C'était décidé... depuis le temps déjà qu'il avait appris que l'une de ses anciennes amies de Poudlard étaient tombés grièvement malade il n'avait jamais pris le temps d'aller lui rendre visite! Colin était un peu honteux car enfant il avait été passé déjà plusieurs fois quelques jours chez elle pendant les vacances. En réalité il n'avait pas eu le temps et après 1 semaine il n'avait tout simplement plus osé se pointer à l'hôpital ce qui était particulièrement stupide de sa part.
C'est un peu à contre-cœur qu'il se décida au bout d'1 mois à aller enfin voir sa pauvre amie qui était atteinte d'il ne savait quelle maladie, ce qui lui fichait encore plus la trouille car il n'avait aucune idée de l'état dans lequel il la trouverait. Belle, moche, triste, folle, souffrante? il n'en avait pas la moindre idée, il savait seulement qu'elle se trouvait au 4ème étage et qu'elle était donc soumise à un sortilège qui avait mal tourné. Super indice pour se faire une idée de l'état de son amie.
Etant donné son grand retard (vous me direz, il n'est jamais trop tard mais bon...) il avait été acheté un magnifique cadeau pour se pardonner lui-même et se donner ainsi bonne conscience. Enfin, c'est sur que la mandragore l'hortensort qu'il avait acheté était magnifique mais ce n'était pas une raison de se pointer si tard à la chambre n°63 du 4ème étage. Il regarda le magnifique emballage qui recouvrait sa vieille plante et frappa enfin à la porte, le cœur battant. Une jeune guérisseuse au joli teint halé lui frappa sur l'épaule, Colin se retourna un peu surpris et lui adressa un sourire que ne lui rendit pas vraiment la jeune femme. Disons qu'elle était dans une situation plutôt délicate et ce qu'elle avait a annoncer à Colin était quelque chose d'assez compliqué, c'est d'ailleurs le genre de chose qu'on refile à ses collègues du rang inférieur, il faut donc croire que c'était alors elle la moins expérimentée...
Elle prit une petite voix sèche qui se voulait rassurante et annonça à Colin qui était un peu dérouté et se demandait ce qu'elle avait à lui annoncer de si grave:

"Je... je suis désolé monsieur, mais cette chambre est..."

Colin senti soudain un élan de panique le submergé... non, il ne voulait plus rien entendre, morte? elle était morte? s'il en avait été autrement, elle l'aurait appelé pour lui dire qu'elle allait mieux et qu'il pouvait venir prendre un verre à la maison. Mais si elle était morte, ses parents lui aurait fait part de la triste nouvelle? qu'est ce qui se passait? lui en voulait-elle de ne pas lui avoir rendu visite plus tôt? Avait-elle informé les guérisseurs de l'étage de ne pas laisser entrer Colin dans la chambre?
La jeune femme déglutit avec difficulté, Colin n'entendait plus rien lorsque toutes ses question tournaient dans sa tête, soudain le bourdonnement partit et il entendit:

"Oui, je sais, ça a dû vous coûter cher mais on a eu des problèmes avec les plantes... aujourd'hui plus aucun cadeau n'est accepté. La dernière fois, tenez, c'était une théière mordeuse qu'à reçu une vieille dame cardiaque, chose étonnante, lorsque la théière la mordue elle est morte sur le coup, c'est pourtant une chose très rare chez les sorciers, on a toujours le temps de remettre le coeur en route mais là, rien, elle a été comme foudroyé. J'imagine que vous comprendrez que.."

Quoi? cette idiote avait pris un ton si triste pour lui annoncer quoi? que sa plante était interdite... mais rien à faire que se plante soit interdite! Tiens, hop, il laissa la plante à la jolie guérrisseuse.

"Tenez, cadeau! Vous n'êtes pas malade vous? j'imagine qu'une jolie hortensort ne peut pas vous faire de mal, au pire vous lui jetterez un petit sort qui la transformera en cendre."

Dit-il, les yeux rivés sur la porte, tellement heureux que son amie soit juste là, derrière la porte, peut-être entrain de dormir, peut-être entrain de jouer aux cartes ou à lire un livre. Maintenant, peu lui importait de savoir si elle était défigurée par la maladie, au moins elle était toujours vivante et ne lui avait rien caché!

"Je... oh, mais non c'est beaucoup trop gentil! Elle est magnifique, bon si vous...

Mais Colin avait déjà poussé la porte de la chambre et la guérisseuse était seule dans le couloir désormais, avec pour seule compagnie une jolie plante qui allait fleurir seulement ce soir, ou demain au pire.

Claire était là, elle dormait paisiblement. Colin la connaissait, il savait qu'elle n'allait pas tarder à se réveiller, il la connaissait très bien, il savait qu'elle avait le sommeil très léger. Peut-être était-elle déjà réveillé d'ailleurs. Elle gardait les yeux clos pour profiter encore un peu de la chaleur de son lit, loin des soucis de la vie, un peu encore dans ses rêves. Et puis Colin savait aussi qu'elle aimait qu'on l'admire, elle aimait avoir les yeux portés sur elle, et Là Colin avait les yeux rivés sur elle. La maladie n'avait affecté aucunement son visage, d'ailleurs Colin se demandait bien ce qu'elle pouvait avoir. Un léger sourire était dessiné sur son jolie visage aux traits enfantins. Colin s'approcha d'elle doucement et passa sa main dans les cheveux lisses de la jeune fille.

*Tiens, tu t'es coupé les cheveux? ou alors c'est eux...*

Maintenant il savait qu'elle dormait vraiment, sinon elle aurait déjà ouvert les yeux pour lui souhaiter la bienvenue, elle n'aimait pas jouer avec les pieds des gens: jamais elle n'avait mentis très longtemps, d'ailleurs elle ne savait pas. Et puis elle aurait trouvé ça malsain de rester comme ça, se laisser toucher...
Colin, caressa le visage de Claire, sa peau lisse couleur pêche, son nez fin, ses paupières fines, ses longs cils courbés, ses sourcils toujours aussi parfait malgré le fait qu'elle ne les ai jamais épilés! Ses lèvres légèrement craquelés, alors que d'habitude elles étaient toujours pleines de vie. Dormait-elle depuis si longtemps pour ne pas les avoir entretenu? dormait-elle depuis 1 mois? Sa respiration était légère et lente, comme presque morte, pourtant elle était bien vivante.
Soudain Claire se releva d'un coup comme si elle avait fait un cauchemar, sa respiration était pesante, rapide et saccadée, elle regarda un instant autour d'elle, apeurée puis se calma un peu et aperçut Colin face à elle. Il lui sourit et posa sa main sur son front en l'incitant à se recoucher. A cet instant une guérisseuse et un médicomage entrèrent dans la pièce, l'homme avait l'air furieux:

"Vous, n'avez rien à faire ici, sortez, sor..."

Il fut coupé dans son élan, voyant que Claire était réveillé.

"C...comment avez-vous fait? comment?"

Demanda-t-il à Colin, la colère laissant place à un large sourire.
La situation était étrange, personne ne savait exactement ce qu'il faisait là: Colin n'avait aucune idée de l'état de santé de Claire, Claire ne savait même pas qu'elle était malade depuis 1 mois et qu'elle dormait depuis tout ce temps, le médicomage et l'infirmière ne savaient pas que Colin n'était au courant de rien...

"Je... et bien elle vient de se réveiller et c'est tout!"

Dit-il d'un ton tut ce qu'il y a de plus naturel.

"Cette femme dort depuis plus d'1 mois, nous avons tout essayé pour la sortir de son sommeil, de nombreuses méthodes magiques et elle a même été transférait dans un hôpital moldu pendant 4 jours au cas où... car il était déjà arrivé que la science primaire des moldus face ses preuves dans le monde de la magie, comme quoi... bref, et vous arrivez là, cette guérisseuse reçoit une plante, contente elle va la poser dans son cabinet et puis elle se rappelle soudain que la chambre est interdite d'accès, elle m'appelle immédiatement car elle croit que vous lui avait offert cette plante pour faire diversion mais en réalité c'était pour la sauver! Vous êtes un héros, un..."

Colin, coupa le médicomage.

"Je ne suis rien de tout cela, d'ailleurs je ne suis pas venu pour la sauver mais juste lui rendre visite, la plante était destinée à être offerte à Claire et non à cette guérisseuse pour faire diversion. Je crois que c'est juste le simple fruit du hasard! Bon Ecoutez, c'est trop de chose à la fois! je vais faire un tour."

"Mais... Colin? reste s'il te plait!"

"Je reviens tout à l'heure, là j'ai besoin de prendre l'air!"

Il embrassa Claire sur le front puis sortit de la pièce et se dirigea au 5ème étage: à la cafétéria... rien de tel qu'un petit remontant. C'est alors qu'en montant les marches 4 à 4 tout en regardant ses pieds, il fonça soudain dans une jeune fille aux cheveux noirs qui ne regardait sans doute pas sa route non plus...

"je... désolé, vous n'avez rien?"

Demanda-t-il à la petite fille qu'il avait rattrapé dans ses bras.

*et zut, quelle patate moi....*

[ Désolé pour le temps de réponse =x ]

Lorsqu’elle s’était levée, la première chose qui lui était venu à l’esprit était de se recoucher. Elle avait trouvé le sommeil que tard dans la nuit, la petite Gryffondor ne pouvait malheureusement pas se prélasser dans son lit comme ses camarades. Pourtant, en tant normal, elle aurait pu traîner dans son grand lit à baldaquin vu que c’était le week-end, elle devrait attendre le suivant …

Elle sortit difficilement de son lit, s’entreprit de se préparer rapidement pour ne pas louper son rendez vous. Après s’être douché, elle avait enfilée une robe de sorcier sobre, noire et bordeau. Elle avait même fait un effort sur ses cheveux, coiffant sa longue chevelure ébène. Une fois le résultat satisfaisant, elle sortit d’un pas rapide de la tour des Gryffondor, sa robe sombre la gênant un peu. Elle avait l’habitude de porter qu’un jean simple, ou alors une jupe, mais ce genre de robe, elle ne les mettait que pour faire plaisir à sa mère.

Un homme l’attendait dehors dans le parc, elle se dirigea vers lui, supposant que c’était l’employé du ministère qui avait été envoyé pour l’amener à l’hôpital. Elle ne savait pas pourquoi elle bénéficiait de ce genre d’attention, mais cela était bien pratique. Elle le salua, se forçant à sourire.

L’homme était grand, sombre, presque inquiétant. Il ne lui dit pas grand chose à part un bref bonjour lorsqu’elle le salua. Ils marchèrent en silence jusqu'à la diligence qui les amènerait à Pré-au-lard, pour qu’ils puissent ensuite transplaner. Malgré l’apparence austère de l’employé du gouvernement, elle tenta tout de même une conversation.

" Hm, Monsieur, je me demandais pourquoi vous êtes ici pour m’ammener voir ma mère. Je ne dis pas que j’aurai préféré me débrouiller toute seule, bien au contraire, mais je veux dire, ma famille n’a rien fait de spéciale à ce que je sache … "

" Ton père. "

" Mon père ? "

" Monsieur Windsword a aider de nombreux aurors dernièrement, le ministère à juger bon que sa fille puisse rendre visite à sa mère malade. "

" Mais, mon père n’est pas un auror … "

" Oui, c’est vrai. Il a arrêter des mangemorts tu sais, tu devrais être fière de lui. "

" M’oui. "

Elle resta muette durant tout le trajet. Se demandant comment son père s’y prenait pour ‘ arrêter de nombreux mangemorts ‘. Une part d’elle même supposant que la trahison de Swen avait du lui donner une certaine rage des partisans de Voldemort, possible que comme elle, il essaye de comprendre la décision de son fils.

Le trajet fut plus rapide qu’elle ne l’avait imaginer. En un rien de temps elle se trouva dans l’hôpital St Mangouste. L’homme qui répondait au nom de Even, lui donna un second rendez vous pour le retour et s’éclipsa vers la cafétéria. Clorisa monta jusqu’au quatrième étage réservé aux pathologies du aux sortilèges.

Doucement, elle poussa la porte de la chambre de sa mère et entra sans faire de bruit. Celle ci était éveillée, elle regardait d’un air vague par la fenêtre. Son visage qui ressemblait beaucoup à celui de sa fille, était triste, affaiblie par la fatigue, comme si il venait de vivre quelque chose de particulièrement douloureux. Pourtant, d’après la lettre qu’elle avait reçu d’un guérisseur, sa mère s’était auto-infligé des sortilèges de confusion, le sort lui avait fait perdre la tête, elle avait terrorisé des moldus en les transformant en divers animaux. Le médicomage avait ajouté qu’elle souffrait d’un mal plus profond que la magie ne pouvait soigner : la dépression.

" M’man, c’est moi, Clorisa. "

Un instant, la jeune fille avait craint que sa mère ne l’a reconnaîtrait pas, mais la jeune femme se tourna instantanément vers sa fille, un sourire aux lèvres. Elle tendit les bras pour inviter la petite fille à venir dans ses bras. Clorisa s’avança et se blottit dans les bras de sa mère. Depuis que ses parents s’étaient séparé, elle les voyaient que de temps en temps.

" Tu vas bien ? "

La mère se contenta de sourire à sa petite fille de onze ans, lui caressant les cheveux et l’observant de haut en bas. La robe semblait lui plaire, elle du deviner qu'elle l'avait mise exprès pour elle.

" Tu es très jolie Clo’, comme d’habitude. "

La jeune fille souria à son tour. Se détachant doucement de l’étreinte de sa mère. Elle s’asseya sur son lit et commença, sous demande de sa mère, à lui parler de ses débuts à Poudlard. Elle lui raconta son trajet dans le train, comment elle avait eut la joue coupée et le bras pétrifié. Les divers rencontres qu’elle avait faite … Elle évita certains détails, comme le fait qu’elle soit insomniaque depuis qu’il était partit. Puis, lorsque la jeune fille questionna sa mère en demandant si son père était venue la rendre visite, la jeune femme perdue son expression tranquille. Elle marmonna un non puis tourna la tête vers la fenêtre pour cacher ses larmes à sa fille. Clorisa s’en voulut, elle savait très bien que ce n’était pas un sujet à aborder. Pour tenter de se faire pardonner, elle fit un bisou sonore sur la joue de sa maman et murmura un ‘ je t’aime ‘.

Clorisa n’eut pas le temps de savoir si elle avait réussit ou non à se faire pardonner. Un médicomage vint la voir, lui expliquant que sa mère avait du sommeil à récupérer et que la visite était terminée. Elle quitta à contre cœur sa mère après l’avoir serrée dans ses bras. Perdue dans ses pensées, elle monta les escaliers menant à la cafétéria sans vraiment sans rendre compte. Elle aimait sa mère, malgré qu'elle est cru elle aussi qu'elle allait devenir une mangemort, malgré le fait qu'elle l'ai délaissé, mais elle ignorait comme l'aider. Totalement ailleurs, elle fonça droit dans un jeune homme ce qui la fit revenir à la réalité. Il la prit dans ses bras pour l’empêcher de tomber à la renverse, par réflexe, elle s’agrippa à lui fermement.

" Excusez moi, c’est de ma faute. "

Elle le lâcha et lui fit un sourire désolé.

" J’étais un peu ailleurs, veuillez me pardonner. "

A cet instant, elle se rendit compte qu’elle était arrivé à destination. Elle regarda par dessus l’épaule de l’homme et constata que Mr Even n’était pas encore sur le lieu de rendez vous. Le cinquième étage était un salon de thé assez fréquenté mais en un seul coup d'oeil elle remarqua qu'il n'était pas là. L'homme du ministère était très reconnaissable, sûrement du à son air sombre.

Elle observa l'homme qu'elle venait de bousculer constatant qu'il avait l'air beaucoup plus sympathique que l'employé du ministère ...

Elle ne s'était pas trompée lorsqu'elle pensa qu'il était bien plus sympathique que Mr Even. Il lui proposa presque automatiquement de lui payer quelque chose à boire pour se faire pardonner. Elle accepta de bon cœur car de un, c'était l'occasion d'utiliser son temps, en attendant l'employé du ministère qui avait l'air de s'être envolé et de deux, c'était l'occasion de connaître quelqu'un en dehors de Poudlard. Clorisa lui souria à son tour et s’installa sur la chaise qu’il venait de lui proposer.

La jeune fille l’observa sans rien dire, se demandant pourquoi il faisait tant pour une simple bousculade. Après tout, il s’était excusé, elle avait fait de même, rien ne l’obligeait à l’inviter. Elle décida de mettre ses interrogations de côté, elle n’avait pas de raison de se méfier, il se montrait particulièrement gentil et c’était rare que des personnes le soient sans rien demander en échange. Car, même si ce n’était pas le cas, qu’est ce qu’elle pourrait lui apporter ? Si elle était un peu plus vieille, elle aurait peut être pensé que c’était une tentative de drague ou un truc de se goût la, mais elle était bien trop jeune pour cela à son goût.

Ce fut lorsqu’il lui demanda ce qu’elle voulait qu’elle leva la tête vers lui en lui souriant de nouveau.

" Ne vous sentez pas obligé de m’offrir quelque chose juste pour cette petite bousculade hein. "

Elle supposa que ce n’était pas un verre de jus de citrouille qui allait ruiner l’homme qu’elle avait en fait de lui, mais ce n’était pas une raison pour lui demander tout et n’importe quoi. Si elle avait été de bonne humeur, elle aurait peut être testé les réactions de celui ci en commandant la boisson la plus chère qu’on pouvait avoir ici. Quoiqu’il en soit, elle ne voulait surtout pas que se soit une obligation pour lui.

" Je vais prendre un verre de jus de citrouille, mais me le payer ", dit elle en souriant.

Clorisa avait oublié quelque chose lorsqu’elle citait mentalement les points positifs de cette invitation. En plus de lui faire passer le temps et de faire connaissance avec quelqu’un, cela lui permettait de penser à autre chose qu’a son impuissance face au problème de sa mère …