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| | - Lavande Brown
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- Age : 33
- Date d'inscription : 07/07/2006
Pensine
Statut sanguin: Née moldue
Baguette magique: 25 cm, bois de bouleau argenté, crins de licorne
- Médicomage
|  Sujet: Course poursuite et découvertes ! (libre)  Jeu 13 Déc - 16:28:26 | |
| Les désirs enfouis dans le cœur humain sont toujours insondables et il n’y a aucun moyen de les mettre à nu … enfin, sauf si vous êtes élève à Poudlard et que vous connaissez l’existence du Miroir du Risèd. Et en l’occurrence Lavande la connaissait. Seulement savoir que le Miroir du Risèd existe ne suffit pas à le trouver, en effet Dumbledore le change régulièrement de place pour que les élèves ne s’extasient pas trop longtemps devant lui. Pourtant, Lavande avait vraiment besoin de jeter ne serait-ce qu’un coup d’œil au Miroir car sa vie était devenue un tel méli-mélo qu’elle ne savait plus quoi faire, par conséquent elle voulait connaître son plus cher désir pour tenter de le combler. Alors que faire ? La jeune fille avait eu une idée brillante la veille, elle la mettait donc à exécution ce jour-là. Elle était montée au septième étage et avait demandé à la Salle sur Demande de lui montrer le Miroir du Risèd. Mais, grosse déception en entrant, la pièce était remplie de miroirs seulement ils lui montraient tous uniquement son propre reflet. Déprimée et passablement irritée, la Gryffondor était sortie en trombe et s’était mise à courir dans les escaliers pour rentrer au plus vite déprimer dans son dortoir.
Seulement, comme tout le monde sait, lorsqu’on enfreint le règlement un représentant de la loi est toujours là pour nous voir et cette fois-ci ne dérogea pas à la règle : Lavande tomba nez à nez ou plutôt nez à museau avec Miss Teigne. La chatte lui jeta un de ses regards perfides, l’air de dire «Tu cours dans les couloirs ton compte est bon ma petite ! ». La Lionne n’y réfléchit pas à deux fois, elle prit de la vitesse et s’éloigna au plus vite de la chatte, mais celle-ci la poursuivit. Pour un observateur extérieur il s’agissait sûrement d’une scène hilarante : un chat poursuivant un humain, mais pour Lavande sa peau était en jeu, ainsi elle courut changeant systématiquement de direction jusqu’à finalement semer la maudite bestiole.
Exsangue, elle poussa la première porte qu’elle vit et entra. Elle ne prit même pas la peine de refermer la porte et s’assit à même le sol. Elle reprit péniblement sa respiration et lorsque son rythme cardiaque redevint normal, elle poussa un cri de jubilation :
-Sauvée ! Cette fichue chatte ne peut plus me trouver ici !
Elle leva ensuite les yeux et explora la salle des yeux et là, son regard tomba sur un énorme miroir qu’elle reconnut instantanément, sans même avoir à lire la phrase bien connue « risèd elrue ocnot edsi amega siv notsap ert nomen ej ». Elle se leva et s’approcha, anxieuse, mais, contrairement à la dernière fois où elle n’avait finalement pas regardé car Parvati et Seamus avait fait irruption, cette fois-ci elle regarda car le fait qu’elle soit tombée pile poil sur cette salle ne pouvait qu’être un signe du destin : il fallait qu’elle regarde !
Tout d'abord, elle vit son reflet qui le regardait avec le même air anxieux que celui qui était peint sur son propre visage, puis, peu à peu, l'image changea. Elle était une adulte maintenant, elle se trouva belle mais ce n’était pas ça qui retint son attention, il y avait d’autres détails bien plus importants. Elle portait l’uniforme des Guérisseurs de Ste Mangouste avec un badge où l’on lisait « Guérisseuse en chef ». De plus, elle avait un bébé dans les bras, deux adorables jumelles accrochées à son pantalon et un garçon d’une dizaine d’années beau comme un dieu qui la regardait d’un air malicieux. A sa gauche se tenaient ses parents et on lisait la fierté dans leurs yeux, mais ce qui l’intrigua le plus, ce fut qu’à sa droite elle voyait un homme, seulement son visage était flou. Sûrement qu’elle ne connaissait pas encore l’homme de sa vie, c’était bon signe.
Mais, elle fut soudain emplie d’une énorme tristesse car elle se rappela que ce qu’elle voyait n’était pas l’avenir mais son plus cher désir. Ainsi, peut-être qu’elle ne trouverait jamais l’home de sa vie, qu’elle n’aurait pas d’enfants, que ses parents ne seraient jamais fiers d’elle, et qu’elle ne serait jamais guérisseuse. D’ailleurs cette partie-là l’intrigua, peut-être qu’après avoir lu le test pendant les vacances cela lui avait donné des idées. Quoiqu’il en soit, elle se dit que contempler un peu plus longtemps cette image de bonheur ne pourrait pas lui faire du mal, ça lui donnerait du courage pour le présent ; alors elle s’assit et observa. Elle était tellement enfouie dans ce rêve éveillé qu’elle n’entendit pas les pas de la personne qui venait d'entrer. |
| | | | | | Sujet: Re: Course poursuite et découvertes ! (libre) Jeu 13 Déc - 18:10:35 | |
| [HJ :Beh, je ne sais pas si tu t'attendais à moi, mais me voilà  ]La vie était belle, presque. On est heureux seulement si on cherche le bonheur. Quand on le connaît déjà, ce n’est plus la peine d’être heureux. Zélie, elle était heureuse, mais il y avait un je ne sais quoi qui cloché, bizarrement. Une toute petite boule dans son ventre qui lui disait qu’il fallait qu’elle cherche encore un peu le bonheur. Et c’était exactement à ça que pensait la rouquine pendant qu’elle se baladait tout tranquillement dans les couloirs de Poudlard. Ce petit quelque chose dont elle ne savait pas le nom foutait sa vie en l’air, enfin, presque.
Zélie ignorait depuis combien de temps elle était là, à marcher le long des tableaux qui la regardait d’un air mauvais, lui criant parfois des choses qu’elle ne comprenait pas. A vrai dire, la bleue et bronze s’en fichait, elle était en plein délire avec soi-même. Elle essayait de combattre ses idées folles de bonheur et d’anxiété, enfin, tout ce qui vous empêche d’être normal. Elle regardait le plafond, comme ç son habitude, son sac pendant sur son épaule droite, et ses deux bras fins, qui pendaient doucement le long de son petit corps. Elle était fatiguée, la quatrième année la fatiguait, tant de choses à la fois, trop de choses à la fois, la petite rousse n’arrivait pas à tout manipuler. Rien ne se passait comme elle le voulait réellement. A part ses amours, ça, ça allait parfaitement bien.
Elle & Lucretia s’entendaient bien, et vivaient parfaitement leur amour fou, qui était un petit peu caché, tout de même. Deux filles, c’était plutôt pas vraiment courant à Poudlard. La vision de la préfète de Poufsouffle apparue dans l’esprit de Zélie, et celle-ci s’arrêta, un petit sourire aux lèvres. Finalement, elle s’en fichait d’être heureuse ou pas. Elle était bel et bien en vie, et il n'y avait que ça d'important, là, maintenant.
En fait non. Zélie fut remise en place à cause de bruits de pas qui s’entendaient fortement tout près d’elle. Peut-être le couloir à côté, ou encore à côté de celui qui était à côté. Bref, elle restait là, écoutant ses bruits de pas. Ca pouvait paraître bien étrange, puisque des bruits de pas, dans les couloirs et les escaliers de Poudlard, c’était plutôt courant. Mais là, le hasard dirons-nous, la rouquine s’était mise à écouter cette personne qui courait. Depuis une heure ou deux, la Serdaigle n’avait rencontré personne, enfin si, elle avait rencontré quelques élèves, mais n’avait parlé à personne, et finalement ça lui manquait. Les bruits de pas s’estompèrent brutalement …
Zézette tourna la tête et fila le plus vite possible vers l’endroit où elle venait d’entendre ces bruits. Une obsession, oui, une idée fixe. Même si la quatrième année était lunatique, là, elle semblait ne pas vouloir changer d’avis, elle voulait savoir qui courait ainsi comme et pourquoi. Oui, elle était de nature curieuse, même si ce n’était pas vraiment ses affaires.
Un virage, puis un second. Enfin, elle arriva dans un long couloir peu éclairé. La Serdaigle continua de marcher doucement jusqu’à ce qu’elle arrive devant une porte ouverte. En effet, ça lui paraissait on ne peut plus étrange, de plus, une petite (grande) silhouette était dans cette salle, une fille. Une jeune fille qui semblait regarder un miroir. Zélie ne réfléchit pas deux fois, elle savait exactement quel miroir c’était, elle le connaissait très bien. De plus, elle s’était rapprochée, et elle avait reconnu la jeune fille. Un peu plus vieille qu’elle, un peu plus grande : Lavande Brown. Gryffondor. Cinquième année. L’Aiglonne se racla délicatement la gorge avant de parler :Pourquoi tout le monde semble hypnotisé par ce miroir ? Les gens deviennent fous ensuite.Sa voix avait retentit dans toute la pièce. Elle recula ensuite pour fermer la porte, et s’avança jusqu’à être auprès de Lavande. Elle regarda son amie avec un mince sourire sur les lèvres, Zélie par contre, évita grandement de regarder le miroir du désir, ça l’a faisait trop souffrir, beaucoup trop. Elle plongea ses yeux verts dans ceux de Lavande, et reprit la parole.Après tu ne penseras qu’à ce que tu as vu, et puis, tu oublieras complètement de vivre. Fais attention.Oh oui Zélie savait très bien tout ça. Elle était déjà venue ici plusieurs fois. Elle connaissait le secret du miroir du risèd. Et tout ça l’a terrifiée, voir ce qu’il l’attendait, voir ce qui lui manquait pour être vraiment heureuse. Bien qu’elle avait envie de regarder, elle ne le fit pas. Par crainte d’être trop déçue, ou par crainte de devenir complètement folle. |
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