- Nom : Morgan
- Prénom: Kharante
- Age en HJ : 19 ans
- Age du personnage : 11 ans
- Comment avez vous connu le forum? Hasard… Chai plus exactement comment x)




« Morgan, y’a une lettre pour toi ! »

Une lettre ? Quel genre de lettre ? Du genre qui font plaisir ou une de mamie ? Le jeune garçon était assis dans le vieux placard, lisant un livre grâce au sort lumos (dont la bonne réussite est fort discutable…) avec sa baguette achetée il y a peu. Il n’avait pas le droit d’être là, il le savait, mais c’était tellement plus drôle. Devait-il descendre au rez-de-chaussée pour voir de quoi il en retourne ou bien continuer son activité ? Entre ses mains se trouvait le livre de botanique de son frère aîné, qui est en cinquième année. Bouquin que son frangin cherchait encore partout, et auquel Morgan ne comprenait strictement rien. Mais c’était pas grave. Les mots employés étaient rigolo. Mimbulus Mimbletonia , Plante à Pipaillon, Puffapod… Quels noms grotesques !

« Morgan ! »

Il allait être obligé de descendre. Sa mère, Tamara Kharante, ne rentrait pas dans la définition de douceur. Une fois, pour le punir d’une de ses bêtises, elle avait remplacé son oreiller par un hibou qu’elle avait métamorphosé en coussin. Le sort s’était rompu au beau milieu de la nuit, et depuis Morgan ne peut s’empêcher de se réveiller en sursaut quand il entend un hululement durant les heures nocturnes.
Mais passons, ceci n’est qu’une anecdote. Faisant un détour par sa chambre, il jeta négligemment le livre sous son lit et claqua la porte avant de dévaler les escaliers quatre à quatre.

« Ouiiiii ? fit il avec une voix mielleuse à souhait.
_Ta lettre d’inscription à Poudlard vient d’arriver. »

Ah ! Voilà donc qui justifiait la hâte qu’il avait entendu dans la voix maternelle. Il faut dire qu’ils l’avaient attendu, cette missive. Tamara la lui fourra dans les mains, laissant son fils la lire lui-même. Ca y est, il allait vraiment rentrer dans le monde des sorciers pour de bon. Car après tout, en est un que si l’on est capable de se servir de sa baguette ! Et il aurait tout le loisir d’apprendre durant les 7 années qui se profilaient devant lui.
Au repas, il eut droit à tout un long discours de la part de son père sur sa scolarité à venir. Il lui expliqua que Poudlard était séparé en quatre maisons et qu’il serait envoyé dans l’une d’elle au début par le choixpeau. Son père et sa mère souhaitaient qu’il suive leurs traces en allant à Serpentard. Ce à quoi son grand frère rétorqua que Morgan ira la où il doit aller, et que le choixpeau fait toujours le bon choix. Et ce fut sur ses mots que la dispute familiale reparti entre son aîné et ses parents.
Celui-ci portait le nom de Pretextat Kharante. Il était en cinquième année à Poudlard, mais surtout… Il était à Poufsouffle. Il en était heureux, Morgan s’en fichait, la petite sœur, n’en parlons pas, mais leurs parents… La crise qu’ils avaient eut ce jour là !
Enfin, cela allait être le grand jour du départ. Deux heures avant de partir, son paternel lui fit refaire son sac une énième fois… Baguette ? Evidement qu’elle était là sa baguette. Livres ? Ok également. Chaudron ? Comment ne pas le voir voyons ! Truc pour écrire ? Bref, son père lui fit l’inventaire de tout ce qu’il devait avoir… Il s’inquiétait pour rien, quand bien même il lui manquait quelque chose, les voisins auront toujours tout ce qu’il faut. Parmi les livres qu’il devait avoir pour sa première année, il y glissa le bouquin de botanique de son frère.
Bah, il le lui rendrait à l’école. Peut être.

Voie 9 ¾… Quelle idée saugrenue, pourquoi ¾ et pas ¼ d’abord ? Ses parents et Pretextat étaient devant lui, le laissant fermer la marche. La gare était pour le moins animée, et la foule compacte par moment se révélait oppressante. Jetant des regards à droite à gauche, Morgan repéra dans le tas des gens avec des bagages dont l’allure ressemblait étonnement au sien et esquissa un sourire. C’était la rentrée pour tous. Néanmoins, son regard se fixa sur un qui avait l’air passablement affolé.
Quand on aide quelqu’un, cette personne nous doit un service plus tard. Aider quelqu’un était une notion qui suivait des règles de priorités très ordonnées dans l’esprit du jeune garçon. Mais on pourrait le résumé en deux mots : lui d’abord. Il ne rechignera pas à aider tant que ce fait ne le concerne pas et ne lui porte aucun préjudice.
Ses parents venaient de franchir le mur menant à la voie 9 ¾. Il avait vite fait le temps. Il s’approcha du garçon dont le mot ‘perdu’ semblait être écrit sur le front. Au bout de quelques paroles succinctes échangées, ils se retrouvèrent tout deux sur le quai du train en partance pour Poudlard… Et Morgan aperçut sa mère qui semblait furieuse, il avait été si long ? Plantant l’autre gosse qui le remerciait, il se hâtait de rejoindre sa famille avec un faux sourire confus d’un égaré… Heureusement que le départ était imminent, sinon il aurait eu droit à une sacrée remonté de bretelles !

Après une dernière embrassade avec ses parents, il s’installa dans le premier compartiment libre qu’il trouva. Personne n’y était encore. Mais il fut vite rejoins par… Le garçon paumé rencontré un peu plus tôt. Ce dernier avait les mains pleines de sucreries, et sa bouche était cernée de chocolat à un point ridicule. Reconnaissant Morgan, son regard s’illumina un instant et il se planta devant lui en bafouillant des salutations et demandant le droit de s’asseoir.
Huuu… Il était tombé sur une vraie pipelette. Morgan n’avait même pas retenu comment se nommait son interlocuteur tant il était assommant. Parfois, aider donne un ascendant, mais là il avait tiré le mauvais lot… Tout ce qu’il pourrait obtenir de lui serait des sucreries.
La discussion, ou plutôt le monologue, dériva sur les quatre maisons, manifestement, l’autre souhaitait rejoindre à tout prix Serdaigle.

« Et toi, quelle maison penses-tu rejoindre ?
_J’sais pas. Tiens, j’vais faire une prédiction à pile ou face.
_Mais il n’y a que deux options à pile ou face ?
_Bah… On va dire, que Serdaigle, c’est la tranche alors.
_Attends, mais le compte y est pas, ça fait trois, pas quatre.
_L’autre tranche pour Poufsouffle alors. Tu me files une chocogrenouille ? »

Sourire commerçant de Morgan, regard suspicieux de l’autre. Le voyage risquait d’être long, autant s’amuser un peu. Bien sûr qu’il savait qu’il n’y avait que deux options, trois à la plus grande des malchances, à un lancer de pièce. Juste que ça tombait bien, car Poufsouffle ne le tentait pas en raison de l’idéologie d’une part et de la présence de son frère d’autre part. Pour Serdaigle… L’idée d’être collé par un moulin à parole ne le réjouissait pas vraiment.
Il lança la pièce en l’air qu’il ne rattrapa pas. Elle roula hors du compartiment et son compagnon de fortune pour le voyage se lança à sa poursuite. Durant ce laps de temps, Morgan ne se priva pas pour piquer une chocogrenouille dans le tas de friandise qu’il fourra dans sa poche.

« Pile. Quelle maison alors ?
_J’ai oublié d’attribuer les maisons aux faces. Tu me files une chocogrenouille ? »

Il soupira, et face au sourire persistant de Morgan, il finit par lâcher et lui donna l’objet de son désir. Morgan aimait beaucoup qu’on lui fasse des cadeaux. Que cela soit plus ou moins de bon cœur. Au bout de quelques minutes, l’autre remarqua qu’il n’avait plus de jus de citrouille. Il se leva donc et se mit en quête du chariot de vente de friandise, et le gosse jugea bon de se dégourdir lui aussi les jambes.
Les chocogrenouilles sont toutes ensorcelées pour prendre vie, et le sortilège fonctionnait rudement bien sur celle-ci. Alors qu’il regardait dans un compartiment voisin où se trouvait le sac d’un élève qui semblait s’être absenter, la grenouille sauta de son emballage et… Acheva son vol dans le sac !

*Me*** ! *

Tout taché le sac ! La chocogrenouille était tombée en plein de dedans et le sortilège faisait en sorte qu’elle tentait de sortir à tout prix... Aggravant les dégats. Mieux valait ne pas rester à coté… Il retourna prestement dans son compartiment et, l’air de rien, jeta l’emballage de la chocogrenouille parmi toutes celles de son camarade.
La suite était aisément prévisible, le propriétaire du sac, quelqu’un dans les dernières années sans doute, finit par venir et découvrit l’ampleur du désastre. Son regard se porta rapidement sur les compartiments voisins au sien et tomba sur Morgan qui affichait une mine surprise. Quand le caïd aperçut le tas de sucrerie, le gosse répondit par un haussement d’épaules et déclina l’appartenance à son voisin… Et comme un coup du sort, ce fut ce moment là qu’eut choisi l’autre pour réapparaitre. Le Grand empoigna par le col et tira le jeune garçon qui se confondait en paroles d’incompréhension. Les autres élèves jetèrent un coup d’œil à l’agitation naissante tandis que Morgan piquait une autre chocogrenouille.
Quant il revint, son œil droit était clairement ce que l’on nomme au beurre noir. Le grand ne plaisantait pas, Morgan était bien content d’y avoir échappé. Face au regard d’incompréhension de son camarade, le jeune garçon eut pour tout reflexe d’hausser derechef les épaules et de déclarer :

« Il a dû penser que c’était toi le responsable pour son sac vu que tu as tout plein de chocolat sur toi… »

Un silence s’installa après cette dernière parole. Jean humecta un mouchoir et se l’appliquait sur son œil droit qui enflait légèrement en plus d’avoir pris une teinte bien violacée. Il grimaçait et tressaillait à chaque fois qu’il répétait cette action. Morgan conservait le silence jusqu’au moment où il ne tint plus.

« Tu me files une autre chocogrenouille ? »

Ah, la gourmandise…

Ils arrivèrent à destination peu de temps après. En descendant du train, Morgan pris soin de mettre de la distance entre lui et le collant. La traversée en bateau était très amusante. Il faisait semblant de ramer, et admirait le paysage à la place. Cet endroit serait son nouveau terrain de jeu, il faudra qu’il le découvre plus en profondeur.
Si de loin, le bâtiment était imposant, de près il en était que plus splendide. Voilà un cadre qui représentait bien la grandeur de l’enseignement qu’il abritait !
Tous les nouveaux élèves passèrent les portes avec un certain émerveillement. Alors qu’ils commencèrent à se diriger vers la grande salle, Morgan entendit son nom en arrière. En se retournant, il aperçut l’autre qui semblait chercher à le rattraper.
Il aime être entouré. C’est indéniable. Ce qui en fait d’ailleurs quelqu’un de très sociable en dépit de ses travers, comme en chaque personne. Mais quitte à être entouré, autant que cela soit des bonnes personnes. Alors il fit celui qui ne l’avait pas vu et se fondit d’avantage dans la foule.

Quand ils pénétrèrent dans la grande salle, l’autre parvint une fois encore à rejoindre Morgan. Il devait avoir un détecteur, ce n’était pas possible… De plus, il avait recommencé à parler frénétiquement, comme si sa dernière heure était proche… Il irradiait son stress. Stress de ne pas finir dans la maison qu’il souhaitait. Par chance, son supplice fut de courte durée, car il semblait avoir été appelé.
Morgan n’avait toujours pas entendu son nom à ce type… Mais le plus important était qu’il en était débarrassé pour un temps. Il le vit gravir les marches et s’asseoir sur le tabouret, puis le choixpeau fut posé sur sa tête cabossée.
Serdaigle.
Le visage d’ l’autre n’exprimait que du soulagement.

*Huuuu…. Pitié, pas Serdaigle. N’importe laquelle d’autre, même Poufsouffle avec mon frère, mais pas avec le collant.*

Les visages défilaient en même temps que les noms et Morgan n’y prêtait plus attention. Enfin, son propre nom finit par retentir dans la grande salle.
Les mains dans les poches, le petit sourire peinard, tout dans l’allure ! Parce qu’il y en a toujours qui juge au premier regard, il faut avoir l’air fier. Pour les autres… Et bien il verrait au cas par cas, il n’était pas aux pièces. Il s’installa tranquillement sur le tabouret en pensant à ses parents, qui eux aussi avaient été à sa place un jour. Il tacherait d’être digne d’eux, et de ne pas être un obscur matricule du lot. En parcourant la salle du regard, il aperçut son frangin qui lui faisait de grands signes de la main avec un grand sourire. Morgan fit celui qui n’avait rien vu. La honte… Son frère ne pouvait il pas faire l’effort de se comporter normalement pour son premier jour ?

Son père lui avait bien répété avant son départ, qu’au moment de la répartition le choixpeau fouillait jusqu’au tréfonds de l’âme. Où jugerait-il que sa place se trouve ? Sa mère disait Serpentard. Et force était de constater qu’il était ambitieux, et qu’il rêvait de hautes sphères et que cela n’était pas pour lui déplaire. Serdaigle ? Brrr, l’idée de passer des années à avoir l’autre intello collant sur le dos ne le réjouissait guère, et de plus il était prêt à travailler pour obtenir ce qu’il veut, mais pas à trimer pour le plaisir de trimer. Gryffondor… Leur histoire est classe, « les plus hardis », ça sonnait comme une histoire de chevalier, du type qui subjugue les autres par une aura de force. Poufsouffle… Plus fort que lui, il ne put empêcher son regard de se porter sur son frère qui arborait toujours cet expression de babacool/hippie… Réprimant un rictus, un frisson parcourut le jeune Morgan. Non non non. N’y pensons même pas.
A la fin de ses réflexions, il réalisa que le choixpeau s’apprêtait à annoncer enfin la couleur qu’il arborerait jusqu'à la fin de sa scolarité…

[hrp :
Quant à mon avatar, il viendra quand je connaitrais ma maison *histoire éventuelle de couleur toussa toussa* et j’hésite encore un peu dans votre belle galerie ^^
Vala =) merci d’avoir lu =D ah :o et je suis ouverte à la critique ! Rien de mieux pour s’améliorer. ]

Huummm...




J'hésite...




Je dirais...




SERPENTARD !!



[Très belle fiche

Donc pour le moment je te mets en nouvel élève aussi. Tu peux commencer à poster dans le Hors Poudlard en attendant la nouvelle année ]