[hj] bon alors voilà, j’aimerais que la petite Clarisse découvre un peu ce que signifie avoir une « âme noire », afin qu’elle puisse au cours de sa seconde année, voire même de sa troisième année, choisir entre « le bien » et « le mal ». Il ne s’agit pas que quelqu’un vienne la torturer, mais plutôt l’inviter à entrer dans son monde. Donc je demande de préférence un serpentard (ou même un mangemort, ou plusieurs personnes, mais mettez vous d’accord à l’avance.) et si possible plutôt bon rpgiste (enfin pas trop non plus sinon je vais me sentir ridicule^^). Ceci dans le but de faire évoluer la petite fille qu’est encore Clarisse et aussi de m’améliorer en tant que roliste. Merci d’avance ! [hj]

Il était tard et toutes les filles partageant son dortoir dormaient à poings fermés, si l’on en croyait le bruit de leurs respirations lentes et régulières. La rouquine elle ne parvenait pas à sombrer et à s’abandonner au repos, bien que l’heure soit déjà plus qu’avancée. La fillette retournait dans son esprit de sombres pensées, et commençait à être vraiment exaspérée par le son des respirations de ses compagnes de chambre. L’écossaise avait besoin de solitude, de clame. Il lui semblait que les autres élèves pervertissaient son environnement et nuisaient à sa concentration, comme de grosses locomotives seraient venues troubler la quiétude d’un lieu inhabité, par le gémissement de leurs roues sur la voie ferrée et aussi par le son désagréable que les vieilles michelines pouvaient produire autrefois. Etrangement, l’enfant ne se sentait plus à sa place en ce lieu décidément bien trop bruyant pour elle.

Lorsqu’elle le comprit, la bleue et bronze repoussa violemment ses étouffantes couvertures et fit glisser ses maigres jambes en dehors du lit. Un rayon de lune argenté vint à ce moment là éclairer la pièce, permettant à l’aiglonne de voir sans utiliser de sortilège. Elle se vêtit rapidement, en un froissement de tissu inaudible pour qui ne s’attendait pas à un tel bruit. Par dessus l’uniforme réglementaire, la serdaigle se couvrit d’une longue cape noire dont l’extrémité balayait le sol. En partant, elle prit soin d’emmener sa baguette qu’elle glissa soigneusement dans l’une de ses poches. En passant devant le lit de Nervia, Clarisse eut une petite pensée pour son amie et songea qu’elle désapprouverait certainement ce comportement. Vois sans doute pourquoi elle laissa la petite blonde derrière elle, sans lui laisser d’explication écrite au cas ou elle s’éveillerait avant son retour.

La grande porte du château se referma en grinçant sur une fine silhouette noire et rousse. Cette dernière rabattit une épaisse capuche sur ses yeux, le laissant filtrer d’elle qu’un regard bleu glace, déterminé à atteindre son but. D’un pas assuré, Clarisse à présent méconnaissable, s’élança sur le chemin qui traversait le parc en direction de la forêt interdite. Devant elle, d’innombrables petits cailloux blancs dégageaient une lueur agréable aux yeux, sous une lune en demi quartier, comme pour désigner à la nocturne aventurière la voie qu’elle devait suivre. La rouquine se sentait déjà beaucoup mieux que dans la tour des aigles, perchée sur le flanc du château, comme en équilibre instable. Il lui manquait tout de même quelque chose. Ou plus exactement, ici, n’importe qui, pour curieux qu’il soit, en jetant un regard par l’une des fenêtre de l’édifice aurait pu apercevoir cette ombre noire de dessiner, seule au milieu du parc, unique tache sombre sur le fond lumineux que procurait l’infinité de cailloux blancs. Cela déplaisait fortement à la petite serdaigle qui détestait être épiée.

En passant devant le lac, calme et paisible comme à chaque fois qu’elle posait les yeux dessus, l’enfant éprouva soudainement un profond sentiment de culpabilité. En sortant de cette manière de sa salle commune, elle transgressait le règlement de Poudlard. Mais plus encore, en sortant du château, elle se rendait coupable. Elle qui jusque là avait été un modèle en matière de respect des règles, voilà qu’elle se mettait à faire n’importe quoi. Ce n’était pas sérieux ni digne d’une aigle qui se respecte. Voilà cette fillette était indigne de sa maison, mais tant pis. Sa résolution était prise et Clarisse détourna la tête, tout en accélérant l’allure. Elle avait envie de voir autre chose, de ne plus être la petite fille sage qu’elle avait été jusque là, de goûter à d’autre plaisirs que celui d’avoir terminé ses devoirs avant le dîner ou d’avoir fait gagner à sa maison plus de points que les autres élèves. Clarisse avait besoin de s’évader un peu de tout ça, de rencontrer d’autres personnes que de gentils élèves sans soucis qui jamais ne font de bêtises. Elle n’avait rien contre eux, elle avait même jusqu’à cet instant toujours été comme eux, mais en cette nuit étoilée, l’écossaise avait changé. Voilà pourquoi elle s’était enfuit de son dortoir et voilà pourquoi elle se rapprochait à grands pas de la forêt interdite au plus grand mépris de toutes les règles que l’on s’était évertué à lui enseigner jusque là.

Les grands arbres jetaient leur ombre noire au devant des passants, comme un avertissement lancé aux peureux, ou une provocation à l’intention des plus téméraires. La rousse s’arrêta un instant et frissonna. Elle avait un peu peur d’entrer, elle ne savait pas sur quelles créatures étranges elle allait tomber, ni quels dangers elle allait rencontrer. Mais l’odeur qui se dégageait du bois la mis en confiance. Chez elle, en Ecosse, elle s’était souvent promenée seule au milieu de grandes étendues boisées des journées entières et quelques fois aussi de nuit. Et chaque fois, elle avait ressentit un bien être intense et oublié tous ses petits problèmes personnels, oublié par exemple que les enfants des villageois la rejetaient malgré tous les efforts de son institutrice qui ne comprenait pas pourquoi. Mais il est des choses que les enfants sentent sans que les adultes ne les perçoivent, et ces petits moldus miniatures avaient compris que Clarisse était différente d’eux. Ils avaient eut peur d’elle, voilà la raison pour laquelle ils l’avaient constamment mise à l’écart de leurs jeux. La fillette n’avait jamais cherché à se venger d’eux et partait soigner ses blessures loin de toute civilisation, perchée sur une branche d’arbre ou tout simplement lovée au creux d’un rocher. Elle se sentait chez elle dans la nature, alors, lentement, elle fit un pas, puis un autre et petit à petit entra dans le lieu interdit.

Une fois le rideau d’arbre franchis, l’enfant avança plus serainement. Au premier abord, le paysage paraissait désolé, meurtri désert. Cependant, Clarisse qui elle avait l’habitude des bois sentait que le lieu respirait de vie, que chaque parcelle de terre, chaque centimètre cube de matière était plein de vie et peuplé de mille petits êtres, vaquant à leurs occupations, et relevant la tête au passage de leur visiteuse, se demandant probablement qui venait et ce qu’elle venait faire par ici. La fillette se sentait rentrée à la maison, même si cette forêt n’était pas exactement à l’image de celles de chez elle. Elle s’enfonça lentement au cœur du bois, sans s’effrayer au bruit d’un battement d’aile ou d’une course d’insectes. Elle parvint ainsi jusqu’à une mini clairière dont le centre était occupé par quelques rochers gris. La serdaigle s’approcha et pensa que c’était là le bon endroit pour s’installer et tenter de réfléchir paisiblement au sens de sa vie et aux maintes décisions qu’elle aurait à prendre à l’avenir. Doucement, elle monta sur la pierre froide, glissant sa main dans les petites aspérités qu’elle pouvait contenir. C’est à un mètre du sol environ qu’elle trouva un creux, juste assez grand pour qu’elle puisse s’y nicher confortablement.

Clarisse ferma les yeux et se laissa bercer par le bruit familier de la forêt. Au bout de quelques minutes, elle perçut néanmoins un son étrange, et régulier qui croissait. Cela ressemblait au bruit de frottement caractéristique que produisent les chaussures des humains contre les feuilles mortes et la mousse couvrant le sol. Aucun doute ne pouvait subsister : quelqu’un s’approchait. Les battements de cœur de l’aiglonne accélérèrent un peu, mais elle n’ouvrit pas les yeux. Cette personne, quelle que soit son identité n’avait peut être pas forcément envie de rencontrer une élève de Poudlard , alors autant ne pas la déranger et la laisser passer son chemin. A moins que…. Le bruit de pas s’était encore rapproché et à présent, la personne se trouvait à moins de deux mètres de Clarisse, immobile….

Torin, comme chaque jour, travaillait énormément. Déjà à Poudlard, il avait tout donné pour être l'un des meilleurs de sa promotion, gardant encore en mémoire les grandes lignes de chaque cours qu'il avait suivit tout au long de sa scolarité. Le jeune sorcier n'était pas naïf, il savait que chaque savoir pourrait s'avérer utile un jour, de la potion contre les furoncles jusqu'à la métamorphose partielle du corps humain, en passant par les propriétés du sang de licorne. Jamais il n'avait manqué une opportunité d'apprendre de nouvelles choses, d'approfondir ses connaîssances dans un domaine le passionnant.
La magie noire par exemple, ne pouvant l'étudier à Poudlard, il l'avait apprise auprès de son père. Etant un très bon élève du temps de sa scolarité, il n'avait eu aucun mal à obtenir l'acces à la réserve de la bibliothèque. Il y avait apprit quantité de choses sur des pratiques magiques dangereuses mais non prohibées. La loi magique, il la connaîssait aussi et peut-être un jour serait-il membre de Magenmagot. Enfin, étant donné son statut de mangemort, la chose ne serait pas simple, mais ce serait une excellente manière de dissimuler son identité.

Pour le moment il était encore beaucoup trop jeune pour réaliser ses projets. Seuls les sorciers « expérimentés » avaient accès aux hauts postes. De plus, il voulait encore améliorer ses connaîssances avant d'entrer au ministère: il était hors de question pour lui de commencer au plus bas échelon. Certes, ensorceleur dans une boutique de l'allée des embrumes n'était pas le métier le plus resplendissant dans un CV mais au travers de ce travail, il apprenait quantité de choses.
L'idée lui était même venue il fut un temps de devenir auror afin d'accroître sa puissance, mais il aurait dut combattre les siens ou sa couverture aurait rapidement été détruite. Alors, en plus de son métier qu'il pouvait exercer à domicile, il apprenait. Donner diverses propriétés magique à des objets anodins était déjà en soi un bon moyen pour s'exercer car il s'agissait de bien plus que lancer un simple sort, il fallait réellement animer l'item comme un être vivant, lui faire don de la magie, d'un vrai pouvoir. Et, lorsqu'il finissait sa commande, il s'entraînait sur ses propres affaires. Il ne s'agissait pas d'apprendre à une casserole à faire bouillir l'eau dès qu'on l'y verserait. Non, il s'attelait plutôt à confectionner une lettre qui égorgerait quiconque tenterait de la lire sans en être le destinataire, ou une poignée de porte qui stupéfixerait chaque personne la saisissant sans avoir prononcé une certaine incantation.
Pour l'instant, il n'avait rien d'autre sur quoi s'entraîner. Il aurait tant aimé pouvoir bénéficer de victimes sur lesquelles tester de nouveaux maléfices ou objets. Il aurait ensuite utilisé les corps défunts pour s'essayer au noble art de la nécromancie. La magie des morts... Il avait quelquefois tenté de l'utiliser sur de petits animaux, mais animer ce qui était condamné à ne plus l'être n'était pas chose simple. Il s'agissait aussi d'un état d'esprit, se plonger dans une sorte de transe mortuaire et tenter de voir au-delà du mur de la vie. Ou user des rites de santé, mais à ce moment-là, il fallait deux êtres pour créer un zombie.
Torin ne déséspérait pas, un jour il arriverait à créer des inferis, un jour il réussirait de grandes choses tel son plus grand modèle, le Seigneur des Ténèbres. Car son père avait été un modèle parfait auparavent, il resterait toujours un modèle, mais viendrait un jour où les talents du fils surpasseraient ceux du père, et ce jour là il n'aurait plus que pour but final d'égaler ou au moins d'approcher le talent du Lord Noir.

La nuit était tombée, le jeune mangemort avait achevé son travail depuis un bon moment, il avait également mangé et insulté quantité de fois sa mère pour son incapacité à faire la cuisine... Alors qu'en réalité, le plats de la pauvre moldue étaient tout à fait corrects. Seulement, selon Torin, tout ce qui venait d'un moldu était raté, excepté lui et ses frères.
Il s'était ensuite entretenu avec son père sur un sujet très interessant. En effet, la marque des ténèbres apposée sur le bras de chacun des deux hommes devenait de plus en plus visible. Synonyme des grands évènements à venir. Ce n'était qu'une question de temps, il suffisait de se montrer patient et de s'assurer d'être pret le jour venu.
Torin ignorait si il l'était, il n'arrivait probablement pas aux genoux des mangemorts les plus puissants, mais ces derniers possédaient un grand avantage: ils étaient là il y a plus de 13 ans et avaient énormément « pratiqué » dans les vrais conditions. Maintenant, il était impensable d'aller tuer des sangs de bourbe sur un coup de tête, ni même commettre des massacres. Tout du moins pas en chaîne et pas au nom du Lord. Ce dernier étant l'organisateur, le stratège et le maître des opérations, agir en son nom sans son ordre aurait été une insulte à sa mémoire, un irrespect total, par dessus le marché passible ou de mort ou au pire, du baiser du détraqueur.

Torin n'allait donc pas perpétuer de meurtres ce soir. Non, aucun meurtre, même pas une créature magique. Loin d'être stupide, il savait que l'assassinat de certains êtres pouvait être perçut comme une sorte de danger. Comme celui d'une licorne, créature si pure dont le sang peut régénerer les cellules, mais au prix cher.
Si ses pensées se tournaient vers les licornes, c'est justement parce qu'une idée lui était venue il y a déjà quelques temps. Il lui avait fallut s'informer, ce qui n'était pas chose simple étant donné le secret professionnel. Mais pour savoir comment façonner une baguette magique, quelques gouttes de véritaserum étaient amplement suffisantes. Un chance que Torin ait un réel don pour la confection des potions, car en cette nuit, ne lui manquait plus qu'une partie de créature magique pour tenter de créer lui-même une baguette magique. Ainsi, il saurait si une nouvelle opportunité de carrière pouvait s'offrir à lui: si il parvenait à obtenir une meilleure qualité que celle qui faisait la réputation d' Ollivander, il aurait le mérite d'avoir détroné une enseigne de plus de deux mille ans d'âge. Enfin, pour le moment ce n'était qu'une idée, mais qui sait...

Il commençait à se faire tard. La créature la plus simple à attaquer serait donc une licorne, il n'avait qu'à arracher un crin et le tour serait joué. Le meilleur endroit où trouver ces légendaires équidés selon Torin s'averait être la forêt interdite, aux abords de Poudlard. Il ne faudrait pas qu'il s'approche trop du territoire de l'école pour s'assurer de ne pas croiser le garde chasse, ce gros cracmol de Hagrid (tel que le voyait Torin). Il faudrait aussi veiller à ne pas faire de mauvaise rencontre, tel que les centaures, cette bande d'idiots se prenant pour la police des bois. Pour ce qui est des lycanthropes, il ne risquait rien: la lune n'était pas pleine.
Le jeune sorcier s'habilla donc chaudement, revêtu d'une longue bure noire, rabaissant totalement la capuche sur sa tête. Il laissa un mot sur une commode du hall, dans le manoir familial. Puis il transplana vers la forêt interdite. Voulant éviter d'attérir dans un arbre, il se remémora une clairière qu'il avait clandestinement visité durant sa scolarité. Il réapparut donc aux abords de cette même clairière, tentant de se rappeller où il avait entraperçut un ruisseau. Dans son souvenir, il y avait un cours d'eau, ainsi qu'une petite mare où il avait cru voir une licorne s'abreuver. Ses yeux se posèrent vers quelques rochers à la forme étrange... Voilà, c'était ça, théoriquement, la mare était à l'opposé de son point d'arrivée.
Prenant soin de bien replacer sa capuche sur son front, il se mit à avancer, traversant la clairière. Ses yeux d'un gris acier étaient à l'affut de la moindre présence. Baguette en main, il serait prêt à se défendre en cas de mauvaise rencontre. Mais celle qu'il allait faire, il était bien loin de s'y attendre. En effet, plus il s'approchait du centre, plus il lui semblait remarquer une chose étrangère à son souvenir. Une forme bizare dépassant de la roche, mais impossible de dire ce que c'était à vue d'oeil, l'obscurité n'allant pas pour l'aider.
Poussé par sa curiosité -et sa méfiance- il s'approcha donc de l'étrange forme, pointant sa baguette dans sa direction. Il s'arrêta à deux mètres de distance pour mieux observer ce qui semblait être... Une jeune personne. En pleine nuit au milieu de la forêt interdite, voilà qui était plutôt téméraire. Assez téméraire pour envisager quel genre de rencontres étaient possibles en ces lieux? C'était beaucoup moins sûr. Même lui ne s'était jamais aventuré aussi loin durant sa jeunesse. Maintenant empli d'une forte confiance en son être, il l'osait, mais cette personne... En plus elle ne bougeait pas d'un poil.
Si elle croyait ne pas avoir été remarquée, c'était peine perdue. Enfin Torin avait d'autres chats à foueter. Se détournant de l'inconnue, il fit quelques pas... Puis s'arrêta en faisant volte face, comme si il avait craint d'être attaqué de dos. Sans avoir à prononcer à voix haute de formule, une lumière apparut au bout de sa baguette. C'est sans mal qu'il reconnut -voyant le col du chemiser ainsi qu'une partie du pull dépasser de la cape- l'uniforme de Poudlard. Il remarqua aussi quelques cheveux dépasser de la capuche, il y avait donc de plus fortes probabilités qu'il s'agisse d'une fille.
Un étrange rictus se dessina sur la partie visible du visage de Torin. Il avait -heureusement pour l'élève- largement passé l'age pour faire de mauvaises blagues. En revanche, rien ne l'empêchait de s'informer. Qui sait si par hazard il pourrait dégoter quelques informations sur Poudlard qui seraient utiles à son maître. Et puis, les licornes pourraient bien attendre quelques minutes de plus. Enfin, brisant une fois pour toutes le silence, la voix du jeune homme s'éleva, froide et mystèrieuse.

« La sécurité des élèves ne serait-elle plus le mot d'ordre de Poudlard? »

Severus Rogue se demandait ces temps ci ce que faisait le seigneur des ténèbres ?... La marque des Ténèbres était devenue de plus en plus visible ces derniers mois et Severus se faisait du soucis : Voldemort réussirait-il à vaincre Dumbledore, car mieux valait ne pas le sous estimer, le vieux Albus avait encore de grands pouvoirs, même si il ne s'en servait pas assez au gout du vieux Severus. Ah, si Severus avait eut les pouvoirs de Dumbledore, il serait sans doute en train de trôner à la place de Voldemort.

*Ressaisis-toi mon vieux ! Les rêves sont faits pour rester des rêves !*

Il se demanda si le vieux fou adorateur de moldu avait des nouvelles de Voldemort, il faudrait que Severus aille lui demander. Peut-être qu'il n'en savait rien... Le meilleur moyen était d'aller faire un tour dans la forêt interdite et de voir si il y a avait des mangemorts qui y rodaient. Severus pourrait toujours leur poser quelques questions et si ils refusaient et bien... Severus n'en sauraient pas plus^^.

Il se leva donc et se dirigea vers sa penderie. Il sortit de celle ci une grande cape noire et la mit sur ses épaules. Le temps était plutôt maussade ces temps-ci et les élèves auraient été trop content que Severus tombe malade et ne puisse pas leur faire cours. Mais cela n'était jamais arrivé au maître des potions et ça n'arriverait pas maintenant. Il prit sa baguette magique, on ne savait pas quelles mauvaises rencontre celui-ci aurait pu y faire et sortit de son bureau tout en le fermant soigneusement.

Il monta rapidement les quelques marches qui le séparaient du Hall d'entrée et arriva dans celui-ci. Il n'y avait strictement personne, même pas un fantôme. Severus se demanda bien où était passé Rusard qui d'habitude restait dans son bureau, la porte légèrement entrouverte pour guetter le moindre bruit. Mais aujourd'hui le bureau était fermé et les lumières éteintes.

*Il doit être à l'étage avec Peeves !*

Rogue eut un léger sourire à l'évocation de cette idée. Le pauvre Rusard était au bord d'une crise de nerfs en ce moment avec ce maudit esprit frappeur ! Severus continua sa route et arriva devant la grande porte. Il l'ouvrit mais ne se rappelait plus que celle-ci grinçait très fortement. Il fit un bond et menaça la porte qui ne répondit pas, bien entendu (xd).

Une fois sortit, il admira la lune. C'était la pleine lune, brillante et magnifique. Severus pensa à Lupin qui devait s'être transformé à cette heure ci.

Il continua ensuite sa route dans la forêt interdite et se dirigea vers un sentier. Il continua sa route pendant une bonne demi-heure lorsqu'il entendit des voix. Doucement, le redoutable professeur s'avança dans des fourrés et put ainsi entendre la conversation. Apparemment c'était deux mangemorts et... une élève !!! McBrien qui avait eut un acceptable lors de son dernier devoir, ce qui voulait dire que ce n'était pas une si mauvaise élève. De plus Severus en temps que professeur de Poudlard se devait de protéger ses élèves même si la jeune fille allait avoir de sérieux ennuis après cette escapade. Peut-être Severus allait-il se montrer clément ?... Qui sait ?

Doucement le maître des potions s'avança. D'un coup il surgit des fourrées et pointa sa baguette sur les trois personnes l'une après l'autre.

Expelliarmus ! Accio les trois baguettes !

Severus eut les baguettes de ses adversaires entre ses mains. Il observa Miss McBrien.

Pourrais je savoir ce que vous faites en pleine nuit dans la forêt interdite avec deux individus peu fréquentable ?...

Il avait un regard furieux. Puis, sans que Clarisse le voit, il adressa un signe de tête à Chan Mell et à Torin Bower leur montrant qu'il maitrisait la situation et qu'il ne leur ferait pas de mal étant donné qu'il était des leur ! D'ailleurs Severus avait bien connu le père de Torin Bower, ils avaient été amis dans le passé et Severus l'appréciait. Il avait bien sur déjà parlé à Torin.

Il tourna à nouveau sa tête vers la jeune élève et attendit des explications...

Quelle étrange rencontre tout de même. Il avait fallut que l'élève choisisse la nuit pour s'aventurer dans la forêt interdite. Elle avait eu de la chance de ne pas tomber sur les créatures dangereuses puisque celles-ci sortaient chasser principalement après le coucher du soleil. Torin s'était approché d'un pas de plus esperant voir la peur se dessiner sur le peu qu'il voyait du visage de la Serdaigle. Mais au lieu de ça, celle qui s'avéra être une fillette répondit sans même un bégayement. Il faut avouer que sa répartie était amusante, comme si ce sale cracmol de Rusard était à lui seul suffisant pour assurer la protection du château durant la nuit. L'autre idiot d'Hagrid avait pourtant un chien de garde, ne l'employait-il pas pour veiller aux abord de la forêt? Il fallait croire que non. Poudlard était donc simple à aborder la nuit si l'on entrait par la forêt, c'était bon à savoir.
Il remarqua que l'élève cherchait à mieux le voir. La seule chose qu'elle pourrait appercevoir était en réalité un petit rictus. Il ne comptait pas enlever sa capuche, encore moins si la petite s'avérait être une sang de bourbe. Mais ça, il n'en savait rien. Le silence s'était donc réinstallé et Torin, amusé par la situation, n'hésita pas à en ajouter une couche. Il se demandait également qui pouvait bien être cette jeune fille assez culotée pour choisir de passer sa nuit au creux d'un rocher de la forêt interdite.

« Dumbledore aussi... Qui es-tu, jeune... »

Le mangemort s'interrompit. Il perçut du bruit au loin. Un son se rapprochant de plus en plus. Un voix, celle d'une fille qui chantait. Après mûre reflexion, les paroles ressemblaient fortement à l'hymne de Poudlard. Mais quel genre d'individu pouvait être assez fou -ou plutôt folle en l'occurence- pour se ballader dans la forêt interdite en chantant aussi fort? Il fallait être suicidaire car il n'y avait rien de mieux pour attirer les créatures affamées en quête d'une proie suffisamment conséquente pour les rassasier.
La voix sembla bientôt si proche qu'en se détournant pour lever les yeux vers un rocher surélevé, Torin apperçut une silhouette féminine elle aussi en uniforme. La luminosité de sa baguette était insuffisante pour qu'il puisse voir le visage de la nouvelle venue. En revanche, il ne manquait pas de l'entendre et d'appercevoir ses mains se joindre. Cette fille était-elle une complice de celle qu'il avait trouvé en arrivant? Il tourna la tête vers cette dernière, l'air interogatif. Elle semblait tout aussi surprise et, sans que le jeune mangemort n'ait le temps de relever la tête vers l'imitatrice du Choixpeau, il sentit une masse lui tomber dessus. Elle avait beau ne pas être très lourde, Torin faillit s'écrouler, pris par surprise. Mais il se ratrappa et se saisit par réflèxe des mollets qui entouraient à présent son torse, comme lorsqu'on porte un sac à dos trop lourd. Quelle drôle d'image, agaçante sur le coup, certes, mais enfin la chanson s'acheva sur un cri particulièrement strident.

Pris de cours, Torin ignorait s'il devait se débarasser de la masse l'emcombrant ou simplement lui proposer de mettre pied à terre. Dans un premier temps, il tordit son cou comme il le pouvait, baguette illuminée en main pour tenter de donner un visage à sa « cavalière ». Quelle ne fut pas sa surprise lorsque, voyant cette tête d'asiatique souriante, cet uniforme aux couleurs de Serdaigle et ce badge de préfète, il reconnut Chan. Chan, cette élève qui avait été à Poudlard à la même époque que lui, une Serdaigle complètement déjantée dont la joie semblait si contradictoire à l'habituelle morosité des bleus et argent trop occupés à reviser.
Un étrange sourire, mêlé de surprise, se dessina sur le visage du mangemort. Quelle drôle de surprise, Miss Mell, une jeune élève inconnue et lui, réunis en cette nuit au beau milieu de la forêt interdite. Ne manquerait plus qu'un ou une autre Bower se pointe pour que l'étonnement soit à son comble. Mais non, ça ne risquait pas d'arriver. Détournant de nouveau sa tête vers la plus jeune, il la vit alors faire un signe de la main, ne comprenant pas vraiment ce qui la poussait à agir ainsi, il releva la tête vers Chan bonjour le torticoli demain matin. Tout ceci avait beau être divertissant, Torin n'en était pas pour autant une mule.

« Ravi de te revoir Chan, mais... Euh, ça t'ennuirai de descendre? »

La question avait bien entendu été posée poliment malgrès les craintes d'un refus. Ce qui n'aurait pas été étonnant de la part de Chan qui semblait toujours se mettre dans des situations peu communes. C'est tout du moins ainsi qu'elle avait parut aux yeux de Torin, durant leurs années communes à Poudlard. Il attendit donc le verdict de l'asiatique déjantée lorsque...
Un bruissement d'herbes, sûrement une créature. Puis une formule, celle du désarmement. Le tout venu si vite que le jeune mangemort n'eut pas le temps de parer. Et peu importe si Chan avait décidé de descendre, le jet de lumière venait de projeter Torin en arrière, tombant assis sur son posterieur. Quelle honte, lui, un sorcier accomplit, aussi facilement se laisser prendre par surprise, et ne même pas avoir le temps de récupérer son arme. Car la silhouette s'approcha en lançant un accio sur les baguettes, la lumière brillant toujours à la pointe de celle du fils Bower. Ainsi donc il pû apercevoir une personne identifiée comme étant Severus Rogue. Peut-être Rusard ou Hagrid ne veillaient pas assez, mais le maître des potions semblait quant à lui à l'affut. Etait-il venu ici par hazard ou avait-il suivit une personne jusque là? Bonne question.

Torin se releva, essuyant le bas de sa veste d'un revers de main. L'air légèrement agacé il observa son ancien directeur de maison réprimander la jeune élève. Il venait de dire peu fréquentable, de quel droit osait-il s'exprimer de cette manière. Il aurait pû comprendre que cette chose soit dite de Chan, mais de lui, qui avait sans doutes été l'un des meilleurs élèves de Serpentard, pour ne pas dire le meilleur, qu'ait pû avoir Rogue de toute sa carrière de directeur de maison... Il reglerait ça plus tard. Pour le moment, il cherchait plutôt à mettre les choses au clair. Torin inclina donc à son tour légèrement la tête vers l'enseignant en signe de salutation.

« Professeur. Vous conviendez que je ne suis pas si peu fréquentable que ça. Serai-ce trop demander que de vouloir récupérer ma baguette? »

Cette fois, c'est sur un ton mielleux qu'avait été posée la question, Torin ne voyant aucune raison au refus de Rogue. Il esperait donc récupérer assez tôt son arme, détestant l'idée qu'elle soit entre d'autres mains, même si ces dernières ne lui étaient pas hostiles.

Severus Rogue observa Torin. Il lui avait demandé de lui rendre sa baguette... Rogue devait-il accepté ? Après tout il n'avait rien à craindre, Torin et Chan faisaient partis tous les deux des mangemorts, tout comme Severus Rogue. Cependant la jeune fille de serdaigle, Clarisse McBrien ne devait pas savoir que Severus avait encore des contacts avec Voldemort... C'est pour cela que Rogue décida de jouer sur l'ignorance, afin de garder sa "couverture", pour l'instant très confortable car grace à l'aide de Dumbledore, il n'avait pas fini ses jours à Azkaban, c'était déjà ça, même si depuis il était obligé d'enseigner à des élèves complètement imbéciles...

Donnez moi une seule bonne raison pour vous rendre votre baguette ? Je ne vous connais pas monsieur et je ne sais pas quelles sont vos intentions... De plus je me dois de protéger les élèves, même les plus abruptis...

Il tourna son regard vers Clarisse McBrien.

Miss McBrien je pense que le professeur Flitwick sera ravi d'apprendre que vous vous promenez la nuit dans la forêt interdite malgré les avertissements du directeur... Bien entendu une fois que j'aurais vidé le sablier de serdaigle.

Un sourire apparut sur le coin de ses lèvres. Serdaigle avait beau contenir les élèves les plus intelligents, ce n'était en tout cas pas les plus dégourdis ! :sifle: Serpentard pouvait donc être fier de ses élèves car Severus avait rarement enlevé des points aux serpy, ce qui montrait que c'étaient les meilleurs élèves.

Oh moins Miss McBrien, vous auriez pu être un peu plus discrète ! Malheureusement pour vous je ne dors jamais sans avoir fait ma petite promenade nocturne et il se trouve que je vous ai aperçut... Que faisiez vous exactement ?

Il observa une nouvelle fois Torin. C'était un ancien élève de Serpentard et Severus avait bien connu son père. Mais pourquoi le maître des potions jouait-il ainsi l'indifférence ?...

Severus mit soudain sa main sur son avant bras gauche. La douleur devenait de plus en plus intense. Il évita ensuite le regard des deux mangemorts désarmés et pointa ses yeux noirs vers la jeune fille de serdaigle.

[hj] tout d'abord, je tiens à m'excuser de mon retard, et aussi des fautes de frape et d'orthographe. Ensuite, ce serait bien si la prochaine à répondre soit Chan Mell, puisque ça fait longtemps qu'elle n'a pas posté! Merci[hj]

L'homme à capuche répondit à Clarisse, insinuant que le noble et très vénéré directeur de Poudlard était vieux, et peut être même un peu gaga. Et alors qu'une question qui semblait lui brûler la langue traversait le mur de ses lèvres, il fut interrompu par l'arrivée intempestive d'une jeune fille vêtue de bleu, chantant à gorge déployée, et dont nous avons déjà parlé. L'inconnu n'acheva pas sa phrase, dispensant ainsi la petite de formuler une quelconque réponse. D'autant plus que la rouquine n'avait nullement l'intention de lui donner son nom. Un nom est quelque chose de précieux, d'important, un mot que l'on ne donne pas à la légère, encore moins à des étrangers, dans un endroit aussi peu fréquentable. Un nom. Rien qu'un mot, et tellement plus. Un mot qui vous donne l'identité d'une personne, son passé, son présent, son ascendance, sa descendance suivant son âge, ce qu'elle a fait dans sa vie, en simple, qui elle est. Rassurée que l'homme n'insiste pas, elle vit, ou plus exactement entendit qu'il s'adressait cette fois à la jeune femme qui venait de lui... tomber dessus! A la lueur de la baguette du sorcier, elle put entreapercevoir les traits de la cantatrice, une jeune asiatique, qu'elle n'avait jamais vu jusque là, bien que semblant être à serdaigle.

Sans doute la jeune fille était une connaissance de l'homme, perdue de vue quelques années plus tôt, à moins que... que rien du tout. Les entrailles de Clarisse se tordirent subitement, la faisant sortir de son état second. Elle avait peur. Que faisait-elle dans la forêt Interdite? Et pourquoi diable ces gens avait-ils précisément choisis cet endroit comme lieu de balade? Mauvaise, très mauvaise question. Il aurait été en effet plus judicieux de se demander pourquoi Elle était venue ici, à une heure aussi avancée de la nuit, bravant les interdictions et le règlement intérieur de l'école magique et remettant en question ses principes. Une petite voix dans sa tête se mit à parler, a sermonnant durement. Bien sûr qu'elle n'aurait pas dû quitter son lit douillet et la protection rassurante de ses couvertures de laine. Mais à présent, il n'était plus temps de regretter la chaleur du dortoir, mais bien plutôt de se sortir de cette situation pour le moins incongrue. Au moment ou l'Ecossaise prit la résolution de partir, une voix glaciale s'éleva dans la clairière. Une voix que la serdaigle connaissait bien et qui lui fit dresser les poils sur les bras. Sans pouvoir réagir, elle sentit sa baguette s'envoler, loin d'elle. Sans cette petite protection, elle se sentit nue et vulnérable, bien qu'en réalité, elle ne l'étais pas moins qu'avant, si l'on considérait le peu de sorts qu'elle maîtrisait.

Priant intérieurement pour vivre un cauchemar, elle balaya les environs de son regard bleu, cherchant d'ou provenait la voix. La voix. Il ne lui fallut pas longtemps pour distinguer dans la pénombre la silhouette fine et noireaude du maître des potions, du dangereux professeur, de celui qu'elle répugnait à croiser dans les couloirs, de l'homme qu'elle s'attendait le moins à rencontrer, du Serpent en le plus perfide, de Serverus Rogue, enfin! Elle dégluttit avec peine. La simple présence de ce sombre personnage avec lequel on ne savait jamais vraiment sur quel pied danser signifiait punition. Pas nimporte quelle punition, un châtiment dur, vicieux et long. Quelque chose comme, par exemple, une retenue chaque semaine avec cet horrible bonhomme. Rien que de s'imaginer seule avec lui dans la froideur des cachots, Clarisse trembla. Une lueur effrayée vint s'installer dans ses yeux, lorsque pour la deuxième fois, le directeur des Serpentards parla, demandant à la petite ce qu'elle faisait dans un lieu prohibé, en présence de personnes aussi "peu fréquentables". Peu fréquentables? Celà voulait dire que très certainement Rogue les connaissait. Or, suivant les liens qu'il entretenait avec elles, ce n'était pas forcément bon signe. Et puis, il s'était adressé à elle uniquement. Il n'avait pas du apercevoir l'autre jeune fille, qui heureusement pour elle échappait aux remontrances.

Qu'allait-elle pouvoir répondre? Clarisse ne pouvait avouer à son professeur de potions qu'elle avait juste eut envie d'un peu d'aventure, et qu'elle était venue là par pur hasard, recherchant un endroit paisible, et interdit. Non, elle ne pouvait lui dire ça, tout simplement parce que le vil personnage ne la croirait pas et que la présence de deux autres personnes allait à l'encontre de cette excuse. L'homme à capuche la dispensa de répondre, en s'offusquant de s'être vu retirer sa baguette, demandant à la récupérer rapidement. La rousse eut un soudain accès de sympathie pour lui. Avec un peu, et même beaucoup de chance, Rogue l'oublierait à son profit, mais jusqu'à quand? Finalement, mieux valait qu'il lui règle son compte rapidement, et qu'elle sache à quoi s'en tenir, à quelle punition s'attendre. Ce dernier répliqua qu'il ne voyait pas pourquoi rendre aux intéressés leurs baguettes, sachant qu'ils étaient tous deux inconnus au bataillon. Clarisse frémit au ton qu'avait enployé l'homme. Pourtant, au fond d'elle, de l'excitation commença à pointer le bout de son nez. Si elle s'en sortait vivante, elle espérait bien tenter sa chance. Ces inconnus connaissaient peut être celui qu'elle cherchait.

Son excitation fut de courte durée et retomba.

Le sombre enseignant tourna le syeux vers Clarisse. La petite tenta de soutenir son regard, ce ne fut pas facile. Surtout lorsqu'elle comprit le sens des paroles qui s'échappaient de ses lèvres. Pour commencer, il venait de donner son nom aux deux adultes, chose que la deuxième année aurait autant aimé éviter, pour les raisons que nous avons citées plus haut. Puis, il parlait d'aller voir le professeur Flitwick, grand maître des enchantements, malgré sa petite taille, et acheva en disant qu'il procéderait à un "vidage de sablier", incontournable, et forcément indispensable. Ce n'était pas injuste, il était le plus fort et avait par conséquent tous les droits, du moins, ces droits-là les possédaient-il. La bleue et bronze ne pouvait rien dire, surtout pas protester, auquel cas, elle risquait fort d'agraver la sentance, pour le plus grand bonheur de "cheveux-gras". Ce dernier appuya ses paroles d'un sourire narquois et mauvais. il semblait prendre plaisir à la punir. Le pire restait néanmoins à venir. Pour l'instant, il s'était contenté d'agir en professeur normal qui surprenait la main dans le sac un élève en faute. L'aigle n'osait pas imaginer ce qu'elle allait dire au professeur de sortilèges. Il serait plus compréhensif, c'était assuré, mais il ne pourrait laisser passer cette escapade nocturne sans rien dire, sans punir...

Il continua de sa voix désagréable, enfonçant encore un peu la petite, en lui expliquant que lorsque l'on enfreint le règlement, au moins doit-on le faire bien, c'est à dire en étant discrète. Elle n'avait pas pensé à tout ça, à tous ces détails, au fait que sa sortie ne pouvait passer inaperçue et malheureusement pour elle, il avait fallut que ce soit lui qui la voit. Clarisse ne pouvait que s'en vouloir à elle. Mais le pire dans l'histoire, c'est qu'elle n'avait même pas eut l'occasion de profiter de sa promenade, ayant été rattrappée trop vite par les personnes présentes. Son envie de liberté était toujours là, bien qu'un peu refroidie par l'arrivée intempestive du professeur de potions, ne demandant qu'à être assouvie. Et à présent, il lui fallait donner une réponse. Pour la seconde fois, Rogue lui demandait ce qu'elle était venue faire ici, et l'Ecossaise savait qu'il ne le lui demanderait pas une troisième fois.

_ Je n'arrivais pas à dormir Professeur, c'est pourquoi je suis sortie dans le parc. Malheureusement, je me suis égarée, et me suis retrouvée ici, ne sachant de quel côté aller pour retrouner au château.

C'était à moitié vrai, à moitié faux. Sa petite voix n'avait pas trembée. Elle ne pouvait nier avoir enfreint le règlement, ni accuser les autres d'être la cause de sa présence ici. Celà ne lui avait même pas traverser l'esprit, et aurait de toute façon été idiot puisque non crédible. Restait à voir ce qu'en dirait Rogue...

[HJ: bon, désolé Clarisse d'interrompre ici alors que tu venais de poster, mais j'ai demandé à Rogue d'éditer il y a un certain temps, ce qu'il n'a toujours pas fait. Peut-être qu'en postant directement ici il se décidera enfin à le faire.
Ce n'est pas parce que le pseudo de Torin est en noir qu'il est recherché pour meurtre ou autre. Soyons logiques, il n'était pas là au premier reigne de Voldy, et si son identité de mangemort avait été démasquée, il serait à Azkaban. Je ne sais pas s'il en va de même pour Chan, mais le fait est que Rogue doit éditer, faisant passer les deux mangemorts pour de simples connaissances sans crier au loup. Désolé Clarisse si tu dois éditer quand Severus l'aura fait, mais je pense qu'une correction est necessaire.]

[hj : voila c'est bon j'ai édité !!
Torin laisse moi juste le temps, j'ai une vie derrière mon ordi ainsi que des cours à suivre comme la plupart des membres ici je pense alors ne t'en fais pas j'ai vu ton mp il y a quelques minutes et je m'apprêtais à modifier, mais laisse moi le temps...
Désolé Clarisse il faudra peut-être que tu édite toi aussi voila...]

[HJ : bon bah, c’est à mon tour maintenant ! Et désolée pour le retard !
Be zen les gens ^^ l’incident est clos ]

Les derniers échos de la voix si douce et berçante de la jeune femme firent s’envoler une multitude d’oiseaux en un vacarme d’ailes et de piaillements, que Chan interpréta comme les tonnerres d’applaudissements mérités pour sa magnifique prestation. Toujours perchée sur les épaules du malheureux jeune homme, la brunette remercia d’un geste solennel le ciel, envoyant des baisers par dizaine vers la cime des arbres desquels les volatiles s’étaient échappés en masse.

« Hoooooo… regardez, ils me jettent même des fleurs… Merci à toi, public ! Je t’aaaaime ! Hooo…Haaaaa…. Huuuuu… »

Les fleurs en question n’étant que les feuilles tombées des grands êtres de bois, gardiens de la forêt, Chan ne semblait pas s’apercevoir de l’aspect singulièrement ridicule de la scène, et serait bien restée plus longtemps ainsi, les bras ouverts vers le ciel, à regarder d‘un air ébahit son public imaginaire si une voix familière ne l’avait pas arrachée de sa prestation artistique.

La jeune femme s’immobilisa à l’instant même où elle faisait mine de pointer du doigt, avec un clin d’œil de play-boy, un éventuel fan, qui n’était en réalité qu’une mouche qui passait par là. Cette voix… Elle la connaissait bien, d’autant plus que les épaules sur lesquelles elle était perchée avaient mentionné son prénom. D’un geste vif, elle baissa la tête pour apercevoir celle de Torin qui se tordait le cou à tenter d’apercevoir le visage de sa funambule.

Un sourire aussi éclatant que celui des acteurs des spots publicitaires pour cette célèbre marque de dentifrice, Chan poussa un petit gémissement suraigu, ressemblant douloureusement au grincement d’une grille mal graissée, avant de brusquement rouvrir les bras vers le ciel et de s’écrier d’un air théâtral :

« Ô joie, Ô cadeau divin du ciel, voici quatre ans déjà que cette voix si sensuelle n’avait pas chanté à mes oreilles… »

Elle respira une grande bouffée d’air, fermant les yeux et poussant à nouveau son crissement suraigu. Puis, sans crier garde, elle frappa de toute la force de ses petits poings sur la tête de Torin, dans un geste affectif, bien entendu…

« MONSIEUR TORIIIIIIIN ! Mon vieux pote ! Comment qu’tu vas ? Ca y est hein, j’donne plus de nouvelle et tu t’en vas jouer les Casanova auprès d’autres demoiselles de Serdaigle hein ? Grand fou va… »

Elle jeta un petit regard aguicheur vers la jeune élève. Que pouvait-elle bien faire ici à une heure pareille ? Chan ne se posa même pas la question, tout ce qui lui importait, c’était son allure…

« Des cheveux roux… de grands yeux bleus et un teint de poupée, hihi, Monsieur Torin a toujours eu un faible pour les demoiselles de notre noble maison, hein qu’c’est vrai Monsieur Torin ? Hein ? De quoi ? Si je peux descendre ? Ooooooh bah que non que j’veux pas descendre ! Attention, je pense que ça va secouer…»

Expelliarmus ! Accio les trois baguettes !

BADAM (oui, parce que ça change du BOUM) !
C’était un coup de chance que Chan ait entrevu une silhouette pointer une baguette vers eux juste avant que le sort ne soit lancé… Là aussi, vous avez envie de dire : menteuse ? Pareil.

« Aéiïe… Ah bah j’l’avais dis hein, que ça allait secouer !»

Riposter, à condition d’avoir encore sa baguette et dans la supposition que le responsable de ce sort de désarmement n’était pas celui qu’il était (vous n’avez rien comprit ? C’est normal…) aurait été chose aisée… Si Chan y avait mit un peu du sien. Toutefois, elle ne se sentait pas l’âme d’une combattante, et à la vue du professeur Rogue, elle se félicita intérieurement d’avoir laissé faire. Connaissez-vous beaucoup d’élèves qui attaqueraient leur professeur ?

Allongée à plat ventre sur le sol de la Forêt Interdite, la jeune fille redressa la tête, dont le bout du nez était noircit par la terre suite à sa chute… Ses yeux se posèrent sur deux grands pieds… énormes ! Si bien qu’elle était persuadée que leur propriétaire pouvait faire du ski sans ski…, puis elle remonta, visitant des jambes cachées par une robe noire, un torse élancé ma fois apetissant, vêtu lui aussi de noir, des épaules droites, un cou banal, des lèvres étirées dans un rictus dévoilant des dents jaunâtres. De suite, c’est moins apetissant. Un teint cireux, un nez crochu, des yeux glaciaux et enfin, pour couronner le portrait, des cheveux si graisseux que Chan en avait presque envie d’y frotter une tartine de pain pour la beurrer. Elle jeta un petit regard vers la fillette bleu et bronze et lui adressa une faible grimace.

Le professeur Rogue. Quand bien même était-il un sorcier de grand talent, ceci n’excusait pas son apparence. Chan n’était pas de nature à s’écœurer devant des cheveux sales ou un visage ingrat, mais tout de même, lui, il abusait ! Et puis surtout… c’était un traître.

Oui car à en juger par mes souvenirs de Harry Potter et généreusement aidée par l’avis d’un autre membre du Fofo, il me semble bien qu’avant le retour du Lord, aucun Mangemort n’était au courant que le maître des Potions avait une couverture chez ceux-ci. Et il semblerait même que le Lord en personne l’ignorât jusqu’à ce que ce brave Severus n’aille s’expliquer chez Vous-Savez-Qui. Et donc, le Lord n’étant toujours pas de retour à l’heure de ce RP, il est logique que Chan ignore elle aussi la couverture du professeur Rogue…

Et elle ne l’aimait pas, ah ça que non ! Lorsqu’elle l’avait eut pour professeur, elle n’avait pas le souvenir d’avoir déjà eu des ennuis avec mais depuis qu’elle avait apprit avec quel lâcheté il avait abandonné son Maître… Et dire qu’on disait de lui qu’il avait un grand talent. C’est si triste, si dommage… quel gâchis ! Enfin bon… Elle avait aussi le souvenir qu’il était un excellent Legilimens et donc, qu’il ne valait mieux pas penser trop fort avec lui dans les parages. Surtout lorsque l’on est désarmé.

Ignorant parfaitement le petit signe de tête qui se voulait rassurant, Chan se releva tant bien que mal et alla se blottir non pas derrière Torin mais…

Derrière Clarisse ! Copine ! Elle lui empoigna doucement les bras et se tapit derrière elle, comme pour se protéger du vieux Servilus qui foudroyait déjà la fillette de questions en tout genre.

« Je me demande s’il a du poil au nez… » murmura-t-elle à l’oreille de sa nouvelle meilleure amie d’enfance.

Elle jeta ensuite un regard en oblique à Torin qui lui semblait le plus détendu du monde avec le professeur, chose étrange… De toute évidence, ils étaient tous deux démasqués par l’homme au nez crochu. Une chance qu’il fut doté d’intelligence et qu’il ne clame pas haut et fort sa découverte et ce, devant la jeune élève… Car dans le cas contraire, Chan aurait perdu sa couverture et ne pourrait pour ainsi dire plus se faire passer pour une élève lorsque l’envie lui prenait. Et ça, ça serait trèèèèès ennuyeux… Car elle aurait alors du faire appel à une quelconque issue de métamorphose ou autre, dont seuls les Mangemorts connaissent les secrets et qui ne nécessitent pas de baguette afin d’aller récupérer la sienne et de tuer sans cérémonie la fillette. Et ce n’était pas ce que le professeur Rogue voulait, n’est-ce pas ?

Elle plongea les yeux dans celui du maître des potions, sachant pertinemment qu’il y lirait ses pensées, tout en se collant un peu plus à Clarisse histoire de lui rappeler qu’elle était entre ses mains, en ce moment même…

Oui bon, ça n’était pas de sa faute à elle si elle ignorait la double couverture de Rogue hein !

« Professeur… Je suis certaine que malgré la bêtise de vos élèves vous ne souhaitez pas que deux écolières soient blessées, surtout une si jeune élève que mon amie ici… Je ne me permettrais pas de mettre en doute vos capacités ni votre talent mais nous sommes dans la Forêt Interdite et il me semblerait plus judicieux… que vous nous rendiez nos baguettes magique afin d’éviter tout incident regrettable… »

Et suite à ce discourt plus que saisissant de la part d’une fille aussi… euh… Chanesque que Chan, dirons-nous, elle ajouta ave un sourire niais :

« En plus vous avez l’air bête avec, c’est une baguette pour fille ! »

No comment. Mais soulignons au passage que Chan avait customisée sa baguette et que le professeur Rogue avait donc en main un bout de bois décoré d’un magnifique ruban rose sur le manche…

Charmant.

C'est à peine si Torin avait eu besoin de voir le visage de Chan pour la reconnaître, des personnes aussi joviales chantant à pleins poumons la nuit dans la forêt interdite, il n'y en avait pas deux. Lui en revanche, se comportait avec une attitude plus anodine, il ignorait si sa vieille amie le reconnaîtrait directement... A moins qu'elle ne reconnaisse la forme des épaules sur lesquelles elle avait tant bondit. En tout cas lui devait maintenir son équilibre pendant que sa cavalière s'agitait dans tous les sens pour remercier un publique invisible. Question d'habitude, s'il ne l'avait pas connue il l'aurait sûrement tuée sur le champ, mais sous ses airs de folle exaspérante se chachait un véritable petit démon.
Le rafut sur ses épaules cessa enfin lorsqu'il s'adressa à Chan. Lui l'avait reconnue, et semblait-il que cela devienne reciproque d'une seconde à l'autre. Juste le temps qu'elle se penche vers lui et qu'il oriente sa tête dans un mouvement de cou douloureux en direction du visage asiatique. Il n'aurait peut-être pas dû. Certe ça l'avait fait sourire, mais ce cri, ouch ça fait mal aux oreilles. Puis elle se redressa pour prononcer un petit discours bras ouverts... Voix sensuelle? Torin n'eut pas le temps de protester qu'un nouveau cri vint perce ses oreilles. Comment faisait-elle pour ne pas se brûler les cordes vocales? Encore une fois il ne s'en étonna pas plus longtemps puisque sa tête devint très vite un tambour. Heureusement elle n'y allait pas de bon coeur sinon il aurait déjà perdu patience. Il laissa passer, se contentant d'écouter Chan, priant toujours pour qu'elle descende au lieu de raconter n'importe quoi. Il voulut même hurler et la balancer lorsqu'elle expliqua son soit disant faible pour les Serdaigles, mais c'était faux! Alors allait-elle enfin cesser de le taquiner alors qu'il y avait de la jeune chair fraîche juste à côté? Probablement pas puisqu'elle ne voulait pas descendre... Et c'était à ce moment là que Rogue avait en quelques sortes sauvé la situation, quoique non, le désarmement étant plus agaçant qu'avoir Chan sur ses épaules.

Torin s'était donc relevé, maudissant l'attaque en traître de Rogue et s'essuyant rapidement. Il avait demandé sa baguette le plus poliement du monde. Et qu'avait-il en retour? Le maître des potions niait le connaître, même en tant qu'ancien élève. Il l'appellait monsieur. Au diable les excuses et les justifications, la seule chose qui importait au jeune mangemort était de récupérer son bien le plus précieux, sa baguette. L'idée de ne pas avoir son seul et unique outil en sa possession plus de quelques minutes lui était insupportable car cela indiquait en quelques sortes une position de faiblesse. Peut-être n'avait-il jamais envisagé le fait d'être désarmé, n'ayant pas à sa connaissance un seul tour de passe-passe pour récupérer cette baguette de cyprès, à laquelle il était si lié, d'autant plus que ce même bois était son signe astrologique celte. Et, même si il se contrefichait des balivernes qu'était l'astrologie, il ne pouvait nier que son arme était comme une partie de lui.
Il fallait donc qu'il trouve un stratagème pour contraindre Rogue à lui rendre ce qui avait été pris. Torin continuait à fixer le professeur tandis que celui-ci s'adressait maintenant à la jeune élève. Il jeta ensuite un coup d'oeil vers le deux demoiselles. Chan s'était approchée de la fameuses Miss McBrien et lui avait doucement empoigné le bras. Et tandis que la plus jeune Serdaigle tentait de se justifier auprès de Rogue, un léger détail devint plus clair. Miss Mell sous ses airs enfantins s'avérait quelquefois perfide et sadique, aussi si elle se mettait à chuchoter quelque chose à sa nouvelle amie, peut-être n'en pensait-elle pas moins.

A présent en position d'observateur, Torin comprenait plus clairement les intentions de Chan, surtout lorsque cette dernière s'adressa à Rogue. Il rendit à sa vieille amie le petit regard qu'elle lui avait adréssé avec un mince sourire. Puis elle parla, lançant une menace indirecte à l'attention du professeur. Cette fille était décidément géniale, et quelle que soit la réaction du maître des potions, elle aurait probablement le temps de briser la nuque de sa proie avant qu'un sort ne l'atteigne. Severus n'était ainsi plus maître de la situation, Torin se déléctant de ce léger revirement de situation. Il ne pu même pas réprimer un petit « hum » ironique lorsque Chan ajouta une remarque en lien avec la baguette au ruban rose.
Mais Rogue était-il aussi facile à convaincre? En fait, il n'avait pas réellement le choix, s'il attaquait la mangemorte si ressemblante à une élève, soit Miss McBrien mourrait, soit elle pourrait éventuellement dénoncer le professeur comme ayant jeté un sort à une étudiante, ce qui était totalement prohibé. Ou alors rien de tout cela ne se passerait et en envisageant cette hypothèse, Torin se devait d'intervenir. Il n'avait pas d'otage à prendre ni d'arme à utiliser et aucun mot qui puisse convaicre ce traître de Rogue. C'était si agaçant de se sentir aussi inutile... Son regard s'éloigna en direction de la forêt. Rien n'y était visible étant donné l'épaisseur des feuillages et l'obscurité, mais il était facile d'imaginer que de dangereuses créatures rôdaient. Il tenta donc une argumentation, le yeux toujours rivés dans la même direction, le ton pensif.

« Je suis venu ici récupérer un crin de licorne, pour concevoir une baguette... Elles ne m'ont pas repéré mais j'ai trouvé un joli petit nid d'acromantulas. Si vous les aviez vues, de jolis spécimens en très grand nombre, de 50 centimètres à plus de deux mètres d'envergure... »

Cessant de regarder dans le lointain, il tourna sa tête vers la plus jeune Serdaigle. Il parut froid un moment, puis hocha la tête lentement, un petit sourire apparaîssant au coin de ses lèvres. Peut-être qu'elle craindrait cette menace, avec un peu de chance elle soutiendrait Chan et Torin dans leur idée de récupérer leurs baguettes respectives. Il regarda ensuite Chan un bref instant, toujours souriant, puis se tourna vers Rogue. Il s'approcha à moins d'un mètre du professeur et tendit lentement le plat de sa main, attendant.

« Vous savez Professeur, ces élèves sont si insouciants, innocents. Chan, en chantant, ne pouvait pas savoir à quel point les araignées ont l'ouïe fine... Oh, vous entendez? »

Un coup de vent agita les branches entourant la clairière. Le varcarme des feuilles se frottant les unes contre les autres. Mais lorsque vous êtes seul, au beau milieu d'un endroit fort peu rassurant, les bruits ne deviennent-ils pas tout à coup synonyme de menace, même les plus anodins? Aucun professeur de Poudlard n'ignorait la présence d'acromantulas dans la forêt interdite, ce n'était pas par hazard si l'on enseignait aux élèves la formule « aracna eximae », car à un certain age, tous auraient l'envie de faire une promenade dans la sombre forêt. La menace n'était donc pas négligeable et si les créatures à huit pattes assoiffées de chair fraîche venaient à eux, Severus ne pourrait pas s'en débarasser seul. Elle étaient très rapides, Torin ne les avait en réalité pas croisées, mais l'hypothèse était tout ce qu'il y a de plus plausible.
A vrai dire, sa propre fourberie le faisait lui-même reflechir. Il se rappellait lorsque Chan en chantant avait fait s'envoler bon nombre d'oiseaux, était-ce vraiment pour elle que les volatiles avaient fuit? Probablement, mais si ils l'avaient entendu, d'autres créatures aussi... D'un geste vif, la main de Torin vint se refermer sur sa baguette, que Rogue tenait toujours. Il savait que cette réaction pouvait être mal perçue, voir réprimandée, mais son regard plongea dans celui du maître des potions. Avant qu'un quelconque sort de repoussement ou autre lui soit lancé, il ajouta:

« Dans le seul et unique interêt de défendre deux jeunes élèves. »

Sa tête s'orienta vers les deux demoiselles, gardant un oeil sur Rogue. Ses mots avaient été lourds de sous-entendus.

Rogue observa la situation qui était assez critique ! La jeune mangemort nommée Chan semblait très futé mais heureusement Severus l'était un peu plus ! Il observa la jeune femme. Aux alentours, des bruits sombres et inquiétants se faisaient entendre. Severus savait que certains créatures étaient très peu recommandables dans cette forêt ; en effet en étant un mage noir, au service du seigneur des ténèbres il connaissait pas mal de créatures de magie noire dont le grand Lord traitait pour des efforts de temps à autre.

Severus émit un rictus.

Une baguette de fille ?... Et bien il est vrai que cette baguette n'est pas à mon goût et que je pourrais sans problèmes m'en débarrasser en la détruisant... cependant je pense qu'une aussi jolie femme que vous ne serait pas très contente. Je me vois donc dans l'obligation de vous la rendre...

Il lui lança sa baguette, et se tourna vers Torin. Severus était un mangemort et ses "co-équipiers" le savaient. Il ne fallait donc pas qu'il commette des bavures ou sinon les conséquences pour Severus pourraient en être... funestes !^^

Il fit donc un léger sourire envers Torin.

Si tu y tiens vraiment, voici ta baguette...

Il se tourna ensuite vers la jeune fille de serdaigle, un regard méchant sur le visage. C'est sur, elle allait avoir des ennuis pour son escapade !

Très bien Miss McBrien nous allons laisser ces gens tranquille et vous allez me suivre dans mon bureau...

Il lui fit un signe de tête.

[Désolé pour le petit rp mais je n'ai plus d'inspiration ]

[hj] désolée pour mon mois de retard!! je suis impardonnable... [hj]

Tandis que cheveux-gras faisait une entrée plus que très remarquée dans ce coin précis de la forêt interdite _à croire que c'était le seul endroit accesible à pieds puisque tous ces gens s'y retrouvaient ce soir là à cette heure précise_ la jeune fille qui était arrivée en chantant se rapprocha lentement de Clarisse. Cette dernière hésitait entre se réjouir d'une telle venue ou au contraire s'en inquiéter. Oui parce que même si la jolie (enfin on la suppose jolie, il faisiat trop sombre pour voir correctement ses traits et son visage) chinoise avait l'allure d'une élève de Poudlard, son attitude laissait penser qu'elle n'était pas mentalement très équilibrée. Vous avez déjà vu des gens bien dans leur tête et qui se baladent dans la forêt interdite de Poudlard en braillant l'hymne du collège magique, histoire de bien se faire repérer? Sans compter qu'en plus de ça, elle vient atterrir sur le dos d'un inconnu et qu'elle prend un vol d'oiseaux pour des applaudissements. En vérité, la rousse était plus portée à la peur de cette chamante demoiselle, qu'à lui accorder toute marque de sympathie ou de confiance. Et voilà que la soit-disant-élève venait se cacher derrière notre pauvre Serdaigle, comme si elle pouvait de son petit corps frêle la protéger du danger que faisait planer la présence du vialin-tout-méchant-Rogue.
Nawak je vous dit!
Mais c'est vrai quoi! Si il y en avait une qui aurait eu besoin de protection, ça aurait bien été notre aiglonne!

Que vouliez-vous qu'elle fasse contre quelqu'un, et ici contre un PROFESSEUR, et de surcroit sans baguette magique? Hum.... profil-bas me semble la meilleure attitude à adopter. Quoi? vous ne pensiez tout de même pas qu'elle allait lui faire une super méga prise de karaté quand même? Bon, je comprends votre immense déception, mais elle n'a jamais fait de karaté de sa vie alors!
Bref, ceci n'étant pas d'une importance capitale pour la suite de notre histoire, revenons à nos moutons...heu... à nos personnages!

Clarisse sentit comme un noeud se former dans sa gorge lorsque la folle lui prit les bras, en un geste qui se voulait réconfortant. Réconfortant? Vous êtes sûrs? Nan pasque Clis', elle elle ne trouvait pas ça réconfortant du tout! C'était même pas rassurant, ça lui donnait des frissons dans le dos. Et elle ne comprenait pas vraiment pourquoi une sixième année aurait eut besoin de se servir d'elle comme d'un bouclier. Il va sans dire qu'elle n'avait pas saisit toute la menace que ce simple geste laissait deviner. En même temps, comment aurait-elle pu imaginer une seule seconde que d'une part cette fille avait terminé sa scolarité à Poudlard depuis quelques années et d'autre part ce qu'elle mijotait là bas dans sa tête.
Impossible pour une enfant aussi innoncente et mignone que Clarisse!
Qu'est-ce que le "mignone ient faire là? Mais euh... c'est à dire que ça sonnait mieux ous comprenez... et oui bon d'accord, ça n'a rien à faire ici.
J'avoue.

Lorsque la chinoise lui murmura à l'oreille qu'elle se demandait si par hasard, le vieux Rogue avait du poil au nez, Clarisse en resta stupéfaite, bouche ouverte. Elle aurait eu l'air vraiment bête et idiot, mais fort heureusement, personne ne pouvait voir l'expression qu'elle affichait. Du moins, l'espérait-elle!
En d'autres circonstances, se demander si le sombre maître des potions, aussi injuste et mauvais soit-il avait ou non du poil au nez, comme disait Chan aurait put se révéler très, mais alors gigaméagatropsuper amusant. Sauf que là, ce n'était pas le moment de rire, à moins d'avoir envie de se prendre des heures de colle avec l'autre moche, jusqu'après sa mort. Rien que de penser à une telle punition, elle en frissonna. Et puis, cette question étrange la confortait dans sa peur de l'incconue. Il fallait être vraiment frappée pour se demander pareilles choses dans un instant aussi grave et dangereux.
L'idée que cette demoiselle aurait mieux sa place dans un asile pour cinglés effleura l'esprit de la deuxième année, lorsque Miss Mell indiqua sa baguette, comme un objet pour fille. L'aiglonne fronça les sourcils et discerna finalement un ruban qui flottait sur le morceau de bois. L'idée de décorer sa propre baguette ne lui ayant jamais traversé l'esprit, elle en fut encore plus stupéfaite!

Mais avec toute cette agitation, elle en avait oublié le jeune homme!

Ce n'était pas très malin de sa part, il faut bien l'avouer, mas que voulez-vous, les deux autres s'étaient parfaitement débrouillés pour accaparer son attention. Il expliqua brièvement la raison de sa venue dans la forêt, mais Clarisse n'écoutait pas. Elle était bien trop préoccupée par les agissements biscornus de la chinoise et du Professeur de potions.
Néanmoins, un mot retint son attention: "acromantulas"!
Cette petite esapade nocturne devenait très regrettable, et dangereuse. Si il y avait possibilité de rencontrer de tels... bestioles, la bleue et bronze en venait à espérer ne vivre qu'un vilain cauchemard. Tout à coup, elle se rendit compte qu'elle avait soudainement très très froid, sans doute à cause de la peur et de l'inaction.
Bon, toujours était-il que ce cher Rogue rendit leurs baguettes aux deux autres, mais pas à elle.

Aïe.

Ce n'était pas bon signe!
Nez-crochu ordonna ensuite à la petite de le suivre et de laisser les autres tranquilles. Il oubliait juste un détail, c'était que Clarisse était arrivée avant mister Bower et son amie, et que par conséquent, c'était elle qui avait été dérangée par les deux compères. Donc en toute logique..euh.. nan mais en fait ça changeait rien parce qu'elle allait de toute manière se retrouver seule avec le terrifiant directeur de serpentard! Pas très réjouissant en perspective!
La roquine ne remarqua même pas que Rogue s'adressait à Chan Mell comme on le fait à une dame et non à une simple élève qui n'obéit pas. Résignée et apeurée, elle se dégagea des bras de celle-ci et s'avança, tête basse. Elle allait payer cher sa sortie!

Seulement tout en avançant, une idée très tordue lui passa par la tête!
Au début, elle avait cru que peut être l'homme en noir serait celui qu'elle cherchait, le cousin de sa mère! Or, il n'en était bien évidemment rien. Seulement lorsque l'on a douze ans, tout est possible. Donc, l'idée que cet individu connaisse celui qu'elle aurait tant aimé rencontrer s'insinua perfidement dans son esprit, et elle s'y raccrocha en dernier espoir. Il y avait une chance sur un million pour que ça soit le cas, mais ça, elle ne s'en souciait pas: s'il y en avait au moins une seule de chance, alors elle devait la tenter.
En passant devant Torin, elle laissa discrètement glisser une photographie de sa poche, représentant un élève blond aux yeux bleus, un serpentard. Fort heureusement, le professeur ne s'en aperçut pas, et elle croisa mentalement les doigts pour que contrairement à lui, Bower la voit...

Tout était fini, à présent, elle allait se faire punir par le professeur. Résignée, et fixant bêtement ses chaussures, elle avança jusque devant lui.