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 Circonstances atténuantes (libre
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MessageSujet: Circonstances atténuantes (libre   Circonstances atténuantes (libre EmptyJeu 12 Juin - 17:17:59

« Eh la belle au bois dormant ! On se lève ! » hurla d’une voix forte la rouquine au visage criblé de tâches de rousseur, souriant gaiement à l’idée du réveil forcé infligé honteusement a un camarade plongé dans les volutes d’un sommeil profond.
« … ». Un silence appuyé manquant cruellement de répondant accueillit la remarque.

Avec un sourire cinglant, les mains sur les hanches et le sourire tapageur de l’élève en parfaite voie d’exaspération coutumière, la rouquine leva sa baguette avec aigreur et s’exclama d’une voix enjouée malgré les circonstances « Avis ! ». Une multitude de petits oiseaux colorés et chatoyant s’élevèrent de sa baguette de bois sombre tendue, remplissant le dortoir désert de piaillements étouffés et de cris suraigus joyeux tandis que les volatils s’élevait gracieusement a mi hauteur du lit a baldaquin, griffant de petits coups de pattes animées les joues pâles du jeune homme qui les repoussa vivement, plaquant ses mains contre son visage et chassant d’un geste de la main les intrus, a demi éveillé, bégayant encore sous les vapes brumeuses du sommeil. Ce cauchemar, toujours le même, celui d’un éclair verdâtre et le rire cruel, juvénile, qu’il connaissait mieux que personne et qu’il ressassait inlassablement, dans les méandres d’un inconscient qu’il n’arrivait tout simplement pas à cerner. Relevant les couvertures pour apercevoir le visage de sa condisciple et amie, l’adolescent reteint une exclamation étouffée et jeta son dévolu sur quelques jurons appropriés vis-à-vis d’une situation qu’il aurait sans doute trouvé loquace si la rouquine ne l’observait pas dans cette position inconfortable, les yeux braqué sur un pyjama des moins seyant, un mince sourire sur ses lèvres rosées. « Mais bon dieu de… Enfin, merde Emy ! Qu’est ce qu tu fous là ! C’est écrit garçon sur la porte, t’sais pas lire ? A moins que… que… ». Frappé d’une soudaine et brusque illumination, le garçon frappa du plat de sa main son front droit et mima la soudaine compréhension, les yeux écarquillés en une moue de brusque révélation, signalant une réminiscence imposée avec un bégayement forcé « A moins que tu sois un mec’ ! Ca expliquerait bien des choses… » Bafouilla le jeune homme en reprenant peu a peu ses esprits, esquissant un sourire affable. « Tu peux te retourner maintenant ? » interrogea enfin le garçon d’une voix affable en mimant le mouvement d’un geste de la main. Il n’était pas gêner devant le manque de tact et de pudeur de la rouquine : le fait qu’elle ne l’attire pas physiquement ou sexuellement avait rendu plus facile le sourire au lèvre bien pendues du jeune homme face a cette récente intrusion qui aurait mis au rouge imposé les joues d’autres aux yeux rivés sur la silhouette féminine présente dans un dortoir masculin et il avait écarté la demoiselle d’un simple revers de la main, esquissant l’action a faire d’un murmure inaudible tandis que l’adolescente ne se départisses d’un rire cristallin en quittant les lieux d’un pas léger. La journée avait commencé comme beaucoup d’autres, avec son lot d’ennui lassant d’heures de cours passablement harassantes, d’anecdotes superflues qui formaient le quotidien de tout adolescent que les hormones et des sentiments plus profonds pouvaient commencer a tirailler, ses sourires en coin devant les propos a double sens d’un professeur inattentif et le soupire unanime face a une deuxième heure de passée en compagnie d’un instituteur qui débutait ses répliques apprises d’un même cœur d’une voix monotone, entre deux questions de circonstance.

Mais ces heures d’un banalité que le garçon qualifiait d’obligatoire et d’obstinée devait être rompue par la perspective encourageante d’une fête a venir dans la soirée avait enthousiasmer l’humeur du blond qui secouait obligeamment la tête aux quelques et rares demandes de confirmation. C’était de ces fêtes douteuses que formaient de temps a autre les petits groupes d’une communauté fermé que la boisson arrosait généreusement. Le jeune homme n’était pas quelqu’un de foncièrement malsain aux allures dégingandées de bad boy de vieux films a la pellicule usée : il aimait ces soirées alcoolisées sans en abuser néanmoins mais fumait ceux que ce petit groupe parvenait a récupérer avec plaisir et se mêlait sans peine a eux. Son passé n’avait rien de facile et ces rencontres entre étudiants douteux lui permettaient d’oublier, entre des amis jugés comme potables et les autres aux fréquentations plus nébuleuses. Débauché ? Non, du moins il ne s’estimait pas encore atteint à ce niveau lointain et difficilement définissable. C’était certainement une idée idiote de remède parfaitement stupide et inefficace mais le blond n’avait pas la prétention de se prétendre sage et réfléchit et en ce jour singulier qui marquait un nouvel anniversaire symbolique de la mort de son paternel, la boisson et les joints constituaient une solution indélébile et qui avait le mérite d’éloigner ses pensées sombres des éclairs de couleurs verdâtre et d’une sourire animal et bestial de cette chose qu’on appelait sœur. Chaque année où certains se réjouissaient de la fin des cours, le jeune homme retrouvait aux alentours d’heures tardives ce petit groupe frauduleux qui parvenaient a faire passer de quelques innombrables passages secrets souterrains ou inconnues des bouteilles entières du liquide doré et fort dont l’odeur âcre s’élevait dans la pièce au travers des regards des préfets endormis. Les bévues, pourtant inévitables, s’étaient limités avec l’âge que n’excusait plus l’ignorance, la naïveté et la jeunesse et les consommateurs avisés s’étaient peu a peu fait plus discret et se réunissait au dehors de la salle commune, dans des lieux moins repérables par des directeurs de maison devenus plus vigilants et des septièmes années a l’allure moralisatrice qui ancrés dans leurs principes largement consommateurs qui les jaugeait de regards critiques. La cuisine était devenue un repère idéaliste où les elfes maigres et dépareillés savaient moyennent ordre sec garder une langue qui ne claquait que pour répondre aux ordres d’approvisionnement en sucreries, repas et gourmandises accompagnant l’alcool et le whisky pur feu.

On parlait peu mais le groupe passif et peu recommandable était destiné avec une minutie particulière aux gryffondors de confiance, habitués aux secrets et aux cachotteries, chuchotements derrière les murs qui avançaient sur le cinquième année ou, tout au minimum, quatrième. La majorité de la population qui le constituait était des hommes plus que des adolescents qui termineraient leurs études d’ici peu et passaient leurs aspics avec un sourire et un corps développé traduisant leur majorité nouvelle. Le fait que le jour dit marque un évènement tragique rendait-il plus excusable l’acte du blond ? Il en doutait fortement mais regrettait rarement ce geste devenu coutumier en période de déprime légère ou de coups de bar mal avisés qui trahissait la douleur d’un adolescent au tempérament, bien que fort, pourtant enjoué et blagueur, aisé en publique malgré un côté caractérielle et possessif. Une baguette glissant de sa poche, le jeune homme n’avait donc pas tardé à rejoindre la demi-douzaine d’adolescents, trompant la vigilance du concierge aux alentours de onze heures, chatouillant du bout de l’index la poire qui dans un gloussement équivoque libéra le passage sans autres contraintes, dévoilant le petit groupe hagard qu’entourait des bouteilles a demi-vide de leur contenue. On ne l’avait pas attendu. Le blond se contenta d’un coup de pied maussade sur un verre qui avait a peine servit avant la mise en bouche directe du goulot, rependant éclats de verre sur le sol tandis qu’il saisissait une bouteilles pleine qu’il bue directement, s’affalant sur une chaise propre, écartant le coude d’un adolescent qui rigolait a ses propres blagues, dictant d’un voix trop forte ses plaisanteries sous les rires disproportionnés de gryffondors un peu trop consommateurs. Le blond tenait bien l’alcool, naturellement plus que par véritable habitude mais la troisième bouteille fit ressentir des effets plus virulents, plus forts que les précédentes, faisant tituber nettement le jeune homme qui abandonna rapidement l’idée de se lever, les yeux brillants et la pupille trop dilatée.

« Pfff… ». Dans un effort d’une incroyable et insoupçonnée volonté, Takéo se releva, encore hagard en raison de l’alcool au degré trop fort, tenant maladroitement sur des jambes faibles, la conscience insipide d’une bonne pensée l’incitant pourtant a quitter les lieux et à dessouler loin des regards opportuns ou indiscrets. Le passage céda sans peine, se refermant sur la communauté ivre qui avaient pourtant l’alcool gai, tandis que l’adolescent l’avait téméraire et plus hardi. Cette drôle de boisson avait cette propriété qu’était l’évolution de ce côté inconscient et impulsif déjà élevé, le rendant plus hardi et prompte qu’il ne l’était en réalité mais cette voix aigrelette qui murmurait que ce jour était un anniversaire de deuil le maintenait encore a mi chemin de la planète Terre et du pays des rêves. Relevant donc la tête, a demi hoquetant, le blond se dirigea vers la salle de bain des préfets, déserte en cette heure, chose dont il avait au moins la certitude. Quoique, ses certitudes étaient désormais instables, brisées. Les lieux étaient conformes a l’habitude, les robinets métalliques aux fonctions multiples et diverses surplombant en maître incontesté des lieux la piscine massive que l’on ne pouvait qualifier littéralement de baignoire. Le jeune homme obtempéra, ses cheveux blonds ressortant ruisselants d’eau d’une baignoire pleine, frottant des yeux vairons, l’un bleu, l’autre mystérieusement vert, encore rougis. L’effet n’avait pas été radical et il sentait encore le poids de l’alcool sur ses épaules, les mains tremblantes, le regard vitreux mais l’esprit ouvert, un peu plus clair et conditionné a une potentielle écoute. Il avait traîné sa bouteille vide a la main, hésitant a laisser ses doigts s’entrouvrirent pour laisser le récipient tomber a terre et se briser mollement contre le sol sous le regard curieux d’une sirène ornant le vitrail face a lui, jouant des lumières et de l’ondulation de ses cheveux, affichant un sourire intéressé. « Dégages toi ! C’ça, t’as compris, tourne toi… ». Il ne voulait pas de son regard condescendant, il ne pleurait pas. Il avait dû le faire trop pendant un temps de jeunesse déstructurée et instable.
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MessageSujet: Re: Circonstances atténuantes (libre   Circonstances atténuantes (libre EmptySam 14 Juin - 10:34:38

Le corps et l'esprit grandissent mais le coeur l'oublie parfois. Il retombe parfois en enfance dans l'espoir de retrouver des moments dorés d'avant. Ron et Harry étaient dans cet état ce matin-là dans leur dortoir. Ils s'étaient levés tard, épuisés par leur entraînement de Quidditch de la veille; Le rouquin avait perdu l'une de ses chaussettes dans son bazar impossible et en était venu à fouiner autour du lit du Survivant. Ce dernier hésitant entre agacement et amusement s'était gentiment moqué...Et là sans prévenir de rien Ron lui avait sauté dessus. Les deux garçons en Pyjama s'étaient alors chamaillés comme jamais, se chatouillant comme des enfants et riant aux éclats. Harry, le souffle court était coincé sous son ami qui attaquait consciencieusement son cou à l'aide de ses doigts; leur visage semblait avoir perdu les traits de l'adolscence pour retrouver ceux qu'ils avaient étant plus jeunes. Les Gryffondors ne voyaient pas les minutes courir et s'en moquaient bien. Dans leur monde ils avaient oublié les soucis, les accusations portées sur Harry, Lord Voldemort, les ennuis de Monsieur Weasley au ministère et son attaque par un serpent...Ils avaient même réussi à occulter la présence menaçante et pesante d'Ombrage.

A force de se tortille le Brun avait réussi à se glisser hors de portée de Ron. Agile et lest le sorcier avait profité de sa silhouette svelte pour se dégager tout en riant. Il avait les bras tendus pour repousser le rouquin et renversa la tête en arrière pour échapper un peu plus à sa prise. C'est là qu'une douleur lancinante et surprenante le rappela à l'ordre. A ses traits crispés Ron crut que la cicatrice de son meilleur ami le brûlait encore mais ce n'était pas le cas. Lorsque Harry releva la tête une griffure coupait son arcade sourcillière. Le Survivant avait réussi à se cogner contre le coin de la table de chevet! Oh! Ce n'était pas bien grave bien entendu; mais cet endroit sensible avait tendance à saigner pas mal. Une fois la douleur passée Harry sourit.

-Merci Ron, je n'en avais pas assez d'une sur le front ?

Le taquina-t-il avant de se redresser vivement. Ron lui abordait une mine plus renfrognée et un peu dégoûté, il avait du mal à supporter la vue du sang, ce n'était pas insurmontable pour lui mais cela demeurait gênant.

-Tu devrais aller nettoyer ça

Répondit le rouquin en se forçant à sourire, comprenant sa réaction le Brun hocha la tête et se dirigea vers la salle de bain; mais elle était déjà prise. Harry haussa les épaules et sourit à son ami pour lui dire qu'il savait où arranger ça avant d'aller manger. Le Survivant s'habilla rapidement puis se dirigea vers le cinquième étage. Il allait dans la salle de bains des préfets, toujours libre elle au moins...Et puis le Gryffondor ne risquait pas de se perdre. L'endroit resterait gravé en lui après l'épreuve de l'oeuf l'année dernière. Essuyant sa coupure avec un mouchoir en papier qu'il jeta à l'entrée le Rouge et Or entra la tête légèrement baissée pour que le sang coule moins vite; du coup il n'apperçut pas Takeo en premier lieu; la vue cachée par un nouveau mouchoir, en tissu cette fois. Se dirigeant vers l'eau propre de la baignoire et songeant que ça ferait bien l'affaire pour rafraîchir la coupure le garçon trempa un bout de tissu dedans pour l'appliquer sur son arcade sourcilière, espérant accélérer la "cicatrisation" pour que cela cesse de couler stupidement. Et Non Harry n'avait pas été voir madame Pomfresh, jugeant que ce serait idiot d'aller la voir pour ça. Alors que le Survivant appliquait l'eau sur sa blessure il s'aperçut de la présence d'un étrange garçon aux yeux vairons et ayant une bouteille dans la main...Il lâcha instinctivement sa "compresse" tombant dans l'eau et coulant à pic....

-Aaaaaah !

Il faut dire que l'allure de son colocataire de salle de bain était vraiment bizarre, surtout avec cette bouteille à la main. On aurait dit une version humaine de Winky lorsqu'elle était déprimée...En moins pathétique quand même! Le garçon ne pleurait pas mais on voyait bien qu'il n'était pas très bien. Harry qui n'aimait pas qu'on éprouve de la pitié pour lui n'en offrit pas à l'autre. Dans ses instants de chagrin l'adolescent préférait rester seul; aussi il songea que l'autre voudrait que Harry le laisse en paix. Détournant pudiquement les yeux pour montrer qu'il le respectait et n'allait pas se mêler de ses affaires le Survivant se contenta de le regarder de biais juste pour avoir la politesse de lui parler face à face. De toutes façons il avait assez d'ennuis comme ça pour s'occuper de ceux d'inconnus. Non pas que le Rouge et Or soit égoïste mais bon...Lui il aidait si on le lui demandait, il n'allait pas bêtement se précipiter aux devants de la personne.

-Désolé, j'ai été surpris...Je croyais être seul, je ne t'avais pas vu. Je vais te laisser ok ?

Harry se pencha tout de même au-dessus de l'eau car il aimerait bien récupérer son mouchoi en tissu car c'était un cadeau de Madame Weasley à qui le Gryffondor portait une grande affection. Le sorcier aimait beaucoup ce joli mouchoir brodé avec amour, ce serait bête de le laisser là. Malheureusement certains avaient cru amusant de se baigner là et de laisser traîner un savon sur le sol humide, juste accolé au bas de la baignoire...Le Survivant avait retroussé sa manche et se baissait maintenant, son pied se rapprochant dramatiquement du savon...Et lorsque le contact se fit, la catastrophe fut inévitable! Déjà déséquilibré car il se penchait le Brun ne put se rattraper au rebord et glissa dans l'eau. Il réapparut à la surface, étonné, dépité, perdu, hagard; avant que son visage n'aborde soudainement des traits plus sévères.

-Si je retrouve celui qui a laissé traîner ce...P....Savon

Fit-il en se rattrappant de justesse avant de dire un gros mot! Avec une attitude d'excuse pour Takeo l'adolescent trempé s'apprêta à sortir de la baignoire; ses yeux verts se logeant quelques instants dans ceux étranges mais envoûtants de son camarade de plongée comme pour lui demander s'il avait vu qui avait laissé le savon ici...Mais le garçon finit par abandonner, se disant que le mieux était de laisser Takéo tranquille...Enfin aussi tranquille qu'il puisse être. En commençant à sortir de l'eau le sorcier réfléchissait déjà à un sort pour sécher ses vêtements une fois dehors, bénissant Merlin d'avoir retiré la carte du maraudeur de sa poche la veille pour la ranger plus soigneusement.
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MessageSujet: Re: Circonstances atténuantes (libre   Circonstances atténuantes (libre EmptySam 14 Juin - 13:46:52

Les mots conservent un pouvoir étrange. Ils peignent les sentiments, illuminent visage comme ils peuvent le mordre d’un coup acéré et minutieux, judicieusement placé sur un sourire appuyé. Mais mieux encore, les mots permettent de dessiner autre chose, de peindre de la réalité et, en d’auteurs termes moins tendres et plus cruels, de mentir, base sensuelle et indubitablement coutumier, cette couleur vive qui cache les recoins fades d’un mur abîmé. Cette partie doucereuse et bancale, chacun la possède, avec un parte plus ou moins éreintée qu’il cache plus ou moins bien. Pour le blond, les mots avaient cependant pour beaucoup perdu de leur sens initial, fort et puissant, notamment dans le domaine singulier des sentiments : les paroles murmurées a l’oreille du concerné tel que « je t’aime » étaient devenues plus fades et amères dans ses lèvres fines et l’asiatique se contentait d’observer, implacable vision péjorative d’un monde en ce jour maussade, se contentait d’observer les niaiseries de façon totalement extérieure. Le regard, les gestes, l’attitude lui semblait résolument plus important dans cette société où le ballet d’un quotidien tournait paisiblement. Du haut de ses quinze ans, il avait acquis une confiance certaine et une volonté acariâtre, collant maladroitement à un côté colérique que son jumeau n’avait pas. Il n’était pas timide, se sentait à l’aise dans les mimiques amusées d’un groupe et un tempérament relativement blagueur lorsque ses facultés d’esprit étaient entièrement présentes faisait de lui quelqu’un de globalement apprécier, entre deux attitudes volontairement buté et un caractère certainement épouvantable face a la provocation. Il n’aurait pour rien au monde quitter poudlard, pas plus qu’il n’aimait se lamenter entre deux coups arrosés réguliers sur un sort jugé comme malheureux et pitoyable. Il avait frayé un chemin d’amis, de cercle consentant, se hissant dans les spires des gryffondor potables et s’observait relativement bien entouré. Le château et ses salles obscures, dédale sans fin de couloirs sombres ou éclairés et des armures doucement chantantes dans un recoin oublié suffisait a chasser les quelques volutes de souvenirs douloureux d’une maison familiale délicate et tendue, vide de l’âme qui l’avait autrefois habitée. Mais les vacances d’été quand a elle rappelait a l’esprit fort du blond les réminiscences douloureuses d’évènements passés, entre une mère pâle et maladive qui se contentait de marcher, absente et vide, dans un salon décrépi, démunie de toutes les valeurs morales qui l’avaient autrefois animé. Mescaline restait sa sœur, mais son image demeurait dégradée par la lueur bestiale, animale et jouissive qui avait bercé ses traits au moment de commettre l’acte qui devait rendre, en ce nouvel anniversaire, le blond sensible a la couleur chaleureuse de la bouteille qu’il tenait d’une main incertaine.

Quoique, le jeune homme avait toujours été opportun vis-à-vis des charmes du whisky pur-feu qu’il consommait avec plaisir mais modération. En l’occurrence, la modération n’avait guère était de mise et si il tenait bien l’alcool fort, ses pupilles dilatées, ses yeux vairons vides laissaient entrevoir l’ouverture douloureuse d’un genre singulier. Se retenant maladroitement au bord de la baignoire massive, ses mèches retombant sur un visage fin aux traits réguliers, sa stature mince laissant deviner ses origines asiatiques, il jeta un regard oblique a la sirène de l’imposant vitrail qui tourna obligeamment la tête, rictus sarcastique et vexé, son regard bleu vrillant a l’autre bout de la vaste pièce. Le blond ne comprit pas immédiatement la raison de son attention soudainement détournée, son œil bleu et l’autre d’un vert dense suivant la courbe que formait son bras tendu vers une porte a présent entrouverte dévoilant le visage d’un brun de son âge, adolescent svelte dont les cheveux en bataille masquaient difficilement une cicatrice des plus célèbre et reconnue. Harry Potter. Celui que l’on appelait communément le survivant ou l’élu selon les termes les plus glorifiant qui prolongeaient l’année avec lassitude. Une année commune faisait que les deux adolescents se connaissaient plus ou moins, ayant suivit ensemble les explications mornes d’un professeur intransigeant qui coupait les débuts de discussion, les plaisanteries souvent peu fines que le blond marmonnait avec ce traditionnel sourire taquin aux lèvres, les attitudes désinvoltes de garçon de quinze ans. Pas plus loin. Les conversations tournaient rarement autours de sujets plus intimes, d’histoire de filles ou, dans le cas du blond, de mecs ou encore de passé lourd ou d’histoires sordides. Les fêtes organisées dans un salle qu’il se devait de partager avait peut être joué en faveur d’une connaissance mutuelle quoique trop superficielle pour être approfondie naturellement. Car Takéo était quelqu’un de résolument compliqué, ancré dans des pensées souvent contradictoires et dont la désinvolture en avait blessé plus d’un. L était sociable. Mais caractériel et les prises de tête étaient aussi nombreuses que possible, aussi bien avec des amis proches que de vagues visages familiers ou d’un membre proche de la famille qu’incarnait un jumeau soucieux, critiquant ouvertement l’idée de se soûler pour un jour aussi morbide puisse t-il paraître. Il avait certainement raison. Aussi quand Harry ne s’aperçut pas de la présence du jeune homme, ce dernier ne s’en offusqua pas, laissant le brun s’occuper de la plaie mince et légèrement sanguinolente de son visage. Un accident peut être. A dire vrai, le blond s’en foutait éperdument. C’était son affaire, pas la sienne et que ce soit érroné ou pas, il n’estimait pas avoir besoin d’une aide quelconque.

Et encore moins de soutien. Grisé par la boisson, celui qui lui en aurait proposé sur un ton compatissant aurait certainement reçut son poing sur la gueule. Le cri s’échappant des lèvres entrouvertes de l’adolescent lui faisant face ne lui arracha pas un regard poli mais sa pudeur, le blond l’a trouva difficilement supportable. Plus agréable que de la convalescence néanmoins et il se contenta d’hocher mollement la tête lorsque son semi interlocuteur émit la brillante hypothèse de quitter les lieux. Ouais… en faites, il valait mieux qu’il parte, qu’il lui fiche la paix et se casse… Ce programme réjouissant était le seul qui sortait de cet esprit embrumé que l’eau froide n’avait pas réussit. A vague « C’ça… » Sortit de la bouche du blond. Retournant précautionneusement sur ses pas, s’agenouillant au bord de l’imposante baignoire, l’adolescent se contenta d’éffleurer l’eau de ses doigts a la recherche du mouchoir brodé que le jeune homme avait crût lui voir fausser compagnie quelques instants plus tôt, se penchant pour plonger sa main dans le liquide a la recherche futile d’une perte secondaire. Sûrement trop par ailleurs. L’adolescent sentit que le survivant basculait docilement dans l’eau et, indécis, l’idée de tendre la main pour prévenir de la touche effleura un esprit a peine lucide. Et puis rien, après tout, ça changerait quoi ? Son image pathétique de ces instants ? Le bruit sonore retentit donc en échos répétés le long de l’imposante tuyauterie, système aussi complexe qu’ingénieux tandis que la sirène dans son vitrail se contentait d’un gloussement équivoque, se départissant d’un rire féminin trop aigu pour en être totalement naturel. Harry releva tête de la surface, le temps d’une respiration, hagard, ses yeux visiblement ébahis devant les récents évènements précipités, le cadavre inerte du savon écrasé par le poid de l’adolescent agonisant placidement sur le parquet. Il voulait quoi ? Un câlin ?

Quelle que soit la chose qu’il semblait attendre, l’attention du brun était tourné vers l’objet de son état actuel, dégoulinant de cette eau claire et mousseuse, le visage condensé par un énervement propice et justifié. Le blond jeta de ses yeux vairons un regard oblique au morceau de savon inutilisable, un autre a celui définit comme le survivant, a l’allure aussi pathétique que la sienne a présent, définissant l’actuel état des choses, partagés entre l’envie sinueuse de planter là ce colocataire improvisé et le fait que ses deux jambes vacillantes ne lui permettraient pas d’aller bien loin. Ouais… Guère encourageant comme perspectives. « T’es con, tu l’sais ça ? » grommela finalement le blond en tendant une main a Harry pour l’aider a s’extirper de l’humidité poisseuse collant a ses vêtements. Sa retenue face au mot probablement vulgaire qui avait faillit lui échapper lui arracha un sourire maussade. Sa gêne en était presque attendrissante, face a cette brutalité avec laquelle Takéo parlait dans un registre certainement familier qui ne le gênait pas, ne mâchant que rarement ses expressions. Le qualificatif con prenait ici un sens amoindris, pas tant affectueux ou poli mais inévitablement de circonstance. Falait le féliciter aussi d’avoir marcher sur un savon ? Nan ? Bah alors… Il n’allait pas lui faire un bisou non plus et ce geste simple et désintéressé suffisait. Amplement. « Couvr’ toi baka… t’vas attraper la crève… ». De temps a autre, les mots d’une langue natale revenait dans la conversation, variables, avec des termes plus ou moins étudiés, langue déliée par cette boisson réconfortante. « Tsss… »

Takeo se dirigea maladroitement vers un porte-serviette le plus proche sur lequel il saisit d’une main tremblante le dit objet, revenant sur ses pas pour la poser sur les épaules ruisselantes d’humidité de Harry. « C’est bon, j’vais pas te bouffer… » Grommela t-il, prévenant toute forme de résistance. Il était gay, l’esprit enhardi par l’alcool et le whisky pur feu mais l’idée de quoi que ce soit avec Harry ne l’aurait tout simplement pas effleuré. Le jeune homme s’installa donc aux côtés du brun, jambes pliées devant son corps, bouteille toujours a la main dont il tenta de saisir les dernières gouttes, portant le goulot a ses lèvres dans un geste d’initié. Dernières lampées inexistantes par ailleurs.
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MessageSujet: Re: Circonstances atténuantes (libre   Circonstances atténuantes (libre EmptySam 14 Juin - 14:45:14

Takeo Sin...Des rumeurs, rares mais tout de même présentes disaient qu'il était homosexuel...Chose dont Harry se fichait royalement. Ce gars pouvait bien être hétéro, bisexuel ou Gay si ça lui chantait...Ce n'était pas le Survivant qui le lui reprocherait. Plutôt tolérant envers ce qui ne l'embêtait pas le Gryffondor se contentait de hausser les épaules lorsqu'on lui soufflait à l'oreille que tel ou tel garçon avait des préférences pour quelqu'un du même sexe. Bien sûr on avait dû lui le dire une fois ou deux seulement. Les gens n'avaient pas que ça à faire: observer les mœurs de leurs voisins-quoique- et très peu pouvaient déceler ceci sur une personne aussi discrète que Takeo. Quoiqu'il en soit, il fallait être extrêmement observateur et n'avoir rien à faire pour se préoccuper de ça. Ce n'étaient d'ailleurs que des suppositions, des hypothèses que le Rouge et Or avaient balayé d'un regard aussi sévère que le célèbre Avada Kedavra; la couleur émeraude de ses iris accentuant l'effet. Le "concierge" de service et sa langue bien pendue n'était jamais revenu voir Harry.

« t'es con toi, tu l'sais ça ? »

La voix de l'asiatique le fit revenir sur terre. L'adolescent se perdit un instant dans les yeux de son colocataire improvisé. Harry, lui même avaient de magnifiques yeux légués par sa mère, d'une couleur rare...Mais ceux de Takeo devaient l'être encore plus; ils étaient vraiment splendides et le Survivant eut du mal à décoller son regard de celui qui lui tendait la main. Refroidit par cette baignade non prévu le Brun fronça les sourcils et répondit d'une voix neutre

-Ouais, des fois, comme tout le monde quoi

Fit-il, de mauvaise humeur à cause de la douche mais pas vexé par les propos du garçon en face de lui. Après tout c'était vrai, il ne devait pas avoir l'air très fin là-dedans en vêtements, trempé de partout. En face de lui un adolescent avec une bouteille dans la main et l'air légèrement douteux, le traitant de "con" lui tendait la main pour l'aider. Mouais, résumé de situation peu banal...Une histoire folle de plus à mettre dans son palmarès. Finalement valait-il mieux rire ou pleurer ? Comme la première solution était la plus attrayante plutôt que de verser toutes les larmes de son corps l'adolescent l'adopta. Un sourire fin se dessina sur ses lèvres; il haussa un peu les sourcils et remit ses lunettes droites et rangeant son fameux mouchoix trempé dans sa poche...Restant tout de même "méfiant" envers Takeo...Pourquoi ? Simplement parce que le Gryffondor avait encore un train de retard sur la situation. Tout avait été si rapide, qu'il n'avait pas eu le temps de tout analyser et qu'il ne savait plus trop quoi faire....Transis par le froid qui s'infiltrait sous ses vêtements de sorcier.

« Couvr’ toi baka… t’vas attraper la crève… Tsss…».

Harry ne savait pas ce que c'était un baka et il haussa un sourcil; mimique qu'il avait toujours lorsqu'il était étonné. Mais le temps n'était pas à la réflexion sur les barrières des langues et le Gryffondor prit la main de Takeo pour sortir. Ce dernier alla chercher une serviette pour la mettre sur ses épaules, le sorcier se laissa faire bien qu'il ait fait un pas en arrière par réflexe. Mais que ce soit Takeo ou un autre l'adolescent aurait agit de même; c'était juste un petit sursaut de surprise.

« C’est bon, j’vais pas te bouffer… »

-Merci, c'est sympa.

Répondit finalement le Survivant d'une voix affable bien qu'un peu enroué. Attrapant sa baguette mouillée il la sécha rapidement pour prononcer le sort de "récurvite" et nettoyer ses dégâts. Au moins sa petite blessure à l'arcade sourcilière ne saignait plus et perdu dans ses sourcils fins mais noir jais elle était bien moins visible. Heureusement...Harry aurait eu l'air fin tiens avec deux cicatrices ! Celle-ci guérirait d'ici peu, certainement d'ici deux ou trois jours. Observant son voisin de biais avec un regard neutre qui ne jugeait pas l'adolescent le regarda essayer de boire quelques gouttes finales du Wisky Pur Feu....Divin élixir d'oubli de souffrances et de chagrins. Divin élixir décuplant l'audace et la force de caractère, anihilant la peur. Pour sa part le Brun n'avait jamais touché à la boisson; pour lui, elle n'avait rien de divin...Cependant Harry ne pouvait évidemment pas connaître la peine de Takeo, il n'était pas voyant. Autant éviter de juger donc...Situation inconnue= prudence bien que le Gryffondor ne soit pas si réputé que cela pour sa prudence mais bon. Le Rpuge et Or ne trouvant pas de sort pour sécher ses habits sans risquer d'y mettre le feu décida d'attendre sagement un peu avant de s'en aller. Le garçon s'était assis à ses côtés comme pour dire que Harry ne le dérangeait pas...Enfin...Peut-être car encore une fois comment savoir ce que pensait l'asiatique. Comment meubler le silence gênant ?

Harry décida alors de combler le silence par le silence...Les mots sont parfois inutiles et s'emmêlent; cela aurait été ridicule d'aborder tranquillement le sujet des B.U.S.E ou même tout autre..."Si tu n'as rien à dire de plus beau que le silence, alors tais-toi" clamait le proverbe et il avait bien raison. Le Survivant adressa alors un sourire amical et reconnaissant à celui qui l'avait appelé Baka-Peut-être un prénom ? un surnom qui sait ?-pour l'avoir sorti de l'eau avant de serrer la serviette contre lui et de s'assoir sur le rebod près de Takeo pour se sécher un peu.
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MessageSujet: Re: Circonstances atténuantes (libre   Circonstances atténuantes (libre EmptySam 14 Juin - 17:42:40

[c'est marqué libre, je m'inscruste mais si vous ne voulez pas d'une 1ere année, je m'en irai comme je suis venue ^^]

Une semaine, une semaine de passée, une semaine épuisante à rester assise des heures sans bouger derrière une vieille armure du cinquième étage. Une semaine où la blonde avait guété le moindre mouvement, la moindre chose qui puisse lui offrir ce qu'elle avait visé. En effet, depuis quelque temps, la première année de gryffondor, dans toute sa sincérité et sa gentillesse, sous ses manière de petite fille à maman, voulait à tout prix découvrir un lieu. Un lieu qui n'était ouvert qu'aux préfets, donc un endroit où elle ne pouvait aller. Or, Maria, dans sa jeunesse curieuse avait horreur qu'on lui interdise de faire quoi que ce soit. C'est pourquoi, elle avait décidé de se rendre dans la salle de bain des préfets par n'importe quel moyen. Elle n'avait parlé de son entreprise à personne, donc personne ne savait qu'elle allait, en cette douce nuit, réussir son entreprise. En effet, pendant la journée, alors qu'elle commençait à désespérer, vers les dix heures du soir, une personne s'était approchée de la porte, et comble du bonheur avait prononcé le mot de passe. Le MOT DE PASSE, le passeport pour l'aventure, la clé introuvable que Maria venait de trouver. Cette personne ne s'était pas assez méfiée, qui pouvait savoir qu'une première année se tenait là, derrière l'armure, ses yeux bleus fixant le mur, à l'écoute de l'arme secrète. Maria avait donc reussi son entreprise, sa quête n'était pas vaine et elle pourait bientôt aboutir. Aussi, le jeune gryffondor décida dans cette soirée d'aller savourer sa victoire, juste une fois, avant que le passe ne change de nouveau et qu'elle soit obligée de reprendre ses tours de garde.

Onze heures moins dix minutes... Le dortoir des filles dans la tour des gryffondors. Tout le monde dort et rêve à pleins de douces choses, sauf une personne, Maria, la jeune fille jette un coup d'oeil vers les autres, Page se tourne dans son lit mais se rendort aussitôt. Maria souffle, elle ne sera pas prise. Elle tatonne à travers le noir, et ouvre le coin de son rideau, du côté du mur, la lumière de la lune passe ses rayons à travers la fenêtre, Maria repère ses affaires, prêtes à l'emploie. Rapidement, avec la délicatesse d'une chauve-souris, la première année se glisse dans un jean et un t-shirt, elle attache ses chaussures, et doucement se glisse hors de son lit. Le plus dure est à venir, alors qu'elle se tient devant la fenêtre, n'importe qui se réveil et elle serait découverte. Bien qu'elle ne pense pas qu'un Gryffondor puisse la dénoncer mais on n'est jamais trop prudent. La jeune fille prend son inspiration et se glisse dans la lumière de la lune, à petits pas, sans faire de bruit, elle rejoint la porte. Maria la referme derrière elle, et reprend son souffle, son coeur bat à cent à l'heure. Elle descend les marches deux à deux, en manque une et se ratrape à la rambarde. Enfin, elle débouche dans la salle commune, Maria jette un coup d'oeil: Personne. Réprimant un cris de joie, elle se dirige vers la sortie, elle la pousse délicatement. Au lieu de sortir droite, elle s'accroupie et se tient le long du mur, dans l'ombre. Ainsi, la grosse dame à moitié endormie ne la voit pas. Maria se glisse le long du mur jusqu'au coin.

Avoir tout prévu, c'est bien. Mais souvent, dans un planning, il y a des imprévus. Maria glisse d'un couloir à un autre, parcours rapidement les étages, se pert un peu, la seule lumière de la lune traversant les fenêtres la guidant. Soudain, au coin d'un couloir, Maria entend quelqu'un, ou plutôt quelque chose, le pas lent de Rusard... Maria retiend sa respiration, il faut qu'elle parte avant de se faire prendre. La jeune fille regarde derrière elle, de peur de voir la chatte, la peste en personne. Rien, Personne! Maria glisse le long du mur, tourne, prend un chemin, descend une escalier et se met à courir. Son esprit ne fonctionne plus, seule sa peur l'enmène à travers le dédale de couloirs que comporte le château. Enfin, la jeune fille s'arrête, elle s'appuie contre le mur et reprend son souffle, son coeur cette fois bat à mille à l'heure. Plus vite que si la première année avait but du Whisky Pur Feu. Finallement, il est vraiment temps que ses excursions nocturnes cessent... Pourtant Maria s'en délecte, elle aime ses petites balades mais de là à se faire renvoyer de Poudlard, il ne faut pas exagérer. La jeune gryffondor, se redresse et pose ses yeux bleus sur ce qui l'entoure. Soudain, elle pose sa main devant sa bouche, devant elle, droite comme un i se tient l'armure. Son armure, et devant l'armure, La Porte !

Maria s'approche doucement, n'en croyant pas ses yeux! Elle a reussi ! Elle a enfin atteind son but! Maintenant, personne ne pourra dire qu'elle n'est qu'une poupée qui est inutile et qui s'effraie pour un rien. Non, personne ne pourra plus jamais dire ça. La jeune fille s'approche de la porte encore plus, elle pose sa main sur le battant. Elle sent sous ses doigts, les enluminures qui encadrent le battant. Rejettant ses boucles blondes en arrière, la première année, leva ses grands yeux sur la porte, elle sort de sa main un papier qu'elle déplit faibrilement. Maintenant, le moment de vérité est enfin arrivé ! Maria lit son papier d'une toute petite voix, elle se recule et attend. Enfin, la voie lui est ouverte, la jeune fille s'engouffre dans la pièce et referme la porte derrière elle. Mais, comme je le disais, dans un programme il y a souvent des imprévus et devant elle, il y en avait un grand, un très grand. Deux personnes se trouvaient déjà dans la pièce, deux garçons, tout les deux plus âgés qu'elle. La jeune fille resta totalment pétrifiée, le rouge sur ses joues la brûlait intensément, sans crier gare, elle tomba sur les fesses, les jambes pliées sur les côtés,elle ne put dire qu'une chose.

OH!

Sa gorge se serra. Elle ne put rien ajouter d'autre. Evidemment, les deux autres pouvaient la dénoncer, elle n'était qu'une première année après tout. La vieille Ombrage allait ancore tomber sur Maria et elle n'allait pas lui faire de cadeaux... Comme dans son cours, en pire... Et puis, rien n'empêchait les deux autres de mentir, de dire qu'ils l'avaient vu sortir à une heure non commune... Maria sentit qu'elle allait s'effondrer. Tant pis, s'il le fallait, elle les supplierait, elle se jeterait à leurs pieds, ferait leurs devoirs bien qu'ils fussent sûrement trop dures pour elle... Oh, et puis eux aussi traînaient à pas d'heure. Maria serra les poings, pourtant ses grands yeux bleus traduisaient l'effarement et l'apréhension...
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MessageSujet: Re: Circonstances atténuantes (libre   Circonstances atténuantes (libre EmptyDim 15 Juin - 17:37:44

Ouais… Le destin est mal foutu, avec son lot d’imprévus nerveux qui portent a comble l’exaspération d’un homme, d’une femme ou d’un adolescent quelconque, ses histoires retorses et ses brusques changements de décisions futiles, bravant vaillamment l’encontre de la volonté humaine, sournois et insipide dans ses surprises et ses évènements notoires dont rares sont ceux qui soupçonnent le sens et l’arrivée. Les rencontres commencent pour beaucoup par cette loi, universelle et invariable qui débat d’un niveau relevé jugé trop complexe et philosophique. L’avenir est aussi incertain et instable que possible et peu sont ceux qui possèdent la certitude de celui qui régit cette masse bêlante emprise aux mains de croyances, de superstitions maussades, teintée trop souvent de cette corruption nébuleuse et autorisée sous le couvert du silence. Cette idée emprunte d’une couche vernis de vérité inévitable bien que souvent contredis par les moins innocents reste une gouverne invariable et fidèle. Le blond n’était pas de ceux qui discutait, paisible et serein, des questions du monde. Son existence se révélait a un niveau plus étriqué qu’il ne faisait pas effort d’agrandir, par mesure certaine de commodité sans nul doute et non par inquiétude vague d’impartialité : ce monde léger qui se résumait a la vie qu’il avait connu le contentait amplement et les rares faits hors de ce qui pouvait le concerner plus ou moins indirectement étaient au niveau des connaissances fortes et imposantes, défendant avec une passion et une ardeur nouvelle ce qui pouvait effleurer du bout des doigts on univers encore instable et fragile. Depuis son arrivé a Poudlard, cette quête mouvante et futile d’un oublis un temps soit peu vague avait été une tâche diagnostiquée comme inutile et il avait abandonner l’espoir stupide de croire a un coup de gomme savamment ajusté sur son passé. Il n’avait pas la prétention de prétendre a être plus malheureux qu’un autre, peut être d’avantage le contraire par ailleurs. Il ne se confiait pas, s’extériorisait peu vis-à-vis d’évènements tragiques et voyait l’amitié avec une dose non négligeable de réserve. Il se plaisait a rire des dernières nouvelles de circonstances mais repoussait les confidences et les murmures avec plus ou moins de tact, de finesse ou de subtilité, refusant catégoriquement de jouer le rôle de l’oreille a l’écoute ou de l’écouté. A tout point de vue, on aurait pu dire que sans ce caractère facilement inflammable et ce comportement résolument fort, le jeune homme était quelqu’un de discret, qui s’exprimait pourtant avec trop de violence et d’aigreur pour paraître anodin et véritablement inconnu. La solitude n’était pourtant pas quelque chose qu’il appréciait frontalement et il recherchait l’aisance et la compagnie, a l’aise dans les conversations adolescentes qui ne prenaient pas une tournure trop mondaine.

Compliqué. Les deux premières années passées a l’académie de sorcellerie avaient été d’une facilité déconcertante. Dans l’insouciance typiquement enfantine d’une naïveté emprunte de tendresse, le garçon avait découvert un monde qu’il avait cru pouvoir soustraire a la vie familiale imposées et douloureuse et s’était montré plus confiant, plus enclin a écouter les problèmes des autres. Non pas qu’il soit égoïste mais le silence valait mieux que les larmes et si le ton secret de la petite enfance était encore excusable a l’âge jeune de onze ou douze ans, il l’avait été nettement moins dès la quatrième année. Les jeux étaient encore trop emprunts de gaminerie et ne nécessitaient pas la parole et les secrets pour que les mots pesés constituent le principale soucis de préoccupation, les éclats de rire et les bousculades moqueuses suffisants amplement. Mais il avait mûrit et inévitablement, il avait vu Poudlard et son ambiance de façon singulièrement différente par la suite. Les gloussements des filles qui attendaient les confessions et les camarades qui n’attendaient que l’écoute d’une nouvelle. Il parlait. Beaucoup. Bavard en cours, amateur de plaisanteries peu fines, rigolant comme un adolescent normal. Mais ses sentiments et ses impressions, il ne les partageait qu’avec le whisky pur-feu et refusait a s’embarquer dans des histoires sobres ou il se serait sentit dépouillé. Une règle étrangement mutuelle s’était établie par la suite entre lui et son jumeau et les liens si solides de l’enfance s’étaient distendus avec le temps, fil plus ample qui reliait les deux âmes par quelques gouttes de sang et ils ne parlaient plus ensemble de cette manière sans réserve d’autrefois. Chacun avait pris une voix différente. Takeo s’était éloigné. Aussi longtemps que ses quelques souvenirs, réminiscences vagues et chassés d’un geste de tête, lui reviennent, le blond estimait le nombre des personnes proches vue parle sens commun comme considérablement limiter. Ses peines et ses chagrins, il les avaient uniquement raconter a un premier amant, en fin de quatrième année, et s’était probablement sentit plus en sécurité que de nombreuses fois, laissant aller des émotions secrètes et une langue inhabituellement déliée. L’amant en question avait rompu quelques semaines plus tard et avait quitté l’établissement sans un mot, emportant avec lui la clé d’une porte rongée par la rouille qu’il avait fallut tant de temps a ouvrir, avec une incroyable minutie.

Il avait compris cette perte comme un nouveau signe qu’il était inutile d’interpréter. Il n’avait pas retenté l’expérience et ses yeux vairons s’étaient embrumés pour la première fois depuis de longues années. Il était seul. Etait resté seul et avait intégrer le groupe actuel sujet de ses visites lorsque la solitude et la tristesse devenait soudainement plus grande. A la mort de son père, il avait réagis de manière très différente de son frère et l’origine de leur lien distendue remontait a ses yeux de cette époque de discordance : il avait montrer sa colère, les joues rougies par la honte et la haine tandis que Shigeru s’était muré dans son silence. Cette tendance a s’enflammer datait peut être de cette époque ancré dans son esprit, pierre lourde et matérielle, brûlante. Ces succession de faits s’étaient passé lentement et d’autant plus douloureusement. Quand a sa position vis-à-vis des exploits accomplis par un être de la renommé d’Harry, il ne savait pas. Sa définition de mangemort s’était peu a peu étendue au sourire juvénile et froid de son aîné, a son regard âcre qu’il revoyait de temps a autre, visites de circonstance âpres dont il ressortait apeuré et brûlant d’animosité. Si la question lui avait été posée, un « j’m’en fout » aurait sûrement accueillit la déclamation, tirade sur sa conception du bien et du mal, point qu’il jugeait idiot et caricatural d’aborder. Le brun, du peu que le blond avait pu en juger de sa vision de l’analyse humaine, était quelqu’un de maladroit, de fort aussi mais il n’avait vu que la silhouette chétive et les yeux vert, sans chercher la ressemblance face a cette dose massive de grandes actions dithyrambiques. Le garçon s’était installé a ses côtés avec un léger c’est sympa qui arracha un haussement d’épaule au blond. L’alcool rend enhardi, joyeux pour certains mais dans la situation de Takeo, l’humeur actuelle était due a la pure et simple indifférence.

Aussi lorsque la porte massive qui masquait la salle de bain réservée a l’exclusivité de préfets en l’occurrence résolument absent coulissa de nouveau, un unique regard vitreux fut lancée en direction de la demoiselle rompant ce silence placide qu’a l’évidence, Harry n’osait pas troublé de paroles, respectant de vieux proverbes sur la parole est d’argent. C’était une fille a laquelle le jeune homme donna onze ans, douze peut être, qu’il classa chez les gryffondors pour l’avoir peut être aperçu. Quoique. Les mœurs et actions des premières années l’intéressaient peu mais la chevelure blonde et les yeux bleus de la fillette, il pensait les avoir aperçut dans la salle commune, un jour ou l’autre. « T’as organisé un sauterie ou quoi ? C’pas le meilleur endroit la baignoire pourtant… ». Maussade, peut être un peu irrité mais plutôt dans une lancée de bouderie taquine. Bruit de verre brisé. La bouteille lui avait échappé des mains pour voler en éclats sur le sol carrelé. Merde. Tant pis. Comment une gamine de onze ans avait elle pu parvenir a déniher le mot de passe ouvrant sur les robinets métalliques et les mousses colorées aurait fait un sujet certainement pertinent. Les visiteurs qui n’entraient pas dans le cercle des privilégiés arborant l’insigne étaient invariablement des élèves que l’expérience avait guider et qui pour beaucoup courraient au-delà de la troisième année, sans exclure la présence d’un couvre feu que toute fille sage et consciencieuse que représentait l’insouciance des jeunes années aurait respecté avec de grands yeux écarquillés, obéissant a la prudence consciencieuse. « Attention, t’fais un pas et j’te manges… »
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MessageSujet: Re: Circonstances atténuantes (libre   Circonstances atténuantes (libre EmptyDim 15 Juin - 21:38:56

Les yeux mi-clos le Gryffondor profitait de ce moment de calme pour se reposer. Malgré leur longue nuit Ron et Harry n'avaient pas tout à fait récupérés des derniers jours. L'entraînement de Quidditch ardu sous la pluie torrentielle avait finit de les achever. Takeo ne parlait pas, l'observant peut-être de biais ou plongeant dans ses songeries. Harry choisit la seconde hypothèse pour lui et s'y attela assidûment. Son esprit eut tôt fait de partir à la dérive entre souvenirs récents et anciens. L'ambiance était-elle si triste et sinistre ? Toujours est-il qu'elle semblait suffisante pour faire revenir directement l'adolescent une année en arrière. D'abord le Survivant se rappela de l'oeuf, le fameux oeuf dont il fallait décrypter l'enigme que Harry avait d'ailleurs prit un peu trop au sérieux. Puis la suite défila, dépassant la coupe de feu pour atterrir dans le cimetière; aussi brutalement qu'avec le portoloin. Pourquoi le Gryffondor songeait-il à cela en cet instant alors que ce matin même il plaisantait avec Ron comme un enfant ? Peut-être que le silence des lieux l'y aidait...Ou alors était-ce simplement une farce de sa mémoire. La mémoire était en effet bien facitieuse, aimant mettre son propriétaire dans l'embarras en lui faisant oublier les souvenirs dont il avait besoin à l'instant; et lui offrant des souvenirs alors qu'il n'en demandait pas à ce moment.

Quoiqu'il en soit l'adolescent était déjà loin, très loin même. Un voile léger couvrant ses yeux d'un vert étonnant pour seul indice. Il ne vit même pas la porte s'entrouvrir pour laisser apparaître la demoiselle de Gryffondor. Son regard passa sur elle sans vraiment la voir. Harry était trop occupé à réchauffer son pauvre corps, ses doigts resserrant inconsciemment la serviette autour de lui. Quant à son esprit il était en pleine rêverie cauchemardsque. Heureusement l'arrivée inopinée de la fillette se suivit d'un cri de cette dernière que le sorcier entendit bel et bien cette fois-ci.

OH!

Surprit le Survivant esquissa un léger sursaut enclenché par ses réflexes avant de poser un regard curieux sur la nouvelle venue assise par terre; un air étonné fiché sur ses traits. Ces derniers reflétaient la jeunesse même...Elle avait sans doute 11 ans, allez 12 peut-être mais certainement pas plus. L'adolescent la trouva bien audacieuse pour s'aventurer là avant de se rappeler ses ballades nocturnes guère plus prudentes...Notament cette fameuse nuit où le trio avait suivi celui qui voulait voler la pierre philosophale. Du coup le sorcier eut un petit sourire amusé mais en rien moqueur pour la Rouge et Or. En plus elle l'avait fait sortir de ses pensées chagrines donc difficile de lui en vouloir.

« T’as organisé un sauterie ou quoi ? C’pas le meilleur endroit la baignoire pourtant… ».

Sous le coup de la surprise, tant d'avoir entendu Takeo s'exprimer que cette petite blague le Survivant haussa légèrement un sourcil-toujours ce tic récurrent- avant de se lever et délaisser sa serviette. Cette dernière devait avoir des propriétés magiques car les habits du sorcier ne dégoulinaient plus et ô surprise étaient tous propres comme venant d'être passé à la machine à laver...Lui-même après avoir attérit dans le bain était "beau" comme un sou neuf. Bon ses cheveux étaient toujours en bataille et encore mouillés tout comme sa robe de sorcier mais c'était comme s'il vnait d'avoir fait un douche...Pratique de tomber à l'eau dans la salle de bain des préfèts finalement Rolling Eyes Le sorcier sourit à la fillette pour la rassurer car elle semblait plutôt inquiète. Harry devait avouer que lui aussi aurait eu peur à son âge face à deux "grands".

« Attention, t’fais un pas et j’te manges… »

Le Brun sourit à cette remarque, laissant même échapper un léger rire doux. Trouver une première année ici lui rafraîchissait la mémoire mais de façon très agréable cette fois-ci. Il se souvint du miroir du risèd mais aussi de sa seconde nuit au château quand Drago l'avait défié de l'affronter à minuit. En fait le Vert et Argent sournois avait prévenu Rusard pour que le Survivant et Ron se fassent attraper et peut-être renvoyés mais ces deux derniers avaient été trop malins et trop vifs pour le vieux concierge sans compter l'aide d'Hermione qui ne les appréciaient pas beaucoup à cette époque mais n'avait pas eu le choix.

-N'aie pas peur, nous ne dirons rien. Alors dis-moi, comment es-tu arrivée ici ? Tu t'es perdue ou tu cherchais quelque chose peut-être ?

Lui demanda-t-il d'une voix égale sans l'infantiliser. Lui-même paraissant si fragile à 11 ans avait horreur qu'on lui parle comme à un pauvre petite sans défenses; ce que l'on faisait souvent vu que sa silhouette maigre-toujours d'actualité mais moins visible, un peu cachée pas les traits de l'adolescence-et ses grands yeux verts égarés invitaient à cela...Le Brun n'avait donc aucune envie de traiter l'aventurière comme une gamine; il s'approcha et lui tendit la main tout comme Takeo l'avait fait juste avant pour lui afin de lui proposer son aide. Puis se tournant vers l'asiatique l'adolescent lui fit un sourire montrant son amusement pour la situation; malgré sa bouteille à la main le garçon à l'air bougeon n'était pas si méchant ou effrayant que cela.

-Je pense qu'il n'y aurait pas grand chose à manger, tu mourrais vite de faim

Glissa-t-il à l'asiatique d'un ton malicieux. C'est fou comme une situation changeante pouvait modifier l'état d'esprit ! Harry venait de passer de la grise-mine à la bonne humeur grâce à cette interruption providencielle, coupant court aux visions terribles de l'année dernière.
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MessageSujet: Re: Circonstances atténuantes (libre   Circonstances atténuantes (libre EmptyLun 16 Juin - 11:15:24

Après plus ample réflexion, Maria déssera les poingts, finalement ils avaient pas l'air méchant. Seulement surpris, très surpris de la trouver là, sûrement autant qu'elle de les trouver là d'ailleurs. Le premier garçon, celui qui semblait être asiatique lançait une ptite "blague".

« T’as organisé un sauterie ou quoi ? C’pas le meilleur endroit la baignoire pourtant… ».

Bien sûr, du haut de ses 11 ans 1/2 passés, Maria n'avait pas vraiment la tête à ça... Le saut de l'ange n'était pas encore pour elle. Résolumment, alors qu'elle sortait à peine de l'enfance et que son petit corps avait commençé à changer il y a peu de temps. Bien sûr, à cette âge là, les histoires d'"amour" étaient un peu d'actualité. Entre les baisers volés aux garçons entre deux cours dans un couloir, généralement produit après une séance de "cap ou pas cap" dans le dortoir des filles, et les autres baisers donnés entre meilleures amies, juste pour voir si ça fait pareil, les jeux débutants des jeunes adolescents n'avaient pas beaucoup d'impact. Enfin, à presque 12 ans, Maria commençait à regarder les garçons d'un autre oeil... Aussi, elle regarda avec un air indéfini le blond, cherchant le double sens de la phrase qui visiblement lui était caché -vu qu'il n'y en avait pas..-.Soudain, l'autre garçon, le brun, se leva, se débarassant ainsi de sa serviette. Maria put ainsi voir qu'il était de la même maison qu'elle grâce au blason sur sa robe. Son coeur fit un bond dans sa poitrine tellement elle était heureuse, bien sûr elle ne savait pas comment il allait réagir mais du moment que c'était un gryffy, elle ne pensait pas qu'il puisse la dénoncer... Alors qu'il s'approchait d'elle, Maria songea qu'elle pourrait toujours s'enfuir par la porte qui était derrière elle. Mais en même temps, elle risquait de se retrouver nez à nez avec Rusard ou autre... Cela pourait paraître louche comme situation, que faisait une première année, bien sous tout rapport, avec deux garçons de quatres ans ses aînés... Il y aurait de quoi former des soupçons... Aussi, elle fut soulagée lorsque le garçon lui parla. Sa voix était calme, sereine, sans la moindre pointe d'agressivité et ses propos allait avec sa voix. Pourtant il ne la traitait pas comme une gamine. Cela acheva de rassurer Maria. De plus, alors qu'il lui tendait la main, elle le reconnut, ses cheveux masquant un peu sa cicatrice certes mais c'était quand même lui : "Harry Potter". Un large sourire vint fendre le visage de Maria alors qu'elle acceptait cette aide inopinée. Il l'aide à se relever sans beaucoup de mal vu que le jeune fille était fluette et lui arrivait au torse, seule les boules les plus hautes touchant son épaule. La jeune fille leva les yeux vers le brun.

Merci!

Maria regarda l'autre garçon, le blond, celui-ci n'avait pas bougé et ne semblait pas avoir envie de le faire non plus. La jeune fille avait encore en tête, sa dernière réplique.

« Attention, t’fais un pas et j’te manges… »

Puisque Harry avait rit à cette dernière réplique et qu'il lui avait répondue d'une manière aussi blagueuse, Maria en déduisit que finalement il ne semblait pas être aussi méchant que ça. La jeune fille observait son visage terne, la bouteille de Whisky éclatée à ses pieds, elle de demanda si elle devrait lui en acheter une autre pour se faire pardonner. Maria avait toujours été d'une nature heureuse, elle détestait donc par dessus tout ce qui touchait à de l'indifférence, ou plutôt à de l'indifférence cahée. Et ce garçon là, c'était de ça dont il souffrait. La nature de Maria l'obligeait à vouloir le faire sourire, elle devait le faire sourire et ne pouvait pas s'en empêcher. Ses yeux, l'un vert, l'autre bleu, dégageait un aura mais un aura de douleur, de douleur car des secrets trop longtemps enfouis dans son coeur. Malgrès la réplique faite à son attention, la jeune fille s'approcha de lui de ses petits pas, il ne semblait pas la voir, aussi, elle continua à s'approcher de lui et s'accroupit juste devant lui, sur les genoux, de façon à ce que ses yeux soient dans les siens. Elle ne s'était pas départie de son sourire et son visage à quelques centimètres du sien, elle lui souffla.

Ils sont bizarres... tes yeux... très bizarre mais super beaux, tu as de la chance!!

Elle ferma les siens, bleus, et rit doucement, pas d'un rire méchant mais d'un rire sincère et clair. Puis, d'un bond, elle s'écarta du jeune homme, attendant de voir sa reaction. En attendant, elle regarda l'eau, la belle eau, avec toute sa mousse qui surnageait dessus, elle était venue ici pour se baigner, visiblement c'était râté, pourtant, elle avait quand même envie de se tremper les pieds, rien qu'une seule fois, juste pour essayer. Aussi, elle se déchaussa, elle posa ses chaussures sur le sol, s'assit sur le bord et pivota de façon à toucher du bout des pieds, la magnifique eau parfumée. Elle tapotait la surface, regardant les ondes qui s'éloignaient en cercle à la surface, heureusement que personne dans cette pièce n'avait pas de mauvaises intentions, vu la posture de Maria, elle pouvait tomber dans l'eau, par une conséquence accidentaire, poussée malencontreusement dans le liquide translucide...Elle tourna la tête vers Harry et lui sourit, visiblement heureuse.

Et bien, en fait, je n'étais pas perdue... ce que je cherchais... C'était entrer ici... Je ne vois pas pourquoi il n'y a que les prefets qui peuvent venir ici... Enfin si je comprends... Mais j'avais envie de voir comment c'était et puis j'ai entendue un préfet en parler et ça avait l'air tellement bien... Je me suis cachée derrière l'armure devant la porte et j'ai attendue que quelqu'un dise le mot de passe... C'est comme ça que je l'ai eu et que j'ai pu entrer... Mais pour sortir ça va être dur, il y a Rusard qui traîne, je l'ai vu au deuxième étage...
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MessageSujet: Re: Circonstances atténuantes (libre   Circonstances atténuantes (libre EmptyMer 18 Juin - 13:20:06

Nan mais qu’est ce qu’elle m’fait ?! * fut la première pensée un temps soit peu constructive de l’adolescent aux cheveux blonds qui lutta pour ne pas reculer précipitamment du visage enfantin aux traits réguliers de la fillette, quelques centimètres de vide le séparant futilement du sien, étouffant un glapissement malvenu et inutile, les effluves de l’alcool encore présente paralysant avec une netteté évidente l’esprit d’un corps trop peu réactif, annihiler par la boisson a la robe chaude et brillante, observant les cheveux blonds et soyeux de la demoiselle qui encadrait son visage fin. Il n’avait pas pris la peine de se lever et avait crût maladroitement que sa remarque pathétique lancée a l’aveuglette aurait pour effet de faire déguerpir de l’endroit les récents arrivants. A l’évidence, l’erreur grossière avait été de mise puisque chacun d’entre eux avaient pris la boutade comme une plaisanterie, bien que sa remarque ridiculement tournée a la façon voyou ait lamentablement échouée. Quinze années consécutives, pas loin de seize de manière globale et évidente ce qui signifiait qu’une maturité nouvelle commençait a s’amenuiser dans le cœur et l’esprit étriqué du blond, renforçant ses défauts et ses qualités, façonnant un caractère certainement plus complexe et une perception du monde, faculté d’analyse, singulièrement différente. L’adolescence avait amené son lot inévitable de complications, communes a chacun des adolescents rêveurs qui espéraient, le visage au creux de paumes fatiguées, échapper aux heures monotones de cours. Pour un moldu irrémédiablement conformiste et conservateur, ancré solidement dans de vieux principes qui ne laissaient la place qu’aux anciennes règles strictes de rigueur dans des pratiques oubliées, Takeo était l’exemple même du mec ayant mal tourné, celui qui tirait de ses poches un paquet de cigarettes lorsqu’il en avait l’occasion, du haut de ses seize ans, celui qui traînait après le couvre feu instauré parles autorité politiquement correctes, mains dans des poches trop larges, la mine revêche et le front buté faisant de lui le coupable idéale des petits crimes de quartier inévitable dans n’importe quels quartiers londonniens de rigueur ou les petites anglaises a l’esprit fermé voyait d’un œil critique et acerbe la moindre touche subtile ou non d’originalité discrète. Avec le poids de la quinzaine s’était ajouté la découverte d’une attirance nouvelle, des premiers amours qui reposaient sur plus qu’une bref embrassade, baiser rapide sur la joue droite, révélant une passion jusque là inconnue et une évidente ardeur pour laquelle l’asiatique au corps fin avait témoignait de son avance. Il n’était pas particulièrement mature et avait sût accumuler les pires conneries dans le registre des gamineries et des paris stupides ou idiots mais si sa culture a l’égard des cours obligatoires s’étaient trouvé restreinte, il pensait modestement faire preuve d’une analyse relativement concrète malgré ses sautes d’humeur et un tempérament fort.

Chacun avaient une perception des années différente, singulière et comprenait différemment les évolutions complexes du corps et de la personnalité humaine : pour certains, le changement était imperceptible et évoluait sur un endurée a long terme ; pour d’autres, la transformation était aussi radicale que soudaine. Pour le garçon de seize bougies, nul doutes possibles que les modifications avaient été brutales et les découvertes tout autant : d’abord, les premières lampées qui dépassait le stade du « t’es chiche ? » de whisky, les réunions entre amis qui tournaient a la débandade sitôt les premières boissons sorties, les premiers copains potentiels et l’aisance avec laquelle il s’exprimait, cette voix d’adolescent paumé mais conscient qui s’agitait consciencieusement et faisait revendiquer ses idées sans avant goût. L’entêtement également, bien que déjà fortement marqué. Alors cette innocence clairement marquée dans le visage de la petite blonde, contrastant clairement avec l’attitude clairement débauché du garçon qui l’était, admettons le, relativement, l’avait fait reculer prudemment. Certainement pas par crainte d’une gamine plutôt frêle de constitution mais parce qu’il n’aimait pas le contact, du moins autrement qu’avec d’éventuels petits amis. Dans une amitié sommaire ou basique, simple connaissance ou rencontre inopinée, il se dérobait invariablement, affrontant le regard mais mettant un point d’honneur a une distance respectable qui si elle ne tournait pas a l’agoraphobie se devait d’être respectée. Enfant, empreint des attitudes de cette époque révolu, sûrement cette distance n’avait pas été autant de mise mais sans savoir réellement pourquoi, le jeune homme n’était pas de ceux qui distribuait de chaleureuses bises sur les deux joues a chacune des occasions qui pouvait se présenter, bras autours du cou d’un camarade anodin parfois sans se risquer a solidifier cet instant.

« Ah… Ouais ?! » Marmonna finalement le blond a contrecœur face a un compliment. D’ordinaire, il l’aurait sûrement retourné mais en attendant d’avoir entièrement fait voguer un peu plus loins les vapeurs acides de l’alcool, un cerveau singulièrement ralenti limitait indiscutablement une conversation de courtoisie polie. « Toi aussi… » Lâcha t-il enfin sans vraiment faire attention au bleu limpide du regard sur la peau blanche de la fillette, l’esprit encore embrumé et désireux de mettre fin a l’échange de mondanité de circonstance, s’adossant un peu plus, jambes pliés devant lui, dos courbé, au rebord de la baignoire, observant les débris de verre avec une dose légère de déception, dissipée en quelques minutes tandis qu’il suivait du regard la forme fine, silhouette légère et aisée poursuivre sa route dans une attitude paisible surprenante dans le contexte actuel, nettement décalée, quittant ses chaussures scolaires d’un geste habile pour s’installer sur l’épais rebord et tremper la pointe de ses pieds menus sur la surface miroitante de l’eau. Elle s’amusait des ondes qui irisaient la surface et le blond ne put s’empêcher de détourner le regard. Ces jeux enfantins caractérisaient bien la stature actuelle d’une jeunesse en émois devant une fin d’année proche. « Ca gêne quelqu’un si j’fume ? ». Regard lent vers la plus jeune. « Ouais… nan… c’pas grave ». Entre la bouteille cassée et une cigarette a la main, l’exemple était loin d’être donné par l’aîné présent et seul le brun avait l’air, encore pourvu de toutes ses capacités, emprunt d’un fort sens moral qui interrompit le geste pourtant précis et décidé de l’adolescent. Malgré son peu de sens morale, une vague idée de l’éthique l’avait incité a baisser la main devant une plus jeune, certainement plus influençable et naïve présente dans la pièce en compagnie de deux garçons nettement plus âgés qu’elle, malgré une carrure qui n’avait rien de la masse corporel volumineuse de grands sportifs hargneux et volontaires, au front droit et a la mâchoire carrée, proéminente. Mais a seize ans, le geste était excusable et rare étaient les saints qui n’avait jamais tenté l’expérience avec un air accru de réprimande.

Bruits de pas dans le couloir, réguliers sur le sol dur…

Inutile de chercher bien loin les grommellements vaguement compréhensibles et le miaulement léger l’accompagnant, aigre et compatissant, traversant l’obscurité débutante des couloirs par ce début de nuit. A regret mais encore trop las pour trouver le courage de bouger, le jeune homme tourna la tête vers la petite blonde et, ses yeux vairons tournés vers la demoiselle qui riait des symboles tourbillonnants de l’eau, annonça comme a regret. « Ah bah merde… Il va t’manger avant moi… » En cinq ans, Rusard, concierge réputé pour ses regrets a l’encontre des nouvelles méthodes, l’avait sûrement attrapé une demi-douzaine de fois a intervalles réguliers et répétés, tout comme le blond avait réussit a masquer ses soirées peu recommandables a ses yeux porcins. Rien de très délicat ou compliqué mais si l’être décharné rôdait dans les couloirs, la fuite risquait d’être délicate et compliqué, entre un brun encore responsable, une fillette de onze qui goûtait aux joies de ‘expédition nocturne et des entreprises interdites et d’un jeune homme qui tenait de justesse sur ses jambes, une bouteille éclatée a ses pieds.
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MessageSujet: Re: Circonstances atténuantes (libre   Circonstances atténuantes (libre EmptyMer 18 Juin - 19:39:28

Et bien, en fait, je n'étais pas perdue... ce que je cherchais... C'était entrer ici... Je ne vois pas pourquoi il n'y a que les prefets qui peuvent venir ici... Enfin si je comprends... Mais j'avais envie de voir comment c'était et puis j'ai entendue un préfet en parler et ça avait l'air tellement bien... Je me suis cachée derrière l'armure devant la porte et j'ai attendue que quelqu'un dise le mot de passe... C'est comme ça que je l'ai eu et que j'ai pu entrer... Mais pour sortir ça va être dur, il y a Rusard qui traîne, je l'ai vu au deuxième étage...

-Hummm ça me rappelle quelqu'un
Rolling Eyes

Les yeux d'émeraude du sorcier luisaient de malice tandis qu'il écoutait les paroles de Maria. Sans même connaître le patronyme de la demoiselle, le Survivant trouvait qu'ils se ressemblaient beaucoup, comparé au petit Harry frêle mais solide à la fois de la première année Maria était son portrait craché au féminin: elle voulait savoir, découvrir. Le jeune garçon eut un léger sourire amusé en se revoyant du haut de ses 11 ans explorer l'inconnu dont il avait entendu du bien par les autres. Maria semblait en même temps avoir conscience du danger comme le prouvaient ses paroles sur le concierge et sa chatte qui rôdaient dehors; elle avait vraiment l'air d'avoir l'esprit vif. Le sorcier observa ensuite sans mot dire l'échange étrange entre la fillette et Takeo. Sans gêne cette dernière s'était accroupie pour observer les yeux différent de l'asiatique, c'est vrai qu'ils étaient vraiment attirants! La jeunesse de Maria lui permettait d'agir ainsi sans s'attirer de foudres. A 11 ans tout est permis; c'est l'âge de l'aventure, de la découverte et de la spontaneité...Pour ces raisons-ci les gestes qui paraîtraient déplacés venant d'une personne plus âgée n'étaient pas réellement récriés lorsqu'il s'agissait d'une enfant de 11 ans même si cette dernière dévisageait carrément Takeo. Avec intérêt et discrétion le Brun suivait l'échange; ses yeux verts brillant de curiosité contenue sans être pour autant du voyeurisme...Harry était vif et vivant, c'était dans son caractère; cette insatiable curiosité et envie de voir comment le monde intéragissait autour de lui le poussait à ne rien délaisser...Et ce moment entre les deux sorciers pouvait lui apprendre beaucoup.


« Ah… Ouais ?! »

Takeo ne paraissait pas vraiment content mais de cela Harry ne pouvait en être sûr. L'alcool ingurigité déniait la pureté des gestes et des paroles. L'asiatique était sûrement autre que lui-même lorsqu'il n'avait pas les grammes d'une bouteille de Wisky désormais vide dans l'estomac. L'adolescent les laissa finalement tranquille, finissant par les ignorer une fois l'échange terminé lui semnblait-il. L'asiatique paraissait vouloir clore avec ce "toi aussi" poli; Harry lui songeait à partir tout à coup. Son esprit lui intimait de ne pas traîner trop dans le coin, lui rappelant la règle 1 du fraudeur: ne laisse pas le temps au lieu de s'imprégner de ta présence. Pour ne pas se faire prendre un fraudeur devait apprendre à devenir un rôdeur. Cela, Harry l'avait apprit au fur et à mesure de ses sorties; vitales pour certaines d'entre elles comme ce jour où le trio était parti à la poursuite du voleur de pierre philosophale; ou la recherche de la chambre des secrets; la nuit pour sauver Sirius...Bref ses escapades n'avaient pas manqué et s'ils s'étaient faits prendre les amis savaient que beaucoup de choses seraient différentes aujourd'hui. Comme quoi un détail pouvait tout changer...Et même si ce soir il s'agissait d'une nuit sans conséquences à en tirer l'adolescent n'avait aucune envie d'être puni! Surtout avec Ombrage à la tête du château...Cette fois-ci ce serait peut-être le renvoi! Et même si c'était la fin de l'année; si la dondon rose demeurait au pouvoir pour les prochaines fois alors ses études seraient terminées...Pensées extrêmes et prématurément conduites au dénouement le plus dramatique. Peut-être, peut-être pas.

Toujours est-il que le sorcier ayant soigné sa coupure et récupéré son mouchoir aimerait bien s'en aller, laissant les deux autres ici. Après tout ce n'était pas un abandon puisque Maria et Takeo étaient venus dans la salle de bain de leur propre initiative. L'adolescent allait dire au revoir aux deux jeunes sorciers. Malgré l'état d'ébriété de l'asiatique qui rebutait le Gryffondor; le Brun le trouvait tout de même sympathique et tant qu'il n'attaquait personne ça allait pour lui...L'autre ayant le même âge que lui ce n'état pas ses affaires, il devait savoir se gérer seul quant à l'éthique. Mais au moment ou le Survivant allait leur souhaiter bonne nuit Takeo s'adressa à eux et le sorcier vit aussi Maria gaiement appuyée sur le rebord en position précaire.

« Ca gêne quelqu’un si j’fume ? ».

Harry allait montre leur cadette d'un signe de tête avec un regard un peu plus sévère pour lui dire que si cela gênait...En plus ils étaient en fraude quoi! Mince alors, discrétion n'était pas une amie très connue par Takeo semblait-il...Peut-être serait-il temps de les présenter l'un à l'autre.

« Ouais… nan… c’pas grave »

Le Brun n'avait pas eu le temps de faire son signe de tête que Takeo se ravisait. Humm au moins l'asiatique connaissait l'éthique et un minimum de responsabilité. Non seulement cela pourrait être un mauvais exemple pour Maria-mais Harry songeait que la fillette était quand même capable de faire la différence entre ce qui ets bien ou mal- mais c'était surtout le problème médical qui se posait; apparemment Takeo l'avait compris et puisque c'était le cas le Gryffondor n'allait pas le juger sur sa bouteille cassée et sa cigarette bien que cela le dérange un peu personnellement...Mais bon tant que la personne ne faisait de mal à personne d'autre! Le Survivant allait donc définitivement quitter ses camarades lorsqu'un autre événement vint troubler ses plans.

« Ah bah merde… Il va t’manger avant moi… »

Harry mit un petit peu de temps à comprendre avant que son cerveau ne fasse enfin le rapport entre la remarque de Takeo calquée sur la sienne précédemment ainsi que les bruits de pas dans le couloir. L'adolescent savait aussi qu'en ces temps troublés par "l'indiscipline" les rondes de nuit de Rusard s'étaient considérablement alourdies. Le concierge aidé des membres de la BI ne devait plus seulement circuler dans le couloir mais ouvrir les portes et visiter les salles, c'était très long certes mais le vieux ronchon n'avait plus qu'à obéir à la femme en rose...Et du coup, lorsqu'il coinçait un élève il devenait encore plus hargneux- si c'était possible-. Probable donc que l'homme ouvre cette porte-ci, ce n'était pas sûr mais Harry n'avait pas envie d'ouvrir les paris, toujours malchanceux en jeu mieux valait ne pas se risquer à "ouvrira ? N'ouvrira pas ?"...Autant prendre la pire des hypothèses pour être préparé à tout. Harry songea à sa cape d'invisibilité mais il ne l'avait pas...Le sort de désilusion de Maugrey Fol oeil au tout début de cette année ? Mais Le Gryffondor se rappelait juste avoir eu l'impression qu'un oeuf lui coulait sur la tête et ne se souvenait plus de la formule. Qui plus est le sort risquait d'être trop élevé pour son niveau. La fuite ? Impossible Rusard approchait et de toutes manières Takeo ne semblait pas en état de courir...

-J'ai peut-être une idée


fit le sorcier...Faire du bruit serait inutile; déjà il n'y avait pas de vase dans le couloir et puis Rusard connaissait le truc et tournerait autour des lieux où le bruit avait eu lieu...Quelque chose de nouveau; de fou mais qui entraînerait le vieux concierge normalement. Et oui si vous voyiez une lueur blanche courir devant vous, votre réflexe ne serait-il pas de lui courir après pour voir ce que c'était ? Si vous étiez un homme sensé et absorbé par l'idée de détrôner tout anormalité et tout trouble à la tranquilité oui; normalement sans réfléchir vous vous élancez à sa poursuite. Harry sortit sa baguette magique...Il espérait que les autres auraient une meilleure idée par la suite parce que ce n'était peut-être pas génial; seule l'originalité permettrait peut-être à sa pensée d'aboutir.

Le garçon entrouvrit légèrement la porte en espérant que les deux autres le laisseraient faire; le but était en fait d'attirer Rusard à eux pour l'entraîner à leur passer devant en un éclair; trop occupé à pourchasser la lueur blanche pour revenir ici ensuite. Et cette lueur blanche ne serait rien d'autre qu'un cerf argenté.

-Spero Patronum


Fit Harry en pensant fort à un bon moment de sa vie; c'était plus facile car il n'y avait pas détraqueurs dans les alentours; Une lueur argentée enveloppa le Gryffondor qui s'en délecta, la regardant se réunir et se former près de sa baguette tandis qu'elle s'animait dans le même temps. Le cerf apparut et bondit dans la pièce, un instant perdu il chercha des détraqueurs sur qui foncer mais faute de mieux se retourna vers son maître qui l'avait invoqué...Les Patronus étaient aussi capable de porter les messages de leur propriétaire; depuis la troisième année que Harry savait faire ce sort il était un peu au courant bien entendu, surtout qu'ils avaient vu cela en cours et que le Survivant aurait été stupide de rater des informations sur ce sort si utile. Espérant que ça marcherait le Gryffondor changea un peu le ton de sa voix, car si le cerf parlait ce serait une répétition parfaite, comme un enregistrement, on n'était jamais assez prudent. L'animal semblant avoir comprit sauta dans le couloir et trottina pour parler puis se mettre à fuir comme Harry lui l'avait demandé...Au bout de quelques minutes cependant le cerf s'évanouirait bien sûr; son rôle premier n'étant pas de jouer les dissipateurs de concierge.

"Attrapez-moi si vous le pouvez"


Fit l'animal d'une voix un peu plus profonde que Harry tandis que le Rusard arrivait avec sa chatte...Cela allait-il fonctionner ? Le cerf se mit à courir avec grâce; suffisamment à portée de vue du concierge pour qu'il voit une légère lueur, comme un lumos au bout d'une baguette mais pas assez pour dévoiler sa forme d'animal. Harry eut un peu honte d'utiliser ce magnifique cerf pour la sale besogne mais encore fallait-il que cela ait marché et rien n'était moins sûr! Maintenant aux deux autres de proposer des idées...A eux de jouer et le Gryffondor était certain qu'eux aussi avaient plus d'un tour dans leur sac; le cerf, à bien y réfléchir ne ferait que l'éloigner un moment sans doute...

-Vous avez une idée pour nous sortir de là ?

Demanda le sorcier en se plaquant contre le bassin et invitant Maria à vite descendre. Le Gryffondor essayait de rester calme mais son coeur battait la chamade. En réalité il avait très peur et c'était cette peur seule qui avait pu faire germer cette idée dans sa tête; nul héroïsme. Et là, chanceux aux jeux ou non Harry devait bien ouvrir les paris " réussira ? Réussira pas ?"

[hj: ne croyez pas que Harry a tout fait^^ je n'oserais quand même pas mdr et il n'est pas aussi fort que ça ! A vous de décider du niveau de réussite...En tout cas si ça ne convient pas n'hésitez pas à dire surtout ! Mais rien n'est héroïque là-dedans ni exceptionnel, dans le "dico" du miroir sur l'âge de maîtrise des sorts c'est marqué que Harry sait utiliser le Spero Patronum depuis sa troisième année donc lui faire transmettre un message (comme la biche de Rogue dans le septième avec ryry et le lynx au mariage de Bill et Fleur annonçant l'arrivée des mangemorts) est très facile; n'importe qui sachant faire ce sort peut le faire^^ Donc pas de grosbill comme on dit. Là Harry n'est pas le super héro de l'histoire, loin, très loin de vous il a même peur XD (normal d'ailleurs) et ne peut pas s'en sortir sans vous! Sauvez le S.V.P
Neutral Sauvez-nousSad ]
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MessageSujet: Re: Circonstances atténuantes (libre   Circonstances atténuantes (libre EmptyJeu 19 Juin - 12:30:11

Maria avait à peine entendue le "toi aussi" du blond. Elle s'occupait toujours à faire des ronds avec ses pieds à la surface de l'eau. Elle trouvait vraiment jolie les ondes qui fendait le calme du liquide pour traversait la mousse, et ce à intervalles plus ou moins réguliers. Elle ne vit même pas, le geste de l'asiatique pour s'éloigner d'elle. Je pense que si elle l'avait vu, elle ne l'aurait pas comprit... Elle était encore trop jeune pour savoir vraiment ce qui pourrait occuper l'esprit d'un jeune homme de 15 ans... Et puis, il ne semblait pas vraiment dans son assiette, avec sa bouteille cassée à ses pieds. Maria aimait connaître les gens d'avantage qu'avec de simples échanges de politesse. Ce n'était pas de l'impolitesse pour sa part, mais elle ne portait au contraire, aucun avis et aucun préjugé sur ses compatriotes. En celà, elle était agréable à vivre, mais cela demandait qu'elle soit attentive aux autres, à leurs humeurs, à leurs demandes. Elle comprenait assez bien chacun et remarquait les besoins de tous, or, en ce moment, elle sentait que le blond avait besoin qu'on le laisse un peu seul mais sans la laisser tomber non plus... Juste en retrait pour être présent le moment venue ou la personne voudrait se confier... C'était son pouvoir à elle, son petit plus, qui faisait que du haut de ses 11 ans trois quart, elle pouvait facilement comprendre les plus âgés qu'elle et même plus facilement que certains adultes eux-mêmes. Car finallment, plus on grandit, plus on fait attention à ce que l'on dit, ce que l'on fait... Ne pas froisser, ne pas déranger, rester dans les rangs sans dépasser... Levez son chapeau, serrer les mains, baiser du bout des lèvres les joues de telle ou telle personne mais sans jamais s'aventurer plus en avant... Maria, elle ne connaissait pas encore toute ses règles, c'est pourquoi elle se permettait d'observer les gens, plus près que n'importe qui aurait voulu le faire...

« Ca gêne quelqu’un si j’fume ? ».

Malgrès tout, Maria fut surprise par cette phrase, elle ne s'y attendait pas. D'ailleur, sa curiausité la poussa à dire que "non ça ne la gênait pas" juste pour voir si les cigarettes en question étaient moldus ou sorcières? Pourtant, un coup d'oeil à l'autre garçon, qui avait l'air plutôt surpris et pas vraiment d'accord, lui fit comprendre qu'elle ferait mieux de se taire plutôt que de dire des bêtises...

« Ouais… nan… c’pas grave »

Maria fut soulagée de ne pas avoir à calmer le foudres des deux jeunes hommes sur cette question malheureuse de cigarette... Elle songea qu'il faudrait peut-être que le blond se déride un peu... C'est vrai quoi, à force de trop sourire et de trop rire, il finirait fripper comme une vieille pomme... Maria s'amusa alors à s'imaginer la tête du garçon en forme de pomme... Mais, non, une pomme avec des cheveux blonds et des yeux aussi beaux, ça ne pouvait pas exister. Maria regarda son reflet dans l'eau, ses yeux à elle, bleus comme l'ocean se confondait avec le liquide de la piscine. Parce que pour la jeune gryffondor, cette baignoire ressemblait plus à une piscine qu'à autre chose. Perdue dans sa contemplation, elle sursauta en entendant le blond. D'ailleurs, elle ne connaissait toujours pas son prénom...

« Ah bah merde… Il va t’manger avant moi… »

Maria reporta son attention sur ce qui se passait au dehors. En effet, elle entendait les pas du concierge Rusard dans la couloir. Celui marmottait sans aucune discrétion. Il adorait Ombrage, et même si elle l'empêchait de dormir, il ferait tout pour lui faire plaisir. Trop heureux de pouvoir faire enfin ce qu'il voulait avec les élèves qu'il attrapait... Maria se souvint des mains ensanglantées de Page et de quelques autres filles de sa classe, suite à une retenue douloureuse avec la sadique harpie rose...Or, elle ne voulait pas subir le même sort, non pas qu'elle ne soit vide de tout esprit de rebellion, au contraire, mais elle voulait garder sa main lisse et soyeuse comme elle était. Aussi, elle pensa qu'il fallait qu'ils sortent, Ils devaient sortir!!! Non pas que Rusard connaisse le mot de passe et sache l'utiliser mais, on ne sait jamais, mais lorsque ce vieux schnock avait flairé une victime, il s'y tenait jusqu'à ce qu'elle soit exangue... Ils pouvaient rester dans cette endroit pendant des jours si ça leur plaisait...

C'est alors que le Survivant eu une idée merveilleuse, attirer Rusard dans une autre direction... Maria ne savait pas en quoi cela consistait, elle ne voyait pas non plus comment il allait faire, le seul sort qu'elle connaissait était un sortilège pour transformer un animal en verre à pied... C'est là que la première année fut ébahie... Devant elle, Harry venait de faire apparaître un magnifique cerf argenté... Et de surcroît celui-ci prit le message du sorcier pour aller le répéter au vieux concierge... Qui n'avait plus qu'à courir derrière. C'était une idée géniale, brillantissime. Le cracmol se laissa prendre au piège, mais pas assez rapide... Le cerf prit le couloir suivant et disparut... Harry se tourna vers Maria et le blond.

-Vous avez une idée pour nous sortir de là ?

Justement, Maria réflechissait depuis quelques temps déjà, elle avait rattaché ses chaussures et triturait la fermeture de sa sacoche en cherchant une idée... Sa sacoche? Mais bien sûr, sa sacoche!! Elle l'avait oubliée celle-là !!! Maria espérait qu'elle ne l'avait pas vidée au dortoir, elle ne la quittait jamais et c'est pour ça que la jeune gryffondor ne saperçevait même plus qu'elle la portait à son côté droit... Elle fouilla dedans et en ressortit les objets qu'elle voulait. Sa mère avait fait en sorte que la sacoche puisse contenir tout les cours de Maria sans qu'elle ne oit lourde et énorme... Mais Maria s'en servait pour mettre un tas d'objet inutiles... Pas si inutiles que ça finallement!! Elle sortit une clochette magique, qui ne sonne que quand on le veut, qu'elle mit autour de son poignet, un chapeau noir de sorcier ainsi qu'un parapluie qu'elle déploya tout aussi noir que le chapeau... Puis, elle referma la sacoche... Elle prit le chapeau et se dirigea de nouveau vers le blond. Elle lui vissa sur la tête, de façon à ce que, dans le noir, on ne voit plus son visage, les bords du chapeau l'en empêchant. Puis elle prit le parapluie qu'elle donné à Harry... Ensuite, elle passa une main vers l'extérieur et secoua la clochette... Un son clair et limpide retentit, mais il retentit partout et nulle part à la fois, de façon qu'on ne savait d'où venait le son... Elle referma la porte doucement, et écouta espérant que ça avait marché. Quelques secondes plus tard, on entendit des hurlement de chat qui se bagarraient, des FFFFFFFf et des grondements, puis un rusard qui courait derrière sa chatte .

MISSE TEIGNE !!!

Maria réprima un fou rire. Quizz, son chat avait répondu présent à l'appel de la clochette. Elle se tourna vers les deux autres et désigna le chapeau et le parapluie... Cet épisode, permis de faire s'éloigner Rusard jusqu'au bout du couloir, avant qu'il ne revienne, Maria expliqua...

Moi, je peux me glisser dans l'ombre des murs, mais vous, vous êtes trop grands... Si on courre silencieusement, jusqu'au tournant et à l'escalier, monsieur je ne connais pas son prénom devant et harry derrière couvrant avec le parapluie pour ne pas qu'on puisse voir nos visages, on peut y arriver... Mais il faudrait peut-être autre chose pour détourner Rusard...

[ désolée , j'ai pas trouvé mieux ......... -.-' )
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MessageSujet: Re: Circonstances atténuantes (libre   Circonstances atténuantes (libre EmptyDim 22 Juin - 13:38:25

On sourit, on pleure, on rit, et l’on passe d’un sentiment a un autre avec ce même naturel plein de nonchalance, décontenançant les moins aguerris devant des expressions faciales défiantes au rythme des plaisanteries et des souvenirs sombres qui reviennent hanter les plus faibles. Dans l’époque joyeuse et insouciante que représentait l’enfance, ces changements radicaux d’expression immature semblent aisés et des plus banales. Ce n’est qu’arrivé sur le seuil délicat et tourmenté d’un adolescente déstructurée et pénible que les sentiments se ternissent et deviennent plus fades sous un regard nettement plus critique et exigeant. L’asiatique n’était pas quelqu’un de foncièrement mauvais, ni quelqu’un de foncièrement bon aux buts multiples et tout simplement purs. Si il avait répertorié les partisans du mage noir comme un ennemi fluide, mouvant, cruel et bon a voir au travers de la mort, c’était par raisons bien plus personnelles qu’en pensant aux mort multiples qu’ils avaient pu causer et les peines engrangées. Le fait que Mescaline ait rejoint cet ordre suffisait a expliquer une haine froide et virulente, bien que ses sentiments pour cet être qu’on ne qualifiait pas aisément d’humain, baguette a la main droite, restent foncièrement ambiguë. Malgré ses actes, les horreurs qu’elle ait pu commettre et la cruauté risible de son regard souligné par le noir et l’expression démente, ils avaient partagé une enfance et leurs chemins s’étaient séparés pour se retrouver de façon énigmatique. De temps a autre, cœur battant la chamade, dents serrés, il s’accordait a affronter un regard qui restait le même que celui des années plus tôt, cette apparence brûlante et animale, qui souriait devant le meurtre. Sa vie autrement risible avait été bouleversé par une fillette armé d’une baguette, objet de mort, rictus malveillant. La tournure des évènements restait étrange : si une sœur aînée n’avait pas été l’objet de la mort d’un être proche et commun, le caractère et lavis du bien et du mal du blond s’en serait fortement trouvé modifier. Après tout, a présent, il discernait le blanc du noir de façon très nette et ses avis contre versés auraient pu faire le sujet d’interrogation. A présent, la situation dans laquelle il se trouvait a présent prenait un côté étrangement loufoque, décalé. Les pas du concierge qui résonnaient dans l’allée couverte de dalles, le miaulement aiguë de la chatte qui se faufilait allègrement entre les jambes décharnées de son maître, les grommellements, filets de voix, qui s’échappait de ses lèvres en une moue maussade. Autrement dit, la merde : a trois dans un lieu résolument interdits, de jour mais également affrontant un couvre feu surveillé avec rigueur, les chances de s’en tirer d’une simple réprimande avoisinait un pourcentage nulle ou inexistant. Le garçon songea au visage blafard d’Ombrage, sa masse imposante cachée par les jupes roses et les cardigans du même ton.

Si deux camarades potentiellement sobres n’avaient pas été présents pour tirer le blond de ses élucubrations fumeuses et constatation extérieure monotone, sûrement ce dernier aurait été rattrapé par les mains vigoureuses du concierge pour une retenue, au mieux, sur plusieurs jours et sans échappatoires. La bouteille brisée ne jouant certainement pas en sa faveur, autrement, et ses pupilles dilatées guère plus. Pourtant, le brun semblait avoir pris contrôle d’une situation qui lui était certainement familière et le geste vif et précis de sa baguette parla autrement plus au cinquième année que d’éventuelles paroles et prononçant une formule que le blond en comprit pas dans l’immédiat, Harry, bout de bois pointé a hauteur de son visage dans une expression de visible concentration laissa échappé de l’extrémité de l’objet la silhouette clairement définie d’un créature luisante et argentée. Le sortilège pour repousser les détraqueurs diagnostiqua finalement Takeo en observant les contours mal définis de la créature se solidifier en quelque chose de compact, mammifère musclé au poitrail volumineux et aux pattes aguerries : si le jeune homme ne maîtrisait pas le sortilège en action a cet instant, ses connaissances de cinquième année lui avait appris a repérer ce genre de bouclier et a en comprendre le principe. « C’est un cerf ton truc ? » bafouilla finalement l’adolescent en observant la ramure de l’animal qui s’empressa de quitter les lieux avec un grâce indéniable. A travers l’encadrement de la porte massive masquant la salle de bain a l’usage des préfets, on discernait la silhouette du concierge qui s’avançait a renfort de grognements, sa marche le rapprochant dangereusement des troi adolescent avant que ne l’intercepte le patronum argenté duquel s’éleva une voix fluide, presque chantante. « C’possible ça ? » interrogea le garçon en guettant le message des plus suggestifs. L’effet fonctionna… néanmoins pendant un bref instant qui éloigna un concierge grommelant et pestant contre les élèves, le monde, les professeurs et un Poudlard selon ses termes décadent et en proie a la rébellion soudaine. Les attaques incessantes de la BR avaient finit par mettre ses nerfs a vif et le défoulement sur les élèves semblaient être devenu son seul et unique moyen compensatoire pour échapper a une sincère crise nerveuse. Le visage dilaté par la peur devant cette apparition soudaine qui lui délivrait un message clairement de défis suffit a le faire reculer d’un pas hésitant, avant de relever la remarque piquante en espérant a la clé quelques étudiants sur qui déverser placidement son venin.

La vague mince et fumante d’espoir disparut peu de temps après devant un concierge écumant de colère, résigné et hargneux, rebroussant chemin a la recherche de la provenance du sortilège, piège dans lequel il était lamentablement tombé, ruminant avec ardeur toute sa haine pour l’espèce humaine adolescente. S’engouffrant dans un couloir proche, la silhouette argentée avait disparue, laissant le cracmol en proie a une agitation frénétique que prouvait de grands gestes, mouvements saccadés témoignage de sa fureur aigrie. Observant d’un œil interrogateur et curieux, le regard du spectateur externe, l’adolescent repéra le mouvement fluide de la fillette qui d’une main experte tirait d’une sacoche remplie d’objets divers entassés en un bazar hétéroclite une clochette métallique qu’elle fit tinter dans la salle répertoriant le son clair en échos. Pendant plusieurs minutes, l’adolescent a l’esprit encore embrumé saisit les miaulements sourds, de l’autre côté de la paroi. Le deuxième félin était probablement celui de la petite blonde, attiré par la clochette et qui se battait vaillamment face a une miss Teigne en rage, coups de pattes virulents et morsures au museau. * Hein, mais qu’est c’qu’elle fout là ?! * fut la pensée du blond en sentant le chapeau au bord épais dont on le recouvrait, masquant son visage en grande partie sur les soins de Maria.

Miss Teigne !

Maria avait repris la parole et sa voix enfantine et en même temps pourvue d’une forte résolution s’éleva, bien que faible encore, dans le silence pesant de la salle de bain encombré d’un monde réuni en d’étranges circonstances. "Moi, je peux me glisser dans l'ombre des murs, mais vous, vous êtes trop grands... Si on courre silencieusement, jusqu'au tournant et à l'escalier, monsieur je ne connais pas son prénom devant et harry derrière couvrant avec le parapluie pour ne pas qu'on puisse voir nos visages, on peut y arriver... Mais il faudrait peut-être autre chose pour détourner Rusard..." L’explication était précise et la demoiselle avait sans aucun doute raison. De petite taille et de silhouette menue, elle n’aurait aucune difficulté a courir dans l’ombre grandissante des murs mais pour Takeo comme pour Harry, la course serait nettement plus délicate et pentue.« Monsieur-dont-j’sais-pas-l’nom, il s’appel Takeo… » Grommela l’adolescent en pivotant ses yeux vairons sur ceux de la petite blonde, transperçant de son regard ses belles paroles qui tombait sous le sens. « Et puis merde, on a qu’à kidnapper son crétin de chat et on demande une rançon… ». C’était idiot et puérile mais que voulez vous, le blond avait un sacré coup dans le nez et son humeur s’en trouvait sérieusement amochée de même que son bon sens. Les miaulements s’étaient tuent dans la nuit, et les deux félins semblaient avoir terminer querelle et quel que soit le vainqueur le résultat serait le même a savoir que Rusard s’approchait de la salle de bain des préfets et que la situation était particulièrement délicate. Mauvaise idée a la réflexion mais il fallait agir et d’humeur aventureuse, le jeune homme écarta Maria avec fermeté, se levant tant bien que mal sur ses jambes encore vacillantes, manquant de se casser la figure en raison de l’instabilité et de l’engourdissement évident de ses membres, sa baguette pointée en avant, cherchant un sortilège approprié. S’attaquer directement au concierge était une fort mauvaise idée mais à défaut d’autre chose, enhardi par la boisson et peut être par les yeux de la petite blonde…. « oppugno ! ». Les oiseaux colorés et chatoyants s’élevèrent de la baguette du garçon en direction d’un Rusard à l’évidente mauvaise humeur. « Béh allez, t’fous quoi encre ?! Courez vous deux ! »
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MessageSujet: Re: Circonstances atténuantes (libre   Circonstances atténuantes (libre EmptyVen 27 Juin - 19:58:53

[hj: pardon, tapez pas pale Je n'avais pas vu que Takeo avait répondu Embarassed Boulet repéré! ]

Avec intérêt et curiosité le jeune sorcier suivit le manège de Maria. La tête légèrement inclinée vers elle et les yeux plissés le Gryffondor essayait visiblement de comprendre l'idée de la Rouge et Or avant qu'elle ne le dévoile. Mais le fouillis qu'elle sortit d'on ne sait où était bien trop hétéroclite et étrange pour permettre à Harry d'analyser le tout avant l'heure. Il dût donc se restreindre à attendre sagement l'explication de la première année.

Moi, je peux me glisser dans l'ombre des murs, mais vous, vous êtes trop grands... Si on courre silencieusement, jusqu'au tournant et à l'escalier, monsieur je ne connais pas son prénom devant et harry derrière couvrant avec le parapluie pour ne pas qu'on puisse voir nos visages, on peut y arriver... Mais il faudrait peut-être autre chose pour détourner Rusard...

Le Survivant leva un sourcil, impressionné par l'idée; une stratégie dûement élaborée et organisée en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Quelque chose disait au Brun que Maria allait en faire courir plus d'un tout au long de sa scolarité si elle continuait sur sa lancée. Aventureuse et maligne, le cauchemar de tout concierge. Réprimant un sourire parce que l'instant ne s'y prêtait pas le Gryffondor se contenta d'obéir en lançant toutefois un clin d'oeil à Maria...C'était impossible de ne pas lui faire ce petit signe tant elle avait été inventive et géniale sur le coup. Le sorcier attrapa donc le parapluie et hocha la tête pour signifier qu'il était prêt...Mais était-ce bien le cas de tous ? A vrai dire Takéo tenant à peine sur ses pattes l'inquiétait un peu; surtout qu'avec cette bouteille...Si jamais Ruard le coinçait c'était la fin pour l'asiatique. Certes Harry le connaissait à peine mais il avait toujours ce fameux caractère "noble" qui le poussait à se mêler des ennuis des autres-Comme s'il n'en avait pas assez comme ça... Rolling Eyes-Bref, donc le Survivant s'inquiétait du sort de Takéo tout en essayant de trouver un moyen pour détourner l'attention de Rusard. Et soudain Takeo intervint, faisant sursauter le Gryffondor qui ne s'attendait plus à entendre le son de sa voix.

« C’est un cerf ton truc ? »

Hein, quoi ? Où ça un cerf Shocked Dans les couloirs de Poudlard ? Mouais c'est bien connu, les gens ivres ont souvent des hallucina....Ah mais non ! Ce n'était pas une hallucination; Takeo faisait sûrement référence à son patronus. Harry passa une main sur son visage en s'attardant sur ses yeux pour les frotter. Il était vraiment fatigué, il était temps de dormir avant de délirer un peu plus.

-Oui, mon père était un animagus Cerf

Laissa-t-il échapper naturellement sur un ton spontané. Bon encore mieux maintenant. Il révélait les petits secrets de James à un inconnu en dégrisement et une jeune sorcière fûtée de 11 ans. L'asiatique allait peut-être oublier ou délaisser cette information; Maria ? Harry lui faisait moins "confiance" de ce côté-là. Elle avait l'air particulièrement vive d'esprit et n'avait pas d'alcool dans le sang. Si la Rouge et L'Or voulait relever les dires du Survivant, nul doute qu'elle s'en souviendrait. Oh cela ne risquait pas d'embêter beaucoup James là où il était mais quand même! Que diable! Le Brun était connu pour l'aura de mystère qui l'entourait et le voilà en train de se dévoiler stupidement...Bref passons, ça valait mieux et puis avec Rusard traînant dans le coin.

« C’possible ça ? »

*Faut croire...*

Songea Harry sans rien dire cette fois par contre; il avait comprit que Takeo faisait référence à la voix s'élevant du Cerf d'argent. L'état de l'asiatique commençait légèrement à énerver le Survivant qui détestait l'alcool. Premièrement à cause des accidents de voiture dont il avait cru ses parents victimes pendant 11 longues années et c'était resté-Le Gryffondor avait eut tout le temps d'imaginer ce que cela faisait de perdre ses parents et d'attérir dans une famille le maltraitant à cause d'un accident de voiture peut-être dû à l'ivresse- et ensuite à cause de Dudley. Ce dernier n'était plus le même avec sa goutte dans le nez; c'était encore pire que d'habitude! Le gros garçon n'hésitait plus à racketter les plus petits dans son état et à lui taper dessus encore plus fort bien qu'il le fasse moins depuis les 14 ans du Brun. Bref tout ça pour dire que l'alcool n'était pas une bonne chose...Et encore une fois il inspirait une mauvaise situation. Takeo ne pourrait probableent pas courire songea Harry, ce qui n'était pas très malin.

Oui c'est vrai le Survivant s'était promis de ne pas juger l'asiatique sur sa bouteille mais on ne peut pas dire qu'il le fasse vraiment non plus...C'était l'état de Takeo qui l'énervait et non le pourquoi et "l'immoralité" de son geste. Cependant le garçon semblait encore capable d'avoir des idées même si ce n'étaient pas les plus pacifiques.

« Et puis merde, on a qu’à kidnapper son crétin de chat et on demande une rançon… ».

Harry allait répliquer que tant qu'on y était, on n'avait qu'a kidnapper le maître aussi sur le ton de l'ironie pour dire que cette idée était nulle lorsque l'asiatique en eut une nettement meilleure, bien qu'encore une fois elle n'était pas très sympathique pour le pauvre concierge.

« oppugno ! »

Comme le sortilège d'Avis des oiseaux jaillirent de la baguette mais cette fois les volatiles allaient attaquer le visé. Si le Brun avait bon coeur il était bien quelques personnes pour lesquelles le Gryffondor n'aurait aucun remord et Rusard faisait parti du lot. Ah! Alors comme ça on appuyait Ombrage et sa dictature? On l'aidait, on clamait haut et fort son nom et réclamait des châtiments corporels..Ben prend-toi ça dans la figure! Tant que ce n'était pas réellement dangereux pour le vieux Rusard Harry n'allait pas s'inquiéter pour lui. Son irritation envolée ou presque le sorcier esquissa un sourire à ce petit malin de Takeo qui devait être redoutablement intelligent une fois sobre.

-Super!

« Béh allez, t’fous quoi encre ?! Courez vous deux ! »

-Non, moi en tout cas je ne te laisse pas là !

Fit Harry avec fougue qui ne voulait pas mêler Maria de force à cette histoire; se retournant vers le bain le Gryffondor eut une idée ?

-On partira après avec la technique de Maria...Vous êtes doués en apnée ?

L'avantage quand un concierge était furieux c'est qu'il en trait en coup de vent dans chaque pièce pour ne pas perdre de temps et déloger au plus vite les fauteurs de trouble...Peu de chances donc qu'il pense à regarder dans l'eau; le bassin était haut qui plus est et qui aurait l'idée saugrenue de plonger dans le liquide en étant tout habillé ?

-Maria, si tu veux tu peux filer au dortoir, personne ne t'en voudra et ce serait stupide de se faire avoir à trois; je ne veux pas te mêler à ça

Mais ce n'était qu'une suggestion car Harry devinait la demoiselle pleine de volonté; Hors de question de lui donner un ordre...
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MessageSujet: Re: Circonstances atténuantes (libre   Circonstances atténuantes (libre EmptyLun 30 Juin - 9:57:57

Forcement, lorsque l'on a presque 12 ans et que l'on ne connaît que très peu de sort, on se retrouve un peu idiote devant deux cinquièmes annés, qui eux en connaissent beaucoup plus que soi. C'est ainsi que se retrouvait Maria, elle se sentait un peu bête face aux deux "grands" avec ses idées loufoques sorties d'on ne sait où... Mais, les deux ne dirent rien face à cette idée, apparement, ils la trouvaient pas mal. Maria ne pouvait s'empêcher d 'être fière d'elle, bien sûr, elle aurait sans doute pu trouver quelque chose de mieux mais dans l'état actuel de stress, son cerveau déraillait un peu. Au moins, maintenant, elle savait le nom du blond.

*Takeo...*

celui-ci avait toujours l'air aussi revêche mais l'alcool qui parcourait ses veines commençait à s'estomper. Ses yeux vairons regardaient la première année et son confrère avec de plus en plus de clarté et apparement, il n'y avair pas que ses yeux qui s'éclaircissaient. Alors qu'il demandait si c'était un cerf, Harry répondit quelque chose qui fit écarquiller les yeux de Maria.

Oui, mon père était un animagus Cerf

*waaaou, son père était animagus!!!*

Maria ne laissa rien transparaître ou presque, en dehors d'une expression émerveillée. Elle ne releva pas non plus mais son cerveau s'empressait de griffoner dans les tiroirs de sa mémoire cette information. Takeo, lui ne dit rien, après qu'il ait eu ses réponses, il se leva tant bien que mal, le chapeau de Maria toujours fixé sur sa tête.Il pointa sa baguette dans la couloir et lança un sort inconnu de Maria.

*oppugno?*

Elle regarda les oiseaux apparaître et fondre sur le concierge. leurs becs et leurs pattes lassèrant le visage de Rusard. Celui-ci hurlait dans le couloir, donnant de grand coup de mains, pareil à des battoirs dans le volatilles pour les éloigner.

« Béh allez, t’fous quoi encre ?! Courez vous deux ! »

Oui, il fallait y aller, Maria s'attendait à ce qu'ils passent devant elle. Après tout, ils étaient plus grand et plus susceptibles de se faire prendre. Au pire, elle, elle pourait toujours se cacher derrière une statue ou une armure pour fuir mais eux, c'était plus dure. C'est pourquoi la jeune fille fut très surprise quand elle vit qu'Harry ne bougeait pas. Elle fut encore plus surprise lorsqu'il dit qu'il ne le laisserai pas ici...

* ben non, il reste pas, puisqu'il vient...*

Maria regarda Takeo, elle comprit en effet... déjà qu'il avait du mal à marcher, alors courir... Il tanguait encore sous le coup de l'alcool et ne pouvait pas en effet déguerpir sous le nez de Rusard, au risque de se prendre une armure dans le nez ou de s'étaler par terre et de se faire choper. Harry demanda alors s'ils étaient bon en apnée... Maria réflechit, elle n'avait jamais vraiment calculé le temps qu'elle pouvait rester sous l'eau mais ça pouvait être l'occasion de le faire. Et puis, Rusard n'allait surement pas se pencher au dessus de l'eau, matière "propre" alors que ça faisait au moins cent ans qu'il ne s'était pas lavé.

-Maria, si tu veux tu peux filer au dortoir, personne ne t'en voudra et ce serait stupide de se faire avoir à trois; je ne veux pas te mêler à ça

La jeune fille secoua la tête, ses boucles blondes tressautant, elle posa ses grands yeux bleus sur Harry et répondit d'une voix ferme.

Non, je reste.

elle se dirigea vers le bassin et cette fois sans retirer ses chaussures, elle se laissa glisser dans l'eau. Celle-ci était chaude et douce, ça faisait un bien fou, en dehors de ses vêtements qui lui collaient à la peau. Elle ne pensa même pas que ces ledits vêtements mouillés révèleraient ses formes naissantes, non, elle souffla dans la mousse et regarda les deux autres qui semblaient au même point mort.

Bon alors, vous venez?

Elle se tenait au bord, ne touchant le fond que du bout des pieds, au moins, elle n'aurait pas à se baisser pour avoir la tête sous l'eau. dans le couloir, les oiseaux avaient disparus et on entendait Rusard qui ouvrait les portes unes à unes à une vitesse folle...

[désolée pour la longueur...]
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