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 Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes]
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  • Liliana Vanloock
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MessageSujet: Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes]   Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes] EmptyLun 10 Déc - 21:24:13

Octobre en brumes, mois à rhumes. Et en ce samedi matin froid et brumeux d'octobre, Liliana avait renoncé à sortir le nez dehors malgré son envie. Mais tout sert au besoin, et notre jeune vipère avait donc saisit l'opportunité de ce mauvais temps pour se préparer sérieusement au tournois de duel qui se préparait.

Contre tout autre adversaire, peut-être aurait-elle fait preuve de moins de sérieux, mais si quelqu'un vous a mordu, il vous rapelle que vous avez des dents, et noblesse oblige, Liliana ne comptait pas laisser gagner Jaina après ce qu'elle lui avait fait subir.
Certes, bien mal acquit ne profite jamais, et Jaina ne tarderait sûrement pas à voir que Kilian n'était pas forcément celui qu'il laissait paraître, mais l'humiliation qu'avait engendré cette tromperie n'avait d'égale que la rancoeur que vouait la vipère aux deux tourteraux.

En effet, la rentrée avait comme beaucoup le savaient, bien mal commencée pour la miss Vanloock, qui avait vu le soir même du bal Jaina embrasser son (ex) petit ami. Cela, elle l'avait très mal prit. Mais le plus difficile à digérer encore étaient les railleries qu'elle avait subit par la Gryffondor et la dispute qui s'était ensuivie entre elle et Kilian.
Qui veut noyer son chien l'accuse par la rage et le vil Serpent ne s'était pas gêné d'accuser la paille qu'avait Liliana dans l'oeil sans voir la poutre qu'il avait dans le sien.
Après s'être faite insulter de snobinarde gâtée, notre demoiselle n'avait plus eu aucune envie d'avoir quelque rapport que ce soit avec l'abjecte traître. Mais si elle pouvait écraser sa peut-être nouvelle petite amie, elle n'allait pas s'en priver !

C'est donc avec l'objectif de s'entraîner aux sorts les plus cruels qu'elle connaissait que Liliana s'était réfugiée dans les cachots, baguette dans la poche de son jean et manuel de sortilèges et enchantements dans les bras.
Dans celui-ci, elle avait griffoné sur la page de garde quelques sortilèges conseillés par ses camarades de dortoir ajoutés à ceux qu'elle connaissait déjà.

La fin justifiant les moyens, Liliana s'était déjà entraîné à quelques sorts humiliants sur des premières années insouciants, créant quelques remous de panique parmis les pauvres élèves qui n'avaient pas comprit ce qu'il leur arrivait, mais certains sorts ne pouvaient se maîtriser convenablement sans calme et concentration.
Aujourd'hui, notre miss Vanloock s'était donc attelé à la tâche de maîtriser parfaitement le sort d'incendio. Bien sûr, elle savait déjà provoquer un mince jet de flammes, mais ce qu'elle désirait à force d'entraînement était de pouvoir contrôler le feu déversé par sa baguette pour le rendre au besoin plus qu'une flammèche ou un feu plus puissant.

Après une brève inspection, la Serpentard avait réunis devant elle tout les objets en bois inutiles qu'elle avait put trouver dans le cachot abandonné.
Dans le lot, on pouvait par exemple trouver quelques vieilles chaises poussiéreuses aux pieds à demi cassées ou des bouquins de potions qui ne serviraient de toute façon à personne.

Après plusieurs échecs qui entraînèrent quelques vieux bouquins à se consumer lentement dans un coin du cachot, notre Lily eut le plaisir de se rendre compte qu'à qui sait attendre s'ouvre les portes.
Visant une des chaises ramassées d'un sort bien placé, la jeune Vanloock parvint à obtenir un incendio parfait qui enflamma dans son entiereté la cible.

Mais voilà, fruit précoce et durable sont deux...
Et encore une fois, Liliana se mit dans une drôle de situation. Etait-ce les cachots qui semblaient la prédisposer à créer des catastrophes, ou l'insouciance qui suivait la victoire ?
Toujours est-il que, elle même ne sut comment elle s'y prit, mais en visant le second le tas de meubles usés qu'elle avait déposé au milieu de la salle, elle parvint à déclencher une puissante déflagration.
Mauvais mouvement peut-être, toujours est-il que la vipère se retrouva sur les fesses avec, face à elle, un tas de bois au proie aux flammes.

La détonation avait fait vibrer la porte fermée du cachot. Là, assise sur le sol, Liliana regardait d'un air hébété son sort ravager tout ce qui se trouvait à porté, tandis qu'une cuisante chaleur commençait à effleurer sa peau et à rougir ses joues.


« Mais qu'est-ce que j'ai fait ?! »


La réponse était désormais de la moutarde après le diner, car le mal était fait. Bientôt, une fumée noire commença à s'élever de la pièce. Sous le coup de la panique, la Serpentard n'eut qu'une seule réaction : sauter sur son livre pour feuilleter fébrilement les pages, à la recherche d'un sort qui éteindrait les flammes qui s'élevaient dans la pièce. Intelligent, peut-être, efficace, pas forcément sûr...

[HJ : Mdr j'ai vraiment fait un post à la con, si ça vous plaît pas je peux trouver autre chose hein xD edit : total 10]


Dernière édition par le Mar 11 Déc - 17:45:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes]   Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes] EmptyMar 11 Déc - 15:45:11

Nous étions un samedi matin, et il faisait véritable temps chien, pleuvait des cordes, le tout sous un froid de canard. Samaël avait donc décidé que, puisqu’il ne pouvait aller dehors sous peine d’être trempé jusqu’aux os, il se promènerait dans les cachots, ensemble de couloirs chaotiques, faisant concurrence au labyrinthe de Minotaure, construit par Dédale. Le Vert et Argent marchait alors sans véritable but, laissant ses pieds guider le reste de son corps, et Merlin seul sait combien ils avaient une mauvaise orientation, et le garçon sentit soudain un souffle d’air très chaud provenir d’un couloir à sa droite.

Il hésita un instant, vacillant entre les deux directions, avant de céder le pas à sa curiosité. Le propre de l’homme n’est ni la parole ni le rire, mais la curiosité, qui finira par le tuer, et cela, Samaël allait s’en rendre compte bientôt. Il déboucha peu de temps après sur un feu de joie qui léchait les murs du couloir, brulant dans une atmosphère étouffante. Trop étonné par cet fait, le Vert et Argent garda un instant les yeux fixé sur les flammes sans un geste. De nombreuses hypothèses lui vinrent à l’esprit, sur la cause de ce feu, tel un incendie ravageur et magique déclenché par Peeves qui ne pouvait s’éteindre naturellement, l’explosion d’une potion provenant du bureau du Professeur Rogue dont émanait un gaz hautement toxique…. Sortant alors de sa contemplation, Samaël aperçut dans un coin la jeune fille Verte et Argent qui feuilletait nerveusement un livre, à la recherche sans doute de la formule qui éteindrait ce feu qu’elle avait elle-même créé.

Un soupir de soulagement et d’exaspération s’échappa des lèvres du garçon. En effet, ce n’était qu’un bête petit feu dont les propriétés non-magiques n’empêcheraient pas l’eau d’accomplir sa besogne, mais il était tombé sur Liliana, alors qu’il cherchait désespérément à l’éviter pendant un tout petit mois. Mais soit, on ne pouvait pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le cul de la fermière, et à choisir, il valait sans doute mieux qu’il doive subir quelques ordres et railleries de la jeune fille plutôt que de voir Poudlard ravagé par un incendie. Le jeune Serpent secoua la tête, amusé de se remémorer un proverbe fort à propos, lorsque la chance nous sourit, nous rencontrons des amis ; lorsqu'elle est contre nous, une jolie femme. Pas de chance
!

« Qui sème le vent récolte la tempête…. »Sifflota-t-il alors, annonçant ainsi sa présence d’un air nonchalant.

Il lui adressa un sourire narquois, s’attendant à ce qu’elle réplique rapidement. Jamais, au grand jamais, il n’aurait dû accepter ce pari ! Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir vendu, c’est évident, et vendre la peau de l’ours oblige à le tuer. A défaut de peau de l’ours, il y avait eu le saut de Liliana, et à l’avoir enchérit trop rapidement, il s’était vendu lui-même pour un très long mois. Mais revenons à Liliana qui, terroriste, essayait d’incendier Poudlard. Le jeune Serpent lança encore un regard au brasier brulant, avant de s’approcher de la jeune fille pour lire par-dessus son épaule les pages qui défilaient à vive allure.


« Sortilège d’Allegresse, inutile, Alohomora, pas mieux, sortilège d’attraction, toujours pas, Nox, non plus, Incendio, pas vraiment…. Mais quel dommage, il n’y a rien d’utile dans ton livre. »Lança-t-il sarcastiquement.

Samaêl n’avait en effet aucunement l’idée de l’aider, et quand bien même il l’aurait eu, il s’en savait incapable. L’ignorance fait notre tranquillité ; le mensonge, notre félicité. Et c’était quelque chose que Samaël se savait capable d’appliquer à la lettre, quand il le voulait bien. Le Vert et Argent émit un nouveau sifflotement qui répondit aux craquements qui provenant du feu, puis le Serpent reprit la parole.


« Peut-être devrait-on aller chercher une personne responsable …. Tu lui expliqueras tout, je suis sur qu’ils feront le nécessaire. Ne dit-on pas que toute faute avouée et à moitié pardonnée ? »

Le Vert et Argent lui adressa ensuite un sourire innocent qui se flétrit alors que le feu prenait tout à coup en ampleur. La chaleur de plus en plus étouffante de l’atmosphère devenait carrément suffocante, et Samaël , mieux vaut tard que jamais, se décida enfin à chercher une solution. Essayant de se remémorer le peu de sortilège qu’il avait pu apprendre du haut de sa deuxième année, le Vert et Argent prenait conscience qui si un professeur les trouvait ainsi, ils risquaient bien des retenues à vie, peut-être même le renvoi. Il adressa alors à Liliana une moue desappointée, avant d’avouer son ignorance.

« J’avoue n’avoir aucune idée capable d’éteindre ce feu… Puis-je savoir, au nom de très doux caractère, pourquoi tu t’es ainsi énervée sur ces meubles ? »Finit-il, narquois.

Ne dit-on pas que mieux vaut recevoir de la moquerie que de l'apitoiement ?!


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  • Liliana Vanloock
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MessageSujet: Re: Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes]   Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes] EmptyMar 11 Déc - 19:14:39

Qui fait la folie doit la boire et voilà que Liliana cherchait fébrilement le sortilège qui pourrait sauver le cachot d'un bien terrible sort, elle avec. Hélas, aucun des titres qu'elle parcourut du regard ne parvint à allumer la lanterne de l'imprudente. Catastrophe ! Et si quelqu'un arrivait et la voyait ainsi face à un feu qui prenait au fil des secondes des proportions de plus en plus impressionantes, elle était bonne pour se faire renvoyer sur le champ !

Soudain, une voix la fit sursauter. Elle se retourna pour découvrir Samael qui l'observait d'un air nonchalent, apparemment peu inquiet du feu qui crépitait face à eux. Ses sourcils se froncèrent légèrement, devant le trait d'esprit du jeune homme.


« Et bien sûr, tu ne vas pas m'aider pour mes beaux yeux... »


Maugréa-t-elle, avant de replonger dans son manuel dans l'espoir de trouver le sort qui la sauverait d'une punition. Car si Rusard ou un professeur arrivait avant qu'elle n'ait arrangé les choses, même si nul n'est sensé avoir voulu faire une bêtise, elle doutait que l'on ferait preuve de clémence à son égard.
Et bien sûr, chagrin d'autrui ne touchant qu'à demi, Samael ne semblait décidé qu'à faire des sarcasmes qui exaspérèrent Liliana au plus haut point. En désespoir de cause, elle se leva vivement et pointa sa baguette vers les flammes déclenchées magiquement.


« Finite Incantatem ! »

Et bien entendu, le sort n'eut aucun effet sur les flammes, qui eurent même une nouvelle poussée de puissance qui fit reculer la jeune fille.

« C'est l'intention qui compte... »


Sauf que ça ne l'empêchait pas de tourner en eau de boudin... Poussant un soupir alors que le brun poussait un sifflement impressioné, Liliana contempla d'un air sombre les flammes qui s'élevaient vers le plafond.

« Bon, tu comptes bailler aux corneilles où tu vas m'aider ? »

Demanda-t-elle, sans se rappeler qu'il ne suffisait que d'un ordre d'elle pour qu'il soit contraint à chercher avec elle une solution. Effectivement, dans la panique qui faisait vivement battre son coeur, elle avait complètement oublié le pari qui la liait à Samael.
A cela, il lui proposa d'aller chercher un adulte et la jolie blonde hocha vigoureusement la tête. Elle n'était tout de même pas tombée de la dernière pluie, elle savait à quoi elle s'exposait si elle courait chercher de l'aide, et comme toujours, elle finirait bien par trouver une solution qui réparerait sa catastrophe !
Sauf que... Rien ne lui venait à l'esprit. Eteindre un feu, ça ne semblait pas si difficile pourtant ! N'y avait-il pas un sort pour l'aider à cela ? A nouveau, la Serpentard feuilleta le livre des sorts et enchantements.
Samael lui demanda alors pourquoi elle avait fait ça et d'un air exaspéré, la jolie blonde releva la tête pour tourner les yeux vers lui.


« Pour faire court, je m'entraînais en vue de mon duel contre Wedgers, et en m'entraînant à l'incendio, je ne sais pas ce qu'il s'est passé... Toujours est-il que je n'y ai apparemment pas été avec le dos de la cuiller car... voilà le résultat. Je hais cette truie, elle me tappe sur les nerfs ! »

Dire qu'elle arrivait même à l'exaspérer à distance ! Maintenant qu'elle avait vidé son sac, Liliana espérait que ce coup d'éclat n'aurait pas trop de répercussions au sein de l'école. Rien que d'imaginer l'hilarité qu'occasionerait cette mésaventure chez son ennemie lui faisait voir rouge.

Enfin, pour en revenir à l'instant présent qui n'était pas des plus plaisants, Liliana fourra le manuel de sortilèges dans les mains de Samael avant de faire les cents pas devant les flammes.


« Aide-moi à chercher. Il existe bien un sort qui fait jaillir de l'eau, ça pourrait aider. »

L'espoir faisant vivre, la jeune fille brandit une seconde fois sa baguette sur les flammes rougeâtres. Ca devait être aqua quelque chose, il n'y avait qu'à essayer. Même si elle n'avait pas encore apprit ce sort, il ne devait pas être plus compliqué que de faire apparaître le feu !

« Aquatus !»


Rien. Mouais, bon, ça n'était pas ça apparemment. Comme le dirait le proverbe, "dans le doute, abstiens-toi", mais avant que le garçon n'ait le temps de se moquer de son échec, elle lui jeta un regard destiné à lui interdire catégoriquement tout sarcasme.

« Erreur n'est pas compte, à force d'essayer je vais bien finir par trouver ce maudit sort ! »


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  • Isaac Deniel
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MessageSujet: Re: Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes]   Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes] EmptyVen 14 Déc - 0:55:44

Qu’il était doux de se prélasser au lit un samedi matin maussade après une semaine de cours éprouvante ! Chaque semaine, le même schéma se répétait et le week-end était espéré. Eternelle ritournelle. Pourrait-on s’en lasser un jour ? Malgré son intelligence supérieur, l’être humain n’en restait pas moins un animal et les animaux peuvent passer leur vie à vivre une succession de journées identiques sans jamais assécher la source de leur bonheur. La rude saison s’amorçait, et le plaisir de rester sous une couette épaisse s’élevait un peu plus chaque jour, pour décliner à la belle saison, quand le temps était au beau fixe. Entre la poire et le fromage Isaac, un oreiller mœlleux entre ses bras, était bien décidé à dormir comme un loir et à coincer la bulle avant qu’elle n’éclate. L’indolence marquerait cette journée. A moitié éveillé, il se laissait bercer dans les bras de Moprhée. Une tendre étreinte, capable d’embrasser d’incroyables rêveries dans lesquelles il se voyait monter au pinacle. De belles perspectives d’avenir somme toute… La matinée venait de renvoyer sa première moitié, et le petit Serpentard n’avait toujours pas trouvé la force de se lever, préférant rester bien au chaud, en chien de fusil. C’est qu’il faisait froid à cette heure dans les cachots de sa maison ! Son estomac criait famine pourtant, par une succession désagréable de borborygmes qu’il essayait désespérément d’ignorer. Diantre ! Quel idiot avait bien pu inventer le proverbe « Qui dort dîne » ? Qui ne dîne pas ne dort pas oui ! Le voilà qui était obligé de se lever pour rejoindre la Grande Salle. La Grande Salle ! C’était désespérément loin ! Isaac s’habilla avec une vélocité telle qu’il semblait jouer dans un film au ralenti. Puis, il se peigna rapidement, afin de ne pas offrir une allure trop lamentable et de recevoir dès le réveil des commentaires comme « Eh bien, tu t’es coiffé avec un pétard toi ! ».

Il arriva dans la Grande Salle pâle comme un linge et se dirigea vers la table des Serpentard, encore largement fréquentée, en marchant au radar. Ses camarades présents l’abordèrent aussitôt avec des « Y’en a un qui s’est levé du mauvais pied ce matin ! » et il se fit un plaisir de leur donner raison en les rabrouant comme un ours mal léché. Un regard vers le plafond magique acheva de lui saper le moral. Le ciel était gris, il pleuvait. « It’s rainning cats and dogs ! Where is my umbrella ? » soupira-t-il en VO. Cette simple vision suffisait à lui donner la chair de poule. Mais les fumets mêlés du thé, du bacon, du chocolat chaud et des brioches à peine sorties du four dissipèrent ses pensées glacées. Son estomac émit une plainte post-agonique et il contempla d’un regard avide les mets de la table. A l’attaque ! Sus aux plats ! Et surtout, pas de quartier ! Sa trop longue privation lui fit écouler son petit-déjeuner à la vitesse d’un lance pierre, il mangea à s’en faire éclater la sous-ventrière. La cuisine des elfes était vraiment succulente les samedi pluvieux d’octobre. Après ce bon repas, il remercia le seigneur les couleurs lui revenaient. La vie s’éployait à nouveau en lui. Il se sentait même prêt à débuter quelques devoirs ! N’avait-il pas deux rouleaux de parchemin à rendre sur Les grands alchimistes du Moyen-Age pour mardi ? Une fille de son année venait justement de s’y atteler. Quelle curieuse coïncidence ! Inversez les phrases précédentes, et vous obtiendrez une version plus chronologique de la réalité. La motivation s’emparait de lui. Il décida donc d’en profiter en empruntant un parchemin et une plume à sa voisine. Hélas, ce phénomène était aussi rare qu’exceptionnel. A peine se trouva-t-il face au papier vierge que sa passion retombait. Holalala… Mais qu’allait-il pouvoir écrire ? Qu’y avait-il à écrire de toute façon ? Qui, à part Binns, serait intéressé par un exposé sur des alchimistes du Moyen Age ? Je vous le demande ! Après avoir louché sur le livre de sa voisine, essayer autant d’introductions qu’il en ratura, il partit à la recherche d’information dans le paquet de cartes de chocogrenouilles qu’il gardait toujours sur lui. Dix minutes plus tard, une gryffondor osait s’aventurer à la table des vert et argent pour venir parler échanger, et Isaac ne se fit pas prier deux fois pour abandonner son devoir. De toute manière, à part peigner la girafe, qu’avait-il fait ?

Ses délibérations avec la Gryffondor furent très réjouissantes. Il tenait là une véritable collectionneuse qui méritait qu’on lui pressât le citron. Aussi, après lui avoir lancé de la poudre aux yeux pour l’appâter, il lui demanda de l’attendre dans la Grande Salle pour qu’il puisse lui montrer les pièces rares de sa collection pour se ruer dans les cachots. Sa véritable destination devait n’être jamais atteinte. Alors qu’il s’approchait de l’entrée de sa salle, une tragédienne dans un tableau attira son attention.
« Au feu ! Au feu ! » s’écriait-elle. Ah celle là ! Toujours en train de se plaindre et de lancer des fausses alertes ! Elle était insupportable ! Pourquoi l’avait-on mise dans le couloir des Serpentard ? « Oh la ferme ou tu gagnes un voyage gratuit pour les fonds du lacs ! », répliqua-t-il avec humeur.[/u] « La demoiselle blonde et votre ami… Ils vont… Ils vont… » [i]mais un de ses évanouissements fréquent emporta la fin de sa phrase. Isaac fronça les sourcils. Tient, voilà qu’elle se mettait à annoncer des malheurs aux autres… S’était-il vraiment passé quelque chose ? Rien n’était moins sûr. La demoiselle blonde et votre ami… Les termes étaient bien vagues. Elle aurait pu les adresser à n’importe qui ! Dans le doute, il demanda cependant : « Ils vont quoi ? Que s’est-il passé ? ». L’autre allumée parla dans ses cheveux : « Au plus profond des cachots , une langue de feu s’apprête à les dévorer pour lécher tout le château… La vengeance des Dieux a frappé ! Le belliqueux Mars…. » « Viens en au fait espèce de débile en cothurnes ! », cracha-t-il avec impatience. Elle avait vraiment une araignée au plafond. « Un sort qui a dégénéré… » Et, comme elle semblait sur le point de s’emporter dans une grande tirade à la Racine : « Sans doute pas autant que toi. ». Intrigué, il oublia un instant la gryffondor qui l’attendait – après tout, ce n’était qu’une gryffondor – et s’aventura un peu dans les cachots.

A force d’avancer, il s’attendait à rencontrer une humidité de plus en plus insidieuse. Pourtant, il n’en était rien. Il faisait même de plus en plus chaud. L’autre fêlée lui aurait-elle dit la vérité ? Bientôt, la lumière se fit plus vive, plus rougeoyante. Oh oh… ça sentait le roussi… Et c’était le cas de le dire ! La tension monta en lui et il se mit à courir pour se figer net face à un mur de feu. Ohlala… C’était quoi ce délire ? Il arrivait comme un carabinier, si des élèves s’étaient retrouvés prisonniers des flammes, il n’en restait probablement rien. Comment auraient-ils pu réchapper à un tel brasier ? En voilà deux qui venaient de casser leur pipe. Paix à l’âme de la demoiselle blonde et à celle de son… a… Son cœur s’arrêta de battre. … mi. « Emilien… » , murmura-t-il d’une voix blanche. Leur aventure épique dans la forêt interdite ne lui avait donc pas suffit ? Il avait fallu qu’il se mette Encore en danger ? Non. Non ! Ce n’était pas possible, il ne pouvait pas le laisser en plan comme ça. Oubliant sa prudence, il se rapprocha du monstre de feu d’un pas précipité. Quel ne fut pas son soulagement lorsqu’il aperçut deux silhouettes familières qui se tenaient à une raisonnable distance du danger. Il ralentit et s’approcha plus doucement afin de saisir leur conversation. La jeune fille blonde, bien qu’elle parût rousse, était sur les nerfs. Elle expliquait à son interlocuteur qu’elle avait provoqué la catastrophe en s’entraînant pour son duel avec Wedgers. Une gryffondor non ? N’était-ce pas ce duel dont toute l’école parlait depuis quelques jours ? Liliana vs Jaïna ? La rumeur disait que ce serait sans doute un combat à mort puisque la rouge et or avait volé le copain de la pauvre blonde. Ils avaient beau se cacher, la nouvelle s’était répandue comme une traînée de poudre, c’était un secret de Polichinelle. Un duel à mort… Il voulait bien le croire… Il n’était pas prêt d’oublier sa confrontation avec Liliana dans les couloirs après qu’il lui ait fait exploser un chaudron d’enflure à la figure ! S’il n’avait pas réussi à la rouler dans la farine en bon faux jeton qu’il était, il ne répondait pas de sa survie. Et dans le cas présent, devait-il se manifester ? Ne valait-il pas mieux filer à l’anglaise et la laisser se débrouiller seule ? Si elle ne venait pas à bout de l’incendie, elle serait bien capable de s’en prendre à lui pour calmer sa frustration…

Comme Isaac était d’un courage et d’une galanterie exemplaires, il commença à reculer discrètement. C’était une grande fille après tout, elle était parfaitement capable de s’en tirer toute seule. Et d’ailleurs elle n’était pas seule ! Il y avait Samaël avec elle. Samaël ! Il s’arrêta. C’était donc lui l’ami dont la tragédienne frappée lui avait parlé ! Oh comme c’était bête, il ne pouvait plus partir maintenant. Pourquoi ? Vous osez demander Pourquoi ? « Un pour tous et tous pour un » ça vous dit quelque chose ? C’était la devise des mousquetaires, leur devise et jamais Isaac ne se permettrait d’abandonner un ami en danger. Ah ça non ! Résigné, il se rapprocha du duo au moment où Liliana essayait un sortilège étrange… qui, s’il en croyait la triste immobilité de sa baguette, n’existait pas. Il éleva une voix narquoise derrière elle :


- C’est ce qui s’appelle faire un four… Aquatus… Et c’est toi qui te permettait de jouer les donneuses de leçons en me conseillant d’apprendre des sorts utiles ? L’aguamenti c’est au programme des premières années tu sais ? Tu aurais peut-être dû t’inquiéter du contre sort avant de nous enfumer comme des lapins. A trop jouer avec le feu on finit par se brûler la queue…


Certes, le moment n’était pas opportun pour aller chercher des noises, d’autant plus qu’il avait réussi à enterrer la hache de guerre avec sa comparse et qu’il s’était même laissé à penser qu’elle pouvait être d’agréable compagnie dans ses rares bons jours. Mais il ne pouvait laisser passer une telle occasion. Il avait bien droit à une petite revanche. C’était de bonne guerre. Il se tourna ensuite vers Samaël avec un large sourire :

- Salut Sam’. Rien de tel qu’un petit feu de camp pour les réunions entre amis n’est-ce pas ? – Plus grave : - Ceci dit… Il tend à prendre des proportions un peu trop dantesques… Et je ne suis pas certain que l’aguamenti seul puisse en venir à bout… Je veux bien essayer mais…

Et il essaya… Après avoir obtenu un effet digne d’un robinet mal fermé, il passa, vexé, au stade supérieur. Et si Isaac connaissait un peu mieux ses sortilèges qu’avant, il avait encore de gros problèmes de maîtrise. Un jet d’eau puissant s’échappa de sa baguette… Mais sur les côtés étrangement… Oups… En plein sur la tête de Liliana… Manquait plus que ça… Une vague d’inquiétude passa dans son regard et, sans lui laisser le temps de s’énerver, il s’exclama :

- Au moins, ça repoussera peut-être les flammes de ta tête ! Et comme dirait un sage " J'étais furieux de n'avoir pas de souliers ; alors j'ai rencontré un homme qui n'avait pas de pieds, et je me suis trouvé content de mon sort. "
Et le feu redoublant d’intensité. Reste qu’on est pas sorti de l’auberge…

[38 ! je gagne ! Razz]
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MessageSujet: Re: Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes]   Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes] EmptySam 29 Déc - 11:07:33

Le jeune Vert et Argent passa sa main derrière sa nuque, et esquissa une moue ennuyée. Comment avait-il pu se retrouver face à un incendie, dans Poudlard, alors que sa seule intention avait été, au départ, de se balader en tout bien tout honneur. Liliana répondit à son trait d’ironie, arguant qu’il ne l’aiderait surement pas. Samaël lui adressa un charmant sourire pour confirmer ses dire, et esquissa une moue d’excuse ironique.

« Hélas, tu ne me connais que trop bien. »

Un fin sourire amusé étira ensuite les lèvres du jeune garçon qui pensait que, si elle l’avait pensé, la Vipère aurai très bien pu l’obliger à lui porter aide. Au lieu de ça, exaspérée par ses sarcasmes, Liliana essaya de lancer un sort dont l’effet fut nul. Samaël hocha la tête dans un signe de consternation moqueuse, alors que, pour se défendre, la Vipère lui disait que seule l’intention comptait. Mieux valait-il qu’elle y croit car les flammes semblait avoir reprit de vigueur, et la chaleur de l’atmosphère augmenta encore un peu. La jeune fille le pria peu aimablement de l’aider, de faire quelque chose, ce à quoi il répondit par un haussement d’épaule peu passionné. Rencontrer Liliana, c’était un peu comme ouvrir la boite de Pandore ; il arrivait toujours quelque chose de malheureux…

La vipère lui apprit ensuite qu’elle avait déclenché ce feu de joie dans l‘unique but de s’entrainer pour son prochain duel qui l’opposerait à une griffondor, Jaina. Il n’était pas difficile de comprendre, aux vues des flammes et de la colère qui crispait les traits de Liliana, que les deux jeunes filles se détestaient. Quelles en étaient les raisons, Samaël l’ignorait et s’en fichait, mais cela annonçait un match certainement intéressant. La Verte et Argent lança ensuite un sort dont rien ne résultat. Le jeune garçon lui adressa un sourire bienveillant, comme s’il était persuadé qu’elle avait un petit vélo dans la tête.


« Oh, bel essai ! Avec un peu de persévérance, d’ici à ce que le château ne soit plus qu’un amas de cendre, je suis sur que tu trouveras une solution…. »Lui dit-il, avec un sourire méphistophélique.

C’est alors qu’une voix qu’il connaissait bien résonna derrières les deux Serpents, au dessus des craquements sonores occasionnés par le feu. Le Vert et Argent n’eut pas besoin de se retourner pour comprendre qu’il s’agissait d’un de ses compagnons de dortoir, Isaac qui arrivait comme un cheveux sur la soupe de Liliana. Sa réplique narquoise lui tira un sourire joyeux, et Samaël se retourna enfin pour faire face au Mousquetaire, alors que celui-ci lui adressait un large sourire
.

« Une petite veillée au coin du feu est assez pittoresque n’est-ce pas ? »Répondit-il sur un ton léger, comme si ce feu avait été mis là consciemment et en tout état de cause. Comme s’ils n’en avaient pas perdu le contrôle.

Isaac s’essaya ensuite à lancer un sort, qui atteint non seulement le feu mais aussi la Vipère en pleine tête. Avant que celle-ci ne puisse dire quoique ce soit, le Vert et Argent inventait déjà une excuse plausible pour justifier son acte. Connaissant la jeune fille comme c’était son cas, c’est-à-dire qu’il avait déjà eu un aperçut de son caractère enflammé, Samael doutait qu’elle laissa Isaac s’en sortir aussi facilement. Un fin sourire moqueur étira les lèvres du Vert et Argent, alors qu’il s’adressait à son compagnon Mousquetaire.


« Tu viens de tomber de Charybde en Scylla, mon ami. »

Qu’étaient-ce quelques flammes face à la colère de la jeune fille ? estimait le garçon en riant intérieurement. Il avait l’impression d’assister un sketch improvisé pour lui seul, dont il pouvait faire à la fois le public et l’arbitre, objectivement-en-faveur d’Isaac, bien sur. Malheureusement, et malgré l’idée du Vert et Argent, le feu redoublait d’intensité à tire larigot. Samaël estima qu’il était peut-être temps de fermer les portes de Janus, et de travailler ensemble, sans quoi les autorités supérieures seraient vite au courant de leur petit feu, ce qui revenait peu ou prou à dire qu’ils risquaient le renvoi ou des retenues par centaines.

« Peut-être que si on s’y mettait à trois en même temps…. »Se risqua-t-il à dire

Car il fallait se croire sortit de la cuisse de Jupiter pour penser être capable d’éteindre ces flammèches apocalyptiques seul, à à peine 13 ans. Un soupir ennuyé s’échappa de ses lèvres, alors qu’il jetait à nouveau un regard vers le feu rougeoyant, avant de lancer un coup d’œil appuyer à la jeune fille.


« Faut-il être idiot aussi, pour s’amuser ainsi à enflammer ce qui nous tombe sous la main… »Marmonna-t-il, moqueur, de façon à ce que les deux autres entendent tout de même.

Enterrer la hache de guerre, soit, mais il ne fallait pas lui demander de résister au supplice de Tantale, cela lui était trop difficile. L’occasion était trop bonne, la moquerie trop facile pour qu’il s’en abstienne. Le Vert et Argent n’oubliait pas qu’elle pouvait aussi à tout moment lui donner quelques ordres humiliants, et c’était sa façon de s’en préserver. Au moins, lorsqu’il devrait accomplir un je ne sais quoi ordonné par Liliana, il aurait toujours en mémoire le souvenir d’une Vipère moins assurée ; à bon chat, bon rat….


« On peut toujours appliquer la politique de l’autruche, sinon… »Ajouta-t-il d’un ton léger.

Ou encore, soyons Serpentard, et courons… Et bien oui, ça ne casse pas trois patte à un canard, et personne ne s’étonnerait de voir qu’un Serpentard savait être lâche non ?

[ 13 Rolling Eyes ]
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MessageSujet: Re: Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes]   Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes] EmptyLun 14 Jan - 20:46:36

« Oh, bel essai ! Avec un peu de persévérance, d’ici à ce que le château ne soit plus qu’un amas de cendre, je suis sur que tu trouveras une solution…. »

Liliana lança un regard noir à Samaël, et rongea son frein pour ne pas s'en prendre directement à lui qui faisait une cible bien plus simple, qu'aux flammes. Après tout, comme on dit, qui aime bien châtie bien, et de toute façon ça n'était pas le moment de prendre la mouche pour les sarcasmes du Serpent ! Puis rira bien qui rira le dernier, et Liliana ne se gênerait pas de lui faire payer l'affront s'il ne l'aidait pas et se contentait de se moquer d'elle ! Samaël, la prochaine tête de turc de Liliana ? Bah, n'oublions pas qu'elle avait encore la possibilité de lui donner n'importe quel ordre... Mais en parlant d'ordre, qu'il l'aide en serait un bon à donner !
Mais avant qu'elle n'ait eu le temps de lui sonner les cloches voilà qu'une nouvelle tête apparue dans les cachots. Isaac, super, c'était la cerise sur le gâteau ! Et bien entendu, ce dernier ne manqua pas de jouer le blanc bec pour amuser la galerie, au grand dam de Liliana qui se tourna vers lui en relevant le menton, fière comme Artaban.


« Mais contrairement à toi moi j'ai juste oublié ! Et c'est pas étonnant dans une situation pareille ! »


Râla-t-elle pour tout accueil. Du coin de l'oeil, elle aperçut un Samaël goguenard qui l'exaspéra encore un peu plus. Pff, quels sales types ces deux là ! En parlant de sale type, Deniel s'amusa à tester l'aguamenti sur les flammes, sans obtenir plus qu'un pauvre filet d'eau qui crépita en rencontrant le brasier. Pitoyable. Un petit sourire moqueur s'étira au coin des lèvres de la vipère qui se permettait de se moquer à son tour malgré la situation.

« Ah oui... Bravo... Autant dire que tu fais un tabac ! »

Claironna-t-elle, ironique. Ca lui apprendra, à lui courir sur le haricot ! Mais apparemment, Isaac n'était pas destiné à en rester là, et lorsqu'il fit un second essais....
Shplaf ! Liliana se retrouva à boire la tasse sans même avoir le temps de réagir ! Dégoulinante d'eau, elle se mit à crachouiller en direction du brasier, ce qui ne fit guère plus d'effet aux flammes mais qui finit de faire enrager la douce Vanloock. Non mais quel toupet ! En plus de cela, il se permettait de sortir des dictons pour excuser son geste !


« T'as les fils qui se touchent, mon pauvre ! »

Grogna-t-elle en pointant sa baguette vers lui. C'est ce moment que choisirent les flammes pour reprendre de plus belle, retenant Liliana d'entrer dans la fosse aux lions. Après tout, agir dans la colère s'est s'embarquer dans la tempête, et ça n'était pas le moment de s'entretuer pour une joute verbale, car la situation commençait à devenir critique ! Ca n'était même plus le moment de jeter des sorts au petit bonheur la chance, d'ailleurs, il fallait maintenant séparer le bon grain de l'ivraie s'ils voulaient s'en sortir indemme, et sans être bannis de Poudlard !
Samaël proposa de lancer l'aguamenti à trois, pensant sûrement que l'union faisait la force, et la jeune fille jeta un regard critique au feu. Mouais... Fallait faire apparaître un torrent, pour l'éteindre par l'eau...


« Hm... On dirait bien que j'ai mit le doigt dans l'engrenage, là... »

Marmonna-t-elle en reculant instinctivement, la peur au ventre. Et hop, sur ce fait, ce cher Laüs se permit une nouvelle petite vanne aux frais de la princesse.

« Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, Samael ! Allons, moi aussi je vais faire de l'esprit : "si tu est patient un jour de colère, tu évites cent jours de chagrin." Tu as de la chance, je vais appliquer ce proverbe car autrement je t'aurais ordonné de sauter dans les flammes ! »

La dernière proposition du Serpentard, soit débarrasser le plancher, aurait put être, en revanche, alléchante. Après tout, ils étaient pieds et poings liés face aux langues de feu qui s'étaient mises à lécher les murs des cachots... Filer à l'anglaise... Ok, qui saurait qu'ils avaient été mêlés à la sombre affaire de la mort par asphixie d'une centaine d'élèves de Serpentard dans leur salle commune ? Non, face à ce coup de Trafalgar, il était impensable de laisser ça en plan. Si par un malheureux hasard son nom, leurs noms ! étaient cités, ils remporteraient le pactole ! Enfin, ces sueurs froides avaient blanchies Liliana sous le harnais : une chose était sûre à présent, plus jamais elle ne lancerait des sorts dans les cachots, ça lui portait définitivement le mauvais oeil !

« Et si on isolait les flammes à l'aide d'un "protego" ? »

Proposa-t-elle, apparemment toujours pas prête à jeter l'éponge. Au moins, on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas mouiller sa chemise pour réparer son erreur ! Quelle erreur, certes, mais enfin bon, l'effort était déjà là. Et il fallait dire qu'elle avait une dent contre l'idée de se faire envoyer à Azkaban pour un génocyde accidentel !

« Bon, à trois on lance tous un protego, les chiens morts ne mordent pas, et une fois contrôlé, on aura plus de chance de réparer les dégats, hein ! »

Et sans attendre de voir si les deux autres étaient prêts, et même s'ils savaient lancer le sort, elle compta jusqu'à trois et lança d'une main de maître le sortilège de protection...

[41... Alors, c'est qui l'plus fort ? XD]
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MessageSujet: Re: Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes]   Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes] EmptyJeu 24 Jan - 13:30:37

Ils étaient dans de beaux draps, et, pourtant, la gravité de la situation ne semblait pas les affoler. Seraient-ils, à l'instar des braves rouge et or confis de sang froid, capable – selon les textes – d'affronter leur dernière heure la tête haute ? Seraient-ils adeptes du « suicide utile » ? Autrement dit, pourraient-ils combattre les flammes au péril de leur vie afin de sauver toute une communauté ? Vous plaisantez j'espère ? Les Serpentards n'étaient pas des fleurs de nave ! De ce côté du moins. Car, contrairement aux idées reçues, les reptiles avaient le sang chaud – Et parfois, un soi disant sang bleu . Un rien provoquait leur colère et il fallait toujours qu'ils cherchent la petite bête à l'autre. Ainsi, alors que les rapports étaient déjà tendus entre Liliana et Samaël, Isaac n'avait pu s'empêcher de jeter de l'huile sur le feu en se moquant délibérément de la jeune fille qui, seule, essayait de réparer son désastre tandis que son compagnon l'observait les bras croisés. On pouvait dire qu'il tombait à pic. L'incendie battait son plein et les hostilités se poursuivraient joyeusement. Liliana lui renvoya son attaque en déclarant que, contrairement à lui, elle avait juste « oublié » la formule. Le jeune garçon eut un regard contrarié. La dernière fois c'était Aussi une perte de mémoire ! D'ailleurs, contrairement à elle, il avait inventé un sortilège qui pourrait lui rapporter un petit succès lorsqu'il serait en mesure de le maîtriser. Ça pourrait peut-être donner une nouvelle mission pour les mousquetaires... songea-t-il en oubliant momentanément la muraille de flamme dressée devant lui... Et, soupe au lait comme il l'était il ne trouva rien de mieux à faire que répliquer de but en blanc :

- Ah ouais ? Alors vas-y ! Prouve-moi que je ne connaissais pas ce sort !

Isaac pouvait être de très mauvaise foi quand on s'en prenait à son orgueil. Seulement, il n'était pas temps de déterrer de vieilles querelles et de se lancer des défis. Il ravala sa colère pour se tourner vers Samaël, dit Porthos, qu'il salua avec une ironie incroyablement détachée. Son compagnon apprécia la plaisanterie et, en échangeant avec lui un sourire complice, il lui répondit sur le même ton. Ah qu'il était bon de s'entendre avec un ami quand un carnage ravageait tout à vos côtés... Ah... oui le feu... Il n'avait aucune envie de passer l'arme à gauche. Alors, avant de se faire la malle il pouvait bien tenter quelque chose, surtout si ça pouvait faire passer Liliana sous les fourches caudines. Il tenta donc sa chance avec l'aguamenti. Le premier essai fut un échec et la demoiselle ne manqua pas de lui faire remarquer en ricanant. Il sentit ses veines palpiter sur sa tempe mais il se garda de répondre. Si elle croyait qu'il allait s'arrêter là, elle se mettait le doigt dans l'oeil. Elle allait voir de quel bois il se chauffait ! Et vlan ! S'il cherchait à lui en mettre plein la vue c'était gagné. Sa « rivale » était trempée comme une soupe et Samaël se senti obligé d'ironiser avec une expression stupide. Mais quelle mouche les avait donc piqués pour qu'ils bataillent à coup d'expressions depuis le début de leur rencontre ? Son ami allait-il le regarder mourir les bras croisés ? S'il osait le laisser subir le courroux de la blonde sans lever le petit doigt il le renierait c'était sûr ! Cependant, il n'allait pas se laisser marcher sur les pieds par la jeune fille. Certes, elle semblait prête à lui tordre le cou mais enfin, elle n'était pas en sucre à ce qu'il sache, pas la peine d'en faire tout un fromage ! Si ? La voilà qui pointait sa baguette sur lui. Encore ! Il ne fallait pas que ça devienne une habitude. Quelles salades allait-il lui raconter pour qu'elle baisse sa garde cette fois ?

Par chance (ou malheur, tout est question de point de vue) les flammes redoublèrent d'intensité à cet instant précis. Il avait eu chaud. Quoique... étant donné leur état, l'expression était peu appropriée. Ça tournait au vinaigre. Samaël proposa de lancer un aguamenti à trois. Mais un tel sort était-il suffisant ? Parce qu'il était à peu près certain qu'aucun d'entre eux n'était capable d'atteindre sur une longue durée la puissance d'une lance de pompier. Puis, il chatouilla à nouveau la fierté de Liliana en la traitant d'idiote. Ah ça... Il était furieusement réjouissant de pouvoir s'en prendre impunément à elle après la frayeur qu'elle lui avait causée l'année passée. Et, apparemment, Samaël aussi avait croisé les pas de la jeune fille. Connaissait-elle aussi Emilien ? Il ne lui en avait jamais parlé – et quand on sait dans quel contexte ils se sont rencontré, on comprend qu'il n'ait pas cherché à s'en vanter – mais si elle tombait sur les trois à la fois, elle décrocherait le golo gros lot, c'était certain. Pauvre Liliana. Et voilà que notre vaillant Athos proposait la fuite. En voilà une bonne idée ! Il n'y a pas péril en la demeure comme on dit. Ils allaient regagner leurs pénates bien sagement et personne n'en saurait jamais rien. Après tout, que diable allait-il faire dans cette galère ? Il n'avait aucune raison d'être mis en galère. Il n'avait rien fait LUI. Bien au contraire, il avait foncé droit dans la gueule du loup pour secourir ses pairs comme un Gryffondor raté. Que pourrait-on lui repprocher s'il partait ? A l'impossible nul n'est tenu. S'il pouvait passer entre les mailles du filet, il n'allait certainement pas se gêner. Et puis, on finirait bien par relever le problème avant que le feu n'atteigne la salle commune... Et si Rogue les surprenait avant ? Alors là ils seraient très mal... Comme Liliana leur proposait d'utiliser le protego, il déclara avec une mauvaise volonté terriblement agaçante.


- Et pourquoi ON ? Après tout, rien ne me retient d'aller déloger les Serpentard pour leur expliquer que, par Ta faute, la salle commune risque de brûler. Comme on fait son lit on se couche. Si tu risque d'en prendre pour ton grade, moi, je m'en lave les mains.


Mais déjà, Liliana repartait comme en quarante. Et il allait la regarder se démener seule en baillant aux corneilles ? Bien sûr que non. Malgré les apparences, Isaac n'était pas si égoïste qu'il voulait bien le laisser croire... Quoique... Ce qui était certain, c'est qu'il était une vraie fine mouche. En montrant un peu de résistance, la main secourable qu'il tendrait à le jeune fille serait d'autant plus précieuse. Et si par malheur elle devait comprendre un jour qu'elle avait été le dindon de la farce dans l'affaire Michel – un titre digne d'un best seller policier – il pourrait toujours lui signaler, s'ils s'en sortait qu'elle lui devait une fière chandelle et que, par conséquent, il avait payé sa dette. Eh oui, rien n'était gratuit. Il lança un regard à Samaël en espérant qu'il le suive puis s'approcha de Liliana et il pointa sa baguette sur les flammes.

- Mais soit... Je te laisse une chance. Après il reste toujours la technique de la sappe. Ce serait sans doute le plus efficace mais... à part faire tomber le plafond...

Ce qui était une idée en soit. Sans air, le feu s'éteignait. Il lança un deuxième protego. L'idée n'était peut-être pas mauvaise. Avant d'essayer d'éteindre le feu, mieux valait arrêter sa progression. Il ne fallait pas mettre la charrue avant les boeufs.

[47 ! Twisted Evil ]
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MessageSujet: Re: Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes]   Octobre en brumes mois à rhumes [les deux misters proverbes] EmptyDim 2 Mar - 19:39:47

L’incendie battait son plein, les flammes crépitait pendant que grésillaient quelques vieilles toiles poussiéreuses, et les trois gamins, Serpentard jusqu’au bout de s’ongles, se cherchaient des poux au lieu de se serrer les coude pour réduire à néant ce feu de Dieu. Et Samaël n’était pas en reste. Il affichait un sourire goguenard à souhait, provoquant la demoiselle, qui, malgré tout, était tout de même la cause de leurs malheurs. L'ambition et la vengeance ont toujours faim, et Sam’ avait justement une petite dent envers Liliana qui l’avait forcé à certaines humiliations, depuis qu’il était sous sa férule [ qui débuteront dès que je t’aurais répondu Lili’ !]. Bref, c’était une occasion en or pour titiller un peu l’égo de la demoiselle.

Et Isaac, qui soit dit en passant semblait avoir une certaine expérience dans ce jeu, se complaisait dans cette voix. C’était avec un sourire joyeux que le Vert et Argent comptait les points entre les deux Serpents qui s’en donnaient à cœur joie, se renvoyant des répliques comme on joue au tennis… Aramis faisait d’ailleurs preuve d’une mauvaise foi à toute épreuve, appliquant avec brio, au vue de son aguamenti, le proverbe : Beaucoup savent parler, mais bien peu savent faire… Mais le danger reprenait ses droits, et ‘Maël proposa qu’ils s’unissent dans l’espoir d’un résultat meilleur que les précédents, agrémentant son idée d’un commentaire que Liliana n’apprécia pas. Elle lui répondit d’un ton mordant, et le jeune garçon prit un air suffoqué, jouant l’innocent à merveille.


« Je t’en prie Liliana, ne t’offense pas, ce n’était qu’une simple plaisanterie. Tu sais bien que jamais, au grand jamais, je n’oserais, ni même penserait à me moquer de toi. » Et lui adressa un sourire doucereux que son regard moqueur démentait ouvertement.

Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise Il fallait bien le placer un jour ou l’autre tout de même ^^]et Samaël se demandait si Liliana allait craquer devant les piques des deux garçons qui s’en donnaient à cœur joie. Isaac proposait alors, suite à sa demande de fuite, d’aller dénoncer Liliana aux autres Serpents, qui, il en mettrait sa main au feu, ne manqueraient pas de le lui faire payer. C’était une idée, même si le fait de moufter ne lui plaisait guère. Fuir, avec plaisir, embarrasser les autres, tout à fait d’accord, rire au dépend des autres, certainement. Mais cafarder, ce n’était pas son truc. Cependant, Isaac ne sembla pas persévérer dans cette voix et accorda gracieusement à la demoiselle quelques secondes encore de son temps. L’idée était donc de lancer tout trois un protego qui pourrait contrôler le feu, le bloquant dans sa rapide progression. Sam’ haussa les épaules, en pensant vraisemblablement qu’ils y allaient au petit bonheur la chance.


« Essayons toujours… »Dit-il, avec un certain scepticisme.

La fuite lui semblait encore la solution la plus pratique, et s’il avait été seul, il y aurait belle lurette qu’il n’était plus là. Prudence est mère de sûreté. Et puis, si l'avoine fait le cheval, la bière le héros, et l'or le gentilhomme, la fuite faisait le Serpentard. Mais il n’aurait laissé pour rien au monde ses compagnons seuls, autant par gout de l’aventure et l’excitation que provoquait pour lui cette étrange situation que par solidarité envers les deux Verts et Argents. Mieux valait tard que jamais, et à la vue du feu qui prenait une ampleur presque effrayante, Sam’ commençait à se demander s'ils n'avaient pas trop tarder… Il pointa alors sans plus tarder sa baguette vers les flammes rugissantes, puis se tourna vers ses compagnons, avec une certaine détermination, tachée d’ironie.


« Vouloir, c’est pouvoir. »Lança-t-il nonchalamment. « Et si on ne se décide pas à vouloir plus vite, on risque de se faire violement tirer les oreilles. »

Bien dire fait rire, bien faire fait taire. Leur tentative arracherait-elle encore quelques moqueries ou réussirait-elle ? Il valait mieux pour eux que cela soit le cas, car après, il ne leur resterait qu’à fuir comme des lapins. Rusard – il avait vraiment un nom à coucher dehors ! - menaçait d’arriver tout un coup, comme un diable en boite, armé de son chat immonde qu’il semblait trouver si attrayant. Comme quoi, tous les goûts étaient dans la nature. Samaël se promis qu’un jour, il lui ferait la peau, à cette sale bête vieille comme Mathusalem qui cassaient les pieds de tous ceux qui voulaient défier le couvre-feu.

Et quand on parle du loup, on en voit la queue. ; un miaulement désagréablement strident retentit soudain derrière eux. Le Vert et Argent grinça des dents, se retourna pour se retrouver nez à nez avec l’animal et agita sa baguette vers lui dans le but de le mettre à pied, sans grand résultat bien sur puisque l’animal ne fit pas mine de battre en retraite.


« Je l’ai vraiment dans le nez cette bestiole ! » s’exclama-t-il avec mécontentement. « Il va crier au loup, prévenir Rusard vite fait bien fait, et on va se retrouver dans de beaux draps. »

Puis un sourire joyeusement sadique éclaira le visage du garçon, annonçant clairement la couleur. Il s’approcha du chat avec un sourire enjôleur, promettant monts et merveilles, de sorte à ce qu’il soit tout à fait à portée de baguette. Enfin, son air attrayant disparut pour laisser place un rictus sadique, et, sa baguette pointée vers la tête du félin, il lança le sort d’aguamenti. Un jet d’eau de taille moyenne se propulsa directement sur le chat qui se retrouva instantanément trempé, poussant des miaulements grotesques, avant de débarrasser le plancher pour échapper au flux aqueux, mais allait droit dans le mur puisqu’il se retrouva coincé entre le Serpent et feu dantesque.

« Tu fais moins le malin, sale bête ! Tu cherchais vraiment le bâton pour te faire battre, à venir te balader dans les couloirs des Serpents. J’en connais plus d’un qui serait ravi de te faire la peau… »Ironisa-t-il, en se léchant presque les babines de sadisme. Il mangeait son pain blanc

Puis le Serpent délaissa à contrecœur un instant sa victime pour se tourner vers ses camarades, demandant conseil de façon tout à fait innocente, comme s’il ne venait pas de passer 5 minutes à martyriser le chat.

« On en fait quoi ? »

Il gardait tout de même un œil sur sa tête de turc qui menaçait de s’échapper à chaque instant, et Sam’ ne voulait pas penser à ce que Rusard leur ferait lorsqu’il verrait l’état de son chat chéri. Il ne donnait en tout cas pas cher de leur vie, aujourd'hui en chair, demain en bière. Et le feu qui prenait encore en ampleur… Ca allait être la croix et la bannière pour s’en débarrasser ; les trois serpents avaient donc deux épées de Damoclès au dessus de leur tête dont il fallait se débarrasser.


[ 48 Cool Avec du mal, tout de même niarkhéhé ]
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