Drago revenait au Manoir, sa mère était revenue d'un voyage et il lui tardait de la revoir. Derrière les apparences, Drago tenait énormément à Narcissa. Il était heureux de la revoir mais seul lui le savait, maîtrisant parfaitement son expression faciale. Il attendait au salon, jetant quelque fois un coup d'oeil à sa montre d'argent, en plus offert par elle, Narcissa, en l'honneur de son entrée à Serpentard l'année précédente.

*Je me demande ce qui était concerné par son voyage, évidemment je n'en saurai rien mais bon, toujours la possibilité de songer.

Drago se leva lorsqu'il aperçu la silhouette pâle, mince et élancée de sa mère, Narcissa Malefoy. Il répondit à son sourire, réellement heureux de la revoir. Elle s'approcha de lui, l'appelant comme elle faisait depuis l'âge de raison, d'aussi loin qu'il se souvenait, Narcissa l'avait toujours appeler son bébé. Bien sûr, Lucius désapprouvait cette pratique mais Narcissa avait son caractère propre et elle en profitait lorsque celui-ci n'était pas présent.

Bonjour Mère, il me tardait de vous revoir.

Il observa du coin de l'oeil la beauté froide de sa mère tandis que celle-ci lui caressait les cheveux. Sous le charme, Drago se laissait faire avec plaisir. Tout seul avec elle, il se laissa un peu plus aller qu'à son habitude, celle-ci étant la seule à traverser la carapace qui entourait le mythique Drago Malefoy. Elle était vraiment radieuse, sa robe tombant magnifiquement. Il n'avait pas de souvenir comme étant que sa mère n'avait pas eu une toilette magnifique.

Non je n'ai pas eu le temps, Mère. Dès que j'ai eu votre hibou, je suis directement venu au Manoir. J'ai cependant acheter des Dragées en chemin mais je n'ai pas faim pour le moment, je vous remercie.

Sa mère l'avait toujours couvert et, malgré les apparences, il n'était pas tant offensé par cela. Bien sûr, il devenait lassant à la fin mais lorsqu'il était seul avec elle, il la laissait le couvrir comme bon lui semble, pour les rares fois où ils étaient en tête à tête.

Effectivement, Mère. C'est un magnifique cadeau et jamais il ne quitte mon poignet. On aurait dit que vous aviez lu dans mes pensées, moi qui en avait besoin.

Sa montre était d'argent pur, les aiguilles étant de fines vipères verte en émeraude, les chiffres étant forgés à même l'argent. Un peu grande, il lui tenait réellement. Il avait apprécié le présent et ne se gênait pas pour lui dire, c'était un présent qui en valait le pesant de Gallions.

Tandis qu'elle continuait de jouer dans les cheveux or blanc de Drago, elle lui fit part de ses commentaires au niveau de son alimentation. Il savait déjà qu'il ne s'en tirerait pas qu'avec des Dragées, Mère veillant toujours à ce qu'il soit au meilleur de lui même. Ce fut donc un petit sourire qui se traça sur les lèvres de Drago, amusé par la scène familière de Narcissa, convoquant un Elfe de Maison pour nourir le petit Drago Malefoy.

Bien qu'il avait la réputation de tenir tête, se laissant difficilement marcher sur les pieds, il savait pertinemment que discuter avec elle serait suicidaire. De plus, bien que Lucius soit plus imposant, Narcissa avait quant à elle une manière plus subtile de persuader les gens.

Je mangerai ddavantage Mère, je vous remercie.

Il alla s'assoir là où Narcissa l'amena, songeant aux questions qui allait suivre. Ce qu'il avait prévu arriva et n'étant pas étonné, il répondit avec une réponse sortie comme si elle avait été préparée.

Comme vous le savez, je suis Membre de l'Équipe de Serpentard, Gardien pour être plus précis ainsi que Préfèt de ma Maison. Les Gryffondors sont toujours aussi insupportable tandis qu'il y a, à Serdaigle, une ou deux personnes dignes d'une conversation de temps à autres.

La femme, ça il n'y avait pas pensé. Bien sur, il y avait Orphée et Drago n'avait pas honte mais présenté dans des mots à sa Mère, franchement il n'avait pas d'idée ferme mais se débrouilla.

En effet, je crois que vous avez de nombreux talents cachés Mère, je sors avec Orphée Parker depuis quelques temps. C'est la fille d'un des collègues de Père et elle est de Sang Pur, évidemment. Je suis sûr que vous l'adoreriez...

Ne sachant quoi ajouter, il attendit de voir ce que Narcissa allait en dire.

Drago ne savait que trop bien que sa présence étirait le temps et que sa Mère s'en lassait très vite mais il ne pouvait pas partir, enfin pas encore. Il eut un petit sourire amusé quant Narcissa appela l'Elfe de Maison. Sa voix aiguë, il l'avait entendu tant de fois par le passé qu'elle ne le dérangeait pas outre-mesure. Il regarda l'Elfe, apeuré, apparaître, tenant un plateau dont les fumets aiguisèrent l'appétit de Drago. Il fit un petit sourire de remerciement et prit un morceau de faisan tandis que sa mère reprennait la parole. Lorsqu'il eut avalé, il lui répondit.

Évidemment, Mère, tous les Serpentard sont de Sang Pur. Il n'y a que des vermines tels que Poufsouffle et Gryffondor pour accueillir ceux qui, pourtant, n'auraient pas leur place dans l'établissement. Vous savez bien que je ne veux aucunement vous décevoir, mes connaissances sont toutes de Sang Pur, exception d'une Sang Mêlée mais qui s'est révélée un atout quant à son influence. Vous savez fort bien que je ne m'abaisserais jamais aux Sang-de-Bourbe.

Peu après qu'il eut fini sa phrase, sa mère reprit la parole. Il ne fut pas étonné de l'entendre parler de Pansy Parkinson, une fille qu'il côtoyait depuis longtemps.

Pansy est quelqu'un de bien, j'en conviens mais il faut croire que le destin en a décidé autrement. Orphée est Préfète, tout comme moi et joue le rôle de Poursuiveuse dans l'Équipe, de plus, elle vaut son pesant de points, remportant de nombreux points pour Serpentard dans les cours. Quant au fait de la rencontrer, je lui en ai fait part et elle serait ravie de faire votre connaissance, Mère...

Il n'essayait pas de vanter Orphée mais il savait que Narcissa préférerait qu'elle ait de la notoriété, puisqu'elle veillait étroitement à la bonne continuation de l'héritage de Sang Pur des Malefoy.

Drago releva les yeux et fixa sa mère, pas du tout étonné par tant de questions. Bien entendu, comme il savait Narcissa assez curieuse et particulièrement quand les nouvelles concernaient son fils, il s'était assuré que ses réponses étaient exactes, ne voulant en aucun cas décevoir sa Mère, il lui répondit donc une réponse tout cuite, presque préparée d'avance.

Son père est un Mangemort dont elle n'a guère de nouvelles, celui-ci étant en mission à l'étranger.

Ensuite, Narcissa reprit la parole et Drago ne fut certain si le retour de son Père lui engendrait un sentiment bon ou mauvais. Bien sûr, Lucius Malefoy avait toujours été son modèle, son mentor, sa fierté mais son retour signifiait plus de responsabilités, plus de présence et peut-être même, des choses à dire sur Poudlard. Ayant déjà la tête fort occupée avec le Quidditch, son rôle de Préfèt et les cours, il se demanda sérieusement quelle était sa position sur le sujet. De sa voix froide et sûre de lui même, il répondit après une dizaine de secondes.

Ravi de l'entendre de votre bouche, Mère et pour la famille Parkinson, je n'y vois aucun inconvénient, ce sont des gens de bon rang après tout.

N'étant pas sûr d'où elle désirait en venir, il lui laissa continuer, ce qui s'avéra fort judicieux. Il eut un léger froncement de sourcil et écouta ses propos avant de l'encourager discrètement aux confidences.

Vous connaissant, je me doutais un peu que vous ne vouliez pas seulement parler de mes affaires de Poudlard. Je suis tout ouïe, Mère.

Et elle se lança, il fut franchement hébété. Bien sûr, il s'était déjà dit que Narcissa se joindrait tôt ou tard au Clan Mangemort mais de là à passer au concrèt, c'était une autre histoire. Drago était cependant fier de la démarche de sa Mère et comme il savait qu'elle ne prendrait jamais de décisions irréfléchies, particulièrement si elle l'affectait lui, il lui témoigna sa fierté.

Je me doutais que cela arriverait tôt ou tard, Mère. Je suis fier de vous, je crois que vous deviendrez une Mangemort de renom, comme tante Bellatrix. Je vous crois également assez maligne pour éviter ses ignobles membres de la Résistance..

Il savait que les flatteries étaient adorées par sa Mère mais il pensait sincèrement, pour une fois qu'il parlait sincèrement, les paroles prononcées. Il était fier de voir Narcissa s'associer aux gens comme Lucius, des gens de noble famille, des gens influents.

Drago regarda la démarche douceureuse de sa mère et la regarda tandis que celle-ci parlait, ces paroles lui étaient douloureuses, il le savait. Il l'écoutait d'une attention particulière. Chaque mot semblait lui trancher la gorge. Ne voulant pas la déranger, il répondait par des gestes de tête la majorité du temps, la tête pleine d'idée, plus sombre les unes que les autres. Et si sa mère ne revenait pas vivante? S'il ne se montrait pas à la hauteur des attentes de Narcissa et de Lucius? Non, il leur ferait honneur, jusqu'à ce que la Mort en décide autrement. Il fit un geste pour se relever, soutenir sa Mère durant qu'elle parlait mais s'arrêta, elle lui fit signe de rester là.

N'ayez pas peur Mère, je sais que tout ira bien pour vous. Sachez aussi que je puis me protéger et je ne veux en aucun cas que vous vous sacrifiez pour moi. Restez si cela est ce que vous voulez, Père peut très bien se charger d'avoir les bonnes volontés du Seigneur des Ténèbres...

Il savait que c'était trop tard, il le savait. Narcissa avait déjà fait le premier pas vers le Maître et un pas en arrière signifiait la mort, automatiquement. C'était pour la rassurer qu'il prononçait ses mots, pour lui montrer qu'il était fort et qu'elle lui avait inculquée ce qu'il devait savoir de la vie, des injustices, des échecs et de son devoir de survie, pour lui, sa Lignée. Il aperçu le regard triste de sa mère, reflétant dans le carrelage de la fenêtre. Drago sentit un pincement dans sa cage thoracique. Il détestait voir sa Mère pleurer, triste, il aurait tant voulu la préserver de tous ses malheurs.

Il l'entendit reprendre la parole, son Sang, sa Lignée, il devrait se montrer irréprochable, pour l'honneur des Malefoy, ce que jamais il ne trahirait, son Sang, sa vie, sa reponsabilité. Il savait qu'il devrait porter la Marque tôt ou tard mais il le ferait fièrement, montrant la nécessité des Malefoy dans l'armée du Lord. Il savait que Lucius le voulait, sa mère, elle, souhaitait le sauvegarder de la Mort.

Je vous ferai honneur, Mère, quoi qu'il arrive, la Lignée continuera et demeurera la plus puissante pour des siècles encore...

Lorsqu'elle cessa, reprenant son sérieux et sa tiédeur habituelle face à lui, elle parla de Poudlard, de son retour imminent. Il aurait préféré rester à ses côtés, la soutenir, la rassurer mais il le lui devait de réussir, d'étendre son pouvoir, ses connaissances. Il hocha positivement la tête.

J'y retournerai imminemment, Mère. J'attendrai votre hibou, vous allez être toujours de ce monde pour me l'envoyer, je vous le promet.

Une promesse, il aurait aimé lui demander de le lui promettre à lui mais c'était impossible. Fier, imbu, un Malefoy effectuait les actions, jamais il ne ferait de quémande à qui que ce soit, Mère, frère, soeur ou amis, il demeurait maître en tout temps de la situation.

Drago soutint le regard de sa Mère qui s'agenouilla en face de lui. Il la regarda, impuissant, retirer la chaîne que son père lui avait donné, avant sa mort. Il savait pertinemment que c'était le bien qui comptait le plus pour Narcissa et c'est avec difficulté qu'il retint une larme de perler au coin de son oeil. Il sentit la froideur de la chaîne sur son cou et le doux baiser de sa Mère sur son front. Drago se permit de fermer les yeux et écouta le murmure de sa mère et d'un souffle, presque impersceptible, il prononça des mots, des mots qu'il n'avait jamais prononcé...

Je vous aimes aussi Mère...

Lucius regarda la magnificence de sa femme, sa douce démarche et les petits gestes anodins qui faisaient de Narcissa une femme attirante, belle et sa peau ne pouvait qu'attirer le regard. Malgré le temps qui passait, elle demeurait une beauté, devenant plus mature et selon lui, son charme augmentait. Les expériences et connaissances de Narcissa l'impressionnait, réelleement. Il avait toujours connu son passe-temps de Botanique et sa passion des Poisons, cela l'avait rendue plus attirante encore, l'attrait du danger, du risque...

Elle s'approcha, sa démarche féline. Lucius la trouvait d'autant plus attirante qu'il y a quelques années, dans le temps où il était le mauvais garçon et elle, la jolie préfète. Par-contre, ce que Lucius Malefoy voulait, Lucius Malefoy aurait. Cette fois ne fit pas exception et depuis ce temps, un mariage et un héritier, il n'aurait rien pu demander de mieux. Finalement, la femme se plaça à califourchon sur le torse de Lucius et après avoir prononcé quelques mots, Narcissa embrassa son mari avant de sombrer dans ses pensées. Il la laissa faire, connaissant ses nostalgies.

Narcissa?

Le regard grisâtre plongé dans les abîmes de ceux d'un bleu éclatant de Narcissa, il la vu émergée de ses pensées, doucement, tranquillement, comme si le temps lui appartenait. Elle lui demanda quelque chose, chose dont il n'aurait pas cru possible que sa femme le lui demande maintenant, plus d'une décennie après Drago.

Maintenant qu'il avait son héritier, il n'avait guère besoin de plus mais il savait que Narcissa, dans sa solitude, s'amuserait d'un enfant. Lui, absent, ne serait guère présent, délaissant trop longtemps sa femme se languir. Cependant, depuis qu'il savait le penchant vers la Magie Noire de Narcissa et son avancement vers le monde des Mangemorts, Lucius ne tolèrerait pas qu'elle sombre s'il pourrait arriver quelque chose à celle-ci, à ce qui pourrait grandir en elle, la déception, la dépression, la tristesse, la mort. Non, pour son propre bien, elle devrait renoncer.

*Et Merlin sait à quel point il est dur de faire entendre raison à Narcissa.

Très chère, vous y songez un peu trop tard pour vouloir donner compagnie à notre fils et de plus, depuis votre début de cheminement pour vous joindre aux Mangemorts, ce que je soutiens, évidemment, je ne crois pas que le moment soit juste. Il m'est donc réservé de refuser poliment, du moins jusqu'à ce que le danger pour vous, et votre désiré, soit passé.

Il posa son regard sur la fine chevelure platine de sa femme, la blondeur étincellante de ses cheveux. Il se doutait que son refus ne plairait peut-être pas à celle-ci mais son refus était justifié et Narcissa, loin d'être bête, comprendrait vite fait l'inconvénient de sa requête. Lucius lui offrait tout, tout ce qu'elle voulait, cependant, ce qu'elle désirait à s'en déchirer, les circonstances la lui refusaient..

Lucius regarda avec une légère méfiance à la première portion de ses paroles mais il écouta le reste, ce qui lui plut en partie mais il n'avait pas apprécié qu'elle lui dise que c'était pour son père. Cependant, il savait qu'elle avait raison mais il préférait la version qu'elle l'avait dite d'elle même. Bien sur, il n'avait jamais été le Prince Charmant, fendant et toujours la tête haute, courreur de jupon de surcroît. Mais, Narcissa Black avait fini par l'aimer et cela, même si son mariage avait été arrangé.

Bien sûr, ton père voulait te voir aux bras d'un puissant Sang Pur et c'est pourquoi il t'a poussé dans les miens. Pourtant, tu en es tombée amoureuse de ton Sang Pur, contrairement à ce que ton père t'a toujours dit. Et j'ai fait la même chose.

Lucius n'était pas du genre très porté sur les sentiments mais jamais il ne saurait vu avec quelqu'un d'autre que Narcissa, ni aujourd'hui ni jamais. Il l'avait voulu à Poudlard et il l'avait obtenue. Il soutenait le regard de sa femme qui finit par reprendre la parole, un peu prise d'émotions. Elle était faible, sa faiblesse étant l'amour.

*Elle aurait mieux fait d'écouter les judicieux conseils de son père.

Tu es faible Narcissa, ton talon d'achille est l'amour que tu me portes, celle que tu portes à Drago. Il m'est inconcevable de te laisser avoir un enfant si tu songes au suicide. Tu ne te rappelles donc pas l'épreuve qu'a été Drago pour toi?

En effet, elle avait été prise d'une dépression post-partum. Elle avait délaissée son fils une semaine, insensible aux cris et aux pleurs. Sa femme avait eu les idées noires, sombres, plongeant dans l'Art des Poisons toutes ses énergies. Il sentit que Narcissa enleva sa main de son fin menton et la laissa faire, voulant voir ce qu'elle en dirait et elle s'éloigna, lui tourna même dos. Il savait qu'elle était blessée dans sa fierté, elle était fière et avait horreur d'avouer ses tords, tout comme lui. Il s'approcha d'elle, lui prit la taille et embrassa la chevelure d'or de sa femme et lui chuchota à l'oreille.

Prouve-moi que tu peux te dominer Narcissa, et à ce moment-là, je verrai. Tu sais qu'il est rare que tes charmes n'agissent pas sur mes décisions, à toi de voir si tu as toujours la main...

Il espérait qu'elle s'en contenterait du moins pour le moment. Ayant déjà des idées noires, il préférait qu'elle reprenne son propre contrôle avant d'en dire quoi que ce soit. Si Narcissa serait heureuse d'un nouvel enfant, Lucius la comblerait peut-être, si elle reprennait son self-control. Il alla s'étendre de nouveau dans le lit et fixa son regard sur Narcissa, l'invitant à le rejoindre...

Lucius observa Narcissa se détendre sous ses mains expertes. Il admira la félinité de sa femme, de la douceur de sa peau et de la beauté de celle-ci. Même après ces années, celle-ci demeurait et la magnificence de Narcissa n'avait aucun égal. C'était elle qui maintenant la somptueuse réputation des Malefoy, s'attisant les bonnes grâces de nombre de famille de Sang Pur. Il écouta ensuite les propos de sa femme, et lorsqu'elle eut terminé, il lui répondit, tout en jouant dans les cheveux de celle-ci.

J'ose affirmer que ce qui s'est passé il y a plus d'une décennie était dû à ta jeunesse. Tu as vieilli en beauté Narcissa, et tu es aussi belle qu'à tes vingt ans. Je ne crois pas à l'importance que t'apporterait un second héritier, ayant déjà Drago qui répond bien à nos exigences.

Elle le coupa, s'il aurait été dans une autre situation, il l'aurait probablement fait taire mais ce n'était pas le cas aujourd'hui.

Tu feras honneur à ton Sang par ta fidélité au Seigneur des Ténèbres, à ton mari et à ton nom. Un enfant, ah Narcissa l'amour sera ta perte un de ces jours. Pourquoi tant aimé? Cela t'est auto-destructeur, ça en déprime. Ton père t'avait toujours dit de demeurer distante et franchement, j'eus cru que de la manière dont tout à commencer cela allait demeurer.

En effet, Lucius n'était pas le symbole même de l'innocence, de la patience et de la gêne. Jeune, fougueux et avide de femmes, il avait souvent batifoler durant ses années d'apprentissage à Poudlard et il s'en rappelait avec délice. Cependant, ses escapades avaient pris fin lorsqu'il avait mise enceinte Narcissa, durant sa septième année. Pourtant, il ne le regrettait aucunement puisqu'il désirait ardemment sa femme comme au premier jour.

Il sentit le baiser de Narcissa et se fit plus insistant, revenant à ses habitudes de fougue.