblement à lui, le libérant ainsi, par son geste maladroit et brutal, de son œuvre de pénitence.

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