Ce matin là n’étais pas comme les autres, d’ailleurs, Saya l’avait bien compris, elle était en train de chercher, de retourner de fond en comble sa modeste maison, elle était à la recherche d’un livre, et pas n’importe quel livre, un livre sur les animagus. Elle avait trouvé ce livre dans la bibliothèque, son grand père lui avait envoyé tout un tas de vieux bouquins dont il n’avait plus l’utilité, seulement, il lui était impossible de le retrouver. Elle attrapa une lampe au passage et la jeta brutalement au sol, tout en pestant contre elle-même, elle s’assit sur son canapé en cuir noir, et se mit la tête entre les mains. Elle attrapa le coussin le plus proche et le balança sur la table, entraînant sur son passage un vase d’époque qui partit se briser et répandre toute son eau sur le tapis. A la grande surprise de Saya, le livre qu’elle cherchait se trouvait sous le coussin qu’elle venait de balancer rageusement, elle sauta dessus comme si c’était un trésor et partit dans sa chambre. Une vaste chambre d’ailleurs, vaste mais sombre, la cause en était les beaux rideaux de velours noirs tiré sur les fenêtres. A côté, un grand lit a baldaquin, tiré d’une couette pourpre et de beaux coussins noirs brodés, la lampe gothique posée sur un meuble noir d’époque était la seule lumière dans la pièce. Saya s’installa confortablement, elle prit le livre et contempla la couverture, si l’on en jugeait par son état, le bouquin devait être très ancien, elle l’ouvrit et admira l’écriture dorée pendant quelques minutes.



Elle n’osait même pas l’ouvrir, tant le livre lui semblait précieux, les pages usées par le temps menaçaient de se déchirer au moindre mouvement mal calculé ou pressé, elle commença sa lecture doucement et se oublia toute autres notions que celle que le livre lui inspirait. Elle était restée comme ça, sans se rendre compte de rien, pendant trois jours, trois longs jours de lecture intéressante, trois jours sans manger, et la faim la tira de sa paisible lecture. Elle descendit en courant dans sa cuisine et avala rapidement un repas froid, elle allait retourner dans sa chambre pour étudier le livre encore et encore, malheureusement, le sort en décida autrement, ou plutôt Il en décida autrement. Effectivement, à l’instant même où elle sortait de la cuisine, sa marque commença à lui brûler le bras.

* Oh nan ! Toujours au bon moment comme d’habitude *

La dernière fois qu’Il l’avait appelé, elle était dans son bain, pas très pratique quand on sait qu’Il ne supporte pas d’attendre. Elle transplanna donc vers le repère du seigneur sans perdre une minute, redoutant la punition qu’il lui avait infligé la dernière fois qu’elle n’était pas venu tout de suite.

As-tu trouvé ce que je cherche ?

Non, mais je fais tout pour cel…

Endoloris

Le corps de la jeune femme fut secoué de spasmes douloureux, elle s’efforçait de ne pas laissé transparaître sa douleur, elle serra les dents et se courba sous l’effet du sort que lui infligeait sont maître. Tout d’un coup la douleur se stoppa, Saya se redressa et s’approcha du Lord la tête baissée.

Tu n’es qu’une incapable…

Oui…

Tâche de ne plus me décevoir… Disparais !

Saya transplanna de nouveau vers sa maison, elle devait trouver cet objet qui était si cher au yeux de son maître, où elle paierait de sa vie son retard. Elle dut donc repousser à plus tard ça passionnante lecture, elle sortit de chez elle et se dirigeât à l’endroit où devait se trouver le fameux objet, une grande maison, probablement de sorcier vue l’apparence qu’elle portait sur les autres maisons voisines. Elle frappa à la porte, quelques minutes plus tard, un elfe de maison arriva pour lui ouvrir, il la regarda de haut en bas et voulu refermer la porte, mais Saya fut la plus rapide, elle bloqua la porte et sourit à l’elfe.

Bonjour, je voudrais voir Mr Ryan, il habite bien ici ?

Non, vous vous tromper d’adresse, mentit l’elfe, tous en essayant de refermer la porte, veuillez partir mademoiselle...

C’est pourtant l’adresse qui est marqué sur ce papier…

Elle fit mine d’attraper son papier, mais en sortit sa baguette, et avant que l’elfe comprenne ce qui se passait, elle lança le sortilège impardonnable.

Avada Kedabra

Elle passa par-dessus le cadavre de l’elfe et visita la maison, inspectant chaque pièce furtivement, puis elle entendu des pas, elle revint sur les siens et se posta de tel façon qu’on ne puisse voir l’elfe sur le sol. Un grand homme blond d’une quarantaine d’année descendait les escaliers.

Waky ?… Ah ! Bonjour, je suis…

Je n’ai pas le temps pour de futiles présentations, surtout pour de telles rencontres éphémères, d’ailleurs je me fiche éperdument de votre nom… Demander a votre elfe…

Elle leva sa cape noire d’ébène, laissant entrevoir le corps sans vie de la pauvre créature, elle s’écarta et claqua la porte de la maison.

WAKY ! Vous… C’est lui qui vous envoie… c’es

Trêve de bavardage, donnez moi ce qui m’ai du… immédiatement !

Jamais !

Endoloris…

L’homme se tordait de douleur allongé sur le sol, il criait tant la souffrance était forte.

… Ja… Jamais…Vou… vous m’entendez… Jamais !

… Je vois, et si… j’allais torturer, tuer un a un tout les membres de votre belle famille, elle attrapa un cadre poser sur un meuble, en commençant par elle…, elle désignait une femme qu’il tenait par la main.

Quel genre de monstre êtes vous ?!

Je suis un ange… qui est restée trop longtemps en enfer… Je passerais le bonjour a cette dame de votre part… ne vous inquiétez pas pour elle… je m’occupe personnellement de son cas…

Non ! Revenez, il est là, dans se vase, prenez le et partez !

Saya s’avança, toujours méfiante, guettant le moindre geste de sa future victime, elle saisit le vase à pleine main et le jeta par terre, elle ramassa le pendentif et partit vers la sortie. Elle ouvrit la porte et se retourna une dernière fois.

Merci… Pour votre bienveillante coopération… adieu…

Espèce de sale c…

Avada Kedavra

Elle transplanna une nouvelle fois vers sa maison, cette fois, elle était bien décidé à ne pas s’arrêter avant longtemps, elle s’installa une seconde fois dans son lit, et reprit tranquillement sa lecture.





Saya lisait et relisait ce passage pour la centième fois au moins, depuis qu’elle avait trouvé ce livre elle ne le quittai plus, elle en oubliait même de boire et de manger, d’ailleurs elle n’avait pas faim, elle était tellement absorber par sa lecture qu’on aurait pu l’insulter sans qu’elle sans rende compte.

//
Mais cela demande tout de votre personne. Courage, détermination, travail, sérieux et un talent magique indéniable. Vous qui êtes intéressé à devenir Animagus, ouvrez cet ouvrage, mais sachez que c’est peut être votre dernière aventure. La Mort peut vous attendre à chacun de chemins étroits de ce rituel.
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Elle était en train de se remettre en question, de courage ? Elle n’en manquait pas, de détermination non plus, le travail et le sérieux était également au rendez vous, il n’y avait qu’a voir ses notes à l’université, effectivement, ses notes étaient bien meilleures que celles des autres élèves. Un talent magique indéniable… Saya n’avait nullement la prétention d’affirmer qu’elle avait un talent magique indéniable, mais elle pouvait quand même s’avouer que son niveau était loin d’être moyen, elle excellait dans presque toute les matières, elle n’avait jamais perdu un duel de sorcier depuis des années. La dernière aventure, la mort peut vous attendre a chacun des chemins étroits de ce rituel… Que de phrase excitante, elle allait affronter la mort, elle allait jouer avec elle comme on joue avec un chien méchant dont la corde qui le retient risque de se détacher à tout moment, elle allait dominer la mort… N’est ce pas un rêve qui se réalise ? Pouvoir narguer et jouer avec la mort ?

Ding dong

Elle fut tiré de sa torpeur par le bruit lointain de la sonnette, elle se leva, prononçant des mots qu’aucune femme respectable ne devrait prononcé, elle descendit les marches bruyamment et ouvrit violemment la porte d’entrée, faisant sursauter l’homme qui se tenait devant elle.

QUOI ENCore… Ah c’est toi… Vas y entre !

Elle fit entrer le jeune qui devait avoir une vingtaine d’année, un séduisant jeune homme d’ailleurs, un moldu… Elle le débarrassa de son manteau et se rapprocha de lui, si près qu’elle sentit son souffle sur son visage, leurs corps se touchaient, elle approcha son visage du sien, toujours plus près, le jeune homme ferma les yeux. Saya s’arrêta à quelques millimètres de la bouche du garçon.

Qu’est ce que tu veux ?

Le garçon surpris, rouvrit les yeux, il l’a regarda, la fixa de ses beaux yeux noirs et l’embrassa fougueusement sur la bouche, il se retira et la regarda de nouveau.

C’est toi... que je veux...

Saya n’avait pas vraiment le cœur à s’amuser, malheureusement elle ne pouvait pas lui dire : « Désolé je suis une sorcière, je suis dans le camp d’un mage noire très puissant, et je vais bientôt pouvoir me transformer en animal quand je le désirerais ». Il fallait donc, une fois de plus qu’elle repousse sa lecture, elle le regarda à son tour et déposa délicatement ses lèvres sur les siennes, sa main passa lentement caresser le dos du jeune homme. Ils furent coupés par un bruit sourd, la porte venait de s’ouvrir en claquant, un homme en noir venait de pénétrer dans la maison, sûrement un mangemort, à en juger par les vêtements qu’il portait. Il dressa sa baguette vers Saya, mais celle-ci fut plus rapide, tant pis pour Mickaël, il verrait ce qu’il verrait, elle n’allait pas mourir pour préserver un secret.

Expelliarmus

L’assaillant se retrouva sans baguette, il voulu s’enfuir mais encore une fois, Saya eu de bons réflexes.

Avada Kedavra

L’homme s’étala sur le sol dans un bruit sourd.

Encore un qui n’a pas fait long feu...

Elle se mit a rigoler, il n’était pas encore né celui qui réussirais a tué Saya Hondashi, 18 ans, mangemorte et en pleine formation d’auror, il ne manquait pas d’air celui là. Elle avait complètement oublié Mickaël, quand elle se retourna pour voir où il était, elle s’aperçu qu’il la regardais avec un air de terreur dans les yeux, et pour la première fois, ce regard lui fit mal. Elle voulut lui expliquer mais ce dernier la bouscula et sortit dehors en courant, sans se retourner, Saya sentit un sentiment de colère monter en elle. Elle brisa le miroir qui se trouvait sur un meuble avec un coup de poing, les bouts de verre se répandirent sur le tapis dans un vacarme impressionnant, le sang se mit a couler de son poing blesser, elle lécha le sang.

* Sept ans de malheur pour ma pomme, on ajoutera ça à la liste des charges… *

A ce moment précis, sa marque lui brûla le bras, elle transplanna rageusement jusqu'à l’antre de son maître, cette fois il ne pourrait pas lui reprocher son retard, elle était arrivé aussitôt qu’elle avait senti la douleur, elle s’approcha du Lord.

L’as-tu trouvé ?

Oui

Donne le moi

Tenez

Saya se retint de ne pas hurler ce qu’elle pensait, elle se retenait de ne pas crier qu’elle le détestait, qu’elle lui en voulait terriblement de lui avoir voler son ami.

Nous devrons le tuer

Hein ?!

Cet homme... qui connaît notre secret... doit mourir...

Non...NON ! Je ne vous laisserais pas faire ! C’est de votre faute si i...

Endoloris ! Ce n’est jamais de ma faute ! Petite insolente...

La douleur cessa et la pauvre femme transplanna, et malgré la douleur mentale qu’elle entretenait, elle entreprit de recommencer sa lecture, elle prit son livre, et grimpa les marches deux par deux et claqua la porte de sa chambre. La nuit était tombée sur Londres, de toute façon, on ne voyait pas la différence dans cette chambre sombre, les rideaux étaient toujours tirés, un silence de mort régnait dans la pièce. Elle alluma la seule source de lumière de la pièce et se jeta lourdement sur son lit, le livre entre les mains, elle but un verre d’eau pour ne pas être dérangée pendant sa lecture. Elle relut le livre depuis le début puis retourna a son marque page.

//
Tout d’abord, pour devenir un Animagus, il faut savoir à quel animal on est lié. C’est une étape longue et harassante, demandant un don de soi-même, car seule une personne parfaitement consciente de son caractère, de son corps et de sa magie. Ensuite, après s’être soi-même cerné, il faut préparer la potion suivante.
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Saya n’avait vraiment aucune idée de l’animal auquel elle était liée, mais elle était sur de se connaître parfaitement. Elle connaissait caractère, fougueux et violent, sa soif de savoir et de violence, son esprit, vif et indomptable, elle savait qu’elle était méfiante et cruelle, elle savait qu’au fond d’elle, un ultime sentiment de vengeance se nourrissait chaque jour de plus en plus. Elle avait aussi affronté ses plus grandes peurs, ses regrets et ses craintes qui avait été si longtemps refouler pour paraître digne de son nom, ses pleurs qui étaient rester bien caché dans son cœur d’enfant, ses fantômes, la dureté de son père, qui, dès son plus jeune âge l’avait privé de son amour et avait sans le vouloir nourrit une tristesse énorme et incontrôlable dans le cœur de sa fille, son père avait toujours préférer sa grande sœur. Si elle voulait devenir animagus, même si elle avait voulu se le cacher, c’était surtout pour prouver qu’elle valait quelque chose, pour que son père soit enfin fier d’elle. Tout cela avait alors resurgit du passé, cela avait briser la carapace de la jeune fille. Elle avait fermé son cœur à double tour et jeté la clé dans le jardin des souvenirs. Son passé l’avait rattrapé a une vitesse fulgurante et avait fait ressurgir la Saya qu’elle avait si longtemps voulu cacher, la Saya au cœur brisé, celle qui n’était déjà plus une enfant depuis longtemps, celle pour qui tout ces rêves s‘étaient envolés, celle qui se nourrissait de la haine et de la colère sans jamais ressentir d’amour.

Oui, à présent elle était sur de se connaître parfaitement, même si cela avait été dur, elle pouvait maintenant affirmer qu’elle connaissait la moindre parcelle de sa personnalité, il ne lui restait plus qu’a découvrir son Animae.






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Ingrédients Nécessaires :
1. Corne de Licorne morte naturellement réduite en poudre.
2. Ecaille de Dragon réduite en poudre
3. Plume de Phénix
4. Poudre d’amande
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Saya se demandait où elle allait bien pouvoir trouver tout ces ingrédients, elle pensait juste avoir de la poudre d’amande dans sa cuisine, en générale on s’en sert pour faire les gâteaux, seulement Saya était une piètre cuisinière. Elle descendit dans sa cuisine et chercha tout ce qui lui était nécessaire pour la préparation de sa potion, à savoir, un chaudron, un trépied, un doseur, des cuillères, pas mal de fioles et de flacons en tout genre. Elle pensa qu’elle allait passé plus de temps que prévu dans cette cuisine, chose extraordinaire pour elle comme elle ne la faisait jamais. Elle posa le chaudron sur le trépied, et déposa tout son matériel sur le plan de travail, pour une fois, elle mit un peu d’ordre dans ces affaires, car le travail était très minutieux, pas question d’agir grossièrement.

Elle attrapa sa veste, et découvrit tristement celle que Mickaël avait laissé, elle la prit, bien décidé à la mettre à la poubelle la plus proche, de toute façon il devait être mort a l’heure qu’il est, il fallait passer l’éponge, à présent, Mickaël appartenait au passé. Elle fut tout de même tentée d’aller voir si il était toujours là, elle fut d’ailleurs surprise de voir de la lumière par la fenêtre. Elle frappa à la porte, puis entra, elle vit Mickaël, assis là sur son canapé miteux, la tête dans les mains, lorsqu’il la vit se dresser devant lui, il se leva. Mais au lieu de s’enfuir, il s’approcha d’elle et lui souri, il la regarda tendrement.

Je... je suis désolé... je n’aurais jamais du m’enfuir... je... je t’aime... je t’aime vraiment...

Il voulu la serrer dans ses bras mais celle-ci se recula.

Je suis désolé... je ne suis pas en mesure de répondre à tes sentiments, malheureusement je suis obligé de le faire... je ne pourrais jamais a l’encontre de ce que décidera mon maître...

De quoi tu parles ?

Je suis vraiment désolé... j’espère que tu trouveras au fond de toi la force de me pardonner... on dit que tout les anges vont au paradis... tu me tiendras au courant...

Elle leva sa baguette et la pointa sur son petit ami, elle détourna la tête.

A... Ava... Avada Kedavra

* Il n’y a pas de place pour l’amour quand je travaille... *

Une larme vint couler sur sa joue, phénomène plutôt inattendu, quand on sait qu’elle a perdu tous les membres de sa famille sans jamais verser la moindre larme. Elle fut d’ailleurs très étonnée lorsqu’elle la senti sous ses doigts fins.

Ah merde ! Qu’est ce qu’il m’arrive...

Elle sortit de la maison, l’air frais sécha ses larmes et lui redonna le sourire, elle continua son chemin en direction de sa première destination, mais cette fois, plus question de s’arrêter en route. Elle se retrouvait bientôt au chemin de traverse. Elle entra dans une boutique qui lui semblait être la bonne, un vendeur d’oiseau rare, pourquoi payer, elle n’allait pas voler, juste emprunter, elle lui rendrait bien un jour. Elle chercha des yeux et aperçu l’objet de toute les convoitises, le phénix, arborant arrogamment ses belle plume d’un rouge vif.

* T’inquiète donc pas mon coco... bientôt moi aussi j’pourrais m’pavanner avec une plume rouge... Tu ne perd rien pour attendre... sale piaf présomptueux *

Elle avait bien envie de le voler tout entier pour lui faire ravaler sa fierté a cet idiot d’oiseau, non mais sans blague ! Elle se posta devant le comptoir et afficha un beau sourire au marchant, laissant dévoiler ses dents blanche comme la neige.

Bonjour... Je cherche une cage... Je l’ai commandé pas plus tard qu’hier... Cela vous dérangerait-il d’aller vérifier ?

Que ne ferait-on pas pour le bonheur d’une dame...

* Quel crétin celui là ! *

La jeune fille en profita pour s’approcher lentement du phénix, elle tendit fébrilement la main et attrapa une de ses plus belles plumes en l’arrachant sauvagement, juste histoire de se venger qu’il l’ai nargué, elle n’allait tout de même pas se laisser faire par un piaf débile. Le vendeur revint d’un pas tranquille lui annoncer qu’il avait trouvé sa commande mais qu’elle n’était pas encore arrivé, et qu’elle pourrait revenir demain. La mangemorte eut un sourire forcé, puis le vendeur repartit derrière sa boutique, elle attendit quelques secondes puis se retourna pour sortir, mais a ce moment, le phénix, toujours en colère de s’être fait ainsi berné, se mit a piailler, formant dans la pièce un vacarme épouvantable.

* Tiens, prend ça... cadeaux de la maison *

Elle tapa violemment dans la cage, elle sortit de la boutique soulagée, elle avait gagné le jeu contre le phénix, un sourire de satisfaction s’afficha sur ses lèvres. Elle était tellement soulagée qu’elle ne remarquait pas l’homme qui arrivait devant elle, et là, le choc fut inévitable, elle faillit perdre son précieux butin. Elle regarda en l’air près à injurier l’imbécile qui venait de violemment la percuter mais se ravisa, une main s’était tendue vers elle. Elle s’apprêtait à se relever seule lorsqu’elle aperçu une marque sur son bras, c’était l’un des leurs. Elle lui attrapa gracieusement la main et se releva, épousseta sa robe et le regarda.

Bonjour

Bonjour mademoiselle... euh mademoiselle ?

Vous dire mon nom ne vous serais d’aucune utilité dans cette futile discussion...

Vous voulez donc dire qu’il n’y a aucune chance pour que je vous présente mes excuses autour d’une boisson dans un bar ?

Je crains fort que le moment soit mal choisi pour cela...

Permettez moi alors de vous raccompagnez jusqu'à votre demeure...

Si cela vous chante pourquoi pas...

C’est trop d’honneur que vous me faîte ma chère...

Il s’abaissa et lui baisa la main, la jeune femme ne s’opposa pas a ce geste plaisant, et ils prirent tous les deux le chemins qui les menaient vers sa maison, il la tenait par le bras et lui parlait de tout et n’importe quoi, ils furent vite arriver devant l’habitat de la jeune femme. Elle monta les quelques marches qui la séparaient de sa porte et se retourna, elle s’approcha du corps du jeune homme, toujours plus près, l’homme ferma les yeux. Saya éprouvait un malin plaisir à séduire les hommes.

Notre chemin s’arrête ici...

... Mais... quand nous reverrons nous ?

Je crains fort que nous revoir soit inutile...

Bien, alors au revoir

Au fait... Mon nom est Saya...

Charmant...

Elle rentra dans sa maison et déposa sa cape noire sur son porte manteau, un porte manteau qui n’accueillerais plus jamais d’affaires masculines, Saya avait déjà donné. Elle se dirigeât vers la cuisine et y déposa sa plume de phénix, elle attrapa un bout de papier, elle y avait recopié la recette pour être sur de ne pas abîmer le livre. Elle partit dans le salon à la recherche d’un stylo ou d’une plume, elle trouva ce qui lui fallait dans une malle, cette malle contenait toutes les affaires qu’elles avaient utilisés à Poudlard, il y avait des capes, des chapeaux, des devoirs et des vieux grimoires, en passant par un pied de la chaise d’une salle de classe, une paire de chaussure qu’elle avait trouvé dans les couloirs, et plein d’autres vieilleries. Elle referma la malle et posa le papier dessus pour avoir un support.

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Ingrédients Nécessaires :
1. Corne de Licorne morte naturellement réduite en poudre.
2. Ecaille de Dragon réduite en poudre
3. Plume de Phénix X
4. Poudre d’amande X
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Elle avait déjà trouvé les deux ingrédients les plus simples à avoir, elle rangeât soigneusement le papier dans sa cape noire et monta dans sa chambre pour lire pour la énième fois le livre sur les animagus, elle trouva le sommeil rapidement. Cela lui fit beaucoup de bien, car tout le stress qu’elle accumulait depuis quelques jours l’avait empêché de dormir convenablement, malheureusement, elle fut plongée dans un sommeil agité. Elle revoyait Mickaël, il lui souriait et lui proposait de venir boire un thé chez lui, puis ils se mettaient à parler de sa mort, il devenait violent, lui reprochant d’agir sous les ordres d’un homme stupide, puis tout devint noir. Le rêve qui suivit fut plus étrange, sans aucune raison apparente, elle se mit a rêver du jeune homme qu’elle avait rencontrer dans la journée, elle le voyait lui sourire, lui prendre le bras et l’emmener dans un endroit tranquille, il arrivait au cimetière, et là ils allaient s’embrasser. Mais Saya se réveilla juste attends pour éviter le désastre.

* Qu’est ce que c’est que ce rêve à la con ?! *

Elle se leva, toujours d’aussi mauvaise humeur, elle n’aime pas faire des rêves idiots, alors là elle était vraiment énervée. Elle prit une douche rapidement, toujours de mauvaise et s’habilla, comme à son habitude, en noir, elle mit sa cape noire et sortit, toujours d’une humeur exécrable, et là elle marcha sur quelque chose. Elle se pencha et ramassa au sol un énorme bouquet de roses noires, là on aurait pu imaginer que son état n’allait qu’empirer, mais non, au contraire, un beau sourire se dessina sur le visage de la jeune femme, bien sur, elle le jeta à la poubelle, peut être le récupérerait-elle tout à l’heure, si elle n’était pas vide a son retour.

Elle reprit son chemin, elle comptait se rendre dans l’allée des embrumes, pour trouver les autres ingrédients nécessaire à sa potion, elle avait bien sur prit avec elle une bourse rempli de gallions, consciente que la marchandise serait loin d’être gratuite. Elle bousculait tout les gens qui se trouvait sur son passage, certain criait, d’autres la regardaient d’un air mauvais, seulement, un ne réagit pas comme les autres, il la toisa l’air énervé.

Tu te crois où là, tu crois vraiment que peut bousculer tout le monde comme ça ! Quelle mauvaise éducat...

Silencio

...

Tu as de la chance, si je n’avais pas trouvé ce bouquet tu serais déjà six pieds sous terre... remercie moi...

Et elle repartit en le bousculant, d’ailleurs elle bouscula beaucoup d’autres personnes, puis elle arriva enfin devant le magasin qu’elle cherchait, elle entra et découvrit avec horreur que le gérant du magasin n’était autre que l’homme qu’elle avait rencontré la veille. Elle fit mine de ne pas le reconnaître et s’adressa a lui comme à un parfait inconnu.

Je cherche de la corne de Licorne morte naturellement réduite en poudre et des écaille de Dragon réduite en poudre s’il vous plait...

Je vous apporte ça

Merci

Pendant que l’homme cherchait, elle balaya la pièce du regard, elle y vit plein d’objet intéressant, très beau, très ancien, mais surtout très cher... Le gérant revint vers elle quelques minutes plus tard.

Voilà, ça vous fera 80 gallions...

Cette main qui bouge là bas, combien coûte t-elle ?

Pour vous ? Je vous l’offre

Je ne peux pas accepter...

Elle leva gracieusement la main et fit tomber sa bourse dans la main du jeune homme, et elle partit en claquant la porte, elle avait enfin tous les ingrédients nécessaires à la fabrication de la potion, il ne restait plus qu’à rentrer la préparer.

//
Ingrédients Nécessaires :
1. Corne de Licorne morte naturellement réduite en poudre. X
2. Ecaille de Dragon réduite en poudre X
3. Plume de Phénix X
4. Poudre d’amande X
//

//
• Tout d’abord remplissez votre chaudron d’eau bouillante.
• Insérez un quart de la poudre de corne.
• Tournez deux fois dans le sens des aiguilles d’une montre.
• Tournez une demie fois dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
• Insérez la Plume de Phénix.
• Tournez deux fois dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
• Insérez la moitié de la poudre d’écaille de Dragon.
• Coupez le feu. Laissez reposer trois jours précisément.
• Remettez à chauffer. Lentement à feu doux.
• Au bout d’une demi-heure précisément, insérez le reste de la poudre d’écaille de Dragon.
• Tournez treize fois dans le sens des aiguilles d’une montre.
• Insérez 100 grammes de poudre d’Amande, et laissez chauffer à feu doux pendant trois heures.
• Une intense fumée orange devrait se dégager de la mixture. Insérez un autre quart de poudre de la corne.
• La potion tourne couleur violette. Insérez le reste de la poudre de corne.
• Laissez reposer un mois jour pour jour, heure pour heure.
• Buvez.
//

Saya rempli le chaudron par le robinet et le posa sur le trépied, elle prit sa baguette qu’elle avait posée sur la table et l’agita devant le chaudron.

Incendio

Elle laissa bouillir l’eau et se retourna pour se laver les mains, c’était un travail ardu et minutieux, ce n’était pas le meilleur moment choisit pour remplir le chaudron de microbe, au risque de faire rater la potion, ça ne serait même pas envisageable. Elle prépara a l’avance son quart de poudre de corne, il ne fallait pas trop attendre, quand enfin l’eau se mit a bouillir, Saya versa doucement le contenu de son doseur, veillant bien a ce qu’aucune miette ne s’échappe. Elle prit une grande cuillère en bois et, comme il était indiqué dans le livre, elle se mit à tourner deux fois dans le sens des aiguilles d’une montre et une demie fois dans le sens inverse. Elle prit un malin plaisir à jeter la plume de son ennemi dans l’eau bouillante et tourna encore deux fois dans le sens des aiguilles d’une montre.

Elle vida son doseur qui contenait la moitié exactement de la poudre d’écaille de dragon, et regarda sa montre, 14h55, elle coupa le feu et prit quelque chose à grignoter dans le frigo, elle éteignit la lumière de la cuisine et monta dans sa chambre avec son chat noire. C’était la seule personne qu’elle appréciait véritablement, en faite, c’était la seule personne qui ne la rejetait pas, elle était toujours la pour écouter ces problèmes et ne se moquait jamais d’elle. Elle se contentait d’écouter paisiblement ses problèmes, bien sur, elle ne lui répondait jamais, mais même si elle ne parlait pas, cela faisait beaucoup de bien à Saya de lui parler.

Elle passa les trois jours allongé dans son lit, elle se levait juste pour nourrir son chat, c’était bien normal après tout. Elle se leva donc et regarda sa montre, 14h45, elle se dirigeât vers la cuisine et vérifia que le chaudron y était toujours, à son grand soulagement il n’avait pas bougé de place depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu, 14h50. Elle ouvrit son livre.

* Bon j’en étais où ? *

//
Remettez à chauffer. Lentement à feu doux.
• Au bout d’une demi-heure précisément, insérez le reste de la poudre d’écaille de Dragon.
• Tournez treize fois dans le sens des aiguilles d’une montre.
• Insérez 100 grammes de poudre d’Amande, et laissez chauffer à feu doux pendant trois heures.
• Une intense fumée orange devrait se dégager de la mixture. Insérez un autre quart de poudre de la corne.
• La potion tourne couleur violette. Insérez le reste de la poudre de corne.
• Laissez reposer un mois jour pour jour, heure pour heure.
• Buvez.
//

* D’accord... *

14h55. Elle ralluma doucement le feu, comme indiqué sur le livre, elle jugeât plus prudent d’ attendre que la demi-heure passe dans la cuisine à cas où il y aurait un problème, ce qui normalement ne devrait pas ce produire, mais bon, on n’est jamais trop prudent. 15h30, enfin ce fut le moment d’ajouter le reste de la poudre de dragon, elle tourna avec une grande précision treize fois dans le sens des aiguilles d’une montre et ajouta les cent grammes de poudre d’amande. Elle lut et encore une fois son sourire retomba, il fallait encore attendre, et cette fois trois heures ! Les 3 heures passèrent enfin, il était 18h30 précise, et Saya ne voyait toujours pas de fumée orange sortir de sa mixture, quelques minutes après, croyant avoir raté sa potion, Saya s’apprêtait a envoyé son chaudron par la fenêtre quand soudain une timide fumée sortit du chaudron, puis elle devînt plus imposante et pour finir se répandît dans toute la pièce. Elle du se résoudre à ouvrir une fenêtre pour faire évacuer la fumée. Saya avait reprit place près du chaudron et attrapa sa poudre de corne, elle en versa un quart dans son doseur et le versa en faisant très attention de ne pas en perdre une miette. Elle attendit, attendit, elle n’avait plus de lèvre a force de ce l’être mordillée d’inquiétude. Finalement, la potion virât timidement au violet pale, puis s’obscurcit pour finalement devenir violet foncé. Elle vida le reste de poudre de corne et sortit de la cuisine.

* Laissez reposer un mois... *

* Un mois... *

Cette phrase résonnait inlassablement dans sa tête, deux semaines seulement s’était écoulées et la jeune femme avait l’impression d’avoir attendu des années et des années entières, d’ailleurs, de nombreux verres furent brisés. Comme vous avez pu le constater, Saya était d’un naturel très patient, elle faisait les cent pas dans son salon, se rongeait perpétuellement la lèvre inférieure, et tapait machinalement du pied, elle en oubliait même de manger. Elle était tellement pressée de boire sa fichue potion qu’elle rentrait dans la cuisine pour manger environ tout les trois jours, seulement parce qu’elle avait vraiment faim, elle failli a plusieurs reprise boire la potion avant l’heure.

Quand enfin le jour tant attendu arriva, Saya poussa un soupir de soulagement, elle entra dans la cuisine en courant et se jeta sur la potion en la buvant d’une seule traite, le goût était atroce, c’était un peu normale, ce n’était pas du jus de citrouille tout de même. Elle se regarda dans la glace, essayant de réfléchir posément a ce qui allait ce passait, malheureusement aucun signe d’une quelconque vision, pas de sommeil, rien, la potion n’avait rien changé en elle, et pour la deuxième fois, Saya brisa le miroir de son poing, pour la deuxième fois, répandit des bouts de verres partout.





Elle tomba assise sur les coussins, elle regardait le mur qui était en face d’elle, elle sentait qu’elle était belle et bien dans son corps et que la potion n’avait pas eu beaucoup d’effet. Sur le livre il y avait marqué que l’on pouvait attendre des mois ou même des années, Saya n’aurait pas la force d’attendre des années. Elle sorti de la pièce, l’air maussade, elle oublia même de ramasser les bouts de verre. Elle entreprit de sortir dehors, il pleuvait énormément et dès que la jeune femme mit un pied dehors elle fut trempée, elle retourna à l’intérieur et attrapa sa cape noire, c’était la première fois qu’elle l’oubliait. Elle se remit a marcher sous la pluie, ne sachant pas ou elle allait, elle marchait depuis quelques minutes lorsqu’elle arriva devant la maison de Mickaël, elle poussa la porte et entra, regardant tristement le corps sans vie de son ancien petit ami.

Je... je suis désolé... tu n’aurais pas du mourir comme ça... je n’aurais jamais pensé que notre amour soit si éphémère... mais... mais si je ne t’avais pas tué tu... je..., les larmes coulaient sur ses joues, formant de petites flaques sur le sol, ... si je ne l’avais pas faits... quelqu’un d’autre l’aurait fait... et... et je ne voulais pas souffrir une seconde fois... ex... excuse moi...

Elle se blottit dans ses bras et colla son corps contre le sien, elle ferma les yeux, elle semblait étrangement calme, le poids des mots qu’elle avait sortit avec relâcher la pression qu’ils exerçaient sur elle, elle n’était plus oppressée par cette force invisible. Elle finit par s’endormir, au bord de l’épuisement, allongé sur le sol, mais en faite, elle n’était pas sur d’être endormie, elle rêvait peut être, elle se trouvait à Poudlard, elle marchait dans les couloirs, alors une chose anormale se produisit, elle sentit monter en elle une irrésistible envie de se mettre à quatre pattes. Ce qu’elle fit, c’était tellement plus simple comme cela, tellement plus beau, elle se mit a courir, le vent lui fouettait le visage, elle percuta brutalement un mur qu’elle n’avait pas vu et là, se fut le noir, le noir complet.

Non !

Elle se réveilla d’un coup en sursaut, combien de temps était-elle rester la, elle n’en avait aucune idée, mais lorsqu’elle sortit de la maison, la nuit était déjà tombée, elle avait du rester longtemps endormie car plus personne ne se trouvait dans les rues, il devait être assez tard. Elle regagna amèrement sa maison et monta dans sa chambre, elle était épuisée, malgré le fait qu’elle est dormi toute l’après midi, elle se jeta dans son lit et se plongeât dans un sommeil agité. Elle refaisait le même rêve, ressentait la même envie de se mettre à quatre pattes, l’envie de grand espace, de nature et d’amusement, de vitesse et... de faim ? Oui, Saya commençait à avoir réellement faim, sans savoir pourquoi, elle sortit du château et courut à toute vitesse sur l’herbe fraîche. Elle bondissait dans tous les sens, courait, saurait, grimpait dans les arbres, l’agilité était devenu son point fort, elle prit alors la direction de la forêt.

Les pépiements des oiseaux farouches résonnaient entre les arbres, Saya éprouvait une irrépressible envie de l’attraper, si bien qu’elle grimpa silencieusement su l’arbre, et sauta sur le petit oiseau qui n’avait pas eu le temps de s’envoler. Elle le coinça dans sa main et le regarda de près, et la sentiment délicieux monta en elle, un sentiment de prédateur, de chasseur, elle avait pu attraper un oiseau dans sa main et elle éprouvait une irrésistible envie de... croquer dans la chair molle du petit oiseau. C’est d’ailleurs ce qu’elle fit, elle mordit a pleine dent une partie tendre du volatile, le sang encore chaud de l’oiseau se répandit dans sa bouche et en un rien de temps, elle avala le tout. Le goût de la viande fraîche lui montait à la tête, c’était un met délicieux, elle voulut immédiatement en trouver d’autre, elle frappa quelque chose à la tête pour le tuer et le déguster ensuite. Cette chose était plus grosse qu’un oiseau, plus gros qu’un rongeur, c’était... son chat, elle venait de tuer son chat de sang froid, un cri de tristesse déchira le calme silence qui régnait en ce lieu et une nuée d’oiseau s’envola vers le ciel.

Elle descendit brusquement de son lit, toute en sueur et dévala les escaliers, elle ouvrit chaque pièce de sa maison et fouilla chaque recoin, quand enfin elle le trouva elle serra son chat dans ses bras et le caressa longuement. Elle avait eu peur que son chat soit réellement mort, elle avait eu peur d’avoir réellement tué son unique ami, comme elle avait tué Mickaël, elle était heureuse de voir son chat courir dans la maison comme un fou. Elle réfléchissait au rêve qu’elle avait fait, était-ce un signe, fallait prendre en compte tout ces faits pour découvrir qu’elle était son Animae, dans ce cas, ces rêves voulaient-ils dirent que son Animae serait un félin, un animal agile et rapide, carnivore. Cette idée lui plu beaucoup. Elle fut tirée de ses pensées car sa marque commença à lui brûler le bras. Elle transplanna.

Vous vouliez me voir ?

Approche... Ta réticence de l’autre jour m’a beaucoup déplu...

Oui

L’homme sera exécuté demain à l’aube...

Cela sera inutile car...

Inutile de s’opposer à ma décision

Maître... L’homme est mort... je l’ai tué

Bien...

Elle transplanna donc vers sa maison, elle était assez fière d’elle, le Lord l’avait félicité, ce qui était une chose plutôt rare ces derniers temps, elle ne pourrait jamais aller à l’encontre des volontés du seigneur, il était le seul maître de sa personne et elle mourrais pour lui. Les élèves de Serpentard étaient de très bons élèves, elle avait entendu parler d’une organisation secrète en faveur du mage noir, certains s’étaient abaissés à nouer des amitiés factices entre les maisons. Le mal triomphera du bien, elle en était certaine à présent, même si elle l’avait toujours su, leur pouvoir se décuplait chaque jour un peu plus, de nombreuses personnes se ralliaient à leur cause.

Une semaine passa, et pas le moindre signe de rêve ou de vision, Saya commençait à se demander si la potion avait réellement marché, elle s’assit sur son canapé, et fit une chose idiote, elle avala des somnifères pour tenter de s’endormir plus rapidement. Idiot non ? Il n’empêche que son idée marcha, elle recommença son rêve, comme toute les autres fois, dans les couloirs, puis dans la forêt, et cette fois le rêve continua plus loin. Toujours a quatre pattes, la jeune femme posa ses pattes sur la grande porte du château... ses pattes ?! Oui, elle ne se trompait pas, à la place de ses belles mains douces et fines se trouvaient de petites pattes recouvertes de poils, elle était assez étonnée par ce qu’elle voyait et décida d’éclaircir cette histoire.

Elle grimpa les marches pour se retrouver devant l’endroit de la salle sur demande, elle souhaita très fort voir apparaître une salle avec un miroir, elle le souhaita si fort que la porte apparut devant elle, Saya se dressa et donna un coup de patte sur la poignée. Elle entra doucement dans la pièce, une longue pièce ornée de centaine miroirs, elle avança fébrilement jusqu’au miroir poser au centre, qu’allait-elle voir... Elle ferma les yeux, et sentit qu’elle arrivait devant le la glace, elle hésita un instant, puis ouvrit lentement les yeux, et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle découvrit à quelle animal elle était lié. Le renard polaire.




Saya se réveilla, elle était très émue, elle était liée à son animal fétiche, elle n’aurait pu espérer quelque chose de mieux, elle monta dans sa chambre, elle n’avait jamais été d’aussi bonne humeur qu’aujourd’hui, elle prit son livre.

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Après la découverte de votre Animae, tout devient plus simple et à la fois plus compliqué. Vous devez vous rappelez parfaitement l’apparence de votre Animae, pour pouvoir vous Métamorphoser. Pour cela vous devez utiliser le Rememoriam, un sort qui vous plongera dans une transe de quelques heures pendant le temps où vous pourrez mémoriser absolument parfaitement l’apparence de votre Animae. Il est possible de se lancer plusieurs fois le Rememoriam.
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Il fallait qu’elle se dépêche de terminer son rituel car les vacances d’été se termineraient bientôt, elle se voyait mal hurler de douleur dans une salle de l’UMA sans que la moitié de cette université ne soit au courant. Les cours reprennait dans deux semaines seulement, il ne fallait pas qu’elle perde trop de temps, car il faudrait aussi qu’elle s’entraîne longtemps avant de maîtriser parfaitement son pouvoir, si elle ne mourrait pas lors de la première transformation. Elle s’assit sur son lit et prononça l’incantation.

Rememoriam

Elle ferma subitement les yeux et s’étala sur son lit, elle se trouvait a nouveau dans cette vaste salle remplie de miroir, elle avait tout le loisir de s’admirer, tout son temps pour mémoriser sa nouvelle forme, un seul sort suffirait, elle arriverait a le visualiser parfaitement, elle le connaissait déjà si bien. Elle était si belle, un renard polaire, plus petit qu'un renard roux. Elle était assez petite, environ 50 centimètre, sans compter sa large queue blanche et touffue, qui semblait si douce a touché. Des oreilles petites et un museau court. Sous chaque patte, il avait une touffe de poils qui lui permetait de s'isoler contre le froid. Sa fourrure blanche semblait tellement soyeuse...

[i]Elle se réveilla, un fin sourire sur les lèvres, elle se leva et décida qu’elle profiterait un maximum de cette journée, si elle devait mourir, autant qu’elle se fasse plaisir avant. Elle enfila donc sa cape noire et sortit prendre l’air avec son balai, un superbe nimbus 2001 flambant neuf, dont elle était d’ailleurs très fière. Elle se rendit au chemin de traverse et quand elle fut arrivée, elle enfourcha son balai et effectua quelque looping haut dans le ciel histoire de se détendre un peu. Elle maniait très bien son balai, elle avait d’ailleurs été l’Attrapeuse de Serpentard durant ses années à Poudlard.

Elle atterrit quelque heure plus tard devant sa maison, prenant le risque se faire surprendre par un moldu, de toute façon elle s’en fichait, elle n’aura qu’a le tuer, cela ne ferait qu’un de plus. Elle entra dans sa maison un regard triomphant dans les yeux, c’était maintenant qu’elle allait filer entre les doigts de la mort en la saluant bien bas. Elle entra dans sa salle de bain, écartant au passage les meubles et les objets fragiles, jetant au passage par la fenêtre une photo de Mickaël, elle sortit les vases et la paire de ciseaux et s’assit devant le miroir.

* Je me demande si cela fait aussi mal que ce qu’il dise... *

Elle rigola

* Il n’y a qu’une seule façon de le savoir... *

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Une fois cela fait, vous devez tenter la transformation. Sans baguette, juste en vous concentrant. Et en voulant vous « enfoncer » dans l’image de votre Animae. La première transformation est immensément douloureuse. Voire parfois létale. Une fois transformé, si vous arrivez à revenir dans votre apparence humaine, en vous « fondant » dans votre image, c’est le pourquoi du fait que vous devez vous connaître parfaitement, des changements se produiront en vous. Votre caractère se rapprochera de celui de votre Animae. Votre physique s’affinera, et votre potentiel magique augmentera. Vous devrez vous entraîner souvent pour pouvoir vous métamorphoser rapidement, mais vous ne courrez plus de risques, à moins de succomber au charme de l’animalité, et de ne plus vouloir redevenir humain.
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Elle ferma les yeux, elle était prête à souffrir, elle visualisa l’image de son Animae dans sa tête, et repensa une à une à toutes ces caractéristiques.

* Je suis un renard... je suis un renard... *

JE SUIS UN REN... aaaaah... aah...

Une douleur atroce envahit le corps de la jeune fille, elle serra les poings et les dents, elle sentait ses bras et ses jambes rapetisser, sa tête aussi, elle sentait son visage s’allonger et changer de forme, la douleur était si forte qu’elle aurait voulu mourir. Elle sentait la fourrure qui commençait à pousser sur tout son corps, le temps s’écoulait trop lentement, elle se sentait rapetisser, ses os bougeaient dans son corps lui provoquant un mal si puissant qu’elle en aurait pleuré. Puis tout d’un coup, la douleur s’estompa lentement, pour disparaître complétement, Saya se releva et se regarda dans le miroir, cette fois, devant elle, se tenait un magnifique renard polaire, et cette fois ce n’était pas un rêve.

Elle repensa à son image, à ses pensées et à ses sentiments, elle essayait de s’en imprégner le plus possible, puis lentement, elle commença a se retransformer, mais cette fois, l’opération fut totalement indolore, elle poussa un soupir de soulagement, elle avait enfin atteint son but.

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... Une fois transformé, si vous arrivez à revenir dans votre apparence humaine, en vous « fondant » dans votre image, c’est le pourquoi du fait que vous devez vous connaître parfaitement, des changements se produiront en vous. Votre caractère se rapprochera de celui de votre Animae. Votre physique s’affinera, et votre potentiel magique augmentera. Vous devrez vous entraîner souvent pour pouvoir vous métamorphoser rapidement, mais vous ne courrez plus de risques, à moins de succomber au charme de l’animalité, et de ne plus vouloir redevenir humain.
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Elle essaya une nouvelle fois de se transformer, d’ailleurs elle réussit, plus rapidement que la dernière fois, mais bon, se n’était pas encore très bien, il fallait qu’elle s’entraîne encore un peu pour cela. Elle sortit de la salle de bain et dévala les escaliers, toujours sous la forme du renard polaire et sortit de la maison, inspirant une grande bouffée d’air pour oxygéner ses poumons et son cerveau encore engourdis par la douleur. Elle vérifia qu’il n’y avait personne devant elle et partit à toute vitesse visiter sa ville sous un autre œil...

Tout d'abord, je tiens à te féliciter pour ce post. Pour l'avoir fait, je sais quel travail cela peut demander.

Malheureusement, je ne vais pas pouvoir valider ta fiche, et ce à cause de ton animae. Déjà que les animagus sont peu nombreux, il serait préférable d'éviter d'avoir deux fois le même animal, et ton "chat de Bengale" ressemble furieusement à un ocelot. De fait, je vais devoir te demander d'apporter quelques modifications à ta fiche pour changer ton animae.
Je suis désolée que cela ne t'ai pas été dit plus tôt dans ta fiche.

Je crois que c'est bon, je pense avoir tout édité...

Cette fois-ci, c'est bon, fiche validée^^