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 Destins parallèles, par Alshaïn Rookwood
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MessageSujet: Re: Destins parallèles, par Alshaïn Rookwood   Destins parallèles, par Alshaïn Rookwood - Page 2 EmptySam 6 Oct - 18:03:35

Mais elle ne se retourna même pas. Harry courut à sa suite et il finit par la rejoindre dans le Hall d'entrée. Ginny se retourna finalement, les joues encore légèrement rouges.

-Ah tiens! Monsieur Potter! s'exclama-t-elle méchamment.

-Lily, ce n'est pas ce que tu crois! Je ne voulais pas que ça arrive!

-Pourtant, c'est arrivé!

-Si tu veux tout savoir, ça aurait pu être pire…

-Pire? Pire que ça?

Harry baissa la tête, honteux. Au moins, il ne ressemblait pas à son père sur ce point.

-Je vais tout te dire.

Ginny croisa les bras et s'assit sur une marche de l'escalier en marbre.

-Je t'écoute.

Harry vint s'asseoir près d'elle.

-Eh bien… tu te rappelles le jour où je t'ai dit que je voulais parler à Sirius? Dans la bibliothèque?

-Quand tu étais en cinquième année à notre époque?

-Ouais… eh bien, je ne t'avais pas dit pourquoi, hein?

-À vrai dire non…, répondit Ginny en fronçant les sourcils.

-Quelques jours plus tôt, j'avais eu mon cours d'Occlumencie avec Rogue et il y avait une Pensine dans son bureau.

-Tu as regardé dedans? demanda Ginny.

-Oui et j'ai vu ce qui s'est pratiquement passé aujourd'hui…

-Ah bon? Et qu'est-ce qui s'est passé?

Ginny le regarda dans les yeux et lui prit les mains. Harry lui raconta tout en détail. Ginny poussa quelques cris, mais ne l'interrompit pas.

-Pourtant, je ne comprends pas comment ça se fait que ça s'est
produit… Je n'avais pas du tout l'intention de le faire. Quand Rogue m'a fait ça, – il passa sa main sur sa plaie -, il y a quelque chose qui s'est réveillé en moi et je n'ai pas pu m'empêcher de lui mettre la tête à l'envers...

-Mais le sortilège d'Impedimenta?

-Pareil. J'étais dans le feu de l'action. Plusieurs personnes nous regardaient. J'ai brandi la baguette et puis voilà!

Ginny passa sa main sur la joue de Harry.

-Je comprends…

Elle sortit sa baguette et murmura un sort de soin pour la plaie de Harry. Puis, ils s'embrassèrent. Mais ils durent s'interrompre lorsque les grandes portes du château s'ouvrirent en grand. Ketza menait la marche, les poings serrés, suivie de Sirius qui tentait de la rattraper, et de Samiva, restant en retrait avec Remus et Peter.

-Il n'y a pas de mais, Sirius! Je t'ai vu lui enlever ses culottes!
Qu'est-ce qui t'as pris?

-Ketza, si tu pouvais m'écouter au…

La porte de la Grande Salle s'entrebâilla et la tête du professeur Chourave apparut.

-Chuuuuut! Les septième année sont en examen! Allez vous disputer ailleurs!

Les Maraudeurs, Ketza, Samiva et Ginny se levèrent et détalèrent rapidement. Ils se retrouvèrent dans leur pièce privée.

-Maintenant, tu vas m'écouter Ketza! s'exclama Sirius.

-Non! Non! C'est toi, Môsieur Black!

-Pour une fois que ce n'est pas moi, chuchota Samiva à l'oreille de Ginny.

Ginny pouffa.

-Ketza, si on pouvait laisser faire…? proposa Remus en posant une main sur l'épaule de la jeune fille.

Ketza se délogea rapidement.

-Mais tu es aussi à blâmer, Remus! Tu n'as même pas bougé le petit doigt pour arrêter ça! Et tu es censé être préfet? Seule Lily a agi!

-Ketza, ça aurait pu être pire…, tenta Ginny.

La jeune fille se tourna vers son amie.

-Quoi? Toi aussi? Mais c'est un complot?

-Si tu pouvais au moins te calmer, Ketza! s'exclama Harry.

Elle se tourna de façon à voir tous ses amis. Elle les regarda à tour de rôle et finit par s'asseoir. Remus et Sirius s'assirent à côté d'elle et déposèrent leur bras sur ses épaules.

-Ça va mieux? demanda Remus.

Ketza releva la tête vers lui.

-Oui je crois…

Elle déposa ses bras autour de leurs épaules comme les deux garçons faisaient.

-J'vous aime les gars! dit-elle en penchant sa tête vers Remus.

Elle se tourna vers Sirius.

-Même si vous pouvez être terriblement idiots parfois…, conclut-elle en déposant un baiser sur la joue des deux garçons.

-Bon! Je vois que tout est rentré dans l'ordre! s'exclama Samiva.

-Et si on allait manger? proposa Peter.

-Très bonne idée! s'exclama Harry en lui emboîtant le pas.

L'après-midi, il y eut l'examen pratique de Défense contre les forces du Mal. Encore une fois, Harry était sûr d'avoir obtenu la mention Optimal. Hermione, qui évaluait, avait souri tout le long de son examen. Elle lui avait même fait un clin d'œil. À la fin de l'examen, les élèves de cinquième année tombèrent encore une fois dans l'étude, mais davantage pour la métamorphose cette fois-ci.

Le lendemain, l'examen se déroula normalement. En sortant de l'examen pratique, ils croisèrent Layne. Elle finit par poser son regard sur Sirius. Tout deux restèrent figés quelques secondes, mal à l’aise, avant que Morgane ne vienne prendre la main de Layne...

-Bon eh bien… bye tout le monde! dit-elle en les saluant.

Sirius les regarda s’éloigner, les mains dans les poches, un léger sourire aux lèvres. Ginny regarda partir Layne et son amie hippie.

-Eh bien! C'est la première fois que je vois Sirius mal à l'aise avec une fille! s'exclama Ketza.

-Pas moi…, répondit Samiva.

Sirius sursauta et se retourna vers Samiva, qui lui envoya un regard rassurant. Ginny lança un drôle de regard à son amie. Que se passait-il?

La soirée se déroula normalement. L'examen du lendemain, botanique, se déroula très bien aussi, tout comme tous les autres par la suite, bien que la fébrilité des vacances se faisait de plus en plus sentir. Les BUSEs et les ASPICs étaient désormais terminés. Les élèves pouvaient paresser en paix en attendant la fin de l'année scolaire, le lundi suivant.

Ce fut avec grande joie que les Maraudeurs et Ginny, Samiva et Ketza embarquèrent dans le Poudlard Express pour les vacances d'été.
Sirius s'étira longuement et déposa ses pieds sur le banc en face de lui, mais Ketza les poussa pour s'asseoir.

-Alors, on prend de l'espace? demanda-t-elle.

-Mais- euh! C'est les vacances! Et j'ai besoin de repos…

-Moi aussi! répondit Ketza en déposant ses pieds sur les jambes de Sirius, qui fit pareil.

Les deux souriaient et se jaugeaient du regard. Ce petit jeu dura bien quelques minutes.

-Laissez-nous de la place! s'exclama Harry. Vous êtes en plein milieu du compartiment!

Sirius et Ketza se collèrent contre la fenêtre tandis que Harry et Peter s'assoyaient à leur tour. Remus, Samiva et Ginny étaient allés dans le compartiment des préfets, mais ne devaient pas tarder à venir les rejoindre. Lorsque les trois préfets revinrent, Ketza et Sirius en étaient à leur dix-septième manche de jeu de pieds. Samiva les observa quelques secondes avant de déclarer, souriante.

-Vous êtes de vrais enfants! Mais… je peux jouer?

-Tiens! Prends ma place! s'exclama Ketza en riant, tandis que Sirius s’exclamait « J’ai encore gagné! J’ai encore gagné! » tout en gigotant sur place.

Décidément, les vacances avaient bel et bien débuté!

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MessageSujet: Re: Destins parallèles, par Alshaïn Rookwood   Destins parallèles, par Alshaïn Rookwood - Page 2 EmptySam 6 Oct - 18:11:21

Quelques jours plus tard, la chaleur bienfaisante de la fin juin céda la place à d’énormes nuages chargés de pluie qui s'amoncelaient dans le ciel de Londres, ce qui allait bien avec l'humeur de Sirius cet après-midi-là. Dans l'un des salons du douze, square Grimmaurd, une discussion animée se tenait entre quelques membres de l’illustre clan des Black.

Une tasse de thé à la main, il se tenait pratiquement à l'écart de la discussion, secouant la tête et grommelant des paroles de temps à autre… Jusqu'à ce que sa cousine Bellatrix lui adresse la parole.

-Alors Sirius, comme ça, on a rompu avec cette Gryffondor? Comment s'appelait-elle déjà? Maine? demanda-t-elle d'un ton insoucieux.

-Layne…, marmonna Sirius.

-C'est ce que je disais…, continua Bellatrix en buvant une gorgée de thé.

-Layne… Quel nom détestable! s'exclama Druella Black, la tante de Sirius. Ses parents doivent être moldus ou pire : Sang-de-bourbe.

Sirius crispa ses mains sur sa tasse, davantage pour l'insulte que pour la voix haut perchée de sa tante.

-Moldus…, répondit Narcissa, les yeux baissés sur sa tasse.

-Tu la connais, Narcissa? demanda Cygnus Black, l'oncle de Sirius.

Sa voix grave résonna dans la tête de Sirius. Ce qu'il pouvait les haïr…

-Hum… de vue, père…, murmura Narcissa.

-Et toi, Regulus? demanda de nouveau le père de celle-ci.

Bellatrix afficha un sourire mauvais, tandis que son cousin prenait un air suffisant.

-C'est une Sang-de-bourbe détestable! s'exclama-t-il. Tout comme cette… Evans.

-Regulus, as-tu fini d'insulter mes amis? lança Sirius d'un ton sec.

-Ah parce que tu appelles ces racailles tes amis ? reprit Bellatrix d'un air dégoûté.

-Evans? interrompit Orion Black, le père de Sirius. J'ai déjà entendu ce nom autre part…

-Ses parents sont morts, dit Narcissa, relevant à peine ses yeux vers son oncle.

-Ah tant mieux! Deux Moldus en moins! Ce n'est pas grand-chose, mais c'est un petit pas vers le rafraîchissement de ce monde…, dit Walburga Black, la mère de Sirius, en souriant d'un air hautain.

Sirius fixait toujours sa tasse de thé. Ses mains commençaient à trembler de fureur. Ce n'était pas bon signe. La discussion animée par Bellatrix, les commentaires allaient de ci, de là, mais toujours sur le même sujet : les amis de Sirius. Potter, cette famille est une honte à leur nom… Pettigrew? Jamais entendu parler… Sûrement des gens peu fréquentables… Lupin…Une famille assez pauvre. Désolant! Ovsea? C'est cette famille de Médicomages? Oh jamais je n'oserais me faire soigner par des gens comme eux… Les oreilles de Sirius bourdonnaient. Ses mains tremblaient de plus en plus… et sa tasse aussi.

-Assez! hurla-t-il.

Il reçut quelques gouttes de thé sur sa peau. Les conversations se turent.

-Pardon? demanda sa mère, sa tasse à mi-chemin vers ses lèvres.

-J'ai dit : Assez!

-As-tu une bonne raison? continua Walburga, fixant son fils, les yeux plissés.

Sirius posa son regard sur sa mère. Oh! Qu'il la haïssait!

-Vous insultez mes amis. N'est-ce pas assez?

-Allons, Sirius…, débuta Araminta Meliflua en remuant sa main comme si c'était une chose secondaire qui se produisait. Tu ne vois pas que ces gens ne sont pas à la hauteur de notre famille? Encore heureux que tu fréquentes la petite Island…

Croyant avoir réglé le problème, Araminta but une gorgée de thé du bout des lèvres, le petit doigt impeccablement manucuré dressé. Elle allait se remettre à parler lorsque Sirius se leva d'un bond.

-Ce serait plutôt le contraire. Vous n'êtes pas à leur hauteur. Vous ne leur arrivez même pas à la cheville. Tous autant que vous êtes.

Orion Black déposa sa tasse de thé sur la table du salon.

-Va dans ta chambre, déclara-t-il sans élever la voix.

-Bien! s'exclama Sirius.

-À la bonne heure! reprit sa mère.

-Je pars, lança Sirius.

-Quoi?! s'exclamèrent quelques convives.

-Vous avez très bien entendu! Je pars! répéta-t-il. Et pour de bon!
Adieu!

Il quitta en trombe le salon. Narcissa avait levé les yeux vers lui pour la première fois depuis son arrivée, mais il ne l'avait pas remarqué. Sirius se retrouva dans sa chambre et commença à faire ses valises. Il n'allait pas rester une seconde de plus dans cette maison, foi de Sirius Black. Non! Foi de Sirius tout court.

Ses valises prêtes, il les rapetissa et les mit dans sa poche. Son balai sous le bras, il sortit pour de bon de la maison, mais à peine avait-il fini de descendre les marches du perron que Narcissa vint le
rejoindre.

-Sirius, attends!

Il se retourna. Que lui voulait-elle?

-Ne pars pas. S'il te plait…

-Ils ont envoyé quelqu'un me convaincre?

Narcissa descendit elle aussi les marches du perron.

-Non. Je suis venue de mon plein gré.

Elle lui prit la main.

-Je t'admire beaucoup d'oser ainsi défier les Black. Mais reste! Je t’en prie! Si tu pars, ça ne me donne rien de continuer à plier sous leurs ordres. Déjà que ma sœur a épousé Ted Tonks et qu'elle est définitivement partie… Si tu pars, il ne me reste plus personne!

Leurs yeux se croisèrent. Sirius déposa son balai. Si elle le prenait par les sentiments…

-Narcissa, il ne faut pas que tu te laisses marcher sur les pieds.

La jeune fille lui lâcha la main et essuya une larme.

-Partons ensemble dans ce cas! s'exclama-t-elle, résolue.

-Non! Tu dois rester! Ta place… est ici! Et puis, si tu viens, où logerons-nous?

-Au Chaudron Baveur!

-Tu as de l'argent?

-Très peu… Mes parents ont gelé mon compte jusqu'à ce que je me marie! Tu sais, après qu'Andromeda soit partie, ils ne voulaient plus qu'une autre de leurs filles s'enfuit. Mais toi? Tu as un endroit où loger?

C'était la première fois que Sirius y pensait… Elle avait raison… Il pourrait toujours aller chez James… Ou chez Andromeda. Il aimait bien Nymphadora, même s'il ne l'avait vu qu'une fois, à sa naissance l'été dernier.

-Euh… oui! Chez James!

-Oh…

Narcissa baissa la tête, mais la releva aussitôt.

-Sirius! Pars maintenant et reviens me chercher lorsque tu auras un appartement!

-Mais je n'ai que seize ans!

-À dix-sept ans, idiot! Quand tu seras majeur. Tu me le promets?

-Quoi?

-De revenir me chercher!

Elle lui prit ses deux mains cette fois-ci.

-S'il te plait, promets-le-moi!

-D'accord. Je te le promets.

Sirius étant plus grand qu'elle, Narcissa se hissa sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur la joue de son cousin.

-Au revoir! dit-elle en l'étreignant.

Sirius, surpris, déposa timidement ses mains sur le dos de sa cousine.

-Au revoir, lui répondit-il dans ses cheveux blonds.

Une odeur de vanille lui titilla les narines et le troubla quelques instants. Narcissa le relâcha finalement et rentra aussitôt dans la maison. Sur le pas de la porte, elle se retourna une dernière fois, un petit sourire aux lèvres. Puis elle entra.

Sirius soupira. Il enfourcha son balai, sortit sa baguette et lança un sort de Camouflage. Il donna un grand coup de pied sur le sol puis s'envola. L'image de Narcissa le hantait. Il n'avait jamais vraiment pris le temps de la connaître. Il avait toujours cru qu'elle était comme Bellatrix et comme eux. Il commença soudainement à pleuvoir, empêchant Sirius de pousser ses réflexions plus loin. Il jura silencieusement.

0O0O0O0O0O

Le tonnerre grondait, les éclairs illuminaient le ciel nocturne et la pluie battait contre la vitre. Pas facile de trouver le sommeil dans ces conditions! Ce n'était vraiment pas un temps à mettre un chien dehors… Harry tournait et se retournait dans son lit à la recherche du pays des rêves, sans succès.

Soudain, la sonnette de la porte d'entrée retentit dans la maison. Harry se redressa dans son lit et un éclair zébra le ciel, immédiatement suivi d'un coup de tonnerre magistral. Qui pouvait bien sonner à une heure pareille et surtout, par ce temps?

Il enfila ses pantoufles et descendit au rez-de-chaussée. Il croisa sa mère qui sortait de sa chambre.

-Tu as entendu sonner, James? demanda-t-elle.

Harry acquiesça.

-Va voir, je te suis…, ajouta-t-elle.

Harry alla ouvrir la porte et y trouva sur le perron, les cheveux dégoulinants de pluie, un balai à ses pieds, un Sirius tout trempé.

-Patmol? Mais entre mon vieux! Entre! s'exclama Harry.

-Merci Cornedrue…, murmura Sirius.

-Je vais aller chercher une serviette…, proposa Joeva. Ferme la porte, James!

Harry obtempéra. Ils restèrent à se fixer dans l'entrée sans rien dire jusqu'à ce que Joeva revienne avec une serviette et une robe de chambre.

-Sirius, tu devrais aller prendre une douche. Tu es tout trempé! dit-elle.

Sirius sourit et obéit à la mère de son meilleur ami.

-Viens nous rejoindre dans le salon! s'exclama Joeva.

Sirius acquiesça. Harry et sa mère s'assirent dans des fauteuils. Le père de Harry, Edward Potter, vint les rejoindre en se renseignant sur leur invité surprise. Joeva sortit sa baguette et fit apparaître un plateau de chocolat chaud avec des biscuits. Elle servit le breuvage chaud dans des tasses et en donna une à son fils et à son mari. Sirius vint les rejoindre une quinzaine de minutes plus tard, les cheveux toujours dégoulinant d'eau. Joeva lui servit également une tasse de chocolat chaud.

-Alors, mon cher Sirius, débuta Edward, qu'est-ce qui t'a amené chez nous?

-J'ai fugué, répondit simplement Sirius.

-Oh…, laissa échapper Joeva.

-Ça devenait insupportable, continua Sirius. Ça faisait longtemps que je voulais le faire. Maintenant, c'est fait…

-Qu'est-ce qui s'est passé? demanda Harry.

-Eh bien, c'était l'heure du thé. Ma mère avait invité de la famille : mes cousines entre autres. Bellatrix et Narcissa…

Il leur raconta tout en détail, mais omit volontairement le passage où Narcissa et lui avaient discuté. On n'était pas obligé de tout raconter…

0O0O0O0O0O0O

L'été se déroula bien mieux que l'avait pressenti Sirius. Vers le milieu du mois de juillet, James et lui reçurent les résultats de leurs BUSEs et leur liste des fournitures scolaires : les deux amis avaient eu d'excellents résultats dans la plupart des matières. James avait même été nommé capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor! Ils reçurent également une carte postale de Peter provenant d'Australie, des lettres de Remus, et bien sûr, des nouvelles de Ketza, de Samiva et de Lily. Surtout de cette dernière pour un certain monsieur Potter. La jeune fille passait ses étés chez Ketza depuis la mort de ses parents. Samiva passait un très mauvais été selon ses lettres, mais Ketza l'invita chez elle pour les deux dernières semaines du mois d'août.

La sœur de James s'était mariée au début du mois d'août et filait le parfait bonheur avec son nouveau mari dans le sud de la France, au bord de la Méditerranée. Aux alentours du quinze août, les Potter et Sirius étaient allés acheter leurs nouvelles fournitures scolaires sur le Chemin de Traverse. Ils y rencontrèrent Lily, Ketza, Samiva et Remus et passèrent une partie de l'après-midi à flâner ensemble. Peter ne revint d'Australie que quelques jours avant la rentrée scolaire. Somme toute, ce fut des vacances assez ordinaires!

0O0O0O0O0O0O

Lexyann
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