Chambre de Suzie-Lou Lalys.

Lorsque Suzie-Lou Lalys était arrivée au repaire pour installer sa seconde maison, elle n’avait pas rencontré grand monde. Elle marchait dans un long couloir dont les couleurs étaient toujours les mêmes. Du noir, du vert et de l’argent. Oui, l’endroit n’était pas vraiment très gai à vrai dire. Mais la brune s’y était habituée finalement.
Trois gros cartons volaient derrière elle, lorsque enfin, elle arriva au bon endroit. Une simple porte, noir, dotée d’une poignet qui faisait de la résistance. En un coup de baguette, elle était ouverte.

La mangemorte était entrée dans la petite pièce miteuse. C’était donc ici que logeaient certains partisans du Maître. Tout cela lui paraissait navrant, mais finalement, un hôtel à cinq étoiles, pour les mangemorts, ce serait bien trop voyant. Alors finalement, elle se dit que c’était mieux que rien. Et que pour certains, ces chambres pouvaient bien servir, si jamais ils été recherchés par la police magique.
La bibliothécaire tournait et retournait dans la petite pièce, les trois cartons tombèrent doucement à ses pieds. Il fallait aménager cette chambre, et avec de la couleur, par pitié. Elle tourna les talons et découvrit une grande garde-robe. Il fallait commencer par ça. Tout d’abord, elle changea la couleur en orange vif. C’était bien mieux ainsi. Elle les deux portes et fit un peu les poussières, vira deux ou trop araignées. Elle allait faire de cette chambre un petit paradis, du moins c’est ce qu’elle espérait de soi-même. Elle prit le premier carton et sortit exactement cinq robes, avec froufrous et capes assortis. Oui, si jamais elle, était recherchée, c’était ici qu’elle viendrait, alors autant avoir des beaux habits. Ca vaudrait mieux. Dans le tiroir de la même garde-robe elle plaça ses sous-vêtements. (oui, je trouve que l’on en parle pas assez). Et en dessous de la grande partie, là où se trouvait les manteaux sur les cintres, elle déposa trois paires de bottes à talons aiguilles. Là, c’était parfait. En une demi-heure l’armoire était quasiment parfaite.

La table de travail à présent. Elle poussa le premier carton près de celle-ci, il restait quelques affaires. Notamment une lampe. Belle lampe qui datait des années 70. Magnifique. Elle la posa à la droite du bureau. Ensuite, un encrier, deux trois plumes et puis voilà. La couleur maintenant ? Simple. Du vert. Ca suivait presque avec l’armoire, parfait. Un petit tabouret, elle refit alors les pieds qui semblaient se détacher légèrement de la chaise. C’était vraiment miteux ici. Mais Suzie essayait de penser au résultat.
Elle déplaça alors un petit meuble près du bureau, là, elle mit une vingtaine de bouquins, du maquillage, et des bijoux. Oui, la chambre commençait tout doucement à prendre forme.

Elle sortit alors du second carton, une sorte de petit porte manteau (oui, c’était un très groooos carton !). La brune le mit à côté de la porte.
Passons au lit à présent. Il était petit, sale, plein de poussières, et les couvertures avaient l’air de gratter énormément. Au travail. La jeune femme vira la couverture et la remplaça par trois couettes. Plus cinq ou six oreillers. Oui, elle adorait dormir dans une sorte de grand nid. Elle rangea la couverture dans le petit meuble. On pouvait à présent passer de bonnes nuits dans ce lit. C’était là le principal.
Maintenant, l’environnement. Oui, il fallait refaire la tapisserie, déposer des plantes, des tableaux, et tout le tralala.

C’est ce que Suzie s’empressa de faire. Elle sortit quatre grands tableaux, et en fixa un à chaque mur. Là. Deux grandes plantes à la fenêtre pour faire des sortes de rideaux. La tapisserie ? Quatre couleurs différentes. Du violet, du jaune, rose et du rouge. Une chambre pratiquement unie et vive. De plus, c’était comme si les couleurs des murs faisaient agrandir la pièce. Oui.
Un magnifique effet d’optique.