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 Eslyne Pierton (Employée au Ministère => Acceptée)
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MessageSujet: Eslyne Pierton (Employée au Ministère => Acceptée)   Eslyne Pierton (Employée au Ministère => Acceptée) EmptySam 3 Mai - 9:03:41

~Nom : Pierton

~Prénom : Eslyne ( erf oui j’ai fait le mauvais copier-coller, si vous pouviez me le changer ? titeuple )

~Activitée souhaitée : Un poste au Ministère au département de la coopération magique internationale. Un petit poste parce qu’elle est jeune… donc Ambassadrice Etant donné que c’est une novice je la vois plus classer les dossiers des affaires étrangères, faire des comptes rendus des conférences ou big boss n‘aura pas voulu se déplacer, servir le café aux diplomates des autres pays, et répéter au mot pour mot ( bien sûr ) ce qu‘on lui dit de dire. Interprète-Emissaire adjointe ? xD Sinon "Employée du Ministère" ça ira ^^

~Age de votre personnage : autour de la vingtaine

~Age du posteur (en HJ) : *se rapproche à grandes enjambées des 21.…*

~Comment avez vous connu le forum ? : Réincarnation d’Absy :}

[ Je précise pour les Mangemorts et les membres de l'Ordre qu'Eslyne ne penche pour le moment véritablement d'aucun côté. C'est à vous de l'y entraîner. *se tatoue recrutable sur le front* ]

-Lily ! Lily !

L’intéressée fit mine de ne pas avoir entendu et ouvrit comme par le plus grand des hasard la chemise remplie de dossier qu’elle tenait dans ses mains. Elle eut beau se plonger nez le premier dans les feuilles de parchemin, entamer un demi-cercle autour de la fontaine de la Fraternité et repartir en sens inverse pour finalement dévié vers les ascenseurs, profitant d’un mouvement de masse propice: rien n’y fit. Kathy Beks la retrouvait toujours, telle une limière de chasse à courre qu’on aurait dressé à toujours traquer le même gibier par manque de talent. En tout cas la brave bête ne revenait jamais bredouille au grand dam de sa proie qui se flattait pourtant de toutes les ruses à rouler un renard dans la farine.

-Hey ! Lily !

La susnommée prit une grande inspiration, tapant le bord de sa chemise sur son front, avant de faire face à sa Némésis, un léger sourire sur le visage. Un sourire presque douloureux qui faillit se changer en un grand éclat de rire lorsqu’elle aperçut la nouvelle coupe de sa collègue. La jeune blonde, à la couleur de cheveux déjà passablement exécrable et sans personnalité selon les goûts d’Eslyne, avait essayé d’inverser la tendance naturelle qui la vouait à la fadassité et aux blagues plus ou moins raffinées, peut-être pas flatteuses, mais justes. Les mèches d’un jaune ordinairement insipide s’égayaient à présent de zigzagantes bandes rouges et oranges. Comme un début d’incendie dans une cambrousse africaine. On eut dit un toit de chaume en brasier posé sur un œuf aux grands yeux bleus de poupée candide.

Malgré elle, les prunelles de la sorcière s’arrondirent pour ne pas perdre une miette de ce spectacle si peu stylé. Un clown sortit du cirque Colossos n’aurait pas fait pire dans l’injure que faisait ces couleurs à la rétine. Et puisque l’on parlait d’injure…


-Tu ne trouves pas que les couleurs jurent entre elles ? Avec mon uniforme et mon foulard.

-Non, elles ne jurent pas.

*Elles s’insultent carrément.*

Et tandis que Kathy rayonnait en lui donnant l’adresse de son coiffeur, Lyn questionnait son fort intérieur afin de comprendre par quels procédés pouvait-on rendre des couleurs du spectre chromatique normal aussi outrageantes. Et comme si cette maladie était contagieuse, la jeune femme passa une main légère sur le dessus de son crâne. Exprès pour l’effet dramatique, une mèche de cheveux noir se libéra pour venir chatouiller son front. La jeune femme la replaça d’un geste impatient.

-Ça te ferais pas de mal une petite coupe plus "fun" ! Un peu moins austère que ce que tu as là. Tu vois avec la couleur de tes yeux et la forme de ton visage je dirais qu’un dégradé-effilé adoucirait un peu tes traits. Il faudrait un peu de gonflant derrière pour casser la ligne de la mâchoire. Eh puis l’uniforme qu’on nous fait porter est si triste ! On a l’air de nonne ! En ce moment c’est les soldes chez Gaichiffon : j’ai trouvé cette paire de collant à petits pois rouges et jaunes clignotants pour moins de 10 Mornilles.

*Il y en a qui préfèrent avoir ça plutôt que de l’argent...C‘est là que je comprend la motivation de ceux qui disent que les nés moldus ne devraient jamais être admis avec les gens normaux.*

-Bien bien bien. C’est merveilleux tout ça Kathy, je n’y manquerai pas. Mais là, tu vois, j’ai ce pavé, ce dossier je veux dire, à remettre à l’assistant du ministre sur la décision du Parlement Islandais en ce qui concerne la motion en faveur de la suspension de l'accord d'association des gouvernements Moldus et Sorciers. Ensuite je dois rédiger un roman, une note je veux dire, sur le séminaire de libre-échange entre les pays d’Asie Centrale et ceux d‘Europe de l‘Ouest. Puis je dois servir d’interprète pour l’affaire Modano. Tu sais le criminel qui étranglait les plus bavardes. Les Italiens veulent le voir rapatrier pour qu’il soit jugé chez eux, même si toutes les victimes étaient anglaises. Et…Ma journée est déjà assez remplie comme ça.

Ce long laïus du quart des activités du jour n’avait pas pour autre ambition que de noyer le poisson et de rendre Beks muette comme une carpe. Elle la fixait déjà avec des yeux de Mérou sur la poêle et son esprit peinait à remonter le courant de cette chose inconnue de ces doigts manucurés : l‘activité professionnelle. Lorsqu’elle fut sûre que la sardine baignait dans son huile, elle espéra qu’à force de lui servir ce genre de discours, auquel l’ex-blonde totale ne comprenait rien, celle-ci finirait par se trouver un autre déversoire pour ses pensées creuses en cascade. Elle allait finir par être trop direct. Et elle ne l’aurait pas volé.

Lyn repartit d’un bon pas vers les ascenseurs quand un autre gêneur parasite rappliqua sur sa gauche le plus fourbement du monde et un air important sur le visage. Son nez pointu le faisait ressembler à un moustique s’apprêtant à planter son dard dans le cou d’une jeune fille sans défense. Cette dernière se retint de ne pas écraser l’insecte sous le parpaing que constituait les accords islandais avant de l’entendre zézayer.


-Bonzour Ezlyne. Z’ai croisé ton pÊre, il veut que tu pazzes dans zon bureau avant la pauze dézeuner , Z’est trEs important il rezoit mizter Karim Jankovic pour l’édijication du règlement du zyztème commerzial multilatéral !

Au mot "père" les pupilles de la sorcière se réduisirent à des petites têtes d’épingles perdues au milieu de deux disques de jade. Adamus Pierton n’était pas son père. Il n’était que le second mari de sa génitrice, celui qu’elle avait épousé à la disparition du premier, et comme Adamus Pierton ne faisait jamais rien à moitié il l’avait adopté dans la foulée. Ainsi qu’il fourrait les poignées de Gallions dans ses poches. Un tarif de gros pour ce trafiquant légal d’import-export, mandaté par le Ministère afin de faire éclore des zéros à l‘infini sur n‘importe quelle marchandise, même aussi ridicule que les boursouflets parmes. Alors non contente de perdre aussi son père, la jeune femme avait également perdu le nom qu’il lui avait donné. Elle y remédierait dans quelques temps.

Il n‘y avait pas un jour sans qu‘Eslyne ne pense à Lui, pas un jour sans qu’elle ne trouve le souvenir de son sourire et de son regard toujours bien présent dans sa mémoire. Adrian Volkov. Son père. Son seul père. L’homme qui lui avait tout donné quand le monde entier aurait voulu tout lui prendre. Lui qui l’avait protégé au prix de son sang, aimé, choyé et compris comme personne ne saurait jamais le faire. Il aurait tenu tête à la terre entière pour elle, "ево любовь" , son amour. Il l’avait fait rire, lui avait enseigné les langues et les arts, ses premiers rudiments de magie. Son père qu’on lui avait arraché si jeune malgré toute son affection pour lui. Tous ses sentiments et son innocence d’enfant n’avaient pu changer le cours des choses. Mais elle avait d’autres moyens à présent.


-Je vais passer le voir. Merci.

D’humeur massacrante, la jeune femme délogea une sexagénaire en l’attirant hors de la cabine d’un mouvement mécanique du bras et prit sa place dans l’ascenseur qui la mènerait au cinquième étage du Ministère. Pas une journée non plus sans qu’elle ne consulte un petit papier froissé tout droit sortit d‘une poche quelconque de son sobre uniforme. Comme toujours, les mêmes réflexions venaient tourbillonner dans son esprit en le regardant. Les lacs gelés de Jyväskylä par cette soirée de Janvier, les flammes orangées, des lueurs d’apothéose, une aurore boréale sinistre consumant ce qui avait été une de leur maison. Car jamais ils n’étaient restés longtemps au même endroit depuis sa naissance. Eslyne n’avait même jamais connu sa ville natale de St-Petersbourg. Elle se revoyait petite fille pleurant pour rester dans les bras de son père parce que chaque ombre lui faisait l’effet d’un piège se refermant pour l’engloutir. C’était cette nuit où ils s’étaient retrouvés séparés. Juste un instant lui avait-il dit. Un instant qui avait duré près de onze ans. Mais il était vivant. Sa famille avait les moyens de le savoir et même sans cela, jamais une entêtée comme elle n’aurait renoncé avant d’avoir serré dans ses bras son cadavre rigide et froid. La survivance d’Adrian n’inquiétait d’ailleurs plus sa femme, seulement mécontente d’avoir fait la maladresse de l’épouser pour son argent et sa renommé. Sans compter que ce mariage lui avait valu la "mise-bas" d'Eslyne . Oui, une grossière que la pauvre femme n'avait pas encore pleinement mesuré.

Havva, l’exotique et méprisable Turkmène. Une garce instable doublée d’une lâche, un dérivé du scorpion et de la blatte déguisée en papillon, une mante religieuse engendrée par le sable noir du Karakoum.

Le regard vert d’Eslyne s’accrocha à sa paume droite où d’étranges marques de brûlures subsistaient. Un douloureux souvenir. Son vrai père aurait certainement tué Havva pour ça. Pendant longtemps elle avait haït son reflet dans le miroir simplement à cause de sa ressemblance trop évidente avec sa mère : Des yeux fendus à la manière des félins, une forme particulière et inhabituelle dans ce grisâtre pays brumeux qu‘était l‘Angleterre, tout comme ses pommettes seyantes qui conspiraient avec une voix au timbre rauque pour lui donner cet air indéfinissable. Il disait en lettres rouges qu’elle venait d’ailleurs sans qu’on puisse exactement savoir d’où.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et la jeune femme s’extirpa de la masse pour se diriger vers le bureau de son père adoptif, toujours plongée sur sa liste. La mèche frisottée revint danser sur le rebord de son nez. Cette fois la sorcière utilisa sa baguette pour qu’elle reste une bonne fois pour toute avec ses soeurettes, toutes soigneusement lissées et tirées en chignon natté. Jamais ses cheveux n’avaient été aussi disciplinés que depuis qu’elle travaillait au Ministère.

Les noms s’alignaient sur la liste d’Eslyne. Plusieurs d’entre eux avaient déjà été barrés d’un trait de plume rageur, parfois avec une telle violence que le vélin chiffonné s’en retrouvait transpercé. D’autres fois le trait était fin et léger, comme le soupir issu d’un regret. C’était le trait de son grand père paternel, investi dans ses recherches pour retrouver ses deux fils en retrouvant leurs opposants. A force d’années passées à écarter les soupçons pesant sur les uns et les autres tristes figurants de cette liste, il ne restait plus que cinq patronymes écrits à l‘encre noir, un noir de fiel et d‘amertume.


Citation :
Isay Tchernine
Matvey Rachmaninov
Igor Oulanov
Lioubov Pavlova
Coskun Nejem

Elle était si près de découvrir, si près de toucher au but…Lequel de ces noms avait ébranlé sa vie ? Lequel s’était permis de disloquer son bonheur ? Lequel était celui qui avait cherché à tout détruire, gangrené par sa haine et sa jalousie envers son père ? Lequel allait recevoir le salaire de la peine qu’il avait causé ?

La jeune femme replia maladroitement son papier en poussant la porte du bureau d’Adamus. D'une façon ou d'une autre, il allait attérir sur sa liste lui aussi. Et il n'y aurait qu'une seule façon de le rayer pour en être débarrassé.

Mais en attendant, il fallait qu'elle soit sage. Plus sage qu'une image.
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MessageSujet: Re: Eslyne Pierton (Employée au Ministère => Acceptée)   Eslyne Pierton (Employée au Ministère => Acceptée) EmptySam 3 Mai - 11:02:06

Super, bien sûr que tu es prise Very Happy
Mais vue qu'elle a autour de la vingtaine tu veux pas plutôt la faire étudiante à l'UMA ? titeuple
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MessageSujet: Re: Eslyne Pierton (Employée au Ministère => Acceptée)   Eslyne Pierton (Employée au Ministère => Acceptée) EmptySam 3 Mai - 18:38:28

Huhuhu, j'ai pensé ( brièvement, mais pensé quand même ) à intégrer l'UMA mais je bloque psychologiquement. Je crois que c'est un parallèle avec ma condition étudiante qui rejaillit sur le RP. xD
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MessageSujet: Re: Eslyne Pierton (Employée au Ministère => Acceptée)   Eslyne Pierton (Employée au Ministère => Acceptée) Empty

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