« Andyyyyy, donne-moi mon chaaaat ! »
Les Gryffondor étaient maintenant habitués. D'entendre les deux frères Olsten se courailler partout dans la salle commune et dans le dortoir en poussant des cris d'orfraie, la baguette levée et la cravate rouge et or volant au vent. Surtout à cause d'Andy et de ses bêtises. Parfois aussi parce que Melvin prenait sa revanche. Mais, cette fois, c'était bel et bien la faute du frère aîné. Le frère avait décidé de kidnapper le chat de son frérot, sous ses yeux innocents, et de fuir. Et on s'entend que jamais Melvin ne laissait son animal de compagnie avec Andy - il avait bien trop peur de sa bestiole poilue à huit pattes se décidée d'attaquer son félin. Et c'est donc ave cénergie que le jeune Gryffondor avait dévalé les escaliers de son dortoir quatre à quatre, derrière son frère qui riait aux éclats.
Andy lança le chat sur le dossier d'un divan, avant de disparaître de la salle par le tableau. Chose que Melvin ignorait. Vous alelz voir pouruqoi. Lorsque le garçon déboula dans la salle commune, tout ce qu'il vit, ce fût son pauvre chat bleu en train de miauler sur le dessus d'un divan, le fixant de ses yeux jaunes. Oh ho. Andy devait être celui assit dans le divan, alors. Logiquement. Pour cela que le Gryfffondor aux cheveux noirs se jeta sans merci sur la jeune fille, planifiant de lui faire la prise de l'ours, du tigre ou de n'importe quel animal qui faisait peur.
« Tiens, sale bouse de dragon, et la prochaine fois que t- HEIN ? »
Ça, c'est Melvin qui vient de se rendre compte qu'au lieu d'Andy Olsten, c'était une fille de son âge qui était presque en train de subir la fameuse prise du requin-marteau. Qu'il était carrément assit dessus - avec son chat bleu électrique qui donnait des coups de patte malicieux à la demoiselle. Et que c'était loin d'être une situation idyllique. Il la fixa quelques secondes de ses yeux verts, un peu en amandes de par son décédé paternel, la bouche entrouverte sous la surprise. Et ce, sans même penser à débarquer de sur ses genoux ! Je vous jure, des fois... Il sourit angéliquement.
« 'Scuse ? »