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Chat et dévergondés [Brooke, Bann, Chris, Pépé, Séléna]

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Caleb Elwin
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Sujet: Chat et dévergondés [Brooke, Bann, Chris, Pépé, Séléna] Dim 25 Jan - 23:02:22

Personne à gauche. Personne à droite. Personne n'avait vu le jeune Pouffy se rétamer dans la flaque d'eau qui jonchait le sol de la salle de bains. Tout ça à cause de ce satané chat ! Saleté de matou ! Stupide animal ! Où était-il parti maintenant ? Caleb soufflait de la fumée par le nez. Jamais il n'avait vu une boule de poils aussi coriace, teigneuse, affreuse. Si il tenait le propriétaire de ce sale animal, il lui ferait passer un mauvais quart d'heure. En attendant, à cause de cette boule de poils nauséabonde, le jeune Pouffy était là, dans cette salle de bains -heureusement vide, à plat ventre dans une flaque, la robe de sorcier pleine de terre et de longues griffures sanguinolente qui barrait son visage. Qui a dit que les chats étaient sournois ? Comment le jeune sorcier s'était-il retrouvé dans cette facheuse posture ? Suite au prochain numéro Non, pour comprendre, il fallait revenir en arrière quelque peu... FLASH BACK... Le jeune Cal' s'était retrouvé dans la salle commune des Poufsouffle une demie heure plus tôt, un peu seul. Dans un fauteuil était lové un animal, un chat, noir avec des poils ébouriffés. L'animal était assez imposant. Il devait appartenir à quelqu'un de Poufsouffle, mais Cal' ne connaissait pas son propriétaire. Le jeune Pouffy s'était donc approché du chat, pour le caresser. Par malchance, l'animal, qui dormait paisiblement, se réveilla du mauvais pied ou plutôt, de la mauvaise patte. Cal', qui n'avait rien remarqué, prit le minet dans se bras pour le cajoler. A ce moment précis, le chat entra dans une fureur noire -pour on ne sait quelle raison qui n'appartiennent qu'à lui. L'animal qui s'énervait donna un coup de griffe à Caleb, dans le visage. Le jeune garçon hurla de douleur, ce qui ne calma pas le matou -loin de là ! A ce moment précis, un groupe de filles entra dans la salle commune. Le chat enragé profita de l'aubaine pour sauter des bras de Caleb et pour prendre la poudre d'escampette par la porte de la salle. - Non ! cria Cal' au groupe de filles, ARRÊTEZ LE CHAT ! IL S'ÉCHAPPE ! Le jeune garçon ne fit qu'augmenter les gloussement des filles qui ne levèrent pas le petit doigt pour l'aider. Cal' se rua vers la porte. C'était de sa faute si le chat s'était échappé. Il fallait à tout prix qu'il le rattrape et qu'il le ramène à son propriétaire. Le vilain minet s'était, bien sur, dirigé vers la cage d'escalier, tout heureux de la liberté retrouvée et avait grimpé jusqu'au cinquième étage. Là, Cal' l'avait poursuivi jusque dans la salle de bains où le jeune Pouffy avait malencontreusement glissé sur une flaque d'eau. FIN DU FLASH BACK... Voici donc la raison pour laquelle il était là, en colère, fulminant contre ce satané matou ! Caillou ne le voyait même plus, du coup. Tout à coup, il entendit un miaulement. Le sale animal était monté sur la plus haute des armoires, celle qui se trouvait face à la grande baignoire. Cal' ne pourrait jamais le déloger de là. Il lui fallait une chaise pour monter. Il avait besoin d'aide, mais ne pouvait pas quitter le minet, sinon, il allait s'enfuir encore une fois. - HEY ! Y'A QUELQU'UN QUI M'ENTEND ? BESOIN D'AIDE S'IL VOUS PLAIT ! CHAT EN DÉTRESSE ! Il aurait dû dire "Pouffy en détresse". Ce chat n'avait besoin de personne. Mais Cal' ne voulait pas être accusé de l'avoir perdu. Le jeune sorcier priait pour que quelqu'un arrive. Tant pis pour son accoutrement. Au moins, il aura eu la satisfaction de ramener le chat. Mais plus le jeune Pouffy y pensait, plus il en voulait à ce chat. Il lui avait fait mal sans raison, il méritait un châtiment. Une lueur de folie passa dans le regard de Cal'. En plus, ils avaient perdu contre les Serdaigles. Ce chat pourrait il se transformer en défouloir ??? Cal' sourit d'un air sadique à cette pensée en songeant à ce qu'il aurait pu faire avec un couteau et ce matou... Le jeune Pouffy se trouvait l'âme vaguement Serpentarde ces temps ci...

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Pénombre Craft
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Sujet: Re: Chat et dévergondés [Brooke, Bann, Chris, Pépé, Séléna] Mar 27 Jan - 22:39:20

L’épaisse nuit tombante consumait goulument les dernières maigres étincelles d'un soleil mourant, ses coruscantes nuances dorées, sanguines, agonisant avec lenteur, sombrement englouties par l'appétit vorace d’une obscure encre nocturne tandis que le sifflement glacial d’un vent hivernal se fit plus grave entre les pierres lézardées d'une des ailes du Château peu fréquentée. Au loin sur la toile lapis-lazuli du ciel, une magnifique lune pleine brillait déjà de son éclat gelé, comme des nuits auparavant, entamant inexorablement sa lente décroissance, celle qui l'amènerait, nuit après nuit, à perdre l'intégralité de sa rondeur parfaite. Légèrement assoupie dans cet aride paysage dévasté, morbide, c'est un dense brouillard rampant et froid, tel l’expiration d’une présence animale, qui la tira de l'attrait irrésistible de la Douce Morphée, faisant violement tressaillir ses sens engourdis par le sommeil et la pratique intensive du sport. Il faisait froid, si froid et tellement sombre. Pénombre se redressa lentement sur ses coudes, profondément enfoncés dans la tendresse d’une herbe verte au cœur de laquelle scintillaient déjà quelques pâles éclats de givre, pour s'étirer doucement tel un jeune chat tout juste tiré de sa profonde léthargie. La brune aux yeux clairs allongea alors, dans une gestuelle souple et féline, jusqu'au moindre de ses muscles courbaturés, avant de se mettre lentement sur pied sous la voûte céleste d'une incroyable beauté. Il devait probablement être assez tard pour que l'astre argenté soit perché à des hauteurs si altières dans les cieux et cette constatation évidente incita la Serpentarde à attraper vivement le manche froid de son éclair de feu, lequel était encore posé contre le tronc d'un arbre millénaire du parc, qu'elle avait soigneusement choisit à cet effet. La Capitaine de Serpentard revenait, en effet, d'un des nombreux entraînements de Quidditch proposés par sa maison, en fin de semaine et elle aurait certainement dû regagner les vestiaires avec les autres membres de son équipe mais pourtant, lorsque ce dernier avait finalement pris fin au bout de trois longues heures de sport intensif qui avait éreinté son corps, la batteuse n'avait pas immédiatement fait chemin vers le Château car l'envie de profiter des derniers rayons d'un soleil pâle en ces temps d'hiver, l'avait guidée à s'asseoir, s'allonger dans le parc pour en savourer l'instant. Mais certainement plus épuisée physiquement et moralement par l'entraînement subi que ce qu'elle pensait, la Vert et Argent de septième année s'était doucement assoupie jusqu'à la lente mais imminente venue des ténèbres. Elle ignorait combien de temps la séparait du moment où elle avait fermé les yeux mais la jeune fille espérait optimistement qu'il n'était pas trop tard, d'une heure trop avancée qui la contraindrait à expliquer sa présence hors du Château au delà du couvre feu réglementaire... D'un pas rapide et volontaire, la Ténébreuse se mit silencieusement en marche pour rejoindre, le plus discrètement possible, le parvis de l'école, s'appliquant à demeurer feutrée, à ne pas inopinément trahir sa présence à un quelconque surveillant nocturne. Une seule ardente envie, un seul oppressant besoin et une unique pièce occupait toutes ses pensées, la salle de bain du cinquième étage... Véritable sanctuaire de solitude, de détente et de rémission, endroit où la relaxation et la quiétude régnaient en maître, là où les âmes et la chair se délestaient de ce qui les souillaient, les corrompaient, dans l'eau claire, tiède et parfumée des bains. Son corps le lui réclamait de toute sa puissance et elle se soumit sans à ses désir sans insurrection. Par hasard et chance, la Rusée ne rencontra personne sur sa route lorsqu’elle pénétra, d’une foulée féline, la cour intérieure déserte de la Citadelle, s'empressant de passer l'encadrure des épaisses portes gardiennes qui délimitaient des frontières d’un royaume de connaissance. Le hall abandonné, les escaliers muets et enfin, la balustrade, le couloir ouvert sur l’infini qui conduisait directement vers les salles de bain où elle serait sûre de trouver de propres serviettes, chaudes et douces, consciencieusement amenées par les soins de nombreux elfes de maisons au service de Poudlard. Pénombre portait encore sa tenue de Quidditch, constituée pour l'essentiel d'un chandail aux couleurs de Serpentard, de protections de cuir légères et fines, qui recouvraient ses avant bras et tibia tandis que ses longs cheveux d'ébène avaient été ramenés en une queue de cheval moyenne tenue par une barrette de jade aux montures en argent vieilli. Et c'est ainsi qu'elle passa la porte de la salle de bain dans le secret espoir de se désaltérer en paix et de détendre ses muscles salement éprouvés par l'effort. Sa fine main pâle était effleurait tout juste sur la poignée dorée et sculptée de l’immense porte, qu'un cri terrible suspendit soudainement son geste. Changeant la façon qu’elle avait de maintenir son balai en optant pour une prise plus apte à l’offensive, l’héritière des Craft pénétra les lieux avec grande prudence, ses sens éveillés à toute menace. Et quel ne fut pas son triste désarroi lorsque ses limpides iris se posèrent avec découragement sur une microscopique créature toute rabougrie. De dos, là, comme ça, on aurait dit la tortue ninja moldue de l’autre crétin de Faith. La consternation flamba aussitôt dans son regard de jade comme s’il lui avait été impossible d’en supporter davantage. Elle resta là un instant, totalement interdite devant ce spectacle ahurissant puis, sa voix grave, méprisante, se livra alors à réflexion à haute voix, toute personnelle : « Je me demande lequel des deux devrais-je noyer en premier ?... » Avant de réellement se livrer à l’attaque, claquant comme la lanière d’un fouet sur un ton qui n’invitait pas au désaccord : « Non mais ce n’est pas bientôt fini tout ce raffut ! Je te rappelle, espèce de sombre crétin, que le couvre feu est largement dépassé !! Si Rusard nous surprend ici, cela va te coûter aussi cher qu’à moi, alors met la en Silencio !»

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Sujet: Re: Chat et dévergondés [Brooke, Bann, Chris, Pépé, Séléna] Jeu 29 Jan - 21:39:58

[Excuses pour le retard ] - Vous savez quoi ? J'ai entendu dire qu'il va prendre sa retraite... - Sérieux ?! J'espère que son remplaçant sera mignon - C'est qu'des racontars, moi j'vous dis ! Une conversation des plus habituelles qu'on entendait le plus clair du temps en passant près de la porte du dortoir. Dans celui des cinquième année, on pouvait percevoir un groupe de jeunes filles assises de part et d'autre de la chambre, l'une d'elles, allongée à plat ventre, la tête sur ses mains croisées, écoutait sans rien dire ; une position bien inconfortable car l'une de ses condisciples avait insisté pour jouer avec ses cheveux. Cela avait duré depuis le début de la conversation qui remontait à quelques heures déjà. La jeune fille, à présent, semblait avoir une autre idée en tête et s'amusait maintenant à tresser les cheveux couleur blé de Séléna en mille petites nattes. L'héritière des Taylor se laissait faire sans répliquer et suivait difficilement la conversation. Les quatre autres Serdaigle semblaient parler d'un des nombreux professeurs de Poudlard, donnant leurs avis respectifs sur les rumeurs qui couraient de bouche à oreille. La blondinette gardait son point de vue pour elle-même ; elle n'avait pas très envie de se joindre à la discussion, préférant faire mine d'écouter et de rêver au dehors. Bavarde de nature, elle devait paraître bien étrange aux yeux de ses amies qui, n'aimant pas la déranger, se passèrent bien de sa conversation non-instructive, après tout, puisqu'elles se vantaient de connaître tous les bruits qui courraient à Poudlard. Malgré son occupation, la coiffeuse ne ratait aucune miette de la discussion même si elle n'arrêtait pas de susurrer à sa victime de cesser de bouger autant les jambes car cela la déconcentrait. Séléna commençait à ne plus sentir son cou. La douleur excessive et exagérée était arrivée à son apogée, le point de non retour... Avec son manque d'expérience, la pauvre fille n'arrêtait pas de lui tirer violemment les cheveux et soupirait de mécontentement à chaque fois que sa victime lançait une plainte aigüe. Pour couronner le tout, elle lui interdisait de bouger afin de pas abîmer son chef-d'œuvre. Seules les pensées de Séléna travaillaient. Son esprit vagabondait au loin, loin du paysage enneigé qu'offrait Poudlard, par-delà des arbres enfarinés de la forêt interdite. Loin, très loin de ce monde peuplé d'êtres féroces, où la loi du plus fort règne, cet univers d'injustice et de magie noire.... - Ouille ! Cette fois, c'était vraiment la goutte qui faisait déborder le vase. Les larmes aux yeux, Séléna s'éloigna de sa copine la mine féroce. De toute façon, la coiffeuse avait fini son travail et regardait son chef-d'œuvre avec un gros sourire. Celle-ci posta un miroir au cadre d'argent sur la jeune aiglonne, la mine ravie. La Bleue et Bronze se surpris à voir sa jumelle, une blondinette aux yeux purs et clairs, les cheveux ressemblant plus à une armée de serpents. Elle ne put empêcher ce froncement de sourcil témoignant bien clairement de son avis. Cependant, elle se tourna vers sa camarade pour lui administrer un sourire. Certes, crispé plus qu'autre chose mais cela montrait une bonne volonté. Séléna jeta un coup d'œil à son reflet mais son avis ne changea pas. Elle haïssait toujours cette horreur ! D'un saut agile, l'aiglonne quitta le lit et sortit un peignoir de sa valise sous le regard interrogatoire de ses amies. Elle ne tarda guère à éclairer leur doute... - J'vais prendre un bain ; ça me remettra les idées en place... - Les idées ou les cheveux ? - Un peu les deux - Mais tu n'as pas le droit ! Le couvre-feu est... Séléna sortit en claquant la porte, mettant court aux paroles énervantes de ses camarades. La blondinette, sa serviette sous le bras, sortit instinctivement sa baguette de sa poche. Néanmoins, elle ne s'éclaira pas. Comme avaient dit ses condisciples, le couvre-feu était dépassé et la Serdaigle ne voulait pas se faire avoir. Faire perdre des points à sa maison constituait une véritable infamie... Surtout que les Bleus ne semblaient pas vouloir gagner la coupe, cette année là. Les Griffons les avaient largement laissés en arrière. Ce n'était guère le moment de se lamenter. Il fallait descendre les deux étages sans se faire attraper... La Bleue et Bronze marchait à pas de loups en regardant de temps à autre si elle était suivie d'un quelconque espion... Elle arriva donc sans vraiment de soucis jusqu'au cinquième étage. Sa quête était quasiment remplie lorsqu'un cri appelant au secours s'éleva de la dite salle de bain. Séléna, sur le coup, faillit lâcher son peignoir mais alarmée, elle courut à destination. La jeune fille s'exclama en entrant dans la salle : - Qu'est ce qui se passe ? Quelqu'un est mort ?? Séléna, portée par son élan, se prit les pieds dans sa robe de chambre, glissa sur un savon et se retrouva par terre en moins de deux. Aie . Poussant un gémissement plaintif, la Serdaigle s'assit en se massant le coude sans vraiment faire attention à ses compagnons. Et c'est à ce moment qu'elle les vit. Une jeune fille la dominant de toute son hauteur et un petit garçon tout mignon qui paraissait être en première année. . La Bleue et Bronze cessa son remue-ménage et se releva sans peine puisqu'elle n'avait que des ecchymoses. Tout de même T_T. Elle s'était bien fait mal.. Les deux inconnus, demeurant dans l'ombre, ne semblaient pas vouloir partir. Décidément, elle n'était pas prête d'avoir son bain...

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Caleb Elwin
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Sujet: Re: Chat et dévergondés [Brooke, Bann, Chris, Pépé, Séléna] Mar 3 Fév - 0:00:22

Caleb était furieux contre ce chat stupide. D'abord, les Pouffys avaient perdus au Quidditch et ça le rendait encore plus furieux. Si il s'écoutait, il aurait lapidé ce chat à coup de hache. Pourtant, il fallait parfois revenir à des pensées plus censées. D'ailleurs, son appel au secours avait ramené des individus. Caleb toisa du regard la grande brune qui venait de rentrer. Elle n'avait pas l'air commode bien qu'elle soit jolie, même très jolie. Les yeux du Poufsouffle s'attardèrent sur ses cheveux noirs, sa jolie bouche bien dessinée, la courbe de sa poitrine ... Mais il s'égarait. D'ailleurs, ce n'était définitivement pas de son âge de penser ce genre de choses obscènes. Mais tout de même, la jeune fille avait de la poitrine... Caleb avait observé les filles de premières années, mais pas une n'en avait. Ou alors c'était pas grand chose. Si quelqu'un avait pu lire dans ses pensées maintenant, il aurait pensé que Cal' était obsédé. Ce qui n'était pas le cas. D'ailleurs, le jeune Pouffy se calma tout de suite étant donné que la fille aux cheveux noirs lui fit une réprimande sur un ton peu agréable. Il fallait avouer qu'elle avait raison sur un point. Le couvre feu était dépassé alors autant se la jouer tranquille et non bruyant. Mais ce n'était pas une raison. Cal' se redressa de toute sa hauteur et regarda la fille dans les yeux. D'un coup, toute la rage qu'il avait contre le chat le submergea. - Tu me parles pas comme ça d'abord !!! Tu crois que ça m'amuse de courir après ce crétin d'animal qui m'a lacéré la figure ??? Caleb avait presque crié. En tout cas, sa colère avait transparu dans sa voix. Caleb croisa les bras en signe de conclusion. Les griffures sur sa figure lui faisaient mal. Soudain, il se rendit compte de l'erreur qu'il avait commise en criant sur la fille. Son blason vert et argent scintilla à la lumière des chandelles de la Salle de Bains. Cal' venait juste d'agresser une fille de Serpentard. Le jeune Poufsouffle se sentit devenir rouge. En plus, elle devait bien être en sixième ou septième année. Elle devait connaitre des tas de sorts horribles pour lui faire pousser des boutons d'acnés affreux ou pour lui couvrir les jambes de tentacules. En plus, les Serpentards n'aimaient pas trop les Pouffys. C'était bien connu. Mais Cal' n'allait pas se laisser marcher dessus. Lui aussi, il avait le droit d'être en colère et de crier. Juste au moment où la Serpentarde allait répondre quelque chose de piquant, le jeune Pouffy entendit une autre voix : " Qu'est ce qui se passe ? Quelqu'un est mort ?? ". Ouf, il était sauvé. Diversion totale. A ce moment là , une autre fille entra dans la Salle de Bains en marchant vite. Très vite. Trop vite. La pauvre infortunée se prit les pieds sur un savon et après une glissade monumentale, se retrouva par terre juste sous le nez de la fille de Serpentard et de Caleb. Elle se rassit en se frottant les coudes sous l'air ébahi des deux comparses déjà présents. Cal' décida de briser la glace, si ça pouvait aider la Serpentarde à oublier ce qu'il avait dit. Mais il en doutait. Les Serpys avaient une excellente mémoire pour ce genre de choses. - Heu, ça va ? Tu t'es pas fait mal, j'espère ? Caillou n'était pas très amical. Du coin de l'oeil, il surveillait le chat qui se mit à miauler d'un air rageur, au dessus de son armoire. Damn it ! Cette sale bête avait l'air de vouloir encore faire un mauvais coup. Caleb jeta un regard noir à la bête comme pour l'intimider. Pauvre chat. Il ne savait pas à quoi il s'exposait. La fille qui était tombé avait l'air plus sympathique que l'autre. Cal' pensa qu'il était maintenant de bon ton de les informer toutes les deux de ce qu'il se passait. - Personne n'est mort. J'essaie de rattraper ce sale chat ! Mais je crois que je ferais mieux de le couper en petites rondelles ! Quelqu'un connait un sortilège de découpe ? Cal' ne s'était pas dépêtré de sa colère. C'était comme ça quand il entrait dans une colère noire. Rien ne pouvait le faire changer de sujet. Même pas deux filles dans une Salle de Bains.

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Pénombre Craft
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Sujet: Re: Chat et dévergondés [Brooke, Bann, Chris, Pépé, Séléna] Lun 9 Fév - 15:23:35

[Bon voilà, je me suis adaptée à votre jeu , j'espère que vous aimerez ] S’il existait heureusement des individus bien davantage portés sur la miséricorde sainte que sur la condamnation catégorique, l’héritière des Craft n’en faisait certainement pas partie intégrante. Pénombre abaissa son pâle regard aux lumineux reflets de jade sur la petite frimousse ronde du blondinet qui venait péniblement d’entrer dans une ébullition de colère, l’écoutant avec distraction s’énerver d’une fébrilement mignonne quoique ridicule, tandis que son diaphane visage exprimait une raillerie plus que perceptible à son égard, en l’esquisse glissante d’un sourire mauvais. Lorsqu’enfin, le garçonnet acheva de lui déverser quelques tumultueuses émotions qu’il ne parvenait désespérément pas à juguler correctement, la fine main de la Septième année, aux trompeuses allures fragiles, s’enroula alors avec une fluidité rapide, telle l’attaque sournoise d’un serpent d’eau, autour de la cravate soyeuse qui pendait négligemment au cou de l’inconscient, imprimant soudain à sa prise, un irrésistible mouvement d’approche. Son regard cruel et froid se jeta alors, de tout son mépris, dans la pomme pulpeuse des iris du gamin : « Et que compterais-tu me faire si d’aventures je m’entêtais ? Iras-tu rapporter à ton Directeur de maison qu’une vilaine Serpentarde t’a dit des méchancetés dans la salle de bain ? Qu’elle t’a d’ailleurs demandé d’hurler moins fort simplement parce que le couvre-feu était dépassé ? Il faudrait alors énoncer le fait que la terrible Serpentarde en question, tentait ainsi de t’éviter la pénitence de ta profonde bêtise…» Son détestable sourire venimeux s’accentua malsainement, comme une plaie écarlate suintante, sur la pâleur morbide de sa peau : « Mais peut-être faudra-t-il alors lui expliquer pour quelles stupides raisons tu te trouvais, toi aussi, en dehors de ton dortoir, à des heures aussi exposées à la sanction ? Si tu le souhaites, nous pourrions même nous y rendre ensemble et de cette façon, je pourrais lui détailler par quelle sainte bonté je me portai à ton secours en ayant perçu tes beuglements incessants, tandis que je passais devant cette porte, en m’enquérant de rendre un malchanceux chat errant à son inquiet propriétaire de Gryffondor. On murmure que leur salle commune se trouverait effectivement non loin de cette pièce… » Et à l’instant précis où la Capitaine de Quidditch allait ponctuer délicieusement les dernières esquisses de sa machiavélique stratégie, destinée à la déroger de punitions, un vacarme épouvantable retentit brusquement dans l’immense salle d’eau lorsque l’épaisse porte en bois massif claqua dans ses gons, sous l’entrée aussi précipitée que fracassante, d’un autre élément perturbateur… La soirée promettait d’être très longue… De longues nattes, fines et blondes, se dressaient avec raideur sur sa petite tête comme un joli champ de boutons d’or qu’on aurait grossièrement épinglé sur une fade plaquette de polystyrène, gaspillant, saccageant sans la moindre considération esthétique, la grâce dorée de ses longs filins en une horreur sans nom qui ne manqua pas d’arracher à la sorcière une grimace de désespoir. Et alors que Pénombre perçut soudain dans la saccade brève des gestes de la blondinette, les prémices d’une imminente chute en avant, elle contrebalança rapidement ses propres réflexes avisés, lesquels l’auraient engagée à retenir, sinon à amortir la cascade rocambolesque de l’inconnue, en s’infléchissant volontairement vers l’arrière. Le bras de la batteuse machinalement avancé sur la position de son propre corps, en la tentative avortée de porter secours à la mystérieuse fillette, rattrapa néanmoins le peignoir en interceptant, par un étrange hasard, la large parabole de sa trajectoire. Le choc sourd et étouffé de la gamine incita la descendante des Craft à en fermer les yeux de découragement, une profonde consternation l’envahissant lentement. « Personne… Pas encore… » Lâcha-t-elle avec négligence, en répondant tardivement aux questions incongrues de la maladroite. Un soupir agacé accompagna les niaises tentatives de réconfort offertes à la Serdaigle par celui que la Rusée avait identifié comme appartenant à la travailleuse maison de Poufsouffle, rien qu’aux couleurs criardes arborées par son uniforme réglementaire crasseux. Quant à la demoiselle, nul écusson n’avait été brodé sur ses vêtements de nuit, nulle teinte de reconnaissance ne parait ses possessions mais une chose lui apparaissait pourtant plus que certaine, l’inconnue n’était assurément pas une des jeunes disciples de Serpentard arrivées en ce début d’année. Sa chevelure mordorée était bien trop distinctive pour que l’insolente brune ne l’ait pas remarquée dans les rangs des siens. « Un sortilège de découpe ? Humm… Non, trop salissant, préférons un maléfice d’entrave, bien plus efficace et moins tâchant convenez-en, d’ailleurs je pensais précisément que tu pourrais être en mesure de jouer les appâts, non ? Après tout, étant donné que l’animal semble entretenir quelques familiarités douteuses avec toi et considérant le piteux état dans lequel tu te trouves déjà, Pouffy, tu sembles tout à fait être la personne adaptée à ce travail dangereux, sans compter que tu es le seul homme présent… » Intervint l'Animagus en manifestant de vives indiscrétions envers leur conversation avant que se portent ses sombres prunelles, aux soudain éclats narquois, brutaux, sur le pauvre petit Jaune et Noir inconscient. « … Et ce faisant, tu pourrais ainsi lui éviter de blesser quelqu’un d’autre, si jamais il se prenait encore d’effroi pour ta mine zébrée. Tu n’auras qu’à t’arranger pour que la bête ne remarque pas ma baguette magique braquée sur lui en te plaçant exactement de façon à diminuer, comme il convient, l’étendue de son champ de vision... C’est cela, distraies donc son attention pendant que je lance le sortilège et n'oublies cependant pas de t’abaisser au dernier moment, pour qu’il ne puisse le voir arriver, mais également pour ne pas le subir à sa place, ce serait vraiment dommage... En toute sincérité et prudence, il n’y a pas meilleur plan. » Acheva-t-elle en un rictus carnassier. D’un geste nerveux de la main, la Ténébreuse fit alors signe à la Serdaigle de s’avancer à elle : « Poulpy, attrape donc le gros coffre à serviettes de bain là bas et amène-le par ici. Il faudra aussi que tu poses tes fesses dessus afin de contrebalancer le poids de Pouffy lorsqu'il grimpera dessus, à moins que tu désires qu’il ne décède dans d’affreuses souffrances, tout cela par ta faute ? » Intimida l'Aînée en lui tendant son peignoir d'un geste distrait.

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