Nom : McGween
Prénom : Gabriel
Age en HJ : 17 ans
Age du personnage : 11ans
Comment avez vous connu le forum ? Grâce à ma sœur.
Un coude appuyé sur le rebord de la fenêtre, il pouvait voir le train ralentir en un nuage de fumée blanche, un air profondément ennuyé et blasé sur le visage. Il remuait ses doigts enlacés dans ceux de sa sœur de temps en temps, et juste ça pouvait indiquer à sa jumelle qu’il était impatient. Un bruit strident retentit alors, signant l’arrêt du train, mais surtout la fin de la courte vie de leurs tympans - 3-.
Sa voisine resserra sa prise sur ses doigts en plaquant son autre main sur une de ses oreilles.
-Je déteste ce bruit.
-Moi aussi.
Il remit quelques mèches de ses cheveux blonds en place, sa frange lui tombant dans les yeux, et se redressa, bien décidé à descendre de ce train « ennuyeux à mourir qui aurait quand même put aller plus vite ! Quand même ! ». Ils se firent bousculer dans le couloir du train par des élèves pressés, les deux enfants répliquèrent alors à grands coups de pieds dans les tibias des malheureux qui étaient encore là (tant pis pour eux, ils n’avaient qu’à regarder sur qui ils marchaient, ces abrutis !)
Il descendit sur le quai après sa sœur. Il regardait autours de lui, et plus il regardait, plus il se disait qu’il était tombé parmi une bande de bel abrutis bienheureux. Bien qu’il faisait nuit, il put voir leurs sourires heureux, et l’étincelle d’intelligence qui ne brillait PAS dans leurs regards. Pratiquement tous les élèves trépignaient sur place, apparemment impatients de partir. « Ils n’ont toujours pas compris que c’est une école et pas une colonie de vacance ? » pensa-t-il furtivement en soupirant, quand sa sœur enserra encore plus fort la prise qu’elle avait sur sa main. Il sourit, se sentant stupide d’avoir put penser une seconde qu’il était seul. Il resserra la prise sur la main de sa cadette pour lui dire qu’il avait compris. Le vent souffla, balayant les pans des robes de sorcier, les élèves retenant leur chapeau. Il sentit sa sœur faire un geste pour retenir le sien quand un élève le bouscula. Son chapeau tomba a terre, il grommela en se penchant pour le ramasser, maudissant tous ces idiots, quand une bourrasque de vent l’entraina plus loin, parmi un autre groupe d’élèves. Il s’élança à sa suite, et ne le remarqua qu’après un moment, (oui, parce qu’un truc noir, entouré de gens habillés en noir quand il fait noir, c’est pas hyper commode) aux pieds d’un élève. Il jeta un coup d’œil au garçon quand il se releva et haussa les sourcils. Ce devait être l’un des seuls qui n’avait pas ce regard d’abruti heureux sur le visage. Des cheveux châtains foncés lui retombaient un peu plus haut qu’au niveau des épaules, et une écharpe volumineuse enserrait son cou. Le brun lui lança un regard méprisant (genre « qu’est ce que t’as, toi ? ») auquel il répondit par un regard froid et indifférent. Il se retourna et vit sa sœur. Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu’elle lui tomba dessus en une accolade étouffante.
-Ne me quitte pas comme ça Gabriel ! Je déteste, déteste, déteste, déteste ça ! Je te déteste quand tu fais ça !
Il passa une main dans ses cheveux blonds pour la réconforter (et se faire pardonner) et pris sa main dans la sienne, pour suivre la troupe d’élèves qui suivait un géant barbu.
Ils traversèrent le lac entourant le château dans une barque qui tanguait dangereusement, assis sur un banc inconfortable accompagnés d’un autre élève de 1ère année. Après l’avoir fixement regardé (d’ailleurs il était pas très à l’aise), les deux jumeaux regardèrent de pars et d’autre du paysage, soupirant de ce transport ‘’ rudimentaire’’. Si Gabriel était incommodé de ce voyage, c’était pire pour sa sœur qui n’arrêtait pas de remuer et de se plaindre.
-C’est leeeeent !!! Et puis le saule n’est pas un bois beau ! Ils auraient pu prendre du chêne ! Non mais je vous jure !! Et puis c’est quoi cette organisation ? Ce type est aussi grand que notre portail ! Il n’y a aucune surveillance, je pourrais parfaitement tomber dans le lac et m’y noyer que personne ne verrait rien !
Il plissa les yeux à cette remarque.
-Tu es sure ?
-...Si tu n’existais pas, personne ne remarquerait rien, se rattrapa-t-elle en resserrant sa prise sur la main de son frère.
Satisfait de cette réponse, il se tut. L’autre 1ère année souffla alors quelque chose comme ‘’ sérieux ? j’peux vous pousser dans l’eau, personne ne remarquera rien ? ‘’. Gabriel et sa sœur (qui avait parfaitement entendu) mirent une main devant leur bouche, en plissant les yeux dans un drôle de rire, regardant ailleurs.
Il sourit intérieurement de cette ressemblance entre lui et sa sœur. Après tout, s’ils n’étaient pas là l’un pour l’autre, ils ne seraient plus rien.
Jusqu’au plus lointain de ses souvenirs, ils étaient toujours ensemble. Indécollables même.
En même temps, ils n’avaient qu’eux. Leurs parents, éminents représentants de la mode sorcière (et peu de temps après, moldu) avaient trouvé dans leur petit commerce de quoi agrandir leur demeure 7 fois (au moins). Plus ils s’enrichissaient, plus ils délaissaient Kelsey et Gabriel qui restaient là, main dans la main, debout à les regarder s’éloigner d’eux.
Les nourrices s’enchainaient alors pour eux. 13 au compteur ! Ils en étaient fiers, leur plus grand jeu était de les faire partir le plus tôt possible.
Ils avaient décidé, à il ne savait plus trop quel âge, qu’ils n’avaient besoin de personne d’autre que de l’autre. Et quand ils décidaient quelque chose, ils étaient têtus, à un point inimaginable.
Le jeu était leur raison de vivre, le défi, la recherche perpétuelle de farces à faire. Que ce soit des gentilles boutades aux pires crasses, tout y passait, et ils eurent vite la réputation de sales diables, ce qui ne leurs déplaisait pas, en passant. Ils avaient beaucoup d’orgueil. ENORMEMENT. Et quoiqu’ils fassent, ils seraient toujours au-dessus des autres. Pas par le sang ‘’ pur’’ dont se vantent tant les sorciers qui se croient d’élite (pour eux, ce n’était qu’une excuse pour se cacher qu’on avait rien de plus que les autres alors qu’on se clamait supérieur). D’ailleurs, sang pur ou sang de bourbe, ils s’en fichaient éperdument. Non, eux ce qu’ils visaient, c’était l’intelligence, chose dont ils pouvaient, d’après eux, se vanter. Ils n’hésitaient pas à aborder une personne, gentiment, ils apprenaient à la connaître pour ensuite puiser dans ses plus grandes faiblesses pour mieux la briser. C’était leur jeu favori, d’ailleurs, quand il y pense. Ils n’ont aucun espèce de remord. Les gens les ont de toute façon tellement ignorés et lassés qu’ils ne sentaient même plus une once de compati pour eux. Ils étaient bien, à deux, et ils resteraient à deux. (Plante une pancarte « no trespassing ») .Enfin, tout ça pour dire que, pour tous leurs jeux favoris, ils s’étaient bien entraînés sur les nourrices, et espéraient en faire de même sur les élèves.
La barque arriva enfin au terme de son voyage. Kelsey sortit la 1ère en un « pas trop tôt ! » et attrapa la main de son frère en avançant dans l’enceinte du château imposant.
Tous le monde entrait dans la grande salle, immense, le nez en l’air pour admirer la décoration, quand la voix sèche d’une femme ridée à l’air sévère claqua dans l’air, réclamant le silence. Elle appela des noms, et ils comprirent au fur et mesure que l’espèce de truc moisi sur la chaise (qui parlait O_o) était censé les repartir dans des maisons. Son cœur battit quand il dut lâcher la main de sa sœur pour qu’elle prenne place sur le tabouret. Le tissu cria ‘’ SERPENTARD’’, et elle revint rapidement à ses côtés. Le professeur cria son nom, et il déglutit en s’avançant vers le truc rapiécé qui, il en était sur, le fixait.
Il eu un rire nerveux, l’air de dire ‘’ j’vais pas avoir peur de ce truc, non ? Ma sœur et moi, on est comme deux gouttes d’eau, il peut pas m’envoyer dans une autre maison, il peut pas me séparer d’elle, c’est pas possible, non ?... Non ? ‘’
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Sujet: Gabriel McGween (Serpentard) 
Bon jeu !]