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| | |  Sujet: Un café et ça repart  Dim 15 Juil - 0:23:38 | |
| En ce beau matin, une jeune fille avec la tête dans le cul pas très réveillée répondant au nom d'Aude tentait d'atteindre le saint lieu étudiant qui a pour petit nom "La cafètte".
C’est l’endroit où tous les étudiants se retrouvent pour parler des cours, parler de leurs histoires de coeurs, des derniers ragots, des futures soirées ou sorties. Mais c'est aussi l'endroit où on va pour se réveiller avec un café les matins difficiles.
L’allure d’Aude était celle de quelqu'un qui n'a pas beaucoup dormi, qui n'a pas bu que de l'eau la veille et qui a eut un réveil plutôt difficile : un petit pas sur la gauche, un petit pas sur la droite, une tentative d'ouverture de paupières, un petit pas sur la gauche, un grognement …
Pour éviter les forts rayons de soleil, elle baissait la tête et essayait d'accélérer l'allure, se prenant au passage des gens qui lui criaient de faire attention. De son point de vue, tout le monde devait utiliser le sortilège sonorus pour lui parler car elle les entendait vraiment très fort.
« C'est bon c'est bon, pas la peine de crier comme ça !! »
Elle entra finalement dans la cafétéria et alla se poser directement à une table. Sans se demander si c'était un self service ou s'il y avait un serveur, elle cria :
« Un café et un jus de citrouille ! »
Et posa ses bras sur la table avant d'y faire tomber sa tête. Elle essaya de se rappeler pourquoi il avait été si important de se réveiller si tôt le matin mais l'envie de dormir fut plus forte.
Aude était à présent au pays des coussins et des lits à gogo et si personne ne la réveillait, elle pourrait rester ainsi pendant des heures. |
| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Dim 15 Juil - 17:51:24 | |
| Lucy Ann débarquait ici pour son premier jour dans l’UMA. Nerveuse, elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit.
Premièrement parce que retourner à l’école après trois ans d’arrêt la tracassait : son cerveau avait-il survécu pendant ces années ? L’alcool et la cigarette n’avaient-ils pas endommagés ses neurones ? Savait-elle seulement encore écrire ?
*Soit pas idiote Lucy, tu as distribué la gazette des sorciers tous les jours ou presque pendant 3 ans… Au moins s’il y a une chose qui t’est restée, c’est bien la lecture !*
Deuxièmement parce que retourner dans le milieu scolaire la perturbait : réussirait-elle à vivre régentée par des professeurs, dans un milieu communautaire, elle qui avait vécu en ermite pendant deux ans… Mais en repensant à son misérable petit appartement et en regardant les bâtiments, elle se sentait déjà chez elle.
De plus, elle avait donné il y a deux jours sa démission de son job qu’elle détestait, donc tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes !
Elle avait même tellement hâte de quitter son existence actuelle qu’elle était prête, avec ses bagages, depuis l’aube, et avait saisi le premier prétexte (tiens, je commence à avoir faim… Ont-ils de gaufres à l’université ?) pour agripper ses deux valises, ou plutôt ces deux choses affreuses en carton bouilli moldu, les mêmes qui l’avaient accompagné il y a neuf ans pour son entrée à Poudlard. Sauf que cette fois-ci, elle était seule…
Refoulant les sombres pensées, elle arriva donc en avance, et décida avant d’aller quérir un lit d’aller mettre un terme à sa question existentielle sur les gaufres.
Elle choisi une table libre, y déposa ses effets et alla demander au comptoir :
Bonjour, auriez-vous des gaufres ? Avec un thé ça serait parfait… Ho, mais ça ne serait pas des chocogrenouilles ? Demanda-t-elle en lorgnant sur un étalage de confiseries.
Son petit déjeuner hautement équilibré sur un plateau, elle alla s’installer, et remarqua qu’une jeune fille non loin de sa table était affalée et ne bougeait pas d’un poil.
*Bah, tant pis, elle finira bien par bouger*
Elle se mit donc à dévorer ce qui lui sembla être le meilleur petit déjeuner de tous les temps, sa propre cuisine étant tout juste mangeable à une ou deux intoxications alimentaire près…
Lorsqu’il ne lui resta plus que sa chocogrenouille à déguster, elle décolla enfin ses yeux de son plateau pour observer le monde qui l’entourait, et remarqua que sa voisine de table n’avait pas bougé d’un pouce.
*Endormie ? Ou malade ? Parce que là ça commence à faire un bout de temps…*
Elle se leva, chocogrenouille en main et alla poser celle vacante sur l’épaule de la demoiselle en question.
Hem… Tout va bien ? |
| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Dim 15 Juil - 22:28:44 | |
| Aude se sentait bien, relaaaaax. Un petit sourire commençait à envahir son visage, un sourire entre la béatitude et le soulagement le plus total. Il n'y a rien de plus beau qu'un bon repos bien mérité.
Elle croyait qu'elle était dans son beau petit lit chez elle en France. Les vacances n'étant pas loin elle s'imaginait qu'elle allait bientôt se lever pour aller à la mer et faire du surf magique. Elle adorait ça, cette sensation de liberté dans l'immensité de la mer. En gros c'était comme être sur un balai et plonger de temps en temps dans l'eau.
Elle commença à s'étendre et à chercher le bout de son lit, mais elle sentit quelque chose de liquide au bout de ses doigts  Puis elle entendit un bourdonnement, peut être sa mère qui lui apportait le petit dejeuner au lit. Mais sa mère lui dit "vous" .
Elle ouvrit alors difficilement un oeil, et là ce fut le choc. Sa mère s'était transformée en totale inconnue, son lit en une table de cafétéria, sale qui plus est. Le liquide n'était autre que le café laissé par le client précédent et le seul surf qu'elle verrait de la journée était celui qu'elle avait en photo dans son porte feuille.« Oh la Chimère !! »Elle referma les yeux comme si elle voulait retourner dans son petit rêve où elle irait bientôt enfiler un maillot de bain. Puis elle replongea sa tête dans ses bras et ses mains dans le café de l’ancien client.« Et Chiotte ! »Puis elle vit en gros plan la tête de son père ouvrit les yeux comme deux toupies avant de se lever et de s’écrier :« Non d’un Enormus à Babille !! Mon père !! »Elle se mit face à la jeune fille qui était venue la voir et auquel elle ne s’était même pas présentée, la regarda droit dans les yeux, mis ses mains sur ses épaules et lui dit :« Dites moi qu’il n’est pas plus de 9h, dites moi que je n’ai pas oublié mon père, dites moi que je n’ai pas fait ça !!! »Aude était proche de l’hystérie à ce moment là. Son père était venu pour des affaires dans le coin de l’université et lui avait dit qu’il avait une petite heure à lui consacrer, entre 8h et 9h. Aude lui avait dit ok tout de suite, ça lui faisait plaisir de le voir avant de commencer l’année. Cette année là il avait eut beaucoup de travail et les fois où elle était à la maison n’avaient pas toujours coïncidé avec les siens. Mais Aude avait eut la mauvaise idée de sortir la veille … |
| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Mar 17 Juil - 10:02:24 | |
| Lucy Ann fut tellement surprise par la réaction brusque de la jeune fille qu’elle ne songea même pas à esquisser un mouvement de recul lorsque cette dernière l’agrippa par les épaules.
Heu… Je n’ai aucune idée de l’heure qu’il peut bien être, mais si les 9h ne sont pas passées, on ne devrait pas en être loin…
Vous pouvez toujours leur demander, dit-elle en désignant les personnes s’affairant derrière le comptoir.
Et puis faut pas s’énerver comme ça, dit-elle en soustrayant ses épaules à la poigne de la demoiselle, je suis sûre que votre père est très compréhensif, piquer du nez en pleine cafétéria en début de matinée, ça peut arriver à…
Elle s’apprêtait à dire « ça peut arriver à tout le monde », mais elle avait peur que ce trait d’humour soit mal perçu par son interlocutrice.
… Non, en fait c’est assez peu courant, enfin dans le milieu étudiant je ne sais pas, c’est ma première journée, mais dans la vie active je dois avouer que ça arrive peu fréquemment…
Elle repensa aux soûlards qu’elle avait vu en train de cuver leur firewhiskey de la nuit en plein milieu du trottoir, et regarda la jeune femme attentivement ; non, le profil ne correspondait pas vraiment, même si les causes devaient être somme toute assez semblables.
Rude soirée ? Moi c’est Lucy Ann, une chocogrenouille pour vous remettre de vos émotions ? demanda-t-elle en tendant celle qu’elle avait dans sa main, et qui depuis le temps avait légèrement fondu au niveau des pattes arrière, et par conséquent avait un aspect un peu moins appétissant, mais était du coup plus facilement mangeable à cause de sa mobilité réduite.
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| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Jeu 19 Juil - 13:45:31 | |
| Un jeune homme aux cheveux d'un blond éclatant et aux yeux dorés mystérieux s'approcha des deux jeunes femmes, à motiée endormi. Le jeune homme était vêtu d'un bel habit noir, et il tenait un parapluie sous le bras. Il bondit....un rayon de lumière, lui frôla alors les cheveux, faisant tournoyer ces mèches blondes. Le rayon lancé contre le jeune homme venait des cuisines....
Canaan tenta de se cacher derrière les deux jeunes femmes du mieux qu'il peut, il se pencha et dit:
-Mesdemoiselles c'est une question de vie ou de mort....vous devez m'aider à sortir d'ici!! La cuisinière veut me changer en en je ne sais quel terrible bestiole! Si vous saviez comme je déteste toute les bestioles qui ont plus de 3 pattes... Je vous en supplie...!
Il jeta un oeil, l'on allait se lancer à sa poursuite bientôt! Canaan préférait affronter les plus terribles Mangemorts, qu'affronter la chef cuisinière! Il se rappelait ses classes à l'université...personne ne voulait savoir avec la chair de quel bestiole était fait le bouilli! Si il ne fuyait pas, il serait le prochain à finir dans le bouillon à coup sûr!
Il implora les jeunes femmes du regard, un regard charmant, après tout il n'était pas beaucoup plus âgés qu'elles, mais elles ne bougeaient toujours pas, il rajouta:
-Service du Département des Oubliators! Aidez moi à fuir ou je vous promet ....que vous n'oublierez pas les ennuis que le ministère pourra vous causer... et croyez moi vous ne voulez pas rencontrer ces messieurs du ministère...ils ne sont pas aussi...agréables que moi.
Il sourit avec une pointe d'arrogance amusé, mais il garda un ton sérieux, afin que ca menace ne soit pas vaine. Il les regarda un moment...
L'une d'entres elles tenaient une choco-grenouille! Ses yeux s'illuminèrent comme un petit enfant! Il prit d'un geste rapide la grenouille, en déposant son parapluie sur le sol.
-Et je réquestionne cela Miss! J'adore les chocogren... Je veux dire, cela me semble une pièce à conviction bien suspecte... avez vous des ennemis miss? Je dis que l'on a tenter de vous empoissonner! Il faudra tout me raconter...
Il avala la grenouille malgré tout. Délicieux...
-Maintenant aidez moi à fuir vite... j'entends les Gobelins de la cuisine s'agiter...vite! Mesdemoiselles!
Canaan n'osa pas avouer qu'il n'avait aucun sens de l'orientation, doublé d'une inaptitude totale dans les sorts de téléportation ou de transports...cela le rendait bien trop malade! Il chercha dans sa veste pour sa baguette, il les forceraient à l'aider si il le faut...zut ou était elle... encore un oubli....c'était le problème avec ce département, l'on oubliait toujours tout! |
| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Jeu 19 Juil - 23:19:10 | |
| Alors qu’elle proposait son aide à la jeune demoiselle, un individu blond à l’attitude étrange débarqua comme un cheveu sur la soupe.
Il leur affirma être poursuivi par la cuisinière, ce qui attira d’abord sa sympathie : en effet les cuisinières scolaires étaient généralement réputées pour faire de la mauvaise tambouille, et le fait que ce jeune homme aie pu chiper ou trafiquer quelque chose en cuisine l’amusait.
Ensuite, il demanda leur aide en les menaçant, ce qui n’était pas du meilleur effet et lui parut déjà nettement mois sympathique. Lorsqu’il affirma être du ministère, Lucy Ann fronça les sourcils.
*Encore un de ces bureaucrates qui pense que parce qu’il a l’honneur de passer sa journée avec son auguste postérieur posé derrière un bureau tout lui est dû ! Un de ces prétentieux qui me snobaient quand je leur distribuais le journal…*
Soudain, le blond s’empara de sa chocogrenouille sous un prétexte fallacieux et l’englouti sans autre forme de procès.
Médusée, Lucy Ann ne bougea pas, les yeux écarquillés comme des soucoupes à thé.
Non mais pour qui se prenait-il celui-là ?
Ce n’était pas qu’elle était liée sentimentalement d’une façon ou d’une autre à cette chocogrenouille, puisqu’elle était prête à l’offrir à sa camarade, mais le rapt de friandise, là, c’était autre chose… Un crime passible d’Azkaban même…
Lorsque le jeune homme demanda à nouveau de l’aide, Lucy Ann lui éclata de rire au nez.
Attendez deux minutes : d’abord vous nous menacez en nous agitant votre titre de je-ne-sais-plus-quoi du ministère sous le nez, ce qui est déjà fort malpoli, vous en conviendrez, ensuite vous vous autorisez à me subtiliser et à dévorer MA chocogrenouille, sans avoir cru bon de me demander mon avis et en utilisant une excuse pitoyable, ce qui est également fort grossier…
Et au final vous me.. Vous NOUS demandez d’aider le personnage grossier et prétentieux que vous êtes… Mais je vous en prie, si vous dites la vérité vous obtiendrez sûrement l’aide de vos amis haut placés du ministère, je ne suis pas sûre qu’une humble étudiante comme moi soit à la hauteur…
En prononçant ces paroles, elle se détourna brusquement, dévoilant ainsi la position du jeune homme… Elle avait une folle envie d’utiliser un lancétincelle rouge pour le signaler à la cuisinière, mais après réflexion elle n’avait pas envie de s’attirer d’ennuis dès son premier jour.. |
| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Ven 20 Juil - 10:45:35 | |
| « Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate. »
Assis à la table juxtaposant celle des deux jeunes femmes, Logan mangeait comme à son habitude, seul. Mais à son habitude, il était réellement seul, pas entouré d’un monde grouillant, grinçant et braillant comme un bébé dragon de six mois. Quelle panique… La tête au dessus de son plateau, il fixait d’un air emplit de désespoir son chocolat chaud, qui à présent semblait refroidir, laissant traîner en son centre quelques miettes d’un éclair au café, soit dit au passage excellant, les elfes de maison faisaient un boulot remarquable à l’université. Sur le côté, le verre de jus d’orange à moitié vide, ou à moitié plein pour les grands optimistes, n’attendait que quelques gorgées pour s’envoler vers le lave vaisselle et l’assiette où les deux tartines beurrées partiellement croquées étaient nichées éternuait de temps à autre se débarrassant des miettes superflues. « Là ma belle… »Sur ses genoux était lové une petite chatte de couleur noire aux beaux yeux verts luisants. Elle se nommait Elisabeth, en référence à sa défunte mère, mais il l’a surnommé Lizzie. Caressant machinalement son poil encore duveteux du à son jeune âge, il regardait les deux étudiantes parler ensemble, enfin parler, c’était un bien grand mot. Imiter le cri des Mandragores était plus approprié. Aussi, tentant de se défaire de cette emprise sonore il fixa les étagères qui se renouvelaient à mesure du passage ravageur des élèves affamés. A gauches, les confiseries, à droite, les fruits, laitages, enfin bon, les aliments équilibrés. Au centre, une vieille mégère ridée qui semblait aussi aimable que des fesses de Troll.
Fixant parmi l’étagère des fruits une pomme parfaitement galbée, il se demanda s’il avait assez faim pour se resservir. Après tout, le trajet jusqu’à l’Université avait été long, la nuit épuisante et le tout avait mis Logan dans un tel état… bon d’accord, Logan était un goinfre mais sa conscience le forçait à s’inventer des excuses pour manger en paix sans que cette enquiquineuse ne vienne troubler son repas. C’était ça… Tout en se persuadant de ses raisons, il se leva, laissant tomber Lizzie qui détala en trombe dans un miaulement terrifiant qui en langage de chat signifiait, tu le paieras ce soir. La dernière fois qu’il l’avait entendu, il s’était retrouvé couvert de griffures le lendemain, si bien qu’il avait emprunté du fond de teint à Ginny et que ce dernier avait coulé lors du match d’entraînement de Quidditch, lui procurant l’envie de partir de cacher sous les gradins. Mais il avait grandit et saurait se défendre. Il aurait certainement du l’appeler Hell, ce qualificatif collait bien mieux à la peau, ou au poil, de ce petit démon plutôt que Lizzie, qui avait plutôt des connotations angéliques.
Son ventre commençait à gargouiller quand il se dirigea vers le comptoir où il comptait se resservir d’un peu… de tout. Restons raisonnable, une chocogrenouille, une pomme fraîche et une ou deux viennoiseries. Une fois son supermarché accomplit, Logan se redirigea seul vers sa table où, lorgnant d’un œil les autres étudiants pour mesurer à priori à combien s’élevait le nombre de personne à l’UMA, son regard se refixa sur les deux jeunes mandragores qu’il détailla. L’une était grande plutôt fine, avait l’air pour le moins hystérique, possédait de grands yeux bleus noisettes et semblait pour le moins sûre d’elle et certainement tombée de la cuisse de Jupiter. L’autre, au look semi punk ou gothique, avait détaché ses cheveux châtains qui ondulaient doucement, un peu comme ceux de sa mère. Ses yeux étaient verts et dôtée d’une bonne dose de cynisme. Ma foi.
* Je me demande à quelle formations elles appartiennent… *
Pendant qu’il se remémorait les quatres, Langue de Plomb, Médicomage, Joueur de Quidditch et bien entendu Auror. Il avait longuement hésité entre Auror et Langue de Plomb, mais en sachant que les Aurors étaient les premiers sur la liste de combat contre les Mangemorts, sa candidature avait tout de suite attérit dans les paniers de l’UMA. Quand tout à coup, alors qu’il était plongé dans ses pensées, un homme, blond – ben tient, ça m’aurait pas étonné – apparut d’une porte à l’arrière.
* Et puis m*r*e à la fin… *
Inspirant un bon coup, il saisit sa tasse de chocolat, prit sa baguette et la pointa lentement vers la tasse avant de lancer un léger sortilège d’Incendio pour réchauffer ce qui remonterait son moral. Une fois ceci fait, il en but quelques gorgées avant de soupirer d’aise tout en cherchant des yeux son chat. Une boule noire au milieu de chaussures noires, c’était plutôt facile à trouver non ? Non… Bon d’accord… Sifflotant doucement pour tenter d’attirer sa satanée bestiole, rien n’y fit pour qu’elle vienne pointer son joli museau. Alors qu’il était penché sous sa table pour tenter de l’apercevoir, un rayon traversa toute la pièce manquant de lui faire perdre équilibre.« Mais c’est pas possible ! On pourrait manger en paix ici ? D’abord deux gargouilles qui crient sans se soucier du bien commun, entre autre mes oreilles et ensuite un espèce de… un espèce de… »Logan cherchait à présent le qualificatif idéal pour décrire l’homme en face de lui. Grand, blond aux yeux ambrés, il semblait ridicule et venait d’arnaquer la jeune femme d’un de ses chocogrenouille. Apparemment poursuivit par des gobelins et ami avec le Ministère, Logan hésita à se lever en pensant que l’homme était peut être un sorcier errant un peu détraqué en quête de nourriture auprès des jolies jeunes filles.« Malade ! »En effet, il devait réellement posséder un grain pour débarquer ainsi en plein milieu d’une cafétéria, à une heure aussi avancée de la journée. De quoi mettre Logan de mauvaise humeur avant ses premiers cours. Le futur Auror avait un caractère prononcé et plutôt difficile à supporter. Mais ça, il le vivait bien. Après tout, c’était les autres qui devaient le supporter. Telle était la philosophie du jeune Hécart. Aussi, tandis qu’il venait de débiter une courte tirade sur le nouveau venu, il gardait encore sa baguette en main par réflexe auto défensif. Quand tout à coup.« Miaouuuu »Son chat, non plutôt, le petit démon vint sauter à la tête de ce dernier pour tenter de le griffer. L’attrapant d’une main, il pointa la baguette sur le museau de la boule noire pour lancer un sortilège de Reducto et la mettre aisément dans sa poche. Passant une main dans ses cheveux, il savait avoir perdu toute crédibilité à cause de son félin mais gardait les yeux rivés sur l’homme en face de lui.
« Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton corps électrique. » |
| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Ven 20 Juil - 12:05:24 | |
| La jeune fille qui lui avait servit de défouloir semblait tout compte fait assez sympathique et serviable. Aude se calma, après tout elle était maître en bobards en tous genres et réussirait bien à trouver quelque excuse qui la ferait vite être pardonnée de son père. Avec un peu de chance elle lui soutirerait même un cadeau pour compenser les affreuses épreuves qu'elle avait passé pour tenter d'arriver à l'heure au rendez vous.  Oui Aude restait une grande enfant dans ses rapports avec ses parents. Elle avait de plus récemment repéré un magnifique porte baguette qui ne lui était d’aucune utilité puisqu’elle avait déjà un mais qu’elle convoitait tout de même rien que pour le plaisir de le posséder.
La jeune fille se présenta ensuite et lui proposa une chocogrenouille. Aude n'était pas contre, bien au contraire. Elle lui fit un grand sourire et commença à tendre la main pour la prendre tout en lui répondant :« Oh merci beaucoup, c'est gentil ça, moi c'est Aude, Aude Dansange. Désolée du coup de stress, j’… »Mais c'est ce moment là que choisit un jeune Homme/Monsieur ? pour débarquer et leur compter ses malheurs avec la cuisinière. Sa situation fit sourire Aude qui était généralement celle qui se mettait à dos le personnel. Il annonça ensuite qu'il travaillait au ministère au département des oubliators. Ce nom avait toujours donné des frissons à Aude.
Elle ne craignait pas grand chose dans la vie (Surtout qu'elle n'avait jamais eut l'occasion d'avoir à craindre quelque chose^^) mais que ces gens soient capable de jouer avec les souvenirs des autres la terrifiait. Elle n'en montra rien mais essaya de rapprocher sa main de la poche où se trouvait sa baguette pour pouvoir se protéger au cas où il mette à exécution ses menaces qui semblaient pour le moment en l'air et pour s'amuser.
Mais le plus gros choc fut lorsqu'elle le vit agripper la chocogrenouille qui lui était destinée et l'engloutir plus vite qu'un grenouille ne l'aurait fait. 
Elle fronça les sourcils et croisa les bras. S'ensuivit la riposte de la propriétaire de la chocogrenouille. Aude hocha la tête à ce discours très engagé et ajouta un :« Exactement. »Trouvant sa participation pitoyable, elle ajouta :« Et puis pour la peine il va falloir nous offrir à chacune 2 chocogrenouilles. »Tant qu’à faire tirer quelque chose de cette histoire. Elle lançait de temps à autre des regards à un jeune homme qui semblait les observer depuis un moment d’un air plutôt agacé. Elle ne supportait pas ceux qui tentaient de faire passer un message par des attitudes agacées et finissait toujours par aller les voir et leur dire : « Un problème Monsieur / Madame ? » Une fois sur deux l’autre baissait la tête et marmonnait un : nonnonriendutout. La seconde option était que l’autre réponde par la positive et commence à l’engueuler. Etant déjà en grande discussion avec celui-qui-fait-tout-oublier, elle ne voulait pas laisser sa nouvelle camarade seule avec lui. Elle s’occuperait de lui plus tard.
Mais celui-ci se mit à crier dans toute la salle (Gargouilles ? De qui il parle ? ) puis cria « malade » en direction de leur voleur de chocogrenouille avant de se prendre un chat sur la tête. Aude resta perplexe. Peut être que c’était la façon qu’avait ce jeune homme de venir à leur rescousse contre le grand faucheur de souvenirs.
Elle esquissa un sourire tout en demandant si c’était effectivement pour leur venir en aide qu’il avait dit ça ou si elles étaient les prochaines sur la liste. Peut être qu’il allait leur crier qu’elles étaient des gargouilles avant de faire subir à son chat un imperio. Le chat lui servait peut être de bande annonce pour montrer à ses interlocuteurs ce qu’il comptait leur faire.
Pour le moment son regard était fixé sur le monsieur du ministère. Aude sentit une certaine tension. Le vent souffla, un son d’harmonica rythma la respiration des deux duellistes, une goutte de sueur perla en haut de chaque front, qui allait dégainer en premier ?
Aude aimait bien provoquer les gens, faire sa maligne et tout le tsointsoin, mais lorsqu’elle sentait que ca pouvait aller trop loin, elle mettait la queue entre les jambes et devenait très tolérante.« Et bien on peut dire que personne n’est du matin ici. Allez, allons tous nous asseoir à une table je vous offre un café. Ce qui ne veut pas dire que je n’attends pas mes chocogrenouilles.»Elle s’adressa ensuite au nouveau venu :« Etudiant aussi ? Aude Dansange, en formation Langue de plomb, et voici euhh … Anne …. Lucille hum étudiante aussi. Et puis nous avons l’honneur aussi d’avoir un grand Oubliator qui a quelques soucis avec la cuisinière. D’ailleurs je la vois d’ici qui sort sa baguette, la bave à la bouche. J’aurais peur à votre place Monsieur. »Elle avait à présent sa main sur sa poche de baguette et était surtout prête à déguerpir au plus vite si jamais les choses s’envenimaient. Elle ne voulait ni finir lavée de tout souvenir, ni finir dans la poche de l’étudiant en tant que trophée. |
| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Ven 20 Juil - 14:23:48 | |
| (HJ Eh bien, voilà de bons rps, vous allez m'obligez à mettre les bouchés-doubles...sur les choco-grenouilles...  ) Canaan prit bien le temps de savourer la Choco-Grenouille, malgré tout les ennuis actuels et futurs qu'ils devraient affronter. Délicieux... Rapidement il sentit en lui les propriétés magiques du chocolat, lui donnant une énergie nouvelle et un aplomb plus solide. Non pas que le jeune homme en manquait. Mais pour affronter la Chef Cuisinère... cette demi-ogresse venue d'une contrée africaine ou l'on pratiquait encore le canibaliste, il fallait un certain courage (ou de l'inconsicence)...et lorsqu'il vut le terrible regard de la jeune fille à qui il venait de voler la grenouille... il se dit qu'elle aurait fait une Mangemort terrible avec ces yeux la! Il sourit...
Mais pas trop longtemps... Canaan avait un grand sens de l'humour (bien que c'était souvent involontaire) mais on ne devait pas trop plaisanter avec ce genre de sujet. Après tout la jeune fille était peut-être une Mangemort!! Malédiction! Plus il y pensais plus il il en était convaincu ! Et il avait mangé sa Choco Grenouille!! Si ca trouvait...c'était empoissonée.. il frémit à l'idée de voir apparaître des boutons sur son visage! Il se toucha le visage en paniquant légèrement.
Un jeune homme alerté par le cahut, s'était approché, curieux et inquisiteur, baguette en main de plus, Canaan le remarqua mais en fût pas alarmé ou déranger. Un coup d'oeil sur son aura, lui en apprit plus que nécessaire sur le jeune homme. Un moment il fut chagriné même. Une nature solitaire et porté à une sorte de désir volontaire et inconscient de se faire souffrir soi-même! Canaan comprenait la sollitude...il savait ce que s'était de souffrir, bien que dans son cas, c'était bien involontaire!
La première jeune femme eut une réponse plûtot hostile, la seconde était plus pondérer. Elle fit même les présentations! Mais ce n'était pas quelques choses que Canaan se souciait. Ces yeux d'émeraude brillèrent. Soudainement il devint hésitant...il connaissait déja leur noms... le chocolat avait stimulé ses pouvoirs...et il subissait donc un déséquilibre de perception temporel ; résultat il ne savait plus trop à quel instant il se trouvait... avait-il déja vécu la scène? Était-ce une vision du futur? Son troisième oeil devint plus lucide...mais sa propre réalité beaucoup plus confuse... Il regarda Miss Dansange et dit le plus sérieux du monde, un ton avec lequel on ne plaisante pas:-Vous devriez être avec votre père en ce moment Miss Dansange... en choissisant de venir ici plûtot que d'être avec lui... vous venez de choisir un destin bien plus... dangereux. Êtes vous sures de ne pas regretter ce choix? La peur? Je crois que vous aimez avoir peur... connaitre l'exaltation du danger, c'est pour cela que vous êtes devenue (il employa ce temps de verbe involontairement) une langue de plomb non? Il redevint plus symphatique et d'un ton qu'il voulut charmeur en hochant la tête, en un murmure plus léger:-Quel dommage, je préférais votre langue un peu plus légère... le plomb à une saveur plûtot désagréable...Il se dit qu'il n'était pas politiquement correct de faire du charme à une étudiante alors qu'il était de service pour le ministère. Mais si quelqu'un viendrait lui demander des explications... cette personne serait victime d'un trou de mémoire bien entendu....Il se tourna vers Logan Hécart et il lanca ironique:-Ah monsieur Hécart...jolie baguette. Ollivanders...c'est toujours ce qui se fait de mieux... ah si je pourrais retrouver la mienne...
Beau chat aussi! C'est votre petite amie? Ma chère Lou avait souvent habitude de prendre cette forme pour...m'espionner...les sorcières ont de ces toupets monsieur... mais ne donnons pas d'idées à ces damoiselles encore innocente de mauvaises habitudes...
Ahhh il faudra aussi m'apprendre le sort pour réduire les chats... peut-être pourrais-je me pratiquer...sur miss Donovan.Lanca t'il malicieusement.Il s'approcha de son orreille, d'un air conspirateur et mystérieux et posa une main sur son épaule. Un conseil...méfiez vous des femmes qui ont un caractère de félin. Laissez tombez les chats... Vous ne préferiez pas un corbeau ou un oiseau? Un hippogriffe à tout hasard? J'en ai un que je souhaiterai ardemment me débarasser.. vous m'obligeriez Monsieur. Vraiment.Après l'avertissement solonnel et mystérieux, emplis de sérieux à Mademoiselle Dansange, Canaan était passé à une conduite très enthousiasme et amusé.
Il se tourna vers la Mangemort...euh Miss Donovan. Il essaye d'oublier cette image qu'il avait d'elle... Mais il se plaisait à apprécier ce regard si ardent.-Soit miss Donovan...deux choco-grenouilles pour me faire pardonner mes manières ... pour chacune de vous....j'en prend note. (Il sourit, elle ne savait pas qu'au département des Oubliators, tout ce qui était noté, était toujours ...obligatoirement ...nécessairement... oublié!) Mais vous devez m'aider à fuir avant que nous passions TOUS à la marmite... vous devez bien connaitre un sort pour nous faire disparaître de ce lieu? Les gobelins préféront pouvoir faire rôtir quatres carcasses qu'une seule... ils saisiront l'occassion... Il se voulut effrayant. En tout cas, lui avait peur. Il détestait les gobelins! La listes de ces mésanventures avec les gobelins était plus longue que la barbe du vieux Dumbledore!
Je vous en prie faites le pour Miss Dansange... voir cette si charmante Miss.... torturer entre les griffes des gobelins est une idée des plus déplaisantes. Elle ferait un mauvais plat de résistance...un dessert sucré peut-être...
Ensuite vous pourrez peut-etre m'expliquer ce que sont des "minutes"... le concept du temps vu par des non initiés m'a toujours intéresser. Le point de vue d'une Mangemort euh... d'une charmante étudiante... aussi douée... peut-être passionnant. Je glisserai un bon mot à votre professeur de prophétie.Il s'était échapper! Zut! Il espera qu'elle ne rajouterait pas cela à la liste des torts qu'elle lui accablait. Il s'effleura le front d'une main. Quel maladroit... Il tenta de lui sourire amicalement.
Il croisa ensuite les bras... persuadé que tout ce réglerait... Bien qu'il venait de confier son sort dans les mains d'une mangemort...bon ce ne serait pas si terrible... et puis non se rappella t'il ce n'était pas une mangemort!! Enfin pas encore...il eut un doute. Il tenta de focuser ses pouvoirs divinatoire pour s'en assurer... mais il craignait de perdre totalement le contact avec la réalité si il ...élargissait son esprit. |
| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Ven 20 Juil - 17:30:05 | |
| « Bien que la guerre soit âpre, fière et cruelle
Et qu'un douteux combat dérobe la douceur,
Que de deux camps mêlés l'une et l'autre fureur
Perde son espérance, et puis la renouvelle » Mais qui était cet homme ? A mesure que les minutes avançaient, Logan serrait un peu plus sa baguette. Réellement, il avait un problème. Un oubliator ? Mon œil, il avait plutôt oublié son cerveau oui. En tous cas, il se moquait des étudiants de l’UMA. Et quelle autorisation avait-il pour pénétrer dans l’enceinte ? Trop de question et Logan n’aimait pas les énigmes. Il avait opéré un Reducto plus jeune sur un casse tête chinois offert par son père alors qu’il n’arrivait pas à placer toutes les couleurs d’un même côté. La cafétéria était pratiquement vide et il ne restait que trois élèves et un charlatan. L’UMA n’était vraiment plus la même qu’avant. Il soupira.
* S’empiffrer de Chocogrenouilles dès le matin… *
Il fixait à présent la jeune fille qui prit la parole. Elle paraissait diplomate et pondérée, c’était certainement la seule du groupe vu la réponse explosive qu’avait formulé la première à l’entente des paroles de l’Oubliator. Le exactement de la demoiselle amusa Logan qui ressentait la forte envie d’agir comme un gosse, de croiser les bras et s’adresser sur le même air au blondinet. Tel était le caractère de Logan, cynique et certainement pas matinal. Deux points en moins sur l’échelle de la sociabilité. Ma foi, il s’en moquait, ce n’était pas un problème. Et cette fois, comme sur une aquarelle, une esquisse de sourire se grava lentement sur le visage du jeune homme, qui n’avait l’habitude depuis quelques temps de se laisser aller à des émotions fortes. La manière dont cette fille, culottée et névrosée, avait demandé avec audace quatre chocogrenouilles à l’hurluberlu en face d’elles l’avait distrait quelques secondes.
Mais tout ceci commença réellement à l’agacer lorsqu’elle se mit à le fixer à son tour d’un air bien trop assurée, bien trop audacieux, d’un air de petite princesse gâtée à la mœlle. D’un air qui l’irritait. Ses doigts le démangeaient franchement tandis qu’il caressait le manche de sa baguette de charme, finement sculptée. Et pour couronner le tout, sa bêbête miniature tentait de faire un trou à travers sa poche. Logan attrapa le modèle réduit de son fauve et le posa dans un verre vide. « Au moins là, tu bougeras pas ! »Il ne lâchait pas de vue le Superman de la cafétéria, ami du Ministère, poursuivis par les Gobelins, mangeur de Chocogrenouilles et en exclamation finale Oubliator. Mais voyons… Les yeux bleus outremer de Logan roulèrent tandis qu’il s’imaginait être Premier Ministre tant qu’à y être… Plus il le fixait et plus une sorte de colère grimpait en lui, celle de le déranger de si bon matin. Lui qui aimait la quiétude, le silence, devenait plus féroce qu’un lion lorsqu’on l’en retirait. Et là, la pimbêche française s’adressa à lui. Il eut envie de s’écrier miracle qu’une dame d’un si haut rang vienne s’adresser à lui, mais ses dents grincèrent l’empêchant de sortir mot.« Ouais… Logan Hécart, étudiant Auror de première année… »Son œil gauche avait cillé vu l’effort obtempéré pour ne pas paraître trop… désagréable. Baissant son regard sur le pantalon de la demoiselle, il remarqua qu’elle gardait la main posée sur sa poche où un léger renflement apparaissait, certainement sa baguette. Alors qu’il remontait le regard vers le visage de la jeune femme, une voix traversa ses tympans à la vitesse du son. Passant la main dans ses cheveux, il jouait d’une de ses mèches qui tombait devant son regard sombre qui à présent pouvait clairement lancer des éclairs. Un Oubliator ? Y avait-il une chance que ce soit vrai ? Cependant, lorsqu’il s’adressa à la française d’une telle manière qu’il tentait de flirter avec si grossièrement que la mâchoire de Logan faillit s’échouait au sol, le jeune homme sortit sa baguette et s’approcha de Caanan pour lui planter à quelques centimètres. D’un ton froid il lança.« Voulez vous apprendre tout de suite le sortilège de Réduction ? »Son regard était provocant et il semblait plutôt sûre de lui. Quand il parla de sa baguette, le jeune homme sourit et répondit au Membre de l’Ordre du Phénix. Ses grands yeux ambrés luisaient étrangement, tantôt de malice ou de sincérité, cet homme était étrange et comme la vie l’avait apprit au jeune Hécart, il fallait rapidement éliminer ou écarter les personnes qu’il était trop dur de cerner. « Très beau bois n’est ce pas ? » Déclara-t-il en regardant sa baguette… « Du charme, 27,5 centimètres contenant un nerf de dragon… Mais peut être le saviez vous également ? » Puis dans un léger râle et avant de baisser sa baguette il lâcha « C’est pathétique… »Se retournant et opérant un Wingardium Leviosa sur son second petit déjeuné – bon ça va, pas la peine d’insister sur ce passage – le faisait voler jusqu’à lui, il saisissait d’une main une viennoiserie, faisant mine d’assister à l’intelligente conversation qui se déroulait sous ses yeux. Mais à force de paroles, Logan eut rapidement fait de perdre patience. Aussi, reposant délicatement le plateau sur la table, époussetant ses mains tandis que le grossier personnage venait à lui parler d’abandonner les félins car ils ressemblaient trop aux femmes, conversation qui n’avait strictement rien à voir avec ce qui se tramait dans la tête du jeune homme, il répliqua d’un ton léger, pointant sa baguette vers le rustre. « Bloclang » Et, ne sachant si le sort l’avait atteint, il sortit littéralement de ses gongs. « Non mais c’est pas possible de parler autant, par la barbe de Merlin, un moulin à paroles, si au moins il entamait des propos intelligents, mais non, même pas, il nous parle de père, de danger, de métier, de chat, de femme, d’hippogriffe, de baguette, de gobelins, de mangemorts, de cuisinières mais le plus dégoûtant dans tout ça, c’est qu’il se sent obligé de nous raconter ses histoires d’amours »Et là, dans un ultime défi, il lança un regard noir aux deux sorcières attendant une quelconque riposte, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas joué de sa baguette et ceci le démangeait fortement. Aussi la garda-t-il en main, près du corps, dans une attitude neutre.« Enfin, lors que le champ par les plombs d'une grêle
Fume d'âmes en haut, ensanglanté d'horreur,
Le soldat déconfit s'humilie au vainqueur,
Forçant à jointes mains une rage mortelle » |
| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Ven 20 Juil - 21:19:39 | |
| Lucy Ann se demandait comment diable tous ces gens faisaient pour être dans un tel état à une heure si matinale.
Le jeune homme au chat de la table voisine, avec son air de « je regarde mais n’en pense pas moins », et l’autre énergumène du ministère…
Elle regrettait finalement de ne pas avoir préféré un café bien serré à sa chocogrenouille, ils lui donnaient tous la migraine.
Sa camarade demanda une compensation à la hauteur du préjudice subit, ce qui l’excusa à ses yeux pour l’écorchage de son prénom, même si elle doutait que l’homme soit du genre à payer ses dettes de friandises.
Elle pensait avoir atteint l’apothéose de cet épisode perturbant de sa vie, elle qui ne s’attendait qu’à venir déguster une gaufre et à affronter au pire la pénurie de cette pâtisserie au profit d’un beignet, et se retrouvait au final face à un homme qui semblait tout droit échappé des services de Sainte Mangouste ; mais l’homme partit dans un discours incohérent au possible.
Il appela le garçon au chat Hecart, évoqua l’idée de s’entraîner au reducto sur elle *Il va se prendre un coup de griffe s’il continue celui-là !!!*, puis partit dans un délire sur les gobelins rôtisseurs d’élèves, la traita au passage de mangemort *là c’est plus un coup de griffe mais mon poing dans la figure s’il continue comme ça !* pour finir par lui demander de l’aide pour quitter ce lieu.
Waouh, tout ça dès le matin… Son cerveau avait du mal à tout analyser à la vitesse adéquat.
Elle fronça les sourcils, histoire de tout reprendre dans l’ordre.
Premièrement, essayez ne serait-ce que de pointer votre baguette sur moi et je vous garantis que malgré tous vos efforts vous ne pourrez jamais oublier le sale quart d’heure que je vous ferais passer.
Deuxièmement, appelez-moi encore une fois mangemort et je vous jure sur la tombe de mon frère que je vous étrangle de mes mains !
Enfin elle envisagea de faire ce que l’individu lui demandait, au final l’envoyer au diable vauvert l’arrangeait fortement elle aussi, du moins jusqu’à ce que le garçon au chat ne décide d’intervenir en lançant un Bloclang.
Lucy Ann hésita à ce moment précis entre l’envie de lui demander de se mêler de ses affaires et celui d’admirer son sens de la répartie.
Au final, elle se dit qu’elle préférait garder toute son acidité pour l’oubliator.
Bien joué… J’aurais opté pour un silencio je pense ! dit-elle en souriant au dénommé Hecart.
Et très jolie baguette ! Mais n’oubliez pas que ce n’est pas la taille qui compte, mais la façon de s’en servir ! lança-t-elle accompagné d’un sourire en coin en référence au petit laïus du jeune homme sur les mensurations de sa baguette.
Elle se retourna vers l’homme du ministère et ajouta :
Et une chose que j’avais oublié de vous dire : Troisièmement, c’est extrêmement grossier de lire dans les pensées de gens, mais je dois dire que vu votre palmarès vous n’êtes plus à ça près… Je crois que ça mérite bien de se faire rôtir par un gobelin en représailles, qu’en pensez-vous ? Un petit gigot d’oubliator au déjeuner, ça vous tente ? demanda-t-elle à ses camarades sur un ton enjoué. |
| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Dim 22 Juil - 15:53:27 | |
| Canaan aimait s'amuser mais il y a certaines choses qui devaient rester sérieuse. Que le jeune Hécart ne cesse d'agiter sa baguette sous son nez commencait à l'agacer légèrement. Canaan ne manquait pas de patience, mais le jeune homme venait de tenter de lancer un sort sur lui. Soit il était arrogant jusqu'au sang, et il croyait vraiment naivement que ce genre de geste hostile et aggressif envers un autre sorcier n'obtiendrais pas de riposte...qui plus est, au vue de tous. Canaan sourit néanmoins en coin. Cela était amusant...mais il fallait rectifier certaine chose...pour le bien du jeune homme sans doute.
Canaan ouvrit la bouche contre toute attente. Il était évidement trop bavard pour qu'on puisse le faire taire, même par un sortilège réserver à cette fin! Il possédait peut-être une défense naturelle contre ce genre de sortilège!
-Très jolie baguettte, monsieur Hécart...et vous savez vous en servir...mais , Canaan alors fronca les sourcils et dit d'une voix sérieuse et chargé de reproche, la prochaine fois que vous l'agitez sous mon nez et que vous tentez de me jetez un sort de ce genre... soyez sur que je ferais en sorte que votre baguette soit CONFISQUÉ et que vos études seront remises en question.
-Le ministère de la magie condamne fermement toute agression de ce genre, en particulier envers les fonctionnaires nommés le représentant. Vous avez un bel avenir Monsieur Hécart, maintenant apprennez la discipline, le savoir vivre....et apprennez que les plus Grand Sorcier sont capables de résoudre la plupart de leur ennuis sans utiliser leur baguette, mais en faisant preuve d'abord de réflexion, d'ingéniosité et en utilisant leur esprit et leur volonté. L'utilisation de "tours" digne d'élèves de 1er année de Poudlar sied très mal à une personne qui désire devenir un Auror.
-De plus En tant que Futur Auror vous ne manquerez pas d'occasions d'utilisez cette baguette... mais que dans les locaux de l'universités...toute utilisation de baguette est prohibé sinon pour des "motifs éducatifs", ou personels à conditions que cela soit respectueux des autres personnes fréquantants les lieux.
Canaan se dit qu'il aurait fait un professeur terrible! Mais il était incapable de se concentrer sur le même sujet plus de 10 minutes. Le jeune Hécart grimacerait devant son sermont, mais quant on était étudiant, il fallait savoir se plier aux règles... il était aussi passé par là. Il pourrait risposter en étant plus hostile...mais Canaan n'avait pas l'intention de répliquer à ce genre de querelles puérils, qui en plus, il ne serait pas convenable de voir un employé du ministère s'en prendre à un étudiant... du moins pas en public...
-Ceci étant dit...j'espere que cela améliora et éclairci les choses entres nous monsieur Hécart... Et Si je vous ai offensez, pardonné moi.
Il s'inclina brièvement. Puis il se tourna vers l'autre étudiante. Les deux étudiants avaient été si irrité devant ses fanfaronades, qu'ils avaient l'humeur aussi aussi hérissé que le poil sur le pelage d'un tigre! Mais Canaan appréciait ce genre de caractère! Il aimait aussi jeter de l'huile sur le feu.
-Miss Ann Donovan...je n'ai pas lu dans vos pensées, cela est une habilité hélas que je ne maîtrise pas.... Sinon je verrai sans doute que vous ADOREZ être ainsi choquée...
Il sourit malicieusement.
-Du gigot d'Oubliator? Vraiment? Oh mais je compte sur vous Miss Ann Donovan, pour m'éviter ce destin funeste. J'ai toute confiance en vos capacités. Mais de grâce cette fois si il faut vraiment se hâter... sinon les gobelins gouterônt aussi à une poitrine de Médicomage... ils prendront peut-être aussi une bouché d'APPRENTI Auror.
-Allons Miss Dansange aime avoir peur et sentir le danger, mais je crois qu'elle détesterait visiter les dongeons qu'utilisent les gobelins comme cuisine.... c'est un endroit que vous ne voulez pas visitez croyez moi. J'en reviens....j'ai dérober....euh "emprunter" ceci.... Monsieur Hecart.
Il lui lanca dans les mains un petit paquet...un object enroulé dans un vieux morceaux de tissus. L'object était en forme de sphère. Puis Canaan reprit son discours sur son ton enthousiame et grisant d'énergie.
-Ne le perdez pas.... "nous" en aurons besoin très bientôt...ceci est une sorte de "clé".... Service du ministère, bienvenu. Néanmoins maintenant que les Gobelins viennent de vous appercevoir avec cet object douteux dans les mains... complice contre vos gré, je crois que vous allez éprouvez aussi le besoin de fuir en ma plaisante compagnie... Si mademoiselle Ann Donovan, est réticente à me sauver... je crois qu'elle ne pourra résiter à l'idée de devenir l'héroïne de votre coeur...
Il murmura à son orreille sur un ton complice:
-Ne vous inquitez pas, je vais vous montrer comment démasquer les jeunes femmes qui se changent en chat. Vous avez trouvez que je parle trop d'histoires amoureuses, alors hop à votre tour d'agir...!
Il se tourna vers Miss Dansange, et s'inclina puis en se relevant il lanca galament.
-Miss Dansange, nous sortons bientôt, nous feriez nous l'honneur d'illuminer notre périple de votre charmante compagnie, il fait assez frais dehors hélas, j'espère que vous n'avez pas oubliez votre cape... mais je crois oh, que miss Ann Donovan pourrait vous prêter un foulard. Voyons... avec votre permission Miss Ann Donovan...
Il s'approcha de Lucy, il fit un tour autour d'elle en la regardant. Puis il mit sa main près de son orreille, et tira... Hop! Un foulard sortit de son orreille. Canaan adorait ce genre de sortilège de prestigigation.
-Merci beaucoup. Vous avez critiquez mon Palmarès, maintenant le temps est venue pour vous d'étofer le votre... soyez heureuse que nous n'ayions que des gobelins aux fesses, certaines créatures comme des gargouilles auraient été bien plus prompte à nous vider de notre sang. Alors ce sort de Téléportation? Nous n'allons pas passé cette matinée dans la cafétaria n'est pas? La chocogrenouille à comblé mon appétit....
Il lui sourit avec un air de défi. |
| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Mer 25 Juil - 9:56:26 | |
| Aude devint pale comme un litchi lorsque l’oubliator s’adressa à elle. Comment savait-il pour son père ? Comment savait-il qu’elle avait manqué son rendez vous avec lui ? Pourquoi était ce dangereux d’être ici plutôt qu’avec son père ? Elle n’osa plus dire un mot et baissa les yeux, songeuse. Elle se demandait ce qu’il pouvait bien savoir d’autre sur elle. Avait-il utilisé des pouvoirs qu’elle ne maîtrisait pas pour s’immiscer dans son cerveau. Elle avait peur qu’il ait fait plus que voir des informations sur elle et qu’il ait chamboulé quelque chose dans sa tête.
Elle n’écouta qu’à moitié le reste de la discussion entre les trois autre ainsi que la réponse du jeune homme, concentrée qu’elle était à vérifier qu’il n’y avait aucun trou dans sa mémoire. Elle sursauta néanmoins lorsque cet oubliator de malheur prononça de nouveau son nom.
La suite des événements la fit sortir de ses pensées sombres, surtout que tout lui semblait bien en place dans sa tête. Le jeune homme mystérieux révéla une face plus sombre et nerveuse et lança un sort à l’oubliator. Aude ouvrit d’abord la bouche de stupéfaction avant de la refermer comme si elle venait de gober un œuf. Mais elle trouva vite la situation bien amusante et croisa les bras pour voir comment allait réagir le Grand Oubliator. Mais le sort ne l’avait pas atteint et il parla plus que si on lui avait lancé un sort inverse au bloclangue.
Il fit un discours qui rappela à Aude ses professeurs de son école de magie et leva les yeux au ciel, mais pas longtemps car il en vint vite à elle. Elle ne pouvait s’empêcher d’être sur la défensive à chaque fois qu’il s’adressait à elle. Et puis le doute lui venait qu’il enseignait vraiment à l’UMA et qu’il serait peut être un de ses professeurs. En effet, bécasse qu’elle était elle n’avait pas regardé la liste des noms des professeurs. Elle sourit nerveusement lorsqu’il cita les cachots. Elle ne savait pas si c’était une vrai menace ou bien une mauvaise blague d’un homme sénile.
Aude regarda d’un air suspect le paquet qu’il mit dans les mains du jeune homme et se demanda dans quelle galère il voulait les emporter. Il fit un tour de magie complètement débile et les invita à sortir non sans s’être incliné devant elle avant . Ne résistant plus et las de faire le poisson depuis 10 minutes devant ce Monsieur elle tapa son pied droit par terre et s’écria, pratiquement certaine à ce moment qu’il devait être déglingué :« Mais par la barbe de Merlin que racontez vous ? Quels gobelins ? Nous sommes dans une université. Monsieur … hum…. Oubliator vous nous avez bien divertis jusqu’alors mais je ne vois pas pourquoi nous devrions nous téleporter avec vous pour aller je ne sais ou et fuir je ne sais qui. »Elle se mit alors à tourner dans la cafétéria et soulevant les chaises et les tables.« Il n’y a rien, vous voyez. Pas de Gobelin. Pas de Gar… »Elle s’arrêta une seconde. Il lui semblait avoir vu une ombre derrière une table. Elle dégluti. Non, cet homme était dingo, il ne fallait pas commencer à sursauter à la moindre petite ombre à cause de lui. C’était sûrement l’ombre d’un oiseau qui passait au dessus de la vitre qui servait de plafond à la cafétéria. Elle agita la tête pour s’enlever ces mauvaises pensées de sa tête et continua son manège dans la cafétéria avant de se tourner vers les trois autre. Elle dit alors, d'une voix légèrement moins assure que précédemment, mais en fixant tout de même Canaan droit dans les yeux:« Personne. Nous sommes seuls. »Elle revint vers le petit groupe, lança un regard à ses deux camarades, espérant trouver dans leurs yeux un appui. |
| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Sam 28 Juil - 10:02:44 | |
| « Miss Ann Donovan...je n'ai pas lu dans vos pensées, cela est une habilité hélas que je ne maîtrise pas.... Sinon je verrai sans doute que vous ADOREZ être ainsi choquée... »
Lucy Ann sourit à cette remarque. Ainsi donc cet illuminé était capable d’humour… Qui lui paraissait plutôt bon au début, mais descendit vite dans son estime lorsque celui-ci parla de poitrine de médicomage.
Elle baissa les yeux vers son t-shirt et essaya d’effacer de son esprit la vision de morceaux d’elle en train de griller sur un barbecue à côté de tranches de bacon.
Heureusement pour elle, l’oubliator ne lui laissa pas le loisir de s’étendre sur le sujet en sortant une espèce de sphère qu’il lança dans les mais d’Hecart, qui selon lui allait l’obliger, elle et ses camarades, à le sauver sous peine de représailles.
*Mais qu’est ce que cette boule peut bien être ?*
Elle restait cependant un peu dubitative sur le fait que cet objet qui ressemblait fort à un jouet de Bizar, son chat, représente une menace quelconque.
Cependant, elle ne put encore une fois pas s’attarder sur le sujet grâce à l’oubliator qui fit sortir un foulard de son oreille « comme par magie ».
Elle se mit à rire, car si ce tour de passe-passe pouvait sembler pitoyable à ses collègues sorciers, il lui rappelait des souvenirs de son enfance de moldue, lorsqu’elle allait assister aux spectacles des prestidigitateurs…
Finalement, le bonhomme lui était plutôt sympathique. Complètement décalé avec ses histoires de gobelins, mais sympathiquement loufoque, et surtout, il lui donnait matière à se divertir un peu, même si Aude, sa camarade, émettait quelques réticences.
Bon, nous n’allons pas prendre le risque de nous faire transformer en sandwichs par des gobelins, avouez que ça serait idiot…
Sans compter que la jouvencelle en émoi que je suis ne saurait résister au fait de devenir l’héroïne de votre cœur, dit-elle en battant des cils dans la direction d’Hecart, en référence aux arguments de l’homme du ministère.
Il ne me semble pas que cet endroit soit comme Poudlard hermétiquement imperméable aux transplanages…
Personnellement, je n’ai pas de cours prévus avant cet après-midi, que diriez-vous d’aller prendre une bonne bieraubeurre ou un petit firewhiskey au Trois-Balais ? Comme ça nous joindrions l’utile à l’agréable…
Et ma foi, si ces vilains gobelins réussissaient tout de même à nous rattraper he bien… Ils auront de quoi boire pour accompagner leur viande !
Qu’en pensez-vous ? demanda-t-elle en se tournant vers le reste de la troupe, espérant que ses camarades seraient aussi prompts qu’elle à saisir une occasion de fuir ses responsabilités estudiantines le temps d’une matinée. |
| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Sam 28 Juil - 20:37:13 | |
| Miss Ann Donovan eut un petit rire lorsqu'il sortit une écharpe de son orreille, il répliqua donc:
-Vous pensez sans doute que c'est facile comme sort miss! Mais je vous mets au défi d'en faire autant; il s'agit de la magie vraiment poussé. Ce n'est pas tout le monde qui se balade avec une écharpe dans l'orreille de plus. Je vous remercie d'avoir eu la brillante idée d'en glisser une sur vous. Vous êtes une personne vraiment providentielle.
Canaan déposa de facon courtoise l'écharpe sur les épaules d'Aude Dansange. Son visage s'illumina quand Lucy Ann Donovan parla enfin de quitter les lieux:
-À la Bonne Heure Miss Ann Donovan! Je vois que vous en venez enfin à la bonne raison et à la justesse de mes arguments. Dites moi lorsque vous activerez le sort, je déteste Transplaner, je fermerai les yeux, cela me donne le vertige... euh ca sera sans douleur j'espère?
Le transplanage, voler, il ne comprenait rien à tout cela, cela l'effrayait ou l'irritait. Il détestait avoir recours à ce genre de sort. Mais pour éviter de finir à la marmite, il céderait de mauvaise grâce. De plus il n'avait pas de baguette. Les étudiantes étaient sa seule issus pour le moment.
Canaan se demanda si Miss Ann Donovan ne cachait pas une autre baguette dans son orreille également. Il se promit d'y jeter un oeil. Mais là elle aborda un autre sujet plus délicat.
Il fronca les sourcils lorsqu'elle parla de bieraubeurre et firewhiskey, et de la taverne. Il tapa une fois du pied:
-Par contre que ce soit bien clair Mesdemoiselles; Il n'est pas question que vous saissisez le prétexte de cette mésaventure pour consommer des boissons alcoolisés qui sont strictement interdites entre les mains d'Étudiants naifs sur les conséquences de ces boissons, et qui sont prohibés dans le cadre de la mission éducative de l'université de magie. Pas de FireWiskey.... vous vous en tiendrez au lait ou au jus de citrouille Miss Ann Donovan. Je vous tiendrais à l'oeil. Je serais inflexible.
-Il s'agit d'une "fuite",et d'une préparation pour une opération plus importante, où vous êtes d'ailleurs désignées comme volontaire, et la taverne n'est pas un lieu très approprié pour tout cela. Transplanez nous plûtot à un endroit discret sur le chemin de traverse.
Aude Dansange continuait à nier la présence des gobelins. Il lui dit:
-Pas de Gobelins? Qui prépare ce si délicieux potage de la cafétariat à votre avis? Je vous assure que les gobelins mettent souvent leur nez dans de nombreuses affaires lucratives, et que certains d'entres eux ont installer leur pénates dans les catacombes de l'Université. Je puis aussi vous assurer Miss Dansange que nous aurons à nouveau à faire avec les gobelins... dans un "avenir rapproché".
Étais-ce le terme exact? La conception du temps pour les initiés étaient très difficiles à comprendre. Ils voyaient les choses de facon linéaire et fixé sur un seul moment de leur vie à la fois. La divination permettait de voir le temps sous sa vraie forme. Mais au pays des aveugles, c'était la personne qui pouvait voir, qui devenait marginal. Il était "déphassé" avec la presque totalité des gens. Canaan avait souvent été considéré comme un excentrique maladroit. Heureusement il avait un style très charmant et mondain. Il souhait rassurer Miss Dansange. Et l'impresionner un peu bien sur.
Mais rassurez vous, tant que je possède ma fameuse baguette, donc j'ai moi même arraché les plumes de gryffons en plein vol, je vous promet veillerai à ce que vous ne soyiez pas inquiètez Miss Dansange, et que vous éviterez les supplices de leurs cachots ; être chatouiller à mort, je crois est leur supplice préférer... Enfin je crois...
Il s'approcha de l'orreille de Miss Ann Donovan. Il fut tenter d'y jeter encore un oeil, pour vous l'inventaire de ce que pouvait posséder la jeune femme, mais il y glissa plûtot quelques mots à voix basse, avec un note naive et sans trop d'espoir, mais avec un petit sourire:
-Euh ahem vous n'auriez pas une baguette de trop à me prêter Miss? Voyez vous il y a des facheuses coupures de budget au ministère... j'ai du couper ma secrétaire également....c'est ennuyeux elle est moins efficace en étant tranché en deux.
Il fit la moue. Puis il redit à voix haute pour Aude Dansange:
-En ma compagnie il ne peut rien vous arrivez de fâcheux, il n'y à jamais eu de plaintes. Tenez prenez mon bras... mais ne le décollez pas de mon corps je vous prie, je détesterai avoir à me rendre à l'infirmerie pour le faire repousser. J'ai autant de succès dans mes relations avec les médicomages qu'avec les gobelins. Miss Ann Donovan étant la charmante exception bien sûr. Miss Ann Donovan va nous faire transplaner...en un seul morceau je crois bien.
Nécessairement puisque ceux qui avaient eu l'idée de le faire, avait à tout hasard, "oublier" de le faire. |
| | | | | | Sujet: Re: Un café et ça repart Mer 29 Aoû - 8:47:03 | |
| Lucy Ann sourit de la même façon que lorsqu’elle s’apprêtait à chiper du chocolat dans la cuisine lorsqu’elle avait 5 ans. Ce type était fou à lier de toute évidence, et transplaner avec lui sous ce grotesque prétexte de gobelins n’était sûrement pas la meilleure chose à faire, mais comme le chocolat à la noisette cette option défiant le bon sens avait quelque chose d’attirant. De plus, la transplanophobie de son interlocuteur achevait de rendre cette tentative d’évasion tout à fait convaincante.
Une ombre vint cependant ternir ce tableau : l’oubliator semblait se poser en gardien des vertus des étudiantes en refusant toute forme de boisson alcoolisée et donc de taverne…
*Zut, loupé pour le firewhiskey*
Un endroit discret sur le chemin de traverse… Lucy Ann n’y voyait aucun endroit qui la motivait suffisamment pour faire transplaner 4 personnes à la fois.
*Chemin de traverse… Pré au lard… C’est tout comme !*
Une idée commença à germer sous ses mèches rousses tandis que l’homme du ministère continuait de défendre l’existence de ses gobelins à corps et à cri.
Lorsqu’il s’approcha d’elle pour lui demander sa baguette, Lucy Ann recula d’un bond.Ma baguette ? Ma maman m’a dit de ne pas me prêter ma baguette aux monsieurs inconnus...
Vous n’êtes pas sérieux tout de même, il y a des choses sacrées dans la vie, alors n’y pensez même pas où il y a fort à parier que les médicomages de Ste Mangouste auront fort à faire pour assembler le puzzle motif oubliator… Dans ma grande clémence je vous épargnerais le 1000 pièces, mais un petit 50, pourquoi pas ?... fit-elle d’un air narquois devant l’air rassuré de son interlocuteur.
Elle attrapa sa baguette qui était soigneusement rangée dans la poche de son baggy, et tout en laissant sa main, dans sa poche examina les deux autres pauvres étudiants qu’elle s’apprêtait à embarquer dans l’aventure sans avoir demandé leur avis.
*Moui, c’est sans doute pas la meilleure idée du siècle mais… Bon, je les fais pas transplaner loin, ils pourront toujours revenir… De toute façon maintenant que l’autre uluberlu a agrippé le bras d’Aude, elle n’a pas d’autre option que de venir avec nous, à moins qu’elle ne se sépare de son bras… Mais je pense qu’elle préférerait la deuxième option !*
Elle se concentra un instant, car elle n’avait jamais fait transplaner plus de deux personnes à la fois, et quand elle se sentit prête, leva sa baguette, et priant pour que tout de passe bien fit disparaître le petit groupe de la cafétéria de l’UMA vers une destination connue d’elle seule…la suite ici |
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