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 Amaranth C.V. Rynn [en cours]
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MessageSujet: Amaranth C.V. Rynn [en cours]   Amaranth C.V. Rynn [en cours] EmptyMer 23 Avr - 15:16:31

~Nom : Rynn
~Prénom : Amaranth Celestina Violette
~Age de votre perso : 12 ans (je commence maintenant et je ferai trainer ça jusqu'à la rentré in game en postant les chapitres au compte goutte)
~Age irl : 19

~Maison ou Profession :
Serdaigle

~Motivation :


Si je souhaiterais qu'Amaranth devienne Occlumens, c'est tout d'abord parce que cela lui ouvrirait plus de possibilités de rp. Je m'explique. Le personnage d'Amaranth est entièrement construit sur le désir à tout prix de se rapprocher des mangemorts et des forces obscures. Mais il est peu crédible que Voldemort se dise "Oh! Tiens! Regardez la fille là bas avec les cheveux violets, elle à l'air sympa. On en fait un mangemort?".

Ce que je veux dire c'est qu'il faut que mon personnage ait quelque chose d'intéressant à offrir pour pénétrer dans les cercle très fermé des mages noirs. On pourrait se dire qu'il suffirait qu'elle soit douée en magie (ce qu'elle est soit dit en passant, ah la la ce qu'elle est trop forte celle là…) mais en fait ce n'est pas tellement mon raisonnement que j'applique : c'est celui de Celestina. Mais vous comprendrez en lisant la fiche.

De plus, je me suis rendu compte que l'occlumentis était quelque chose qui correspondait beaucoup au personnage d'Amaranth. C'est le stéréotype de la Serdaigle qui ne parle a personne, qui reste le nez plongé dans ses bouquins, un contact sociale quasi inexistant, une sensibilité exacerbée qu'elle doit refouler pour ne pas être blessée…Donc d'un point de vue rp, c'est tout à fait logique qu'elle en arrive là.

J'espère vous avoir convaincu, car ce projet me tiens à cœur. Merci par avance. ^.^-


PARTIE I


.o0° chapitre 1 °0o.

"Qu'est ce que tu lis?"

Amaranth leva le nez de son bouquin. Hippolyte la regardait avec bienveillance. Sans autre commentaire, elle lui tendit l'ouvrage regarda à travers la fenêtre encrassée du magicobus qui les ramenait de Sainte Mangouste. Les paysages défilaient avant même de prendre forme.

"C'est sur la défense contre les forces du mal avancée?" demanda Mr. Rynn après examens "Tu arrive a tout comprendre? Ce n'est pas un peu trop compliqué pour toi?"

Amaranth tourna la tête vers lui et le fixa stoïquement. Hippolyte contempla son visage de poupée que la convalescence avait pâlit à l'extrême du possible. Puis dans un soupir, il rendit son livre à sa fille en détournant le regard.

"Bien sur que tu comprend tout…"

La fillette repris son bien et continua sa lecture. Mais, culpabilisant d'être aussi froide avec son père, et en signe de bonne volonté, elle ajouta d'une petite voix enrouée :

"J'en suis à un chapitre sur l'Occlumencie. C'est très intéressant."

Mr. Rynn sourit avec enthousiasme. Une telle loquacité chez sa fille le rassurait quant à son état de santé. Mais surtout cela montrait qu'elle ne lui en voulait pas. Il s'apprêtait à lui répondre quelque chose, lorsque le véhicule pila. L'arrêt fut tellement violent que divers bagage traversèrent le bus dans toute sa longueur.

"Viens, on est arrivés."

Hippolyte se leva, saisit la valise d'Amaranth et se dirigea vers la sortie, sa fille sur ses traces. Ils sortirent du magicobus qui disparut aussitôt dans un craquement assourdissant. La fillette pris un instant pour examiner le bâtiment qui se dressait devant eux.

C'était un grand immeuble construit en bois qui avait pris une teinte verdâtre en vieillissant. Il était très étroit et semblait étrangement branlant. Il donnait l'impression d'avoir été construit entre les bâtiments qui l'encadrait pour ne pas gâcher l'espace vide, là où n'aurait du y avoir qu'un sombre coupe gorge. Parmi toutes les maisons tape à l'œil du chemin de Traverse, cet immeuble restait très discret, comme s'il était lui même honteux d'être aussi miteux.

"Bienvenue à la maison." annonça Mr. Rynn en posant une main chaleureuse sur l'épaule d'Amaranth, mais il interrompit son geste en voyant le regard glaciale qu'elle lui lançait en réponse.

Il se retourna alors vers l'énorme valise, se pencha dessus et marmonna une formule et donnant de petits coup de baguettes. De longues pattes de la couleur du cuir sortirent du bagage, lui donnant des allures d'araignée.

"Dépêchons nous, ta mère doit nous attendre." dit-il pour briser le silence.

Ils commencèrent alors leur ascension. Les marches de bois craquaient à leur passage, et la rumeur des diverses conversations des autres habitants filtrait au travers des murs fissurés. Une fois arrivés au cinquième étage, ils pénétrèrent dans leur appartement.

L'entrée donnait sur un minuscule salon, sombrement éclairé. Il y avait une cheminée, une bibliothèque remplis de livres usés, et un gros fauteuil qui occupait tout l'espace. Les murs en planches de bois verdâtre et la poussière qui s'incrustait partout donnaient une sensation d'étouffement. De l'autre coté de la pièce, une porte ouverte donnait sur la cuisine. Celestina en sortit précipitamment en les entendant arriver.


"Bonjour." salua-t-elle froidement.

L'atmosphère immobile semblait les contaminer tous, et personne ne dit mot. Celestina cherchait à accrocher le regard de sa fille, sans succès. Enfin, Hippolyte brisa le silence et déclara :

"Je vais mettre tes affaires dans ta chambre ma puce."

Il disparut dans un étroit couloir à peine éclairé. Amaranth se tenait immobile, près du fauteuil.

"Comment tu te sens?" demanda enfin Celestina, un rien crispée.

"Ca va." répondit la fillette d'un ton sec.

"Il faut faire attention tu sais." continua Mrs. Rynn en l'ignorant "Tu as déjà raté deux semaines de cours, et tu vas encore passer une semaine ici en convalescence. Tu as de bonnes notes, mais tu ne peux pas te permettre de voir ton niveau baisser. Tu le comprend bien j'espère?"

Elle avait utilisé un ton faussement calme et trépignait sur place, fuyant à présent le regard de sa fille. Celle-ci se rapprocha jusqu'à être tout près d'elle.

"Si tu as quelque chose à y redire, tu ne peux t'en prendre qu'à toi même." Répondit-elle comme on prononce une condamnation à mort.

Celestina aurait voulut répondre, gronder sa fille pour lui avoir parlé sur ce ton, mais elle avait raison. Si Amaranth avait passé deux semaines à l'hôpital de Sainte Mangouste, elle en était la seule responsable.

Elle s'était fixé comme objectif de faire de sa fille une animagus. Elle l'abreuvait de livres traitant du sujet et lui dictait tout les détails du rituel à accomplir depuis qu'elle était toute jeune. Depuis que la fillette était entrée à Poudlard, et qu'elle était légalement autorisée à utiliser la magie dans l'enceinte du collège, le plan pouvait être mis à exécution. Celestina lui envoyait les potions nécessaire et Amaranth devait se charger du rituel.

Mais jusqu'à présent, tout n'avait été qu'échec. La petite Serdaigle n'était même pas parvenue à atteindre l'état de Rememoriam. Elle avait déjà fait trois tentatives et avait pris une nouvelle dose de potion à chaque fois, suivant l'exigeante de sa mère. Mais la dernière tentative en date s'était soldé par un grave empoisonnement et une évacuation à l'hôpital en pleine période scolaire.

Celestina en avait conclut à une erreur dans la préparation dans la potion, mais Amaranth se disait que ce n'était pas pour rien qu'il était déconseillé dans tout les livres d'en prendre plusieurs fois de suite…

"Le dîner et prêt." lâcha enfin Mrs. Rynn pour mettre fin à cet affrontement silencieux.
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MessageSujet: Re: Amaranth C.V. Rynn [en cours]   Amaranth C.V. Rynn [en cours] EmptyDim 27 Avr - 13:15:43

.o0° chapitre 2 °0o.



La famille Rynn s'installa pour dîner. La cuisine étant à peine plus grande que le salon, ils s'entassèrent autour de la minuscule table et Hippolyte servit tout le monde. Soupe de concombre glacé. A croire que la chaleur avait définitivement quitté le logis…

Amaranth fixait la mixture sans consistance en la tournant avec sa cuillère, comme pour la réchauffer un peu. Suite aux œillades insistantes de son mari, Celestina pris la parole.

"Amaranth, chérie." commença-t-elle "Nous voulons que tu sache que… que nous ne t'en voulons pas."

"Ce que veux dire ta mère" enchaîna rapidement Hippolyte en voyant la stupeur scandalisée de sa fille "C'est que nous nous excusons. Le devoir des parents, c'est protéger les enfants. Et nous nous t'avons mis en danger car nous t'avons impliqué dans quelque chose que nous ne maîtrisions pas. Nous te demandons de nous pardonner."

Retrouvant son calme, la fillette replongea dans la contemplation de son soupé après avoir négligemment acquiescé.

"Nous n'aurions pas dut aller si vite. La situation nous a complètement dépassé." poursuivit-il pour ne pas laisser le silence se réinstaller "En fait dès le départ c'était une mauvaise idée. Nous ferions mieux d'abandonner sur ce terrain pour nous concentrer sur autre chose."

Ce fut au tour de Celestina de s'indigner.

"Mais tu n'y penses pas? Et tout nos efforts? Ce serait une immense perte de temps. Non, tu dis n'importe quoi. Je l'admet, cette fois ci ça a raté. Mais nous finirons bien par réussir."

Elle avait parlé en gardant un ton calme et considérait que le débat était clos . Mr. Rynn soupira, puis se tourna vers sa fille.

"Et toi qu'est-ce que tu en pense?"

Amaranth laissa tomber sa cuillère dans sa soupe avec un tintement métallique. Elle releva le regard brusquement et réalisa que l'on s'adressait à elle.

"Euh… et bien…" bredouilla-t-elle.

Elle regardait tour a tour son père, engageant et compatissant, et sa mère, sévère et impatiente. Elle choisit de retourner aux concombres glacés, comme s'ils devenaient davantage intéressants de minute en minute.


"Depuis quand on me demande mon avis dans cette maison?…" maugréa-t-elle en elle même.

Après plusieurs minutes de silence, la jeune Rynn pris une grande inspiration, ferma les yeux et déclara :

"Je voudrais arrêter d'essayer de devenir animagus."

Après quelques seconde de flottement, la fillette trouva le courage d'ouvrir les yeux. Ce qu'elle vit ne l'enchanta guère : sa mère était bouche bée, comme si sa fille venait de lui annoncer qu'elle allait se marier avec un péruvien octogénaire parce qu'elle était enceinte et qu'elle allait partir vivre en Laponie pour y faire un élevage de hamster et publier des poèmes traitant de la beauté des différentes variétés de lampes à huile.

"Mais… mais alors c'est que tu n'as rien compris." articula Celestina avec difficulté "Tout ce que nous t'avons appris, toutes ces années à faire tant pour toi…"

"Cell tu dramatise là…" coupa Hippolyte.

"Chéri, ne m'interromps pas, s'il te plait." ordonna-t-elle avec autorité "Je parle à notre fille. Apparemment elle n'a pas encore compris les choses importantes à savoir dans la vie. Et je te prierait de me regarder dans les yeux quand je te parle!"

Amaranth avait replonger dans la contemplation spirituelle de la soupe à peu près depuis le "toutes ses années". Sa mère avait à demi crié sa dernière phrase, et si il y avait bien une chose qui l'énervait, c'était quand sa mère se mettait à crier. La fillette releva donc son visage de poupée avec un agacement mal contenu et planta son regard de celui de sa mère.

Celle-ci, ne perdant rien de son aplomb, entama l'habituelle digression sur les efforts que tous devaient fournir pour le bien de toute la famille et bla et bla et bla bla bla… Cependant ces paroles creuses n'étaient pas sans effet. Chacun des mots était méticuleusement choisit pour blesser Amaranth, pour la toucher au plus profond de ses sentiments.

Quand elle faisait ça, la petite Serdaigle détestait sa mère, car elle aurait voulu répondre, dire quoi que ce soit, hurler au monde entier que tout ceci était absurde ! Mais cela aurait été tout à fait inutile car Celestina y aurait été parfaitement sourde, n'écoutant qu'elle même. Mrs. Rynn était véritablement intouchable.

"Très bien." pensa Amaranth "Je vais utiliser les mêmes armes que toi. Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, ça ne m'atteindra pas. Tu ne pourra plus toucher à ce que je ressent, parce que je ne ressentirai plus rien. Il faut que je me concentre. Elle ne pourra plus rentrer en moi et mettre la pagaille comme elle le fait pour finir par me laisser recoller les morceaux. C'en est fini. Elle ne pourra plus rien avoir parce qu'il n'y aura plus rien à prendre."

Pendant toute cette réflexion, la jeune Rynn n'avait pas détaché le regard des yeux de sa mère. Ces deux lacs d'encre dans lesquels on ne pouvait que se noyer. Et elle s'y laissa plongée.

Elle visualisa une vaste prairie qui s'étendait à perte de vue. Un claire ciel d'automne ensoleillé éclairait la lande qui était couverte d'herbes hautes et de bruyères. Une légère brise tiède venait les faire ondoyer comme un océan. Les cheveux d'Amaranth s'envolèrent dans son visage.


"Incroyable… C'est si vrai…"

La fillette était abasourdie par la beauté et le réalisme du paysage que son imagination avait créé. Puis elle se ressaisit.

"Non. Il ne doit n'y avoir rien à détruire ici."

Aussitôt les bruyères tombèrent en poussière. Même leur parfum disparut instantanément. La petite Rynn eut un sourire intérieur en réalisant ce qu'elle pouvait faire. Elle se concentra un peu plus. L'herbe disparut à son tour, rentrant dans le sol comme sur une vidéo passée à l'envers. Il n'y eut bientôt plus qu'une plaine aride.

Amaranth leva alors les yeux, fixant son attention sur les nuages. La brise se transforma en vent puissant et le ciel fut rapidement vide. Il ne restait que le soleil. Il asséchait tout à présent. La lumière aveuglait la petite fille.


"Je ne doit pas le laisser gagner. Il doit disparaître aussi." se dit elle en protégeant ses yeux avec ses bras.

Le vent devint tempête, puis cyclone, et Amaranth avait du mal a rester debout. Se concentrant toujours plus, elle tomba à genoux, la poussière s'engouffrant dans sa bouche et dans ses yeux.

Et enfin, la lumière fut balayé. Le hurlement du vent de tut peu à peu et tout redevint calme.

"Ca y est…Il n'y a plus rien…"

D'épuisement, la jeune Rynn s'effondra sur le sol poussiéreux. Il n'y avait plus que l'obscurité. La terre était dur et sèche, impénétrable, mais elle émettait une douce chaleur.

"Il n'y a plus rien à prendre. Tout est à l'abri."

Amaranth resentit la joie et le soulagement d'être enfin en sécurité. A des milliers de kilomètres sous terre, elle pouvait entendre un battement régulier.

"Tout est hors d'atteinte maintenant. Tu ne peut plus rien prendre, tu entends? Tu ne peux plus rien prendre! Tu ne peux plus rien prendre!!!"

"Tu ne peux plus rien prendre."


Amaranth avait parlé à voix haute, sans s'en rendre compte. Une fois qu'elle réalisa ce qu'elle avait fait, elle se replongea directement dans la fixation du soupé. Son intervention avait fait l'effet d'un coup de tonnerre dans la pièce, imposant le silence.

"Qu'est ce que tu dis?" demanda Celestina qui n'avait cessé de parler depuis "C'en est assez jeune fille! Je ne supporterai pas plus d'insolence! A partir de maintenant tu vas…"

"Attends."
ordonna Mr Rynn avec la rare autorité dont il faisait preuve. La gravité que l'on pouvait lire sur son visage finit de convaincre sa femme de se taire.

"Amaranth, est-ce que ça va? Tu avais l'air tellement bizarre…"


La petite s'était remise à dessiner des cercles avec sa cuillère.


"Amaranth." appela à nouveau Hippolyte.

La fillette interrompit son mouvement.


"Est-ce que… tu as fait de la magie?"

Elle leva la tête, dissimulant mal un sourire de malice.

"Je crois bien que oui…"


Soudain, un grand fracas suivit d'un bruit de vaisselle cassée explosa dans la cuisine.
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MessageSujet: Re: Amaranth C.V. Rynn [en cours]   Amaranth C.V. Rynn [en cours] EmptyDim 4 Mai - 10:35:44

.o0° chapitre 3 °0o.



Sans perdre un instant, Hippolyte et Celestina se levèrent d'un bond et sortirent leurs baguettes. Mr. Rynn saisit le bras de sa fille et la fit littéralement décoller du sol pour la mettre en sécurité derrière lui. Ils reculèrent lentement tout les trois vers le mur opposé au buffet qui venait de s'effondrer. Un nuage de poussière s'était levé et une assiette roulait à terre pour finir sa course aux pieds de Celestina.

Alors que le calme était revenu et que tout le monde échangeait des regards inquiets, le tas de débris se mis a remuer. Une tête joufflue et bouffie, surmontée d'un postiche de travers et assortie d'une barbichette huilée ridicule, sortit soudain au sommet des restes du buffets. Deux minuscules yeux noirs de scarabée, dernière de petites lunettes ronde, scrutait la pièce en battant des paupières.


"Quel atterrissage…" lâcha enfin l'intrus d'une vois aigüe.

Hippolyte brandit sa baguette.


"Stupef…"

"Non!" l'interrompit sa femme.

Un air profondément agacé sur le visage, elle traversa la petite cuisine en quelques enjambées, ses hauts talons résonnants sur le planché. Elle se planta alors devant ce qui fut autrefois un magnifique meuble et une ravissante collection de porcelaine, croisa ses longs bras et domina l'homme aux yeux de scarabée de toute sa hauteur.


"Diggs, qu'est-ce que vous faites dans ma maison?"demanda-t-elle froidement.

L'intrus se redressa soudainement, réduisant en poussière les derniers éléments d'un service à thé qui avaient survécus au cataclysme. Il était court sur pattes et son énorme bedaine proéminente semblait le déséquilibrer. Il portait un costume gris avec une chemise en flanelle à volants. Son visage affichait maintenant un sourire béat en regardant Celestina. Il remit négligemment son postiche en place et commença à entortiller sa barbichette graisseuse autour de ses petites doigts boudinés.


"Ah! Ma chère Celestina. Enchanté de vous voir. Comment allez vous?" demanda-t-il de sa voix ridiculement aigüe.

"Et bien, vous venez de détruire ma cuisine." répondit-elle sèchement.

Le petite bonhomme se mit à regarder autour de lui comme s'il venait juste de remarquer où il était.

"Vous m'en voyez navré, très chère. J'ai pourtant fait de mon mieux pour transplaner au bon endroit et…"

Il s'interrompit en apercevant Hippolyte. Après un instant de surprise, sa bouche se déforma en une expression de dégoût. Suivant son regard, Celestina entama les présentation.

"Oh. Diggs, voici mon mari, Hippolyte. Chéri, je te présente Albert Diggs, il travail au ministère dans… je ne sais plus quel département…" dit-elle avec un soupir d'exaspération.

"Au Service des Usages abusifs de la Magie." compléta-t-il.

"Cela n'a pas la moindre importance."
fit-elle remarquer froidement.

"Et pourtant si, très chère. C'est même l'objet de ma visite."

Celestina s'approcha encore de Diggs en le toisant. Il la regarda avec une expression d'extase profondément stupide. Après un bref silence Celestina parla enfin.

"Et quel est donc l'objet de votre visite?" demanda-t-elle visiblement à bout de patience.

"Oh! Et bien…" bredouilla-t-il "Il semblerait que quelqu'un ai enfreint l'article 1875 alinéa C dans cette maison. Dés que j'ai reconnu votre adresse et votre nom de famille sur l'acte d'accusation, j'ai fait disparaître toutes les preuves." poursuivi-t-il en sortant une liasse de documents de sa poche "Comme je vous connais, je sais bien que vous ne pensiez pas à mal, et je ne voulais surtout pas qu'on vous embête pour ces broutilles. Vous savez l'amitié que je vous porte…"

Il était retombé dans sa contemplation béate qui lui donnait quelque chose d'effrayant. Excédée, Celestina se saisit des papiers qu'il lui tendait et les parcouru rapidement du regard.

"Je ne comprend pas." dit-elle "Qui est accusé?"

"Votre fille." répondit Diggs avec un air grave qui n'allait pas du tout avec ses allures ridicules.

Amaranth qui était restée cachée derrière son père, sentit une boule d'angoisse au fond de sa gorge. Sa mère lui lança un regard noir et lui fit signe de s'approcher. Elle s'exécuta avec une mine renfrognée.


"Oh c'est votre fille?!" s'exclama l'homme au yeux de scarabée dont la voix avait atteint le summum du risible "Qu'est ce qu'elle est mignonne! C'est votre portrait craché Celestina! Et puis ces boucles violettes! C'est tout simplement adorable!"

Joignant le geste à la parole, il avança sa main bouffie pour caresser le cheveux de la jeune Rynn. Il changea cependant d'avis en apercevant les œillades assassines que lui lançait la fillette. Mrs. Rynn quand à elle, poursuivait sa lecture.

"Et on l'accuse de quoi exactement?" demanda-t-elle.

Ravi de changer de sujet, Mr. Diggs repris un peu de contenance et chercha dans ses poches.


"Vous n'êtes pas sans savoir qu'elle n'a pas le droit de lancer de sorts en dehors de Poudlard, même si nous sommes en période scolaire. Ah! Voilà l'acte! Elle est accusée d'avoir utiliser … hum… un sortilège d'Occlumencie?"

Amaranth entendit son père sursauter dans son dos.

"Mais ce doit être une erreur. Elle est bien trop jeune pour maîtriser ce genre de magie." poursuivit-il avec un petit rire.

Mais en voyant les mines graves que chacun affichait, il ne fut plus aussi sûr de ce qu'il avançait. Celestina fixait sa fille avec un regard qui trahissait son intense réflexion.


"Albert, dites moi." commença-t-elle avec une voix doucereuse qui n'avait plus rien à voir avec le ton agressif qu'elle avait utilisé jusqu'à présent "Il me semble bien que vous avez été Aurore dans votre jeunesse, non?"

Le visage de Diggs se déforma en une expression qui devait être de la tristesse.

"C'est bien cela. Mais, hélas, suite à un incident, on a préféré me reléguer à l'administration." répondit-il.

"Et d'après mes souvenirs, vous avez suivit une formation de Legilimens, n'est pas?" poursuivit-elle avec une voix toujours plus mielleuse.

"C'est exact." confirma-t-il dans une bouffée d'orgueil.

"Et bien dans ce cas,"
dit-elle lentement en caressant la joue d'Amaranth qui n'osa se dégager "Je crois que j'ai quelque chose à vous proposer."

Ses yeux noirs pétillaient de malice et un sourire inquiétant révélait ses dents carnassières.
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