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 Sayannel Echeberry [validé]
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MessageSujet: Sayannel Echeberry [validé]   Sayannel Echeberry [validé] EmptyLun 31 Déc - 10:19:25

Nom : Echeberry
Prénom : Sayannel
Age de votre perso : 35 ans
Age irl : 16 ans

Maison ou Profession : Historien/ Archéologue/ Mangemort

Motivation : Sayannel est quelqu'un de calme et réfléchi. De plus, malgré sa nature de Mangemort, il aime aider les autres et a une nature profondément gentille. Il voudrait devenir Animagus car cela lui permettrait d'apporter plus de soutien à ceux qui ont besoin de lui, ainsi que d'augmenter sa magie. Dans ce RP, il découvre le livre par hasard, et tente la transformation par défi, pour voir s'il en est capable.

« La mort peut vous attendre a chacun des chemins étroits de ce rituel »
Sayannel sourit en lisant ces lignes, tirées d’un vieux livre poussiéreux qu’il avait acheté chez un libraire peu connu d’une ruelle magique en Roumanie. Le grimoire était vieux, sans conteste, et l’âge en avait jauni les pages et distordu l’écriture, au point de rendre certains mots presque illisibles. Il était étrange qu’il l’ait trouvé dans des circonstances aussi… peu conventionnelles.
Alors qu’il allait dans Bucarest, d’un pas alerte et méfiant, le Mangemort avait eu l’œil attiré par un mur de brique noircie, qui était justement trop noircie pour être naturelle. Habitué à détecter rapidement tout signe anormal, il s’était approché précautionneusement et avait immédiatement senti l’empreinte de la magie sur la façade. Il avait fermé les yeux puis après un instant les avait rouvert, avant de tapoter trois fois sur une brique du centre du mur et sept fois sur une autre brique éloignée de quelques paumes. Sayannel s’était faufilé par l’ouverture apparue magiquement et l’avait sentie se refermer derrière lui, le laissant dans une ruelle sombre et à l’aspect délabré. Tout au bout de cette ruelle, une porte était encastrée dans un mur, sous une enseigne peinte à la main annonçant
« Prekzowsky, Lisez… à vos risques et périls !! ». Curieux, il était entré, poussant la porte sur ses charnières en un bruit grinçant de cuivre écorché.
La pièce était sombre, mal éclairée par une vieille lampe à pétrole comme on n’en utilisait plus. Un comptoir était posé devant le mur opposé, masquant une partie des étranges tapisseries qui semblaient couvrir toutes les parois, excepté pour la porte par laquelle venait d’entrer le sorcier et une ouverture en forme d’arche dans le mur de droite, absorbant la lumière dans leurs trames sombres et intrigantes. Il s’approcha du meuble en quelques enjambées et se retrouva face à un vieil homme qui le regardait par-dessus un nez crochu, surplombant un sourire huileux qui dévoilait beaucoup trop de dents aux gencives noires. Bien qu’il ait l’air antique, l’aspect miteux du vieillard était démenti par la vivacité de ses yeux ; des yeux aux pupilles d’un vert profond où se mêlaient quelques teintes fugaces de gris étoilé. Ceux-ci ne cessaient de parcourir le nouvel arrivant, le jaugeant et le surveillant, comme si leur propriétaire voulait déterminer à qui il avait affaire rien qu’en le regardant. Finalement il parla d’une voix étonnamment suave pour un être aussi desséché.


« Bienvenue Monsieur. Veuillez emprunter l’arche sur votre droite, vous y trouverez tous les livres que vous pourriez désirer. Mais prenez bien soin de ne pas vous perdre dedans… »

Sur ces paroles il eut un autre sourire affable puis se pencha derrière son comptoir, cherchant visiblement quelque chose. Sans s’attarder, Sayannel s’était tourné vers la direction indiquée par le vieil homme et était entré dans la pièce derrière l’arche.
Etonnamment, celle-ci n’était pas qu’un simple passage mais bien un couloir, bordé de torches en un matériau noir, qui brûlaient d’une flamme fixe, sans hésitations. Il évolua un moment au milieu des murs de pierre nue, parcourue de minces veines vertes pulsant dans la faible lumière. Au bout du couloir une porte très simple fit passer le Mangemort dans ce qu’il prit d’abord pour un nouveau couloir, plus sombre celui-là. Son regard fut attiré par les murs qui délimitaient l’espace et il vit qu’il se trompait : il était entre deux immenses étagères, couvertes de livres aux tranches semblables qui se suivaient en parfaite unité de tons. Levant la main devant lui, il prononça un sort de lumière mineur et une lueur bleutée envahit les alentours.
Sayannel vit alors clairement la plaque où était inscrit
:« Rangée 1, Allée 1 : Cosmologie ». Ce sujet ne l’intéressant pas, il se mit en route pour explorer l’endroit. Utilisant des sorts de faible puissance, il détermina qu’il y avait un total de cent quarante rangées, chacune comportant sept allées. Autant de sujets différents parmi lesquels choisir. Il chercha un moment avant de trouver ce qui l’intéressait, dans la troisième allée de la cinquantième rangée.
Au bout de plusieurs heures de recherches, il ressortit avec plus de quarante livres lévitant paresseusement dans l’air devant lui, traitant de sujets aussi variés que l’âme sous ses différentes formes ou encore les inferi. Il allait regagner la sortie lorsqu’il aperçut une allée intitulée
« Métamorphoses personnelles ». Intrigué par ce titre prometteur, il s’avança dans l’allée et vit que seule une petite vingtaine d’ouvrages était présente sur les étagères immenses, chose d’autant plus mystérieuse que toutes les autres allées avaient été pleines. Il s’avança et prit un des livres par la tranche, au hasard. Celui-ci présentait un aspect usé par le temps, comme s’il avait été exposé trop longtemps aux éléments. Par respect pour l’âge de l’ouvrage, Sayannel s’assit lentement à même le sol, prenant soin d’étaler sa cape autour de lui en auréole sombre et luisante. Il posa sa découverte devant lui puis inspecta de nouveau la couverture du tome. Sur celle-ci s’étalait une image mouvante, comme sur la plupart des livres magiques. Le sorcier se pencha pour voir une scène insolite se dérouler devant ses yeux, réduit à la taille d’une feuille de papier.
Tout d’abord il vit un paysage de montagne, probablement dans les Andes, vu la faune et la flore qu’il pouvait apercevoir. Un condor évoluait au premier plan, planait paresseusement dans les airs, régnant sur un immense royaume rocheux. Soudain, le condor était pris d’un tremblement, et il plongeait vers le sol à pleine vitesse, se rétablissant de justesse sur une pierre plate d’une largeur acceptable pour y étendre ses membres. Au moment même où il repliait ses ailes sur son corps, celles-ci se mettaient à fondre et se tordre, glissant sur le corps pour s’y enfoncer, tandis que ce même corps mutait lentement, se transformant en une créature tout à fait différente du rapace majestueux qu’elle avait été. En quelques instants, un homme typé oriental se tenait à la place du condor, frissonnant. Puis on voyait le processus reprendre, mais à l’envers, finissant par la métamorphose de l’homme en oiseau, puis son envol.
Fasciné par cet ouvrage, le Mangemort décida de l’emmener chez lui pour voir de quoi il en retournait en tranquillité. Il ressortit à la hâte des rayonnages, jetant un coup d’œil rapide aux livres qui défilaient, en sélectionnant quelques-uns uns de plus. Lorsqu’il arriva au comptoir du vieil homme-momie, une bonne centaine de livres de tailles et d’aspects différents flottaient à sa suite dans les airs. Il paya sans discuter les quelques dizaines de pièces dorées que lui demandait le vieillard puis sortit de l’échoppe et transplana jusque chez lui.

Plus tard, il ouvrit de nouveau l’ouvrage à la couverture si intrigante, le posant sur un meuble qu’il fit flotter devant lui tandis qu’il se servait un verre d’alcool de givre, spécialité à la recette oubliée que lui avait appris à faire ami finlandais, membre d’un groupe de musique bien connu. Il apprécia un instant la saveur fraîche, mais piquante que lui apportait le breuvage, plus fort que la menthe, mais avec une douceur au palais plus attachante et une plus grande longueur en bouche. Il posa le verre sur un guéridon en bois laqué puis s’enfonça confortablement dans son sofa, fit approcher le meuble support du livre d’un geste du doigt, et commença sa lecture.
L’écriture utilisée pour tracer l’ouvrage dénonçait une grande éducation, ainsi qu’une finesse d’esprit élevée et un sens méthodique du pointilleux. Il s’agissait d’un traité sur le phénomène communément dit des « Animagi », un Animagus au singulier. L’auteur avait recensé toutes les étapes menant à cet ultime accomplissement que peu de sorciers atteignaient. En effet, le sortilège, en plus d’être terriblement compliqué, causait selon l’auteur une souffrance très importante, et même, selon ses propres mots :
« La Mort peu vous attendre à chacun des chemins étroits de ce rituel. » Intéressant… Plus il s’immergeait dans l’ouvrage, plus le Mangemort se sentait gagné par l’envie de tenter l’expérience. Après tout, il n’avait qu’une vie… Autant l’utiliser à faire ce qui lui plaisait. Lorsqu’il entama la partie relatant la première phase du sortilège, les premières lignes le convainquirent enfin de s’atteler à la tâche.

« Devenir Animagus apporte des choses considérables. Cela change votre caractère, le ramenant proche de votre Animal lié, améliore votre physique l’aiguisant au point de votre Animal lié, et augmente votre potentiel magique, pour vous récompenser tant soit peu de votre dur labeur. »

Sayannel était intéressé au plus haut point et prêt à tenter sa chance sur-le-champ, pour autant que ce fut possible. Cependant, le processus était bien plus long.

« Tout d’abord pour devenir un Animagus, il faut savoir à quel animal on est lié. C’est une étape longue et harassante, demandant un don de soi-même, car seule une personne parfaitement consciente de son caractère, de son corps et de sa magie peut réussir. Ensuite, après s’être soi-même cerné, il faut préparer la potion suivante. »

Le sorcier s’arrêta là. Rien que la première étape du rituel demanderait plusieurs semaines à un novice ! Heureusement, il avait une longue expérience de ce genre de chose, pour l’avoir tenté plusieurs fois pour d’autres incantations. Cependant, il savait que cette fois se connaître en surface ne suffirait pas. Refermant le livre, il se redressa lentement, tendit ses mains jointes devant lui pour les dérouiller, puis vida d’un trait le fond de son verre. Ceci fait, il retira ses habits coupés près pour se vêtir d’une simple chemise, noire, ainsi que d’un pantalon en toile légère et d’un kimono de lin marron. Prêt pour le début de sa confrontation avec lui-même, il se dirigea vers une pièce carrée, garnie d’un lit aux simples montants de bois et d’une chaise. Il dirigea sa baguette vers la maison en général, la scella pour une durée indéterminée puis, comme il l’avait fait deux fois auparavant, se prépara pour une longue période de méditation. Il referma la porte de la pièce, s’allongea à même le sol, et ne bougea plus.
Comme il avait déjà procédé ainsi auparavant, Sayannel savait déjà ce qu’il lui manquait pour acquérir une parfaite connaissance de soi-même. Il était déjà au courant de ses capacités physiques intégrales ainsi que de toutes ses caractéristiques physiologiques. Cependant, il n’avait pas encore la pleine compréhension de son propre caractère. Il ferma les yeux, tentant de faire abstraction de tout ce qui l’entourait. Il réussit à oublier la plupart des alentours, mais il ne put arrêter le flot de ses pensées. Méthodiquement, il décida d’en faire bon usage, puisqu’il ne pouvait s’en départir. Il commença alors à analyser un par un les divers souvenirs qui lui revenaient en mémoire, histoire de tenter d’en tirer des conclusions sur lui-même.
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MessageSujet: Re: Sayannel Echeberry [validé]   Sayannel Echeberry [validé] EmptyLun 31 Déc - 10:22:45

Un rayon de soleil caressa le visage de l’homme qui s’éveilla lentement, ouvrant ses paupières au ralenti, comme pour découvrir ce qu’était l’aube pour la première fois. Le corps encore engourdi, il s’assit, étirant ses membres courbatus. Faisant un effort de volonté, il se leva d’un élan fluide puis se dirigea vers la porte et l’ouvrit, passant dans la cuisine attenante. Ses gestes encore gourds, il se servit un verre de jus de poire rafraîchissant puis regarda l’horloge magique dressée contre le mur, à côté de l’évier. Il écarquilla légèrement les yeux, surpris : il avait passé deux jours entiers enfermé, sans boire ni manger ! S’émerveillant des possibilités du corps humain, Sayannel s’assit à sa table après avoir, d’un coup de baguette, lancé la préparation d’un rumsteck saignant et épicé, pour bien se remplir la panse. Il repensa alors à tout ce qu’il avait découvert sur lui-même pendant tout ce temps passé à méditer et analyser. Il se savait déjà d’un calme excessif ainsi que d’une impassibilité anormale, mais il avait été étonné de déduire de ses actions qu’une partie de lui appréciait la cruauté gratuite. Cependant ce qui l’avait le plus marqué, et dont il avait le moins conscience auparavant, était la gentillesse extrême qui se tapissait au fond de lui, ne recherchant qu’une occasion pour se révéler.
Après un repas revigorant et un digestif plutôt fort, il reprit le livre sur les Animagi et s’absorba dans le protocole de révélation de l’Animae. Les ingrédients requis étaient complexes et certains étaient très rares. En effet, la poudre d’amande et les écailles de Dragon réduites en poudres ne posaient aucun problème car il en avait d’abondantes réserves dans son armoire à potions, mais la plume de Phénix était rarissime, et la corne de Licorne morte naturellement réduite en poudre était pour ainsi dire introuvable.
Soudain le Mangemort se rappela les fioles qu’il avait trouvées dans la pyramide en Egypte. Peut-être y aurait-il quelque-chose d’intéressant… D’un sort de réquisition, il attira la fiole puis défit l’enchantement qu’il avait posé dessus. La petite bouteille sembla alors fondre et se divisa en de nombreuses fioles de tailles et d’aspects différents. Les inspectant une à une, il finit par trouver les deux ingrédients. La plume de Phénix était accessible tandis que la poudre de corne de Licorne était protégée par une malédiction simple mais puissante. Avec force précautions et manœuvres, il finit par réussir à la retirer et à obtenir la poudre, mais une partie de la journée était déjà passé et l’après-midi bien entamée.
Enfin prêt à commencer, il sortit son chaudron en marbre noir et se prépara à concocter la potion.

Comme indiqué dans la recette, il remplit son chaudron d’eau puis la fit bouillir à feu moyen. Lorsque le liquide fut porté à ébullition, il dosa la poudre de corne de licorne en quatre parts soigneusement égales puis en inséra une dans le récipient. Une légère vapeur s’éleva tandis que l’ingrédient se dissolvait dans la potion puis il tourna deux fois la mixture dans le sens des aiguilles d’une montre, d’un geste régulier et précis. Une fois qu’il eut tourné deux fois exactement, il repartit en arrière et fit un demi-tour en sens inverse selon les indications.
Tandis que la vapeur s’épaississait et prenait une couleur argentée, il lâcha la plume de Phénix dans la potion, la laissant flotter doucement avant de venir se poser sur la surface bouillonnante. La plume se fondit dans le liquide et il tourna de nouveaux deux fois, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Ceci fait, il versa la moitié de la poudre d’écailles de Dragon dans le chaudron et se baissa prestement pour couper le feu.
Sayannel sortit de sa poche un petit réveil Moldu et le régla pour qu’il sonne dans deux jours, vingt-trois heures et cinquante cinq minutes. Puis il alla profiter de ce répit pour se reposer.

Le réveil sonna fortement, réveillant le Mangemort qui s’était offert une heure de sieste mais avait légèrement débordé sur le temps qu’il s’était imparti et avait dormi trois heures. Il se leva précipitamment et rejoignit le chaudron dans lequel la potion fluctuait paresseusement. Il pointa sa baguette vers la base du récipient et ralluma la flamme. Celle-ci s’éleva, lente et frémissante, pour chauffer doucement la mixture.
L’homme aux yeux glacés compta une demi-heure puis fit léviter la poudre d’écailles de Dragon restante au-dessus du chaudron où il la laissa choir dans la potion. Il tourna treize fois
clockwise et inséra ensuite cent grammes de poudre d’amande dans l’ensemble. Il recula d’un pas et diminua l’intensité du feu pour le réduire à une flamme chaude mais douce. Tandis que le mélange reposait, il alluma la chaîne stéréo, un des seuls objets Moldus dans sa demeure, et y mit un cd d’Ensiferum. Il se détendit en écoutant la musique aux intonations épiques qui lui rappelait son Ecosse natale et se laissa aller au charme du métal celtique.

Lorsque les trois heures furent écoulées, à la minute près, Sayannel gagna le bord du chaudron pour continuer la potion et dut écarter de la main un rideau de fumée orangée, très épaisse, qui s’élevait du récipient. Il sélectionna un autre quart de la poudre de corne de licorne et l’incorpora à la solution. Celle-ci réagit et prit une teinte violette, telle la lueur de la Lune sur un lac du Grand Nord. Il sourit à cette comparaison que faisait son esprit puis lâcha le restant de la poudre de corne de licorne. Maintenant, l’attente commençait.

Le mois requis s’écoula lentement, les jours s’égrenant les uns après les autres dans une monotonie inhabituelle. Si n’avaient été les rencontres régulières avec son élève, le Mangemort se serait probablement ennuyé pendant ce délai. Cependant, au bout du compte, la date tant attendue finit par arriver. Il prit un gobelet en titane, offert par un gobelin à qui il avait rendu un grand service, et le plongea dans la potion au moment même ou un mois précis, heure pour heure, se fut écoulé. Il porta le breuvage fumant à ses lèvres et le but d’une longue gorgée. Le goût en était âcre, comme brûlé, mais une note de saveur d’amande rendait le tout supportable, bien que non délectable. La première partie était achevée.

Le soir même, lors que Sayannel allait se coucher, il eut une impulsion subite et décida de relire le passage concernant ce qui se passerait pendant cette étape du processus.

« Après avoir bu la potion, vous allez avoir des visions, lors de votre sommeil. Des rêves étranges, où apparaîtront des envies étranges. Des envies selon votre Animae, l’animal auquel vous serez lié. Cette étape peut durer des années comme quelques heures. Le temps qu’elle dure n’a pas d’importance. L’important est qu’après avoir bu, qu’importe le temps que vous attendrez, votre Animae ne vous sera révélé que dans le tout dernier rêve. D’une façon ou d’une autre. »
Intéressant. Ainsi tout allait se passer en rêve ? Une expérience inédite mais que le Mangemort attendait avec impatience. Il se coucha rapidement, désireux de connaître ce que lui réservait le royaume des songes.
Calme. C’était le seul mot pour décrire cet endroit, sa demeure. De grands troncs s’élançaient vers le ciel, leurs feuilles d’un vert encore luisant de la récente pluie, leurs troncs recouverts de mouvement minuscule. La vie émergeait, comme toujours après la pluie, cette averse intense qui renouvelait l’activité et les forces de la forêt. Il étira une patte vers une pousse près de lui et la détacha délicatement de la branche à laquelle elle était attachée. La portant à sa bouche, il la mâcha lentement, savourant le goût de ce met de choix. La surface de la feuille était couverte de petites gouttes d’eau qui s’évaporaient dans sa gueule, laissant une fraîcheur bienfaisante se répandre à l’intérieur et jusque dans son museau. Il croqua avec délice la pousse, brisant la fragile enveloppe qui entourait les nervures et le cœur de la feuille. La sève se répandit sur sa langue, portant en elle une saveur semblable au miel des abeilles, mais plus douce encore. Il mâcha tranquillement la feuille pendant un moment, jusqu’à ce que toute humidité se soit retirée de la pousse. Il l’avala alors et en cueillit plusieurs autres, continuant ainsi un repas attendu. Alors qu’il avalait une énième feuille, un grondement retentit derrière lui. Il se retourna précipitamment et….
Le Mangemort se réveilla en sursaut, une impression envahissante de frayeur encore gravée dans son esprit, une volonté de tenir tête en même temps le conduisant presque à lancer un sort au mur d’en face. Il lui fallut un moment pour reprendre ses esprits et comprendre pourquoi il s’était réveillé en sueur, paniqué et prêt à combattre, alors qu’il était chez lui et avait pour règle de ne jamais céder à la panique. Il gagna la cuisine d’un pas pesant, et s’assit tout en buvant un verre d’alcool de givre. Il se remémora le rêve, si réel qu’il aurait pu jurer que cela s’était vraiment passé. Puis il se rappela pourquoi ce rêve avait pris possession de sa conscience et tenta de déduire de ce qu’il avait vu ce que pourrait être son Animae. Cependant, bien que certains détails (la forêt, les feuilles) lui permettent d’affiner son approximation, il était encore loin de pouvoir dire à quelle bête il était lié. Qu’à cela ne tienne, il rêverait encore, et finirait bien par le découvrir. D’ailleurs, il n’aurait pour rien au monde abandonné, pas maintenant alors que cela commençait à se révéler intéressant u plus haut point. Il s’habilla puis sortit, se rappelant qu’il devait déjeuner avec un de ses « Yeux » comme il aimait à appeler les membres de son réseau d’information et d’influence éparpillés dans le Royaume-Uni et, pour quelques-uns même, à l’étranger.

Pendant une semaine, chaque soir, Sayannel refit le même rêve étrange, celui où il se trouvait dans une forêt avec le sentiment d’y appartenir et où il mangeait des feuilles savoureuses. Le septième jour, il se coucha tôt, bien décidé à découvrir enfin à quel mystérieux animal il était lié, quels étaient cette forêt et le danger qui le faisait se réveiller. Il s’allongea et le sommeil ne tarda pas à venir.
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MessageSujet: Re: Sayannel Echeberry [validé]   Sayannel Echeberry [validé] EmptyLun 31 Déc - 10:25:39

«De nouveau, la forêt l’entourait, sortant d’une pluie torrentielle et bienfaisante. Le calme régnait tandis que l’activité animale reprenait, une vigueur nouvelle pourvue par l’averse dans ses veines. Il prit une feuille du plant à son côté, et un nom lui glissa soudain dans l’esprit, sans qu’il sache d’où il venait ni comment il le connaissait : bambou. Etrangement, il ne savait pas ce que voulait dire ce son à proprement parler, mais il lui associait une idée : celle qui correspondait à l’arbre dont il venait d’enlever une des excroissances. Ainsi donc, il mangeait du bambou. Absurde. Il mangeait des feuilles de cet arbre certes, mais dans son esprit celui-ci avait toujours été représenté par une odeur, une saveur. Pas un son brut tel ici. Il dédaigna cette question peu importante, et reprit son repas. Soudain, alors qu’il savourait une feuille particulièrement fraîche, un grognement le fit se retourner. Il quitta la position assise qu’il avait gardée pour manger et se laissa retomber sur ses pattes, les quatre membres costauds supportant un poids important mais redoutable. Face à lui, un de ses congénères le menaçait, crocs évidents et un grognement sourd retentissant dans sa gorge. L’opposant avait le torse et les pattes arrières noirs, ainsi que ses pattes avant sur lesquelles deux stries blanches parallèles étaient exposées. Sa tête, d’aspect doux comme celle de tous les spécimens de leur espèce, était entièrement blanche, excepté pour une tache noire qui mangeait son oreille gauche entière et descendait jusque sur son œil gauche. Ses yeux étaient entourés de poils longs et épais, pour les protéger d’éventuelles attaques. Les prunelles brillaient d’un feu noir où pouvait se voir la folie due à l’âge : un désir sauvage de prendre le territoire des autres, de les éliminer, comme si leur existence menaçait la sienne. Il fit face à l’agresseur, prêt à défendre son espace contre cette présence indésirable. Voyant qu’il n’obtiendrait rien par la menace, l’autre se rua sur lui, la gueule ouverte en un grognement brutal. Il ne trouva que du vide face à lui. Son adversaire avait sauté de côté puis s’était retourné pour lui faire face. L’envahisseur volta, et sentit un choc contre sa mâchoire. La patte de l’agressé avait fusé vers la mâchoire de son ennemi et lui avait asséné un coup d’une telle force que les os cédèrent et que l’assaillant s’écroula, la nuque brisée pas le choc. L’animal s’avança pour examiner son ennemi vaincu. Comment un animal aussi doux de nature pouvait-il être devenu aussi féroce ? C’était là le mystère de leur espèce, d’un naturel calme mais doté d’une puissance extraordinaire. Il fixa les yeux morts et se vit, reflété dedans ainsi que sur une étendue d’eau plane. Il vit une grande bête, aux muscles puissants et à la fourrure luisante. Ses quatre solides pattes se terminaient par des griffes cachées dans la masse de poil qui couvraient le corps entier. Bien que quasi-uniquement herbivore, son espèce mangeait parfois de la viande et devait se défendre, ce pour quoi elle avait été dotée d’une puissance hors du commun. Il vit que son corps était partagé entre deux couleurs : le blanc et le noir. Le noir recouvrait entièrement ses pattes et ses oreilles tandis que le reste de son corps était blanc ou clair. Ses deux yeux étaient cerclés d’un disque de fourrure noire. Cependant, chose inhabituelle chez les pandas, ses yeux étaient bleus. D’un bleu glacé et froid, qui reflétait la détermination. Il contempla ses yeux et soudain se souvint.

Sayannel ouvrit les yeux, lentement, comme pour prendre le temps de réaliser ce qu’il venait de comprendre. Un panda. Son Animae, l’animal qui lui ressemblait le plus, auquel il s’identifiait désormais, était un panda ! Il se mit sur son séant, se frotta les yeux pensivement, puis se rendit compte que s’il avait pu choisir, ce serait probablement le panda qu’il aurait choisi comme Animae. Cet animal si calme et doux, qui vivait principalement de pousses de bambou, incarnait parfaitement l’esprit du sorcier : calme, impassible, doux, gentil, mais puissant et inflexible lorsque poussé à bout.
Le Mangemort s’autorisa un sourire. Du moins avait-il été gentil jusqu’à sa rencontre avec le Lord. Forcé depuis lors de cacher toujours ses émotions, de se contrôler, de ne rien dire, il avait fini par cacher sa gentillesse innée pour n’être apparemment plus que fureté et froideur.
Soudain, il se remémora un passage du livre sur les Animagus. Il devait se rappeler parfaitement l’apparence de son Animae avant de pouvoir se transformer. Pour cela, il était indiqué d’utiliser un sort appelé Rememoriam. Souriant d’avoir enfin découvert à quel animal il était lié, il gagna sa bibliothèque pour tenter de trouver ce sort.


"Rememoriam : Le Rememoriam est un sort à structure complexe, bien qu’assez simple à mettre en pratique. Le principe est un décalage spatio-temporel afin de revivre un souvenir pendant un période déterminée par la puissance du sort et du sorcier. Ce sort est à utiliser avec précaution car il déchire la trame spatio-temporelle afin de rappeler au présent le passé. Une trop fréquente utilisation de ce sort a causé, chez certains sorciers imprudents, un effet semblable à celui, bien connu des transplaneurs qu’est la séparation de parties du corps. Cependant il en est bien plus grave ici car le membre disparu peut se retrouver dans le passé et il est alors presque impossible, sauf pour des sorciers spécialisés, de le récupérer. Attention donc.
Pour lancer le Rememoriam, il faut focaliser derrière vos yeux la scène, le moment que vous souhaitez contempler. Il est à préciser que la scène sera figée, et que vous pourrez lui faire subir une rotation dans l’espace si besoin. Il n’est pas nécessaire de se rappeler entièrement la scène, un élément suffit. Cependant, il faut prendre soin à cet élément.
Par exemple, si vous vous focalisez sur le Colisée seul tel qu’il est aujourd’hui, vous risquez de vous retrouver dans une scène se passant n’importe quand sur une échelle allant de 50 ans avant Jésus Christ à l’an 2000. Il est donc préférable de se focaliser sur une chose qui n’est pas constante.
Ensuite, prononcez distinctement le sort, en insistant sur la syllabe « mo » ainsi : RemeMOriam.
Il y a aussi un geste de baguette à effectuer tandis que vous lancez le sort. Pointez le bout de votre baguette vers votre front, près de la racine des cheveux, et tracez un symbole « infini » tel que défini par la communauté Moldue : ∞. Cela représente l’infinité du temps dont vous allez étirer un moment la substance. »


Sayannel hocha la tête, approuvant la description du sort. Il se souvenait maintenant avoir appris comment déchirer la trame temporelle afin de retrouver des objets perdus ou des membres, mais cela ne l’avait guère intéressé et il avait quelque peu négligé sa formation, si bien qu’il parvenait sans peine à récupérer des objets peu éloignés dans le temps, mais qu’il n’arrivait pas à remonter plus en avant que le XVIIeme siècle. Il avait échoué à l’examen, bien qu’ayant réussi une expérience beaucoup plus rapide et précise que les quatre autres concurrents. Malheureusement son manque d’aptitude à remonter loin dans le temps l’avait pénalisé. Maintenant sa formation allait lui servir.
Il s’assit sur son lit, les jambes croisées en tailleur et le dos contre le mur de pierre, les yeux fermés pour mieux se concentrer. Il rappela à lui le souvenir de son Animae victorieux et du vaincu et le fixa nettement devant son esprit. Un des points favorables de son apprentissage était qu’il avait appris à tracer l’infini du doigt, sans baguette. Il mit donc son index sur son front et se mit à tracer les deux boucles de l’infinité, les répétant à l’infini. Puis il prononça


« Rememoriam ! »

La scène s’amplifia dans son esprit, se tordant et s’étirant jusqu’à paraître trop grande pour être contenue dans un espace si petit. Soudain, un point de lumière apparut et enfla jusqu’à des proportions énormes, obligeant Sayannel à ouvrir les yeux de peur d’être aveuglé.
Une fois encore, il se trouvait dans une forêt vierge, pleine de bambous et d’arbres immenses. Juste devant lui, la forme du vieux panda mort était affalée sur le sol. Devant elle, fixant fièrement la dépouille de son adversaire, son Animae se dressait sur ses quatre pattes. Sayannel glissa plus en avant de la scène, se rapprochant des deux animaux. Il se campa aux côtés du panda vivant et se mit à l’observer, pour retenir les moindres détails, les emplacements exacts de ses couleurs différentes, la forme de ses muscles puissants, la taille de ses membres, le profil aiguisé des griffes, et surtout les yeux bleus qui étaient la marque qui le distinguerait des autres animaux : Les yeux bleus propres à Sayannel.

Il passa plus de trois heures à graver dans sa mémoire tous les aspects, même les plus infimes, de l’apparence du panda. Puis il relâcha sa prise sur le souvenir et celui-ci se dilata, grandissant jusqu’à ce que l’œil bleu fasse la taille du sorcier, puis la pupille s’élargit et aspira l’inconscient.

Le Mangemort ouvrit les yeux et se leva tranquillement de sa position. Il s’arrêta debout, au centre de la pièce et sortit sa baguette. Il lança un sort d’illusion qui fit apparaître une copie fantôme de son Animae et vérifia qu’il n’avait oublié aucun détail. Satisfait de son examen, il dissipa l’illusion et se mit à table pour s’offrir un déjeuner bien mérité.

Après avoir englouti une dizaine de saucisses sèches accompagnées de semoule à l’Indienne et d’une petite bouteille d’Armagnac 1986, Sayannel mit la vaisselle dans l’évier où elle se mit à se nettoyer toute seule puis regagna sa chambre.
Il se planta au milieu de la pièce et se concentra sur l’image de son Animae. Comme indiqué dans le livre, il tenta de se fondre dans l’animal, de ne faire plus qu’un avec lui, sans toutefois utiliser de magie. Il rapprocha l’image de lui, faisant corps avec elle. Il tendit sa volonté pour ne faire qu’un avec le panda. Il commença par remplacer sa propre tête par celle de la créature, ressentant la tête lourde, recouverte de poils doux et chauds à la place de la sienne. Puis il se dota des membres puissants et massifs de l’animal, tombant sur les quatre pattes solides qui lui tenaient désormais lieu de bras et de jambes. Il inclina la tête sur le côté, ses oreilles sensibles sentant une transformation dans l’air. Il finit alors par remplacer son torse par la poitrine du panda, une poitrine au souffle lourd et rythmé qui hachait l’air à intervalles réguliers. Il fit jouer tous les muscles de ce corps animal, brutal et complexe à la fois, s’émerveillant de la façon dont il pouvait imiter un comportement animal ou se conduire comme un humain. Fasciné par le simple plaisir d’être un animal, il en oublia le temps et se laissa aller au charme de l’animalité.
Il resta longtemps ainsi, simplement ainsi sur le sol, profitant pleinement de la joie d’être la nature faite vie. Au bout de longues minutes, il se reprit et, sa nature humaine prenant le dessus, il décida de tenter de se retransformer.
Cela fut bien plus dur car, au contraire de l’animal, le corps dans lequel il devait s’incarner n’était pas qu’une enveloppe vide, mais comprenait son âme, ses qualités et ses travers, ses projets, ses secrets. Se redonner forme humaine fut aisé, mais il lui fallut plus d’une heure pour se redonner tout ce qui le caractérisait, son esprit dans son entier. Lorsqu’il eut terminé, il sourit avec soulagement. Tous ses efforts avaient abouti : il était Animagus !

Il alla se regarder dans une glace, et vit que de subtils changements avaient été opérés dans son physique. Son corps paraissait légèrement plus massif, imposant, et ses muscles, qu’il avait déjà assez développés, tendaient le drap de sa chemise blanche, impatients d’être utilisés pour tester leur nouvelle force. Ses traits, sans pour autant avoir été notablement modifiés, avaient acquis une sorte d’impression de douceur, comme si, bien que le visage ait été le même, il laissait deviner maintenant une bonté et un calme sous-jacents. La plus notable des transformations était celle de ses ongles. Ils avaient poussé, jusqu’à faire plusieurs centimètres de long et étaient effilés, d’aspect coupant. Il glissa l’ongle de son index droit sur un verre en plastique, et le sentit se fendre sous la pression, le tracé de son doigt laissant une entaille profonde et nette. Il n’essaya même pas de couper ces nouveaux attributs coupants car il savait que s’il essayait, il ne réussirait qu’à casser son coupe-ongles et que tout sort resterait sans effet. De plus, ces changements lui plaisaient, tant par leur agréabilité que par leur rappel de sa nature mi-animale désormais.
Il avait lu dans le livre que son potentiel magique se trouverait augmenté de cette transformation, mais il doutait que cela fasse une différence car il savait, sans se vanter, que son potentiel était déjà très élevé. Cependant, pour vérifier, il tendit une main et lança un sort simple.


« Stupefy ! »

Un jet de lumière rouge fusa de sa paume tendue et alla s’enfoncer dans le mur de pierre noire. Souriant largement, le Mangemort regarda ses mains. Ainsi donc c’était vrai. Très intéressant. Cela marcherait-il avec un sort plus complexe ?

« Protego ! »

Comme précédemment, il sentit la magie quitter sa paume et se fixer dans l’air devant lui, formant un boucler plus efficace qu’il n’en avait jamais fait. Il ne tenta pas de sort plus complexe, car il savait qu’il avait atteint le maximum des possibilités offertes par son panda, mais cela était déjà énorme. Il imaginait l’avantage énorme qu’il aurait sur d’autres sorciers s’il n’avait pas besoin de sa baguette pour se protéger ou stupéfier. Son sourire se changea en rictus moqueur et il sortit, bénissant le livre qui avait permis un si grand bonheur et une si grande puissance.


[Terminé]
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MessageSujet: Re: Sayannel Echeberry [validé]   Sayannel Echeberry [validé] EmptyDim 6 Jan - 12:24:22

Mdrrr, j'adore le choix de l'animae.
Fiche validée^^
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MessageSujet: Re: Sayannel Echeberry [validé]   Sayannel Echeberry [validé] EmptyDim 6 Jan - 19:57:41

Merci^^ J'aime beaucoup les pandas!! I love you
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MessageSujet: Re: Sayannel Echeberry [validé]   Sayannel Echeberry [validé] Empty

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