Nom : Wyrd.
Prénom : Aludra. (Etoile très brillante de la constellation du Grand Chien. « Aludra » veut dire « la vierge » en arabe. )
Age : Dix neuf ans.
Notes aux BUSES :
Défense contre les Forces du Mal EE
Potions EE
Sortilèges et Enchantements A
Histoire de la Magie D
Métamorphose O
Astronomie D
Botanique T
Soins aux créatures magiques EE
Vol sur Balai EE
Notes aux ASPICS :
Défense contre les Forces du Mal EE
Potions A
Sortilèges et Enchantements A
Métamorphose O
Soins aux créatures magiques EE
Vol sur Balai A
Formation souhaitée : Langue de plomb.
Option(s) choisie(s) : Métamorphose avancée.
Age en HJ : Seize ans.
Comment avez-vous connu le forum ? Par Lord Voldemort. Rien que ça.
Un jeune homme d'une vingtaine d'années avançait d'une démarche plutôt... Enthousiaste... Vers l'Université de Magie Avancée, ou, comme il aimait à l'appeler, le Goulag. Il n'était pas le seul à aller vers le magnifique bâtiment, car vu que c'était bientôt la rentrée, un tas de gens y allait aussi, mais c'était surement le seul à chantonner « Tralalala j'vais m'faire chier, tralala la ! » en sautillant... Disons qu'il était assez exubérant comme garçon, il aimait choquer par son aparence physique et avait une petite prédilection pour le cuir, les accessoires qui font du bruit quand il bouge, enfin bref, tout ce qui pouvait piquer très fort les yeux d'un observateur exterieur. Il eut une petite pensée émue pour sa pauvre mère, absolument affolée et désarmée face aux changements physiques de son « petit bébé ». Bien sur, elle n'avait posé aucune limite, comme d'habitude, et il pouvait librement sortir avec quelque chose d'aussi soft et de bon goût qu'une mini jupe en latex. Sans oublier les portes-jaretelles ostensiblement visible sur ses cuisses... La version officiel de cet atirail pour sa mère ? « J'ai perdu un pari... », la version officieuse étant « Ouéééé des mecs vont s'arrêter près de moi en bagnole, ça va être le feun quoi ! ». Et rien ne l'empèchait de sortir comme ça à dix-huit ans, seul les pleurs de sa mère en fond sonore pouvait essayer de lui faire ressentir un quelconque sentiment de culpabilité, mais malheureusement ça faisait longtemps que ça ne marchait plus sur lui, ce genre de chose.
Aujourd'hui, tout de même, il avait opté pour une tenue plus soft, un pull blanc à col roulé trop petit avec un pantalon en cuir même pas moulant, une veste en cuir fin, un truc taillé pour un emo/nain/anorexique et de grandes bottes. Sans oublier le collier étrangleur pour chien ( Autenthique, acheté dans une animalerie il y a de cela deux semaines. ). Il avait bien sur refait sa coloration, puisque que blond à la base, transformant ainsi ses cheveux en techno-brosse à chiottes noire avec des reflets bleues.
Il tapa de l'index sa cigarette « vogue » en contemplant le grand bâtiment qui lui faisait face.
Bien sur, je pourrais limiter cette description à ce coté jeune abruti trop gâté et retourner manger une biscotte.
Mais ça serait trop simple...
Aldura n'a pratiquement pas connu son père, son souvenir de lui se résumant à quelques photos et au récit de sa mère. Un mangemort mort. Il aimait à se l'imaginer comme beau et puissant, fidèle à son maître. Plein d'autorité et de charisme. Son frère ? Il nourrissait une certaine admiration pour lui, l'idéalisant au delà de toute mesure. En effet, sur quel vérité pouvait il se baser pour faire son jugement ? Il ne l'avait pratiquement pas connu, ce brave Vega. Entre ses études (Qui ne se sont pas trop mal déroulées. ) et ses recherches ( La classe ! ), avec les discours élogieux de sa mère pour complèter le tout, il ne pouvait que lui vouer une franche admiration. Ou alors l'envier et le detester, mais ça, ça n'était pas arrivé, il était tombé du coté bon de la Force, et se contentait d'admirer et d'aimer son frère d'une manière absurde et naïve.
Manque de présence masculine dans sa vie.
Manque d'autorité tout court même.
Ca faisait un bon résumé de ce qui l'avait conduit à devenir un jeune écervelé totalement déconnecté des réalités de la vie, ces deux phrases. Pourquoi se galèrer à écrire des plombes et à fatiguer mes pauvres doigts alors que tout s'explique si bien ? Aludra avait grandi dans une bulle, voilà. Deux paires de baffes à un moment oportun aurait évité bien des choses. La misère, la douleur, c'était pour les autres.
C'est pour ça qu'il avait rejoint les mangemorts d'ailleurs, il pensait pas qu'il lui arriverait un truc néfaste en faisant ça. Mourir ?! Mais quelle idée saugrenu ! C'est les autres qui mourraient, pas lui enfin, voyons !
Rejoindre les partisants du Seigneur des Ténèbres, voilà la réponse à la seule crise existentielle qu'il avait eu dans sa vie. Un moment de flottement vers ses dix huit ans. Ouais, genre, il avait eu ses ASPIC, et maintenant ? Bah rien, il allait vers rien, pour rien faire. Pas de relation stable, pas de boulot, pas d'idée d'études. Les langues de plomb ? Une excuse pour une belle couverture, voilà. Puis il faisait comme papa ! Youhouuuuu ! Des idéaux ! Un avenir ! Que demande le peuple ?!
Plus grand chose, il en a un peu marre là, le peuple, en fait.
Le jeune homme écrasa sa vogue de son pied botté et entra dans le batiment anglais. Une vieille qu'il trouva imédiatement d'une mocheté sans précédent l'accueillie à l'accueil et lui demanda ses notes. Tout en les donnant, il songea que c'était vraiment miraculeux si il avait finit ses études à peu près correctement. Et pour cause, des tas de « désolant » souillaient son bulletin et jurait affreusement à coté des « optimal » qu'il avait réussit à arracher à la Métamorphose, sa matière favorite. ( Nan, sans blague ?! ) Y avait même un « Troll », si ses souvenirs étaient bons. Enfin, d'un autre coté, il s'en foutait un peu de la botanique, hein. Puis il avait pris Vol sur Balai comme option parce que contrairement à beaucoup de gens, il n'avait pas le vertige, et puis ça ne necessitait pas de révisions poussées. Laissons plus de place au bonheur.
Ses prof l'avait toujours trouvé très irrégulier comme garçon, pas bête, plutôt intelligent même, mais c'était quand même, il fallait le dire, une sacrée feignasse. Et très insolent avec ça, genre il adorait voir jusqu'où on pouvait aller, tester les limites tout ça. Dis comme ça, ça fait classe, genre troublé de la vie, mais faire péter des pétards moldu sous les estrades du prof d'Histoire de la Magie ou ammener son oreiller en cour ( Tout ça dès l'âge le plus tendre. ), bah c'est pas très fin, puis c'est plutôt mal accepté. On classa donc allègrement Aludra dans la catégorie des abrutis dont on ne savait pas quoi faire, et dont la maturité arrivera en même temps que les premiers poils de barbe.
Le jeune homme sourit, on ne le sous-estimerait plus.
Accueil 
Sujet: Aludra Wyrd. ( Langue de plomb. ) 
