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 1er cours: Les Banshees.
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MessageSujet: 1er cours: Les Banshees.   1er cours: Les Banshees. EmptyMer 17 Oct - 11:37:12

Il y avait une expression russe que Richard connaissait qui disait « Première fois, première classe ». Celle-ci convenait bien à ce jour si particulier. C’était la première fois qu’il allait donner cours, il ne connaissait pas tous les élèves encore, même ceux de Gryffondor. Le professeur en avait rencontré quelques uns à son arrivée, mais ils étaient si nombreux. Mais en aucun cas cet état des faits ne serait un obstacle pour notre nouveau professeur. Il savait une chose qu'il le rendait encore plus heureux. Malgré le fait qu'il soit enseignant, notre protagoniste savait pertinemment que dans ce genre de métier, on pouvait aussi apprendre des élèves, surtout avec les nouvelles générations! Ils étaient plus au courant, plus curieux - enfin ça dépendait des personnalités bien entendu. Il fallait avouer que notre cinquantenaire avait hâte de rencontrer la classe qu'il aurait pour le reste de l'année.
Enfin… tout ca c etait il y a bien longtemps - plusieurs mois et desormais tout comme quand il etait etudiant, le directeur se sentait comme chez lui. il était grand temps de se diriger vers sa salle de classe justement. En effet d'après l'emploi du temps qui lui avait été donné, il donnerait cours les Lundis. Richard y était la veille pour y reprendre des repères. Notre directeur avait l’impression que la salle était différente de quand il était élève. Peut être plus petite ? Pourtant non, elle était de la même longueur et largeur. Ne s'arrêtant pas à ce genre de détail, il ferma la porte de son bureau en haut des escaliers, puis redescendit
Puis, comme il lui restait encore une bonne petite demi-heure avant le cours, Richard inspecta les lieux, pour que tout soit parfait. Il fallait être méticuleux, presque un peu paranoïaque sur les détails, mais pas trop quand même au risque de paraître fou.Ceci fait, la première chose qu’il fit, fut d’accrocher ce tableau devant la classe pour que les étudiants puissent le voir une fois assis:

1er cours: Les Banshees. 58432510

Pour son premier cours, l’aventurier avait décidé de parles des Banshees. Curieux choix sans doutes, mais Richard était fasciné par les créatures mythiques. Il était aussi intéressant de voir à quel point la ligne entre le mythe, la légende et la réalité était fine. Ce qui était incroyable dans le métier de l’enseignement, c’était aussi de pouvoir entendre la vision des étudiants, de les voir réfléchir à ce qui était devant eux. A nouveau les yeux du professeur pétillaient. Cette fois, c’était par impatience.
D’un coup de baguette magique il écarta un peu plus les rideaux pour que la lumière puisse pénétrer un peu plus dans la pièce et qu’elle éclaire aussi le tableau afin que les élèves puissent mieux voir le tableau et ainsi pouvoir mieux le décrire. Le directeur voulait voir jusqu’où irait l’imagination de ceux qui allaient arriver. Qui serait le premier à deviner quelle était cette créature dessinée ?
Les premiers instants seraient en fait les plus intéressants, la réaction des étudiants lorsqu’ils verraient le tableau. Quel mélange des différentes maisons serait présent à son cours. Quel niveau avaient ceux qui s’intéressaient aux défenses contre les forces du mal. Des questions qui avaient eu des esquisses de réponses, mais entre ce qui était écrit et la réalité, il y avait toujours une once de différence.
Cette première leçon serait donc parfaite sur plusieurs points : Il apprendrait à connaître ses élèves, à voir ce dont ils étaient capable. Leurs forces, leurs faiblesses, leurs centre d’intérêt et puis aussi décider au fur et à mesure de la conduite de son cours. Malgré un plan déjà pré-conçu, Richard savait pertinemment que la plupart du temps les choses étaient quelque peu déviées, surtout dans une matière comme les Défenses contre les Forces du Mal. Mais comme on dit, tout vient à point à qui sait attendre. Voilà que déjà au loin on pouvait entendre différentes voix. Richard espérait à ce moment là d’entendre des voix dynamiques, enthousiastes, pour le reste tout se verrait certainement dans le regard des apprenants. Il ne restait plus qu’une chose pour assouvir son impatience : l’arrivée des élèves

Spoiler:


Dernière édition par Richard Powell le Mer 17 Oct - 15:55:57, édité 1 fois
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  • Apollon Oaken
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MessageSujet: Re: 1er cours: Les Banshees.   1er cours: Les Banshees. EmptyMer 17 Oct - 15:39:53

« Alors Apo, ça va mieux ta balle dans le cul ? »
Apollon retourna un regard venimeux à Rolas, qui lui, le détaillait avec son habituel air détaché. Seul un léger tressautement de ses lèvres laissaient entrevoir toute la moquerie dont il avait enrobé sa question.
« Roh, ta gueule ! »
Rétorqua le préfet avec mauvaise humeur, tout en glissant la lanière de son sac de cours sur son épaule.
C'était pas possible, ça. Il avait été héroïque, tout ça, digne représentant des lions et on osait se fiche de sa tronche parce qu'il avait eu le malheur de se prendre une balle dans un endroit déplacé, lors de la commémoration. Il n'y avait aucune justice, dans ce bas monde ! Bien sûr, il était le premier à savoir que prendre le drame à la rigolade était le meilleur moyen de s'en défendre. Lui-même ne s'en privait pas, et prenait à la dérision sa « blessure de guerre » maintenant qu'il était sorti d'affaires. Mais il avait eu peur, très peur, plus encore que lorsqu'il s'était retrouvé enfermé avec cette sale harpie de Carrow après le désastre qu'il avait causé lors du bal de Noël. La balle en elle-même n'aurait pas pu être mortelle, car elle n'avait fait que le traverser sans toucher d'organes sensibles, ou d'os. Mais il avait tout de même fait une hémorragie, et le sang qu'il avait perdu avait sérieusement mis en danger sa vie. Il s'était senti partir, et cela avait été une chance qu'Ange trouve assez vite les secours. Si elle n'avait pas réagi, peut-être ne serait-il plus là pour en rire, ou en râler. Aussi préférait-il y penser le moins possible, ou seulement lorsqu'il se sentait le cœur assez léger pour en discuter sur le ton de la dérision. Aujourd'hui n'était pas un jour comme ceux-ci, il n'était tout simplement pas d'humeur. Par chance, Rolas n'insista pas, et ils changèrent de sujet tout en s'acheminant d'un pas vif vers la salle de classe de Richard Powell.
C'était un gars chouette, le Powell. Cela changeait, quand on avait été habitué à la sévère McGonagall. Il était sympathique et accessible, et les cours qu'il donnait étaient à l'image de sa personnalité. Le préfet se demandait, d'ailleurs, ce qu'il allait leur préparer, cette fois-ci. Depuis que Powell gérait les cours de Défense contre les Forces du Mal, Apollon faisait l'effort d'être plus assidus dans ses travaux pratiques ainsi que dans ses notes. C'était l'un des rares cours qu'il supportait encore.

Les deux garçons entrèrent en cours et s'installèrent en milieu de salle, pour sortir leur affaires tout en bavardant joyeusement. Apollon alla pour s'assoir quand sa main, en fouillant dans son sac, sentit quelque chose de mou et poilu. Un cri de stupeur lui échappa lorsque la chose sursauta et le mordit.

« Connard ! » s'époumona-t-il en plein milieu de la salle, tout en agitant sa main meurtrie.
Devant les yeux interloqués de tout le monde, une longue boule de poils valdingua dans la pièce et se vautra lamentablement sur le carrelage.

« Merde ! Chier ! Bordel ! »
Qu'est-ce que Connard – son chartier – faisait dans son sac, nom d'un Scroutt à pétard ?! Cet abruti avait encore trouvé un endroit incongru pour faire sa sieste, et avait manifestement été surpris par la main de son maître, compte tenu du coup de dents qu'il venait de lui mettre. Rolas observait la scène, mort de rire, mais ne fit pas un geste pour secourir Apollon, qui tentait à présent de récupérer le chartier en courant dans toute la salle. L'animal sauta sur le bureau de l'enseignant tout en couinant un flot d'injures, et Apollon se figea dans une position grotesque, passablement embarrassé. Super, comme retour au cours. Encore une fois, il se faisait remarquer de la plus belle des façons. Bah, il avait l'habitude, tant pis. Apollon se redressa et releva un regard détaché sur l'enseignant, avant de hausser les épaules d'un air de dire « j'y peux rien ».

« Bonjour professeur. Vous voulez un chartier ? Il paraît que c'est vachement bon en cassoulet.
— Enfoiré ! » gronda Connard, pour sauter finalement du bureau et consentir à se réfugier dans les bras de son maître.

Oaken revint à sa place, non sans jeter un coup d'oeil interloqué au tableau qui trônait presque sous son nez, puis enfonça sans douceur le chartier dans son sac.

« Si tu bouges une moustache, je te coupe en tranches et je te jette dans le lac. »
Menaça le préfet à l'adresse de son sac de cours, avant de le refermer d'un coup sec. Le blond se redressa et croisa le regard d'une fille qui regardait le sac du préfet d'un air attendri. C'était bien les nanas, ça. Ça pouvait être aussi grossier que possible, tant que ça avait une petite bouille d'amour, elles fondaient littéralement. Ouh ! Qu'il est mignon, le petit animal ! Non, il était con comme une tuile et cassait violemment les noix. Point. Néanmoins, Apollon adressa un clin d'oeil à la donzelle, avec dans le regard une lueur qui semblait vouloir dire : « si tu veux l'approcher, tu devras passer à la casserole, cocotte ». Bizarrement, elle détourna bien vite les yeux en rougissant jusqu'à la racine de ses cheveux. Non mais. Apollon détestait avoir l'air « attendrissant » tout ça parce qu'il possédait un animal. Aussi faisait-il en sorte d'en avoir rien à fiche et de cacher au mieux l'affection qu'il portait à cette créature qui ne savait faire autre chose que de tenir des propos vulgaires. C'était un bon compagnon, toujours partant pour les conneries, mais il ne l'admettrait en public pour rien au monde.

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Dernière édition par Apollon Oaken le Mer 17 Oct - 23:01:11, édité 1 fois
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  • Ethel Perks
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MessageSujet: Re: 1er cours: Les Banshees.   1er cours: Les Banshees. EmptyMer 17 Oct - 17:45:04

Encore une fois, Poudlard changeait de professeur de Défense contre les forces du Mal et Gryffondor de professeur. Il n’y avait pas à dire … Ce poste était réellement maudit ! Et pourtant, ils n’avaient pas eu que de mauvais professeurs si on s’en référait à l’Histoire de Poudlard. Il devait y avoir un sortilège de jeté sur ce poste, par Merlin !

La jeune préfète des Lions leva les yeux du panneau d’affichage et reprit le chemin du dortoir. Apparemment, leur matinée risquait d’être rythmée. Sauf si le cours de Défense se révélait théorique. Certes, il s’agissait plutôt d’une matière assez physique, mais parfois, certains professeurs ne l’entendaient pas de cette oreille. Ethel se rappelait notamment de cette chère Ombrage qui avait cru bénéfique de supprimer tous les exercices pratiques concernant cette matière, ou encore les Carrow qui avaient déclaré que tester les sortilèges sur les élèves pouvait se révéler encore plus divertissant … Fort heureusement, la cadette Perks n’avait que peu connu cet enfer. Enfin, un an, c’était déjà bien long … Et le souvenir d’avoir quitté l’école en laissant des camarades souffrir, voire mourir, était encore douloureux dans le cœur de la jeune élève.

Ethel soupira et jeta un œil au contenu de son sac. Sa baguette était enveloppée dans son étui, ses parchemins étaient en place, ses plumes intactes. Nul doute que si elle n’avait pas porté les couleurs rouge et or, on aurait pu la prendre pour une Serdaigle. Ceci fait, elle quitta la tour du quatrième étage, n’omettant pas de rappeler à l’ordre quelques retardataires de première année qui préféraient flâner sur les banquettes de la salle commune plutôt que de se rendre au cours d’Histoire de la Magie.

Après un long parcours sur des escaliers capricieux, la cinquième année parvint à destination. Et à l’heure, en plus ! Elle frappa à la porte de la salle avant de s’apercevoir que celle-ci était entrouverte. Discrètement, elle la poussa et remarqua qu’Apollon était déjà présent. Lui ? A l’heure ? S’en était étonnant ! Enfin, elle semblait oublier que, comme elle, il avait été nommé préfet. Ce qui lui donnait la lourde fonction de donner l’exemple. Et, il fallait avouer, que malgré les apparences, il s’en sortait plutôt bien.


« Merde ! Chier ! Bordel ! »

Des cris stridents retinrent son attention quelques instants. La jeune fille leva la tête et aperçut une boule de plumes qui se cognait contre les parois de la pièce. Connard. Non, ce n’était pas une insulte envers un des élèves de l’école, mais bel et bien le nom de la bestiole qui tenait compagnie à Apollon. Et, comme son maitre, il semblait tout aussi futé et bien élevé.

Avant de rejoindre sa place, l’adolescente salua son professeur.


« Bonjour Monsieur Powell ! »

Puis, elle s’installa derrière Apollon. Deux préfets assis côte à côte, ça pouvait faire naitre des soupçons. Et, pas besoin de Rita S. pour ça ! Poudlard avait son nid d’espions.

Du bout de sa baguette, elle toucha le blondinet.


« Salut Apo’ ! Je vois que ta bestiole te ressemble ! », lança-t-elle d’un petit air taquin.

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Dernière édition par Ethel Perks le Mer 17 Oct - 21:34:48, édité 1 fois
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  • Nikolaï M. Dmitriev
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MessageSujet: Re: 1er cours: Les Banshees.   1er cours: Les Banshees. EmptyMer 17 Oct - 21:11:08

Parfois il se demandait si le changement incessant de l’équipe professorale était une spécialité anglaise ou bien si les élèves de Poudlard étaient juste trop insupportables pour que les profs tiennent le coup un an entier, voire plus. Parce que la rotation des postes était tout simplement invraisemblable. Surtout quand il la comparait à sa minuscule expérience de Durmstrang, une seule année durant laquelle il avait eu l’impression que les professeurs de l’école nordique étaient tous des institutions là depuis des temps immémoriaux et bien décidés à y rester. Seul le jeune professeur de Runes détonnait dans le décor mais Nikolaï était alors trop jeune pour l’avoir eu par conséquent son arrivée à Poudlard, où la moyenne d’âge était bien moindre et où les techniques d’enseignement variaient grandement d’un professeur à l’autre, l’avait tout d’abord franchement déconcerté. Bien entendu depuis le temps, il s’y était fait mais il continuait à tiquer devant le turn-over littéralement impressionnant des enseignants.

Enfin, quoiqu’il en pensât, cela ne changeait rien au fait qu’il avait maintenant cours de Défense Contre les Forces du Mal avec le nouveau directeur des griffons et que, s’il ne se magnait pas un peu le train, il allait finir par être en retard. En même temps, techniquement ce n’était pas de sa faute mais de celle du première année paumé qu’il avait croisé dans les Cachots et qui, en reconnaissant en lui son préfet, lui avait demandé son chemin. Enfin, si on remontait encore plus loin c’était même de la faute de McGonagall en personne qui était celle qui avait eu cette idée farfelue de faire de lui le préfet des Serpents. Bref, le fait était que le garçonnet qu’il avait dû aider n’était pas des plus débrouillards et il avait donc dû le raccompagner en personne jusqu’à la porte de la Salle Commune par peur que le gamin ne se perde une fois de plus dès qu’il le laisserait à nouveau seul. Et, résultat de sa BA du jour, il était juste pour arriver en cours de DCFM. Il accéléra donc dans les escaliers, évitant avec grâce les élèves qui arrivaient en sens inverse et se trouva devant la salle de cours pile poil trois minutes avant le début des cours. Si c’était pas la classe ça.

Par contre, il ne s’était pas attendu à se faire traiter d’enfoiré à peine arrivé. Trop sonné par la nouvelle, il lui fallut quelques secondes pour réaliser que l’auteur d’une telle grossièreté n’était personne d’autre que l’animal de compagnie d’Oaken. Bizarrement ça collait plutôt pas mal au préfet des Rouges-et-Or. Mais, comme de toute façon, ce n’étaient pas ses affaires, il ne dit rien, se contentant de saluer d'un bref hochement de tête le prof et d’aller s’asseoir le plus loin possible d’Oaken. Le cinquième année avait beau être son collègue préfet, Nikolaï s’en méfiait comme de la peste. Peut-être même que le fait de le côtoyer aux réunions de préfets faisait qu’il s’en méfiait encore plus. Les choses avaient toujours trop tendance à partir en cacahuète à son goût lorsque le Lion était dans les parages.

Ainsi, délaissant les pitreries des Gryffondors, il concentra son attention sur le tableau exposé à la vue de tous. Ça alors, il ne savait pas que les dames blanches étaient considérées comme des « créatures dangereuses ». A vrai dire, il avait toujours cru qu’il ne s’agissait là que d’une légende totalement fausse comme les Moldus en inventaient tant. Il aurait pourtant dû savoir que tout le folklore moldu avait toujours à un degré plus ou moins fort une origine sorcière. Comme le fameux monstre du Loch Ness pour n’en citer qu’un seul.


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  • Akiko Velon
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MessageSujet: Re: 1er cours: Les Banshees.   1er cours: Les Banshees. EmptyMer 17 Oct - 21:41:23

(HJ environ 3,5 pour Akiko I love you HJ)

Juin 2000. On sentait bien la fin de l'année approcher à grands pas. Un mois s'était écoulé depuis la catastrophe de la commémoration du phénix de Mai, et pourtant les plaies n'étaient pas encore refermées, loin de là. La récente visite à Ambrine lui avait rappelé que certaines blessures ne se refermaient pas aisément... quand elles se refermaient. Bien que sa propre blessure à l'épaule fut nettement moins sérieuse que celle de sa collègue préfète, la petite aiglonne n'avait plus le droit de toucher à un balai pour les prochaines semaines. Mais au moins elle pourrait espérer sentir de nouveau le souffle du vent sur son visage d'ici l'année scolaire prochaine, pour l'instant elle devait ménager son épaule encore en convalescence, sous un épais et solide bandage sorcier tapi sous ses vêtements, sous son uniforme de l'école. Elle avait été encouragée à s'en servir le moins possible de son bras gauche, et heureusement qu'elle était droitière pour les sortilèges et l'écriture. Néanmoins, cela la pénalisait pas mal déjà pour les cours de duels, sans parler des cours de sortilèges, de botanique ou de potions... ce n'était donc pas vraiment la joie pour la jeune préfète, qui essayait de compenser tout ce qu'elle ne pouvait plus faire en étudiant plus intensément encore, n'ayant même pas le coeur à écrire avec son petit ami si loin d'elle et si silencieux à ses missives...

Mais hélas la terre continuait de tourner, et Akiko ne pouvait se permettre de rester immobile trop longtemps si elle ne voulait pas perdre pied. C'était la réflexion qu'elle s'était faite la veille au soir. Hélas, une chose inédite arriva à la petite aiglonne en ce Lundi matin... son réveil n'avait pas sonné. C'était une aînée qui, bien intentionnée, avait réveillé la petite fille trois quart d'heures avant le début du cours. Oh mon dieu... c'était la fin des cacahuètes ! Paniquée, elle avait prit une douche en fissa, avait laissé ses longs et raides cheveux noirs détachés, les démêlant simplement, se changea en quatrième vitesse, de plus en plus paniquée, se maquilla en vitesse, avant d'attraper son sac heureusement préparé la veille et de bondir hors de la salle commune, ne se préoccupant même pas de Salem qui fuguait une fois de plus de la Tour des aigles. Pas le temps, elle allait être en retard ! Zappant volontairement le petit déj, tenant plus à arriver dans les temps que de sa propre santé, la petite préfète dégringolait les escaliers aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient, se faufilant entre la masse des élèves toutes maisons confondues qui filaient à leurs propres cours. Vite, vite, vite !

Arrivée devant le perron de la salle de cours, elle inspira profondément, essayant de calmer sa respiration haletante - la petite demoiselle n'était guère endurante, c'était un fait connu - alors qu'il ne lui restait plus que deux minutes avant la sonnerie de début de cours, et quelque peu bousculée elle avança enfin, saluant rapidement le professeur d'un léger hochement de la tête poli avant de tracer droit vers le préfet des verts et argent, souriante bien qu'encore bien fatiguée de ses révisions nocturnes de la veille, et salua au passage d'un geste de la main amicale Ethel, ravie de la voir. Une fois à côté de là où était son meilleur ami, elle lui offrit un petit sourire amical avant de demander avec politesse :


- Bonjour Nikolaï ! Je peux me mettre à côté de toi ? Si cela ne te dérange pas bien entendu et si tu n'attends personne, je ne voudrais pas m'imposer !

Bien qu'elle espérait dans le fond que son meilleur ami lui donnerait le feu vert, même si elle comprendrait qu'il préférerait la compagnie de sa petite amie Arabella des rouge et or ou encore un autre de ses amis, ou un vert et argent. Ou simplement qu'il serait incommodé de sa présence en raison de leur statut de préfets respectifs et des rumeurs qui pourraient circuler sur eux et leur relation pourtant purement amicale, en tant que meilleurs amis réciproques. Le regard argenté était plein d'espoir, bien qu'elle était prête à aller s'asseoir devant son bureau s'il refusait. Bien que, curieusement, elle se sentirait probablement un peu seule, n'osant pas trop aller déranger les deux préfets rouges et or pour voir Ethel, et que les aigles étaient drôlement discrets depuis le décès qui avait eu lieu dans leur maison il y a un mois. Elle attendait patiemment, espérant quand même que Nikolaï accepterait sa modeste demande...
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MessageSujet: Re: 1er cours: Les Banshees.   1er cours: Les Banshees. EmptyJeu 18 Oct - 12:26:21

Richard, toujours posté à côté du tableau observait les étudiants tandis que ceux-ci arrivaient un à un, puis s'installaient - les uns au centre d'autres plus près, d'autres plus loin. Le directeur connaissait bien cette technique. Ne pas se faire remarquer, passer le cours incognito, l'aventurier ne se laisserait évidemment pas berné par ce manège mais voilà que le préfet de sa maison crut bon de crier dans toute la classe

"Voyons où sont passées vos manières..."

Comprenant alors que Apo ne s'adressait ni à lui ni à ses camarades de classe, il haussa un sourcil puis hocha la tête de droite à gauche. Et quant à sa question il soupira longuement avant de dire d'un ton amusé

"Estime toi heureux que ce n'est pas toi qui passe à la casserole!"

Richard lui fit alors un clin d'œil discret - bien sur il le taquinait et puis il ne voulait pas lui retirer des points vu que cette situation était loin d'être voulue. Le meilleur moyen pour aller de l'avant était de passer à autre chose

"Bien, bonjour tout le monde. À votre arrivée vous avez sûrement remarqué le tableau. Pour ceux qui savent ce qui est représenté vous allez vous demandé pourquoi j'ai mît ce tableau... Et bien parce qu'aujourd'hui je voulais vous rappeler une base fondamentale de la défense contre un adversaire, un ennemi. La connaissance. Oui savoir à qui ou à quoi vous avez à faire. Mais aussi l'adaptation. Vous n'allez pas combattre dans un duel comme vous allez vous attaquez à un géant par exemple."

Reprenant sa respiration après ce petit monologue il alla dans les allées de la classe et se mît au milieu de deux élèves -Apo et Nicolai- tout en gardant ses deux préfets à l'œil en espérant que ceux ci ne fassent plus de bêtises, puis demanda alors

"Alors je vous ecoute, chacun son tour, dites moi ce que vous savez de cette dame. Mythe.. Légende... Réel...croyance... Je vous laisse me dire et me d'écrire ce que vous voyez. "

Richard était bien conscient qu'il avait laissé quelques petits indices, et puis à ce niveau là tout le monde saurait reconnaître une banshee, bien que beaucoup diraient certainement qu'il s'agissait là d'une dame blanche. Le directeur voulait connaître l'impression de ses élèves. Pour lui c'était comme un jeu où il s'agissait de non seulement donner une réponse mais savoir aussi être fairplay. Maintenant que tout le monde était installé et concentré- et ce malgré la scène à laquelle ils avaient eu le droit en début de leçon- le cours pouvait véritablement commencer.

"Ah aussi, n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de cette créature. N'oubliez pas que c'est important aussi d'essayer de lire dans son adversaire, être capable de lire comme dans un livre ouvert."


Oui, très important. Il était plus que vital de ne jamais lâché son adversaire ou son objectif des yeux. Il était vital aussi de ne jamais baisser sa garde. Des bases. Tout dans la défense commençait par des bases, et pourtant ces choses là étaient souvent celles qu'on oubliait... Logique? Peut être... Car il était courant qu'on prête moins attention à quelque chose qu'on à l'habitude de faire que quelque chose de nouveau... Pour ça aussi qu'il y a plus d'accident quand on va chez soit que dans un endroit inconnu, c'étaient les méandres de la fonctionnalité du cerveau. Richard hocha la tête de droite à gauche, ça lui arrivait de partir dans des pensées complétement hors sujet. Il regarda à nouveau ses élèves et souffla

"Alors? Qui sera le premier?"

Il ne voulait pas mettre la pression et promenait son regard dans la salle sans bouger du milieu de celle-ci en attendant que l'un des étudiants parle
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  • Ethel Perks
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MessageSujet: Re: 1er cours: Les Banshees.   1er cours: Les Banshees. EmptyJeu 18 Oct - 16:19:59

Le scandale provoqué par la chose enfin l’animal qui appartenait à Apollon n’avait pas semblé effleurer le professeur de Défenses contre les forces du Mal qui s’avérait aussi être le nouveau directeur de la maison des Lions. Richard Powell s’était juste contenté de souligner le langage cru du blondinet en le menaçant gentiment, avant de souhaiter la bienvenue au reste de la classe. Ce n’était certainement pas le moment, pour Gryffondor, de perdre des points. Surtout pas avant la fin de l’année qui se rapprochait de plus en plus vite. Puis, il avait repris son cours comme si de rien n’était en se tournant face au tableau.

Ethel reporta son attention sur la surface noire accrochée au mur. On y avait reporté le dessin d’une créature qui ne lui était pas inconnue. Ses origines galloises lui permettaient, depuis l’enfance, de profiter des légendes gaéliques. La gravure représentait une Banshee, horrible créature dont on préférait, le plus souvent, qu’il s’agisse d’un simple mythe.

Petite, ces créatures effrayaient la petite Perks qui se réfugiait très souvent sur les genoux de Manu, lorsqu’une histoire évoquait leur existence. Aujourd’hui encore, elles lui faisaient froid dans le dos. Mais, la peur n’avait fait qu’enrichir la curiosité d’Ethel qui avait longuement cherché à en savoir plus. Mais, c’était surtout dans l’optique de trouver un moyen de se défendre, si jamais elle se retrouvait nez-à-nez avec un spectre pareil. Ben oui, ne l’oublions pas ! Dans le monde magique, les rêves, les pires cauchemars même, devenaient réalité.

Elle leva alors la main, assurée de tenir là un discours complet sur le sujet.


« La banshee est un être légendaire, issu du folklore irlandais et écossais. On dit que ses hurlements annonceraient une mort prochaine. Comme le sinistros, elles sont un présage de mort. Au pays de Galles, chez moi, on les appelle Cyhyraeth, Gwrach y Rhibyn ».

Elle reprit un instant son souffle avant de poursuivre.

« Une banshee peut revêtir plusieurs apparences : Dans le folklore traditionnel irlandais, la banshee est représentée sous les traits d’une petite fille perdue dans les bois, vêtue d’une robe blanche, à la longue chevelure argentée et au visage très pâle. On peut aussi la rencontrer sous la forme d’une belle jeune fille défigurée par la tristesse au point que ses yeux sont rouges de sang, ou au contraire d’une vieille femme hideuse aux longs et maigres cheveux, vêtue d’une robe verte et d’un manteau gris ».

L’adolescente se rappelait en avoir vu souvent dans ses rêves. Notamment, pendant la guerre. Elle ne savait pas réellement quelle signification cela avait, mais elle était tout le temps effrayée à son réveil. Elle avait pris conscience que depuis trois ans, maintenant, le monde n’était plus vraiment très sécurisé. Même si la guerre était finie. Cela avait encore été prouvé quelques semaines auparavant avec l’attentat à Pré-Au-Lard.

« Le cri de la banshee est le plus horrible qui puisse s'imaginer. On dit même qu’il peut tuer la personne qui se trouve le plus près de la créature. Généralement, entendre le cri de la banshee est un mauvais présage. Celui qui l’entend peut être sûr qu’un être cher vient de mourir ».

Tout ce discours lui avait donné froid dans le dos. Elle ignorait les intentions du professeur. Généralement, le cours de Défense contre les Forces du Mal comportait des ateliers pratiques. Ils n’allaient tout de même pas affronter des Banshees, si ? Déjà qu’affronter un détraqueur était risqué …
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MessageSujet: Re: 1er cours: Les Banshees.   1er cours: Les Banshees. EmptyVen 19 Oct - 21:24:27

Poudlard s'était un peu vidé ces derniers temps. Nombre des camarades de Ciel ne s'étaient pas manifesté depuis un moment. Fred, Lucy ou encore Calypso pur ne citer qu'eux, avaient tout simplement disparu de la circulation. Ne restaient plus qu'Ange et Hayden (toutes deux en même année que le préfet) qu'il connaissait bien. Les autres n'étaient que des connaissances. Mais le pire avait été la disparition des matchs de Quidditch. En résumé Ciel n'avait rien d'autre à faire de ses journées que d'aller en cours et d'étudier.

Les cours. Il se rendait justement en salle de DCFM y suivre la classe du professeur Powell. L'objectif était simple : gagner autant de points que possible pour sa maison ? Serdaigle devait renouer avec son glorieux passé. Il entra dans la salle la tête haute. Tout le monde savait à présent que Ciel Appleby, martyre auto proclamé de la résistance Poudlardienne, qui conservait sur la partie de son anatomie qui avait fait sa célébrité la signature de Pénombre Craft, allait suivre ce cours.

Arrivé dans la salle, il se désola une fois de plus du faible nombre de personnes présentes, et alla s'installer près d'une fenêtre, ni au fond, ni tout devant, car il était de notoriété publique que les personnes les plus fréquentables et les plus cool privilégiaient ces emplacements. Ses parchemins sortis, il leva les yeux pour regarder le tableau.

S'y trouvait un dessin. Le Londonien n'avait aucune idée de ce que cela pouvait représenter. Une sorte de fantôme éventuellement, mais en quoi les fantômes étaient les « Forces du Mal » ? Il attendait d'être éclairé par l'enseignant, lorsque celui ci ne présenta pas la créature et leur demanda simplement de deviner ce qu'était la créature. Bien évidemment. Maintenant c'étaient les élèves qui devaient savoir AVANT d'aller en cours. Heureusement pour Ciel, une jeune Griffonne du nom d'Ethel avait l'air de reconnaître la créature qu'elle appelait banshee. D'après elle, les banshees étaient un présage de mort et dotées d'un cri tueur.

Banshee, ce nom ne lui était pas inconnu... Il avait entendu sa mère lui raconter des histoires sur ces créatures que les moldus pensent mythiques, mais qui apparemment étaient une réalité pour la communauté magique. Pourtant quelque chose ne collait pas... Il leva timidement la main pour prendre la parole.


- Excuse moi si je te contredis Ethel, mais il me semble que les banshee ne sont pas dangereuses. Il me semblait qu'elles étaient des âmes en peines dont les sanglots pouvaient être terrifiants. Rien de plus. En plus, il y en a pas une par famille irlandaise ou quelque chose comme ça ? Surtout que d'après mes souvenirs, elle pleurent généralement la perte d'un membre de la famille. Donc au final elles préviennent qu'une mort vient d'avoir lieu avec leurs sanglots au lieu d'être un présage funeste. Mais du coup Professeur, si elles sont pas agressives, en quoi il faut les combattre et en quoi c'est des Forces du Mal ?

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MessageSujet: Re: 1er cours: Les Banshees.   1er cours: Les Banshees. EmptySam 20 Oct - 4:32:49

Citation :
"Bien, bonjour tout le monde. À votre arrivée vous avez sûrement remarqué le tableau. Pour ceux qui savent ce qui est représenté vous allez vous demandé pourquoi j'ai mît ce tableau... Et bien parce qu'aujourd'hui je voulais vous rappeler une base fondamentale de la défense contre un adversaire, un ennemi. La connaissance. Oui savoir à qui ou à quoi vous avez à faire. Mais aussi l'adaptation. Vous n'allez pas combattre dans un duel comme vous allez vous attaquez à un géant par exemple..."

... et voilà un cours supplémentaire qui reprenait. En dépit du désastre arrivé début Mai, les choses commençaient à reprendre leur train normal petit à petit. Même s'il y aurait des cicatrices que l'on ne saurait jamais effacer entièrement, comme la blessure d'Ambrine, ou la sienne, ou le lit désormais vide dans l'un des dortoirs des filles de Serdaigle, ou plus encore dans le coeur des familles desquelles auraient été arraché un de leurs gens suite à la folie d'un non-sorcier à la mitraillette. Rien qu'à cette pensée, les sons de mitraillette lui revenaient en tête et la faisait blêmir légèrement, mais rapidement la petite française secoua légèrement sa tête pour reprendre ses esprits. Et voilà qu'en raison de sa distraction, deux personnes avaient répondu avant elle ! Ethel - normal au vu de l'origine du sujet d'étude - et l'autre préfet des bleus et bronze, qu'elle ne connaissait pas très bien et qui était en quatrième année, Ciel Appleby, son collègue préfet pourtant avec Clarisse Mc Brien comme préfète en chef... les propos de l'enseignant lui rappelèrent aussi sa tristes expérience avec le loup garou écossais qui leur avait apporté tant de soucis, à Rupert et elle, surtout le premier. Enfin, elle s'était promise d'être forte désormais, elle essayerait de faire honneur à sa parole donnée à elle-même...

La petite demoiselle aux raides et longs cheveux noirs écouta les explications du professeurs et de ses collègues, songeuse, ne sachant trop quoi ajouter sur le sujet. Les deux aînés avaient dit le principal - du moins à sa connaissance - alors son regard argenté se porta discrètement en direction de Nikolaï, repensant à cette discussion avortée lors de la catastrophe de Pré Au Lard où elle avait faillit lui dévoiler finalement les faits s'étant déroulés bientôt il y a un an, avant qu'ils ne se disputent légèrement lors de la panique puis se réconcilient. Le vert et argent s'était éloigné d'elle pendant un moment, laissant une Akiko totalement perdue et désemparée, avant qu'il ne revienne s'excuser. Heureusement, l'aiglonne avait bon caractère et pardonnait aisément à ceux qu'elle tenait chers en son coeur et son estime. Une idée lui revint alors à l'esprit, et ajouta après avoir levé la main et que la parole lui fut conférée, espérant néanmoins ne pas être trop à côté du sujet non plus avec cette ouverture sur une figure proche et souvent confondue avec le sujet d'étude de ce cours :


- Je... mes camarades ont évoqué le plus important concernant les banshees.. je voudrais juste ajouter qu'on les confond souvent avec une autre créature du genre, les "dames blanches", parce qu'elles aussi sont supposées selon certaines légendes annoncer la mort, ou aider à la provoquer, comme pour des accidents en montagne. Mais dans d'autres légendes, on dit aussi qu'elles peuvent protéger les gens de la mort en les avertissant par avance... je crois...

Elle tirait ces légendes de son pays natal de France, de sa mère qui les lui avaient racontées juste avant son départ pour l'Ecosse et Poudlard. Juste avant l'accident de cette dernière... discrète et humble, elle n'en ajouta pas plus, ne s'attendant nullement à la moindre louange - à vrai dire peu lui importait - et espérait ne pas avoir été hors sujet ou s'être trompée quelque part...

(HJ 3 je dirais, elle s'est améliorée question sortilèges mais doit encore apprendre à gérer son stress et s'informer sur les créatures magiques HJ)
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MessageSujet: Re: 1er cours: Les Banshees.   1er cours: Les Banshees. EmptySam 20 Oct - 12:27:49


Aely sortit de la bibliothèque en courant sous l’œil exaspéré de Mrs Pince. La petite s'était levée tôt ce matin pour pouvoir petit-déjeuné avant l'heure de flux des élèves pour aller lire un peu avant ses cours. Mais comme s'était à prévoir, elle avait oublié l'heure au fil des pages et manquait maintenant de se mettre en retard pour son cours de Défense contre les Forces du Mal. Avec le professeur Powell, si ses souvenirs étaient bons. C'était aussi le directeur de la maison Gryffondor et, rien qu'à l’évocation de ce statut, la rouquine ressentit un tout petit, mais bien net à priori. Bien entendu, elle n'avait rien contre les lions, mais elle préférait tout de même les voir de loin. Au cas où.

La fillette entra juste derrière un serdaigle de quatrième année et chercha du regard les élèves qu'elle connaissait. Aely se raidit légèrement à la vue d'Apollon et de animal. Leur rencontre dans les toilettes lui laissait un souvenir peu agréable et un peu amer. Repérant Nikolaï et Akiko, la petite s'installa derrière eux et commença à sortir ses affaires. Son but était simple, et sans doutes le même que les autres. Gagner des points. A tous prix. Pour sa première année, la rouquine aurait aimé que Serpentard gagne, même si, vu l'avance que les rouges avaient prises, il n'y avait plus beaucoup d'espoir. Aely leva les yeux sur le tableau qui se trouvait bien en évidence devant les élèves et réfléchit.

La créature qui était représentée lui était bien connue. Pas forcément comme créature magique, mais plutôt comme une de ces légendes que les parents racontaient à leurs enfants pour leur faire peur. Aely écouta sans rien dire les informations que donnaient les autres sur la Banshee – puisque s'en était une... Et se surprit à lever la main.


« On disait aussi que les Banshees se réunissaient parfois pour hurler à l'unisson et ainsi annoncer une grande catastrophe ou le décès d'une personne importante. Elles ne causaient pas la mort, elles ne faisait que la prédire et, disait-on, ouvrir un passage entre le monde des vivants et l'Autre-Monde. »

La rouquine reprit son souffle et, sur un signe de tête encourageant de son professeur, ajouta une dernière information sur ces créatures.

« Hum... Et pour continuer avec ce qu'à dit Akiko, la Banshee a aussi inspiré de nombreuses variantes comme, en plus de la dame blanche en France, la laveuse du gué en Écosse, les lavandières de la nuit en Bretagne ou encore la maîtresse de l'autre monde sur l'île de Man. »

Aely se tut. C'était tout ce qu'elle savait de ces créatures. Pour autant, la question de Ciel, le garçon de serdaigle, l'interpella. C'était vrai, si les Banshees n'étaient pas dangereuses, et c'était ce qui ressortait des connaissances des élèves, à servait-il donc de les combattre ? Et où était donc les forces du mal ?


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MessageSujet: Re: 1er cours: Les Banshees.   1er cours: Les Banshees. EmptySam 20 Oct - 15:18:40

Roooh la la, ça allait trop vite pour lui toutes ces histoires de spectres gaéliques, lavandières bretonnes et autres maîtresses du monde ! Lui qui avait toujours cru que les dames blanches n’étaient que le fruit d’un imaginaire populaire surdéveloppé jouant sur les peurs primaires de tout un chacun, voilà qu’il découvrait que chaque culture avait sa version et que, qui plus est, elles existaient toutes. Sauf que là il était totalement perdu, certains des élèves présentaient ces fameuses banshees -ou Thor seul savait comment elles s’appelaient en réalité- comme des présages de mort, d’autres expliquaient qu’elles ne faisaient que pleurer les morts déjà arrivées, il faudrait savoir parce que, pour le coup, il était perdu … Lui, dans sa version des choses, on lui avait dit que les dames blanches se trouvaient, la nuit, au bord des chemins, en haillons, de façon à attirer la sympathie des passants et que, lorsque ceux-ci s’arrêtaient … là les versions divergeaient. Selon sa mère, elles disparaissaient, laissant le conducteur dans l’incompréhension la plus totale et plus vulnérable à une attaque quelconque. Alekseï, lui, avait toujours soutenu une version bien plus violente qui était qu’elles tuaient directement la personne en la regardant droit dans les yeux. Sauf que Nikolaï se faisait un devoir de ne jamais rien croire de ce que lui racontait son frère donc il n’allait pas s’humilier publiquement en sortant une absurdité pareille. Par contre, il avait besoin de mettre un peu d’ordre dans ses idées, alors il leva la main, non pas pour ajouter quoique ce soit, là il n’en était pas à essayer de gagner des points mais juste à s’éviter une migraine pas possible à force d’ingérer des informations contradictoires.

-Euh, monsieur, je suis un peu largué là. Pourquoi et surtout comment un spectre pleurerait la mort d’un vivant ? Pas que je cherche à contredire Ap… Ciel, mais je n’y comprends plus rien. La version d’Akiko comme quoi elles mèneraient les gens à leur mort, je comprends, c’est un peu ce qu’on m’avait dit petit. Elles apparaissent dans un endroit dangereux et tant pis pour celui qui les suit ou les approche. Pareil pour les cris qui seraient désagréables à entendre d’Ethel, j’arrive à suivre mais franchement un spectre qui pleure le départ d’une âme vers l’autre monde -si jamais il existe bien sûr- ça me dépasse. Est-ce qu’elles seraient jalouses parce qu’elles, elles, sont bloquées dans ce monde ci sous forme de fantôme ? Parce que, personnellement, de mon point de vue, c’est la seule chose qui fait vaguement sens. Et encore.


Ouais, parce que, maintenant qu’il l’avait dit à voix haute, ça sonnait encore plus tiré par les cheveux que dans son esprit. Sincèrement, un spectre jaloux d’un mort ? Depuis quand les fantômes voulaient vraiment retrouver le monde de l’au-delà ? S’ils étaient restés, c’est bien qu’ils avaient une raison, non ? C’était en tout cas ce qu’on lui avait toujours dit, pas qu’il ait vraiment compris d’ailleurs. Qu’est-ce qui pourrait être suffisamment bien en ce bas monde pour choisir d’y rester indéfiniment sous forme spectrale, sans pouvoir réellement faire quoi que ce soit, alors que toutes les personnes qui comptaient à vos yeux ont déjà quitté les lieux ? Réponse : que dalle.
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MessageSujet: Re: 1er cours: Les Banshees.   1er cours: Les Banshees. EmptyLun 22 Oct - 14:41:14

Powell avait-il capté le double sens de ce qu'il venait de dire ? Certainement pas, quoi qu'avec le petit clin d'oeil en sus, c'était à se demander. Non hein, Apollon n'était pas de ce bord là ! Il ne passerait pas sous le bureau à présent qu'il était majeur, et surtout pas avec un prof, aussi sympa était-il. Bon, bien sûr, il aurait bien voulu faire l'effort avec Miss Ziderman, par exemple, s'il fallait ça pour gagner la coupe. Voyez à quel point le jeune homme était prompt à se sacrifier pour sa maison ! C'était beau. Dommage qu'il n'ait pas de cours de divination.
Apollon retourna à sa place aussi sagement qu'il l'était possible avec un chartier sur les bras, le colla dans son sac et se retourna avec la discrétion d'un buffle dans un bac à sable lorsqu'Ethel lui tapota l'épaule avec sa baguette pour le saluer.

« Salut, Ethel ! Je prends ça pour un compliment ! »

Sourit-il en lui adressant un clin d'oeil. Il revint cependant bien vite à ses affaires, peu désireux d'entamer la patience de Powell qui, s'il était sympa, n'admettrait certainement pas pour autant qu'Apollon passe le restant du cours à bavarder avec la personne qui se trouvait dans son dos. Il écouta d'une oreille distraite le début du cours, observant plus en détail, par la même occasion, le tableau qui leur faisait face.
Apollon avec sa culture générale digne d'une huître ne voyait absolument pas de quoi il s'agissait. Un fantôme ? En quoi les fantômes étaient dangereux, maintenant ? Bien sûr, il y avait les esprits frappeurs tels que Peeves mais ils n'étaient pas bien inquiétants, sauf lorsqu'ils se mettaient à vous balancer une armoire sur le coin de la gueule. Si Apollon était largué, ce n'était manifestement pas le cas des autres.
Ethel, en première, lâcha un discours digne de wikipedia d'une encyclopédie, et Apollon se retourna vers elle avec un sourire moqueur. Il annota rapidement un mot sur un bout de parchemin et le fit glisser d'un coup de baguette discret sur la table de sa camarade préfète, tout en regardant ce qu'il se passait d'un air innocent.


Citation :
Dis, t'as bouffé une encyclopédie au petit déj' ?

Appleby, de son côté, lançait le débat, Akiko bafouillait des précisions sur la dame blanche, qu'on confondait souvent avec la banshee, et cette teigne de Strange ramenait sa science. Autant dire qu'avec la bande d'intellos que Powell se coltinait, il n'avait plus besoin de faire son cours.
Apollon n'avait tout bonnement rien à ajouter de plus. Déjà parce qu'il en savait autant sur les banshees que sur la couleur des strings de McGonagall, et parce qu'il était fort rare d'entendre Oaken répondre à la moindre question en cours. Sauf que là, il fallait conserver la légère avance que les lions avaient sur les verts, et qu'il était donc sage d'ajouter un petit truc histoire de grappiller quelques points. Hm... Ouais non, rien à faire, Apollon n'avait aucune connaissance en matière de fantômes.
Les questions de Nikolaï, bien qu'alambiquées, eurent le don de rassurer Apollon. Il n'était pas complètement entourés de livres doués de parole et ayant vaguement forme humaine. Cela l'encouragea à prendre la parole pour relever un élément qui le gênait énormément sur le sujet, tandis qu'il se rappelait la conversation qu'il avait eu un jour avec son père, au sujet des fantômes et autres êtres immatériels. Son père, grand cartésien malgré qu'il ait toujours la tête levée vers les étoiles, lui avaient tenu une théorie qui ne manquait pas de bon sens. Et oui, aussi étonnant cela pouvait-il paraître, il arrivait à Apollon de discuter d'autres choses que de quidditch et de sa dernière trouvaille en matière de conneries. Précisons qu'en réalité, c'était parce qu'il avait eu un devoir sur les frontières entre le mythe et le réel l'année précédente, après avoir été puni la veille de Noël pour il ne savait plus quelle raison (elles étaient trop nombreuses). Toujours était-il qu'il avait retenu les propos du paternel.


« Dites, il y a un truc que je ne comprends pas non plus... En quoi les Banshees sont maléfiques ? Qu'elles fassent peur, d'accord, mais j'ai plutôt l'impression que leur soit disant existence tient autant de la superstition que le sinistros.
Mon père m'a raconté que les apparitions de ce genre était plus une vision de l'esprit du sorcier, une manifestation de leur intuition et que ce n'était pas véritablement un être existant, comme par exemple les fantômes. Sinon, il y aurait des réserves de sinistros et de banshees. Les fantômes existent bien et sont là, ils n'apparaissent pas ou ne disparaissent pas comme bon leur semble pour aller on ne sait où et prédire on ne sait quoi. »
Lâcha-t-il d'un ton un brin méprisant.
« Et si c'étaient véritablement des êtres plutôt qu'une hallucination d'un sorcier qui craindrait la mort ou qui la pressent, pourquoi aurait-elle une forme différente selon le pays – et donc la culture – où elle apparaît ? Bref, du coup, je ne comprends pas en quoi elle peut-être combattue si ce n'est qu'un présage ou une hallucination influencée par la peur et la croyance. Puis même si ça existe, on ne peut rien faire contre ce qui est en train de se passer, ou ce qui a déjà eu lieu. »
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MessageSujet: Re: 1er cours: Les Banshees.   1er cours: Les Banshees. EmptyMar 23 Oct - 14:15:28

Intéressant, impressionnant… Des adjectifs qui qualifiaient, on ne peut mieux le cours qui se déroulait là. Tous les élèves sans exceptions avaient réagit face au tableau et ce au plus grand bonheur du professeur, qui répondit au fur et à mesure des questions, tout en essayant de ne rien omettre. Car comme chacun parlait assez longuement, il était assez normal qu'on s'y perde au bout d'un moment. Mais pour ne pas faire un long monologue, qui très certainement les emmêlerait encore plus, Richard avait opté pour des réponses brèves, mais efficaces

« En quoi c’est les Forces du Mal ? Eh bien par exemple parce que si un humain lambda entend son cri, il meurt. Pour les sorciers c’est différent, elle écorche les oreilles, et ce n’est guère plaisant - et ce comme l’a si bien signalé Ethel»


Pour tous il hochait de la tête comme pour les encourager à poursuivre dans leurs pensées qui étaient aussi justes les unes que les autres - Richard se disait à ce moment précis, qu'il n'aurait pas pu rêver mieux comme classe. Ils avaient tellement bien répondu et expliqué, qu'il n'aurait pratiquement rien à rajouter. Heureusement il y avait tout de même des questions ce qui le rassurait un peu, à la question de Nikolaï il souffla alors en haussant un sourcil

« Il est vrai qu’on peu penser qu’elles sont jalouse. Comme vos autres camarades l’ont souligné, il y en a une par famille, elles pleurent le décès d’un membre comme le reste de la famille… Par compassion »


Oui vu comme ça, on aurait vraiment l’impression que ce cours n’avait absolument aucun lien avec les Forces du Mal et pourtant si, car elles existaient bien :

« Selon les croyances, et vous avez raison, elles sont présage de mort – mais il ne faut pas les confondre avec les Anges de la Mort qui sont purement fictifs. Si j’ai fait ce cours, c’est surtout pour voir votre réactivité face à un ennemi. La rapidité de vos conclusions… et c’est extrêmement important pour bien réussir sa défense. »


Richard regarda alors ses étudiants tour à tour, écoutant attentivement toutes les questions et remarques par rapport au sujet du cours. Le professeur souriait, il avait eu raison d’aborder ce sujet. Visiblement tout le monde ne comprenait pas pourquoi, l’ancien Gryffondor s’expliqua alors :

« C’est ça qui est le plus intéressant dans la magie, on est entourés de tellement de choses qu’on ne sait plus vraiment où est la frontière entre le réel et l’imaginaire, ou comme vous dites Monsieur Dmitriev – les hallucinations. Comment savoir après tout. Pour ce qui est de la combattre, effectivement ce n’est pas possible. Ce qui est intéressant c’est de voir à quel point cette frontière est fine, pour les moldus, nos croyances sont futiles, certains nous prennent pour des fous et vice-versa. Nous qui vivons dans ce monde savons ce qui est réel ou non, c’est d’autant plus intéressant quand il s’agit de légende. Les dragons font partie des légendes et pourtant ils sont bien réels dans notre monde. On encore des animaux qui ne sont vus que par ceux qui connaissent la mort. Comme quoi il y a des choses qui ne sont visibles que par certaines personnes, comme ces animaux, mais ils sont bien réels. Il faut donc être prêts à tout »

Un sourire lui échappa devant le ton un brin méprisant de son élève. Il comprenait l’égarement des étudiants car c’était un sujet pour le moins évasif, il était donc temps de passer un peu à la pratique.

« Finalement le seul moyen d’échapper à une Banshee, ou tout du moins gagner un peu de temps, est de lui lancer un sort de silence. Préparez vos baguette et allez vers l’épouvantail. C’est le même principe que Ridikulus, sauf que là, il va automatiquement prendre la forme d’une Banshee qui crie. Vous êtes prêts ? »


Après la théorie, la pratique. Les Banshees pouvaient effectivement prendre n’importe quelle forme, puisqu’il en existait différentes sortes, mais la protection restait la même

« Et au fait pour clarifier un point, les dames blanches ne sont qu’un dérivé des Banshees et non un être à part … A vos baguettes mes amis. Ce petit exercice marquera ensuite la fin de notre cours »


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MessageSujet: Re: 1er cours: Les Banshees.   1er cours: Les Banshees. EmptySam 27 Oct - 17:19:35

Je me permets de clôturer ce cours, ça ne servirait à rien de laisser trainer alors que l'année scolaire IG est finie, il vaut mieux fermer et commencer un autre cours à la rentrée Wink
J'ajoute les points ^^
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