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 Un rat appelé Mr Tudder [libre]
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MessageSujet: Un rat appelé Mr Tudder [libre]   Un rat appelé Mr Tudder [libre] EmptyMar 29 Juil - 10:28:20

Mr Tudder était revenu ! Par un heureux hasard et par la force des choses, l’énorme rat blanc avait fait son apparition un peu plus tôt dans la journée, le poil crépu et bien plus miteux qu’auparavant mais l’œil torve animé et les pattes battant frénétiquement sous son imposante masse corporelle de chair, de muscles, de graisse et de poils désordonnés qui s’entremêlaient joyeusement sous l’épaisse couche de poussière a laquelle se mêlait terre et herbes folles. Le gros rat blanc avait échoué par magie, sorti d’on ne savait où sur les draps verts et argent du lit de la rouquine qui avait éclipsé le cri en apercevant la chose roulé en boule sur son oreiller en un glapissement étouffé tandis que ses yeux verts balayaient suspicieusement la bête, pathétique rongeur dont les pattes ballottaient grassement de chaque côtés de son énorme ventre, bouche ouverte dévoilant un charmant petit bout de langue rose et des canines proéminentes des plus inquiétantes. Mr Tudder était un rat dont la vie trépidante doit être racontée : il avait échoué au Roi du Hibou quelques années plus tôt et était successivement passé entre les mains d’une diseuse de bonne aventure qui après avoir glapit un « maudit » tonitruant avait rapporté l’animal a la ménagerie la plus proche ou le mammifère déjà ventripotent avait vécu au milieu des hiboux, des chouettes hulottes et des grand ducs de taille imposante. Suite a ces récentes aventures, ce fut un prestidigitateur moldu qui en fut l’acquisition d’avantage par erreur que par coup fortuit du destin. Les allées et venues obséquieuses dans un large chapeau plurent peu a Mr Tudder qui décida d’essayer de s’envoler par la fenêtre du coquet appartement de son maître, comme il avait vu les chouettes aux ailes larges et déployées le faire. Echec lamentable pour la pauvre créature qui échoua cette fois ci dans les bras confortant emplie d’une compatissance a vomir d’un moldu du nom de Basley père, qui le baptisa dan un éclair fugace d’humour et d’amusement Mr Tudder. La rouquine n’avait hérité du gros rat blanc que quelques années plus tard avant la rentrée du mois pluvieux de septembre et avait éprouvé les plus grandes difficultés du monde a voir dans la bestiole autre chose qu’un rat lamentable et ennuyant, horripilant lorsqu’il traînait mollement dans ses jambes a son retour dans la salle commune savamment décorée. Aussi que la bête avait fait son apparition, il n’avait tiré de la petite anglaise qu’un « ah… » Dépité et un « tu es revenu toi… » De consternation.

Ô douce symphonie du mois de Septembre : les oiseaux sont en joie, les fleurs pullulent et les feuilles recouvrent leur douce teinte mordorée. Autant dire que tant de charme laissait la petite rouquine qui dévalait les couloirs de bon matin totalement indifférente. Et bien oui voyez vous, la délicate Alison Basley était loin d’être sensible aux teintes rousses de l’automne et aux vents frais de cette matinée par ailleurs ensoleillée, d’avantage décidé a perdre le moins de temps possible en préparation inutile et en babillages ridicules. La petite anglaise avait donc autoritairement joué des coudes pou écarter deux Pimbêches en Chef préoccupés a ajuster leurs boucles blondes selon un angle des plus étudié et d’ajuster cet affreux rouge carmin de toute circonstance. A mort le rouge carmin ! Aurait pompeusement clamé la fillette en secouant ses mèches rousses et en détournant élégamment la tête pour fuir les regards assassins des fermes défenseurs du carmin. Enfilant donc les mystérieuses chaussettes de couleurs asymétriques et des affaires préparés de la veille et dont le trajet avait fait perdre nettement de leur éclat, Alison était descendu d’un pas vif dans la grande salle où réfutant comme à son habitude la série de plats français auxquels elle jeta le traditionnel regard empli de méfiance, elle s’était installée obligeamment entre deux verts et argent aux cheveux abondamment gominés et dont le doute était permis quand aux gouttes du surplus de gel s’écrasant mollement sur la table de bois et accessoirement dans les plats dorés posés devant les yeux inquisiteurs et gourmands. Et puis la douce quiétude qui n’avait pas encore fait ombrelle au regard accrue de la fillette s’était lamentablement effondrée avec l’arrivée proéminente d’Hanna, croisée plusieurs jours auparavant dans l’intéressant contexte d’un monotone cours de potion où la rouquine avait passée le plus clair de son temps à gratter du parchemin. La réapparition de l’énorme et corpulent rat blanc avait former placidement le premier élément un peu insolite de la journée mais pour être entièrement honnête, la fillette aurait préféré voir ce dernier élément comme l’unique signe troublant de la matinée autre que l’apparition de ce pot de colle englué a la bouche en cul de poule et au teint méditerranéen. Pis encore, au gloussement qui rappelait vaguement le cri des volailles sur le point d’être égorgée.

Car oui, on distingues plusieurs types de rire particulièrement insupportables qu’abordent une large majorité des filles stupides : les pimbêches-en-voie-de-prolifération. Il y a d’abord le rire le plus répandue, a savoir le gloussement de dindon de type « volaille » mais également le grognement porcin de type « bovin » et le meuglement satisfait. Mais rien n’est pire que la volaille qui caquette abondamment et rit de tout et n’importe quoi !

« Mais c’est Germaine ! C’est Hanna, tu te souviens ? En cours de potions ?! »

« Vous devez faire erreur, moi c’est Gertrude » avait pompeusement répliqué la rouquine en adressant le regard plein de dédain caractéristique a cette récente interlocutrice. Dieu qu’elle était bête et d’une sottise à toute épreuve. Comme quoi, le blason ne voulait strictement rien dire tant la vert et argent qui lui faisait face dépassait les summum de la stupidité et du gloussement. Relevant le pan de sa robe de sorcière, la fillette s’était dégagé de la pesante présence d’Hanna et quitter la pièce au plus vte dans l’espoir de voir disparaître ce regard ahuri et de pouvoir échapper au gloussement de poule du haut des hauts escaliers de marbre. Bref, quittons le monde merveilleux des serpentards pédants et glousseurs et retournons a nos occupations étaient l’actuel mot d’ordre dans les yeux de la petite anglaise qui ne s’attarda que rapidement dans le dortoir le temps de jeter un coup d’œil torve au rat décrépi, de piocher quelques mornilles pour une éventuelle sortie, de descendre dans la cours plongée dans le silence et de quitter l’enceinte du château pour se retrouver sous les chênes imposants du parc. La demoiselle était ensuite sortie de l’enceinte sécuritaire du château et s’était engagé dans les ruelles de Pré-au-Lard. Sans idées vraiment précises autre que quelques achats sommaires qu’elle avait a faire et qui aurait pu attendre le week end suivant mais dans un soucis de pratique, la petite rousse parcourait les allées dallées en direction de la ménagerie magique qui devait être la principale boutique à observer ce jour. L’état de Mr Tudder était des plus pitoyables et elle voulait quelque chose d’un peu plus présentable que cet énorme rat ventripotent qui parvenait a grand peine à tenir sur ses deux pattes sans basculer lamentablement en avant.

La sonnerie caractéristique avait retentit en une douce mélodie aux oreille de la petite anglaise qui avait succinctement observer les quelques articles présentés. Une chouette serait bien sûr le plus commode et elle avait peu de veine en ce qui concernait le domaine nébuleux de nos amis les rongeurs aussi abreuva t-elle d’un regard pompeux trois hamsters qui chantaient de pitoyables comptines au fond de leurs cages, s’attardant sur les produits d’entretien, reluquant sans grande attention des chats que l’on aurait certainement plus qualifier de nain… Et là, ironie du sort et par le mécontentement de tous les Mr Tudder, rencontre fortuite marqué par un vacarme assourdissant derrière le rideau de mèches rousses…
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