Nom: Charles Stephen Oakvale, communément appelé Charles Oakvale
Âge: 20 ans
Statut de sang: Sang mêlé
Notes aux buses
Défense contre les Forces du Mal: O
Potions: O
Sortilèges et Enchantements: EE
Histoire de la Magie: A
Métamorphose: EE
Astronomie: P
Divination: T (XD)
Botanique: A
Soins aux créatures magique: A
Étude des moldus: A
Étude des runes: EE
Filière souhaitée: Générale section générale
Option choisie: Métamorphose avancé
Âge en hors-jeu: 21 ans et des poussières
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Après avoir pris le métro, Charles se rua vers l'autobus qui le mènerait le plus près possible de l'UMA, où il avait son entrevue de pré-inscription. Malheureusement pour le sorcier, son sortilège d'alarme s'était montré capricieux ce matin-là, lui réservant une belle demi-heure de retard sur son horaire prévu. C'était donc en catastrophe qu'il avait dévalé l'escalier du bloc appartement où il vivait seul depuis l'arrestation de son père. À l'image de Mr.Bean, un humoriste moldu qu'il aimait bien, Charles dût se préparer sur le chemin afin de donner une image de lui décente lors de son rendez-vous. Sur le chemin, il s'arrêta tout de même prendre un petit café afin de ne pas retomber dans les bras de Morphée.
Les gens dans l'autobus étaient aussi associaux qu'à l'habitude. Charles ne comprenait par ailleurs pas cette habitude moldue de se mettre de petits instruments reliés à des fils dans les oreilles, ce qui, il l'avait lu dans un magazine à potins, pouvait nuire au système auditif de leurs propriétaires. D'autres lisaient des bouquins ou des journaux moldus, bref, personne ne le remarquait, à l'exception de deux personnes: le chauffeur d'autobus, qui eut l'air effaré en voyant le visage de Charles, ainsi qu'un garçonnet d'environ huit ans qui l'observait, l'air mi-terrifié, mi-fasciné. Il faut dire que le visage de Charles marquait la mémoire des gens qui le croisaient, la partie gauche de son faciès ayant l'apparence de vieux parchemin flétri, résultat d'un événement fâcheux qui eut lieu deux années auparavant.
Si quelqu'un regardait ce souvenir dans une Pensine, voici ce qu'il y verrait: un Charles tout fraîchement diplômé de Poudlard, marchant avec son père en direction d'une vieille maison isolée en rase-campagne. Ce paternel, mangemort ambitieux de facto, avait réussi à convaincre son fils de venir avec lui participer à une sombre expérience avec quelques autres suivants du Seigneur des Ténèbres. Sans bien comprendre le but de la dite expérience, l'observateur verrait l'expérience mal tournée, le père hurler de rage et le fils recevoir un sombre maléfice au visage, déformant sa chair. Peu après, des Aurors débarqueraient dans la maison, arrêteraient les sombres mages et emmèneraient le jeune Charles à Ste-Mangouste afin de traiter la blessure.
Le père de Charles et ses acolytes méritèrent chacun une place à Azkaban pour les trois prochaines décénnie pour usage illégale de magie dans le but de blesser quelqu'un et pour usage de magie noire. Charles, quant à lui, fut soigné par les guérisseurs de l'hôpital, mais gardera de la terrible blessure une balafre impressionnante pour le reste de sa vie. Cependant, pour avoir accepté de plein gré de participer à cette expérience, il lui fut interdit de pratiquer toute magie pour les deux années à venir et sa baguette lui fut confisqué par le Ministère de la Magie.
Charles passa ainsi deux années à vivre dans le monde des moldus, coupé des siens par son incapacité à utiliser la magie. Il tissa ainsi des liens avec les moldus, au point de rencontrer l'amour auprès d'eux. D'abord dérangé par le visage balafré de Charles, une jeune demoiselle répondant au nom de Mary y trouva tout de même un être charmant, quoiqu'un peu maladroit sur le plan social. Les deux tombèrent amoureux l'un de l'autre deux mois après s'être connu et officialisèrent leur relation au bout de trois mois.
Mary ne fut mise au courant de la condition de sorcier de son amoureux que dernièrement, lorsqu'elle vit un hibou s'engouffrer par la fenêtre avec une lettre attaché à la patte au nom de Charles. Estomaquée par le spectacle pour le moins innusité, elle demanda des explications à Charles, qui n'eut d'autres choix que de lui dire la vérité. La réaction de Mary fut néanmoins mauvaise lorsqu'elle exigea de Charles un sort et que celui-ci, bredouille de sa baguette, ne put lui prouver ses dires. Ce fut donc sur une note maussade qu'elle quitta l'appartement sans demander son reste.
La lettre que le hibou vint porter à Charles l'informait de son éventuel retour dans la société magique ainsi que ironiquement, de la récupération de sa baguette. Ayant récupéré sa baguette et n'ayant pas encore revu Mary, on retrouve donc à nouveau Charles, assis dans ce bus bondé, remis depuis quelques mois de sa rupture amoureuse et prêt à affronter sa nouvelle vie de sorcier universitaire. Il débarqua à l'arrêt d'autobus le plus près de l'UMA, se qui malheureusement signifiait à environ trois kilomètres à pied. Désabusé par la distance, Charles choisit plutôt de se cacher dans un buisson non loin de l'arrêt et de transplaner jusqu'à l'université.
Crac! Charles apparut entre deux amis en pleine discussion, ce qui ne manqua pas de faire sursauter ces derniers. Bafouillant quelques excuses maladroites, il fonça vers le service d'inscription, et y arriva avec quelques minutes de retard et un manque de souffle. Mrs. Maggot, la dame avec qui il avait rendez-vous, l'observait avec un regard pincé:
- En retard, Mr. Oakvale. Ce n'est pas une très bonne habitude à prendre ici.
Charles acquiesça d'un signe de tête, n'ayant toujours pas repris son souffle. Sur l'invitation de Mrs. Maggot, il entra dans le petit bureau surchauffé, ce qui n'allait pas l'aider dans la quête de son souffle.
- Donc, dit Mrs. Maggot, je vois ici que vous vous êtes inscrit en études générales, section générale, en attendant qu'il y aie à nouveau de la disponibilité en élite magique. Est-ce exact?
- Oui... c'est.. bien ça, réussit à répondre Charles.
- Malheureusement, j'ai le regret de vous annoncer que vous ne pourrez pas vous inscrire en Élite magique, dû à une note que je voies ici du Ministère de la Magie. Vous venez de terminer une période de suspension magique pour usage illégal de magie. Est-ce exact?
Charles ressentit un serrement au niveau de la gorge. Il se doutait qu'il pourrait avoir des difficultés à entrer dans la fillière d'élite dû à ses erreurs passées, mais il ne pensait pas essuyer un non catégorique. Et puis, la manie de Mrs. Maggot d'ajouter «Est-ce exact?» à la fin de chaque phrase n'était pas pour aider.
- Ça... ça peut réellement jouer sur mon choix de fillière? osa demander Charles
- Et comment! Si l'on permettait à tout contrevenant à la loi d'étudier en Élite magique, les Aurors ne sauraient plus où donner de la tête!
Mais elle exagérait réellement! Contrevenant à la loi! N'avait-elle jamais fait d'erreurs étant plus jeune? Charles retint un juron, et demeura silencieux durant plusieurs minutes.
- N'avez-vous pas un autre domaine dans lequel vous seriez tenté de travailler? Il y a plusieurs postes disponible au Minis-
- Si, répondit Charles, avec une soudaine idée. Oui j'ai une autre idée. Je veux étudier dans l'enseignement. Je veux devenir professeur à Poudlard.
Mrs. Maggot trouva étonnant un tel changement de carrière, mais se contenta de lui donner les papiers nécessaires pour son inscription, ce que Charles signa avec entrain. Au bout de quelques instants, il sortit du bureau serein. Certes, il ne pourrait pas étudier dans sa branche original, mais au moins, il avait un nouveau plan d'avenir. En marchant vers le parc, il eut un mouvement d'arrêt. Il venait de penser au trajet de plus d'une heure qu'il avait fait pour se rendre ici. Pourquoi n'avait-il pas tout simplement transplaner de chez lui à ici? Se traitant d'idiot, il se jura d'utiliser cette méthode la prochaine fois.
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Sujet: Charles Stephen Oakvale 
