Etiolona ne parvenait pas à dormir. Tant de pensées bousculant son esprit et qui l’empêchaient de fermer les yeux. Elle était à cette école depuis peu, mais déjà … Elle se sentait seule. Comment expliquer ce fait, la petite italienne l’avait pourtant toujours été ; seule. Ses parents l’avaient toujours très bien entouré mais le petit plus, c’est que chez elle, elle avait eu un ami. Un grand labrador beige à qui elle se confiait et avec qui elle jouait dans le jardin. Mais maintenant, il lui fallait se fondre dans la masse des élèves et créer des liens avec d’autres enfants, des personnes de confiance, avec une maturité suffisante. Mais la petite brune ne s’en sentait absolument pas capable. Si douée était-elle pour le mensonge et le semblant, elle n’avait pas la moindre connaissance d’une véritable recherche de relation amicale et elle ne parvenait en aucun cas à se voir foncer vers quelqu’un qu’elle ne connaissait pas pour lui sortir « Saluuuut !! Comment vas-tu ?! Moi je m’appelle Etiolona, mais je t’en prie ; appelle moi Eti’ ! ». C’était trop ridicule et, elle en était intimement convaincu, cela ne donnerait aucun résultat, sauf peut-être un enfermement à Sainte Mangouste. La petite fille se retournait encore et encore dans son lit, cherchant désespérément le sommeil qui la fuyait. Les draps, froissés, s’enroulaient autour de son petit corps et ses coussins, à l’origine bien disposés, se retrouvaient éparpillés sur le lit. Le petit Serpent souffla d’agacement après s’être retourné une énième fois dans son lit. Elle ne tomberait pas dans une délicieuse léthargie ensommeillée cette nuit, elle devait s’en faire une raison. Elle repoussa d’un geste énervé ses couvertures et glissa ses jambes en dehors de son lit pour enfouir ses pieds dans de petites pantoufles bleues nuit serties d’un magnifique ruban de soie d’un bleu pastel très pâle. Elle tendit la main jusqu’à sa table de chevet où elle attrapa un chouchou du même bleu que les rubans de ses pantoufles avec lequel elle noua ses longs cheveux bruns en une queue de cheval assez brouillon. Elle n’avait pas fière allure la jeune italienne de grande famille, vêtue de sa robe de chambre bleu nuit et sur le point de tomber par terre tellement elle était fatiguée. Elle prit sous son oreiller sa baguette, qu’elle glissa à l’intérieur de sa manche pour plus de sécurité, et se dirigea vers la porte de son dortoir. Elle poussa lentement la porte, veillant à ne réveiller aucune de ses camarades de chambre, ne remarquant pas que la petite blonde avait également déserté son lit. Etiolona descendit à pas de souris les escaliers menant à la salle commune. Vide. La petite fille s’en réjouit intérieurement, elle n’aurait pas souhaité rencontrer quelqu’un. Si elle sortait dans la nuit, c’était avant tout pour trouvé le repos de son esprit chagriné de ne connaître aucune amitié. Une présence parasite n’aurait servie à rien. La jeune italienne remonta les cachots pour atteindre le Grand Hall. Elle entama une marche vers les immenses portes du château avec comme objectif de sortir dans la nuit mais se ravisa. Le par cet la forêt étaient habité d’une multitude d’animaux et de créatures fort peu conseillés à rencontrer. Alors allez prendre l’air à la tour d’astronomie serait sûrement préférable à tirer une bavette avec une bête sauvage et peu commode … Etiolona grimpa calmement les escaliers jusqu’à la tour de laquelle on observait les étoiles. C’était une des activités préférées de la petite brune ; contempler le ciel et toutes les lumières qu’il abritait. Elle se souvenait quand elle était petite … Elle passait des heures, accoudée au petit balcon de fer peint en blanc de sa chambre, les longs rideaux bordeau de sa chambre flottant délicatement sous la brise de la nuit, à ce moment elle n’avait pas plus de 8 ans et toute petite, elle observait les étoiles brillantes dans le ciel, comme un million de lueur d’espoir. C’était cette nuit-là que son papa s’était engagé aux côtés du Dark Lord, un Mangemort fidèle dans les terres d’Italie. La vie de la petite fille n’avait pas été très différente, mais elle avait moins vu son papa et son éducation avait fort changé à ce moment. Avant elle baignait dans un univers de douceur et une atmosphère des plus pure après son père lui avait appris certaines connaissances qu’il estimait indispensable. Contrairement à beaucoup d’enfants de sangs purs ou de Mangemorts, on ne lui avait pas enseigné les rudiments de la magie, ses parents laissaient à Poudlard ce privilège, mais on lui avait appris à réfléchir, à analyser, à prévoir et à comprendre à une grande vitesse et sur tout ce qui la touchait. Dans ces connaissances qu’on lui donnait, vint aussi s’ajouter l’art du mensonge et de la manipulation. A sa première éducation avec des valeurs fortes comme la fidélité, le respect c’étaient ajouté un autre apprentissage qui avait décuplé sa détermination, son orgueil, sa force mentale. La petite Etiolona, princesse dans sa maison, n’avait alors plus jamais été la même mais ne l’avait jamais considéré comme un mal. Elle s’était, à partir de ce moment, vraiment sentie équilibrée, autant blanche que noire, un gris harmonieux. Et c’était depuis ce changement qu’elle était vraiment devenue un Serpent, mais l’influence toujours aussi douce de sa maman avait préservé en elle ce côté Gryffon …

** Regarder les étoiles toute la nuit n’est peut-être pas une si mauvaise idée finalement. **

Pensa la petite brune en poussant délicatement la porte, sa dernière séparation avec la tour d’astronomie. La petite fille ouvrit de grands yeux alors qu’une fille aux longs cheveux blonds et de sa taille, donc assez petite, fonçait sur elle. Etiolona, dans un réflexe, attrapa les épaules de la jeune fille pour ne pas que celle-ci la percute. Que faire maintenant ? La lâcher et faire ce pourquoi elle était venue en ignorant la petite blonde ou plutôt entamer une conversation polie ou au moins lui présenter une quelconque salutation ? Etiolona n’avait pas reconnue sa camarade de chambre, la jeune Yume et lui adressa un très léger sourire el la relâchant.

- Désolée de t’avoir attrapée, j’ai cru que tu ne t’arrêterais pas à temps.

La jeune italienne marcha jusqu’au grand balcon de pierre auquel elle s’accouda, contemplant les milles lumières qui parsemaient les cieux. Le vent froid soufflait doucement et faisait rougir ses joues glacées. A ce moment la petite princesse avait l’air bien plus fragile que jamais, encore embrumée par le sommeil. Elle porta sa main à ses yeux qu’elle frotta pour tenter de les réveiller. Etiolona sourit au parc magnifique, dans les tons vert sombre, bleu nuit et noir … Elle sentait la présence de la jeune fille dans son dos. Elle n’était pas partie.

- La Nuit est magnifique, n’est-ce pas …

Le ton de sa voix ne sonnait pas comme une question, mais plus comme une affirmation admirative.

[HJ : voilaaaaa. Vaut mieux tard que jamais non J'espère que ce texte te plaira ma petite puce ... J'ai vraiment essayé de faire de mon mieux ]

Yume tiqua quelque peu lorsque la personne lui saisie les épaules. Elle ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait et qui était la personne devant elle.
Alors qu'elle s'apprêtait à se dégager plus ou moins violement, la personne face à elle la lâcha, tout en proférant une excuse.

En s'avançant à la lumière, Yume découvrit qu'il ne s'agissait autre que de Etiolona Palicio, sa camarade de dortoir et de maison. Ainsi elle aussi n'arrivait pas à se plonger dans les bras de Morphée? Mais pourtant, en voyant l'air fatiguer de sa camarade, Yume comprit que cela ne lui arriver pas souvent, elle, elle ne dormait presque jamais, maximum deux heures pas nuit, dans ce créneau là.
Elle secoua doucement son visage de droite à gauche alors que la jeune fille s'éloignait, visiblement elle n'avait pas reconnu Yume...

-Ce n'est pas grave Etionola.

Dit-elle de son habituelle voix froide qu'elle essayait de maîtriser de son mieux. Mais pourtant la voix raisonnait toujours dans sa tête, une vois aux résonances fort désagréables pour la fillette qui se voyait noyer dans ses souvenirs.

L’acte qu’avait commis cette créature…cet acte avait eu des répercutions sur l’ensemble de la personne qu’était Yume. Pour les voir, un seule coup d’œil sur la fillette et une partie de ces répercutions se révélaient à l’œil. Tout d’abord il y avait sa peau, sa peau aussi pâle que la craie, presque blanche, presque translucide. Jamais personne, si ce n’est un vampire ou un inférie n’avait telle teinte et cela attirait beaucoup les regards, et pas forcément des regards attendris car beaucoup la prenait pour un hybride, pour un vampire. Certes ces créatures de la nuit étaient superbes mais pour le moment, Yume ne pensait pas vraiment à cela…Idem pour ses cheveux, dont le blanc y était la couleur majoritaire.

Deuxième chose visible à l’œil nu : ses expressions. Pourvue d’un masque de glace qu’elle avait aisément forgé grâce à l’aide du vampire qui, en buvant son sang, lui avait attribué certains avantages. Elle se cachait derrière ce masque avec une facilité déconcertante et qui, d’ailleurs, en déconcerter plus d’un, en majorité ceux qui se confrontaient à ce masque inexpressif. Mais pourtant il n’était pas parfait, car lorsqu’elle allait mal ou qu’elle se remémorait certains souvenirs douloureux, il se fissurait automatiquement. C’est pour cela que dans ces moments là elle préférait être seule, bien que la solitude l’ai pourtant toujours attiré, il y a des moments où elle souhaitait vraiment que cela change. Avoir un ou deux amis sur qui comptait indéfiniment

Autre chose, visant son caractère cette fois ci : Yume possède une sagesse et une capacité de raisonnement vives qui pourrait en étonner plus d’un si on y faisait attention. Cette sagesse et cette capacité de raisonnement seulement présentes chez certains adultes.

Maintenant, les autres choses qui toucher les inconvénient : Yume ne mangeait et ne dormait pratiquement pas et cela avait des répercutions sur son physique, notamment pour la nourriture. Il suffisait de la regardait pour le deviner : elle était toute frêle, voir un peu maigre…
Il y avait sa taille et l’impression qu’elle paraissait plus jeune aussi, enfin cela serait pratique pour l’avenir !

D’ailleurs si on y regardait à deux fois, Etionola aussi était petite, environ sa taille. Mais Yume doutait fort que leur taille similaire soient du à la même cause…

La Nuit est magnifique, n’est-ce pas …

Magnifique ? Certes elle l’était, de vu, mais sous tant de beauté se cacher pour Yume un enfer duquel elle aimerait bien sortir, enfer apparut seulement cette nuit, à l’entente de Sa voix.

-Oui…

Yume avait à peine soufflé sa réponse, car déjà sa tête la martelait affreusement, la faisant crisper ses paupières.
Elle posa le plus calmement ses mains sur le mur derrière elle, ferma douloureusement la tête, essayant de chasser cette voix qui, à tout instant, menacer de refaire surface et de l’emprisonner dans ses souvenirs.

Ce phénomène n’arrivait que rarement, mais lorsqu’il arrivé cela faisait mal, autant physiquement que moralement…Le pire c’est que là, quelqu’un était présent, si elle avait été seule passe encore mais là il se trouvait qu’une camarade de serpentard était toute proche.

Merci beaucoup petit rêve…

Yume ferma brutalement les yeux et crispa ses deux mains sur son crâne en tombant à genoux. La respiration difficile elle faisait de son mieux pour sortir cette voix de ses lointains souvenirs de son esprit. Bizarrement, beaucoup de personne l’avait vu dans d’étranges situations. Mais le pire avait bien était Drago Malfoy qui l’avait vu complètement abattu et en larme, elle était même allée jusqu’à s’accrocher à son cou ! Alors sincèrement, elle devait bien commencer à s’habituer. Mais elle ne supporter tout de même pas ça, qu’on la voit si faible, elle le petit glaçon ambulant…

Un petit gémissement de douleur et de détresse franchit ses lèvres alors que la voix raisonnait toujours dans sa tête, faisant se crisper ses mains un peu plus sur sont crâne, emmêlant ses doigts dans ses fins cheveux presque blancs.

[HJ : ouinnnnn !!!!!!!!!désolée c’est vraiment pas terrible !!!!T_T quoique au moins Eti va peut être aidé Yuyu et ça les rapprochera *yeux qui brillent*]