[hj: Propos un peu chaud, pour un forum enfin, faudra pas trop ambitionné sinon ça risque de devenir inadéquat..]

Lucius connaissait les manières de «travailler» de Narcissa, ce qu'elle appréciait, ce qu'elle n'aimait pas. Il ne fut pas surpris de sentir un fiel poison sur ses lèvres, douceur des ténèbres, s'immisant dans chaque cellule de son corps. Rien de bien méchant, mais qui portait à l'attention de la femme. Il se laissa aller au bon soin de Narcissa, dont il s'attendait à ce que sa douceur soit de courte durée. Autant il s'amusait, faisant d'elle ce qu'il voulait, autant elle tentait de garder le contrôle sur le corps satiné et ivoire de Lucius. N'étant pas de ceux qui se laisse faire, il joua volontiers au jeu de sa femme.

Tu as toujours fini par perdre à ton propre jeu, Narcissa, aujourd'hui n'est pas la veille où tu auras le dessus sur Lucius Malefoy...

Il mordit les lèvres de sa bien-aimée, laissant le sang se mélangé à la salive, un goût âcre dans la bouche du Sang Pur, goûtant plus doux que le plus fin des sucres, plus fort que n'importe quel épice, plus relevé que n'importe quel met. Le Sang Pur, un délice pour les connaisseurs. Amusé, il laissa Narcissa dépeindre le propre lieu qui lui venait à l'esprit, laissant flotter sur son corps d'où il ne restait qu'un pantalon noir pour séparer le corps bouillant de sa femme du sien. Celle-ci se détacha de lui, sentant le regret, il sourit narquoisement, comme il faisait depuis sa jeunesse, le sourire même qui avait fait de lui ce qu'il était. Répondant aux propos de Narcissa, d'une voix toute aussi mielleuse.

Il me tarde de voir tes plus beaux charmes, ma douce. Tes ensorcelements, tes charmes, ta beauté n'a d'égale qu'à la perversité de ton esprit, ce qui m'a charmé autrefois et qui me séduit encore aujourd'hui.

Sentant les fiévreuses caresses de la femme, il figea son regard sur Narcissa, laissant mouvoir son regard aux mouvements somptueux de la silhouette féminine de la dame. Il dû maîtriser les sons de sa bouche quand elle planta ses crocs dans sa chair, qui ne serait probablement pas la première fois. Ses caresses allaient de bon train, comme à son habitude Narcissa ne traînait pas sur des détails. Certes, les caresses de la femme qui trônait sur lui ne le laissait pas indifférent, mais son charme n'était plus méconnu du respectable homme. Il se laissait jouer mais maintenait toujours l'avantage, de part son contrôle de soi.

Elle le blessa de ses ongles acérés, où perla quelques infimes gouttes de sang nâcré. Il laissa ses doigts caresser le dos fin de Narcissa, laissant marque de son passage, en pétrissant la peau satinée de la femme qui tentait de le dominer. Elle prit cependant ses mains, prenant l'avantage qu'il ne pouvait que suivre ses mouvements, parce qu'il le voulait, évidemment. Il suivit des yeux les envoûtantes suites lascives de gestuelles que Narcissa affectionnait comme une danse, s'amusant à ses dépends. Comme un élève à son professeur, il se laissa dicter les gestes désirés par sa femme.

Ses cheveux vers l'arrière, il s'aperçu que même si son esprit demeurait alerte, Narcissa endormait son corps par cette suite de caresses continues et il devrait finir par abdiquer. Cependant, Lucius Malefoy a une tête forte, voilà pourquoi il maintenait la grandeur des Malefoy de bonne augure. Levant les yeux, il écouta la voix de sa bien-aimée, laissant les mots l'emplir pour lui répondre, d'un même ton.

De part moi, tu deviens femme. De part moi tu es devenu un ange déchu, coupé du monde, enfermé dans sa cage doré. Il te faudra à jamais servir les desseins de ton Enfer, qui pourtant s'est avéré devenir ton paradis. Prisonnière de par son amour et son devoir, amoureuse de celui qui devait être son époux, respecté certes mais détesté, j'ai fait de toi la femme comblée que tu voulais être. Demeureras-tu éternellement l'ange démon qui règne sur l'honorable dessein de son Sang?

Il la fit taire d'un baiser, fiévreux, torride, sauvage. Lucius l'embrassa, jusqu'à en perdre le souffle, jusqu'à ce qu'il laissa Narcissa emplir ses poumons d'air. Celle-ci ne perda pas de temps, elle écorcha sa peau de pêche, se baissant pour boire, s'abreuver, de ce Sang Pur brûlant les veines de part le respect qu'on lui porte, de part la fierté dont il est maître. Elle fit dévaler du sang, faisant des traînées nâcres sur le torse laiteux de l'homme. Pourtant, Lucius ne lâchait pas Narcissa des yeux, se délectant de son plaisir à absorber la fierté de plusieurs générations, ce liquide rouge bourgogne, foncé, dont il expiait de pureté.

Narcissa décida que s'en était assez, laissant son corps fiévreux de désir. Elle retira le pantalon de son mari, le laissant aussi nu qu'à sa naissance mais Lucius décida que cela ne se passerait pas ainsi. Il la laissa les recouvrir, puis aperçu les flammes lécher le sol, laissant indemne le lit. Il l'écouta parler puis d'un sourire supérieur, il lui répondit avant de prendre les choses en main.

Narcissa, ton vil désir et l'amour qui t'aveugle causera ta perte, mon amour pour toi demeurant à jamais ce qu'il est aujourd'hui, malgré que je ne soye pas illusionner..

Lucius fit payer les amusements de Narcissa, caressant du bout des doigts la peau satinée de celle-ci, le sourire suffisant aux lèvres. Oh non elle n'aurait pas le dernier mot, foi de Malefoy.

Est-ce que cela t'amuse? Il sera à mon moment de faire de toi l'esclave de mes Enfers...

Chaque parcelle de la peau de celle-ci tremblait de plaisir, Lucius s'amusait de sa dominance, le plus moindre des membres de Narcissa avait reçu la visite des doigts agiles et experts de Lucius, qui avait appris, au fil de ses aventures, à respecter les limites, extasiant de mouvements plutôt anodins naturellement la plus froide des beautés...

Lucius regardait les pensées de Narcissa modifier l'espace, passant de feu arden à plage où les vagues se brisaient telles des félins fondent sur leur proie. L'endroit donnait envie de se fermer les yeux et de laisser le parfum envoûtant de la mer emplir les narines des personnes présentes.

Pourtant, le ciel pleurait, pleurait la tristesse de sa femme. Il la savait sensible, tellement sensible. Il la protégeait d'elle même en lui refusant ce nouveau caprice. Elle avait failli à son existence même, n'aimer qu'elle, pourtant Cygnus avait déceler sa faiblesse malgré le nom donné du jeune homme qui se noya, amouraché de son propre reflet et perdit la vie en se regardant dans un Lac. Il la fixait d'un regard compréhensif mais dur, l'acier de ses yeux se mêlant au bleus de ceux de Narcissa. Il lui caressa doucement la joue, pour l'apaiser. Lucius la laissa s'installer tandis qu'il l'embrassait encore, jusqu'à ce qu'il n'ait plus une once d'oxygène dans ses poumons. Un baiser sauvage, félin, où il avait été le chasseur et elle la proie, où Lucius avait tout pouvoir sur elle, où il avait le droit de vie, ou celui de mort.

Narcissa, tu te perdras dans ce que tu désires. Tes caprices deviennent réalité et un jour, et ce jour viendra, tu te perdras dans la brouillard de tes désirs...

Continuant de pourchasser le moindre parcelle de peau n'étant pas imprégné de sa présence, il ressentit les frissons qui traversèrent l'échine de Narcissa et un sourire narquois apparu à ses lèvres. Il aimait jouer, elle aimait jouer. Pourtant, il avait le dessus et il l'aurait toujours. Lucius Malefoy était ainsi, il était tout puissant. Pourtant, il aperçu cette vision quand ses doigts frôlèrent le ventre plat de la dame.

Un enfant, une jeune fille, qui lui ordonnait presque de donner son désir à sa femme, comme si elle avait la toute supériorité de ses actes. Une fillette avoir le dessus sur un garçonnet? Jamais un héritier Malefoy, fut-il second, ne se laisserait avoir par une dame. Tricya Druella Malefoy. Pourtant, le nom lui sonnait déjà familier malgré l'absence évidente de ce nom dans la généalogie Malefoy. Une toute puissance? Un don de guérison, voilà qui devenait intéressant. Elle pourrait toujours protéger les arrières de Drago. Quoi qu'il pourrait arriver, Lucius donnerait tout ce qu'il avait, excepté son rang, pour que son héritier demeure et continue sa noble lignée. Un second enfant, de par surcroît une jeune fille le laissait froid mais la perspective d'un tel don était intéressante. La vision se termina et Lucius ne plia pas du tout, mais pensa à toute vitesse.

*Une jeune fille, une puissance, un don. Mais qui est donc cette prêtresse de la mort de cet enfant n'étant encore même pas conçu?

Il pensa aux jeunes que Drago avait déjà décrit, une allait parfaitement dans le portrait: la jeune Craft. Il ignorait son prénom mais ses parents avaient déjà été confronté à lui, par biais. Il passa sa main sur la taille de sa femme, le laissant remonter vers son cou dont il caressa l'artère qui battait de plaisir. Lucius dut contenir l'envie de laisser ce flot de vie couler sur la peau de pêche de Narcissa. Pourtant, et c'est probablement ce qui la sauva, elle prit la parole, coupant net les pensées de son mari. Celui-ci lui répondit, le ton grave.

Ma mie, chère Narcissa, ange de nuit. Pourquoi demeurer si proche de l'ennemi juré de toute bonne famille: l'amour. Vous en êtes servante, obsédée, obnubilée et esclave. Que devenez-vous par Merlin? Il vous faudra vous resaissir car cet enfant, si il est ce qu'il a été dit qu'il serait, ne devra jamais devenir aussi faible que vous l'êtes car l'Élu sera moi, j'espère que cela demeure clair. Ne soyez pas aveugler par votre insasibilité d'amour et de réconfort. Cet enfant sera la toute puissance, deviendra un noble prêcheur de la généalogie Malefoy et aidera par tous les moyens son aîné Drago, en lui offrant tout, même au prix de sa vie.

Il la fit taire en l'embrassant et lui donnant ce qu'elle voulait, seulement parce qu'il y voyait un intérêt futur, une nouvelle branche renommée des Malefoy. Il fit d'elle sa catin, la maniant au gré de son envie, ce qu'elle ne détestait pas, oh non loin d'elle cette idée. Elle demeurait dépendante de celui qui faisait, qui avait fait d'elle une grande dame, quelqu'un de la Haute, elle avait besoin de lui comme un junkie doit avoir sa dose pour exister. Elle était le corps et il était son sang, indissoluble...