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 Deux anges de la nuit... [Pénombre] [terminé]
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MessageSujet: Deux anges de la nuit... [Pénombre] [terminé]   Deux anges de la nuit... [Pénombre] [terminé] EmptySam 14 Mar - 23:41:56

sur le parchemin, Ultan a écrit:
Reine de la nuit,

Traverse ton royaume telle une ombre et retrouve-moi à 22 heures dans la salle sur demande...

La réponse avait été très simple, mais très claire. Pénombre avait envoyé à Ultan un message lui disant qu'elle avait très envie d'être avec lui... Vingt-trois heures, l'heure était peut-être un peu tardive pour un début, vingt-deux heures serait donc mieux. Endroit habituel ? Non, il fallait du changement... Cela faisait maintenant un mois que les deux Serpentard formaient officiellement un couple, après avoir concrétisé charnellement leur relation... Il fallait... quelque chose de différent. Le dortoir marquait une certaine routine, un endroit de partage entre deux amis, jusque à ce fameux soir. Mais à présent, mieux valait jouer l'imprévisibilité. Et quel meilleur endroit pour cela que les surprises de la salle va-et-vient ?

Ultan, à peine la missive envoyée, s'était dirigé vers le Septième étage, trouvant peu de présence dans les couloirs, et s'était arrêté devant le mur nu sur lequel la porte devait apparaître. Un rapide coup d'oeil de chaque côté lui confirma qu'il était seul. Pendant quelques secondes, il se demanda ce qu'il pouvait bien souhaiter. Quelle requête faire, que voulait-il pour ce rendez-vous ? Rien de précis, en vérité... Après s'être de nouveau assuré qu'aucun importun ne viendrait le troubler, il pensa :


*Je veux un endroit rêvé pour un couple...*

Cette volonté ne parut pas faire hésiter le charme de la pièce, car la porte se matérialisa presque instantanément sous ses yeux. Les alentours étaient toujours déserts, il put donc appuyer sur la poignée et pénétrer les lieux. L'ambiance générale était plutôt sombre, tamisée, sans pour autant manquer de luminosité. L'éclairage était sobre et pourtant permettait de visualiser parfaitement tout ce qui se trouvait là. Un large lit à baldaquin, aux couleurs oscillant entre noir et vert, faisait face à la porte, à une dizaine de pas. Sur la gauche, une vaste baignoire, certes plus petite que celle de la salle de bains des Préfets, attendait sagement qu'on la remplisse d'eau claire et de savons moussants.

Un autre jeune homme aurait trouvé l'endroit trop... sinistre, mais cela convenait parfaitement au Vert et Argent. Tous les habituels symboles de l'amour, petits coeurs et compagnie, n'auraient certainement pas été appréciés, et la salle semblait l'avoir parfaitement compris. Peut-être manquait-il deux ou trois choses, et dans ce cas, elles seraient peut-être présentes le soir même.

Le Septième Année quitta la pièce, après y avoir jeté un dernier regard, puis il rejoignit sa salle commune, pour y mettre une tenue légère. Y ajoutant une cape, il alla durant un temps indéterminé s'asseoir sur les rives du lac, jusqu'à l'heure du dîner. La salle sur demande ne pouvait fournir des mets, à moins que les Elfes ne les leur apporte... Mais ce rendez-vous n'était pas un dîner en tête-à-tête. Peut-être une autre fois. Pendant le repas, Ultan regardait furtivement autour de lui, jusqu'à ce que Pénombre n'arrive. Il lui adressa un regard entendu, ainsi qu'un sourire, avant de quitter la grande salle.

De retour dans la salle commune, il alla directement au dortoir. Il se vêtit simplement, pantalon noir, chemise noire. Il était encore tôt, mais il était préférable d'attendre que tout le monde soit dans sa salle commune respective avant de tenter une sortie. Ultan connaissait bien les recoins du château, il pourrait donc sans encombres contourner les rondes de Rusard, dont les habitudes n'avait pas bougé depuis bien longtemps. Etendu sur son lit, il attendit. Et à vingt-et-une heures trente, il sortit du dortoir. Furtivement, il quitta la salle commune, puis il monta l'un après l'autre chacun des étages, empruntant dès qu'il le pouvait des passages secrets, jusqu'à se retrouver devant la tapisserie d'un étrange sorcier peu futé, tentant d'apprendre à danser à des trolls...


*Je veux un endroit parfait pour Pénombre et moi...*

La requête était sans doute mieux formulée cette fois, et plus dure, puisque le jeune homme dut répéter de nouveau, en pensée, ce qu'il désirait. Et comme l'après-midi même, l'encadrement de la porte apparut. Poussant le battant, il découvrit un endroit légèrement différent : le lit était toujours présent, ainsi que la baignoire. Une cheminée se trouvait sur la droite, et un feu y crépitait. Hormis les flammes, quelques chandelles accrochées aux murs éclairait une pièce toujours aussi sobre.

Un gramophone était posé sur un guéridon, juste sur la gauche en entrant, et diffusait une musique douce. Ultan s'avança vers le lit et, après avoir ouvert deux, trois boutons de sa chemise, se mit pieds nus. Le sol était chaud, duveteux. Puis il s'assit au pied de la couche, face à la porte. Si d'autres désirs venaient aux deux Septième Année, la salle sur demande leur fournirait certainement ce qu'ils souhaitent... Il ne restait plus que quelques minutes à attendre, à présent...
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MessageSujet: Re: Deux anges de la nuit... [Pénombre] [terminé]   Deux anges de la nuit... [Pénombre] [terminé] EmptyJeu 23 Avr - 9:54:46

Un profond soupir abaissa lentement l’armure de cuir qui protégeait la cage thoracique du Capitaine de l’équipe de Quidditch et son pâle visage d’albâtre s’infléchit alors doucement vers l’avant dans un lent geste inconscient, sa triste expression assombrie trahissant formellement la cruelle déception qui l’étreignait, l’amertume saumâtre qui lui brûlait la gorge. Ainsi avait-il déjà aimé, déjà désiré quelqu’un d’autre avant elle, quelqu’un qu’elle connaissait qui plus est : une ancienne camarade de classe, une consœur de maison, une de ses amies les plus proches… Et non des moindres, puisqu’il s’agissait de Narcissa Bodom…

Mais quel mal pouvait-il donc y avoir à cela quand quiconque pouvait aisément l’accuser elle-même d’avoir honteusement multiplié les conquêtes amoureuses au sein de l’école, agissant sans âme, ni conscience depuis près de sept longues années ? Quel triste délit avait-il finalement osé commettre pour mériter cette terrible fureur la consumant d’une sauvagerie jalouse, cet incisif désir de faire mal, de l’en torturer qui taraudait péniblement l’instinct animal de l’héritière des Craft ? Car pour de bien obscures raisons, Pénombre n’avait jamais envisagé en lui l’existence de cet aspect aussi banal que classique à la plupart des personnalités masculines, qui la mettait néanmoins profondément en désaccord avec quelque chose de franchement primitif, de viscéral et d’intime au cœur tourmenté de la sienne. Car elle avait toujours voulu croire qu’il lui avait entièrement appartenu, corps et âme, comme d’une évidence cartésienne et scientifique et cela dès le premier instant où la Septième année avait posé son limpide regard sur lui, dès le moment précis où le sorcier avait obtenu autant sa considération intéressée que son respect le plus absolu, échangeant tacitement sa propre confiance contre la dévotion intégrale, physique et mentale, d’Ultan Bower. Mais ses nouvelles fonctions de Rédactrice en chef de la Gazette de l’école n’avaient fait qu’exacerber la curiosité naturelle de la Ténébreuse, pourtant déjà violement ardente et lui avaient offert de la satisfaire d’une façon tout à fait légale en lui ouvrant notamment les accès les plus restrictifs aux archives du journal, si bien que la sorcière n’avait pu que découvrir les outrageantes preuves d’infidélité de son confident. Et s’il s’avérait en fait que l’orage impérieux de ses sentiments, aussi impitoyables que corrosifs n’était en fait rien d’autre que de la jalousie inavouée autant qu’un désir de possession exacerbé, l’Anglaise se gardait évidemment bien de se l’avouer à sa conscience.

La Ténébreuse laissa machinalement glisser sa fine main lactescente contre le puissant manche lisse et verni de son Eclair de Feu dans l’esquisse d’un reflexe nerveux, l’esprit tendu, perdu dans l’effervescence d’une contemplation mesquine et écorchée d’une situation pourtant lointaine et passée, presque effacée car la sensation venimeuse d’une trahison l’envahissait désagréablement, vagues après vagues psychiques, réveillant en elle de sombres saveurs négligées. Agacée, blessée, Pénombre n’aspirait mentalement qu’à la vengeance et l’annihilation alors que son corps cassé, éreinté et courbaturé reflétait la folie d’un combat acharné, d’un entrainement aussi intense qu’entêté qu’elle avait dirigé d’une exaltation enfiévrée à une équipe sportive majoritairement masculine, en prévision des prochaines épreuves athlétiques les patientant au futur match contre les Aigles. Et malheureusement pour les deux amants, l’heure de leur rendez-vous galant ayant été avancée par son petit ami, Pénombre n’avait guère été en mesure temporelle de revêtir de plus agréables atours que d’ajustés vêtements de rechanges de Quidditch, lesquels étaient solidement sanglés de sombres protections en cuir griffées par le temps.

S’avançant d’un pas félin jusqu’aux pierres cendrés forgeant les murs du couloir désert, les obscures prunelles de jais de l’Animagus ne tardèrent à déceler le léger murmure voilé qui courait gracieusement contre la muraille, délimitant d’un harmonieux mystère d’entrelacs, la béance cachée. L’immense porte des lieux ensorcelés ne nécessitait guère plus qu’une faible poussée de la main pour se dévoiler au regard, révéler toute l’ampleur de son potentiel magique mais la rage et la colère de la disciple de Salazar Serpentard firent violement claquer le bois rectangulaire de l’accès, tandis que la Ténébreuse dévorait rapidement le large espace qui séparait encore leur deux corps naturellement aimantés. Elle ne lui sourit pas en pénétrant l’endroit joliment feutré, n’admirant guère plus l’agencement soigneux de la pièce que le mobilier l’ornant, toute entière aveugle et dévouée à satisfaire ses pulsions destructrices. Ultan Bower arborait une onéreuse chemise, ébène et légère, qui rendait élégamment hommages à de suaves courbes musculeuses, à une carrure aussi solide que désirable et alors que la jeune femme déposait négligemment son support de vol au sol, glissant ensuite ses longues mains opalines autour des larges épaules de son compagnon, la Rusée plongeait son regard brûlant d’amertume au cœur de l’argent liquide des iris de son compagnon, l’observant un instant, péniblement contenue et silencieuse. A peine moins élancée que le Serpentard lui faisant face, l’ancienne Championne du Tournoi des quatre sorciers pouvait aisément soutenir l’ascendance visuelle du séduisant sorcier sans toutefois craindre pour la position d’égale et d’alter égo qu’elle entretenait vis-à-vis de lui.

Elle déposa doucement l’incarnat sanguin de ses lèvres gourmandes contre la joue tiède de l’héritier des Bower, caressant tendrement sa nuque avec l’obsession volcanique d’un désir sous jacent et si une armure intégrale de Quidditch assure une froide compagne de lit alors que dire de la manière avec laquelle la brune aux yeux clairs tenait son corps sensiblement loin contre le sien ? La Septième année inspira profondément les effluves délicieux de sa peau avant de serpenter ses mains dans sa chevelure obscure de son prédateur favori, coulant ensuite d’une sensualité consumée jusqu’aux pans lâches de sa chemise.

D’évidences, Pénombre était sciemment conscience de ce que ce rendez-vous singulier symbolisait pour leur couple, fêtait mais elle avait décidé d’une fermeté amère d’en perturber délibérément le cours, de le mettre au défi de s’expliquer, de la conquérir avec plus de passion et de férocité que de mièvreries écœurantes. Alors arrachant brusquement le tissu ébène de son onéreuse chemise, la Vipère se mit à lui tourner physiquement autour tout en laissant raisonner sa voix entre les murs grisâtres des lieux :

« Tu aurais dû te douter que je l’apprendrais tôt ou tard, Ultan. »


Commença-t-elle, énigmatique en guidant l’étoffe de son vêtement loin de la peau nue de son propriétaire. Puis, se muant de lascives caresses esquissées du bout de ses longs doigts arachnéens, en d’acérées griffures s’enfonçant profondément dans sa chair blafarde à mesure que ses ongles acérés sillonnaient les délicieux incurvés de son torse, Pénombre poursuivit :

« Je ne sais pas ce que tu mijotes, mais saches que je ne tolères guère plus la trahison que le mensonge. »

Sa voix, grave, rauque n’était plus que venin et rancune, souffrance et colère car la Capitaine de l’équipe de Quidditch ne désirait être dupe quant aux autres éventuels évènements mystérieux qui pourraient se tramer perfidement au-delà de sa conscience et elle ignorait également si le brun entretenait toujours quelques sentiments amoureux envers Narcissa Bodom... Tôt ou tard, si elle en découvrirait la teneur ou la vérité, la réponse à de sourdes craintes paranoïaques, là se profilerait alors dangereusement le courroux exacerbé de sa terrible vengeance, le déchainement d'impitoyables représailles… Mais en attendant, c’était certaines preuves explicites qu’elle attendait recevoir de son dangereux amant tandis que le carmin délicieux de son sang coulait avec langueur sur le relief de ses muscles saillants.
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MessageSujet: Re: Deux anges de la nuit... [Pénombre] [terminé]   Deux anges de la nuit... [Pénombre] [terminé] EmptyDim 3 Mai - 20:51:03

L'attente ne fut pas longue. Ultan était demeuré immobile, installé nonchalamment au pied du lit, le regard fixé sur la porte qui ne tarderait pas à s'ouvrir et laisser apparaître la silhouette de l'être désiré... Le battant de bois claqua soudain, rebondissant avec fracas contre le mur de pierre. S'il avait été surpris par la violence de cette entrée, le Septième Année en fit disparaître toute trace qui aurait pu demeurer sur ses traits. Dans l'encadrement se tenait Pénombre, dont l'expression était étrangement sombre. Le jeune homme s'était levé et se tenait droit, le gris de ses yeux ne quittant pas les traits peints d'une étrange détermination.

Elle portait encore sa tenue dédiée à la pratique du Quidditch, et l'agencement des pièces de cuir masquait malheureusement la finesse et l'élégance de ses courbes, qu'un vêtement plus léger aurait certainement mises en valeur... Mais il semblait qu'elle n'avait pas pris le temps de passer quelque chose de plus confortable. Peut-être ne l'avait-elle tout simplement pas eu ? Cependant, ça n'était pas l'insolite accoutrement qu'elle portait qui retenait le plus l'attention d'Ultan. Non, c'était bien l'expression qu'elle arborait. Une lueur sauvage brûlait dans son regard. Après avoir déposé son balai, Pénombre combla l'espace séparant les deux amants.

Deux mains pâles vinrent encadrer les épaules du Serpentard alors que les regards se vrillaient l'un dans l'autre. Ultan perçut comme... du reproche ? Avait-elle appris quelque chose qu'il lui aurait caché ? Avait-il fait quelque chose de mal pour qu'elle lui adresse ainsi cette amertume muette ? Il fronça légèrement les sourcils, avant qu'elle ne dépose délicatement le rouge de ses lèvres sur la peau lisse de sa joue. Les mains du jeune homme glissèrent sur les hanches de Pénombre alors qu'elle poursuivait le contact avec lui, mais avec un plaisir feint... Il y avait autre chose.

Lentement, elle s'écarta de lui puis, d'un geste brusque, arracha le vêtement léger qu'il avait ouvert peu auparavant. Sans lâcher la chemise désormais déchirée, elle se mit à tourner autour de lui, avant de parler pour la première fois depuis qu'elle avait mis les pieds dans la pièce... La tête pivotant à peine pour suivre la course circulaire de la jeune femme, Ultan demeura perplexe après ces quelques mots... Qu'avait-elle donc appris ? Il eut une inspiration plus forte qu'à l'accoutumée lorsqu'un ongle lui entama la chair. Un mince filet de sang coula sur son torse.

La phrase suivante fut aussi énigmatique que la précédente... Le brun ténébreux serra les dents lorsqu'une nouvelle entaille s'ajouta à la première. Elle avait donc décidé d'être sadique... pour se venger ? Mais... de quoi ? Qu'est-ce qui aurait donc pu parvenir à ses oreilles et la mettre dans un état tel qu'elle était prête à aller jusqu'au sang..? Une autre fille ? Le visage de Narcissa vint alors à la mémoire d'Ultan... Hormis elle, il n'avait jamais été proche d'une représentante de la gente féminine. En dehors, évidemment, de celle qui cherchait à présent à le punir à sa manière...

Un fin sourire apparut sur les lèvres d'Ultan et, sans crier gare, il attrapa de sa main gauche le poignet droit de Pénombre, et il l'attira violemment contre lui. Il lui prit le visage et leurs deux bouches entrèrent en contact. La rencontre fut brève, juste le temps pour le futur Mangemort de mordre la lèvre inférieure, au sang, de sa bien-aimée. Puis il la repoussa, avant d'essuyer, du bout du doigt, un peu du liquide carmin qu'il venait de faire jaillir et qui s'était déposé sur ses propres lèvres...


"Ce que je mijote m'emmène vers le futur... et est en lien avec le présent..."

Son torse, sur lequel son sang avait coulé, arborait à présent d'étranges motifs que le sang lui-même dessinait, le contact avec l'armure de cuir contre la peau nue ayant laissé ces étranges peintures abstraites...

"Et ce qui a pu se produire par le passé appartient au passé."

Quelque part, il reconnaissait là ce qu'elle avait laissé sous-entendre par ses propos. Mais il n'éprouvait plus rien pour sa cadette de la même Maison. Il n'avait plus d'yeux que pour la jeune femme dont il venait de goûter le nectar de ses veines...

"Si tu m'accuses de quoi que ce soit, je ne peux t'affirmer que je nierai tout..."

Puisqu'elle voulait jouer, autant remettre de la matière. Par ces mots, il laissait planer un doute, doute qu'elle s'efforcerait de chasser par toutes les méthodes qu'il lui semblerait bonnes d'employer...


[hj : je trouve ça court, mais j'essaie de me remettre dedans...^^]
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MessageSujet: Re: Deux anges de la nuit... [Pénombre] [terminé]   Deux anges de la nuit... [Pénombre] [terminé] EmptyMar 19 Mai - 21:43:41

[J'avoue que ce n'est pas vraiment ultime ...]

Le souffle du Serpentard, plus rauque et saccadé au contact de la douleur, exacerbait subtilement le plaisir dévastateur et vengeur de l’héritière des Craft tandis qu’elle guettait les prémices de ce grondement animal et familier qui montait habituellement de la gorge masculine de son compagnon lorsqu’il s’agaçait, preuve indiscutable que le jeune homme aurait déjà atteint les dangereuses orées de sa patience, de son self control. Mais rien ne vint, il se dominait, stoïque, imperturbable. Du moins en apparences… Et alors que l’héritière des Craft s’apprêtait à mener plus loin encore les manifestations cruelles de sa corrosive véhémence, le brun la happa physiquement à lui par la force de son bras, soudain exercée sur la fragilité laiteuse de son poignet.

La douleur comme une extase interdite, le plaisir comme une succulente déviance érotique. Un baiser passionné, écorché, intense, douloureux dont le tourment effervescent était précisément l’interprétation incarnée de l’esprit de Pénombre, à cet instant figé. L’atmosphère en devint suffocante. L’Animagus aimait particulièrement les savoureux excès de violence de son compagnon, ces expressions contrôlées de sa virilité qu’il lui adressait exacerbaient le fougueux désir charnel qu’elle entretenait déjà vis-à-vis de lui, de sa propre violence. Et Ultan la côtoyait, la connaissait depuis bien trop longtemps à présent pour que ces singuliers actes n’osent se révéler n’être qu’hasardeuses coïncidences, spontanées, irréfléchies. Stratège, le Serpentard l’avait certainement prémédité mais dans quels insondables objectifs ? Désirait-il provoquer l’Anglaise dans sa fierté et son orgueil ? Pourquoi ? Ce trouble énigmatique et confus ne ressemblait guère à leurs rapports habituels, dans lesquels une certaine sincérité en ornait l’obscur équilibre.

Le Septième année la repoussa ensuite d’une nonchalance distraite, presque dédaigneuse, comme s’il ne s’était agi que d’une vague et désagréable nuisance, s’en détournant finalement dans la plus grande indifférence. Pénombre feula aussitôt son mécontentement, sauvage partie animale de son être qui retroussa furieusement ses lèvres incarnates sur des dents acérées en une mortelle mise en garde. Fracassant d’un geste enragé le malheureux gramophone posé sur un guéridon, juste sur la gauche en pénétrant les lieux, la Ténébreuse en interrompit ainsi la douce musique qu’il s’en émanait, rejetant l’antre glaciale dans un sinistre silence de plomb.

Elle décela aisément la petite provocation braiseuse de ses paroles et la malice passa brièvement sur son visage, froide esquisse de colère :

« A quoi est-ce que tu joues, Ultan ? Cela t’amuse-t-il ? »

Persiffla l’héritière des Craft tout en se défaisait lascivement de la partie thoracique de son armure de cuir marronnée, libérant ainsi la féminité épanouie de son buste, d’une lenteur provocante. La Capitaine de Quidditch s’aventurait rarement dans le violent déchainement d’un état colérique mais lorsqu’elle le faisait, ses yeux s’amincissaient en de fines incisions étirées, aussi brillantes et verdoyantes que les nobles teintes émeraude de son blason de maison. Et pour l’heure, la sorcière était très en colère, serrant la mâchoire et plissant encore davantage son regard furibond tandis que des fossettes de douleurs se dessinaient sur la pâleur blafarde de ses joues.

« Je n’apprécie guère tes sous-entendus, Bower. »

Furieuse, même car la Ténébreuse n’appelait jamais son compagnon directement par son patronyme que lorsqu’ils entraient en furieux désaccord ou que l’un des deux Serpents était impliqués plus que de raison dans ces débats qui mettaient à rude épreuve leur patience, leur faculté de raisonnement et d’anticipation. Ce qui, convenant en, n’arrivait que très rarement. L’ancienne Championne du Tournoi des quatre Sorciers jeta ensuite brutalement la pièce d’uniforme ouvragée sur le sol. Sa chute fracassante résonna d’un bruit sec et rude dans la nudité à peine dérobée de la pièce. L’espace les séparant était à présent d’évidences hostiles.

Une seule fois jadis, ils en étaient venus à se battre afin de départager par la loi du plus fort, leurs opinions, leurs jugements, des notions mutuellement exclusives qui ne parvenaient à cohabiter ensemble dans le même esprit et la cruauté d’une égalité vaine les avait alors abandonnée, exténués et sans voix sur le carrelage froid de la salle commune. Auraient-ils déjà été en couple à l’époque, certainement auraient-ils perduré la lutte dans un acte de chair conflictuel, tour à tour soumis et dominé. Mais la Vipère avait néanmoins conscience de cette nouvelle puissance physique brute dont disposait à présent le fils Bower, plus sérieuse et dissuasive que durant les années juvéniles qui avaient observé leur unique affrontement physique. Cette fois, et malgré ses propres progrès en matière de magie, la menace était plus intimidante. L’action sans considération était exclue.

Les traits de l’héritière des Craft ne trahissaient plus rien à présent, elle dominait sa rage. Seule la clarté maligne de ses sombres prunelles de jais ne cessait de luire d’un désir aussi malsain qu’injuste, avide de représailles qu’elle tentait de discipliner avec une rigueur acharnée. La sueur provoqué par l’intense entrainement de Quidditch que la batteuse de Serpentard venait d’achever seulement quelques dizaines de minutes plus tôt avait collé sa tunique sur le corps ainsi révélé de la sorcière tandis que chutaient au sol, le reste de ses protections sportives. La tenue de Pénombre se résuma finalement en une longue tunique d’un fin coton sombre qui enlaçait d’une sensualité provocante et désinvolte les formes voluptueuses de la descendante des Craft, associée à un pantalon en cuir obscur que de hautes bottes maintenaient ajusté le long de ses fines jambes athlétiques.

« Je serais tellement attristée de devoir vous tuer, tous les deux. »


Minauda-t-elle doucement, son entière attitude en opposition totale et absolue avec la gravité menaçante de ses paroles.
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MessageSujet: Re: Deux anges de la nuit... [Pénombre] [terminé]   Deux anges de la nuit... [Pénombre] [terminé] EmptyLun 25 Mai - 19:20:35

Ultan campait sur sa position, dans une nonchalante attitude de provocation, en accord avec ses dernières paroles. C'était à présent la facette animale de la ténébreuse jeune femme qui était visible, autant dans son comportement que dans la terrible expression de son visage, ses yeux, sa bouche. La colère semblait difficilement maîtrisée, alors que lui-même était désormais parfaitement calme, sans pour autant ne plus être sur ses gardes...

Une première extériorisation de l'ire sauvage qui bouillait en elle vint jeter un lourd silence sur la pièce. Le gramophone, qui jusque là diffusait une douce musique, fut réduit au silence en se fracassant au sol. Le fils Bower n'eut pas de réaction, il attendait, simplement.

La question resta sans réponse orale. Seul un léger sourire vint confirmer l'interrogation de Pénombre, sourire qui se dissipa ensuite, laissant un masque neutre sur les traits du jeune homme. Elle était arrivée chargée d'une énergie qui l'avait déséquilibré, mais à présent, le rapport de force s'était inversé. Ce qui était courant entre les deux Serpentards, alternant l'un et l'autre entre domination et soumission.

Le même souvenir revint à l'esprit d'Ultan : une fois auparavant, le désaccord entre les deux amis de toujours les avait conduits à la violence physique, à se déchirer jusqu'à en tomber d'épuisement. S'ils en arrivaient là ce soir, la fin qui pourrait logiquement en découler serait plutôt... jouissive. Mais pour le moment, lui n'était pas disposé à déclencher un combat...

La réplique de la jeune femme confirma de nouveau son état : elle était dans une fureur noire. 'Bower'. Rares étaient entre eux les emplois de leurs noms. Et ces rares usages intervenaient dans des situations semblables : lorsqu'il y avait désaccord... Là, ça n'était pas vraiment un désaccord, mais une difficile recherche de la vérité, difficile car manque de coopération...

Le regard du Vert et Argent s'arrêta un instant sur la pièce de cuir au sol, premier élément de l'armure de protection, équipement indispensable au Quidditch. Puis ses yeux gris revinrent se poser sur Pénombre, qui avait esquissé un geste. Le reste des éléments de cuir rejoignirent le plastron. La tunique qu'elle portait dessinait, parfaitement adhérente à la peau par la sueur, admirablement ses délicieuses formes féminines.

Ainsi vêtu, elle était affreusement sexy. Et elle était aussi apaisée. Son expression n'affichait plus aucune animosité ouverte, la bête féroce avait été domptée. Mais il demeurait derrière ce calme apparent une rancoeur, qui s'exprima par des mots... de mort. Légèrement surpris, Ultan n'en montra rien. Il fit un pas vers elle, lentement, sans brusquerie.


"Si tu estimes que c'est la solution, il serait dommage de ne pas la mettre à exécution..."

La distance entre les deux Septième Année était courte, et il avait une furieuse envie de la prendre dans ses bras et... Mais il demeura immobile, stoïque.

"Mais tu devrais, avant, d'interroger sur la véracité de tes motivations..."

Narcissa, c'était une aventure du passé. Et à cette époque, Pénombre et Ultan n'étaient encore que deux complices. Ils étaient à présent bien plus, et depuis longtemps la cadette des deux Vipères avait été chassée par son aînée dans l'esprit et le coeur du jeune homme.

Ne voulant pas encore interrompre le... 'jeu', il défit lentement sa ceinture, qu'il retira. Son pantalon tenait encore, il n'avait pas à se soucier d'une éventuelle chute. Tenant l'objet de cuir comme un fouet, il lança :


"Le fauve s'est endormi ?"

Avant, d'un coup sec, de faire claquer sa cravache de fortune aux pieds de la jeune femme. Un peu comme un dresseur souhaitant tirer ses félins du sommeil. Il était certain de provoquer une réaction chez elle. Et elle pouvait le surprendre par la nature de cette réaction. Ce qui était le but recherché...
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MessageSujet: Re: Deux anges de la nuit... [Pénombre] [terminé]   Deux anges de la nuit... [Pénombre] [terminé] EmptyDim 7 Juin - 11:39:24

Pénombre ne répondit directement aux quelques paroles censées que lui adressa pourtant d’un calme olympien son beau compagnon, au fond parfaitement consciente de ses mécanismes émotionnels démesurés de vivacité et de ses volcaniques excès en la matière, trop arrogante et fière néanmoins pour en reconnaitre ouvertement la véracité coupable. La Ténébreuse s’emportait toute à l’acide accusation condamnable qu’elle lui persistait, ce en quoi sa noire fureur possessive et trahie était fondée, sans compter que lorsqu’un homme se défaisait volontairement de sa ceinture devant soi, il était de bons augures d’en apprécier silencieusement le geste.

Un vif désir inassouvi de le posséder sur l’instant lui transperça le corps d’envie tandis que les vains efforts obstinés que la Rusée imposait à son mental déchiré de convoitise et ce dans l’espoir d’en étouffer l’élancement ardent ne daignait juste que l’exacerber encore davantage, passion vivace et dépravante dont elle demeurait savamment prisonnière. Le brun la troublait, attisait la fièvre de sa voracité charnelle à son corps, poussait jusqu’à un paroxysme insoutenable son appétit dévorant de lui. La voix, coupante et acérée de l’Insolente, n’offrait désormais plus qu’un leurre de fureur vague aux expressions crues de sa pensée, mirage davantage éphémère et imparfait à chaque seconde :


« Parce que tu penses sérieusement pourvoir me dompter de la sorte ? J’ignorais que tu devais recourir à de pareils artifices pour ce faire. Que tu possédais même la prétention de le croire. »


Le railla-t-elle d’un rire effronté et hardi tandis qu’un violent désir magmatique, indomptable consumait l’expression comportementale de son impatience agacée et que de nouveau, elle perdait doucement le contrôle d’elle-même. Le jeune fils des Bower ne semblait décidément guère enclin à satisfaire décemment les petits caprices de l’ancienne Championne du Tournoi des quatre sorciers et la fermeté impertinente, déterminée de ses mouvements en semblait d’autant plus sinistre et frustrante que la belle détestait qu’on lui résiste de la sorte lorsqu’elle en avait décidé autrement.

D’une audace sèche mais alléchante, la mèche épaisse du fouet improvisé par le Vert et Argent heurta les hautes bottes sombres de la Capitaine de Quidditch qui recula instinctivement d’un vif sursaut nerveux. Cette soudaine indépendance réactive de son corps traitre reçut l’effet néfaste de nourrir plus encore sa sourde colère, sa soif de vaincre excessive et l’Anglaise redoubla de violence intérieure, le cœur empli d’une sombre démence brûlante qui se mêlait d’intimité à une extase ravageuse.


« Saurais-tu seulement t’en servir ? »


Cette fois, il s’agissait d’une réelle provocation, acerbe, méprisante, injuste car Pénombre ne tolérait les marques nettes de la domination que lorsque c’était elle-même qui les infligeait à autrui et non l’inverse. Or c’était bel et bien Ultan Bower qui maintenait solidement la lanière de cuir toute puissante face à sa compagne désarmée, laquelle ne détenait nul autre offensif arsenal distinct en sa possession que celui inhérent à son propre corps. De façon éhontée, trop persuasive, presque contraignante, coercitive, le Septième année exerçait ses prétentions de droits sur la Sang Pur alors que c’était exactement une situation opposée que cette dernière était venue trouver en ces lieux, en ces instants aux promesses d’interactions privilégiées.

Mais l’héritière des Craft n’était guère dépourvue d’un habile esprit délié de nombreuses frontières morales, d’une fourbe malice, ni de cette perfidie rusée qui l’avait plus d’une fois tirée d’un mauvais pas. De plus, la sorcière connaissant parfaitement son adversaire, toute l’étendue de ses faiblesses psychiques comme il avait également conscience des siennes. L’avantage était mince, partagé, à ceci près que le torrentueux déchainement émotionnel de l’Anglaise lui conférait bien plus de hardiesse à satisfaire ses sombres desseins que n’en possédait probablement la défense d’Ultan. Et c’est alors que sinuant d’une sensualité lascive jusqu’à sa cible musculeuse, la belle s’évertua à endormir la méfiance prudente de son alter-égo en manifestant ouvertement tous les gestes flagrants de la capitulation, à commencer par la docile poursuite de sa voluptueuse dénudation.

Le retournement de situation était trop soudain, trop brusque et trop évident pour être impartialement disculpé de tous soupçons de culpabilité mais Pénombre le pensait toutefois suffisant pour provoquer l’effet de surprise souhaité, celui qui lui livrerait enfin la précieuse poignée de secondes nécessaire en vulnérabilité, à l’accomplissement de son petit stratagème vicieux. Et tandis que la distance séparant les deux corps des jeunes amants s’amincissait progressivement, la descendante des Craft révéla soudain toute l’étendue presque prévisible de sa duplicité lorsque l’esquisse machiavélique d’un sourire se dessina d’une grâce inconsciente et menaçante sur la pâleur ivoirine de son visage. Elle était suffisamment proche d’Ultan à présent, pour prétendre le surprendre dans ses réactions, le devancer dans ses réflexes. Aussi, rapide comme l’attaque fulgurante du serpent, la Vipère l’assaillit aussitôt, projetant littéralement son corps en avant d’une impulsion déchainée. Quatre longues années lui avaient été nécessaires pour maitriser convenablement ses transformations d’animagus en un temps misérable et c’est ainsi que la demoiselle métamorphosa son aspect physique humain en une expression plus bestiale.

Poursuivant l’action décochée par son corps l’instant d’avant, l’ocelot se jeta d’une fluidité souple sur sa proie, pattes aux griffes partiellement découvertes en première ligne offensive et provoqua dans son puissant élan, sa propre chute entremêlée à celle d’Ultan. Prise absolue, rude et sauvage, aux nombreuses plaies de sang attrayantes, irrésistibles sur la protubérance des muscles de son torse. Mais au delà de la violence singulière de cette scène, une chose demeurait toutefois certaine, le fils Bower conserverait longtemps les marques physiques de sa relation avec Pénombre Craft, les entailles plus ou moins profondes qu’elle ne cessait de lui apposer en signe cavalier de possession.

De nouveau, le rapport de force entre les deux disciples de Salazar Serpentard s’était inversé. Reprenant rapidement forme humaine sitôt sa digne supériorité affirmée, la Félonne en conserva fièrement sa position dominante sur le Brun, profit de surprise et d’incrédulité, tandis qu’un éclatant sourire, des plus triomphaux étira la rougeur sanguine de ses lèvres pleines sur de longs crocs laiteux en pleine rétractation :


« Maintenant fais moi l’amour homme vaincu que je t’absolve de tes fautes passées. »


Pénombre Craft possédait ainsi une façon bien personnelle et particulière de s’incliner, une indépendance d’esprit singulière et détournée qui la cédait outrageusement à ses désirs insatisfaits sans toutefois lui infliger l’honteuse condition de perdante. La Victorieuse embrassa fougueusement son amant d’une ardeur incendiaire, bien consciente que les rapports de force ne tarderaient à s’inverser encore, puis le posséda, entièrement, absolument, sans autre forme de procès.



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