Cours no 1 (Introduction au Duel de Sorcier

(HJ : La salle de classe du cours de duel est désormais ouverte, tous peuvent venir y assister, je débuterai le cours après vous avoir laissé l'occasion de poster quelques messages....)

La salle du cours des Duel est présentement ouverte. Le corbeau de Canaan, un volatille affreux et vicieux ce tient dans un coin sur un perchoir, de ses yeux globuleux il dévisage la classe en poussant un cri sinistre de temps à autre. Un grand drapeau aux armes du Club de duel de Poudlard à été déployer à l'avant de la classe, il brille d'une lumière ensorcelé, majestueux et solonnel. Monsieur Raven n'est pas là présentement, encore égaré sans doute dans un escalier en cherchant de dérober une baguette à un étudiant distrait!

Machinalement, Page consulta le morceau de parchemin froissé qui traînait dans sa poche depuis le début de l'année. Il commençait à ne plus ressembler à grand chose, tant il avait été plié et déplié. Surtout que l'année était à présent bien avancée, et que la fillette n'avait plus besoin de consulter son emploi du temps pour savoir quel cours elle avait. Mais ce geste était devenu inconscient. Elle avait donc un cours de duel en ce lundi après-midi.

Et comme tous les lundi après-midi Page se réjouissait d'aller en cours de duel. Ce cours était un bon moyen de s'aérer les neurones après une matinée bien chargée. Commencer la semaine par le cours de DCFM était particulièrement déprimant, et bien qu'il fut suivi par la matière préférée de la fillette, la Métamorphose, c'était une matinée éprouvante. La DCFM parce qu'il fallait se contrôler pour ne pas faire de bêtise pouvant coûter on ne sait combien de points aux Rouge et Or, la Métamorphose parce qu'en sa qualité de cours préféré, il requerrait toute l'attention et la concentration de la rouquine.

Le cours de duel était donc le bienvenu. Au moins, on y faisait à coup sûr de la pratique, et on avait l'impression d'apprendre des choses concrètes. Bien entendu, Page s'était empressée d'aller s'inscrire à un tel cours lorsqu'elle avait su que les inscriptions étaient ouvertes. Elle était l'une des plus jeunes, mais cela ne lui faisait pas peur. Elle avait de l'énergie et de la motivation à revendre.

La petite irlandaise arriva donc légèrement en avance à ce cours, entrant silencieusement dans la salle. Son regard se posa sur le drapeaux ensorcelé. C'était vraiment très classe. Elle était la première. Mais pas seulement la première des élèves. Le professeur n'était pas encore là non plus. En revanche, son horrible corbeau, lui était là.
La fillette se demandait encore pourquoi leur professeur ne pouvait pas faire comme tout le monde et avoir un sympathique hibou à la place de ce sinistre volatile.

Pour toute réponse, l'oiseau noir l'observa de ses petits yeux avant de croasser. Page avait hâte que le reste de la classe arrive. L'autre emplumé plombait vraiment l'ambiance.

Duel! Orion jubilait, il attendait ce cours depuis une éternité. Un vrai cours, avec un vrai professeur, où on lançait de vrai sortilèges! Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas eu un cours où il pourrait se défouler comme ça! Bien sûr, il y avait les cours d'Ombrage où on ne faisait rien mais, on dirait que les professeurs s'étaient passés le mot et, depuis quelques temps, les cours théoriques s'enchâinaient l'un à la suite de l'autre. T_T

** En fait, ce sera un peu come l'A.D., non? Apprendre des sortilèges de défense pour combattre? **

Il arriva donc à l'avance à son cours, tellement il avait hâte qu'il commence. Lorsqu'il entra dans la classe, la première chose qu'il vit fut un horrible corbeau qui le jugeait du haut de son perchoir.

** Euh...qu'est-ce qu'un corbeau fait dans la classe? C'est peut-être le professeur? McGonnagall nous avait déjà fait le coup. Mais...si l'animal ressemble aux sorciers pour les animagus... Je ne voudrais pas voir la personne dont, l'animal qui lui ressemble le plus est un corbeau. Shocked

**

Une seule autre élève était arrivée. Il remarqua facilement la teinte roux vif de ses cheveux et reconnu Page qu'il avait déjà vu à l'A.D.. Il s'approcha d'elle.

Salut! Je crois qu'on s'est déjà vu à l'A.D., non? Moi c'est Orion. Orion O'Neill.

Il avait prononcé le nom de l'association secrète très faiblement, il ne fallait tout de même pas aller le crier sur tous les toits! Orion souriait à Page et, il attendit le début du cours.

Lundi après-midi... cours de duel. La matinée s'était terminée par une épreuve pour les nerfs d'à peu près tous les élèves : le premier cours de Défense contre les forces du mal de la semaine, un grand moment de travail sur soi pour le préfet de Gryffondor... Comment rester impassible, zen, voire courtois, alors qu'on a envie de sauter à la gorge du crapaud ?... Bref, les cours d'Ombrage mettaient ses nerfs à rude épreuve, et c'est avec un certain plaisir que William avait pris, après le déjeuner, la direction du cours de duel. Là-bas, il espérait pouvoir se défouler, en lançant au besoin quelques sortilèges mal intentionnés à certains de ses camarades...
Seuls deux première année étaient déjà présents, dont Page, sa camarade de Gryffondor. Encore une rouquine... une espèce commune dans la maison des Lions, songea le préfet en souriant.
Il ne connaissait guère le garçon, à peine l'avait-il vu à certains cours communs ; en revanche, Page et le Serdaigle semblaient être en pleine conversation, et William estima qu'il ne serait guère poli de s'imposer et d'interrompre leur discussion. Il se contenta donc de leur adresser un signe de tête, puis alla s'installer à une table du deuxième rang où il entreprit de sortir ses affaires, et de profiter de ces quelques instants de détente avant le début du cours...

Qui n’a jamais connu ces moments de suspension, où, rentrant dans un espace clos telle qu’une salle de classe, juste pour l’exemple, vous vous retrouviez saisi de ce sentiment de gêne idiote. Ce moment précis où vous réalisez que la salle de classe n’est pas encore assez vide pour être qualifiée de déserte, et pas encore assez pleine de monde et de conversation pour que votre entrée passe inaperçue. S’ensuit un court moment d’hésitation où de multiples options traversent l’esprit : Je dis bonjour ? Oui, mais je ne les connais pas ? Je risque tout de même de me prendre un vent, ça serait terrible !
Généralement le nouvel arrivant fixe un point abstrait au fond de la salle et s’assoit toujours de façon à se trouver à égale distance de tous les figurants. Hé bien Shell, elle ne connaissait pas ce genre de petit tracas. Et pour cause, elle ne disait jamais bonjour à personne à moins d’y avoir été forcée. Associable ? Non, seulement l’habitude d’être oubliée, l’habitude de ne pas voir sa présence être notée.

Mais cette fois, en passant la porte de la salle de ce cour dit, d’INITIATION au duel, terme souligné ici car sans cette précision, la jeune lionçonne n’aurait sans doute pas fait le trajet, à croire que les gens n’en prenaient jamais assez….Bref, cette fois-ci, son arrivée fut remarquée par une mutation de corbeau, mais pas dans le genre de la petite corneille toute mignonne et qu’on dirait tombée dans le charbon et qu’on avait envie de chouchouter, hein. Encore moins le genre "merle". Vraiment le gros truc moche et prédateur qu’on sentait prêt à venir dépecer les corps des élèves touchés par un sortilège sans attendre qu’ils soient passés de vie à trépas. Un vautour déguisé en corbaque.

La gamine laissa tomber son sac sur la première table à côté de la porte sans vraiment prendre conscience des trois autres personnes, dont deux pourtant bien visibles en raison de leur chevelure du genre flamboyant…Les cibles idéales, quoi. Les mains frêles de la fillette vinrent soutenir son menton alors qu’elle plongeait son regard noir dans celui tout aussi sombre de l’animal.

*C’est p’t-être lui, la cible ?*

Daneel accéléra de nouveau le pas et resserra la bretelle de son sac à dos. Il gravit quatre à quatre les marches des escaliers. Le deuxième étage… au moins ce n’était pas trop loin et les risques de s’égarer ou de se faire égarer par ces maudits escaliers.

Le Poufsouffle continua de marcher jusqu'à finalement atteindre la porte tant recherchée. Introduction au duel de sorcier… Enfin un cour qui s’annonçait intéressant ! Mais que fallait-il y apporter ? Comme Daneel n’en avait aucune idée, il avait prit sa baguette, quelques parchemins, sa plume et de l’encre pour d’éventuelles notes mais il ne se souvenait pas d’avoir en sa possession un quelconque manuel. C’était ça qui l’attirait autant de ce cour : il ne prévoyait pas beaucoup de théorie mais un tas de pratique. Enfin !
Mais que feraient-ils en ce jour d’introduction ? Feraient-ils un premier duel ? Le jeune sorcier espérait bien car depuis les rencontre de l’Association de Déf… euh… l’Armée de Dumbledore, il était beaucoup plus confiant quant à ce qu’il pouvait faire avec une baguette et il avait plus que hâte de pouvoir mettre en pratique ce qu’il avait pu apprendre.

Lorsqu’il entra, il trouva une toute petite poignée d’élèves à l’intérieur. Il y avait des têtes familières et d’autres qui ne lui disaient rien. Un des visages qu’il reconnut sans hésitation fut celui de Page et il fit un pas en direction de son amie rouquine avant de s’interrompre, fixant l’animal perché dans un coin de la pièce.

Il plongea ses yeux gris/bleu dans ceux globuleux du corbeau et il l’observa un moment. C’était un bel animal, sombre et sinistre mais beau. Daneel avait toujours aimé les corneilles ou les corbeaux qui, perchés sur poteau de fils électriques perçaient l’air de d’un croassement sonore et lugubre. Il y avait quelque chose d’inspirant en ces oiseaux.

Il poursuivit son chemin jusqu'à son amie et déposa son sac le plus près d’une chaise ou d’une table pour éviter qu’il soit dans le chemin. La rouquine semblait déjà en train de parler avec un Serdaigle que Daneel avait déjà aperçut à l’A.D et il attendit qu’il y ait une pause dans leur conversation pour pouvoir saluer la lionconne et aussi le jeune homme avec elle. Il fit un simple « salut » en regardant les deux l’un après l’autre.

- Ça va bien ? Duels… j’ai hâte que ça commence… J’espère juste ne pas finir contre toi si on doit dueler aujourd’hui, dit-il avec un sourire à l’intention de son amie.

Il contempla ensuite le drapeau du Club de Duel d’un air distrait, suivant toujours la conversation et impatient que le professeur arrive et que le cours commence.

Il était peut-être difficile pour Qare de s'orientait dans cette école encore inconnue pour lui, mais son sens aiguisé pour ressentir le frisson du duel, l'effusion de magie, le cri des sortilèges s'évadant des baguettes, ne le trompait jamais, c'est pour cela qui trouva facilement l'entrée de ce qui était appelé la salle des duels. N'attendant pas un quelconque ordre ou signal pour pénétrer dans la salle, le jeune garçon vêtu de noir et de bleu, ouvrit en grand la porte, comme si une grande étendue de paradis l'attendait derrière cette porte, mais, il fut quelque peut surpris et déstabilisé lorsqu'il remarqua que des élèves étaient déjà présents dans la pièce. Il est vrai que cet endroit était aussi utilisé pour les cours de duel, et en quelque sorte, Qare se rendait au cours libre de duel, pour apprendre et se perfectionner dans cette matière ; il se disait qu'un bon entrainement ne faisait jamais de mal, et que la théorie ne prônait pas toujours sur la pratique. Cette bouffé de bonheur qui l'envahissait que très rarement s'échappa aussi vite qu'elle était venue, pour laisser place à un épais nuage gris au-dessus de la tête du Serdaigle.

Refermant sa cape, laissant pendre les manches de sa robe de sorcier qui était trop grande pour lui, du fait de sa petite taille, il se rendit à petits pas dans un coin de la pièce, à l'écart des autres élèves, ne cherchant même pas à savoir combien ils étaient, de quelle maison venaient-ils, ou de quelle année étaient-ils. La seule chose qu'il sut faire, ce fut de s'asseoir, remonter ses genoux jusqu'à son menton, il préféra sortir un drôle d'objet : un petit ourson en peluche noire, qui était très doux à certain endroit ou très rigide à d'autre, vieilli par le temps, comme si on lui avait offert déjà usé à sa naissance, et sa particularité était qu'il ne possédait pas de tête. En général, les enfants préférés gardés les jouets intacts et délaisser les usagés, les détruits, les démontés, mais Qare avait toujours eu une préférence pour cet ourson qu'il avait baptisé Bêtise, un nom des plus étrange pour un objet qui semblait à première vue sans vie. Posant délicatement la peluche en position assise sur ses genoux formant un arc, le jeune garçon ne bougea plus pendant un certain temps, fixant avec force son objet fétiche. Puis, sans prévenir, il le fit se lever, le fit marcher, un pas devant l'autre, en avant en arrière, de gauche à droite, sans vraiment savoir pourquoi. Son regard était vide, aucun sentiment se lisant au fond, comme si qu'une coquille vide gisait contre le mur, s'agitant par on ne sait quel miracle. Ses deux grandes mèches épaisses retombaient lourdement au devant de ses genoux, cachant une partie de son visage :

*Pourquoi sont-ils tous là ?*

Arrêtant de jouer avec la peluche :

*Tu as raison, c'est un cours ouvert à tous, et je ne devrais pas me comporter comme un enfant égoïste...*

Levant le bras de la peluche :

*Je veux bien...mais s'ils me repoussent ?*

Laissant de nouveau inanimé l'ours, Qare releva la tête, et tout en attendant un événement, qui aurait cassé cette routine, il observait, d'en dessous, les garçons et filles plus vieux que lui, converser entre eux, sur des points précis du duel, ou tout simplement se rencontrer. Il aurait donné beaucoup pour pouvoir s'intégrer ainsi dans un groupe, malheureusement, ce n'était pas dans sa nature de se lier avec les autres.

Un cours de duel... Et puis quoi encore? Comme si Cyanur était stupide au point de ne pas savoir lancer des sortilèges. D'ailleurs, elle avait maintes fois prouvé ses capacités dans le cours du professeur Flitwick. Le sortilège de Ligature était son préféré. Elle l'avait pratiqué en classe contre la Pouffy Naomie. Et puis, elle l'avait brillemment utilisé contre Lily Dogson. Une autre Pouffy... Race inférieure.

''Cours inutile... Comme tous les autres d'ailleurs...''

La petite murmurait entre ses dents. Elle se dirigeait vers la classe de duel d'un pas lent et démotivé. Ce qu'elle détestait le plus dans cette école, c'était l'école. Ou bon, les cours en fait. Elle n'aimait pas les cours, ni les professeurs. Sauf le professeur Rogue et le Professeur Flitwick. Elle entra dans la classe.

''Bonjour professeur Raven...''

La voix était monotone et plate. La jeune Vert et Argent avait un tempérament explosif et joyeux mais, jamais dans les cours. Elle détestait. Elle regarda les élèves déjà arrivés.

** Dire que je vais devoir partager mon temps en classe avec ces illettrés imbéciles. Personne à la hauteur de mon tallent et, de moi en fait... Sauf peut-être... **

Elle apperçu Orion plus loin dans la classe. Un sourire s'afficha sur les lèvres de la batteuse. Elle fit quelques pas vers le Serdaigle quand elle le vit qui parlait avec Page... Une expression de grimace s'installa sur le visage de la blondinette. Elle alla les rejoindre. Avec un sourire arrogant, elle s'adressa à la bouffondor.

''Page... Tu as fini par digérer la raclée qu'on vous a donné au quidditch ou tu pleure encore tous les soirs?''

Puis, elle se tourna vers Orion.

''Salut Orion... Comment tu vas aujourd'hui?''

Le second élève à entrer était un jeune Serdaigle. Après avoir, comme elle, dévisagé le corbeau, il vint se présenter.
Page prit un air conspirateur lorsqu'il évoqua l'AD.

- Oh, oui bien sûr... Tu t'entraînais avec Luna ! Enchantée, moi c'est Page McHenry ! Et...

La fillette s'interrompit brusquement lorsque William entra à son tour. Elle n'avait aucune envie de se faire surprendre à parler de l'AD, et l'arrivée du préfet l'avait faite sursauter. Elle lui rendit son salut avant de se retourner vers Orion et de lui chuchoter :

- Je crois qu'on ferait mieux de pas en parler ici.

Jetant un œil aux élèves qui arrivaient, elle reprit, d'une voix normale cette fois-ci :

- Tu sais comment ça va se dérouler ? Tu crois que le prof va faire un tirage au sort pour nous répartir en groupes ?

Orion n'avait pas eu le temps de lui répondre que Page avait vu Daneel rejoindre le cours. Elle lui fit signe et l'invita à les rejoindre.

- Salut Daneel ! Je te présente Orion ! Ouais, moi aussi j'ai hâte que le cours commence. Ca va nous changer de la théorie ombragienne, fit-elle dans une grimace. Moi aussi j'espère ne pas tomber contre toi, j'aurais trop peur de te faire du mal !

La fillette accompagna sa phrase d'un petite bourrade dans l'épaule de son ami.

- Nan mais t'inquiètes Orion, si je suis contre toi, tu verras qu'en fait je vaux pas mieux qu'un autre !

Le sourire de la rouquine se figea lorsqu'elle entendit une voix monotone l'apostropher dans son dos. Page n'eut pas besoin de se retourner pour savoir qui venait les déranger. Cette chère batteuse Verte et Argent.

- Oh, mais je vois que t'es bien renseignée, Cyanur. Mais te fais pas trop d'illusions, si je pleure, c'est surtout de désespoir en voyant la stupidité et l'arrogance de joueurs tels que toi.

La blondasse croyait certainement l'impressionner avec ses airs de "je m'incruste dans la conversation en te cassant au passage". Mais il en fallait plus que ça pour démonter la petite irlandaise. Elle fit un sourire carnassier à Cyanur, bien décidée à rester près d'Orion, puisque c'est sa présence qui semblait avoir attiré la Serpentarde.

Daneel accueillit réponse de son amie ainsi que la bourrade avec un large sourire et son regard passait entre le visage de la rouquine et celui du dénommé Orion qu’il avait salué d’un hochement de tête. Lorsque la lionconne en revint à son premier interlocuteur pour le rassurer, le Poufsouffle le regarda en même temps. En mouvant les lèvres exagérément pour que tout soit bien compréhensible, un air malicieux sur le visage, parlant sans prononcer un mot, il dit « Elle va te massacrer » en même temps qu’il illustrait ce qu’il voulait dire de brefs gestes de la main, pointant la rouquine du pouce, ensuite Orion de l’index et amenant cet index sous sa gorge pour le faire glisser de gauche à droite en un geste évocateur.

Et il finit avec un sourire amusé car il ne pouvait faire autrement. Ce n’était qu’une blague et il se dit qu’Orion saurait faire le discernement. Après tout, le Poufsouffle était plus qu’heureux de se trouver dans ce cours bientôt à commencer et c’était une belle journée. Il se sentait plus heureux et joueur que d’habitude.

Il jeta un dernier regard innocent à Page avant de se présenter au fameux Orion et de lui tendre la main.

- Daneel Wright. Content de te connaître, Orion.

Le Poufsouffle remarqua ensuite les nouveaux qui arrivaient et nota le jeune de son age qui alla immédiatement s’asseoir, seul dans un coin, avec ce qui semblait être… une petite peluche ? Daneel plissa les yeux et essaya de l’observer un moment mais en vain. Il ne croyait pas l’avoir déjà vu, mais chose certaine, il était intriguant. Lorsque le garçon releva la tête, le jeune sorcier se senti un peu bête et gêné de l’observer comme ça et il lui fit un sourire un peu niais et un vague salut de la main avant de détourner les yeux vers une blonde qui venait d’entrer.
Elle semblait également plus âgée que lui mais il n’aurait su dire à quel point. Peut-être simplement une deuxième année ? En tout cas, elle ne semblait pas des plus affables et les couleurs vertes et argent qu’elle arborait n’indiquaient absolument rien de bon pour Daneel. Oui, c’était un peu préjugé mais elle semblait bien y coller, à ces fameux préjugés…
Et elle confirma ses soupçons. Quel caractère… non, il n’y avait pas vraiment de mots. C’était bête et stupide, voila tout. Le Poufsouffle avait toujours cru au fair-play et à l’esprit sportif et ça l’attitude de la blonde le désolait. Il jeta un regard médusé vers son amie pour voir comment elle prenait la chose mais jugea qu’il valait mieux ne pas intervenir de quelconque façon. Ça ne le concernait pas et il n’avait pas envie d’embarquer dans ce genre d’histoire, l’ignorance et la stupidité infantile de la dénommée Cyanur n’en valait pas la peine. Après tout, Daneel avait pu assister au fameux match de Quidditch et savait que l’équipe rouge et or ne s’était pas fait massacrer et qu’ils s’étaient bien battus, et ce jusqu’au bout.

Il détourna les yeux de sur la serpentard. La vue du visage que prenait cette ignorance et cette stupidité le dérangeait, le choquait, l’écoeurait. Un beau nuage gris dans ce qui était une belle journée et juste avant ce qui serait sûrement son cours préféré. Il regarda la rouquine, content de voir qu’elle ne se laissait pas faire mais triste de la voir entremêlé dans cet échange creux. Il regarda ensuite Orion qui semblait être pris entre les deux et haussa les sourcils en lui adressant un sourire triste qui voulait signifier « Bonne chance ».

Il inspira profondément et parla d’un ton un peu mal à l’aise.

- Je me demande si monsieur Raven va mettre longtemps à arriver. Ce cours s’annonce intéressant.

Son esprit glissa alors vers une scène ou il imaginait Page affronter la fameuse Cyanur en duel. Il ne pouvait s’empêcher de trouver cela amusant et se dit même, pendant un instant, que cette petite prise de bec pourrait être bien drôle. Après tout, c’était un moyen noble et, si fait en respectant l’étiquette, tout indiqué pour régler un différent de cet ordre…

En effet, il ne s'était pas trompé, la jeune fille, Page, était bien à l'A.D. avec lui. Elle le salua et...voyant que d'autres élèves commençait à arriver, ils changèrent de sujet assez rapidement. Il n'aurait pas fallu qu'il se fasse prendre entrain de parler de l'association secrète en public, si Ombrage les entendrait... Elle lui demanda ensuite comment il croyait que les cours se dérouleraient, sûrement comme l'A.D, pensa-t-il, mais, avant qu'il ait pu faire part de ses pensées à Page, un garçon, Daneel, les salua. Il l'avait vu lui aussi à l'A.D.. Comme Orion était poli, il lui rendit son salut et serra chaleureusement la main qu'il lui tendait.

Par la suite, ils se taquinèrent sur qui était le meilleur en duels et en sortilèges. Ils furent, cependant, bien vite interrompu par Cyanur qui vint lancer une remarque désobligeante à Page à propos du Quidditch. Comme il n'avait pas encore pu assister un match de Quidditch à l'école, il ne pouvait juger et, il décida donc de ne pas passer de commentaires. Daneel et Page regardait la jeune fille en se demandant bien ce qu'elle venait faire ici, à leur parler. La relation entre les deux filles semblait être assez tendu et, Daneel devait ne pas l'aimer beaucoup, puisqu'elle était à Serpentard. Cependant, le coup de grâce fut lorsqu'elle salua Orion avec un grand sourire. Page et Daneel, qui ne semblait porté aucune affection à la blonde, regardait Orion bizarrement. Quel étrange situation! Il était coincé avec les deux premières années qu'il venait tout juste de rencontrer, qui lui semblait, par ailleurs, très sympathique et, entre Cyanur, ~~son petit varan préféré^^~~ son amie qu'il avait rencontré, il y a peu de temps. Il décida tout de même de la saluer.

Salut Cyan'! Ça va très bien, toi? Euh...tu connais Page? dit-il d'un ton mal à l'aise.

Bien sûr, Cyanur n'avait pas été très gentille avec Page mais bon, elles étaient adversaires au Quidditch. Un petite remarque de temps en temps ne peut pas faire de mal, non? Pourtant, il ne pouvait comprendre que les deux premières années entretiennent des préjugés envers les Serpentards. Lui aussi, il était comme cela avant...avant de rencontrer Cyanur en fait.^^ Elle était si gentille et, il ne pouvait pas comprendre qu'elle se soit fait attribuer une si mauvaise réputation. Daneel avait l'air de ressentir son malaise d'entre pris entre ces deux filles et il lui lança un sourire d'encouragement avant de changer rapidement de sujet pour essayer de calmer Page et Cyanur. Il demanda si le professeur devait arriver bientôt.

Ouais, j'espère moi aussi qu'il ne tardera pas, ça commence à être long.

Il espérait seulement que le cours de duel ne se transforme pas en un moyen de régler les problèmes personnels de chacun...:sifle:

Harry marchait d'un pas mesuré. Les cours de duel allaient reprendre, l'adolescent l'avait apprit de la bouche du professeur lui-même. Un homme étrange qui se prenait pour un voyant. Préférant ne pas juger hâtivement le Survivant s'était inscrit mais demeurait méfiant. Pour que le ministère ait accordé ces cours pratiques c'est qu'il y avait strangulot sous roche. Harry avait apprit à calmer sa joie maintenant. Il faut dire que tellements de ses espoirs s'étaient effondrés une fois en face de lui que le garçon n'avait plus le coeur à se croire délivré d'Ombrage et de sa théorie avec ces classes de duels. L'homme au corbeau avait tout de même marqué un point en évoquant son père. Si Monsieur Raven estimait son père c'est qu'il ne pouvait pas être froncièrement méchant ou mauvais. Non pas que James était le meilleur et devait être considéré comme tel, mais une connaissance à lui, de son époque le reliait un peu plus à son fils et rendait Conaan un peu moins inconnu.

Le jeune sorcier entra, son sac porté sur une seul épaule. Jetant un coup d'oeil circulaire le Survivant reconnu plusieurs membres de l'A.D; Cyanur Debrak de l'équipe de Quidditch de Serpentard et un garçon inconnu de Serdaigle. Comme l'adolescent était près de ce dernier et que personne ne lui adressait la parole il s'approcha un peu. En distinguant le sinistre corbeau le jeune sorcier fronça un sourcil et une légère grimace de désapprobation naquit sur son visage fin. Il détestait ces créatures signifiant la mort. Encore plus depuis que la demoiselle volatile -et oui car c'était une fille- lui avait foncé dessus en essayant de lui arracher un bout de nez la dernière fois. Médée avait ses horribles yeux globuleux posés sur la classe mais aucune trace de son perchoir ambulant favori. Monsieur Raven n'était pas là. Le Gryffondor haussa doucement les épaules puis salua unanimement tout le monde d'une voix tranquille; ni trop basse, ni trop haute, son bonjour était chaleureux. Il était très fier et content de voir que les membres de l'A.D trouvaient encore assez d'énergie à revendre pour venir s'entraîner ici. Tout cours pratique et occasion de s'exercer était bonne à prendre. En plus les membres avaient l'air de bien s'entendre entre eux ! Rien de tel qu'une équipe soudée et le Gryffondor était heureux de faire partie de ce groupe. Finalement, mis à part cette idée de professeur Hermione avait eu une bonne idée.

-Bonjour

Il ne fit pas plus attention à Cyanur qu'il avait tout de même englobé dans son salut -question de politesse-et tourna ses yeux d'un vert pur vers le "nouveau" qui tenait une peluche. Etrange pour un garçon de 11 ans. Enfin peut-être était-il en seconde année sans faire son âge, après tout Harry ne connaissait pas Qare. Se dirigeant vers lui l'adolscent laissa dériver son regard sans le rendre trop insistant toutefois. Il offrit un sourire amical au Serdaigle puis s'adressa à lui

-Salut, je t'ai vu à la répartition

Et oui c'était toujours comme ça. Harry se rappelait toujours de quelques têtes chaque année. Ne lui demandez pas pourquoi elles le marquaient plus...Pourtant aucune spécificité vraiment choquante n'expliquait cette mémoire mais bon, c'était juste comme ça, il ne fallait pas chercher midi à quatorze heures comme on dit. Le Survivant aurait bien voulu aborder le garçn de façon originale mais sans patronyme dur de faire quelque chose alors autant s'en tenir à la tradition.

-Je m'appelle Harry, et toi comment te nommes-tu?

Le jeune sorcier haussa légèrement les épaules, l'air désolé d'enclencher la conversation sur une question aussi banale. Mais chaque chose en son temps, chaque commencement à sa place. Son envie de connaître, d'aller de l'avant et dévorer la vie n'avaient pas fichu le camp malgré la dureté des derniers temps. De toutes façons c'était ça pour tout le monde. Chacun avait le droit à ses épreuves en cette sombre époque à Poudlard mais aussi à ses instants de joie comme aujourd'hui: une rencontre avant un cours. Joie toute simple que le contact humain et amical...Oui tout simplement. Harry regarda le Serdaigle de biais lui offrant un sourire plus grand. Il était bien ici finalement tiens ! Son entrain reprit le dessus et le Survivant déposa son sac à terre en sortant sa baguette en bois de houx; tout en s'intéressant toujours à son comparse, se maintenant légèrement en retrait pour ne pas paraître trop envahissant toutefois. D'ailleurs il ne s'était pas assis.

En écoutant la répartie complètement nulle de l'espèce de tête orange qui se prend pour une bouffondor, Page, la petite leva les yeux au ciel. Pauvre Cyanur... Mais qu'est-ce qu'elle faisait à perdre son temps avec des morveux comme elle et l'autre déficient. Elle soupira. Un chaton et une souris... Quel couple! Par contre, la blondinette pu trouver une qualité au Tout-Jaune: Il n'avait fait aucun commentaire. Oui, la petite voyait cela comme une qualité. Ça lui évitait d'avoir à écoouter les commentaires stupides qu'il allait sortir. Elle apprécia.

Finalement, elle posa ses yeux d'océan sur le beau Orion. Un Serdaigle, elle devait en convenir, mais ils n'étaient pas tous comme son frère. Elle lui avait demandé comment il allait et il lui avait remit la question. Tout sourire, elle lui répondit.

"Je vais bien merci..."

Par contre, il poursuivir sa question en lui demandant si elle connaissait l'autre erreur de la nature. Sans perdre son sourire, elle répondit encore.

"Adversaire de quidditch... Quoi que, avdersaire est un bien grand mot. Ça sous-entendrait qu'elle nous aurait posé un défi quelconque..."

C'est alors que la batteuse vit arriver le grand Potter. Il salua le petit groupe sans trop s'attarder. Elle s'en réjouit intérieurement. Elle n'avait que faire d'un jaloux qui n'est pas capable de jouer au quidditch comme il faut. La petite décida donc de passer outre ce détail, car Potter était bel et bien un détail, et de reposer ses yeux sur Orion.

"Pourquoi tu traine avec des premières années Orion?"

Elle s'approcha un peu plus du Serdaigle.

"On pourrais aller se promener près du lac après le cours si tu veux..."

La tension était palpable dans le petit groupe de quatre personnes. Page et Cyanur qui se lançaient des regards noirs tandis que Daneel et Orion tentaient subtilement de changer de sujet... Cyan' lui avait répondu quand à la nature de sa relation avec Page, elles étaient, en effet, adversaire de Quidditch. La blonde profita également de cette occasion pour lancer une autre vacherie en direction de la petite rousse.

Entre temps, Harry Potter entra dans la classe et salua tout le monde. Orion, bien sûr, lui rendit son salut avec un grand sourire. N'importe quoi qui pourrait peut-être le sortir de cette situation était le bienvenue. Malheureusement, Harry alla s'asseoir avec un jeune Serdaigle qu'Orion n'avait pas encore remarquer... Cyan' regardait le Survivant avec une expression de totale indifférence lorsqu'il les salua et, en profita pour braquer ses yeux dans ceux d'Orion. Il constata à quel point ses yeux étaient beaux, un beau bleu océan qu'il aurait voulu contempler toute la journée. Cependant, elle brisa la magie du moment pour lui demander pourquoi il traînait avec des premières années.

** Pourquoi je traîne avec eux? Tu parles d'une question...parce qu'ils sont gentils, non? ^^ **

Euh...je ne traînais pas vraiment avec eux... J'étais juste...

Elle ne le laissa pas finir sa phrase et s'approcha un peu plus de lui. Sans préambule, elle lui lança, d'un ton séducteur :

On pourrais aller se promener près du lac après le cours si tu veux...

** Près du lac...mais c'est une invitation! Cyan' vient vraiment de m'inviter? **

Il ne pouvait pas le croire, Cyan' l'avait vraiment invité. Il essayait de tourner la question dans plusieurs sens pour voir s'il n'y avait pas une autre interprétation possible. Mais non, la belle blonde l'avait vraiment invité, lui Orion, pas un autre, à aller se promener après le cours. Quelle chance!

Bah...oui! Oui, je veux bien, c'est sûr! Ça serait vraiment cool.^^

Il tentait de rendre son ton convaincant, sans paraître trop excité. Cyan' l'avait vraiment invité! Le cours n'était même pas commencé qu'il avait déjà hâte qu'il soit terminé!

Page était vraiment très mal à l'aise. Elle mourrait d'envie de laisser la confrontation éclater, histoire de mettre les choses au point une bonne fois pour toutes, mais d'un autre côté, son ami avait eu la sagesse d'essayer de détourner la conversation, et Orion ne semblait pas non plus mériter de se retrouver au beau milieu d'une tempête. Il en coutait donc beaucoup à la petite irlandaise, mais elle essayait de se maitriser, de ne pas répondre du tac au tac aux insultes explicites de Cyanur.

La rouquine rongeait son frein, et cela se voyait. Elle jeta un regard furieux à la dernière remarque acerbe de la Serpentarde mais se mordit la lèvre pour ne pas y répondre. Elle ne méritait pas que la fillette ne dépense la moindre énergie pour la remettre à sa place. Mais dans sa poche, sa main s'était refermée sur sa baguette. La première année brûlait de l'utiliser pour remettre cette fichue verte à sa place. Elle en connaissait, à présent, des sorts qui pourraient lui être utiles. Seulement, ce ne serait pas très intelligent de sa part d'utiliser les sorts appris à l'AD au sein de Poudlard. Autant mettre une pancarte sur elle clamant que la première année connaissait des sorts normalement inconnus pour les jeunes sorciers de son âge. Stupéfixer cette arrogante et la laisser dans un coin pour revenir la chercher demain ou après demain, cela ne manquait pas d'attrait. Mais cela aurait pu compromettre le caractère secret de l'AD.
La Rouge et Or se força donc à relâcher sa baguette. Elle songea un bref instant que ses simples poings lui avaient eux, toujours été fidèles, et qu'en plus, elle était loin d'être néophyte en matière de bagarres. Mais déclencher une altercation en cours n'était pas non plus une brillante idée.

Cyanur continuait à taper la causette avec Orion et... tiens ? Elle venait de l'inviter ? Page ne put réprimer une moue de dégoût. Mais c'est surtout l'enthousiasme du Serdaigle qui lui fit bizarre. Il avait l'air assurément sympathique, mais l'imaginer main dans la main avec Cyanur, se promenant autour du lac, cela acheva la fillette. Elle jeta au jeune garçon un regard empli de déception et préféra s'éloigner. Elle n'était pas sûre qu'elle arriverait à se contenir jusqu'à l'arrivée du professeur si la verte continuait de l'injurier en permanence. Elle lança un regard désolé à Daneel et préféra s'écarter. Cyanur prendrait certainement cela comme une victoire, mais la lionçonne savait qu'il n'en était rien, et qu'il fallait bien que l'un des deux essaye d'être raisonnable, sinon, la situation ne manquerait pas de dégénérer. Et Page n'avait aucune envie de se faire renvoyer du cours de duels pour s'être battue hors de la piste.

Pourquoi fallait-il que les deux batteuses des Serpents soient si imbuvables ? Le reste de l'équipe était resté à peu près correct pourtant... Oh bien sûr, durant le match, il y avait eu quelques piques, mais les deux équipes s'y étaient adonnées, et cela était compréhensible dans le feu de l'action. Et même si après le match, les moqueries avaient été dures à encaisser, celles qui surclassaient tous leurs camarades dans le domaine de la méchanceté gratuite, c'étaient incontestablement Cyan et Précieuse. Et après, on viendrait dire qu'elle n'aimait pas les Serpentards. Pour sûr, ceux arborant le blason Vert et Argent n'étaient pas ceux vers qui Page fonçaient à bras ouverts, mais elle avaient rencontrés quelques membres de cette maison qui, sans être éminemment sympathiques, étaient au moins polis et intéressants. Mais depuis qu'elle était arrivée à Poudlard, son opinion avait évolué. De "Les Serpentards sont normaux, il y en a seulement certains qui sont bêtes et méchants, comme dans toutes les maisons", elle avait dû passer à "La plupart des Serpentards sont désagréables, mais avec un peu de chance, on peut en trouver quelques uns qui sont normaux". Cela la désolait, mais c'était un bête constat.

Bref, Page se dirigea d'un pas vif vers l'une des tables où elle s'installa lourdement, essayant de faire retomber sa colère avant que le professeur n'arrive.

La classe de duel était une grande salle, auquel ce trouvait en plein centre une partie plus élevée de forme rectangulaire; c'est à cet endroit que les duels avaient lieux, et ou le professeur pouvait en faire la démonstration. Les étudiants étaient placés des deux côtés de cette scène légèrement surelever. Des chaises et des bureaux avaient été aménagés pour que les élèves puissent s'assoir, sans quoi le temps aurait été trop long et épuisant à se tenir debout.

Monsieur Raven arriva enfin, portant son habit noir, porté d'une façon jeune et rafraichissante, mais avec une allure qui démontrait un certain sérieux et un goût de l'élégance. Ses cheveux blonds contrastaient avec sa tenue sombre bien sûr. Il s'était encore perdu en chemin! Il avait chercher la salle de duel un certains temps...

Aussi il avait réussi à se procurer une baguette avec l'aide de Monsieur Rusard, qui dans sa collection d'object confisqué égarés par les étudiants, ou d'object donc l'étudiant était égaré confisqué par Rusard. À qui avait appertenue cette baguette? Canaan pourrait y voir plus tard. Il ne se sentait pas à l'aise non plus de l'utiliser, cela pourrait produire des résultats imprévus! Si seulement il retrouvait sa véritable baguette...mais il l'avait égaré, ou du moins il avait oublié ou elle était...Bien pratique pour un professeur de duel.

Monsieur Raven marcha jusqu'au milieu de la scène, en regardant les étudiants. Son corbeau croassa sinistrement, et s'envola, il tenta de griffer le jeune Harry Potter au passage, il réussit à lui arracher une mèche de cheveux au passage. Le corbeau se posa sur l'épaule de Canaan et poussa de petits cris à son orreille. Il semblait bien que monsieur Raven comprenait le corbeau. Et que ce dernier, qui avait observé attentivement les jeunes élèves en son absence, répétait toute ses observations à Canaan. Ce dernier sourit légèrement. Puis il frappa des mains trois coups pour s'assurer que tous seraient silencieux maintenant.

-Messieurs, Mesdemoiselles, un peu de silence et de calme je vous prie, ne m'obligez à utiliser un sortilège pour vous rendre tous muet. Je sens qu'il y a une certaine effervence permis vous, une certaine rivalité entres certains, ou des désirs d'impressionner ses camarades. À priori cela est très bien! L'esprit de compétition est la base du duel. Mais celui-ci doit rester discipliner à nos volontés, et notre volonté de combattre ne doit pas sombrer dans la démence ou l'absurde.

-Bien, Vous m'attendiez tous avec impatience pour que nous débutions ce cours sur "l'art" du duel, les règles et les stratégies qui le compose et le régisse. Nous aurons des mises au point également à régler. Ce cours ne doit pas devenir une échapatoire pour vous permettre de régler vos rivalités et vos conflits; un prétexte de s'affronter sous le couvert de l'esprit du cours. Le duel est un affrontement de Gentlemans et de Ladies avant tout. Le cours de duel sera également une occasion de réviser vos bonnes manières.

-Donc je m'attend bien à ce que vous soyez tous teinté d'une conduite digne de ces appellations. Le duel est un combat de prestige, d'honneur, parfois de vengence... mais surtout il est là pour nous apprendre à discipliner notre esprit et de dévelloper une plus grande maîtrise de l'utilisation de sortilèges.

-Le duel de sorcier tel qu'il est maintenant est d'avantage devenu un exercice de compétition sain qu'une "vendetta". Mais parfois il peut prendre une tournure enjolie, quoi de plus charmant que deux monsieur luttant pour les faveur d'une jolie miss qu'un duel! Mais nous verrons plus tard dans le cours les implications du duel avec les lois du ministère. Et pour le moment nous nous en tiendrons à beaucoup plus simple.

-Le cours d'aujourd'hui d'introduction, est une occasion d'abord pour vous d'en apprendre sur votre professeur, nous aborderons aussi une définition du duel de sorcellerie, suivi de quelques mots sur le contenu des prochains cours, si vous y parvenez en un seul morceau bien entendu.

Son regard se porta surtout sur monsieur Potter à ce moment. Puis il reprit.

-On en étais-je, ah oui aux bonnes manières, notre bienfaitrice à tous, cette chère madame Ombrage a autoriser ce cours à condition qu'il reste civilisé et qu'ils vous permettent d'être à la hauteur d'une courtoisie mondaine impeccable et de la bienséance de bon goût. Donc...

Canaan sortit sa baguette....Non mieux valait composer sans, c'était trop dangereux d'utiliser cette baguette inconnu pour le moment, il faudrait la tester sur le premier élève qui serait en retenu plûtot... Il claqua des doigts. Les cheveux mêlés, en bataille de Miss Page McHenry furent coiffée par magie impeccablement, ils devinrent aussi immouvable qu'une cordre bien tendu, et si elle souhait les replacer en désordres, ils revanaient impeccable l'instant suivant.

-Bienséance de bon goût signifie coiffure correct et ordonnée. Néanmoins félicitation pour votre ponctualité Miss McHenry. Lorsque l'on veut être la première, l'on est ponctuel. Bravo.

Un autre claquement de doigt. La cravate de Monsieur Orion O'Neill se noua solidement ainsi que tout les boutons de son haut de chemise. La cravate se renouait d'elle même à chaque fois qu'on le la desserait, impossible de l'enlever avant la nuit de plus!

-Tenue élégante et sobre. Il faut être en tout temps briller et impressionner par une perfection de notre stature. Vous voulez plaire aux dames, Monsieur Orion à la bonne heure, mais que ce soit pour les bonnes raisons. Félicitation pour vous être abstenu de vous mêler à une querelle. Un sorcier qui désire maîtriser la magie, se préocupe de l'essentiel d'abord; son bon comportement en classe.

-Monsieur Craig...2 points serons retirés à Gryffondor, vous êtes préfet et vous avez tolérer une petite scène de chamaillerie en votre précense, de plus impliquant une étudiante plus jeune de votre maison. L'insigne de Préfet n'est pas seulement cousu à votre veston pour impressionner les damoiselles... Néanmoins félicitation en vous inscrivant à ce cours vous démontrer la volonté de votre maison à gagner la coupe. Bonne chance...

-Mademoiselle Fitzpatrick, le corbeau de votre professeur n'est pas une cible! Vous l'avez effrayée...Voyez comme elle à voulu s'en prendre à ce cher Harry! Vous apprendrez que le sorcier avisé sait se servir des bêtes à bon esciant. Pour le prochain cours je veux que vous me rameniez un spécimen d'oiseau que vous aurez capturée vous même. Peut-être si vous m'impressionnez, des points vous seront accordées... Sinon vous en perderez. Et Bienvenue au cours.

-Ahh Monsieur Wright. Je suis content de voir que ce cours attire les plus jeunes élèves de notre bel établissement de magie. Pour le moment rien à redire....Espérons que ce soit toujours le cas. Excellant vous cherchez à fraterniser. Mais lorsque l'on s'adresse à quelqu'un, même un autre élève, il faut utiliser Monsieur et Mademoiselle. (Monsieur Raven claqua des doigts) Pour vous aidez à dévelloper cette belle habitude, chaque fois que vous l'oublierez vos cheveux pousserons d'un pouce, et vous ne pourrez pas les couper d'ici ce que vous soyez en deuxième année... Mais je suis persuader que vous avez tout ce qui faut pour être premier de ce cours et des autres également.

-Monsieur Harry Potter... Vraiment vous m'impressionnez, le professeur Rogue vous avait pourtant déteint comme un jeune voyou. Aussi j'ai décidé de vous récompenser pour votre bonne attitude pour le moment. Quelqu'un d'aussi capable que vous serait plûtot décu si je lui accorderais simplement des points, cela doit vous semblez banal, aussi ais-je décider de vous accorder le privilège de m'accompagner à boire le thé en bonne compagnie avec moi, et cette chère Madame Ombrage. Félicitation! Par contre...qui vous as donné la permission de sortir votre baguette comme cela? Hum? (il claqua des mains, un coup de vent souffla la baguette jursqu'à la scène, ou soudainement 1000 baguettes identique apparurent, ou était celle d'Harry permis toutes ces baguettes?.) Voyons si vous avez le coup d'oeil avec les illusions... Mais pour le moment restez assis je vous prie.

Il fit quelques pas.

-Mademoiselle Dedrak, il est bien déplacée pour une jeune femme de bonne famille d'inviter ainsi un camarade à trainer sur les rebords du lac. Et je ne veux pas repêcher le corps de monsieur Orion à l'aube! Le lac est un endroit dangereux. Cette année un spéciman particulier nous as été prêter par les sorciers du Lochness. De plus ce genre d'invitation douteuse, fait mauvais exemple pour vos camarades plus jeunes. Prenez exemple sur moi, jamais on ne m'a vu draguer une jeune femme sans discrétion et délicatesse. Je compte vous apprendre à devenir une grande Dame. Une Dame sait correctement préparer le thé, pour le prochain cours, vous devrez savoir le sortilège pour faire apparaitre et servir le thé, et n'en profitez pas pour tenter d'y glisser l'un de vos poisons. J'ai été à Serpantard également...je connait. Sinon félicitation, vous sauvez l'honneur de Serpantard...j'aurais été décu de n'avoir aucun élève de cette maison permis nous... Le cour promet de beaux affrontements

-Bien maintenant que nous avons révisez nos notions de courtoisie en guise de préambule, nous allons passez à la suite du cours...

En attendant le début du cours, William s'était plongé dans un livre passionnant, un livre qu'il avait du mal à lâcher depuis qu'il l'avait commencé. Bien sûr, cet ouvrage n'avait pas grand-chose à voir avec l'étude de la magie ; il s'agissait d'un polar moldu, offert par sa grand-mère au dernier Noël. Le rouquin avait avait abandonné le bouquin depuis décembre, dans un coin de sa grosse valise, sans même lire le quatrième de couverture ; il se méfiait un peu des goûts littéraires de sa grand-mère, qui s'extasiait généralement sur des romans à l'eau de rose, et qui essayait de convertir ses petits-enfants à cette perversion.
Enfin, trois jours auparavant, William avait retrouvé le livre, par hasard, en fouillant dans ses affaires, et il s'était décidé à le lire. Et là... il avait bien dû avouer que pour une fois, sa grand-mère avait assuré. Il s'était mis à dévorer littéralement l'énorme pavé, et il le trimballait toujours avec lui pour s'y replonger, comme en ce début de cours.
Autant dire que la petite prise de bec de ses camarades n'avait guère attiré son attention, et qu'il n'avait même pas remarqué immédiatement l'entrée du professeur. Il revint à la réalité en entendant la voix de l'enseignant, et se hâta de ranger son livre dans son livre dans son sac. Le début du cours comporta un petit sermon assez ennuyeux sur les bonnes manières et l'attitude à observer en cours, avec, au passage, un vibrant hommage à la Grande Inquisitrice.
William ne réagit pas à ce laïus convenu ; en revanche, il se rebella lorsque Raven parla de retirer deux points à Gryffondor pour sanctionner sa non-intervention. Avant d'avoir pu se retenir, il s'exclama, couvrant la voix du prof qui continuait à parler :

-Mais c'est injuste, professeur ! deux points parce que les autres discutent, c'est n'importe quoi !

C'est vrai, il était préfet, pas gouvernante... Bon, il n'aurait peut-être pas dû répliquer ainsi, mais c'était tellement idiot de lui retirer des points pour cette raison... En plus, le préfet avait dû se contenir toute la matinée pour ne pas vociférer contre Ombrage, et il se sentait un peu irritable à présent...

[hj: * est morte de rire devant son écran* Conaan on la fera ou pas cette partie de "thé" en rp? Avec Madame Ombrage et toi?]

Harry prouva ce jour-là qu'il avait un visage extrêmement expressif. Passant du contentement de voir le professeur à l'étonnement de voir le corbeau sembler lui chuchoter à l'oreille. Enfin murmurer...Vu les cris c'étaient vite dit. Le pire fut les remarques que Conaan adressa à chacun de ses élèves: concernant la petite dispute par exemple. Il semblerait que c'était Médée qui lui avait tout raconté. Le Survivant jeta un coup d'oeil étonné à Qare et aux autres élèves...Après le Fourchelang...Le Corbeaulang! Le Gryffondor était presque à s'en demander si Monsieur Raven n'allait pas se mettre à croasser.

Tout d'abord l'homme expliqua les règles du cours de duel. Jusque là rien d'anormal à part le mot "Vendetta"que le Gryffondor ne connaissait pas. Etait-ce un film du monde moldu ? N'ayant pas eu le droit aux joies du petit écran sauf Star Wars qu'il avait regadé en fraude du haut de l'escalier, dans ce cas aucune chance que le Survivant ne connaisse. Où alors était-ce une personne du monde magique ? Dans cet autre cas, rares étaient les chances que Harry fasse le lien. Malgré ses 5 années passées à l'école de Sorcellerie l'adolescent était loin de tout connaître: il avait le plus de problèmes avec la culture: la musique par exemple, il ne connaissait que les Bizar's Sister et de nom encore. La politique, à part Cornelius Fudge, les médias: seulement le Chicaneur et la gazette du sorcier alors les divertissements ou les gens célèbres imaginez bien que c'était quasiment impossible. Préférant passer sur le mot sans poser de question malgré son insasiable curiosité le Survivant reprit le cours de la conversation.

Mais quand Conaan termina, il appuya sur la phrase " Vous y parviendrez en un seul morceau" en le regardant. Harry, inquiet se demanda ce qu'il avait fait et fouilla dans sa mémoire, repassant le début du cours dans sa tête. Il avait été un tout petit peu distrait en cherchant ce qu'était "Vendetta" mais n'avait pas bavardé, rien ne justifiait un regard de reproche sur lui. D'ailleurs ça n'en était pas un, finit-il par remarquer. Déboussolé le garçon finit par oublier ceci, surtout que Conaan cessa de le dévisager, le corbeau croassa sinistrement mais le Gryffondor n'y prenait plus gare; autant ne pas en faire un fromage- ~~Maître corbeau sur un arbre perché ternait en son bec un...-~~

La suite éteignit la flamme joyeuse qui luisait dans ses prunelles...Notre ..."Bienfaitrice"...ARGH ! Ce type n'utilisait même pas l'ironie, sa voix était bien trop calme; où alors il avait un double jeu parfait. Remarquez ce ne serait pas si étonnant, quand on parle aux corbeaux...On peut tout faire n'est-ce pas ? Le Survivant conserva un air neutre, toujours debout aux côtés de Qare dans le but de ne pas s'imposer. Pourquoi ? Peut-être parce que l'allure générale de repli du garçon lui rappelait le Harry plus jeune qu'il avait été. Pendant son séjour chez les Dursley avant de s'épanouir malgré tout le jeune sorcier avait eu parfois cette attitude; surtout vers ses 9-10 ans. Mais c'était aussi possible que ce soit une interprétation de sa part...Le Rouge et Or haussa les épaules décidant de ne pas vendre la peau du dragon avant de l'avoir tué. Harry ne connaissait pas Qare, autant ne pas essayer de le juger. Même si ce n'était pas forcément en mal.

Soudain alors que Monsieur Raven déambulait entre ses élèves, le corbeau s'attaqua à Harry. Ce dernier recula vivement, ne devant son visage sauf qu'à ses réflexes d'attrapeur encore une fois. Cependant la bête lui arracha une mèche de cheveux de jais au passage, la petite touffe-heureusement que Harry avait beaucoup de cheveux-s'éparpilla sur le sol devant le Survivant pas vraiment ravi, d'autant plus que Conaan ne reprit pas Médée, or les animaux, il fallait les tenir. Le Survivant avait eu du mal à dresser sa jeune chouette des neiges Hedwidge mais avait tenu le coup; avec patience, amour même mais sévérité également...Et heureusement, imaginez les dégâts sinon ! Déjà que l'animal était une tête de mule, alors si Harry la laissait faire sans jamais la réprimander...Bref sa belle peur se dissipant finalement le Gryffondor s'intéressa à la suite du cours.

Les répliques faites aux divers élèves fit sourire Harry, le tour de magie pour arranger Page fit son effet sur le pauvre sorcier qui avait toujours essayé de se coiffer correctement sans y parvenir. Enfin là c'était un peu trop soigné, ça ne faisait pas naturel, on aurait dit une coiffure à la Malefoy-de son goût hein- heureusement que la propriétaire était beaucoup plus intelligente et sympathique. La cravate de Orion se serra, le Gryffondor espéra qu'elle n'étranglerait pas le pauvre Serdaigle, on ne savait jamais un faux pas du professeur et Orion risquait de passer de vie à trépas (XD). Par contre il trouva injuste celle que reçu William et son sourire s'amenuisa légèrement.

Vint le tour de Mademoiselle Fitzpatrick: le Gryffondor se demanda si Monsieur Raven aurait une remarque pour chaque élève: apparament oui. Il lui dit que Médée n'était pas une cible, prenant pour exemple l'attaque du pauvre Harry dont quelques cheveux de la petite mèche était encore visibles au sol.

*Tu m'étonnes...Sale bête ! *

Il fallait que la fille amène un oiseau en classe. Ouah...ça n'allait pas être triste ! Le Survivant imagina un instant la scène: Shell essayant de capturer un merle ou une mésange pour l'amener ici. Le corbeau s'exiterait à ces bruits d'animal effrayé car personne ne pouvait apprivoiser une créature en une semaine...Et finalement se serait une belle pagaille car la mésange s'envolerait dans la classe, poursuivit par ce corbeau vicieux qui la prendrait pour goûter. Mouais. Si c'était ça il sècherait peut-être ce cours-là la prochaine fois niarkhéhé

.

Ensuite ce fut à Daneel. Harry ouvrit des yeux ronds quand le professeur dit qu'il fallait utiliser Monsieur ou mademoiselle pour parler à ses comparses...Et la punition ne le rassura pas non plus. Lui-même avait les cheveux assez long, de la même taille que ceux de Rogue à présent, ou presque. Sa chevelure d'ébène touchait déjà ses épaules, s'éparpillant "gracieusement" sur son front et encadrant son visage dans un joyeux désordre -tout en restant propres attention xd- Alors s'il oubliait de dire Monsieur ou mademoiselle il arriverait vite à faire une énorme chignon pour les empêcher de toucher terre. Pauvre Daneel, c'était un vilain sort ça. Son tour approchait et l'adolescent jeta un regard inquiet à Qare qui semblait être le seul à échapper à Conaan jusque là.

-Monsieur Harry Potter... Vraiment vous m'impressionnez, le professeur Rogue vous avait pourtant déteint comme un jeune voyou. Aussi j'ai décidé de vous récompenser pour votre bonne attitude pour le moment.

Quelle bonne attitude ? Harry eu beau chercher...Il ne voyait pas. Ah oui, le fait qu'il est dit bonjour à tout le monde puis Qare ? Euh non ce ne devait pas être ça, c'était bien trop normal pour être relevé...Enfin du goût du Survivant ça l'était. Hum ce devait être parce que Rogue l'avait décrit comme un véritable monstre, ce qui pourrait expliquer la surprise de Conaan à le trouver plutôt calme en fin de compte

-Quelqu'un d'aussi capable que vous serait plûtot décu si je lui accorderais
simplement des points, cela doit vous semblez banal, aussi ais-je décider de vous accorder le privilège de m'accompagner à boire le thé en bonne compagnie avec moi, et cette chère Madame Ombrage. Félicitations!

Le jeune sorcier resta totalement immobile, se figeant un peu plus à chaque parole du professeur. Soi c'était une blague...Soit c'était un cauchemar. Là Voldemort allait rire, un jet de lumière verte et hop il se réveillerait. Oulala il faudrait vite se dépêcher pour rattraper son retard et aller en cours de duel. Mais pas de lumière verte...Bah ce devait être un cauchemar ou seul le rose s'invitait; enfin, l'invitait carrément à prendre le thé par le biais de ce prof. Pas de doute, ce type aimait Ombrage...Et bientôt la cruelle vérité tomba sur les frêles épaules du sorcier : ce n'était pas un rêve; il était déjà en salle de duel.

-Euh non Professeur...je veux dire...Enfin nul besoin de...de m'inviter; je vous en remercie...ma...mais ce n'est pas...utile -Gloups- ou de me donner des points. Je...je..je vous assure que c'était normal. Enfin, je n'ai rien fais d'exeptionnel Professeur.

Le Survivant était devenu livide et n'osait plus regarder le professeur. Pour ne pas le froisser il avait adopté un timbre de voix doux et bas, incapable de toute façon de parler autrement qu'en balbutiant ces derniers mots, les ayant choisi tout de même pour ne pas froisser l'adorateur d'Ombrage en lui balançant la stricte vérité à la figure: Il haïssait cette femme tout simplement...

-Par contre...qui vous as donné la permission de sortir votre baguette comme cela? Hum? Voyons si vous avez le coup d'oeil avec les illusions... Mais pour le moment restez assis je vous prie.

-Euh...désolé...

Evidemment il était trop abasourdi pour riposter; tout le monde pourrait facilement le comprendre. Hey sa baguette magique ! Qu'il fasse attention surtout, Harry tenait à sa baguette comme à la prunelle de ses yeux. Ils avaient tellement vécu tous les deux, d'ailleurs elle portait encore une petite rayure, toute fine toute légère et il fallait passer ses doigts dessus pour la sentir vraiment ou bien regarder. C'était l'année dernière dans le cimetière lorsque Voldemort lui avait jeté Endoloris. Harry avait eu si mal qu'il avait serré ses doigts sur le bout de bois de houx; éraflant sa main sur les gravillons ainsi que sa baguette pour l'occasion. Le jeune lion regarda les copies de son bien, éberlué avant de s'assoir, trop hébété pour dire quelque chose. Le Gryffondor s'excusa du regard envers Qare de s'inviter ainsi finalement mais il n'avait pas le choix. Se laissant tomber était un terme plus approprié que s'assoir; ainsi le sorcier devait se concentrer pour adopter un regard à peu près normal, évitant de prendre un air dépité...

*En plus, je n'aime pas le thé...*

Oui, bizarre pour un anglais mais bon. Harry était tellement bousculé qu'il ne fit pas attention à la remarque concernant Cyanur, entendant juste qu'il était question de se promener aux alentours du lac et du monstre du Lochness ou un truc de ce genre. Il ne voulu même pas savoir ce que cette histoire venait faire dans l'affaire du lac de Poudlard suivit d'un thé à préparer sans poisons toutefois...Le Gryffondor regarda les membres de l'A.D présents, d'attardant sur le pauvre William puni injustement. C'est vrai qu'il n'avait pas fait attention à la joute verbale, pas plus que Harry d'ailleurs qui était venu à côté de Qare pour faire connaissance.

Le professeur annonça la suite du cours mais le Survivant espérait qu'il prendrait en compte sa remarque...Polie certes, emmêlée aussi telle avait été la surprise.

Presque extirpé de ses pensées, le jeune serdaigle n’avait pas remarqué de suite qu’un élève de gryffondor, à en juger par ses couleurs, s’était approché de lui pour entamer la discussion. Quelque seconde au par avant, il souhaitait attirer l’attention, et maintenant, il ne voulait plus personne autour de lui, seulement rester seul, contre ce mur, comme un cadre que l’on regarde une seule fois, puis que nous oublions la seconde d’après. Redressant un peu plus la tête, tournant quelque peu son cou, Qare regardait en contre plongée l’élève, bien plus âgé que lui, lui offrir l’occasion de se présenter. Plus étrange encore, cet élève s’était souvenu de petit garçon vêtu de noir, s’étant faufilé lorsque son nom avait été proclamé, l’amenant jusque sur le tabouret, où on y posa délicatement le choixpeau magique, laissant retomber lourdement ses deux épaisses mèches bleues marines sur ses joues à peine creusées. Qare eut un moment d’hésitation, il pouvait certes se relever, tendre sa main pour saluer le jeune homme, lui lancer un sourire et tenter de communiquer, ou choisir l’autre alternative, celle qui lui convenait le plus souvent, celle qui lui permettait de fuir le monde qui semblait ne pas l’accepter, c'est-à-dire, ignorer, fermer les yeux, se boucher les oreilles, et sceller ses lèvres, attendant que la personne daigne s’en aller, lasser par le comportement du petit Qare. Mais cette fois-ci, le Serdaigle préférait ne pas faire affront, car sans doute pour la première fois, on se souvenait de lui, on lui avait portait une attention toute particulière. Souriant, avec difficulté, car il n’avait pas l’habitude de le faire, le bleu et argent, répondit simplement et d’une voix légère :

« Heu…Bonjour… »

Voyant que le Gryffondor posa un regard sur la Serpentard qui faisait beaucoup de bruit depuis son arrivée, Qare suivit le regard du jeune homme, pour exprimer la même expression sur son visage, un sentiment de refus, non pas de dégout ni de réelle méprise, mais simplement du dégout profond. Au font, tout cela le faisait sourire, car tous ces élèves présents voulaient montrer une face qui ne leur appartenait pas, donner quelque chose sans pour autant le partager, rire sans avoir l’envie de prendre du plaisir, défier sans vouloir tenir ses engagements. Sans doute était-ce la rivalité permanente entre les maisons qui laissait planer ce sentiment de bataille. Qare semblait bien loin de tout cela, car ses parents adoptifs n’ayant jamais étaient à Poudlard, le jeune garçon n’avait pas été baigné dans les jugements près conçus de ses antécédents. Le Gryffondor finit par rediriger son regard discrètement sur Qare, sans trop s’y attarder, peut être pour ne pas le gêner, ou simplement pour éviter le regard du Serdaigle, néanmoins, le choix du Gryffondor convenait à Qare et le réjouissait. Mais dérivant son regard vers la peluche de Qare, celui-ci la rangea rapidement dans sa poche, non pas par honte, seulement qu’il voulait garder secret la présence de cet animal sans vie. Poursuivant la discussion :

« Je ne sais pas quoi dire…Tu es peut être le seul parmi tout les élèves qui s’est souvenu de moi…Merci… »

Il n’avait pas trouvé autre chose à dire qu’un simple merci, ce n’était certes pas grand-chose, mais ce petit mot caché tellement de chose derrière, et Qare pensait que le rouge et or lavait comprit. Décidant de poursuivre le dialogue, en attendant debout, le jeune Serdaigle se permis d’agripper la manche pendante du Gryffondor pour se relever, comme un petit enfant qui s’agrippe à son frère pour se relever après une chute grave. Qare l’avait pratiquement fait instinctivement, comme s’il avait été autorisé de le faire et ce ne fut qu’après être debout qu’il réagit, et qu’il fit un pas en arrière, n’osant pas lever les yeux vers le jeune homme, de peur qu’il lui face une réflexion qui le blaiserait et l’obligerait à rétorquer lui aussi par des répliques salaces. Remarquant que son sac était resté terre, je petit garçon laissa ses jambes tendues et le ramassa d’une main, puis, le plaçant d’un geste nonchalant sur son épaule, car il s’agissait d’un sac à bandoulière noir, il finit par relever la tête et finit par voir quelque chose qui le surprit. Le fait que Qare avait tiré sur le bras du Gryffondor, avait déplacé de quelque centimètre les cheveux en bataille noir de l’élève, quelque centimètre qui révélèrent la cicatrice en forme d’éclair sur son front, marque d’un sortilège impardonnable. Qare prit la précaution de ne pas montrer son étonnement, et fit semblant de rien :

*Dire que Harry Potter s’intéresse à moi…Je ne suis ici que depuis quelque jour et déjà, l’élève le plus connu à travers tout le monde des sorciers se soucis de moi…De la chance ou de la poisse ?*

Replaçant sa mèche droite d’un signe de main simple et souple, Qare sourit mais cette fois-ci sincèrement et rétorqua :

« Moi…Je suis Qare…Enchanté de te rencontrer Harry… »

Il n’en dit pas plus, pour éviter de répéter ce que sans doute une centaine d’élève lui avait demandé, s’il était le grand Harry Potter et s’il était possible de voir sa cicatrice. Puis, remarquant qu’Harry sortait sa baguette, Qare se souvint qu’il se trouvait dans le cours de duel et que par conséquent, il devait à son tour sortir sa baguette. Ouvrant une petite poche de devant son sac, Qare sorti sa baguette enveloppée dans un morceau de satin, qu’il replaça délicatement plié dans son sac, puis à son tour, posa son sac à côté de celui d’Harry. Mais au lieu de la tenir dans ses mains, il l’a rangea de préférence dans sa manche. Alors qu’il s’apprêtait a poursuivre la discussion, le professeur de duel fit son entrée. Rapidement, il fit le tour de classe, attribuant des points à certaines maisons, tout en retirant à d’autres, jouant de petits tours de passes aux élèves. Ce qui surprit le plus Qare ce fut deux choses : la première, qu’Harry fut dans l’obligation de retrouver sa baguette parmi les illusions, ce qui permettrait de juger comme Harry s’en sortait face au professeur, lui, tant réputer pour sa vivacité. L’autre, fut que le professeur traité les femmes ici comme des personnes soumise, seulement bonne à faire le thé, quelque chose d’indignant pour une femme qui était aussi libre qu’un homme, mais Si Qare répondait au professeur, qu’arriverait-il ? En tout cas, le professeur avait évité Qare, peut être ne l’avait-il pas vu et c’était tant mieux. Puis, voyant Harry s’asseoir à son tour, Qare s’abaissa de nouveau, laissant tendu ses jambes, pour susurrer à l’oreille du survivant :

« Pourquoi n’utiliserais tu pas le sort Accio ?... »

Le climat dans la classe était de plus en plus bizarre. Page et Daneel, qui semblait si gentil, n'appréciait pas du tout le fait qu'Orion ait accepté l'invitation de Cyanur et, ils se retirèrent un peu plus loin. Page lui lança un regard de déception qui voulait dire : Je ne pensais pas que tu était de son côté. Oui, il adorait Cyanur mais, on dirait qu'il était le seul à la voir sous un beau jour. Tous les autres ne la voyait que comme une méchante Serpentard...

Heureusement, Monsieur Raven fini par arriver. Dans son disocurs d'introduction, il parlait d'Ombrage comme si elle était le maître suprême. Encore un accro du ministère. T_T Orion réprima un fou rire et, sans qu'il s'en rende compte, les cheveux de Page devienrent lisses et bien coiffés. Le professeur lui dit qu'ils resteraient comme cela pour toujours et profita de l'occasion pour la féliciter de sa ponctualité. Quel professeur étrange! Le jeune Serdaigle regardait Page, c'était vraiment étrange de la voir avec une coiffure Barbie, lui qui était si habitué à tignasse dépeignée.

Raven continua son discours et, tout à coup, sa cravate se noua parfaitement autour de son cou et ses boutons de chemises s'attachèrent jusqu'en haut. Il eut peur l'espace d'un instant et joignit ses mains à son cou. Après avoir constaté qu'on ne l'étranglait pas, il chercha le coupable des yeux. À la stupeur d'Orion, le coupable était, Monsieur Raven lui-même! Il lui donna des conseils pour draguer les filles et le félicita de son bon comportement puisqu'il n'avait pas pris part à la querelle entre Page et Cyan'.

Tenue élégante et sobre. Il faut être en tout temps briller et impressionner par une perfection de notre stature. Vous voulez plaire aux dames, Monsieur Orion à la bonne heure, mais que ce soit pour les bonnes raisons. Félicitation pour vous être abstenu de vous mêler à une querelle. Un sorcier qui désire maîtriser la magie, se préocupe de l'essentiel d'abord; son bon comportement en classe.

** Élégante et sobre, il peut bien parler lui! [Toi aussi ta cravate est détachée sur ton avatar.^^] J'étais très bien comme j'étais avant, maintenant, j'ai l'air de mon père avant qu'il aille travailler. pale

Et...comment savait-il ce qu'il s'était passé avant le début du cours? Il n'était même pas là. **

Au moins, il était content que sa réprimande ne soit que de nouer sa cravate. Certains élèves eurent des devoirs ou des points en moins. Lorsqu'il arriva à Daneel, Orion s'empêcha de rire, le jeune homme devait, en effet, appeler tout le monde Monsieur ou Mademoiselle sinon, ses cheveux allongeraient d'au moins un pouce à chaque fois. Décidément, il aimait bien Monsieur Raven! Il avait un sens de l'humour bien à lui et, même s'il était soumis à Ombrage, Orion l'appréciait.

Quand le professeur arriva à Cyanur, Orion porta attention. Raven lui fit des commentaires sur le fait qu'il n'était pas bien pour une Dame, d'inviter aussi négligemment ses camarades et, il ne voulait pas repêcher le corps d'Orion dans le lac.

** Quoi?! Repêcher mon corps! Mais...il est fou. Cyan' ne me pousserait jamais dans le lac...enfin, j'espère.^^ **

Aussi, pour le prochain cours, elle devrait être capable de maîtriser l'art du thé. Comment le faire apparaître et le servir. Raven allait faire d'elle une vraie Dame! Orion eut l'image de Cyan', en petite femme au foyer parfaite, avec le tablier et tout. Ça ne lui ressemblait tellement pas! Il savait que ça ne s'arrêterait pas là et, connaissait Cyan', elle lui répondrait assurément.

Ce cours s'annonçait de plus en plus intéressant!

*Holàlà.*

Telle fut la première pensée de Shell lorsque le professeur fit ses premiers pas dans la salle de classe. Non pas que d’un seul regard on ait pu se rendre compte d’un nouveau prototype à la Ombrage, un genre d’oppresseur sucré frappé du sceau de la niaiserie perverse et s’acharnant à en frapper les autres. Non, loin de là, le mystérieux monsieur Canaan avait plutôt l’air d’être de ceux à qui l’on sourit sans arrière pensée et qui fait se pâmer tout ce qui pouvait être identifié comme étant de sexe féminin, de l’adolescente boutonneuse, en passant par la ménagère, jusqu’à la croupissante vieille carne. Seulement Shelly était un peu au-delà de ces choses et, tout en suivant le vol lugubre du corbeau d’un œil neutre puisque n’étant pas la cible, elle pensait surtout qu’elle ne comprenait quasiment rien.

*Il parle comme dans un bouquin !*

En effet, la syntaxe de ce professeur était soignée et passait largement la barrière du naturel chez l’irlandaise, plus habituée au " ’Gage de là, morveuse", "Fous moi l’camp d’mon pucier", "C’pas la peine d’jaspiner, t’auras rien à béqueter !". Autant dire que de se retrouver en face d’une personne déclamant un discours avec plus de cinq mots par phrase et des liens logiques entre ces phrases avait de quoi la rendre perplexe. Et un brin désespérée. Si déjà elle se concentrait pour retraduire chaque sentence dans son langage à elle, qu’est-ce que ce serait pas la suite ?

C’est avec le sentiment de nager à contre-courant qu’elle entama son fastidieux décryptage de chacun des mots prononcés, se demandant parfois s‘ils n‘étaient pas purement et simplement inventés ou tombés en désuétude depuis bien trop longtemps pour que même un centenaire s‘en souvienne. Mais de ce qu’elle pouvait extraire de ce discours, certes avec un train de retard nécessaire à la correction des dires, était qu’elle n’aurait, primo rien à craindre étant donné que monsieur Canaan ne voulait pas d’sauvages dans ces cours, et deusio, que par la suite elle devrait comprendre avec plus de fluidité ce qu’il racontait puisqu’ils allaient "discipliner leur esprit". Une notion qui s’associait désagréablement avec celle de marcher au pas dans celui de la gamine, mais elle devait admettre qu’à chaque fois qu’on l’obligeait à faire quelque chose, eh bien cette chose était peut-être pas mieux faite, mais faite. Ce n’était jamais agréable, cependant.

*Appellations quoi ? Appelle, comme j’t’appelle…Des gentlemans et des ladys alors ?*

Et monsieur Canaan avait d’ores et déjà décidé d’initié le grand chambardement. Le genre de chambardement qui faisait vérifier l’état de ses ongles à Shell, la propreté de ses chaussures et l’aspect de ses couettes un peu trop relâchées. Pour vivre avec un porc, elle avait au moins appris, par contraste, les vertus de la propreté. Mais…Il était de mèche avec Ombrage. C’était sûr. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire si on ne voulait pas se peigner ou se balader avec les poches sorties ? Ce n’était pas une agression. Et lui avec ses claquements de doigt comme des calottes reçues à l’arrière du crâne, il allait tous les transformer en horreurs archétypales directement sortie d’un traité d’Ombrage. Puisqu’il faisait comme sur ces bouts d’papiers, il était le Mal.

Sentiment qui dut se préciser par la suite. Deux points en moins pour avoir laissé faire…Laissé faire quoi ? Si à chaque fois que son oncle lui en collait une on lui retirait deux Gallions de sa bourse le traitement serait peut-être efficace. Mais là, ce n’était rien d’autres que des mots, il y avait pire. D’un autre côté, ce n’était que deux malheureux petits points…Ce qui n’empêchait pas Shelly de soutenir l’action de son préfet de toute la force de son mutisme et de son immobilité de statue. Si on ne bougeait pas, on était jamais repéré. Erreur.

*Non, pas moi !*, songea la jeune fille en s’entendant interpellée.

Là, c’était sûr, il débloquait complètement ce prof ! Personne ne perçait jamais sa tactique de la transparente banalité pétrifiée. Et pour lui demander quoi ? Les mains de la Gryffondor s’accrochèrent au rebord de sa table comme si elle s’apprêtait à effectuer la descente infernale d’un grand huit.

-Mais…J’ai rien dit ?! ,s’étonna la fillette, sa langue plus prompte que sa retenue, sa stupéfaction lui faisant oublier de répondre au "bienvenu" par un "ben, heu, merci".

Bien sûr, elle allait lui ramener son piaf. Seulement comment pouvait-il savoir ce qu’elle pensait à l’intérieur de son crâne ?!

Les sourcils bruns de l’adolescente se froncèrent de contrariété et elle releva des yeux incertains sur le professeur. Qu’est-ce qui pouvait bien faisander sous sa tête blonde, à lui ? Il ne se croyait pas effrayant à sortir des trucs de la tête des gens pour les balancer devant tout le monde ? Et était-elle si mal fagotée qu’il la croit adepte des gouttières pour lui demander d’aller chercher un oiseau ? Un oiseau qui l’impressionnait en plus ! Vu le genre de volatile qu’il affectionnait, il pleuvrait des grenouilles avant qu’elle ne lui ramène un modèle du genre sous son bras. La seule image plausible, c’était elle avec des grosses bottes, un filet à papillon à la main en train d’essayer d’attraper une des poule d’eau du lac.

Enfin, l’étrangeté de son sort n’était rien comparé à ce qui attendait les autres derrière elle. Shell se retourna sur sa chaise, cherchant un peu de soutient, un regard qui confirmerait qu’elle n’était pas la seule à craindre pour la suite du cours ou qui trouvait toute cette remise en place trop étrange. Son regard s’attarda un instant sur le garçon que monsieur Canaan venait d’encraouder comme un sorcier vaudou, les mille et unes baguettes Potterienne au sol et elle repivota sur sa chaise, la bouche ouverte pour balancer tout haut ce qu’elle pensait tout bas. De toute façon, il le saurait, non ?

-Mais…monsieur, vous parlez de courtoisie, mais…mais je ne crois pas que la politesse soit un prétexte pour tout s’accorder…Heu…non ?

C’est-à-dire, ce n’était pas parce qu’on allait soudainement lui balancer un maléfice avec le sourire et des fleurs à la main qu’il en serait plus acceptable. Et pour avoir toujours eu en elle la sensation d’être maudite, elle trouvait abusif d’ensorceler un élève pour lui apprendre les bonnes manières, même s’il ne s’agissait que d’un sortilège de pousse de cheveux. C’était même un comble et ce n’était pas de l’apprentissage, c’était de l’obligation. Elle connaissait parfaitement la différence en ce qu’elle n’avait abordé la première notion qu’à son entrée à Poudlard et subit l’autre toute sa vie. D'un claquement de doigt il régentait tout en leur souhaitant le bonjour...Comme des objets qu'on replace après les avoir bousculé.

Cyanur venait d'inviter Orion. Et celui-ci accepta. Évidemment, elle ne se serait pas donner la peine de le faire si elle avait eu le moindre doute que sa réponse aurait pu être négative. Bien entendu, elle ne doutait pas une seconde qu'il aurait refusé. Peu de garçon auraient refusé une ballade avec la jolie blonde. Elle lança un regard ponctué d'un sourire à Page.

** Tu vois? Il n'y a que toi qui ne m'aime pas... **

Elle sourit à Orion avec un regard... Un regard... Vous voyez le genre de regard...

''Chouette... Vivement la fin du cours...''

Elle regarda le chaton collant et le Tout-Jaune s'éloigner. Sans trop changer son expression faciale, elle se sentait triomphante. La bouffondor était partie. Cela lui laissait le champs libre pour... Ben pour être avec Orion. Elle le trouvait vraiment sympathique. Elle chuchotta au Serdaigle.

''Laisse-les faire... Ce ne sont que des premières années... Reste avec moi pendant le cours...''

Et le professeur arriva. Il semblait... Comment dire... Étrange? Non... Spécial. Il commença par se présenter et expliquer ce qu'ils allaient faire dans le cours. Cyan avait, évidemment, cessé de parler à l'arrivé de M. Raven. Elle ne voulait pas perdre de points inutiles. Or donc, elle écouta.

Ils allaient apprendre les bonnes manières et l'étiquette de duel? Les bonnes manières? La petite ne comprenait pas trop pourquoi ils devaient apprendre cela. Elle était très polie et tout. Elle connaissait les bonnes manières. Mais quand elle vit les cheveux carottes de la nuisance ambulante devenir droit et propre, elle eut un sourire. Puis, vint le tour de la cravate de son beau Orion. Elle se retourna vivement vers lui.

** Mais il va s'étrangler! **

Il n'en fut rien. La Vert et Argent en fut soulagée. Oui, parce que, contrairement à la croyance populaire, elle ne pensait pas qu'à elle. Elle s'en faisait pour son guerrier.

Puis, deux points furent retirés au préfet des ti-minous. Pauvre William... La batteuse rit intérieurement. Tant qu'aucun point n'étaient retirés à sa maison, elle était heureuse. Malheureusement pour la petite blondinette, son tour arriva rapidement. Elle se fit reprocher d'avoir invité Orion. Ce n'était pas digne d'une fille de bonne famille. Son teint prit quelque couleurs rosées.

** De bonne famille... T'es drole toi. Avec des parents fous, un frère désagréable et un copycat comme soeur... Sans parler des grand-parents moldu et de l'oncle Gaston... Elle est ou la bonne famille? **

Pourtant, la jeune fille ne répondit rien. Elle tourna la tête très furtivement vers Orion, l'espace d'une seconde, puis reporta son attention vers le professeur. Répondre ou pas? Elle était touchée dans son orgueil. Elle releva les yeux vers ceux du professeur Raven. Son expression était calme et respectueuse. Elle n'avait pas l'air d'argumenter, juste d'expliquer.

''Pardonnez-moi professeur Raven si vous mavez trouvé déplacée. J'ai invité Orion comme on le faire avec n'importe quel... ami.''

Elle avait hésité au mot ami. Elle se doutait, à la réponse enthousiaste du Serdaigle, qu'il ne la considérait pas comme n'importe quelle fille de l'école. Par contre, elle n'avait pas le choix, si elle ne voulait pas perdre la face devant le professeur. Elle tourna ses yeux vers le garçon, comme pour s'excuser puis, revint au professeur.

''Mais je comprend la conséquance que vous m'avez donné et je la remplirai. Encore une fois désolé professeur Raven.''

Enfin, le prof venait d'arriver. Page en fut vraiment soulagée. Ca éviterait les débordements. Définitivement, ce professeur était étrange, et son corbeau l'était encore plus. Lorsqu'il se posa sur son épaule et sembla lui dire des mots doux à l'oreille, la fillette resta incrédule.

Elle déchanta plus encore quand elle entendit le discours de Monsieur Raven. Ce qui au départ semblait un simple rappel de la courtoise et des règles de duel dans la plus pure tradition aristocrate vira bien vite à l'ode enflammée à Ombrage. Page avait envie de vomir.
Entre l'air triomphal de Cyanur, le discours pathétique du professeur et l'horrible corbeau qui continuait de scruter la salle de ses yeux globuleux, l'après-midi virait au cauchemar.

Elle fut étonnée d'entendre son nom mentionné. Quoi ? On la félicitait pour sa ponctualité ? Page n'entendait que d'une oreille, mais en revanche, elle fut bien consciente du sort que venait de lancer le professeur sur ses cheveux fous.

* QUOIIII !*

La lionçonne rugit intérieurement. Elle écumait de rage. Se permettre de toucher ainsi à son intégrité physique de la sorte c'était... c'était... La fillette bouillait. On lui avait déjà fait des remarques sur sa coiffure, et elle avait toujours fait un effort lorsque cela lui était demandé normalement. Mais là, non. Là, on lui forçait la main, on l'obligeait. Avec sa tignasse coiffée "à la Précieuse", Page était complètement déstabilisée. Elle n'était plus vraiment elle-même.

C'est à peine si elle entendit les autres punitions qui s'abattirent sur les élèves, même ceux qui n'avaient rien demandé. Mais le peu qu'elle en entendit la révolta au plus haut point. C'était encore plus injuste que le cours d'Ombrage. Au moins, la vieille peau laissait tranquille ceux qui se tenaient à carreau. Là, c'était gratuit, et à n'en pas douter de l'abus de pouvoir. La fillette serra les poings. Même si elle avait été enthousiasmée par ce cours, les quelques minutes qui venaient de s'écouler avaient assassiné tout espoir de trouver une once d'intérêt dans le cours.
Il était hors de question qu'elle reste dans cette salle une minute de plus. Surtout pour un cours optionnel. Faire des concessions, elle voulait bien, mais là, c'était trop.

- Je suis pas venue pour que mon professeur s'en prenne à mon intégrité physique. Au revoir Professeur.

Elle jeta sa sacoche de cuir sur son épaule et se dirigea vers la porte. Gryffondor perdrait sans doute des points sur ce coup, mais là, la fillette ne pouvait pas faire autrement. Elle refusait d'être hypocrite avec elle même.

Daneel jeta un regard emplit de dégoût au Serdaigle. Quel idiot il faisait… dire que quelques instants plus tôt il avait dit qu’il se voyait enchanté de le rencontrer… Rien n’était plus loin de la réalité à ce moment là. Comment pouvait-il ? Où avait-il mis cette intelligence et cette sagesse que les Serdaiglois semblaient autant priser ?

Il posa de nouveau les yeux, emplis de dédain, sur Cyanur puisqu’elle se nommait comme tel. Contrairement a ce qu’aurait pu penser Orion, Daneel essayait de se défaire des préjugés envers les Serpentard autant que possible et en avait même rencontré quelques-uns de très sympathiques et de bonne compagnie. Ce n’était donc pas une question de couleur de blason car le Poufsouffle évitait le plus souvent possible d’être assez stupide pour tomber dans ce genre d’idiotie. Il préférait réfléchir et juger chacun vis-à-vis de leurs propres qualités et défauts… Défauts… Cyanur semblait en avoir beaucoup : grande gueule, blonde, idiote, prétentieuse et sans aucun génie ni bon sens.
Et Orion… quel beau blanc bec il faisait ! Comment pouvait-il être assez idiot pour se pâmer devant une personne aussi odieuse ? Daneel songea qu’il devrait peut-être en toucher deux mots à Potter ainsi que ses préfets car un garçon avec si peu de conscience et de bon sens risquait de sérieusement compromettre l’AD. Ce qui l’avait choqué, également, c’était cette façon dont Orion avait nié d’avoir eu un contact quelconque avec les deux première année. Il les prenait pour des déchets ou quoi ? Il ne les traitait pas mieux qu’un objet honteux avec lequel on l’aurait surpris et qu’il aurait balancé au bout de ses bras en direction de la première corbeille avoisinante. Quel manque de tact, quel manque d’affirmation de soi, quel comportement lâche et hypocrite, autant envers la fameuse Cyanur qu’envers les deux premières années. Ce devait être un esprit faible… Un sans colonne, très certainement. Il ne devait pas avoir grand honneur non plus, une valeur très apprécié par le jeune Poufsouffle.

Eh non ! Daneel n’était vraiment pas content de l’attitude des deux. C’était bas, c’était une superbe démonstration d’ignorance et c’était très peu songé. Pas beaucoup d’esprit dans ce coin là. Tout ce que le Poufsouffle exécrait, au fond. Le jeune sorcier regarda son amie tourner les talons et s’éloigner et il dévisagea les deux tourtereaux. Il arrêta finalement son regard d’un gris bleuté dans celui océan de la verte et argent. Ses lèvres s’entrouvrirent et il sembla réfléchir un moment.

- En…, commença-t-il avant de s’arrêter brusquement, l’air de réfléchir. Non, tu n’en vaux même pas la peine…

Il vint pour suivre la lionconne mais se retourna une dernière fois, embrassant du regard les deux élèves ensemble.

- Trouvez vous donc un coin et étouffez-vous, tous les deux. Ça fera un monde meilleur.

Il tourna les talons une bonne fois pour toute et les laissa tranquille, allant rejoindre une chaise qui faisait face a l’estrade sur laquelle leur professeur, fraîchement arrivé, prenait maintenant place.
Lorsque le corbeau sembla s’adresser a leur professeur, Daneel n’en revint pas. Comment cela pouvait-il être possible ? Déjà depuis près d’un an qu’il étudiait la magie et jamais on ne lui avait même laissé l’impression qu’un tel pouvoir était possible. Le Poufsouffle écouta le professeur commenter leurs actions et distribuer des sortilèges, médusé. C’était injuste de retirer des points a Gryffondor, en effet. Daneel n’était pas étonné, par contre… Le professeur ne venait-il pas tout juste de révéler qu’il était ancien étudiant de Serpentard ? Sûrement que la rivalité entre les deux maisons était encore bien ancré dans son cœur et qu’il ne laisserait pas les lions s’en tirer aussi facilement pour la coupe des quatre maisons. Cela expliquait aussi que le professeur ne fit pas attention au comportement odieux qu’avait observé Cyanur.

Le Poufsouffle haussa les épaules et se répéta que, au fond, il était impossible d’être impartial et que c’était d’autant plus dommageable que de simuler une impartialité. Autant être fixé tout de suite vis-à-vis de ce professeur.

Il jeta ensuite un regard plus que surpris en direction de son amie. Ses cheveux ! Ses cheveux fous ! Ils étaient tellement raides, maintenant, que Daneel aurait eu peur (surtout pour le mal qu’il aurait eu) de les ébouriffer ! Mais… au fond… ce n’était pas trop mal et ça faisait un peu changement. Le Poufsouffle trouvait que c’était joli, en fait. Il lui sourit mais pas trop largement car il remarqua alors à quel point la jeune fille semblait être furieuse.

Il la regarda partir et se retourna vers le Mr Raven d’un air paniqué. Comment pouvait-elle s’adresser à un enseignant comme ça ? Elle ne pouvait tout de même pas manquer ce cours ! Et Gryffondor ne pouvait pas perdre d’autres points comme ça !

- Je vais essayer de la ramener, professeur.

Daneel tourna les talons et prit la porte, rattrapant son amie dans le couloir. Il avait laissé son sac en classe mais comptait bien revenir… et avec la rouquine !

- Page ! Page ! Attends moi !

Une fois rendu à sa hauteur, il baissa la ton en voyant un professeur inconnu passer non loin en lui jetant un regard noir.

- Tu peux pas quitter le cours comme ça ! Reviens et il te fera le contresort ! C’est pas brillant brillant ce qu’il a fait mais tu peux pas rester comme ça et simplement foutre le camp de cette facon !

(HJ ; Raah j'ai poster en meme temps que toi Wright, enfin, je vais ajuster pour conserver la logique... Harry...bien sûr qu'il y aura ce genre de post, ce ne sont pas des paroles en l'air !)

Canaan hocha la tête. La plupart des élèves avaient encore beaucoup à apprendre avant de devenir de bon duelliste! Il se tourna vers Miss Page qui souhaitait quitter le cours et lui dit avant qu'elle quitte.

-Votre intégrité physique Miss Page? À quoi croyez-vous que votre adversaire s'en prendra au cours d'un duel? Il ne s'en tiendra pas qu'à vous sourire bien que vous le méritez. Vous vous en trouverez alors très heureuse si vos cheveux sont seulement atteint et décoiffés. Allez vous tournez le dos à votre adversaire à ce moment et vous retirez honteusement? Lorsque l'on accepte de combattre, l'on accepte de faire face aux conséquences, s'y l'on perd au départ, on serre les dents et l'on s'améliore. Votre "intégrité physique", allez vous me citer du "babillage" des avocats Moldus? Une sorcière répond à coup de sortilèges. Ce n'est pas une cours de justice, ici, c'est un cours de magie, c'est parfois brutal oui j'en conviens. Le duel est une activité libre, je ne vous tiendrais pas rigueur si vous désirez abandonnée, mais vous me décevrez beaucoup car je vous croyais ardente et combative et je devrais retirer des points à votre maison ce qui fait désesperer votre préfet, il risque d'en perdre ces cheveux et cette fois je ne serais pas responsable..

Canaan se voulut symphatiquement amusant sur ces derniers mots.Il continua tout en dirigant aussi ces paroles vers le reste de la classe.

-Prenez le temps de réfléchir, une décision sur le coup de l'émotion est souvent une erreur, surtout dans un duel, le duel est un art qui exige que notre esprit reste froid, discipliné à notre volonté, stoique à la douleur ou à l'humiliation de nos egos. Si vous gardez un remarquable sang-froid, aucun adversaire ne peut vous résister.

Il posa une main sur l'épaule de Miss Page et la regarda. Canaan ne retiendrais personne, elle pourrait partir en paix, mais comme elle était jeune et émotive encore, il chercha à l'appaiser doucement par un contact physique amicale. Il voulait qu'elle saisisse le test de caractère, sans toutefois trop en reveler sur ces méthodes....

-Maintenant souhaitez vous toujours partir Miss Page? Je vous en prie nous serions tous désolé que vous nous priviez de votre chaleureuse présence.

Ensuite elle s'éloigna tout de même et un autre élève partit à sa poursuite.Canaan n'avait aucun problème à ce montrer charmant. Il pouvait être aussi conciliant qu'il était sévère. Ensuite il revint sur au centre de la classe. Il reprit son attitude moralisme et excentrique avec cette pointe de sévérité emprunté à rogue..

-Miss Dedrak, vous pourrez invitez des garcons à sortir en votre compagnie à votre majorité, je n'en redirais rien, d'ici là espérer que je n'invoque pas un nuage-espion pour surveiller vos promenades . Certaines sorcières ont parfois attendus des centaines d'années pour des raisons moins importantes. Néanmoins bravo pour votre attitude persévérante, votre thé sera délicieux, je serais honorer d'être le premier à le goûter.

Canaan était terriblement vieux jeu. Puis vers Miss Fitzpatrick.

-La politesse et la courtoisie sont des obligations miss Fitzpatrick. Dans un cadre d'enseignement on peut s'attendre à ce qu'elles soit rigoureusement imposés parfois. Ces attitudes sont le premier pas vers la dignité et la confiance en soi. Vos interogations sont légitimes toutefois. Continuez dans cette direction...

-Monsieur Craig...deux autres points...Un préfet ne dois pas discuter l'autorité puisqu'il est censé l'imposer et la représenter également. Vous trouvez cela difficile? Ce que je m'attend d'un préfet ai une conduite encore plus impressionnante que les autres élèves. Vous pouvez faire mieux je le sais.

-Ah Monsieur Potter vraiment vous continuez de m'intriguer! Il est de très bon goût de déclinez une invitation ou un compliment par modestie pour mieux l'accepter ensuite. Je suis persuader que Mme Ombrage vous apprécira de son grand coeur. Elle sera un peu comme bonne tante pour vous. Je suis d'ailleurs persuadé que vos tantes sont de charmantes dames.

-Monsieur Blyn, peut-être qu'en vous évitant de vous faire la lecon, je vous ai terriblement vexé... À la bonne heure, j'en suis désolé, je trouverais quelque chose à vous reprocher puisque cela vous manque Wink

Il frappa ensuite des mains.

-Bien maintenant, assez de ces "mises au points", nous pourrons toujours en rediscuter après le cours pour ceux qui veulent perfectionner leur attitude de gentilhommes et de grandes dames.

-Revenons au cours avec votre permission messieurs, mesdames.

-Comme je l'avais indiqué, en ce cours d'introduction, je vais vous présenter votre professeur, ainsi Miss Fitzpatrick ne pourra pas tenter d'en redire sur mes manières. Me voici donc en quelques mots pour que nous restions simples entre gens de toute modestie...

Il adopta le style de présentation à la "Lockart",donc il était un fervant lecteur, dommage que ce si merveilleux sorcier ai été victime d'un sort d'Oubli. Il ne savais pas que monsieur Lockart était dans le métier (les oubliators). C'Était le risque de cette profession, de finir par tout oublier soi-même!

-Je me nomme Canaan Raven, loyal sujet brittanique, Ministère de la Magie ,Oubliator, brigade magique, ordre de merlin; 1er classe, membre de la ligue anti-hippogryffe, préfet de bonnes moeurs du club des archi-enchantresses, aventurier rompu et admirateur transi de vampires, décoré de l'ordre du Grand Lutin, postulant à l'ordre des chevaliers-fantomes, pratiquant de divination; le noble art du troisième oeil, membre honoraire du club de chasse des loups-garou de transylvannie, deuxième au concours de fumeurs de pipe du royaume, collaborateur parfois à la Gazette du Sorcier, lecteur assidû d'hebdo-sorcière, ancien élève à Serpentard à Pourdlard, et professeur de duel maintenant comme vous l'avez si bien remarquer.

Il fit une petite pause entre chaque titre pour lui donner plus d'importance.

-Cette chère Mme Ombrage a fait en sorte de vous trouvez le meilleur professeur de Duel qu'il soit; je n'ai jamais perdu aucun duel. (Il n'avais jamais pris part à aucun duel non plus! (MDR!)). Je connais aussi bien monsieur Dumbledore.

-Maintenant que je me suis présenter, et que vous m'avez écoutez avec attention, j'aimerais avoir l'honneur et le plaisir de vous écouter vous présenter également, en quelques mots et essayer de me dire vos champs d'occupations, vos ambitions pour le futur ou tout simplement ce que vous aimez; originalité et audace.

-Ensuite préparez vos plumes, nous aborderons le vif du sujet....

-Monsieur Potter, n'essayer pas de prendre une plume à Médée...