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 Age mental ? 4 ans pourquoi ? [PV : Pénombre]
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MessageSujet: Age mental ? 4 ans pourquoi ? [PV : Pénombre]   Age mental ? 4 ans pourquoi ? [PV : Pénombre] EmptyJeu 14 Aoû - 22:18:39

L’année passée, l’Irlandais s’était montré assez peu présent dans la vie du château et ses plus grands fans n’auront évidemment pas manqué de le remarquer :sifle:. Cette petite absence pourrait se résumer en 4 lettres : B.U.S.E. ou encore en deux mots : Madame Finnigan. Vous n’êtes pas sans savoir qu’entre sa 1ère et sa 4ème année, notre Gryffondor préféré n’était pas le dernier pour s’amuser ou faire des bêtises et que par conséquent, ses résultats scolaires ont été à la hauteur du travail fourni : proche du néant.

Hors, Madame Finnigan ne l’entendait pas de cette oreille et a su mettre en place un véritable coup monté (du moins Seamus l’appellera comme ça) commençant par une argumentation solide avant de finir par une série de privation en tous genres. Les discussions furent houleuses et il fut même question pendant un temps que Seamus ne retourne pas à Poudlard pour suivre ses cours par correspondance. Ainsi, l’été de sa 4ème à sa 5ème année fut abominable. Il fut difficile pour l’Irlandais de convaincre sa chère mère de le laisser retourner à l’école. Un passé un peu affligeant ajouté au duo de choc Dumbledore + Harry Potter qui affirmaient le retour de Celui Dont On Ne Doit Pas Prononcer Le Nom (dans le duo on note : le directeur de l’école et le compagnon de chambrée de Seamus quand même Rolling Eyes) Seamus dut promettre monts et merveilles à sa mère afin d’avoir le droit ne serait-ce que de reposer un orteil au château.

Autant vous dire que le début de 5ème année de Seamus se passa dans la douleur. Il dut consacrer une majeur partie de son temps à ses devoirs (pour rattraper son retard considérable dans les matières principales et ce fut... douloureux !), mais il se brouilla également à mort avec Harry Potter le jour même de la rentrée ce qui ajouta un certain nombre de tensions dans le petit groupe de garçons de chez Gryffondor. Son premier semestre fut donc épouvantablement pénible ! Sa situation s’arrangea toutefois un peu lorsqu’il rejoint l’AD, un groupe clandestin destiné à lutter contre la tyrannie d’Ombrage.

Quelques mois plus tard, sa 5ème année s’achevait et Seamus eut le plaisir de recevoir 4 B.U.S.E, ce qui lui suffisait pour passer en année supérieure. Sa mère en était satisfaite (pour ne pas dire ravie ^^) et du coup la rentrée de 6ème année de l’Irlandais se passa dans une ambiance beaucoup plus détendue que l’année passée.

**********


Au petit déjeuner, Seamus avait bien failli s’étrangler de rire en voyant le colis que sa mère lui avait envoyé. Une boîte de cirage ! Il n’avait jamais rien vu d’aussi ridicule ! Dans un tout premier temps, ce « présent » ne l’avais pas réellement amusé. Il s’était montré perplexe et avait lu la lettre accompagnant la boite ronde tout en fronçant les sourcils.

¤ Elle pète un câble complet là ! ¤

Mais quelques plaisanteries de Dean (un sacré gaillard celui-là) suffirent à rendre le contenu du colis finalement très amusant et tous deux trouvèrent très rapidement une foule de choses à faire avec ce merveilleux cadeau dont une qui retint particulièrement leur attention. Depuis que Fred et George étaient partis du château, l’école était bien sinistre et secrètement, Dean et Seamus avaient passé un pacte : celui de tout faire pour égayer les journées des élèves. Bien sûr ils ne comptaient pas rivaliser avec les jumeaux (c’était tout simplement impossible), mais ils se promettaient d’y mettre beaucoup de cœur !

Une fois le petit déjeuner terminé, ils profitèrent de leur congé (samedi oblige) pour mettre leur idée à exécution et aussi pour aller faire un petit tour du côté de la volière (après tout la lettre de la mère de Seamus était si drôle qu’elle méritait une réponse ^^). De plus, les deux adolescents avaient une petite idée de l’endroit où utiliser leur boîte de cirage : tout simplement sur les rampes de l’escalier menant à la volière !

Les deux amis se dirigèrent en toute hâte vers le « lieu du crime » et aussitôt sur place, ils badigeonnèrent la rampe de l’escalier avec le cirage avant de glisser l’arme du crime dans la poche de l’Irlandais. Pouffant de rire, les deux garçons s'improvisèrent une planqueet y restèrent un moment lorsqu’une rouquine apparut dans les escaliers.

¤ Aïe, pas Ginny, non !!! ¤

Dean sortit rapidement de sa planque pour courir au devant de la Gryffondor et l’empêcher de voir le piège grossier. Le brun avait depuis un moment un faible pour la plus jeune des Weasley et évidemment Seamus ne pouvait que comprendre la réaction de son ami. Rapidement Dean se débrouilla pour baratiner Ginny (une histoire de Miss Teigne dans la volière) et pour l’emmener au loin pendant que Seamus lui, se morfondait dans sa planque.

¤ Suuuper, et quoi je fais moi maintenant ? ¤

Le jeu était beaucoup moins amusant si ils n’étaient pas deux afin de se moquer des victimes mais Seamus releva tout de même la tête lorsqu’il entendit quelqu’un s’approcher.

¤ Craft ! Oh oh, ça faisait longtemps ! ¤

Se renfonçant un peu plus dans sa cachette, Seamus observa Craft s’approcher des escaliers et tendre innocemment la main vers la rampe enduite de cirage noir.
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MessageSujet: Re: Age mental ? 4 ans pourquoi ? [PV : Pénombre]   Age mental ? 4 ans pourquoi ? [PV : Pénombre] EmptySam 4 Oct - 22:06:01

La mort brutale du Père de Pénombre avait inopinément réveillé d’ancestrales et latentes querelles de pouvoir entre les deux familles des derniers descendants du Clan Craft car Sven décédé, son frère jumeau pouvait tout à fait légitimement prétendre au règne, étant donné que sa propre descendance, Keith, était de sexe masculin contrairement à l’enfant unique qu’était Pénombre. D’aussi loin qu’elle s’en souvenait, l’affrontement entre le Père de la jeune fille et le frère de celui-ci avait toujours été sous jacent, autant intime qu’empli de non dits, une attitude singulièrement froide, profondément distante caractérisait chacune de leur entrevue, une tension palpable, corrosive exprimait indéniablement une aussi ancienne qu’acide rancœur, une haine viscérale.

Au su des éloquentes dispositions de successions prises par le frère cadet de son Géniteur et de ses arrogantes prétentions clairement exprimées quant au testament de Sven, la jeune sorcière avait décidée de prendre plus au sérieux cette menace imminente sur son avenir explicitement détaillée par l’avocat de son Clan dans ce hibou qu’il lui avait fait parvenir tard durant la soirée de la veille. L’inquiétant parchemin administratif, trop sobrement rédigé l’avait tenue nerveusement éveiller toute la nuit, allant et venant silencieusement dans le dortoir des filles de Serpentard comme un fauve en cage, pensive et déterminée. Au petit matin, la cinglante réponse à cet insoutenable affront avait été soigneusement achevée ainsi que plusieurs autres missives destinées à diverses personnalités de sa famille ou connaissances, singulièrement en mesure de l’aider à mettre en œuvre son complexe plan d’attaque, à conserver le précieux honneur de perpétuer sa lignée.

L’air matinal était particulièrement glacial ce samedi là et semblait annoncer subtilement l’imminence de la saison morte, la future rudesse de son hostile morsure et cela malgré l’arrivée tardive d’un automne douceâtre. Un air gelé, agressif qui s’infiltrait perfidement sous les vêtements légers et qui pétrifiait sournoisement ses poumons davantage à chaque inspiration, incitant la Serpentarde de septième année à ajuster rapidement l’épais col roulé de son pull-over sur son pâle visage. La descendante des Craft portait en effet un élégant petit ensemble parfaitement approprié aux températures frileuses du mois d’octobre et qui mettait, de surcroit, joliment en valeur ses toutes nouvelles courbes de jeune femme. Revêtue d’un haut ajusté de laine sombre rehaussé du fier écusson argent et émeraude de sa noble maison qu’elle avait assorti d’un jeans de denim bleu clair aux coutures rendues invisibles par un tissage magique, Pénombre pressa discrètement le pas en traversant le parc désert vers la fine tourelle isolée qui abritait la volière. L’herbe était humide sous ses pas, crissant faiblement comme un miroir brisé sous ses hautes bottes de cuir brunes, la rosée du matin avait finement cristallisée sur la végétation et semblait elle aussi témoigner des prémices de l’hiver…

Ses longs doigts fuselés, d’une fragilité trompeuse, enserraient toujours étroitement les précieuses dépêches lorsque la demoiselle entreprit hâtivement de gravir les quelques marches la séparant de son si convoité objectif lorsque brusquement, son regard quasi opalescent de limpidité se figea sur un reflet étrange, une soudaine irisation argentée qui semblait provenir de la pierre elle-même, luisant faiblement au gré des rayons de lumières d’un soleil timide. Du givre… Il y avait une mince couche de gel sur chacune des marches qui composait le dangereux escalier en colimaçon et c’est donc tout naturellement que Pénombre, intrépide et résolue, tendit innocemment la main en direction de la rampe d’accès, bien décidée à envoyer son capital courrier à ses destinataires. Dans sa hâte de se défaire du fardeau qui pesait sur elle à travers les écrits contenus dans les parchemins étroitement roulés, Pénombre avait impardonnablement manqué de prudence…Sa main se posa sur ce qu’elle aurait aimé être l’assurance solide de parvenir à ses fins mais quelle ne fut pas sa désagréable surprise lorsqu’aucune adhérence ne vint sécuriser sa si précieuse prise.

Manquant de justesse de tomber à la renverse, l’adolescente ne put retenir de vives exclamations alors que son genou s’écrasa douloureusement dans l’herbe rendu boueuse par le choc dans un ultime effort de stabilisation. Un éclat de glaise éclaboussa malencontreusement son visage. Le regard brûlant de la septième année ne put que se poser avec une ardeur malveillante sur la rambarde métallique, à la recherche des abjectes raisons qui avaient entrainés ses inestimables efforts à se confondre présentement dans la terre humide et c’est avec une rage non dissimulée que ses prunelles de jais découvrirent l’ignoble nature du piège qu’on avait sournoisement tendu à quelques âmes insouciantes :

« Par tout les Enfers ! »

Jura-t-elle dans une colère des plus menaçantes :

« Sors de ta cachette sal petit rat ! »

Hurla-t-elle d’une voix téméraire, grondante car alors que sa main avait déjà capturé l’ébène sombre de sa baguette magique.
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