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 Au morfale joyeux
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MessageSujet: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyJeu 10 Mai - 20:06:15

En cette soirée d'Octobre pluvieuse, tous les élèves avaient rejoints leur salle commune ou bien discutaient dans les couloirs, faute de pouvoir sortir se promener dans le parc, aussi bien en raison des éléments qui se déchaînaient, leur laissant un temps exécrable depuis plusieurs jours, qu'en raison de l'heure, qui leur interdisait de sortir, du moins selon le règlement. Tous avaient déjà dîné depuis longtemps déjà, lorsque Lucy, qui travaillait à la bibliothèque, pris conscience qu'il se faisait tard, qu'elle n'avait rien mangé depuis son petit-déjeuner, qui datait d'environ une douzaine d'heures, et qui consistait en un thé à la menthe. Evidemment, il fallait qu'elle se nourisse, l'une des recommandations de sa mère, qui savait combien la fillette, avec son appétit d'oiseau, préférait privilégier ses activités à ses repas.
Elle n'avait jamais faim, et son ventre ne venait jamais la rappeler à ses besoins naturels contrairement à certains de ses camarades dont les estomacs rugissaient en coeur à l'approche de l'heure du déjeuner. Il est vrai, qu'il était gênant d'entendre son ventre faire un barouf donner un concert de gargouillement en plein milieu d'une interrogation de cours, l'affiche du concert étant collée sur le front de l'élève, et passait généralement d'une couleur quelconque à un rouge vif, couleur tomate, des plus intéressants. La petite en revanche, avec son appétit d'oiseau, n'avait jamais ces problèmes, et s'en félicitait en voyant la gêne qu'ils engendraient.
Avec un soupir d'agacement - manger n'était vraiment pas l'une de ses priorités -, la jeune Serdaigle avait refermé l'ouvrage qu'elle était en train de consulter, notant le numéro de la page ainsi que le titre et l'auteur dans un coin de son esprit. Rassemblant ses affaires, elle les avait placés pêle-mêle dans son sac, venant gagner aussitôt son épaule, et avait quitté la bibliothèque. Une fois dans les escaliers, elle était descendue le plus vite possible, tâchant de ne pas rester bloquée sur un étage, ayant constaté leurs farces de nature plutôt désagréables. Enfin, Lucy était arrivée face à un tableau d'une taille considérable, une nature morte, représentant une coupe de fruit. Elle avait entendu une élève de quatrième année confier à une autre le moyen de se rendre en cuisines, et comptait bien l'utiliser, puisqu'il était trop tard pour qu'elle puisse espérer être servie à cette heure-ci dans la grande salle.


** Comment avait-elle dit qu'il fallait faire déjà... chatouiller un des fruits... non pas la pomme... la pêche peut-être ? Ah à y est je me souviens ! La poire ! **

La fillette se mit sur la pointe des pieds pour pouvoir atteindre la poire - elle n'était encore qu'en première année, et les élèves n'étaient pas sensés pouvoir manger à toutes heures -, et chatouilla la poire aussi bien qu'elle le pût, le bout de ses doigts effleurant la toile. Le fruit impassible, subit une déformation en raison d'un sourire qui venait de le fendre en deux, tandis que des ricanements nerveux s'élevaient de la peinture. Le tableaux laissa place à un trou profond dans le mur, que Lucy franchit d'un pas... elle était arrivée aux cuisines.
Le sol en dalles blanches brillait de propreté, et la lumière qui s'y refléta sauta aux yeux de la petite Bleue et Argent qui en fut décontenancée durant un court instant, et qui la força à fermer les yeux. L'instant d'après, elle les avait rouvert, et elle put entendre des couinements retentir à ses oreilles. Les Elfes de maison avaient accourus, et s'inclinaient devant elle en lui demandant ce qu'elle souhaitait, ne cessant de la complimenter, chaque parole étant suivie d'une révérence. Cela faisait un tel brouhaha que la petite ne parvenait à percevoir aucuns on vraiment audible, et les pria de parler un à un, aifn qu'ils puissent s'entendre. Aussitôt, les piaillements se turent, et l'un des Elfes s'approcha d'elle et après s'être incliné une énimème fois, lui demanda la raison de sa venue.


- J'ai manqué le dîner de ce soir... J'aimerais que vous m'apportiez des restes...

Venant d'une famille de sorciers de A à Z, Lucy savait combien les Elfes de Maison étaient heureux de leur condition, ormis les plus excentriques, et combien ils aimaient se "vautrer" dans leur servitude. Cependant, si elle n'était pas choquée, elle ne savait jamais si elle devait ou non user d'un terme poli, sachant combien certaines de ces créatures tenaient à ce qu'on les traite simplement en esclaves, sans demander rien de plus. Malgré tout, la fillette était bien élevée, et embêtée à l'idée de formuler un ordre d'une manière aussi sèche à des serviteurs - car c'était bien ce qu'ils étaient - aussi serviables et prompts à exaucer ses moindres désirs.

- S'il vous plait.
ajouta-t-elle après avoir tranché face au dilemne qui l'avait saisie.

Elle se retrouva immédiatement littéralement ensevelie sous les plats, et la prenant par la main, certains Elfes l'invitèrent à venir s'asseoir pour se restaurer, la traitant comme une déesse, multipliant les courbettes, ce qui eut tôt fait de commencer à lui porter sur les nerfs. Non pas qu'elle ne fut pas flattée de l'attention qu'il lui portait, bien qu'elle sût qu'ils avaient la même attitude avec quiconque était un sorcier, mais elle n'appréciait que très peu les gens maniérés, trouvant qu'ils cherchaient avant tout à se donner un genre et qu'ils n'étaient pas assez naturels. Cette impression de fausseté était toujours dérangeante lorsqu'on espérait pouvoir faire confiance à quelqu'un. A cet instant, la toile s'ouvrit, laissant de nouveau le passage béant, et les Elfes de se précipiter sur le nouvel arrivant...

** Et bien, quiconque ne connaissant pas les Elfes de Maison pourrait croire ceux-là atteints d'hyperactivité **
constata-t-elle.
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyVen 11 Mai - 18:30:10

Oui c’est injuste et tout ce que vous voulez, et pour tout vous dire moi aussi je le déteste dans ses moments là, mais Evans est de la race de ceux qui peuvent manger tout ce qu’ils veulent et en quantité gargantuesque sans prendre le moindre gramme. De plus il était très gourmand et ne se privait pas d’aller chiper dans les provisions, il connaissait d’ailleurs très bien les elfes de maison (qu’il arrivait même à différencier….remarque avec le temps) qui lui donnait toujours tout ce qu’il voulait.

Tiens mais qui voilà donc ? je suis la magicienne et voilà l’ogre… Enfin Evans, quoi que niveau estomac il n’y est pas grande différence, et d’ailleurs si le ventre du jeune Serdaigle avait put dire quelque chose cela aurait sûrement été « Akana miam miam » (paragraphe pour connaisseurs uniquement, sinon se référer au donjon de naheulbeulk épisode 1).

Mais retournons à nos aiglons, voilà qu’après un voyage qu’il connaissait par cœur pour s’y rendre au minimum une fois tout les deux jours depuis 3 ans, le jeune Argaïl venait d’ouvrir à son tour le tableau et de pénétrer dans la cuisine.


« Bonsoir là dedans ? Ou sont mes cuisiniers préférés ? »

Dit t’il par habitude pour taquiner les elfes qui commençaient tout juste à accepter de le tutoyer (alors que cela fait suffisamment longtemps qu’il les forçait), il savait que cette familiarité les gênait, mais ce n’était pas méchant. Il alla de toute façon directement se servir dans la réserve de chocolat sans vraiment faire attention à ce qui ce passait autour de lui. Il mit de nombreuses seconde avant de tourner la tête et remarquer que les elfes étaient déjà affairé pour satisfaire une jeune élève qu’il avait déjà croiser dans la salle commune des Serdaigles.

« Désolé je t’avais pas vue, je savais que je n’était pas le seul à venir piquer dans les réserves mais cela faisait longtemps que je n’avais croisé personne, surtout juste après le repas »

Sans vraiment savoir pourquoi, Evans se rappela de sa première visite dans les cuisines ou il avait « rencontrer » une jeune serpentarde avec qui cela ne c’était pas très bien passé au début… Il ne se souvenait plus de son nom, mais de toute façon elle avait quitté l’école.

Il sourit à la jeune fille et salua les elfes de maison, il se rapprocha du petit groupe avec un énorme morceau de chocolat à la main entouré dans du tissu (pour ne pas se salir).


« Tu es en première année c’est çà ? c’est quoi ton nom ? Moi c’est Evans »
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyVen 11 Mai - 21:35:02

En l'occurence, il n'y avait guère besoin des traductions de la magicienne pour comprendre ce que disait l'ogre (c'est Akala miam miam d'ailleurs... on ne déforme pas le donjon sous peine de mort niarkhéhé) en question. Lorsqu'enfin les Elfes s'éparpillèrent de nouveau, elle put apercevoir le jeune homme qui venait d'entrer, saluant d'une voix forte les petites créatures dont certaines avaient rougi de honte devant tant de familiarité. Il était apparemment ce qu'on pouvait qualifier d'habitué, car il se dirigea directement vers les réserves, sans même laisser aux Elfes de maison le temps delui apporter ce qu'il voulait manger. La première pensée de Lucy fut qu'il devait avoir comme elle, manqué le dîner pour être aussi affamé, mais plutôt que de prendre un repas qui aurait correspondu à quelque chose d'équilibré, surtout pour le souper, le jeune homme revint avec un morceau de chocolat d'une taille titanesque, et tel un expert, il avait enroulé un chiffon autours de sa main afin de ne pas risquer de s'en mettre plein les doigts. Oui, c'était sans nul doute un habitué des cuisines, et il ne tarda pas à se présenter comme tel.

Lucy eut un rapide coup d'oeil sur le chocolat, et de fil en aiguille, sa pensée l'enleva et la déposa, un merveilleux été sur la grève en vint au cours de sortilèges. Récemment, ils avaient appris à faire léviter une plume, mais il était dans les objectifs de la fillette d'apprendre trois autres charmes, qu'elle estimait essentiels: rôtir un poulet, coudre une chaussette, et éloigner sa belle mère le lumos, l'alohomora et le pétrificus totalus. Il semblait être couramment utilisés à l'école malgré la simplicité dont ils étaient, puisqu'il s'agissait de sortilèges que l'on apprenait en première année. Et surtout, très utiles lorsque l'on s'avisait de se promener dans les couloirs la nuit. Bien que ce ne figura pas dans les objectifs à court terme de la jeune Serdaigle de faire plusieurs sorties noctures, elle n'excluait pas un malheureux hasard, qui nécessiterait de savoir ouvrir une porte verrouillée et d'allumer de la lumière. Ainsi que d'empêcher tout éventuel poursuivant de vous courir après en cas de besoin. Après tout, ce ne serait que le fruit d'une malchance terrible, et il était évident qu'en ayant délibérément ouvert une porte fermée et pétrifié ce qui serait probablement un membre du personnel de Poudlard, elle n'aurait rien fait qui puisse justifier une punition. L'Aiglon revêtait des allures de blanches colombes, ausis pure qu'innocente.
Le jeune garçon, qu'elle se souvenait avoir vaguement vu dans leur salle commune, se présenta, et la petite pu constater qu'il avait l'air bien sympathique. La troisième personne dont elle faisait la connaissance, et elle n'avait encore jamais rencontré qui que ce soit de désagréable.


- Je m'apelle Lucy. répondit l'intéréssée avec un sourire, acquiescant lorsque Evans dit qu'elle était en première année.

Lucy invita ensuite son camarade à s'asseoir à table en face d'elle, se sentant un peu la seule à être ainsi assise, tandis qu'il restait debout. La fillette but un verre d'eau, et en voyant les Elfes revenir auprès d'Evans, comme s'ils attendaient qu'il demande quelque autre gâterie, tirant un nouveau sourire à la petite - d'un naturel joyeux, elle n'était jamais la dernière à rire ou à sourire. En revanche, elle faillit lever les yeux au ciel lorsque l'un des Elfes de Maison se rapprocha d'elle à la vue de son verre vide.


- Voulez-vous encore de l'eau, Miss ? demanda-t-il.

- Non merci çà ira, je peux me servir toute seule... merci. refusa poliment Lucy.

Immédiatement, l'Elfe recula, s'inclinant maladroitement dans le même temps, comme si la fillette l'avait giflé. Elle avait pourtant parlé normalement, sa voix dénuée de toute forme d'agressivité, ou même de sècheresse. Mais les reproches fusèrent à voix basse autours du petit serviteur, ses autres congénères pensant que leurs chuchotements n'atteignaient pas les oreilles de deux élèves. L'Elfe de maison qui avait proposé de la servir s'avança de nouveau, les yeux larmoyants, s'agenouillant presque au sol.

- Navré de vous avoir importunée, Miss... çà ne se reproduira plus à l'avenir je vous le promet... Je vous en implore, pardonnez-moi !

- Je n'ai rien à vous pardonner vous n'avez rien fait !
s'exclama Lucy stupéfaite.

Elle connaissait ce naturel des Elfes de maison, mais il ne manquait jamais de l'étonner, et l'on aurait dit que la Bleue et Argent était un tyran qui venait de prononcer la sentance suprême, alors qu'elle avait simplement refusée de l'eau sur un ton aussi poli que courtois.
Il fallait croire que chacune de ces créatures possédait en elle un grain de folie, car il fallait être un peu dérangé sur les bords pour réagir pareillement à une situation comme celle-ci. Se tournant de nouveau vers son interlocuteur principal, Evans, Lucy l'interrogea, le sachant habitué des cuisines.


- Sont-ils comme çà aussi avec toi ? Je veux dire, tu viens manifestement depuis logntemps n cuisines, ils doivent donc être habitués à toi, mais le sont-ils toujours autant après tant de temps ?
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptySam 12 Mai - 7:56:21

Le jeune garçon au saint morceau de chocolat (l’artefact suprême) sourit à la jeune demoiselle, mais alla s’asseoir sur la table près d’elle. La table était trop large pour lui qui aimait la proximité avec les gens après tout lui n’avait pas besoin d’assiette. Lorsqu’il s’essaya avec légèreté (lance un dé Evans ! *Lance le dé de dextérité* réussite critique) sans se vautrer lamentablement par terre (ne vous moquez pas cela lui arrive souvent…), on vit sortir de sa poche une baguette magique très ordinaire.

Lui connaissait de nombreux sortilège maintenant (comme le contrôle mental des rongeurs par exemple, il avait même appris dans un livre le rituel du « graaaaand pot au feuuuuu »), bien que pas extrêmement doué ou travailleur, mais il aimait bien la magie et s’occuper des créatures, alors sa dévotions en cours rattrapait un peu son manque de travail et de génie naturel.


*Lucy ? c’est mignon, il me semble qu’il y en as plusieurs dans l’école… raaah ma mémoire me joue des tours*

En effet Lucy était un jolie nom, donc forcément plus utilisé que les nom affreux comme Cunégonde et Gertrude ou Hyacinthe et Pierre-Jean-Edgard. Enfin après tout un prénom est un prénom et il fallait vivre avec comme l’on dit.

Le jeune garçon regarda la première année s’y prendre avec les elfes de maison, c’est vrai que pour une première fois ce n’était pas mal, beaucoup d’autres première années en avait presque poussé au suicide… par exemple Hector l’année dernière qui était arrivé là par hasard et qui avait voulut sortir sans rien mangé ni boire… Il avait fallut mettre en place un encadrement psychologique pour les elfes pendant plusieurs semaines.

« C’est fou comme j’aimerais manger un suprême gâteau au chocolat et au caramel avec de la glace vanille dit donc »

Sur ses mots les elfes firent presque la course dans tout les sens pour commencer à préparer le gâteau, Evans se rapprocha donc de Lucy pour lui donner quelques conseils.

« Nous avons quelques secondes écoute moi, premièrement, ne leurs refuse jamais rien, si tu veux quelque chose en particulier annonce clairement la couleur en des qualificatifs prestigieux comme ‘Le royal morceau de pain rassis’. Ensuite si tu en blesse un, ce qui arrive forcément vue leurs tempérament, il faut rattraper le coup tout de suite, par exemple Kotar, celui qui voulait te servir de l’eau, nomme le ‘ton serviteur d’eau officiel’ et tu verra qu’il n’aura jamais été plus heureux. »

Evans lui fit un petit clin d’œil à la jeune Lucy en voyant les elfes revenir si vite avec un énorme gâteau, exactement comme il leur avait demander.

« Merci, c’est EXACTEMENT ce que je voulais »

Dit t’il en regardant dans les yeux la jeune Lucy pour lui montrer que c’était comme cela qu’il fallait s’y prendre. Bien qu’elle s’en serait forcément rendu compte vue la vague de joie ultime qui s’évadait des vois des elfes.
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptySam 12 Mai - 13:41:02

Lucy n'était pas au courant d'avoir des homonymes à l'intérieur même du château, même si elle l'avait su, elle n'aurait guère été étonnée puisque c'était un prénom tout ce qu'il y avait de plus courant en Angleterre, et qu'elle tait elle-même satisfaite de porter, trop contente de ne pas avoir hérité des prénoms de ses grands-mères. On lui avait appris lorsqu'elle était petite que ses parents avaient mis longtemps à se mettre d'accord, sa mère tenant à faire ressortir les origines françaises de sa fille. Finalement, elle avait accepté "Lucy", car ce prénom ressemblait fort à sa version française "Lucie", et avait insisté pour qu'en revanche, ces deux autres prénoms soient Marie et Aimée. Cependant, comme il était rare que l'on évoque ses seconds prénoms, ormis pour les documents officiels tels que les examens des B.U.S.E et des A.S.P.I.C, il n'y avait que peu de chance que quiconque les connaisse un jour.

La jeune Serdaigle écouta attentivement son congénère lui expliquer comment s'y prendre avec les Elfes de Maison. Elle eut du mal à garder son sérieux lorsqu'il lui suggéra de nommer Kotar son "serveur d'eau officiel", mais elle savait qu'il avait raison. C'est que c'est sensible ces bêtes là niarkhéhé !!! Les Elfes de Maison prenait la mouche tellement vite, ils avaient trop peur du regard de leur supérieur, et ne se permettaient aucun écart ou comportement qui eût pu sembler étrange. Rares étaient ceux qui apportaient un touche d'originalité à l'ensemble, et quand il y en avait, ils étaient traité comme des renégats par leurs confrères.

C'est ainsi que la petite rencontra Dobby, un elfe de maison, portant une petite redingote pleine de trous et de traces de brûlure, fait étrange puisqu'il n'était pas sensé porter de vrais vêtements. Partout sur son passage les autres lui adressaient des regards de reproche, bien plus qu'il n'y en avait eu pour la "maldresse" de Kotar, et les petites créatures lui disaient à force de couinements, qu'il ne savait pas rester à sa place, et que çà lui jouerait un mauvais tour.

Avant d'y prêter attention, Lucy grada Kotar comme le lui avait conseillé Evans. Aussitôt, elle vit les oreilles de l'elfe affligé se redresser, ses grands yeux se relever vers elle et exprimer une immense gratitude. Elle lui demanda de lui servir de l'eau, et bien qu'ayant la désagréable impression d'être comme impotente, se sentit soulagée de ne pas avoir laissé Kotar abbatu.


- Qui est l'elfe de maison là-bas ? demanda-t-elle à Evans après lui avoir glissé un remerciement soulagé.

Intriguée par ce curieux personnage, qui semblait pourtant bien se porter, être apprécié des autres cuisiniers bien qu'ils réprouvassent sa tenue ainsi que son attitude, ellene pouvait s'empêcher de regarder ses yeux ronds comme des billes brillant d'un vert saisissant. Il répétait aux autres elfes qu'ils devaient prendre de l'indépendance, que le temps de l'esclavage était révolu, et qu'ils dveaien tmaintenant devenir de vrais travailleurs rémunérés, et que d'ailleurs, Dumbledore lui avait accordé une paye ainsi que des jours de congé, que le directeur de Poudlard était un grand homme qui avait toujours raison, et que si'l lui avait fait cette proposition c'est qu'il la pensait juste. Et si c'était juste, alors ce n'était pas seulement un droit qu'avaient les sorciers de les respecter et e les payer mais aussi un devoir. Sa philosophie, bien qu'un peu tirée par les cheveux, était jugée intéressante de la fillette. C'était un excentrique, mais il n'était pas méchant et revendiquait sa liberté comme les moldus, des êtres humains, l'avaient fait quelques siècles auparavant. Malgré tout, dans l'esprit de certains sorciers, les Moldus ne valaient pas mieux que les Elfes de maison.
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyDim 13 Mai - 11:56:57

Evans ne portait plus la moindre once d’intérêt a ce qu’il se passait autour de lui, en effet l’immense gâteau l’obnubilait. Il n’allait sûrement pas tout manger, mais il allait se tailler la part du lion c’était certain, cependant il découpa une belle part et sans demander son avis la donna à la jeune Serdaigle. Puis sans plus de préambule commença son festin, qui était succulent bien évidemment, la virtuosité culinaire des elfes de maison n’était plus à prouver.

Il regarda tout de même autour de lui entre deux bouché pour voir que ses instructions étaient bien suivit et que tout avait l’air d’être rentré dans l’ordre, ce qui semblait avoir soulagé à la fois Lucy et Kotar. Mais il eu trop vite la bouche vide pour se rendre compte que la demoiselle portait un regard plein de points d’interrogations sur l’elfe de maison excentrique.

Il était vraiment étonnant de voir à quel point le jeune garçon pouvait engloutir une quantité affolante de nourriture alors qu’il ne semblait pas avoir le moindre kilo en trop. Il allait falloir qu’il se calme car sinon il était bon pour hyperglycémie toute sa vie. Cependant la voix de la jeune fille l’interpella et il finit lentement sa bouché en regardant ce qu’elle lui désignait. Dobby la dernière recrue de la cuisine de Poudlard.


« C’est l’ancien elfe de maison de la famille Malefoy dont tu à sûrement du entendre parler. Je ne sais pas trop comment cela c’est passé mais il à été libéré et « travail » maintenant ici, c’est d’ailleurs le seul qui est réclamé un salaire. Je crois qu’il n’est pas vraiment accepté par les autres, mais c’est pourtant le plus heureux ici, enfin je le crois bien. »

Dit t’il avant de reprendre une énorme bouché de gâteau, cependant il n’allait pas arrêter de parler maintenant, après tout le gâteau pouvait attendre un peu, il n’était pas si tard que cela.

« Tu es nouvelles ici donc, tu as prix tes marques ? moi j’ai eu beaucoup de mal à me repéré au début mais maintenant sa va. Comment tu trouves les cours ? »

Et c’était repartit pour le gâteau, comme cela au moins elle aurait le temps de répondre sans problème… La moitié du gâteau était déjà partit dans l’estomac du jeune garçon et il semblait aller de moins en moins vite.
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyDim 13 Mai - 16:52:18

- C’est l’ancien elfe de maison de la famille Malefoy dont tu as sûrement du entendre parler. Je ne sais pas trop comment cela s’est passé mais il a été libéré et « travaille » maintenant ici, c’est d’ailleurs le seul qui ait réclamé un salaire. Je crois qu’il n’est pas vraiment accepté par les autres, mais c’est pourtant le plus heureux ici, enfin je le crois bien.

Les Malefoy ? Lucy retint une grimace significative. Elle n'avait jamais rencontré Drago, mais en bonne enfant née dans une famille de sorcier, il était logique qu'elle connût la sombre réputation de cette famille qui de toute évidence, baignait encore dans la magie noire, et ceux, aux pieds et au nez du Ministère de la Magie. Son père avait toujours dit que le Ministère actuel n'était qu'une bande sorciers incompétents cherchant à se donner un quelconque titre, et dirigée par l'homme le plus lâche que l'on eût pu trouver: Cornelius Fudge. Alors même que tout se déroulait bien dans le monde magique, Henry Duncan ne supportait pas les airs de bonhomie apparente de Fudge, et regrettait qu'il ait su obtenir la confiance des électeurs. Tout respirait le faux et le superficiel en lui, disait-il. Ces paroles firent remonter à l'esprit de Lucy un flash-back, qui ne dura pas une seule seconde, mais qui lui rappelait combien le Ministre de la magie était antipathique aux yeux de son père.

Il y avait trois ans de cela, alors qu'elle était âgée de huit ans, assise aux pieds de son frère, l'écoutant jouer de la musique, comme elle fsaiti tous les dimanches après-midi où le temps n'était pas au beau fixe, elle avait été surprise en voyant son père rentrer furieux avec la Gazette du Sorcier. Il l'avait violemment jeté sur la table, et avait annoncé avec un air sombre:

- Aujourd'hui est un triste jour pour la population sorcière... à présent nous savons que Fudge est en plus un imbécile.
La Une du journal montrait une photo de Cornélius Fudge et de Lucius Malefoy se serrant la main, ce dernier affichant un large sourire suffisant, comme à l'ordinaire. Son père avait enchaîné en expliquant que l'on invitait désormais les partisans de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom à être gradés au Ministère et à disposer d'encore plus de pouvoir et d'influence si c'était possible. Tout le reste de la soirée, il était resté taciturne, gromellant parfois tout seul, alors qu'il était généralement plein de vie, le premier à discuter avec ses enfants, à être ouvert.

La petite Bleue et Bronze comprenait pourquoi Dobby devait être si heureux de travailler dans les cuisines de Poudlard, alors que logiquement, il aurait du mourir dans le manoir des Malefoy, parmi ce qui devait être d'anciennes reliques de magie noire habilement dissimulées... Oui, il devait s'estimer chanceux et l'était. La fillette savait que les Elfes avaient coutume de s'infliger eux-même leur décision, mais avec un caractère aussi sensible et une famille telle que les Malefoy, la vie de Dobby n'avait pas du être de tout repos !
Evans lui avait donné une énorme part de gateau que la petite au maigre appétit contempla, estomaquée de sa taille (éhé le jeu de mots 8) ). Jamais elle ne pourrait la terminer ! Cela provoquerait encore un scandale... remarque... avec l'appétit d'Evans, le jeune garçon l'aiderait peut-être à terminer et à éviter une nouvelle polémique chez les Elfes de maison.
La petite entama donc sa part, savourant tout de même la douceur sucrée de la patisserie sous sa langue... ce gâteau était un chef d'oeuvre ! Elle s'empressa d'en informer les cuisiniers, songeant qu'elle minimiserait ainsi la réaction que causerait son manque d'appétit face à un morceau aussi gigantesque.


- Ce gâteau est une oeuvre d'art ! s'exclama-t-elle.

Lucy se tourna ensuite de nouveau vers Evans, qui malgré la bouchée titanesque à laquelle il s'était attaqué quelques secondes auparavant, avait déjà la bouche redevenue vide. Etait-ce l'allure à laquelle il mangeait tout ce qui s'avérait comestible ? C'était assez impressionnant de voir son camarade, pourtant assez mince, engloutir à cette vitesse un gâteau, et ce, sans une seule tâche autours de la bouche. Il faisait de l'attaque de gastronomie un art.

- Tu es nouvelle ici donc, tu as pris tes marques ? moi j’ai eu beaucoup de mal à me repérer au début mais maintenant çà va. Comment tu trouves les cours ?

- J'ai un sens de l'orientation déplorable, répondit Lucy avec un petit rire, se moquant d'elle-même, je ne peux pas faire un pas dans les couloirs sans me perdre... quand aux cours, la théorie est intéressante, mais je dois avouer que j'ai hâte de passer à la pratique. Mais je suppose qu'il est important de ne pas brûler les étapes si on ne veut pas risquer de mettre réellement le feu au chateau n'est-ce pas ?

Elle constata ensuite qu'il avait de plus en plus de mal à maintenir la vitesse de départ... Avait-il eu les yeux plus gros que le ventre ? Finalement, il y avait peu de chances qu'il termine sa part, dont elle avait à peine entamé de second quart. Le contemplant avec des yeux légèrement inquiet, sachant parfaitement l'état dans lequel elle serait elle-même si elle avait mangé ne serait-ce que la moitié de ce qu'il avait expédié au fin fond de son estomac.

- Tu es sûr que tu vas bien ? Cà fait pas un peu gros comme "part" ? s'enquiéra-t-elle.
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyDim 13 Mai - 18:07:14

Evans lui ne connaissait pas vraiment les Malefoy, ayant eu à faire relativement peu souvent à Drago ou à ses sbires, mais en avait entendue parler, comme tout le monde. Nul n’ignorait que cette famille était les partisane de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, mais n’ayant aucune preuve tangible toute accusation était voué à l’échec. Enfin après tout maintenant Dobby était en sécurité ici, et quand aux Malefoy, il existait d’autres magicien aussi puissant et renommé qu’eux et qui soutiendrait Dumbledore. Il n’y avait pas de soucis à ce faire, après tout le seigneur des ténèbres n’était pas près de revenir ( Tu peux y croire mon garçon).

Enfin passons, Evans était toujours en train de manger, plus tranquillement qu’avant bien sur, mais il continuait. Son ventre était un gouffre sans fond dont personne n’avait encore percé le secret, mais il aimait manger et en profitait au maximum. Et il se moquait bien qu’on le compare à l’ogre du donjon de naheulbeuk ou bien à n’importe quel héros de manga qui passent leurs temps à manger.


« Dabbu, mon serveur de jus de citrouille officiel, tu serais très prévenant si tu venait me servir un verre, merci d’avance. »

Dit t’il en regardant l’intéresser avec un petit sourire gentil, des yeux non exercer ne pouvait pas voir la différence entre les elfes de maisons, mais Evans y arrivait parfaitement. Il avait du y passer des nuits entière dans cette cuisine.

L’elfe de maison vint le servir en vitesse en faisant 13251 révérence devant le verre et tout fière de son rôle officiel auprès de l’illustre personne d’Evans, enfin c’est ce qu’il disait. Evans semblait jouer le jeu des elfes sans pour autant montrer de la véhémence, il semblait très à l’aise dans la cuisine et l’avait d’ailleurs dessiner plusieurs fois (à savoir quand Evans ne mange pas il dessine).


« Ne t’en fait pas, sa viendras, tu va commencer à apprendre les sortilèges de bases et à transformer une aiguille en allumette, mais tu verra sa va devenir très intéressant avec le temps. Ne t’en fait pas pour le château, en vue des magiciens à l’intérieur, ce n’est pas un incendie qui lui ferait le moindre dégât. Nous sommes plus en sécurité ici que nulle par ailleurs. »

Dit t’il en arrêtant complètement de manger sa part, il semblait calé bien qu’il en reste un beau morceau. Alors l’estomac d’Evans avait bel et bien un fond, intéressant à savoir dit donc. Il sirota le jus de citrouille pour faire couler tout cela et reposa le verre vide sur la table.

« Dobby, j’aimerais beaucoup que tu m’apporte le reste du gâteau sur ma table de nuit, sa me fera quelque chose à grignoter avant le petit déjeuner de demain. Merci beaucoup tu es vraiment très gentil. »

Puis il reporta son attention à la jeune demoiselle.

« Si je n’ai pas ma dose de sucre je suis fatigué. Enfin bref sinon tu as réussi à te faire des amis parmi les membres de ta classe ? Je te demande cela car je me souviens que j’avais eu du mal moi au début. »
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyMar 15 Mai - 19:26:31

Pour sa part, la jeune demoiselle en question avait depuis longtemps repoussé sa part hors de sa vue, sans doute n'avait-elle jamais autant mangé de sa vie que ce soir-là (et ce n'était pas une habitude pour elle rappelons-le, contrairement à Evans qui lui avait l'habitude de se goinfrer continuellement de sucreries dans cette histoire autant que Naruto de pâtes dans son manga). Finalement, il cessa lui aussi de manger, il ne semblait pas malade, mais en serait-il de même cette nuit, lorsqu'il sentirait des nausées lui parvenir, et n'arriverait pas à digérer la patisserie ? Seul lui le saurait, ainsi que ses camarades de dortoir, car la fillette se doutait bien qu'il n'irait pas se vanter d'avoir été malade comme un chien pour avoir trop mangé.
Pour en revenir à l'offense qu'elle avait sûrement faite aux elfes en ne terminant pas le suprême gateau au chocolat et au caramel - elle n'avait pas touché à la glace à la vanille, détestant celle-ci depuis le premier jour où elle en avait goûté -, Lucy se rattrapa cette fois-ci en ne tarissant pas d'éloges à l'égard des petits cuisiniers quand à leur gâteau, et fut soulagée en constatant qu'ils semblaient très satisfaits.

Soudain, Evans demanda à Dobby de venir poser le reste de la pâtisserie sur sa table de nuit. Nooon... affraid il comptait remettre çà dès le lendemain matin au réveil ? La Bleue et Bronze sourit en songeant qu'elle-même était incapable d'avaler quoi que ce soit le matin, et que seule la vue de cet étalage de crême dès le réveil aurait suffit à lui donner mal au coeur d'avance pale .

Lucy avait entendu un jour que les moldus faisaient des concours de nourriture, le principe était tout simplement stupide... plusieurs moldus avait une certaine quantité d'un même ingrédient, fruit, légume ou spécialité à engloutir, et ce, le plus vite possible. Evidemment, ils ne s'embarassaient donc pas de rester propre, et à la simple idée de ce résultat répugnant, la petite plaignait les proches des participants. A cet instant, où leur concurrent aimé commençait à se comporter plus comme un animal que comme un être humain, ils devaient s'appliquer à ne plus le connaître...
Mais la voix d'Evans la ramena de nouveau à leur conversation.


- Enfin bref sinon tu as réussi à te faire des amis parmi les membres de ta classe ? Je te demande cela car je me souviens que j’avais eu du mal moi au début.

- Je ne connais encore aucun Serdaigle de première année, mais j'ai rencontré Nervia qui est en deuxième année dans le train, et un poufsouffle ainsi qu'un serpentard de mon année... j'avoue que j'aimerais bien connaître plus de Serdaigles, mais j'ai toute l'année devant moi pour çà !


La Bleue et Bronze triturait machinalement sa veste, lorsqu'elle sentit un stylo BIC, instrument moldu qu'elle avait recontré un jour dans une boutique et dont elle était tombée littéralement amoureuse. C'était tellement plus pratique que de promener un encrier sur elle ! Ainsi, elle avait toujours à portée de main son stylo ainsi qu'un petit carnet, et dès qu'elle s'ennuyait un tant soit peu, elle écrivait ses histoires. Des nouvelles, des romans... chacun son passe-temps favori, pour Lucy, c'était la littérature, et plus précisément, l'écriture de celle-ci.

- Et sinon, qu'est-ce que tu aimes faire à part manger ? demanda-t-elle avec un léger sourire, signifiant qu'elle ne se moquait pas de lui.

Elle faisait maintenant tourner nonchalemment le stylo entre ses doigts, d'un geste régulier, un tic qu'elle avait pris lorsque ses mains étaient désoeuvrées.
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyJeu 17 Mai - 16:52:11

Des nausées ? un mal de ventre ? une indigestion alimentaire ? c’était quoi cela ? Naaaaan sa il ne connaissait pas non. Même après un repas comme celui là il avait plus de chance d’avoir mal à la mâchoire que d’avoir mal au ventre. Il était le spécialiste de l’engloutissement du monde comestible ( d’après la bible Troll, il n’existe que deux choses sur terre, les machins comestibles et les machins indigestes) et tel le pirate des temps moderne, il ne voyait aucun inconvénient à se servir dans les réserves, même lorsque ce ne sont pas les siennes.

Enfin il ne fallait tout de même pas pensé qu’il s’engouffrait une part comme celle là tout les soirs, non cela serait un peu exagéré. A vrai dire sans la présence de la demoiselle il ne serait resté que quelques minutes dans les cuisines et serait repartit avec un morceau modeste de chocolat. Mais de fil en aiguille, et puis les conversations lui donnaient faim. Et puis il détestait gaspiller.


« Oui tu n’as pas à t’en faire, tu verra c’est en discutant en cours que l’on se fait des amis, enfin il faut tout de même éviter de faire cela dans les cours de Rogue, c’est risqué. Enfin après tout c’est bien aussi d’avoir des amis plus âgés. »

Il remarqua la demoiselle sortir un matériel à dessin ? Nan malheureusement ce n’avait pas l’air d’être cela, ou alors elle utilisait quelque chose de bizarre pour dessiner… C’était peut être uniquement pour écrire alors, enfin à chacun sa passion.

« Je passe ma vie à dessiner, tu devrais voir la pile de carnet remplies qui sont près de mon lit, mais là j’ai rien sur moi je t’aurais bien montré. Les gens aiment beaucoup en général mais bon je veux pas paraître trop sure de moi. »

Evans leva les yeux au ciel quelques secondes, à en parler, il commençait à avoir envie de dessiner. Il se mordit la lèvres puis reposa son regard sur la demoiselle.

« Et toi ? »
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptySam 19 Mai - 10:02:33

Les yeux de Lucy brillèrent d'enthousiasme à la réponse d'Evans. Le dessin et l'écriture se ressemblaient d'une certaine manière... Et puis, qui d'autre qu'un artiste pouvait mieux comprendre ce qu'elle ressentait ? D'abord la fierté lorsqu'on lui expliquait que ses récits étaient formidablement bien écrits, puis au fur et à mesure, son perfectionnisme reprenait le pas et elle pouvait s'empêcher de trouver ce qu'elle faisait moins bien que les autres. La lassitude d'une oeuvre la poussait également souvent à l'abandonner, la Bleue et Bronze était une adepte du changement. Après avoir annoncé qu'il adorait dessiner, son camarade sembla avoir envie de dessiner à l'instant même, la fillette comprenait parfaitement ce qu'il ressentait.
Il suffisait qu'elle pose sa plume (ou la pointe de son stylo BIC, mais c'est tellement moins romantique exprimé comme çà...) pour que celle-ci s'envole littéralement sur le papier, que les mots coulent de son esprit pour venir se poser sur la feuille de parchemin et qu'elle la couvre de noir. Son poignet ne fléchissait pas, elle pouvait écrire deux heures d'affilée sans se lasser de son travail, le tout au son de la radio des sorciers, la RITM.


- J'adore écrire ! Imagine la pile de carnet au pied de ton lit, sauf qu'ils sont remplis de mots... j'ai toujours un stylo sur moi - c'est un instrument moldu que j'ai trouvé sur un stand une fois - et quand je n'ai pas de carnet en poche pour noter mes idées...


Elle montra ses paumes de mains au jeune homme: couvertes de petits symboles qu'elle était la seule à pouvoir comprendre - écrire de longues phrases pour résumer ses idées prenait trop de place, elle avait donc élaboré un "code". Ce système marchait très bien, et bien que les idées soient ainsi transcrites en vrac sur ses mains elle s'y retrouvait parfaitement. Les méandres de l'imagination n'avaient aucune limite, et cela, Lucy le savait très bien.
Un projet eut l'audace de venir se faufiler jusqu'à son cerveau, une possibilité fort attirante, il fallait en convenir. Plus loin de de simples dessins pour Evans, plus loin de de simples romans ou nouvelles pour elle, pourraient-ils allier leurs inspiration pour... une bande-dessinée ?
Ne serait-ce pas un peu présomptueux de songer à cela alors qu'elle n'était qu'une première année et qu'elle se trouvait en face d'un autre artiste de deux ans son aîné, et qu'il possédait donc deux ans d'expérience de plus qu'elle ? Mais cette proposition était alléchante, Lucy devait en convenir. Malgé tout, elle n'osait pas la poser à voix haute, du moins pour le moment. Après tout, cela dépendait des goûts et des couleurs, il y avait bien des chances que ses propres travaux déplaisent à Evans.


** Une BD... après tout, c'est surtout courant chez les moldus, pas chez nous... **
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptySam 19 Mai - 15:13:30

Alors chacun avais sa passion, comme quoi les crayons et les feuilles de papiers pouvaient attirer de plusieurs façons différentes. Après tout écrire c’est dessiner avec des mots, et dessiner c’est décrire des mots avec une image n’est ce pas ?(tout le monde à suivit ?). Le bruit du crayon que l’on gratte sur la première surface que l’on trouve avait donc rendu dépendant d’autres gens que lui, après tout ce n’était pas tellement étonnant.

Le jeune Serdaigle qui se recoupa ni vu ni connu une petite part de gâteau qu’il ingéra presque immédiatement, semblait de plus en plus intéressé par la jeune demoiselle. Elle semblait bien plus mure que les autres fillettes de première année.


« Moi j’aime surtout dessiner les personnes, en particulier les jolies fille c’est vrais, mais je dessiner un peut tout le monde. Moi je dessine presque uniquement au crayon de papier, sauf après si je veux colorer et dans ce cas là j’utilise de la peinture spéciale, mais c’est rare. »

Les mains de la jeune Lucy firent sourirent Evans qui bien que n’en comprenant fichtre rien, il comprenait très bien la frustration de l’appel de l’inspiration lorsque l’on à rien sous la main. L’idée d’un projet commun aurait pu lui traverser l’esprit mais il était pour le moment trop préoccuper à chercher quoi dessiner et avec quoi que cette perspective s’évanouie rapidement dans les méandres de ses songes.

« Tu me prêterais ton machin qui semble écrire là s’il te plait ? je sais pas trop comment sa marche mais sa doit pas être bien… moldu. Tu as un carnet ou un truc comme sa ? Enfin je peux demander aux elfes de maisons sinon…»

Il eu à peine le temps de finir sa phrase qu’il avait devant lui un carnet à dessin déposer par Dobby et une vingtaines de crayon, crayon de papiers et porte plume différentes apporté par les autres Elfes de maison.

« Merci mes charmants elfes. Bon Lucy tu vas devoir prendre la pose, tu peux te rapprocher du fourneau s’il te plait ? Je vais te montrer ce que je sais faire. »

Dit t’il en se mordant la langue, il attrapa avec dextérité un crayon de papier finement taillé et regarda la jeune Serdaigle, il semblait décider à la dessiner sans somation.
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyDim 20 Mai - 11:15:31

Lucy eut un rire léger lorsqu'Evans expliqua qu'il aimait surtout dessiner les jolies filles. Si la Bleue et Bronze avait encore eu le moindre doute sur le fait que son interlocuteur soit un garçon - une vue très basse assortie d'une stupidité n'était pas très répendues, mais sait-on jamais -, il aurait aussitôt disparu, à cette évocation. Qu'il avouât dessiner - donc observer - les jolies filles, plut à Lucy, laquelle aimait les gens francs, et reconnaissait volontier, qu'il était agréable de contempler les gens au physique agréable - à ceci près qu'elle ne regardait pas les filles.

Il lui demanda ensuite de lui prêter son stylo, mais à peine l'avait-elle tendu que le jeune homme croulait déjà sous les monceaux de parchemins et de crayons à papier apportés par les Elfes de Maison. Décidément, il aurait du exister un concours "le pro du zèle" dans lequel ils auraient tous pu se défouler, ainsi, peut-être seraient-ils plus... normaux ? Non, en fait, ils étaient parfaitement normaux pour ce qu'ils étaient, c'est à dire pas humains, avec les changements de caractère qui s'impose. Tous étaient des animaux au final, humains et autres créatures, mais les Elfes de Maison se ditinguaient par le fait qu'on ne trouvait chez eux, aucun dominants, ce qui existait même chez les humains et qu'on appelait généralement "macho".
La petite pensait qu'Evans allait dessiner un Elfe, mais contre toute attente, il lui demanda de se placer devant le fourneau.


- D'accord... accepta-t-elle

Elle se posta donc à côté des fours, ne sachant pas trop quelle pose Evans voulait qu'elle adopte - eh oui, notre chère Lucy ne servait pas de modèle tous les jours -, et se contenta de rester naturelle, en silence, car elle savait combien il était difficile de se concentrer sur une oeuvre et de répondre à une conversation en même temps.
Les Elfes avaient-ils l'habitude de voir Evans dessiner ? Certains cessèrent leurs occupations pour regarder ce qui se passait à côté d'eux, tandis que d'autres continuaient leurs activités habituelles sans leur lancer un seul regard. Le jeune homme pour sa part, lui jetait tantôt de petits coups d'oeils, avant d'ajouter un détail rapide à son dessin, comme il pouvait la regarder longuement avant de se remettre à son portrait. Oui, une passion changeait vraiment...
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyMar 22 Mai - 18:07:26

Le jeune Evans sourit tendrement en regardant sa cadette se lever et se diriger là ou il lui avait demander, il avait souvent dessiné dans les cuisines, mais c’était en générales des natures mortes comme vous pouvez l’imaginer. Il avait également dessiner le groupe d’elfe, qu’il avait d’ailleurs eu énormément de mal à tenir tranquille durant les quelques minutes nécessaires au dessin. De plus il dessinait souvent des filles de son age ou plus âgées que lui, donc cette fois ci était particulière, et Evans aimait l’inhabituel.

« Un petit sourire pour les gentils elfes de maison »

Dit t’il avec un grand sourire, il semblait à la fois heureux et soulagé de pouvoir dessiné, comme si cela avait été une drogue et qu’il avait été trop longtemps en manque. Il griffonnait donc rapidement et avec une précision extraordinaire, ses dessins était tous incroyablement réaliste, il ne savait d’ailleurs faire que cela.

« Je n’en ai plus pour très longtemps »

Et il changea de crayon, il commençait sans doute à faire les nuances de gris ou bien les contours, d’ici la jeune demoiselle ne pouvait pas le deviner. Et encore un troisième crayon ensuite, c’était pourtant rare qu’il en utilise plusieurs, mais comme ils étaient tous sous la main, il n’allait pas se priver.

Il termina donc les derniers traits puis sourit en regardant le dessin qu’il venait de faire, on aurait presque cru qu’il y avait du relief tellement les traits étaient réalistes. Il fit un signe de la tête à la jeune Aiglonne pour qu’elle vienne voir le dessin dont t’il était assez fier pour tout dire.


« Viens me dire ce que tu en pense »

Lui demanda t’il en posant le dessin sur la table et en piochant un bout du gâteau qui était encore sur la table, après le réconfort le réconfort comme le disait souvent Evans.
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyMer 23 Mai - 12:14:48

Lucy sourit effectivement, très amusée, lorsqu'Evans lui demanda de le faire pour les Elfes de Maisons. En effet, c'est qu'elle allait devenir un mannequin célèbre avec un tel public.

Il était une fois une première année nommée Lucy, princesse des arts, mais elle n'était pas encore au courant. Un jour, la princesse entra dans les cuisines de son château, et y découvrit love son prince charmant... Dobby niarkhéhé . Retour en arrière les gars - problème de pellicule - ! ... y découvrit la gloire...

Bah quoi l'on a pas le droit de rêver (étrange quand même le rêve) ?!
La Bleue et Bronze était beaucoup plus sage que les Elfes de Maison - un bon point pour la Serdaigle ! -, lesquels ne pouvaient s'empêcher de bouger, de se sentir mal à l'aise. Elle au contraire, n'était pas dérangée du tout, elle aimait voir Evans dessiner, comme elle aimait regarder son grand-frère jouer de la musique.

Enfin, il termina, et l'invita à venir regarder ce qu'il avait fait. Lucy en resta absolument admirative, elle aurait pu se tenir devant un miroir, sans qu'il y eut de différence. C'était tout simplement magnifique, un merveilleux travail, et le crayon à papier faisait ressortir l'ambiance du moment avec un simplicité touchante.


- C'est superbe ! reconnut-elle, enthousiaste devant une telle oeuvre.

Elle n'avait jamais vu de portrait aussi ressemblant, et se retrouver face à elle-même, une image beaucoup plus expressive que renvoyait celle d'un miroir, était très étrange, presque émouvant. On aurait dit que n'importe qui pouvait la connaître à partir de ce simple morceau de parchemin, devenu le support d'un artiste alors qu'il arait pu servir à un usage beaucoup moins réjouissant, comme un devoir de botanique par exemple (pauvre parchemin Sad ) .
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyDim 27 Mai - 15:54:46

Le jeune Evans était aux anges lorsque la demoiselle montra son enchantement en regardant son dessin, il était vraie qu’il avait prit un soin particulier à le faire et qu’il était certainement encore mieux que la majorité de ses autres œuvres. Un sentiment qu’il ne ressentait pas si souvent se manifestait peu à peu en lui, il avait très envie de récupérer immédiatement son œuvre et de ne plus laisser personne la regarder… Il laissait pourtant au gens le choix de prendre ou non les dessins qu’il faisait, mais cette fois si il avait bien l’intention de le récupérer.

Il le récupéra donc en faisant un effort pour ne pas le faire trop brusquement et trop précocement pour ne pas frustrer la demoiselle puis le posa nonchalamment sur la table comme si de rien n’était. Comme quoi il pouvait également se montrer possessif et jaloux.


« Merci, si tu veux je pourrais en refaire et te les donner »

Dit t’il en souriant mais en prouvant par ses mots que celui ci il allait le garder précieusement. Enfin après tout en quelques minutes il allait pouvoir en faire un autre si elle en voulait un. Il ne voulait pas se montrer agressif ni méchant mais il arrive que l’artiste exprime une jalousie maladive pour ses œuvres les mieux réussies.

« Il faudra que tu me fasse lire certaines de tes histoires aussi, j’aimerais beaucoup voir de quelles genres elles sont. Moi j’ai toujours eu beaucoup de mal à écrire des histoires car je dois manquer d’imagination, je retranscrit seulement ce que je vois et j’ai du mal à inventer des choses. »

Dit t’il en regardant le reste de gâteau avec un air attiré, mais il semblait hésiter… Après tout rien qu’un petit morceau de plus n’allait pas lui faire de mal, allez rien qu’une petite part. Et pouf disparut !!! Quelle prestidigitateur ce jeune Evans.
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyMar 29 Mai - 10:02:52

Lucy laissa Evans reprendre son dessin sans dire mot. Ce sentiment de fierté, d'égoïsme, elle ne le connaissait que trop. Il animait chaque artiste, le faisant surveiller ses confrères plutôt que les admirer, elle-même ne supportait pas que l'on écrivât mieux qu'elle, bien qu'elle n'en laissât rien voir.
Une citation qu'elle connaissait désormais jusqu'au bout des doigts lui revenait souvent en mémoire; "Un livre, une fois que l'écrivain l'a laissé tomber dans le monde, ne lui appartient plus.". Voilà ce qu'avait dit Cees Nooteboom, dont n'avait jamais entendu parler la jeune Serdaigle. Oui, lorsque trop de monde admirait votre oeuvre, vous félicitait, lorsque les gens se pressaient pour savoir ce que vous aviez fait, le tableau, la sculpture ou le roman dont vous étiez le légitime propriétaire ne vous appartenait plus vraiment. De là vous venait un sentiment de rage, d'impuissance, de désespoir. La création semblait perdre toute beauté et toute originalité à vos yeux, elle était devenue tout simplement banale, populaire. Mis en scène, ce mot aurait eu une tendance péjorative, de telle sorte qu'on aurait eu envie de le cracher, qu'il quitte nos lèvres et notre âme à jamais. La tendance populaire... cela voulait dire, être comme le reste du monde, appartenir au reste du monde et notre âme, perpétuée à travers notre esprit créatif, leur appartenait également.
Il était difficile de céder une oeuvre au public, pour tout vrai artiste, ne créant pas pour satisfaire ses intérêts financiers, mais pour rendre au monde sa beauté originelle, souillée, bafouée par les actes barbares que l'on expliquait seulement par la cruauté. Chaque homme avait un but, et la cruauté seule ne pouvait l'y conduire. Les sombres desseins tracés sur la route de certains n'avaient pu être provoqués seulement par une méchanceté innée. C'était ce que tentait de démontrer un artiste à travers son art, lui-même imprégné de son âme. Et celle-ci devait être ouverte au monde, prête à espérer renouer avec la vérité, synonyme de liberté. La vérité, était qu'au fond d'eux-même, on ne trouvait que peu de gens réellement mauvais, une vision peut-être idéaliste, mais qu'était-ce que la méchanceté ? Un état d'esprit, passager comme tant d'autres, et qui n'arrivait pas par hasard.

Pour en revenir au sujet après avoir clos le débat philosophie, notre petite Aiglonne, n'avait que rarement sur elle un morceau de parchemin sur lequel elle n'avait rien gribouillé, et elle avait toujours un morceau de parchemin sur elle quel hasard !.


- Remarque... j'ai peut-être un brouillon...

Lucy regarda dans sa poche, et en sortit un... morceau de parchemin ! Pour plus de précisions, celui-ci avait bien dû souffrir, car il était présentement plié en quatre, donnait tout les symptômes d'un précédents pliage en huit, et semblait pas mal écorné les prestdigitateurs font toujours apparaître des colombes parfaites, pas elle. Elle le déplia, le parcouru rapidement et le tendit à Evans.

- Ce n'est pas du grand art, je l'ai fait très rapidement, s'excusa-t-elle de présenter un tel chiffon.

En même temps, il lui aurait été difficile de sortir de sa poche un ouvrage aux reliures de cuir, aux lettre frappées d'or, et à la calligraphie main, irréprochable. Mais tous les trésors ne sont pas d'argent et d'or comme diraient certains. Ce n'était qu'une nouvelle, brève, mais concise. Elle narrait l'histoire d'un héros de roman, qui lorsque l'auteur reposait sa plume, retournait dans le noir, dans la sombre nuit de l'ennui, dans l'innutilité. Finalement, l'encre se déversait et les personnages des livres prenaient vie...

- Je sais que c'est un peu tordu m'enfin... j'aime le fantastique.

Oui, elle avait beau baigner dans la magie depuis sa naissance, elle ne se lassait toujours pas du prodigieux, et elle avait toujours conscience de la chance qu'elle avait d'être une sorcière. Elle avait failli donner une fin macabre et sordide à l'histoire ne la condamnez pas, elle venait de découvrir Maupassant mais s'était retenue de justesse et avait terminé dans le merveilleux.
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyLun 8 Oct - 19:38:11

Le jeune evans appréciait généralement les nouvelles, peut être encore plus que les romans, car les nouvelles allaient droit au but et suivait un cheminement bien plus simple (à première vue) que les romans. Il n’avait jamais été un grand lecteur (comme il passait tout son temps libre à dessiner) mais il appréciait les histoires fantastique (notemment grand fan de tolkien, de Moorcock et de Pratchet, les grands classiques quoi ^^). Donc à première vue l’histoire de Lucy commençait avec de sérieux avantages avant même qu’il n’attrape la belle colombe froissé et plié en quatres.

Il ne prononça aucun mot et posa le papier sur la table, au même titre que le dessin qu’il venait de finir, il avait ainsi une bien meilleure lumière et vu l’état du papier, ce n’était pas négligeable. Enfin même si la présentation n’était pas disons…conventionnelle, le contenus semblait plaire à Evans car il avait un sourire aux lèvres et semblait dévorer le papier des yeux en attendant la suite. Le contenu était encore un peu enfantin, mais c’était déjà très impressionnant venant d’une fille de onze ans, et puis Evans ne dut même pas s’en rendre compte… Et puis grand utopiste qu’il était, il sembla apprécier la Happy end qui clotura la douce collombe de la jeune prestidigitatrice (je sens que ça va rester ^^).

« C’est sympas, vraiment, je trouve les personnages très attachant et d’après moi c’est le plus important dans une histoire »

Dit t’il en repliant soignesement le papier comme pour se moquer gentiment et lui rendit avec un petit sourire. Il était sincère et avait vraiment apprécié l’histoire, enfin même si cela n’avait pas été le cas il ne lui aurait pas dit là tout de suite.

« J’espère que j’aurais le droit d’en lire d’autres à l’occasion »

Dit t’il en souriant et en attrapant une pomme qui trainait sur la table pour en croquer un gros morceau. Il n’avait pas de grande prédisposition pour la magie, mais il semblait pouvoir engloutir son poid en nourriture par repas, peut être faisait t’il des reserves pour… l’été.

« Attend j’ai une idée »

Puis il attrapa le dessin qu’il venait de faire et le retourna, le parchemin était suffisament épais pour que l’on puisse dessiner des deux cotés. Il donna simplement quelques coups de crayons et un personnage apparut, il était assez beau et dégageait un charme particulier.
« C’est ce personnage que je voyais dans ma tête lorsque j’ai lut ton histoire, en général chaque lecteur imagine un truc différent, donc c’est assez amusant. Tu en pense quoi ? »
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyMar 9 Oct - 19:00:01

Si certains continuent à faire des fautes sur le nom de Pratchett je peux tout de suite arrêter le sujet c'est pas un problème... :sifle: Le nom d'un génie pareil I love you ça s'orthographie correctement niarkhéhé ! T'as tout capité ? Surtout, qu'en y réfléchissant, Terry Pratchett avait un point commun avec notre Lucy. Oui, car en plus d'écrire, lui aussi, il avait beau raconter n'importe quoi, être complètement loufoque, on s'y attachait quand même love ! Et puis, est-ce que ses personnages ne rapellaient pas de temps en temps les désormais si célèbres joueurs de Dallas ? Je vous le donne en mille, commençons par le anti-héro par excellence, j'ai nommé Rincevent. Pourtant, n'était-ce pas lui, qui, comme Milou love, finissait par s'en tirer ? Ensuite, arrêtons-nous sur le bilibothécaire... vous savez le orang-outan ? Eh bien, avouez cette ressemblance étonnante avec Startouffe I love you! Comment ça, il faut que j'arrête ? D'abord vous voulez savoir qui est Pinpin c'est ça ? Eh bien... le personnage le plus mignon de l'histoire bien évidemment ! J'ai nommé la Mort Aux Rats love. Même que Big Mama c'était son copain le Corbeau qui parle. Dash c'était le dieu des gueules de bois. Allez savoir pourquoi... si ça se trouve il aimait les singes I love you !

La Bleue et Bronze, toujours assise à la table, guettait avec une impatience fort bien dissimulée, la réaction d'Evans. Elle à la fois anxieuse, espérant que cette ébauche ne donnerait pas trop l'impression qu'elle bâclait tout ce qu'elle entreprenait, et à la fois heureuse de ce qu'elle faisait. La seule raison qu'elle avait de s'ennorgueillir, et elle le savait parfaitement, était la facilité avec laquelle les mots coulaient de sa plume, sa rapidité à énoncer ses pensées dans des termes corrects, voire d'un niveau de language plutôt soutenu [comme les profs de français aiment XD Razz !]. Mais non, elle n'était pas vaniteuse, et ce qui la rendait si contente, était de partager son propre plaisir d'écrire avec quelqu'un.
Les yeux de la fillette s'illuminèrent lorsqu'un sourire étira les lèvres d'Evans. Le jeune homme semblait captivé par l'histoire, peut-être l'un des plus beaux compliments que l'on puisse faire à un auteur I love you. Certes, le contenu était forcément un peu enfantin, compte tenu qu'elle-même avait à peine entamé son entrée dans l'adolescence. Et lorsqu'il eut reposé le papier sur la table, il lui donna son avis. Colombe... un oiseau, un mot niarkhéhé. Un mot avec lequel les prestidigitateurs savent jouer. Et qui sont les maîtres des mots ? Sans conteste ceux qui savent les assembler correctement, faire de lettres désordonnées un fluide doux, compréhensible, sonnant agréablement à l'oreille... Et qui pourtant, savaient aussi chuchoter parfois, de sombres secrets à ceux qui savaient écouter, et même parfois, à certains qui ne s'en rendaient même pas compte... Le pouvoir de l'écrivain, passait à travers la bouche de ses personnages.


- Merci... c'est pas génial, mais j'espérait en tirer quelque chose de mieux en travaillant un peu dessus...

*Fait à l'arrache forcément c'est pas très flatteur... il s'en est sûrement rendu compte*

Mais non, il se contenta de lui rendre son papier, qu'il plia très soigneusement, comme si la feuille avait été autre chose qu'un brouillon, un écrit très précieux qu'il fallait conserver avec soin, alors qu'il avait été auparavant plutôt malmené. Quand bien même son condisciple n'aurait pas aimé son histoire, Lucy aurait préféré qu'il l'en informe tout de suite. Une critique était toujours bonne à prendre, bonne ou mauvaise, sauf si elle n'était justifiée par aucun commentaire constructif. Dans ces cas-là, la remarque était tout à fait inutile et n'aidait pas à l'élaboration plus minutieuse du projet.
Le troisième année émit ensuite son espoir de pouvoir accéder à la lecture d'autres créations de notre Minipousse, en croquant dans une pomme. OMG Shocked, combien de kilos de nourriture avait-il englouti depuis son entrée dans la cuisine ? Mangeait-il tous les jours comme ça ? Si toutes ces questions traversèrent fugitivement la petite, elle ne s'attarda pas dessus. Quelle réponse pouvait-elle bien lui donner de toute manière, à part oui ? Malgré tout, elle avait envie de le taquiner et de lui répondre non, comme elle le faisait si souvent lorsque la réponse lui paraissait évidente et était bien entendu, affirmative.


- Si tu y tiens tellement, je te donnerai quelques nouvelles que j'ai déjà terminé... à condition que tu sois toujours sincère quant à ce que tu en penses
, ajouta-t-elle d'un ton sérieux

Lucynouchette, toujours si pleine de bonne humeur, dissipée, bavarde, folle alien, se montrait en revanche très sérieuse lorsqu'il s'agissait d'écrits. Il fallait bien qu'il y ait eu une raison pour l'envoyer à Serdaigle, n'est-ce pas ? Et laquelle pouvait-ce être, sinon ce détail ? Bon, il fallait avouer, que sous ses airs volages, elle était certainement plus intelligente qu'elle ne le montrait au premier abord :sifle:. Mais il avait certainement fallu un argument de poid pour qu'elle n'ait pas été envoyée à Serpentard. A moins que son attirance ses affinités pour les gens de cette maison ne soit due au hasard ? Après tout, elle avait également deux amis à Poufsouffle, et une à Gryffondor.
Son intérêt s'accrut encore un peu plus lorsqu'Evans s'empara de nouveau d'un crayon à papier. Il semblait n'avoir tracé que quelques traits lorsqu'il montra son dessin à l'Aiglonne, qui représentait un personnage... Exactement le genre d'homme auquel correspondait le héro de sa nouvelle. Abasourdie affraid qu'il ait si bien su retranscrire le personnage qu'elle avait imaginé, la première année balbutia:


- C'est... c'est exactement ça. Un homme brun, aux yeux sombres, presque noirs...

Elle n'avait pas précisé les couleurs par hasard. Lucy voulait vérifier jusqu'où son interlocuteur avait eu la même imagination qu'elle. Les couleurs n'apparaissaient pas sur le dessin, raison pour laquelle elle avait décrit ce qu'elle voyait à voix haute. Ainsi, ils pourraient comparer leurs imaginations respectives. Et peut-être la colombe prendrait-elle son envol... I love you
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyMar 9 Oct - 22:17:11

Je continue la parenthèse pour dire (sans m’excuser pour autant) que je déplore que tout le monde se trompe sur le nom de cet auteur si… Exceptionnel (aucun autre mot ne me viens à l’esprit). Bon après c’est sur que si des gens l’orthographie mal c’est bien entendu en hommage à Rincevent lui-même qui comme chacun sait possède un magnifique chapeau de « maje ». (Je m’en sors bien). Je n’enchainerais par contre pas le moins du monde sur Dallas car ma connaissance de la…chose ? N’est pas suffisamment poussé pour me permettre la moindre remarque. Et je vois qu’on critique beaucoup l’orthographe de Pratchet (au point ou j’en suis, je peux bien la refaire) mais je ne vois aucune félicitation sur le bon goût de mon personnage, car franchement c’est génial (en ne citant que le seigneur des anneaux, la forteresse de la perle, ou la huitième fille/couleur/sortilège).

Revenons en à nos aiglons, donc oui Evans avait apprécié l’histoire et avait été sincère blablabla, Lucy semblait contente, ha j’ai retrouvé ma trame c’est bon on peut reprendre. Donc Evans souris à Lucy pour lui faire comprendre qu’il pensait vraiment tout ce qu’il avait dit sur son histoire.


« Oui je pense qu’en la repassant et en ajoutant peut être un peu de détail, cela donnerais une histoire vraiment très agréable. Si tous les papiers froissés que tu as dans tes poches sont tous aussi intéressant, je risque de venir faire tes poubelles souvent. »

Dit t’il avec un petit rire en entendant qu’elle était d’accord de lui faire lire ses autres histoires à condition qu’il dise sincèrement ce qu’il en pense et qu’il fasse des critiques constructive. Evans attrapa le carnet à dessin que lui avaient apporté les Elfes de maison et prit une pose sérieuse.

« Mon carnet à reproche est sortit ne t’en fait pas, je traquerais toute les erreurs et ma sincérité n’aura d’égale que… »

Il se racla la gorge en se rendant compte qu’il était parfaitement ridicule et reposa le carnet comme si de rien n’était en levant un instant les yeux au ciel et en mordant dans sa pomme. Il fallait rapidement changer de sujet sinon il allait devoir se faire seppuku pour laver son honneur… sans aller jusque là il valait mieux pour lui que la conversation occulte ce petit délire personnel.

« Un homme ténébreux emprunt d’une douceur presque dissimulé derrière ses grands yeux noirs. Un homme dont on ne sait au premier abord s’il va nous tuer ou bien nous embrasser… »

Ouaaaai le changement de conversation avait été pratiqué dans les règles de l’art et la tirade avait été bougrement bien dite. Maintenant il fallait continuer dans cette optique là car c’était surement une bien meilleure voie que… Enfin bref c’était sans doute une bien meilleure voie.

« Maintenant tu veux que je dessine lequel des personnages de l’histoire ? »

Lui demanda t’il avec un petit sourire, il avait envie de dessiner et il avait de la matière dans la tête il n’allait donc pas s’en priver. De plus la présence de la jeune Lucy était plutôt agréable et il aurait été dommage de s’en séparer si rapidement.
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyDim 21 Oct - 17:25:29

AHAHAH. Genre comment y trouve une escuz' ridicule l'aut' là !!! C'est bon j'me tais ! Patapéééé ! Bref, je sais, je suis en forme. Pour vous expliquez exactement pourquoi ce post va certainement contenir beaucoup d eraconte de life, c'est que j'en ai pas fait depuis longtemps niarkhéhé. Chassez le naturel, il revient au galop ! Faire trop de posts sérieux c'est mauvais pour la santé. Et comme voilà quoi ça fait quand même trois posts assez longs et sans aucun hors sujet, fallait que je m'écrive ces pitites lignes pour mon pétage de plomb personnel 8).

J'aime Razorlight love ! Back to the Start ! Bon d'accord, j'arrête définitivement ! Lucy, n'avait pas lu la huitième fille de Terry Pratchett, car elle lisait ces livres dans le désordre ! Elle avait donc en tout dans son armoire: La Huitième Couleur, Le Huitième Sortilège, Le Père Porcher, Accros du Roc, Les Tribulations d'un Mage en Aurient, et, pour sortir des Annales du Disque-Monde, Les ch'tits hommes libres, lequel était sagement posé sur son lit. Elle l'entamerait le soir-même, lorsqu'elle retournerait dans son lit. Le pauvre petit livre avait malheureusement du attendre très longtemps, car un méchant professeur de Français avait obligé sa classe de seconde à lire un vilain livre très ennuyeux, nommé La Controverse de Valladolid ! Même que les autres ont pas du le lire, ils l'ont vu en film et ils nous plaignent. Et nous on a du le lire et en plus on va voir le film ! De quoi en pleurer. Hem, m'égarerais-je de nouveau ? Breffons.

La Serdaigle eut un sourire lorsqu' Evans parla de faire ses poubelles. Nan ça irait vraiment. C'était gentil de se proposer mais Précieuse les Elfes (de Maison)... ils sont là pour ça ! Bref, c'était vraiment pas la peine que son camarade s'embête. Surtout que, si elle avait souvent des papiers comme ça dans ses poches, ceux qui gisaient au fond d'une corbeille à papier avaient généralement été cruellement déchirés en huit, sans aucune pitié.


- Je crois qu'il y a plus d'ébauches intéressantes dans mes poches que dans ma poubelle...


Evans prit soudain une pose très solennelle, après que la petite lui ait demandé d'être franc avec elle. Il tenait son carnet dans la main droite, sachant que son bras droit était fièrement levé en l'air, et que sa main gauche était aposée sur son coeur. S'il avait fait disons, quelques mètres de plus, notre blondinette l'aurait placé sur l'île de Liberty Island au sud de Manhattan, à l'embouchure de l'Hudson River et à proximité d'Ellis Island. Allez savoir pourquoi... Les paroles qui s'échappèrent de sa bouche ne firent que d'agrandir le sourire déjà bien large de Lucy.

- N'aura d'égale que ton incommensurable talent ? demanda-t-elle avec un sourire taquin.

L'Aiglon reprit son sérieux et donna une description plus aprofondie du héros de la nouvelle, qui laissa de nouveau Lucy béate. Il voyait exactement ce qu'elle avait tenté d'exprimer avec des mots, et l'avait parfaitement dessiné. Evans semblait prêt à discuter de tout plutôt que de mentionner l'attitude qu'il avait eu quelques instants auparavant. Toujours assise sur une chaise en face du jeune homme, sa proposition de dessiner un autre de ses personnages l'enchanta. C'était une sorte de devinette qui lui plaisait particulièrement.

- Le petit garçon ! répondit-elle d'un ton enjoué.

Saurait-il une nouvelle fois, trouver ce que Lucy attendait de lui ? C'était peu probable, et pourtant, la filette avait l'impression que si. Il se faisait cependant tard, et elle étouffa un premier baillement, qui ne l'empêcha pas de suivre avec intérêt les mouvements du crayon d'Evans, fasciné par l'habileté avec laquelle, à partir de quelques traits, il obtenait une silhouette. Et qui ne semblait pas être un brouillon, mais bel et bien travaillée, comme s'il avait passé des heures dessus.
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyMar 23 Oct - 20:54:26

Etant donné que nous nous trouvons dans une zone de perturbations liés au racontage de life en direct et en haute définition je vais en profiter pour vous dire que le temps c’est de la merde. J’ai faillit perdre mes doigts en rentrant du code à 20h se soir (5km aller tranquilles et 5 km retour, vent de face, sans gant et en pleine campagne… puis dans mon patelin je peux vous assurer qu’on se les pèle sévèrement). Tout ça pour dire que j’ai voulut prendre un bon bain réparateur et ô combien mérité, mais c’était sans compter mes doigts engourdis qui ont lâchés mon tome 2 du seigneur des anneaux (je l’ai en 4 exemplaire et je l’ai déjà lu une dizaine de fois mais les boules…) dans l’eau toute bulleuse de savon. Je me dis que c’était l’édition que j’aimais le moins et qu’il perdait ses pages mais ça à pas suffit à me soulager… Oula j’ai déjà écrit tout ça ? Bon je vous raconterez la suite la prochaine fois, si je rpais un peu là ? Si si je vais le faire même si vous me lancer tous des cailloux.

Evans lui sourit tendrement, il n’avait pas été vraiment sérieux lorsqu’il avait parlé de faire les poubelles (remarquez que venant de lui ce n’aurait pas non plus été très étonnant), mais il semblait être encore moins enclin à lui faire les poches.

« Oui mais si je te fais les poches, non seulement tu hurleras en me lançant tout les sorts de ton répertoire, mais en plus je risque d’avoir des problèmes avec les professeurs… »

Puis il enchaina avec la suite de la conversation dont il ne voulait plus trop entendre parler du fait de sa légère… appelons ça sortit de route, même si en balais, une route est quelque chose de plutôt abstrait.

« Ton incommensurable talent à n’en pas douter… Ou pas… »

En lui rendant son sourire taquin dans les règles de l’art (veuillez notez l’inutilisé de cette incise) avant de changer de conversation en espérant que celle-ci tomberait dans les limbes abyssale de l’oubli. Il allait peut être devenir Oubliator, ce devait être un métier pratique dans se genre de circonstances.
« Allons-y pour le petit garçon »

Dit-t’il en retroussant ses manches inexistantes, puis il se mit à dessiner, encore et encore, son crayon volait à nouveau sur le papier, dansant avec grâce sur la piste blanche du parchemin. Evans aurait presque put fermer les yeux tant il semblait avoir l’image en tête, le plaisir et la concentration se lisait sur son visage pendant qu’il faisait glisser sa main habile de traits en traits. Un nez, des yeux, des cheveux clairs, un air triste et malheureux, des vêtements usés mais qui semblaient propres. C’était ainsi qu’il voyait les choses et c’était de cette façon qu’il les représentait, immobile, dans un crayonné dans lequel on aurait presque put vivre.

« Il était un peu plus dur car il y a beaucoup moins de description sur lui, mais voila comment il est… dans ma tête tout du moins. »
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptyMer 12 Déc - 21:18:47

[Disoulée pour le retaard ! Je viens de me souvenir de ce sujet >< ! Fallait pas hésiter à me mpiser !]

Les doigts engourdis vraiment quelle plaie ! D'ailleurs, heureusement, que ce n'était pas le cas de notre Evans DJ, car il aurait certainement eu beaucoup plus de mal à être un tel virtuose du crayon. Ce qui, il faut l'avouer, aurait peut-être été quand même moins grave que de perdre un exemplaire du deuxième tome du Seigneur des Anneaux. Un crime, au moins aussi important que l’utilisation d’un sort Impardonnable. Alors Lucy, en bonne justicière, allait passer les menottes à Evans et l’emmener à Azkaban : les détraqueurs lui feraient revivre en boucle cet instant crucial de sa vie, ou le livre s’échappait de ses mains pour aller plonger dans la baignoire. C’était triste la vie, mais c’était ainsi : les trois pauvres petites éditions, trembleraient désormais dans le noir de la bibliothèque, leur grande sœur ayant rejoint le Styx, son âme condamnée à errer jusqu’à ce que son meurtrier paie et qu’elle ait droit à une sépulture décente. Si tous les livres du Serdaigle finissaient de cette cruelle façon, il n’allait pas s’entendre avec sa petite camarade…

Heureusement pour lui, la Bleue et Bronze n’était au courant de rien, auquel cas elle se serait bien abstenu de lui confier ne serait-ce que le plus minuscule des morceaux de parchemin sur lequel elle aurait griffonné des mots sans queue ni tête. Non, plus sérieusement, elle faisait confiance au jeune homme, pour ce qui était de prendre soin de ce qu’on lui prêtait, objet de grande valeur ou non. Lorsqu’à sa remarque songeuse, Evans répondit qu’il s’en garderait bien, de peur de goûter à tous les sortilèges que connaissait la petite et aux ennuis avec les professeurs, Lucy eut un petit rire. Autant l’idée de se retrouver face à tous les professeurs pouvait être intimidante, autant la perspective de subit les effets d’un lumos, d’un wingardium leviosa, ou d’un alohomora ne devait pas l’être énormément. En revanche, qu’il attende quelques années, que ce « répertoire » se soit agrandi comme il le disait si bien, et là, il aurait effectivement l’occasion de regretter son geste.

C'était étrange et à la fois touchant de constater la forme de timidité qui habitait Evans: à chaque fois qu'il commençait à oser sortir du sérieux de leur conversation, il se rétractait aussitôt, comme s'il craignait une réaction agressive de la fillette. Celle-ci aurait été plutôt mal inspirée de traiter son condisciple de boulet ou de quoi que ce soit d'autre s'y approchant, n'étant pas née particulièrement douée... mais chut c'est un secret ! Parce qu'aux yeux du monde, excepté un très grand nombre de personnes, Lucy était parfaite. Donc, prête à pardonner toute erreur de la part du Bleu et Bronze, qui n'aurait plus besoin de se faire Oubliator, ou de se cacher jusqu'à ce que la Mort ou sa petite-fille vienne le chercher, avec leur faux et leurs genoux cagneux.

Evans accepta de dessiner le petit garçon, pour le plus grand bonheur de l'Aiglonne, qui, toujours aussi attentive que fascinée, observait en silence son camarade faire danser son crayon sur le papier. Il n'y avait pas forcément besoin de baguette pour faire de la magie, et c'était un phénomène qu'un artiste de plus savait démontrer, comme il le faisait si bien à l'instant, dans ces cuisines, en présence d'une petite blonde de deux ans sa cadette, de quelques Elfes de Maison curieux, et de grands fourneaux. Il semblait jeter les traits sur le papier, avec une grâce et une élégance inimitable, qui auraient pu paraître désinvoltes si le croquis qui surgissait quelques minutes plus tard du dessin, n'était pas d'une réalité à couper le souffle. Car une fois de plus, à partir des mots, Evans avait su recréer un personnage qui n'appartenait auparavant, qu'à la seule imagination de Lucy, ainsi qu'à la sienne. Et ces imaginations, montraient le même petit bonhomme, un air mélancolique sur le visage.


- Tu dessines vraiment très bien, c'est magnifique ! En plus, tu vois parfaitement l'idée du premier coup... ça donne envie d'apprendre le dessin ! ajouta-t-elle avec un sourire

La petite venait de trouver ce soir là, une espèce de deuxième grand frère; plus qu'un ami, quelqu'un qu'elle admirait, et à qui elle s'était attachée. C'était étrange de penser que des rencontres comme celle-ci pouvaient avoir lieu au beau milieu de la nuit, sur les dalles froides des cuisines d'un immense château. Et en moins de deux heures, une nouvelle complicité s'était établie entre les deux Serdaigles, malgré leur différence d'âge, ou les différences tout court qui auraient pu les opposer. Cependant, Lucy aurait eu du mal à considérer Evans comme un ami, si elle y avait réfléchi. C'était autre chose. Et même si aucun lien du sang ne les rapprochait, un autre lien beaucoup plus fort, pouvai les unir; la passion. L'Art. Alors qu'elle le connaissait à peine, la petite Bleue et Bronze avait fait lire à son aîné une ébauche de nouvelle, ce qu'elle refusait d'ordinaire catégoriquement de faire. Un manque de confiance en elle soudain s'opérait, lorsqu'il s'agissait de rédaction, et ce, parce qu'avec son caractère perfectionniste, la fillette considérait ce qu'elle écrivait comme passablement médiocre. Elle n'accordait une fin qu'aux romans qu'elle considérait comme impeccables, ce qui n'était jamais arrivé. Jamais elle n'avait terminé une de ses histoires, finissant par la jeter après avoir maugréé comme quoi elle ne valait rien comme auteur pendant un quart d'heure. La lassitude était terriblement dangereuse et la prenait trop vite, car elle ne pouvait atteindre la perfection, et ne visait rien d'autre, de peur de montrer à quel point elle était nulle. Du moins était-ce l'impression qu'elle avait.
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MessageSujet: Re: Au morfale joyeux   Au morfale joyeux EmptySam 5 Jan - 17:11:23

Le temps est passé, le joueur ayant retrouver un tome 2 dans la même édition pour compléter et le personnage étant resté immobile quelques mois dans un stoïcisme minéral. Maintenant le RP peut reprendre dans de bonnes conditions et c’était tant mieux. Soit dit en passant, j’ai récupéré une 5ème édition du livre susnommé, d’occasion mais en très bon état. Donc ni moi ni mon personnage n’iront à Azkaban, par contre les menottes je les veux bien…Bref oublions passons continuons enchaînons sur le rp le vrai le véritable parce qu’il faut bien avouer que les incises de 10 lignes sur la vie des joueurs sa saoule tout le monde hein? Remarquez moi… Naaaan pas les cailloux naaaaan. Promis je dégivre mon personnage.

Le dessins était montré et l’ultimatum de quelques secondes lancé, à chaque dessin c’était quitte ou double et Evans le savait. Mais il était encore plus difficile de savoir si le dessin était réussi lorsque c’était pour une fille. La fille est fourbe, elle ne dit pas ce qu’elle pense, c’est contre le pouvoir du double chromosome X. Il faut donc apprendre à analyser et classer par ordre les paroles et les réactions de leurs visages et de leurs corps en fonction de leur contentement. Evans pouvait se vanter de pouvoir le faire, au moins d’un point de vue artistique.

Petit cours de rattrapage pour tout les garçons qui voudraient analyser l’impact de leurs dessins sur une population féminine. En premier lieu il faut différencier le ‘très bien’ du ‘trop bieeeen’ et du magnifique, en effet ’très bien’ est une incise détourner pour dire ‘mouai’ alors que ‘trop bien’ exprime un sentiment supérieur et le magnifique (le seul truc à peu prêt logique) admet un fort impact.
Ensuite le taux d’écarquillement des yeux est également très important, mais à concevoir de deux manière différente. En effet pour un dessin banal, plus la fille écarquille les yeux plus elle apprécie, par contre si c’est elle qui est dessiné c’est l’inverse.
Il faut prendre en compte également le redressement du corps, si le corps se redresse c’est que le dessin est apprécié, si le corps reste tel quel c’est mauvais signe.
Et enfin les signes extrêmes, très rarement atteint et donc d’autant plus important, si elle rit c’est qu’elle trouve le dessin ridicule, si elle pleure c’est qu’elle le trouve magnifique (ne cherchez aucune logique, vous vous perdriez).
Ne me remercier pas messieurs et ne me lancez pas des cailloux mesdemoiselles, c’était bien entendu d’avantage humoristique que sérieux même si….

Bon revenons en à nos moutons, qui n’ont vraiment pas beaucoup bougé depuis le début de ma plaidoirie, activons les un peu, particulièrement Evans car je peux me permettre d’en faire ce que je veux. Evans donc après avoir analysé (d’une façon bien plus poussé que le petit résumé fait si dessus) admit qu’elle avait réellement apprécié le dessin et son sourire s’en trouva grandit. Il laissa le dessins sur la table et leva un instant les yeux au ciel, comme pour se déconnecter un peu de son dessin dans lequel il c’était totalement immergé.


« Si tu veux le prendre sa me dérange pas. Et si tu veux apprendre à dessiner je pourrais te montrer quelques trucs. »

Dit t’il avant de reposer son crayon sur le dessin pour, dans le coin, faire une petite signature comme un grand artiste signerait une de ses œuvres. Il avait simplement écrit son prénom, bien plus pour que la jeune fille s’en souvienne que par orgueil, puis il reposa son crayon sur la table, l’air encore un peu dans les nuages.

« Enfin… le truc c’est surtout de beaucoup beaucoup s’exercer hein, il n’y à malheureusement pas de sortilège pour bien dessiner… Mais je pourrais te montrer des petites choses si…Enfin moi ça ne me dérange pas quoi »

Dit t’il avec une voix douce, il savait très bien que le dessin c’était 90% d’entraînement et d’exercice, lui avait en plus la fibre et un peu de talent, même s’il ne voulait pas l’avouer. Il n’était pas vraiment perfectionniste, ce qu’il voulait lui c’est que ses dessins plaisent aux gens plus qu’à lui-même, c’était cette reconnaissance qu’il cherchait.

[En fait le rp n’est pas clôturé, continuons encore un peu si cela ne te dérange pas]
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