Nom : Vawdrey
Prénom : Arsène
Poste souhaité : Médicomage (ou guérisseur? quelle différence?) à Ste Mangouste
Activité souhaité: Membre de l'Ordre du Phénix
Age de votre personnage : 30ans
Age du posteur (en HJ) : 22ans
Comment avez vous connu le forum? : DC
Tout juste sorti du lit, Arsène se dirigeait déjà jusqu'à la vitrine du magasin modlu qui lui permettrait de pénétrer sur son lieu de travail. Le froid du matin l'avait réveillé d'un seul coup lorsqu'il avait mis le nez hors de son immeuble en plein coeur de Londres.
Brrrr
Il reserra sa cape et s'élança dans la rue encore vide de ses badaux journaliers qui marchaient dans l'ignorance de l'hostilité du monde qui les entours. Arsène avait toujours été étonné que les moldus ne se doutent toujours de rien sur l'existence des sorciers. Si on considère le nombre d'enfant moldus qui remplissaient les bancs de l'école de sorcellerie et surtout le nombre de patients moldus qu'il prennait en charge chaque mois dans son service de l'Hopital Ste Mangouste, alors on pouvait effectivement considérer cela comme un miracle.
* ou comme un bon coup de baguette de ces horribles oubliators.
Arsène réprimat un geste de dégout. Depuis que ses parents avaient été agressés par une bande de Mangemorts et conduits dans son service de soins, Arsène ne les aimait plus. Ceux-ci avait osé leur lancer leur maudit sort ce qui avait complétement destabilisé sa mère qui ne s'en était toujours par remis. Comme si le cabinet de médecin que ses deux parents moldus tenaient pouvait se permettre de voir l'un de ses praticiens absent.
Arsène arriva enfin devant la boutique moldu et lança un regard de mépris au magnifique mannequin qui se tenait dans la vitrine et qui lui lançait tous les matins un regard vide en l'autorisant à entrer. Se retrouver tous les jours en face de cette horrible bonne femme n'aidait pas à le mettre de bonne humeur lui qui était si peu matinal. Heureusement que son travail lui permettait de travailler la nuit, ça lui permettait de se lever le lendemain à pas d'heure en ayant l'illusion d'avoir dormi beaucoup plus longtemps que d'habitude. Bien maigre illusion, surtout lorsque l'on se réveil dans la peur d'un événement nouveau et tragique.
Arsène pénétra dans le batiment et salua la récéptionniste, aussi matinale que lui qui lui répondit par un grognement. Arsène s'était souvent demandé si elle n'avait pas été un jour patiente et qu'ils n'avaient rien pu faire pour elle. Ils auraient donc décidé de la garder pour l'observer. Un petit sourire s'étira sur le coin de sa bouche ce qui le remit d'aplombs pour attaquer cette nouvelle journée. Il commença par se rendre au vestiaire des médicomages pour enfiler sa tenu, puis il prit l'ascenseur pour monter jusqu'au 4e étage, le sien, celui des pathologies et sortilèges, là où sa mère était encore hospitalisée. Il passa la saluer avant de se rendre dans le bureaux des médicomages qui l'attendaient pour lui faire leur rapport de la nuit.
Salut Maman !
Il lui colla un bec sur le front qu'il jugea quelque peu fiévreux.
Tu as pris tes traitements ce matin? Ne me dis pas que tu les as encore une fois donné à ta voisine !!
Arsène lança un regard intrigué sur le lit d'à coté puis le reporta sur sa mère qui lui sembla encore plus pâle que d'habitude.
Ne dis pas de bétise mon chéri ! La dernière fois c'était pour qu'elle arrête d'appeler les médicomages de nuit !
C'est pas une raison.
Il s'assit sur le bord du lit de sa mère et lui prit la main en lui souriant. Il n'aimait pas la chagriner avec des questions embarassantes, il arrêta donc de la questionner et lui raconta sa journée d'hier qu'il avait passé avec son père qui ne pouvait malheureusement pas venir rendre visite à sa femme. Le travail au cabinet était trop conséquent pour qu'il puisse se permettre de le quitter ne serait-ce que quelques heures.
Papa t'embrasse fort.
Arsène ne pu passer plus de temps auprès de sa mère, sa collègue du jour venait de toquer à la porte pour lui rappeler son devoir d'être à l'heure aux remises du matin. Il quitta donc sa mère et suivit Amandine qui filait déjà jusqu'au bout du couloir pour rejoindre l'équipe de nuit. Une collègue pas des moins interessante lorsque l'on avait l'occasion d'observer son déhanché, chose que ne se privait en aucun cas Arsène.
Salut tout le monde ! Alors comment c'est passé la nuit ?
Arsène s'assit sur la première chaise qu'il vit, l'air morosse, laissant le soin à sa collègue d'écouter la remise du service de pathologies et sortilèges de l'Hopital Ste Mangouste. Il n'était pas prêt pour débuter cette longue journée de traitement, de diagnostiques et d'agonies pour certains patients, son esprit encore embrouillé de sommeil peinant à se reveiller.