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 Peeves ! je t'aurai !
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  • Argus Rusard
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    Argus Rusard
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MessageSujet: Peeves ! je t'aurai !   Peeves ! je t'aurai ! EmptyMer 16 Juil - 14:32:50

Tel était le cri de guerre bien connu du concierge de Poudlard, qui avait retenti aux petites heures de ce dimanche matin, au rez-de-chaussée. Le concierge venait de surgir de son bureau, à demi-habillé- entendez qu'il portait un pantalon de ville élimé et une veste de pyjama douteuse- après avoir entendu un vacarme assourdissant juste au-dessus du réduit où il logeait. Sans nul doute, Peeves, l'esprit frappeur et ennemi n°1 de Rusard, avait-il jugé amusant de faire tomber une armoire pour réveiller le concierge. Ce ne serait pas la première fois, d'ailleurs... A vrai dire, c'était presque tous les dimanches. Pour une fois dans la semaine que ces morveux de gosses se tenaient tranquilles et dormaient comme des grosses feignasses qu'ils étaient, il fallait que Peeves prenne la relève et empêche le malheureux Rusard de goûter un repos bien mérité. Comme s'il n'avait pas assez à faire...
Le concierge avait connu un moment de plaisir intense l'année précédente, lorsque Madame Ombrage avait signé l'ordre d'expulsion de l'esprit frappeur. Depuis le temps que Rusard demandait à Dumbledore de chasser cette créature du château ! L'ennui était que durant quelques jours, nul n'avait pu trouver Peeves pour lui faire vider les lieux ; puis, Mrs Ombrage ayant précipitamment quitté Poudlard à la suite d'ennuis forestiers, son ordre d'expulsion avait tout bonnement été oublié. Depuis, Peeves était reparu, encore plus insolent qu'auparavant, et il ne cessait de narguer Argus.
Miss Teigne sur ses talons, le concierge fila à toute vitesse jusqu'au premier étage- aussi vite qu'il le pouvait avec sa patte raide et son souffle rauque. Pas trace de Peeves, bien entendu... mais, comme prévu, dans la classe qui surplombait l'antre du concierge, une armoire, ou plutôt ce qu'il en restait, témoignait du forfait de l'esprit frappeur.

-Tu vas voir, ma mignonne... marmonna Rusard à l'adresse de sa chatte. On va aller voir Dumbledore... allez, viens...

A sa sortie de la classe, il s'immobilisa. Un léger bruit de pas l'avait mis en alerte. Des morveux ? déjà ? un dimanche ? Voilà qui était suspect. Pourquoi ces petits vauriens se lèveraient-ils si tôt ? à moins qu'ils ne soient complices avec Peeves ?
Officiellement, rien n'interdisait aux élèves, un dimanche matin, de descendre prendre leur petit déjeuner à six heures et demie. Mais Rusard était bien décidé à exiger des explications et il se posta, bajoues tremblotantes d'excitation, à l'angle du couloir.
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MessageSujet: Re: Peeves ! je t'aurai !   Peeves ! je t'aurai ! EmptyMer 16 Juil - 16:05:23

Il était là…elle pouvait sentir sa présence angoissante. Elle sentait qu’il s’approchait d’elle de plus en plus et qu’il finirait bien par découvrir où elle s’était cachée pour pouvoir lui échapper. Elle voulait de tout son cœur que son tortionnaire arrête de la chercher et s’en aille, mais elle savait que ce n’était pas dans ses habitudes. Elle sentit le tissu de la draperie derrière laquelle elle s’était cachée bouger un instant puis…

BOOOOOUUUUUH !!!!!!!!!!!! JE T’AI EU !!!!!!!!! Fit Peeves le fantôme farceur de l’école en lui abattant une cane sur la tête.

Ambre se la massa pendant que Peeves lui assénait joyeusement d’autres coups. Heureusement, le fantôme farceur ne voulait pas blesser les élèves qu’il embêtait car autrement il aurait eut des ennuis avec le directeur. On ne s’attaquait pas à ses élèves si on était sain d’esprit. Dumbledore lui permettait de rester au château et il ne voulait pas gâcher la chance qui lui était offerte. Il ne faisait donc pas très mal à son infortunée victime.

Peeves ! Arrête s’il te plait ! Arrête !

Elle se dégagea de la draperie puis s’enfuie dans les couloirs, poursuivie par Peeves qui avait abandonné la cane au profit de boulettes de papier qu’il avait trouvé. Ambre repensa à la façon dont elle s’était retrouvée dans cette situation épineuse. Elle était sortit de sa salle commune environ un quart d’heure plus tôt pour se rendre aux toilettes. Sur le chemin du retour, elle avait croisé Peeves qui s’amusait en déséquilibrant légèrement une statue pour qu’elle tombe sur le premier malheureux qui passerait devant. Elle lui avait conseillé de ne pas faire ce mauvais tour et il l’avait prit en grippe et c’est là qu’avait commencé sa fuite.

Maintenant, elle avançait dans un couloir désert après avoir été bombardé de boulettes de papier. Elle était soulagée que le fantôme ne la suive plus mais craignait de le voir réapparaître. Elle prenait le chemin de sa salle commune quand elle aperçut au loin un chat, un chat qui présageait la présence du concierge de l’école.

*Merlin ! Si je vais par là, Peeves y sera sûrement mais si je continues, je tomberais sur Rusard. Peeves ou Rusard ?....*

Mais Ambre n’eut pas le temps de réfléchir car Rusard apparut à l’angle d’un couloir, tel un cerbère infernal. Elle allait baisser la tête, comme pour se rendre, quand, quelqu’un l’appela. C’était Peeves qui était de retour.

HE ! JE T’AI RETROUVE !!! AHAHAHA !!!!

Ambre écarquilla ses yeux puis s’éloigna rapidement vers Rusard, tremblante comme une feuille car elle avait peur de Peeves à présent. Il était donc capable de la retrouver où qu’elle aille. Cela ne présageait rien de bon. Avant que Rusard ne réagisse, elle se décida à lui parler.

Bon…Bonjour….M’sieur. J’ai un…pro…blème avec cet…avec cet imbécile de fan…tôme qui me poursuis depuis déjà …cinq minutes. pale J’étais juste…allé aux toilettes….et il était là. M’sieur…vous pou…vez m’aider s’il vous plait ?... pale

Ambre se surprit elle-même. Déjà il n’était pas dans son habitude d’être effrayée par un simple fantôme mais cela pouvait se comprendre si ce fantôme prenait un malin à vous attaquer avec des objets du quotidien mais en plus, elle ne pensait pas qu’elle penserait à Rusard pour lui demander de l’aide. Mais à présent, il fallait se le tenir pour dit: Peeves était son ennemi et elle ne reculerait devant rien pour le faire tomber. Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Peeves ! je t'aurai !   Peeves ! je t'aurai ! EmptyJeu 17 Juil - 19:13:49

Postée à deux mètres devant Rusard, Miss Teigne avait eu ce frissonnement caractéristique, que son maître connaissait bien : un élève traînait dans les parages. Jamais, en présence d'un adulte, la chatte n'aurait émis ce miaulement sourd, perceptible seulement pour Argus, et qui sonnait comme une invite... Le concierge se campa dans la direction que lui indiquait sa chatte, bras croisés, le torse bombé de la plus martiale façon... Devant une possibilité de surprendre un élève, Argus subissait une véritable transformation physique ; sa respiration d'ordinaire sifflante se faisait discrète, son oeil torve luisait d'un éclat inhabituel, et il semblait se redresser de plusieurs centimètres... Chacun, à Poudlard, savait comment interpréter les changements qui affectaient périodiquement le concierge ; lorsque Rusard paraissait moins éteint que d'ordinaire, cela signifiait que les ennuis allaient pleuvoir sur les élèves.
Pour l'heure, Argus arborait justement cette attitude menaçante ; un élève rôdant dans les couloirs à pareille heure ne pouvait avoir que de mauvaises intentions ; le concierge n'envisageait même pas qu'il pût s'agir de quelque chose d'aussi innocent qu'une visite aux toilettes. Ou, s'il l'envisageait, c'était seulement pour balayer l'hypothèse d'un revers de sa main noueuse ; les toilettes, quelle bonne excuse ! Excellente, mais un peu éculée... Depuis le temps qu'il était concierge à l'école de sorcellerie de Poudlard, Argus avait entendu des centaines de fois cette excuse, et ne l'avait pas gobée une seule fois, si convaincant que fussent les élèves.
Une petite fille à l'air craintif tourna le coin, pour se retrouver nez à nez avec le concierge qui la reconnut immédiatement... Arlavorla Ambre, Serpentard, deuxième année. Il connaissait tous les élèves, de façon plus ou moins détaillée- simplement pour gagner du temps lorsqu'il remplissait les formulaires de retenue- mais cette fille-là ne lui était pas familière comme tous les fauteurs de troubles du château ; peut-être était-elle sage, ou sans doute faisait-elle ses coups en douce. Rusard avait toujours du mal à croire à l'innocence des gens, surtout des élèves.
Un immonde sourire se dessina sur les lèvres du concierge en écoutant l'excuse de la fillette. Les toilettes ! encore ! Dans une explosion de colère, le concierge répliqua :

-Aux toilettes ? et vous croyez que je vais gober ça ? mais vous vous foutez de moi, ma parole !

Il s'approcha de la Serpentard, de façon à ce qu'elle n'échappe à aucun de ses postillons, et exposa son point de vue d'une voix rauque :

-Hors du dortoir à pareille heure... et comme par hasard, pile au moment où Peeves fait des siennes. Feriez mieux d'avouer que c'est vous qui l'avez incité à tout démolir, ma petite...

C'était un peu tiré par les cheveux gras, mais le concierge ne reculait jamais devant un raccourci, du moment que cela lui permettait d'accuser un élève.
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MessageSujet: Re: Peeves ! je t'aurai !   Peeves ! je t'aurai ! EmptyVen 18 Juil - 9:18:50

Ambre n’avait même pas eut le temps de choisir entre les deux solutions qui s’offraient à elle, autrement dit, Peeves ou le concierge car Rusard s’était, comme qui dirait, imposé en apparaissant à l’angle du couloir. La pauvre Ambre s’était donc résignée mais l’apparition de Peeves l’avait poussée à lui demander de l’aide pour se débarrasser du fantôme. Mais à présent, elle se disait qu’elle aurait du fuir en direction de Peeves aussi vite qu’elle l’aurait cru, car Rusard ne semblait pas d’humeur à accepter ses excuses, ni même à croire qu’elle était réellement allé aux toilettes. Les yeux d’Ambre s’agrandirent sous l’effet que lui fit la déclaration du concierge. Il paraissait vraiment en colère.

*Boooon…c’est pas bon du tout. Le pauvre. Il a du croiser des élèves vraiment délinquant pour être aussi parano. Je ne vois pas comment je vais m’en sortir.*

Il s’approcha d’elle et répliqua autre chose en lui postillonnant dessus. Ambre n’osa même pas s’éloigner de lui pour éviter « la douche » car il aurait été encore plus en colère. Il lui reprochait d’être hors de son dortoir aussi tôt et l’avait aussitôt accusée d’être de mèche avec Peeves. De mieux en mieux.

A présent, elle n’avait plus peur de Peeves qui était seulement un imbécile en manque de farce et de victime et elle n’avait presque plus peur de Rusard. Durant toute l’année précédente, il s’était comporté comme un toutou au service du professeur Ombrage mais elle avait eut la chance de n’être jamais confronté à lui. Cela aurait impliqué beaucoup trop de problèmes. Là, elle ne comprenait pas qu’il n’accepte pas sa justification et qu’il croit qu’elle était la complice de Peeves alors qu’il était au bout du couloir en train de les narguer tous les deux. Après qu’il eut fini de lui postillonner dessus, elle prit son courage à deux mains pour lui répondre.

Mais m’sieur…je suis vraiment allé aux toilettes. C’est vrai. Et puis, ce n’est pas si tôt que ça. Il est déjà presque sept heures et la Grande Salle est déjà ouverte aux élèves à cette heure là. Je sais que c’est assez tôt pour un week-end mais je ne préparais pas de mauvais de coup……Encore moins avec ce fantôme stupide. Le château se portait bien mieux lorsque le professeur Ombrage l’avait fait renvoyer.

*Elle aura au moins fait une chose d’utile.*

Je ne l’ai pas incité à tout démolir. Je lui ai surtout demandé d’arrêter ses blagues douteuses…D’ailleurs, à ce propos. Il faut faire attention dans le couloir du troisième étage. Cet idiot de Peeves a piégé la statue qui s’y trouve. Elle risque de tomber sur les personnes qui passeront devant……Je me serais bien passé des coups de cane de ce sale fantôme. Ajouta t-elle en se massant la tête à l’endroit où restait une bosse visible sur son front.

Elle espérait que le concierge accepte cette nouvelle explication et qu’il la laisse partir car elle voulait s’éloigner de Peeves mais elle savait qu’après ce qu’elle avait dit sur lui, il n’allait pas la lâcher.

*Whahoooou…J’en ai de la chance.*
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  • Argus Rusard
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MessageSujet: Re: Peeves ! je t'aurai !   Peeves ! je t'aurai ! EmptySam 19 Juil - 20:11:15

Rusard avait fait un tour complet autour de la fillette, comme s'il espérait trouver quelque chose de particulièrement important derrière son dos, tandis qu'elle lui répétait son excuse ; elle était vraiment allée aux toilettes, elle l'affirmait d'une voix timide mais ferme. Le concierge devait admettre qu'elle commençait à être convaincante... Son casier judiciaire vierge plaidait en sa faveur- et encore plus, la référence élogieuse à cette chère Mrs Ombrage. Là, elle avait touché en plein dans le mille, fait vibrer la corde sensible (si, si, même chez Rusard il y en a une) : en regrettant, mine de rien, l'un des plus excellents décrets de la regrettée Inquisitrice, Ambre venait de marquer un point, un gros point. Miss Teigne poussa un long miaulement plaintif, et Argus émit un bruit de gorge indéfinissable et assez peu ragoûtant ; voilà pour l'oraison funèbre en mémoire de Mrs Ombrage et de son décret. La femme en rose n'était pas morte, certes, mais pour Rusard c'était tout comme ; il avait dû décoller tous les décrets des murs et les faire brûler, un véritable crève-coeur. Il avait bien essayé de faire signer à Dumbledore l'ordre d'expulsion de Peeves, mais le vieillard, en souriant, avait refusé. Poliment, plaisamment, mais d'un ton sans réplique. Argus avait donc gardé l'ordre de Mrs Ombrage, à titre de souvenir, mais le refus de Dumbledore avait porté un sérieux coup au moral du concierge. Sa silhouette déjà crochue s'était encore voûtée, et le fardeau que représentait Peeves s'était encore alourdi sur ses épaules.
Alors bien sûr, entendre une élève affirmer -sincèrement, sans doute- que Poudlard se portait mieux quand Mrs Ombrage avait chassé l'esprit frappeur faisait chaud au coeur. Rusard se fendit même d'un
:

-Bien vrai, ça...

appréciateur. Pour qui connaissait son manque habituel de conversation, il n'y avait pas de doute ; il avait fait un sérieux effort pour sortir ces trois mots.
Mais il n'était pas là pour discuter le bout de gras avec une gamine, d'autant que la morveuse venait de raconter quelque chose de bien intéressant. Un piège ? préparé par Peeves ? Erreur... voilà qui accréditait l'idée du concierge selon laquelle l'esprit frappeur et la Serpentard étaient de mèche. Facile ; en dénonçant un prétendu piège au troisième, on espérait que Rusard s'y précipiterait et se ramasserait une statue sur la cafetière... au second, sans doute ! Un peu grossier, comme piège, et Argus ne se priva pas de le faire savoir :

-On m'la fait pas, à moi. Un piège, pas vrai ? et vous espérez que je vais vous croire ? Ce serait tellement drôle que le vieux Rusard se fasse assommer, hein... Tiens, passez donc devant, et montrez-moi.

Si une quelconque statue devait tomber, c'est sur la gamine qu'elle s'effondrerait ; pas une perte. Miss Teigne approuva d'un bref miaulement et se leva, prête à suivre. On verrait bien qui se ferait avoir.
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MessageSujet: Re: Peeves ! je t'aurai !   Peeves ! je t'aurai ! EmptySam 19 Juil - 21:45:23

Ambre fut légèrement rassurée quand Rusard approuva le fait que le château se portait bien mieux lorsqu’Ombrage avait fait renvoyer Peeves. Mais c’était normal et ce n’était certainement pas lui qui allait dire le contraire. Le pauvre concierge avait du beaucoup regretter le départ du professeur Ombrage. Mais bon, d’après ce qu’avait entendu Ambre, elle n’était plus tellement en état d’enseigner ou de diriger une école après avoir rendu une petite visite aux centaures habitant la forêt interdite. Mais d’un autre côté, c’était de sa faute. Quand on dit que c’est interdit, eh bien c’est interdit même si l’on est la sous-secrétaire d’état du ministre de la magie. Non mais alors. Et puis, son départ arrangeait beaucoup de personnes. Déjà les élèves, sauf les membres de la brigade inquisitoriale, qui ne supportaient pas la façon dont elle agissait. C’était de même pour les profs, bien contents de ne plus risquer de se faire renvoyer si leur façon d’enseigner n’était pas assez académique à son goût.

Ambre avait préféré prévenir Rusard du piège tendu par Peeves et elle comprit vite son erreur. Le concierge cru qu’elle était impliquée dans l’affaire en prétextant le fait que les élèves trouveraient sûrement hilarant le fait que Rusard se fasse aplatir par la statue. Ambre ne fit aucun commentaire mais elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il avait totalement raison. Nombre d’élèves auraient put monter ce piège rien que pour se payer ce petit plaisir. Et puis, tant qu’ils pouvaient piéger Miss Teigne en même temps, ils trouvaient l’idée encore plus séduisante. Car encore plus terrible que le concierge, c’était son chat qui prévenait son maître dès qu’un élève commettait une infraction. Une vraie petite rapporteuse à quatre pattes. Et efficaces en plus de cela. Et à ce moment, Rusard exigea qu’elle lui montre le piège et qu’elle passe devant.

*Non mais…quel parano ! Incroyable ! J’ai jamais vu ça.*

Bien M’sieur.

Ambre regarda de tous les côtés et du admettre que Peeves s’était envolé. Parfait. Cela lui ferait des vacances de ne pas l’avoir dans les pattes. Comme ils étaient au premier étage, ils avaient encore deux étages à monter pour atteindre le troisième. Ils passèrent devant la salle du cours de sortilèges et enchantements puis devant la salle des trophées. Enfin, ils arrivèrent à proximité d’une grande statue représentant une sorcière courbée. Elle était tellement grande qu’elle touchait le plafond. Par contre, elle n’était pas très large, mais juste assez pour qu’une personne puisse se glisser derrière le dos de la sorcière.

C’est celle la. Ajouta-t-elle inutilement. Quand je suis arrivée, le fantôme était en train d’essayer de la déséquilibrer. Heureusement que je l’ai vu, sinon elle me serait tombé dessus et se serait cassée.

Ambre avança vers la statue, prudemment, et, lentement elle la toucha pour voir si elle allait tomber. Mais heureusement, elle tint bon. Elle souffla car elle avait vraiment eut peur de se la prendre sur la tête puis essaya de voir si elle pouvait la remettre droit car elle était un peu de travers. Mais la statue était vraiment très lourde pour ses jeunes bras et elle était encore petite et ne parvenait donc pas à atteindre le bras de la sorcière comme pour faire un levier. Elle se frotta la tête pour chercher une solution à ce problème quand elle entendit un rire qui lui fit froid dans le dos. Peeves était encore là.

*Mais quand est-ce qu’il va me lâcher celui là ? Il ne va donc pas me laisser un peu tranquille ?*

Apparemment, non. Quand elle l’avait croisé pour la première fois, elle l’avait interrompu en plein travail et il n’avait donc pas pu le finir. C’était pour cela que la statue n’était pas tombée quand elle l’avait examinée. Peeves n’était pas un fantôme comme les autres. Lui, il était coloré. Il avait de très mauvais goûts, mais il était coloré et en plus, il pouvait toucher les objets sans les traverser s’il le souhaitait. C’est grâce ou plutôt à cause de cela qu’il avait put tenir la cane et la frapper. Peeves aimait bien faire son boulot et donc il s’était caché avec succès. Mais bon, quand on est un fantôme, c’est assez facile, et avait attendu qu’Ambre se place devant la statue pour réfléchir. A cet instant, il s’était mit à rire et avait poussé la statue à bout de bras. Celle-ci bascula et tomba au sol. Ambre avait eut très peu de temps pour réagir et n’avait pas pu éviter complètement la chute de la sorcière de pierre et se fit écraser la jambe et cela lui faisait franchement mal. Elle sentit qu’elle allait flancher sous la douleur mais fut saisit d’une résistance toute nouvelle venue par une réplique de Peeves.

Voilà ce qui arrive quand on m’empêche de faire mon boulot. Hahahahaha ! A la prochaine.

Il fuit dans le couloir en tirant grossièrement la langue à Rusard et en l’inondant d’insultes. La statue n’était pas entièrement tombée et Ambre put la pousser plus facilement car elle n’était plus du tout stable. De plus, plusieurs des parties de la statue s’étaient brisées et traînaient sur le sol. Elle essaya de se remettre debout mais retomba sous l’effet de la douleur.

*Je ne vais pas me laisser avoir par cette jambe. Allez ! Debout !*

Elle agrippa le socle resté debout puis se releva en y prenant appui. Elle était enfin debout mais instable. Elle examina sa jambe en tirant le bas de son pantalon. Elle avait un énorme bleu mais elle ne semblait pas cassée. Encore une chance. Elle tourna son regard vers Rusard.

Euh… Parvenu t’elle seulement à articuler.

Elle ne savait pas du tout comment réagir par rapport au concierge mais parvint tout de même à dire quelque chose.

Quel dommage que ce fantôme soit déjà mort.

Non pas qu’elle eut envie de le tuer de ses propres mains, mais plutôt lui faire subir les pires tortures. Les chatouilles aux pieds en premier lieu puis des choses bien plus horribles encore.
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MessageSujet: Re: Peeves ! je t'aurai !   Peeves ! je t'aurai ! EmptyVen 25 Juil - 13:29:58

Contrairement à ce qu'avait prévu Rusard, la gamine s'exécuta sans broncher lorsque le concierge lui ordonna de passer la première. Signe qu'aucun piège ne menaçait la tête chenue et les cheveux gras du sympathique Argus ? Possible, mais l'esprit tordu du concierge n'allait pas si facilement se rendre à l'évidence. La respiration sifflante, il emboîta le pas de la Serpentard vers le troisième étage, en songeant qu'elle faisait exprès de monter vite pour qu'il soit complètement essoufflé. Ces petits voyous ne perdaient pas une occasion de tourmenter le malheureux concierge, et cette fille en était une preuve supplémentaire ; avec ses airs d'enfant sage (comme si Argus était homme à se laisser avoir aux sentiments), elle faisait son possible pour semer Rusard et l'obliger à s'arrêter pour cracher ses poumons. Heureusement, Miss Teigne veillait au grain ; la queue en l'air, elle talonnait la jeune Arlavorla, et Rusard savait qu'elle ne la lâcherait pas. Même si lui devait s'arrêter pour reprendre haleine, la chatte prendrait le relais et avertirait son maître de tous les déplacements de la gamine.
Péniblement, le concierge suivit la fillette dans l'escalier, et c'est avec soulagement qu'il posa le pied sur le palier du troisième étage. Sur du plat, tout en marchant, il pouvait au moins retrouver un rythme respiratoire à peu près normal ; le temps d'arriver à la statue, il aurait repris assez de souffle pour parler- enfin, pour lancer ses habituelles menaces et invectives à la Serpentard. Il songeait, tout en marchant, que cette maison avait au moins eu le mérite de prêter assistance à Mrs Ombrage, l'année précédente, et que cet élément parlait en la faveur d'Arlavorla. La Brigade Inquisitoriale de l'éphémère directrice était composée exclusivement d'élèves de la maison de Salazar, et c'étaient des élèves de cette maison qui avaient mis un terme aux agissements écoeurants des BR. D'ailleurs, étant petit garçon, Argus caressait l'espoir d'être admis dans cette maison, pour laquelle il avait un faible... L'une de ses soeurs avait été à Serpentard, et rien n'aurait pu mieux combler le petit que de suivre ses traces. Mais il n'était qu'un Cracmol...
Cette vague amère de ressentiment le fit grimacer. Le souvenir de sa détresse lui revenait régulièrement, par bouffées, comme pour entretenir son légendaire mauvais caractère. Et pour l'heure, c'était réussi ; sa déception de n'être qu'un Cracmol venait lui donner des envies de serrer ses doigts noueux autour du cou délicat de la petite fille devant lui, pour lui apprendre à être ce que lui ne serait jamais. Était-elle seulement consciente de sa chance, la petite peste ? Être une sorcière, posséder des pouvoirs incroyables et, encore mieux, être à Serpentard, la plus noble des quatre maisons... Rusard laissa échapper un drôle de bruit de gorge, et prit une profonde et sifflante inspiration pour se calmer. Dumbledore n'apprécierait certainement pas que son concierge se mette à étrangler des élèves, au petit matin, dans des couloirs déserts.
La gamine désignait la statue qui devait tomber, et qui semblait parfaitement normale. Elle se foutait de lui ou quoi ? Cette statue ne semblait pas vouloir tomber... Argus allait exprimer, en termes fleuris, son opinion sur la question, mais divers événements se succédèrent très rapidement. La Serpentard entreprit d'examiner la statue, le rire démentiel de Peeves retentit, et la statue s'abattit sur la gosse, coinçant sa jambe. Pour la peine, Rusard devait admettre qu'elle n'avait pas menti ; elle n'était pas de mèche avec l'esprit frappeur, un bon point pour elle. Pestant à mi-voix, le concierge aida la gamine à repousser les débris de pierre qui la bloquaient, et la regarda essayer de tenir debout ; l'imbécile de Peeves avait joliment esquinté sa jambe, comme le prouvait l'énorme hématome qui se formait à toute allure. Le départ de Peeves laissa le concierge presque indifférent ; une inquiétude s'était emparée de lui- pas pour la gamine, mais une inquiétude tout de même. Les invectives de l'esprit frappeur décidèrent cependant Rusard à envoyer Miss Teigne à ses trousses ; la chatte le pisterait et il serait plus facile à localiser.
Il aurait fallu s'excuser, regretter d'avoir mis en doute la parole de la Serpentard, mais c'était trop pour Rusard. Jamais le concierge ne s'était excusé d'avoir soupçonné à tort un élève ; tout élève étant un coupable potentiel, ce n'était qu'une question de moment. Celle-ci n'était pas coupable maintenant, mais elle le serait inévitablement, dans un jour, dans un an...
De sa voix grasseyante, Rusard s'enquit seulement :

-Ça va aller, ouais ? Pas trop mal ?

Ennuyé, il songea que si la petite était sérieusement blessée, il aurait des tas de paperasses à faire, sans compter un rapport oral à Rogue, le directeur de sa maison. Il n'apprécierait certainement pas qu'une de ses élèves ait été blessée en présence du concierge. Mieux valait qu'elle n'ait rien, qu'elle regagne son dortoir, et que l'affaire en reste là. Toujours bourru, Argus reprit :

-Pouvez retourner dans votre dortoir ? J'vous accompagne, si vous voulez.

Tout ce qui l'intéressait, désormais, c'était de se débarrasser de cette élève et de sa patte folle, et de montrer à Dumbledore la dernière sottise de Peeves. Cet animal d'esprit frappeur devenait vraiment dangereux, il était temps de l'expulser du château.


[HJ : toutes mes excuses pour cette réponse tardive]
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MessageSujet: Re: Peeves ! je t'aurai !   Peeves ! je t'aurai ! EmptyMer 30 Juil - 16:41:31

Ce matin là, Ambre aurait du rester dans son lit. Ainsi, elle n’aurait croisée ni Peeves, ni Rusard ni Miss Teigne. Et elle aurait évitée de se blesser la jambe. Elle qui avait prévue de faire un entraînement de quidditch après son déjeuner, c’était raté. La douleur n’était pas insoutenable, loin de là, mais cela lui faisait mal quand même. Elle s’était tout de même prit une statue dessus. Et ce n’était pas rien.
Elle avait essayé avec peine de se remettre debout. On se serait cru dans le parcours du combattant car elle devait s’agripper à des pierres et en éviter d’autres car il en retombait des petites de la statue fracassée sur le sol. Une si belle statue. C’était vraiment dommage. Ambre aimait beaucoup l’art et Peeves venait de lui faire un nouvel affront. En plus de la blessée, il avait détruit une œuvre imposante et assez belle. Cet acte de barbarie ne devait pas rester impuni.


*Quel gâchis ! S’il continue, Poudlard ne comptera plus aucune statue à la fin de cette année.*

Elle ne l’avait pas vraiment remarquée, mais Rusard l’avait aidée à enlever les débris de la statue cassée. Lorsque le fantôme insulta le concierge, il envoya Miss Teigne à ses trousses.

*Ben oui, tout le monde sait qu’un chat peut attraper les fantômes tout seul. Ce pauvre chat va en baver.*

Elle allait louper son entraînement. C’était vraiment pas de chance. En plus, c’était le premier qu’elle allait faire durant sa deuxième année d’étude. Et si cela était un mauvais présage ? Une année qui avait si mal commencée allait-elle continuer dans ce sens ? Ou alors dans l’autre ? Tout ce qu’elle voulait, c’était passer une nouvelle année sympathique à Poudlard, participer à de bons cours, faire du quidditch, gagner des points pour sa maison, se faire des amis, voir les anciens et continuer ses escapades avec Andrew. D’ailleurs, elle devrait faire attention à cela. Si le concierge les attrapait à ces moments là, s’en serait fini de leurs recherches. Et il serait bien plus dur avec elle car il l’aurait déjà rencontrée auparavant. Mais comme elle le disait souvent : A quoi bon la vie sans risques ?

Rusard avait un regard étrange. Même si Ambre avait prouvée qu’elle était de bonne foi, son regard semblait dire :Coupable, coupable, coupable ! Suspect

Le concierge lui demanda si elle n’allait pas trop mal ce qui eut le don de l’énerver au plus haut point. Non non, elle allait super bien, elle était dans une forme olympique même si elle venait de se prendre une énorme statue sur la jambe. Qu’il était bête de lui poser une question pareille. Mais Ambre ne laissait transparaître aucun de ses sentiments sur son visage. Sa mère lui avait apprit à faire ça et elle se débrouillait plutôt bien.

Ben…c’est un peu douloureux. La statue était lourde.

Puis il lui demanda si elle pouvait retourner dans son dortoir et qu’il pouvait l’accompagner si elle voulait. Saint Rusard était parmi nous ce matin là. niarkhéhé Ambre fut assez surprise mais le cacha.

*Que c’est gentil. Mais franchement, je préférerais me faire accompagner par Hannibal Lecter.*

Non, m’sieur. Ca va aller, je pense. Le dortoir n’est pas très loin.

Pas très loin, pas très loin. Elle devait tout de même redescendre les trois étages puis au sous sol pour retourner dans la salle commune des Serpentards puis dans le dortoir. En gros, bien un quart d’heure durant lesquels elle aurait mal à la jambe. Dans le dortoir, elle pourrait appliquer les bandes médicales que lui avait données sa mère au cas où elle se blesserait. Elle pensait à tout cette maman. I love you

Bon…euh…au revoir m’sieur.

Elle se retourna et avança de quelques mètres en essayant de marcher à cloche pied. Mais après un faux mouvement, elle fut obligée de poser sa jambe blessée sur le sol et de s’y appuyer. Sous l’effet de la douleur, elle ferma les yeux puis se senti tomber. Quelques secondes plus tard, elle touchait le sol. Elle était dans un état à mi chemin entre la conscience et l’inconscience.

Le brave concierge n’était pas encore débarrassé de la charmante petite Ambre.
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MessageSujet: Re: Peeves ! je t'aurai !   Peeves ! je t'aurai ! EmptyVen 1 Aoû - 20:22:40

Un bon point : la gosse n'était pas morte. Mine de rien, quand on a pris une statue aussi lourde que Slughorn sur la coquille, il y a un risque non négligeable de mort immédiate et douloureuse. Le concierge n'osait imaginer la quantité de problèmes qu'il aurait si un jour un élève mourait en sa présence. Surtout un Serpentard ; Rogue lui ferait une vie impossible, et ce type avait une capacité de nuisance non négligeable. Enfin, les autres directeurs de maison pourraient eux aussi se montrer très désagréables si l'un de leurs élèves passait de vie à trépas en présence du concierge. De toute façon, la plupart du temps, ils n'adressaient la parole à Rusard que pour lui aboyer des ordres ou des reproches, ça ne changerait pas beaucoup.
Quoi qu'il en soit, pour cette fois, Argus échapperait aux déclarations de décès ; la petite Arlavorla s'était relevée, tant bien que mal, et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, elle n'avait pas de séquelles ; elle répondait correctement aux questions, ne semblait pas désorientée, et poussait même l'à-propos jusqu'à affirmer qu'elle pouvait rentrer à sa salle commune sans aide. Un rictus étira les lèvres de Rusard à cette nouvelle ; il avait proposé son aide, mais avait regretté cette offre dès le moment où il avait prononcé les mots. Peu lui importait le devenir d'une élève alors que Peeves, l'abominable Peeves, avait fait un pas de plus vers son expulsion du château... Il y a des choses importantes, tout est question de priorité. Que la gamine rampe jusqu'à son dortoir si elle voulait- de toute façon, c'était en descente, c'était facile- et le concierge pourrait se consacrer à la chose la plus importante : la croisade anti-esprit frappeur. Voilà une fille qui savait ce qui était primordial en ce bas monde. Qu'est-ce qu'une jambe écrabouillée alors que Poudlard allait sans doute se débarrasser du pire fléau du monde magique après Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ?
La gosse était très pâle, et Rusard sentit que pour l'encourager à regagner seule son dortoir avec son hématome, il fallait lui dire quelque chose... pas de gentil, fallait pas trop en demander, mais au moins d'un peu réconfortant... D'une voix qu'il tâcha de rendre moins rébarbative, il fit :

-C'est bien, z'avez bien fait de me parler de ce que mijote ce maudit esprit frappeur. Retournez vous reposer, z'en avez besoin.

Un record de gentillesse pour le concierge, même si ça semble plutôt bourru. Il posa un regard torve mais plein d'autant de sympathie que possible sur la Serpentard, puis, sans attendre, se lança à la poursuite du diamant vert de Peeves. Avec sa patte folle, il ne pouvait pas courir, mais il trottinait de son mieux... jusqu'à ce qu'un drôle de bruit retentisse. Un bruit mou d'étoffe froissée, et un son un peu plus mat... celui d'un corps sur la pierre... Le concierge en avait assez entendu pour reconnaître ce genre de bruits. Avant même de se retourner, il savait ce qui s'était passé ; la petite Arlavorla était tombée.
La douleur avait été plus forte que la gamine, et elle était étendue sur le sol glacial. Un poignant regret au ventre- Miss Teigne ne pourrait pas éternellement se charger seule de la filature- le concierge fit demi-tour et se pencha telle une fée sur la petite. Elle respirait- le spectre de la déclaration de décès s'éloignait- mais elle était bien mal en point. Dans l'idéal, il faudrait l'emmener à l'infirmerie, mais Rusard ne se voyait pas la prendre sur son dos... ou dans ses bras... Il faudrait un sorcier, quelqu'un qui pourrait la faire léviter... Argus avait bien une baguette- il l'avait confisquée des années avant- mais il aurait aussi bien pu agiter une plume d'autruche ; aucun résultat, sinon un très perceptible énervement du cracmol. Agenouillé auprès de la gamine, le concierge s'enquit d'une voix caverneuse :

-Miss ? M'entendez ? Hého ? Ça va ?...
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MessageSujet: Re: Peeves ! je t'aurai !   Peeves ! je t'aurai ! EmptyDim 3 Aoû - 14:41:51

Severus venait de sortir du bureau de Dumbledore. Il était vraiment tôt et le jour allait se lever dans quelques heures. Le directeur avait demandé les services de Rogue à cause de sa main noircie par un procédé de magie noire complexe. Malheureusement malgré les bons soins du maître de la défense contre les forces du mal, l’état du directeur empirait au fur et à mesure et le pire était à craindre.

Alors que le professeur songeait à tout ça il passa dans le couloir du rez de chaussée et vit deux silhouettes. Pourvu que ce soient des gryffondor ! Au moins il pourrait leur enlever des points. Il s’avança alors d’un pas le plus silencieux possible, mais vit la plus petite des silhouettes tomber à terre. Rogue arriva bientôt à sa hauteur et reconnut Ambre Arlavora, une élève de sa maison, en deuxième année.

Au même moment il entendit la voix du concierge « Miss ? M'entendez ? Hého ? Ça va ?... ». Le professeur observa le vieil homme.


« Rusard que s’est-il passé ? Et surtout que faîtes vous un dimanche matin, de si bonne heure dans le château avec une élève de ma maison ? »

Mais avant d’attendre la réponse du concierge de Poudlard, il se pencha sur la jeune fille et lui donna deux claques, une sur chaque joue. Rogue l’examina quelques secondes, ne sachant toujours pas exactement ce qu’elle avait. Peut-être faudrait-il prévenir Mrs. Pomfresh, mais dans ce cas l’infirmière pourrait raconter que l’ancien maître des potions ne savait pas se débrouiller.

Il tira alors sa baguette magique de sa poche et marmonna quelques formules incompréhensibles pour le pauvre concierge. Le professeur de défense contre les forces du mal resta ainsi durant plusieurs longues minutes, restant concentré, les yeux clos, comme si il essayait de deviner ce qu’avait la jeune fille en entrant en contact avec son esprit.


« Une douleur à la jambe… » se contenta-t-il de dire en ouvrant les yeux et en fixant le concierge d’un air sûr de lui.
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MessageSujet: Re: Peeves ! je t'aurai !   Peeves ! je t'aurai ! EmptyJeu 14 Aoû - 14:30:50

Argus avait beau la secouer, la sale gosse ne bougeait pas. C'est que ça devenait inquiétant... le pauvre concierge allait devoir rester là à moisir en attendant qu'elle se réveille, et qui sait ce que Peeves fabriquait en ce moment même... Sans compter qu'il allait certainement devoir faire un rapport et tout le bataclan. Quelle empotée, aussi ! songea-t-il avec dégoût en regardant la Serpentard évanouie. Quelle idée de se prendre une énorme statue dessus !! Elle ne pouvait pas se pousser !
Le concierge eut le sentiment d'une présence, et il leva la tête. Voilà que s'approchait précisément la dernière personne qu'il aurait voulu voir... Severus Rogue, le directeur de maison de la blessée. L'ancien maître des potions arborait un visage nerveux, crispé, comme à son habitude ; difficile de dire si ce qu'il voyait l'agaçait, l'inquiétait ou le laissait indifférent.
La jeune Arlavora reçut deux solides claques qui ne lui tirèrent aucune réaction, et qui permirent à Rusard de réfléchir à une réponse acceptable à la question que lui avait posée Rogue. Il s'exprimait généralement par monosyllables, mais avec les enseignants, il fallait faire un effort- surtout quand on se tenait aux côtés d'un élève de leur maison plutôt mal en point.

-C'est la faute de Peeves, professeur Rogue, affirma le concierge en préambule. Cette élève l'a vu en train de trafiquer cette statue, elle m'a conduit ici pour me montrer et ce maudit esprit frappeur lui a fait basculer la statue dessus. En plein sur la jambe, ajouta-t-il quelques instants après, en montrant l'endroit où un bleu se formait rapidement, pour confirmer l'intuition de Rogue.

Ce serait sa fête, de toute façon. Avec Rogue, il fallait s'y attendre ; furieux qu'une de ses élèves se retrouve dans cet état, il irait sûrement pleurnicher dans la robe de Dumbledore, et Rusard serait sommé de s'expliquer. Lui qui n'avait d'autre ambition que de maintenir un semblant d'ordre dans cette pétaudière d'école.

-L'est parti par là, reprit-il en retrouvant son langage bâclé. Sans doute préparer un autre piège...

Et cette gamine qui ne bougeait pas. Vous allez voir que ce serait la faute de Rusard, coupable de l'avoir menée jusqu'à la statue. Le bonhomme se redressa péniblement, en poussant un soupir, et attendit la suite. Rogue n'avait qu'à prendre les choses en main.
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MessageSujet: Re: Peeves ! je t'aurai !   Peeves ! je t'aurai ! EmptyVen 5 Sep - 16:29:26

Cela faisait maintenant quelques minutes qu’Ambre était tombée dans les pommes, et elle s’y sentait tellement bien. Surtout qu’elle ne savait pas vraiment pourquoi elle s’était évanouie. Par contre, elle se sentait trop bien. Elle avait l’impression d’être libre, de planer. Au dessus de quoi ? Elle s’en fichait franchement. Tout ce qui comptait, c’était qu’elle se sentait bien.

Pourtant, elle entendait une drôle de voix, une voix lointaine qui l’appelait. Mais elle ne pouvait pas lui répondre, répondre à son appel. Elle ne savait pas pourquoi mais cela l’arrangeait. Elle voulait rester dans cet état car tout allait bien…Mais donc, si tout allait bien maintenant, cela voulait donc dire qu’il y avait du avoir des problèmes avant. Ambre se concentra pour visualiser ce qui aurait pu arriver et tout ce qu’elle réussi à faire, ce fut à entendre un rire strident et moqueur. Mais cela suffit à lui faire revenir ses souvenirs. Ce sale fantôme ! Tout cela était uniquement de sa faute. Mais elle avait mal calculée l’impact qu’avait eut la chute de la lourde statue sur sa jambe et elle avait surestimée ses forces. Quelle idiote prétentieuse elle pouvait être parfois !

Bien que ses souvenirs soient revenus, elle était toujours à moitié inconsciente. Elle entendait assez mal ce qu’il se passait autour d’elle. Une autre personne était venue et un instant plus tard, elle sentit une douleur sur ses joues. Quelqu’un l’avait frappé ! Elle se remémora la situation dans laquelle elle s’était fourrée et comprit que c’était très certainement pour lui refaire prendre conscience.

Tout d’un coup, elle se sentit frémir. Les deux voix étaient de plus en plus proches et de plus en plus reconnaissables. L’une, bien sûre, appartenait au concierge de Poudlard. L’autre, elle la reconnut assez vite. Elle appartenait au professeur Rogue, le directeur des Serpentards. Plus elle entendait bien les deux voix, plus elle ressentait fortement la douleur que lui causait sa blessure à la jambe. D’ailleurs, ce fut grâce à celle-ci qu’elle reprit enfin conscience. Elle ouvrit doucement les yeux alors que Rusard expliquait au professeur Rogue ce qui s’était passé. Elle se redressa puis réussi à s’asseoir. Elle devait appuyer le concierge.


-C’est vrai ce qu’il dit, professeur. Dit-elle avec quelques difficultés.

Elle tourna son regard vers Rusard.

-Je suis désolée de vous avoir causé autant de problèmes avec Peeves et la statue.


(hj: désolé pour ce gros retard)
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