Néus arriva dans la classe cinq minutes avant la sonnerie. Elle portait ce jour là une robe bleu-roi magnifique. Ses cheveux tombaient élégamment sur ses épaules et ses yeux étaient délicatement maquillés avec du fard à paupières argenté. Elle était terriblement belle. Elle s’approcha du tableau noir et sortit sa baguette de la poche intérieure de sa cape argentée, puis elle tapota le tableau :

« Professeur MacFerlan - Cours de duel »

Puis elle se dirigea vers son bureau et détacha sa cape et la posa sur le dossier de sa chaise. Elle s’installa à son bureau et attendit l’arrivée de ses élèves.

Bill avait déjeuné en vitesse ce matin-là, ce qui était très loin d'être dans ses habitudes. Il avait son premier cours de duel de l'année et cette perspective le rendait à la fois fébrile et impatient. Savoir se battre, c'était son rêve... Le souvenir de son expédition dans le cimetière avec Jill était encore si frais dans son esprit..; Il ne maîtrisait aucun sort de combat et il s'était inscrit au tournois de duel qui devait avoir lieu un peu plus tard dans l'année... Certes, il avait passé des fins de soirée, allongé dans son lit, à élaborer des stratégies avec le peu de sorts qu'il connaissait et il devait bien admettre que son père avait peut-être raison lorsqu'il lui disait, lorsq'uil l'aidait aux champs, qu'il était sacrément rusé. Mais sérieusement apprendre à se battre, et surtout à se défendre, c'était ce dont il rêvait. Il y avait d'un autre côté la lettre de son père, et Bill savait que pour sauver sa mère, il ne pourrait compter ni sur son père, ni sur sa soeur, tous deux sans pouvoirs magiques. Ainsi donc, c'est baigné dans ces pensées et terriblement impatient qu'il se précipita vers la salle de cours. Lorsqu'il poussa la porte, il s'immobilisa soudain, le souffle coupé : la salle était carrément immense et, il s'était tellement précipité qu'il était le premier élève à y entrer. Mais par-dessus tout, il se sentit subjugué par la beauté de la prof, attendantles élèves derrière son bureau.

"B... Bonjour, professeur."

Comme toujours, il était souriant et son ton était joyeux, mais il était impressionné par la classe et le chamre de son professeur. Il lui fallut un petit moment pour réaliser qu'il n'avait pas bougé du pas de la porte. Il se décida enfin, un peu gêné d'être seul ormis le professeur dans une salle aussi grande, traversa la pièce et alla s'asseoir à la première place qu'il trouva, espérant que l'un ou l'une de ses amies viendrait s'installer à côté de lui pour pouvoir partager son exaltation. Puis, n'osant pas sortir ses affaires, ne sachant pas s'ils allaient faire de la pratique ou de la théorie, il attendit, son regard allant du professeur à la porte, attendant l'arrivée des autres.

Stanislas fut ravi que son premier cours soit celui de duel. En bon bretteur il était très attaché aux notions d'honneur et de respect des règles de combats. Il se demandait s'il en serrait de même dans le monde de la magie.

En arrivant en classe, Stan aperçu le professeur, il s'agissait d'une belle femme. Alors avec toute la courtoisie attachée à son rang il inclina le torse et s'exprima.

Enchanté Madame, je me présente, Stanislas Alistair Gatween Lupticut, c'est un honneur pour moi de vous avoir comme enseignante de cette matière noble qu'est le Duel.

Sur ce le jeune noble se rendit à une table du premier rang et s'installa non loin d'un autre élève.

Tandis qu'elle lisait un livre en attendant ses élèves, un jeune homme entra dans la salle de classe. Aussitôt Néus leva la tête et lui accorda son plus beau sourire. Le jeune homme semblait impressionné. Etait ce par la grandeur de la pièce ou par sa beauté, Néus ne savait pas et de toute façon elle s'en fichait éperdument.

"B... Bonjour, professeur.
- Bonjour jeune homme."

Puis un deuxième élève entra dans la salle. Son ton était plus ampoulé, manifestement, il devait venir d'une famille de noble.

"Enchanté Madame, je me présente, Stanislas Alistair Gatween Lupticut, c'est un honneur pour moi de vous avoir comme enseignante de cette matière noble qu'est le Duel.
- Bonjour et merci ", répondit elle avec un grand sourire.

En fait le comportement de l'élève l'agaçait quelque peu, en effet, Néus n'avait jamais vraiment supportée les manières des nobles familles. Pour elle tout le monde était égaux et le fait que les nobles se conduisent de cette façon, n'était qu'un prétexte pour montrer clairement leur appartenance à ce monde si spécial. Mais son comportement envers lui ne serait pas différent. Elle ne montrera pas son agacement, ni une certaine gène qu'elle ressentait parfois en présence de ses personnes. Néus se souvint que lorsque son père l'emmenait lors des cocktails que donnait le Ministère, elle côtoyait fréquemment se genre de personne, et les enfants des employés du ministère étaient souvent très snob. C'était de là que venait son sentiment d'énervement. Passer tout ce temps avec ses "fils à papa" était insupportable à cette époque. Elle ne rêvait que de rejoindre l'ancienne équipe de son père et de retrouver son meilleur ami, le fils d'un des joueurs. Lui au moins n'avait pas ses manières. Il venait d'une famille très modeste et sa mère était même une Moldue. Alors pour Néus, le rang, le sang, toutes ses histoires étaient stupides.

Etrangement, la beauté du professeur de duel n'eut absolument aucun effet sur Lucy. Vous avez deviné, elle préférait les hommes. Mais ceux-ci semblait entrer dans un état de léthargie soudain en face de cette Miss MacFerlan... oui, elle aimait les hommes et non les mollusques !

Elle salua la prof, comme il se devait, et avec un regard dans lequel on devinait une touche de dédain, prit place, au fond de la classe, maissant ainsi avec générosité, les rangs de devant libres, pour les autres garçons qui souhaiteraient soudain avoir une meilleure vue de la prof du tableau - nous savons tous que les garçons sont tous entièrement purs et studieux... surtout quand le professeur est une jolie femme ! En l'occurence, Lucy se sentait légèrement jalouse, jalousie de toutes les filles, de cette attention qu'apportaient ses camarades à cette femme ! C'était peut-être une horrible mégère, mais eux, ne jugeaient que par le physique ! Si elle avait été un laideron, ils auraient certainement réagit autrement ! Lucy n'avait pourtant pas de quoi être jalouse 8), dans quelques mois, les beaux garçons se rendraient bientôt compte, qu'en grandissant, elle s'épanouissait aussi belle qu'une rose qui jamais ne fânait... Mignonne allons voir si la rose Lucy est toujours aussi belle...

Cependant, en-dehors de cette pointe de jalousie, la jeune Aiglonne n'avait aucun préjugé beauté/compétence comme il en existait si souvent. Nombreuses étaient les personnes qui pensaient qu'une femme ne pouvait être belle et intelligente en même temps. Ils avaient tort Lucy en était l'exemple parfait 8)... sisi !

** Ah les garçons ! ** pensa-t-elle en voyant le Serpentard s'incliner .

Elle s'efforça de réprimer le fou rire qui montait en elle, toute jalousie à présent disparue au profit de son amusement. Non, la prof ne s'intéressait sûrement pas à ses élèves, et quand bien même ce serait le cas, certainement pas aux premières années. Mais eux, qui se pâmaient comme de jeunes paons c'était vraiment trop drôle !

Stanislas s'imaginait échangeant des passes d'armes avec Walter, son Maître d'arme depuis maintenant cinq ans, quand il remarqua une jeune fille aux cheveux blancs qui venait de rentrer en classe. Celle-ci, assise au fond de la classe, contrôlait difficilement un début de fou rire après que Stan ce soit présentait de la façon la plus naturelle possible au Professeur de Duel.

*Qu'est-ce que j'ai encore fait pour mériter un tel traitement de la part de cette fille. Ah! Je ne comprendrais décidément jamais les gens du peuple.*

L'éducation du jeune noble était si ancrée en lui qu'il ne douta pas une seconde que son geste pouvait paraître déplacé dans de tels lieux et en de telles circonstances. De plus son manque experience de la vie "réelle" compliquait les choses par un manque total de points de comparaisons et d'exemples.

Bien sur cet éloignement de toutes notions de vie en société n'était pas amélioré par les faits des personnes étrangères à son monde à lui. Les actes de ces personnes se disant "normales" renforçaient son opinion comme quoi elles restaient infréquentables. Il en était bien sur de même pour l'apparence de la Noblesse pour quelqu'un extérieur à ce cercle très fermé.

*Je n'ai jamais demandé à naître noble.*

Après tout Stanislas n'était qu'un jeune enfant de onze ans pris dans un cercle vicieux par le simple fait de sa naissance.

hj: allez, un peu plus gentille...

Lucy réprima vite son fou rire, reprenant un peu de sérieux. L'élève de Serpentard le semblait, et elle savait que de nombreux élèves de cette maison avaient suivie une éducation très... autoritaire, ferme, et les bonnes manières ne devaient jamais disparaître. Non, elle ne s'était pas moqué de manière méchante, mais quelle que soit l'éducation du jeune homme, il semblait quand même, tout comme Bill, bien attiré par la jeune femme. Les apparences sont souvent trompeuses, et l'Aiglonne le savait. Raison pour laquelle elle réserva son jugement à plus tard. Elle l'avait sûrement vexé... le pauvre, il y a avait à peu près 3 solutions :
¤ On pouvait expliquer son comportement par son éducation, et il ne se rendait pas compte du "ridicule" de cette situation, qui lui semblait tout à fait naturelle.
¤ Il cherchait seulement à se rendre intéressant en faisant le petit comique.
¤ Il était vraiment subjugué par la prof.

Mouais... pas très très convainquantes ces solutions, ormis la première qui semblait la plus plausible. Mais ne connaissant pas Stanislas elle ne pouvait rien savoir. Les autres tardaient à arriver, bien qu'il restât encore un peu de temps avant que le cours ne commence, elle qui était toujours en retard s'étonnait que ce ne soit pas le cas présentement. Combien de fois était-elle entrée, essouflée après une longue course en cours, tâchant de ne pas se faire remarquer et de s'installer à la première place libre ? Un bon million de fois.

**Pff... ils arrivent là ? C'est pas qu'on s'ennuie mais presque...**

Après que la jeune fille des Serdaigles finisse par ne laisser aucune trace de son début de fou rire pour reprendre un visage d'étudiante studieuse. Stanislas vit arriver un autre élève, un Serpentard d'après l'uniforme. Celui ci vint s'asseoir à côté de lui, lui demandant s'il ne voyait aucun inconvénient à ce qu'il s'asseye ici. Accompagnant sa phrase d'un sourire, Stan lui répondit.

Je vous en prie, asseyez vous, il n'est point de place en ce bas monde que je me permettrais de réserver.

Et avec un hochement de tête tout en élégance il lui dit:

Je me prénomme Stanislas Alistair Gatween Lupticut, mais cela est fort long. Vous pouvez m'appeler Stan, je vous en serez fort grée.

*Je vais enfin pouvoir découvrir ce monde qui m'est si étranger. Que ce soit celui des gens du peuple ou bien celui des magicien.*

Laissant ainsi son voisin s'asseoir, Stanislas jeta un coup d'oeil à la jeune Serdaigle afin de voir si elle manifestait encore son hilarité à son sujet, du moins c'est la raison qu'il se donnait pour le faire.

*Pourquoi riait-elle?*

Retournant toute son attention à son voisin, il essaya le plus discrètement possible de l'observer afin d'avoir une meilleure idée de la façon dont les gens se comportaient normalement en société.

*Il serait tellement plus simple d'être quelqu'un de normal...*

Le jeune garçon accepta rapidement que Samael s’assoit à ses cotés, et s’exprima de façon tout à fait différente, étrange même. Un peu vieillot, soutenu, c’était très inhabituelle de la part d’un garçon de onze ans, mais ‘Mael ne laissa rien voir de sa surprise. Il se contenta de lui adresser un fin sourire courtois pour le remercier.

« Merci. »

Le fait que Stanislas le vouvoie ne le gênait ni ne le choquait. Lui-même, par pure habitude, vouvoyait tous les inconnus, quel qu’ils soient. Cependant, lorsque son voisin se présenta d’un nom si long qu’il n’en retint que la moitié, il haussa un sourcil gentiment moqueur.

** Rien que ça ?! **

Le jeune homme se présenta à son tour, mais de manière beaucoup plus simple.

« Je suis Samael Laüs, et vous pouvez m’appeler comme bon vous semble. »

Maintenant qu’ils s’étaient présentés et que chacun connaissait le nom et le prénom de l’autre, cela gênait un peu Samael de vouvoyer encore ce garçon qui avait son âge. Il observa alors Stan et, après avoir hésité un instant, compte tenu de la façon dont il avait l’habitude de parler, il se décida à lui demander ceci.

« Si cela ne te gêne pas, j’aimerais autant que tu me tutoies, maintenant que nous nous sommes présentés. »

Lui était déjà passé au « tu », sans lui demander son avis. Si vraiment cela choquait son voisin, il pourrait toujours changer… Enfin peut-être. Il ne se voyait pas continuer leur discussion et leur cours ainsi, et il avait pour habitude de prendre en compte son avis plutôt que celui d’un autre. A vrai dire, l’image qu’il donnait aux autres l’importait peu, et c’est pour cela qu’il n’hésita pas à poser à Stanislas une question peut-être un peu indiscrète.

« Tu es aristocrate? Ou quelque chose comme ça... »

[HJ : pour faire simple on va dire que tout le monde est arrivé. Les retardataires feront comme si il était déjà là sauf si ils indiquent qu'ils arrivent en retard]

Néus regarda les élèves arrivés dans sa classe. Avec une pointe de stress, elle se leva et regarda les premières années présents dans sa classe. Elle n'avait jamais été confrontée à une assemblée aussi nombreuse, les débuts ne seraient certainement pas faciles. Les élèves la regardaient, elle se sentait comme jugée, mais ce n'est certainement pas ça qui l'arrêterait. Elle s'approcha du tableau, de faibles murmures parcouraient la salle, semblables à un bourdonnement léger. Elle s'approcha du tableau et regarda les élèves.

"Bienvenue au cours de duel, les premières années. Je me présente Néus MacFerlan, je serai votre professeur cette année pour vos premiers pas dans ce domaine complexe et palpitant qu'est celui des duellistes.

Elle fit une pause en regardant les élèves attentivement. Son regard se durcit un peu en voyant que certains élèves paraissaient peu présents mentalement à son cours.

- J'exigerai de vous une pleine et entière concentration pendant les heures que nous passerons dans cette salle. Que se soit en théorie ou en pratique. Tout comportement nuisant sera sanctionné et je vous prie de me croire que mes retenues seront fortes éprouvantes. dit elle avec une dureté que l'on ne lui soupçonnait pas.

- Pour ce premier cour, vous ne connaissez certainement pas assez de sorts pour tenir plus de une minute en duel sans que l'on ai envie de s'endormir en vous regardant. Donc je vous prie de prendre une plume, un parchemin et vous allez copier ceci.

Elle tapota le tableau de sa baguette.

Duel : Principes de base

1- Règles
2- Position
3- Exemples de sorts de base utilisés

- Des questions ?

Le jeune Serpentard se présenta sous le nom de Samael. Et, après une courte hésitation, il lui précisa qu'il préférait autant le tutoiement.

Pas de problèmes Samael, je m'en vais dans ce cas te tutoyer.

Il accompagna sa phrase d'un sourire qu'il voulut franc.

*C'est peut être par le tutoiement que communiquent les gens du peuple...*

Puis son voisin lui demanda s'il était bien noble. Stan avec une mine plutôt déconfite lui avoua.

Effectivement je suis d'origine Noble. J'ai beau essayer de paraître pour quelqu'un de "normal" mais une éducation stricte de onze ans finit toujours par nous rattraper semblerait-il...

Sur ce il haussa les épaules en signe d'un destin bien trop lourd pour sa carrure. C'est ce moment là que le professeur de Duel choisit afin de commencer son cours.

*Les choses sérieuses vont enfin pouvoir débuter...*

Stan attrapa sa meilleure plume et écrivit d'une belle et fine écriture ce que le Professeur venait de faire apparaître au tableau.

Bill vit qu'un Serpentard entrait juste après lui et il faillit se mettre à rire quand il l'entendit se présenter avec plus que de la courtoisie, avec quelque chose de profondément aristocrate et de profondément comique, en particulier la courbette.

Peu à peu, les élèves entrèrent dans la pièce et Chris vint s'asseoir à côté de lui.

"Oui, ça va très bien. Je suis drôlement content qu'on ait enfin ce cours. Je rêve de savoir me battre et me défendre."

Puis, plus pensivement :

"OUi, elle est drôlement jolie la prof."

Mais déjà, le cours commençait ; le professeur fermait la porte et commençait à leur parler. Il était certain, comme lellle leur dit sans ménagement, qu'eux, des première année, n'avaient aucune maîtrise de la magie, alors à plus forte raison des sorts de combat. Elle fit apparaître un plan du cours au tableau que le rouquin copia machinalement sur un parchemin vierge, bien qu'il eût de loin préféré commencer directement par de la pratique. Puis, le professeur demanda s'ils avaient des questions et Bill leva la main.

"Professeur, je sais bien à quel point on a besoin d'apprendre quelques bases théoriques avant de tenter quoi que ce soit avec notre baguette. Mais dans combien de temps allons-nous pouvoir mettre tout ça en pratique ?"

Il avait parlé simplement, comme à son habitude, d'un ton poli mais détendu, et il adressa un petit sourire à la prof en attendant sa réponse.

Son étrange voisin accepta immédiatement de le tutoyer et lui adressa un sourire franc. Samael lui adressa alors à son tour un sourire fin où l’on pouvait sentir l’amicalité. La mine déconfite de Stan lorsqu’il lui parla de son existence en tant que noble l’amusa et lui adressa ce fin sourire qui le caractérisait tant qui avait pris une teneur complice.

« C’est sur, ta façon de parler n’est pas banale. Mais n’essayes pas de changer ce que tu es pour les autres… Il vaut mieux que tu fasses comme bon te semble, je trouve. »

Il se balança sur sa chaise, et continua à parler, en équilibre sur les deux pieds arrière de son siège.

« Tu sais, tout ceux que j’ai rencontré trouve bizarre le fait que je vouvoie les inconnus, même si ils ont mon âge. Ca ne m’empêche pas de continuer… »

Il haussa les épaules avec détachement, en continuant à se balancer. Il s’assit cependant normalement lorsque le professeur pris la parole pour annoncer le début du cours. Il nota sur un parchemin ce qu’elle écrivit au tableau, et se demanda quand ils passeraient à la pratique. Il allait poser la question quand il fut devancé par un jeune homme de Poufsoufle. Il attendit alors patiemment la réponse de la jolie jeune femme, en espérant qu’elle correspondrait à ses attentes.

Samael trouvait qu’ils avaient bien assez de théories dans les autres cours, et un peu de pratique, de véritable magie serait le bienvenu. Cependant il comprenait qu’ils ne connaissaient pas assez de sort pour que ce soit réellement intéressant.
**Cela dit, rien ne nous empêche d’essayer et d’en juger par nous-même...**

Morgwen était arrivée dans les derniers élèves mais n'était pas en retard.
Elle choisit de s'asseoir vers le centre de la pièce, ne chercha pas à s'asseoir près d'un autre élève. S'il y avait bien un cour qu'elle attendait c'était le cour de duel.
Pouvoir utiliser les sortilèges en situation réelle serait vraiment intéressant.
Assise à l'écart donc, elle comptait bien pouvoir suivre ce cour dans les meilleures conditions. N'avait-elle pas promis à Samael qu'elle le battrait quoi qu'il arrive ? A cette pensée elle survola la salle du regard, il était là en compagnie d'un autre serpenatrd qu'elle ne connaissait pas.
Il semblerait même qu'elle ne connaissait que Samael dans cette salle...Tant pis elle ferait connaissance avec les autres plus tard, s'ils en valaient la peine bien sûr.
Elle reporta donc son regard sur leur prof, une femme d'une beauté incontestable. Il n'y avait qu'à regarder les regards des élèves pour le comprendre.
Morgwen haussa le épaules, qu'elle soit belle ou laide l'important était qu'elle lui apprenne à gagner un duel.
Ainsi la gamine se mit à faire tourner sa baguette entre ses doigts.

* Et pourquoi devrions-nous toujours commencer par de la théorie ?*

La mine de la vert et argent s'assombrie alors qu'elle sortait un parchemin et de quoi écrire de son sac.
C'est d'un air agacé qu'elle se mit à inscrire les mots qui étaient apparut au tableau.
Une fois cette chose faite elle se laissa tomber sur le dossier de sa chaise et reprit sa baguette dans sa main droite.

Marvin Blue était déja présent dans la salle de cours depuis le début de la leçon. Il s'était contenté de s'installé avec un petit groupe de Serdaigles en première année. Il avait copié ce que la professeur de Duels leur avait dit de copier et écouta attentivement les paroles de la professeur ainsi que celles des différents élèves. C'est alors que, lorsque Madame McFerlan demanda qui connaissait assez de sortilèges pour pouvoir faire un petit duel, Marvin prit son courage à deux mains et demanda la parole au professeur, parlant ainsi en même temps que la Poufsouffle.

- Professeur, depuis ma jeune enfance, ma mère m'a apprit quelques petits sortilèges par-ci par-là mais je ne sais pas si je pourrais faire un duel avec ces quelques sorts.

Marvin attendit impatiemment la réponse du professeur McFerlan mais il pensait qu'elle allait tout d'abord répondre à la question de la Poufsouffle Lily Dogson...


[HJ : Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous sortir des sortilèges que l'on apprend en 6ème année !]

Bill écouta avec attention le profeseur. En plus d'être jolie, elle semblait sympathique et Bill songea que ce cours, celui qui excitait le plus sa curiosité, allait s'avérer réellement passionnant dans ces conditions. Néanmoins, il fut étonné lorsque la prof invita le jeune Marvin à venir faire montre de ses talents et de ses connaissances devant toute la classe. Mais son étonnement atteignit son paroxysme lorsqu'il vit le garçon se lever et s'exécuter. Il avait pensé que ce type ne pensait qu'à fanfaronner et à faire étalage de ses connaissances de Serdaigle, il avait déjà remarqué ce comportement de sa part dans d'autres cours, mais là, c'était qu'il devait vraiment être sûr de lui et faisait preuve d'une fierté à toute épreuve.
Le rouquin, qui avait toujours aimé aller de l'avant mais qui ne savait pour ainsi dire pas ce qu'était la fierté, avait du mal à comprendre ce comportement.

Pourtant, lorsque la prof invita celui qui voudrait à s'opposer à Marvin, il se passa une chose étrange dans l'esprit de l'écossais. Encore une fois, sa curiosité était titillée et lorsque ceci arrivait, il était fréquent qu'elle l'entraîne dans des situations désastreuses. Ah, quelle plaie, cette curiosité ! Bill savait pertinemment que c'était à la fois l'une de ses qualités et l'un de ses défauts, mais il ne pouvait s'empêcher de la suivre en espérant qu'elle se montrerait toujours sous le jour qualité. Parallèlement, il était conscient qu'il ne connaissait aucun sort de combat, ni même de défense.

* Mais justement, l'idée, c'est de le surprendre ! Peut-être qu'avec dr'autres sorts que je connais, je peux tenter quelque chose. En plus, peut-être que la prof appréciera que je montre à la classe que le duel, cen'est pas uniquement maîtriser quelques sorts de combat. En tout cas c'est ce que je pense et je vais aller le lui montrer, à ce Serdaigle.*

Bill avait pensé cela avec aucune animosité, simplement un petit sourire intérieur. Il n'avait rien contre le Serdaigle qui attendait maintenant seul devant tous les élèves, baguette en main, mais il avait envie de voir ce qu'il lui ferait, il voulait être aux premières loges pour assister au spectacle, et quoi de mieux que d'en être acteur ? Aussi finit-il par lever la main avec assez d'assurance. Ce ne fut que lorsque la professeur l'interroga qu'il sentit son assurance s'émietter en un instant. Mais il était trop tard et il parla.

"Euh, je ne connais rien aux sorts que l'on peut utiliser dans un duel, mais je veux bien lui faire face, ne serait-ce que pour qu'il y ait un cobaye pour que les autres voient les effets des sorts. Et puis peut-être que j'essaierai quelque chose, mais voilà."

Il était en train de rougir et il préféra se taire et descendre les marches en essayant de ne pas trop regarder autour de lui, même s'il sentait des regards peser sur lui. Il savait qu'il serait probablement seulement un cobaye qui recevrait des sorts, mais il avait envie de se rendre compte par lui-même de ce que quelqu'un pouvait lui faire lors d'un combat, et puis, il n'avait rien à craindre d'un première année. Aussi se plaça-t-il face à Marvin, à quelques mètres de distance, et lui adressa-t-il un sourire amical.

Marvin Blue regarda donc gentiment, sans aucune envie extrême de gagner, contrairement aux Serpentard qui le faisaient très souvent, le Poufsouffle. Enfin, il n'était plus le seul à être regarder, ce qui le soulageait beaucoup. Cependant, les regards étaient désormais doublés, les élèves attendant impatiemment le début du duel. C'est alors que la professeur de Duels des 1ère année, Néus McFerlan, fit un petit mouvement d'approbation aux deux duelistes. Marvin et Bill comprirent rapidement que le duel allait bientot commencer. N'ayant absolument jamais fais de duels, du moins dans les règles, Marvin ne savait pas du tout ce qu'il devait faire en premier. Heureusement, la professeur Ferlan comprit rapidement, et sans étonnement, qu'il devait être guidé. Marvin et l'élève de Poufsouffle, Bill Covel, attendirent donc ensemble que la professeur leurs dise ce qu'il fallait faire... Il pensait aux sorts qu'il pourrait utiliser lors de ce duel et pensait en avoir trouver un qui semblait convenir à la situation. Par la suite, il tendit l'oreille vers la professeur et attendit les instructions, non sans inquiétude...

* Tant pis si je perds. On verra bien de toute façon... *

Voilà la pensée du jeune Serdaigle, Marvin Blue. La défaite ne l'impressionnait pas le moins du monde. Le futur allait désormais cloturer le sort de Marvin et de Bill...