[ Camillette est en mode « je dois répondre à un topic qui traiiiine par ma faute », ui mais Camillette trouve pas l’inspiration pour le topic en question… Donc elle décide d’écrire autre chose en espérant retrouver une sérénité intérieure et une inspiration qui la rendraient un tant soit peu heureuse… Bref, j’espère que ça t’ira, personne n’a répondu depuis un mois, mais j’voulais faire « découvrir » (premier RP ici) la salle des préfets à Cam =X Breeef \o/ ]

Punaise, mais c’est pas possible ! s’exclama une nouvelle fois Webcam en levant les yeux vers le ciel et en se prenant du fait une grosse goutte dans l’œil, ce qui la fit rugir de désappointement.

Elle était dans le parc depuis vingt minutes, avait été dérangée une fois par des premières années qui s’étaient fait « agressés » par des plus grands et en recouraient donc à sa grande autorité préfectorale , s’était ensuite vue monopolisée par une rapide conversation avec elle ne savait plus quelle connaissance , puis une de ses feuilles s’était envolée et finalement il pleuvait ; elle ne pourrait jamais, JAMAIS décemment réviser ! Et pourtant elle ne s’y était pas prise à la dernière minute cette fois-ci, enfin pas vraiment, il n’y avait donc aucune raison pour que Merlin, Barberousse ou elle ne savait pas quelle entité céleste se défoule sur elle ! Qu’avait-elle fait de mal ces derniers temps, hein ? Pas grand-grand-chose… xD

Toujours était-il qu’elle se retrouvait dans le parc abandonné par ses occupants qui se précipitaient vers le château comme des Niffleurs vers des pièces d’or, avec une feuille de parchemin de DFCM trempé et elle-même semblait être passée sous une fenêtre au Moyen-âge, quand ils jetaient encore leurs seaux d’eau comme ça, du premier étage… Dans deux jours elle devrait être capable de répondre aux questions de cette biiiiip d’Ombrage, et elle avait à peine fini d’apprendre vingt lignes.

* J’y arriverai jamaiiiiiiis… *

Elle finit par se lever, complètement découragée, courut vers les portes de Poudlard qui agissaient comme un entonnoir et joua des coudes pour essayer de passer plus vite. Elle était compressée de tous les côtés – et le pire dans ces cas-là, c’est qu’on est jamais « compressé » à la bonne personne – et soupira bien fort avant de se prendre un coup dans les côtes et de suffoquer pendant quelques secondes. Une fois à l’intérieur du hall c’était pas mieux, une foule compacte d’élèves se dirigeait vers les escaliers, direction Salle Commune ou Bibliothèque, une autre vers les cachots, et la Grande Salle c’était pas la peine d’y penser… C’est là qu’elle se rappela miraculeusement qu’elle, elle avait une autre solution : la salle des Préfets ! Au moins là-bas, elle pourrait réviser tranquille et ainsi éviter de passer deux heures horribles de devoir sur table, puis les foudres de la prof au moment où elle rendrait les copies, celles de ses parents, l’éventuelle sanction et tout et… Bref. Il n’y aurait sûrement personne – de toute façon, à chaque fois qu’elle y était, ça lui semblait si austère et froid qu’elle partait tout de suite – et elle pourrait être vraiment tranquille.

Dix minutes plus tard, elle se retrouvait devant le mur dissimulant la salle. Elle prononça rapidement le mot de passe et pénétra dans la pièce en serrant contre elle son livre et son parchemin encore mouillé. * Et pis ooooh ! Y fait chaud ! Oooh bonheur, direction le pouf, et nan pas dodo, révision Camchouille, révisiiiiooooon… Oh ben tient, y a quelqu’un ! *

Webcam ouvrit de grands yeux lorsqu’elle vit qu'il y avait un garçon, de quelques années plus jeune qu’elle, visiblement à Serdaigle, affalé dans un pouf… Il devait pas arriver à se concentrer ou faisait une pause, au vu du livre posé à côté de lui. Après un examen plus attentif, elle se rendit compte que c’était Mathias, le Préfet (logique ) des Serdaigles (logique ), qu’elle connaissait de vue, et pour avoir parlé avec lui une ou deux fois max, en tant que préfets… [Beh voui, j’fais pas comme s’ils s’étaient jamais vus, ce serait bizarre quand même, nan ? ]

Coucou Mathias ! lança-t-elle avec un sourire en se laissant tomber sur un pouf à coté de lui. Ben alors, tu fais une pause ? S’pas bien, allez, on reprend le travail, go go gooo, dans deux ans t’as les BUSEs enfin, sois un peu sérieux ! dit la Préfète, en riant légèrement et en singeant le ton qu’utilisaient la plupart des parents pour rappeler à leurs gosses qu’ils avaient intérêt à bosser s’ils voulaient pas se planter complètement à la fin de l’année, redoubler encore et encore, ne pas aller à l’UMA et finir SSDF (Sorcier Sans Domicile Fixe ).

Bon, elle l’avait un peu taquiné et avait utilisé un ton familier comme s’ils étaient de vieux amis :sifle: , mais enfin, c’était dans son tempérament… Elle ne le connaissait pas beaucoup mais elle le connaissait quand même et c’était pas dans son habitude de parler avec un ton très réservé, limite froid (autant mettre les gens à l’aise… Comment ça vous seriez pas à l’aise si vous étiez à la place de Mathias ?!).

Elle se passa une main dans les cheveux, histoire de pas les laisser sécher n’importe comment – ce qui était d’avance foutu, et reprit :

Toi aussi tu cherches à réviser dans le calme ? C’est ouf dingue, hein… J’étais dans le parc, et heu, ben, il a… un peu commencé à pleuvoir. La flemme de monter tous les étages et d’me retrouver compressée en haut, encerclée de p’tits Gryffondors qui ont rien de mieux à faire que de faire les idiots dans la salle commune…

Mathias était resté paralysé dans la manifique position "contemplation du plafond". Toute personne censée passée à ce moment-là aurait pu se demander s'il était réellement en transe, ou s'il souffrait d'un torticolis...

Soudain, un coup de tonnerre retentit violemment dehors, où visiblement la pluie s'était intensifiée, et dans le fracas étouridissant de l'activité électrique, la porte de la salle s'ouvrit. Mathias releva précipitemment la tête, et le vit... Frankenstein venait de pénétrer dans la pièce. Oubliant toute retenue, le Préfet se mit à hurler de toutes ses forces, espérant de tout coeur se faire entendre d'une âme charitable qui viendrait à son secours. Il aurait dû s'en douter, le monstre était venu pour lui...

En réalité, c'était un scénario fantasque imaginé totalement par le subconscient de Mathias, à moitié endormi... Néanmoins, quelques secondes à peine après son réveil officiel, un coup de tonnerre retentit, et la porte du salon personnel des Préfets s'ouvrit de nouveau.

*Gné? *

Mathias se redressa d'un coup, et vit alors... Non, c'était impossible... Ce n'était pas Frankeisntein. Non, c'était pire que ça! Jamais ses nerfs ne supporteraient, jamais sa patience pourtant infinie ne pourrait accepter une épreuve si cruelle!

D'un pas joyeux et sautillant, Camille s'approcha du jeune garçon, et s'installa juste à côté de lui sur un autre pouf moelleux et confortable. Le livre que Mathias gardait sur les genoux tomba à terre, et la Préfète des Gryffondor parla...

*Non, non!! Pitié, tout mais pas ça J'ai pas mérité une chose pareille *

N'importe quel télépathe digne de ce nom aurait pensé que Mathias n'aimait PAS Camille. C'était faux, en réalité Mathias ne SUPPORTAIT PAS Camille. C'était tout à fait différent! Il n'y avait là aucun sentiment de haine, seulement la jeune fille avait un tel talent de papoterie et de papillages qu'elle avait réussi plusieurs fois à réduire la faculté de concentration pourtant phénoménale du Serdaigle à une vulgaire bouse de dragon.

Heu... Oui, bonjour, Camille, dit Mathias en affichant un sourire légèrement forcé, tout en sachant que Camille ne l'écouterait pas. Oui, oui, je fais une pause. Ouais, non, pas les BUSES... Oui... Ouf dingue, oui... Ouais moi pareil, je... Oui, oui, non, plus de place nulle part... Ouais ouais... Ahlala, ces jeunes... Ouais... Ouais, ouais, ouais, ouais...ouais...

*Mais comment quelqu'un peut-il parler autant *

Mais alors qu'il tentait vainement d'établir un dialogue avec la Préfète des Gryffondor, Mathias baissa la tête...et tomba sur son livre, qui était tombé au sol à la page exacte que le jeune Serdaigle était en train de consulter avant de sombrer dans un demi-sommeil. Impedimenta, le maléfice d'Entrave. Toutes les connexions se firent instantanément dans l'esprit de Mathias: le livre, le sort, le tournoi, la tête de Camille, qui parlait, le fait qu'elle était en cinquième année, qu'elle pouvait connaître...

Ignorant le discours passionnant de son interlocutrice, Mathias ramassa le livre, et le plaqua si près des yeux de Camille qu'il faillit la renverser et lui casser le nez.

Est-ce que, dit Mathias de son accent Frenchie en appuyant sur chacun de ses mots, tu sais...utiliser ce sort. Là, à droite. Mais non, l'autre droite!