Nom : Wrestips
Prénom : Charles
Poste souhaité : Mercenaire et chasseur de loups
Age de votre personnage : 42 ans
Age du posteur (en HJ) : 21 ans
Comment avez vous connu le forum? : Par mes deux autres comptes?

Une imposante silhouette se dessinait au sommet de la seule colline dénuée d'arbres dans toute la région. La pleine lune n'éclairait que les formes sombres de l'individu, son vieux chapeau démodé -qu'il affectionnait tout particulièrement- ainsi que la longue veste de cuir recouvrant son corps massif des chevilles jusqu'aux épaules. Certains auraient pu croire à un suicidaire de par sa situation, complètement à découvert sur une terre réputée pour abriter de nombreux lycans alors que la lune s'était entièrement dévoilée.

Mais pour mieux le comprendre, il faut en revenir à la genèse de son histoire.
Charles Wrestips, comme bon nombre de sorciers américains, avait effectué sa scolarité au sein de l'Institut de Salem. Il s'était très vite démarqué de par ses aptitudes au duel, visant sa cible avec une précision irréprochable, la puissance de sa longue baguette de bois de chêne pourvue d'une plume de phénix donnant toujours des résultats plus que satisfaisants. En revanche, le sorcier n'avait jamais agit avec finesse et discrétion, ce qui lui avait toujours donné un handicap lorsqu'il s'agissait de lancer des sorts nécessitant plus de concentration que de d'impulsion. Cela ne l'ayant pas empêché de valider sa scolarité, entamant par la suite une carrière dans les brigades magiques, section tireur d'élite.
Sa vie professionnelle semblait épanouie, son travail lui plaisait car il était un homme juste et valeureux, certes partisan de la peine capitale, mais uniquement dans le cas des individus qui le méritaient. Et c'est sans doutes pour la bravoure qu'il inspirait que Martha, une belle brune aux yeux lagon, d'une douceur infinie, l'avait épousé. Le couple semblait parfait, harmonieux: la belle avait eu le don de mettre à nu toute la tendresse et le romantisme dont était capable le sorcier aux airs d'armoire à glace, qui s'était avéré être -comme elle aimait le surnommer- un gros nounours. De leur union naquit même un adorable petit garçon, Mike, encore très jeune à l'époque où le rêve prit fin.

Charles n'aurait jamais songé auparavant que son métier puisse nuire à sa vie privée. Mais voilà, à l'époque -il doit y avoir une vingtaine d'années- une bande de lycans refusant de se plier à la règlementation magique sur leur statut sévissait. Charles était sur l'affaire depuis le début et, alors qu'un soir de mission il était parti capturer les derniers résistants, le chef de la meute (nommé Garfolk) avait fuit se rendant chez les Wrestips pour une histoire de vengeance personnelle.
Le chef de meute, qui restait d'ailleurs le seul en cavale puisque le lendemain la mission s'était effectuée avec succès, avait ensuite disparu tandis que le sorcier apprenait la terrible nouvelle. Femme et fils avaient été massacrés: complètement défigurés, torturés puis mis à mort. Ne restait à côté des corps sans vie que la signature de Garfolk.
Ce terrible évènement changea à jamais Charles qui devint glacial, en apparence incapable de la moindre émotion, de la moindre compassion, de la moindre pitié. L'homme s'était considérablement assombrit, ne portant d'ailleurs plus que des vêtements de cuir noir, à jamais en deuil. Il avait cependant continué son métier, ne vivant plus que pour ça, assouvir sa soif de violence, seul moyen de canaliser la colère, la rage, mais aussi l'infinie tristesse qui emplissaient son être. Seulement, malgré son efficacité hors norme, ses méthodes déplurent à ses supérieurs, qui après une ultime bavure, le renvoyèrent.

Charles consacra alors sa vie à la recherche et à la traque de créatures dangereuses, agissant quelquefois sous contrat tel un mercenaire. Il ne prenait que les cas qu'il estimait justifiés. Et parallèlement, il poursuivrait un objectif personnel: retrouver Garfolk et le faire payer pour ses crimes.

Les années passèrent et enfin la trace de l'assassin fut retrouvée. Le lycan avait élu domicile dans la forêt qu'il avait quitté plusieurs décennies auparavant, lieu réputé pour avoir le même statut que la forêt interdite de Poudlard. Avant de s'y rendre, Charles s'était préparé, un nouvel armement en sa possession. Et c'est après cet historique que nous en revenons à la scène initiale: le sorcier avait fait parvenir un message à Garfolk, lui donnant rendez-vous sur la colline nue lors de la prochaine pleine lune pour lui donner une dernière chance de présenter ses excuses.
Bien entendu la lettre n'était qu'un prétexte, mais cela avait fonctionné puisque bientôt des bruits se firent entendre au bas de la colline, là où la végétation était encore dense. D'ailleurs, Charles vit aussitôt une gigantesque créature (Garfolk avait été chef de meute car il était selon la légende le plus grand lycan des États-Unis) se précipiter vers lui. Il écarta alors les larges pans de sa veste en cuir pour dévoiler non pas une baguette magique, mais deux armes aux airs moldus. Le sorcier avait eu la connaissance de ces objets après avoir visité un musée d'histoire fantastique moldu.

Charles dégaina donc deux révolvers d'argent massif, auparavant accrochés à sa ceinture. Il visa, aidé par la lune, puis vida les deux chargeurs de six balles en un temps record. Étant donné sa précision légendaire, une seule aurait suffit, mais ce désir d'anéantir son pire ennemi avait été plus fort, les douze balles en argent achetées à prix d'or martelant la carcasse du loup-garou.
Charles s'approcha du cadavre lacéré, crachant finalement sur un amas de chair disloqué qui se trouvait être une minute auparavant la tête de Garfolf.

« Je ne suis pas venu ici pour tes excuses. Je suis venu pour ton âme. »

Sans plus de cérémonie, le vainqueur quitta les lieux. Rien ne le rattachait plus aux États-Unis d'Amérique, son pays natal et ses origines. Il devait maintenant changer d'air et peut-être refaire sa vie ailleurs, ou continuer son activité de mercenaire là où on aurait besoin de lui. Et, sur recommandations d'une certaine Lady Silverstein, il s'expatria en Angleterre, là où une guerre se faisait naissante, là où il pourrait certainement prendre part à l'action et tuer quelques lycans, entre autres créatures et sorciers. Ce même s'il n'avait aucun avis sur la question des nés-moldu, lui-même fils de deux sorciers.

[HJ: c'est pas très long, je peux en rajouter si nécessaire.]

Zou, c'est bon pour moi... Ca ira pour gérer les 3 comptes ?

Bon jeu en tous cas, ça va bouger à la rentrée, ton perso devrait trouver des choses à faire ^^

PS : on met dit à l'oreillette que l'Undertaker est un catcheur super connu, il faudrait trouver un autre avatar