Partagez
 
 Nuit agitée [prio Shad]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
  • Clarisse McBrien
    • Nombre de messages : 632
    • Age : 32
    • Date d'inscription : 29/12/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang mêlé
      Baguette magique: 28.3 cm Ronce d'acajou nervurée, Plume d'Occamy
    Clarisse McBrien
  • Apothicaire Apothicaire
MessageSujet: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyJeu 2 Aoû - 13:07:50

Une bande de dix hommes en noir débarqua. Leurs visages étaient cachés par des cagoules percées seulement au niveau des yeux. Ils avaient chacun une baguette à la main. L’un d’eux, le chef sans doute brailla quelque chose d’incompréhensible pour la petite, et soudain, les autres partirent en courant à travers la maison, puis revinrent au bout de quelques minutes à peine, tenant chacun l’un des membres de la famille. Lilian sanglotait silencieusement, Océane et son père luttaient comme de beaux diables pour se libérer, mais la poigne qui les tenait résistait. En revanche, la deuxième année lut la résignation sur le visage de Will et de son grand-père. Elle fut surprise, mais elle compris pourquoi il y avait des messieurs en noirs : ILS étaient venus arrêter ses parents, et comme son frère n’avait pas dû vouloir lâcher Océane, ILS avaient décidé de l’embarquer également. La petite se sentit impuissante, et terrifiée.

Mais contre toute attente, son père réussit à s’arracher des griffes de son geôlier. Pas pour longtemps. Un éclair de lumière rouge jaillit d’une baguette et toucha son père en pleine poitrine. Le temps parut s’arrêter, et lentement, très lentement, il tomba, inerte, les yeux encore ouverts. Océane hurla et se débattit de plus belle, Lilian éclata et un torrent de pleurs bruyantes s’échappèrent de ses yeux et de sa gorge. La vue de Clis’ se brouilla, elle avait envie de crier, de comprendre, de chasser les hommes en noirs. Elle se réveilla en larmes, à Poudlard. C’était un vilain cauchemar ! Le souffle court, la rouquine se demanda un instant si ce qu’elle avait cru réel l’était vraiment ou si tout cela était le fruit de son imagination. Après quelques minutes, elle arriva à la conclusion que ce n’était pas vrai.

Depuis quelques temps, elle faisait de plus en plus souvent ce genre de rêves, et finissait toujours par se réveillée, en pleurant. Ses parents n’étaient pourtant pas en danger, preuve en était, la lettre qu’elle avait reçut la veille : ils allaient bien. Quand à Lilian, il était à Poudlard, inutile donc de se faire du soucis pour lui. La serdaigle n’avait plus envie de dormir, par peur de replonger dans un songe tout aussi effrayant. Elle ne pouvait cependant rester assise sur son lit, elle finirait par faire du bruit et réveiller les autres, ce qui étai peu recommandable, étant donné que les trois heures du matin n’avaient pas encore sonnées. D’un revers de manche, elle essuya les larmes qui coulaient le long de ses joues, puis elle tira doucement le rideau et sortit un pied nu de son lit, puis l’autre et se leva. D’un pas tremblant, elle traversa le dortoir, prenant soin de ne pas marcher sur les lattes de bois branlantes.

C’est donc vêtue d’un chaud pyjamas bleu nuit qu’elle pénétra dans la salle commune déserte. La pièce était faiblement éclairée par la lueur argentée de la lune, et dans un coin reculé, par les quelques braises qui persistaient dans l’âtre. Clarisse s’attarda un bref instant sous la lumière apaisante de la lune, puis, se dirigea vers les restes du feu. Elle tira un fauteuil devant la cheminée et se lova dedans, comme un chat l’aurait fait avant de s’endormir tranquillement. Clarisse laissa libre court à son chagrin, qu’elle ne comprenait d’ailleurs pas. Elle avait eut peur, oui, peur pur ses parents, pour ses grand-parents, mais surtout pour son frère. Elle avait eut peur qu’ILS lui fassent du mal. Elle s’en voulu de ne pas savoir leur manifester ses sentiments, de ne pas savoir leur dire qu’elle les aimait. La tête enfouie dans ses bras, on ne voyait dépasser d’elle que sa longue tignasse orange, bougeant au rythme de ses sanglots.
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyJeu 2 Aoû - 15:28:11

De son habituel envi de se balader dans l'enceinte de Poudlard, le chat ébène n'avait que rarement visiter la salle commune des Serdaigle. Ce n'était pas la porte à côté et d'ailleurs tout le long du chemin il repensait à cette escale dans la forêt interdite ou un troupeau de personne s'était égaré au même endroit et quasiment au même moment tel un rendez-vous organisé... Les pattes commençaient à fatiguer cependant pourquoi s'arrêter alors que l'on est si près du but ? Justement pas de pourquoi et c'est pourquoi le félin continuait inlassablement sa course en direction de cette salle commune située à pétahouchnok ! Les minutes passèrent et Shad se demandait de plus en plus si le but était si proche que ça en fin de compte... Il tenta de se remémorer la dernière fois qu'il avait fait sa toilette dans une véritable douche ou dans une baignoire confortable mais après tout depuis qu'il était un chat il détestait l'eau, la seule manière de se nettoyer pour un chat est sa langue et autant dire qu'étant mi-chat et mi-humain Shad avait le réflexe de se lécher sans arrêt jusqu'à ce qu'il soit propre comme un sous neuf. Bien sûre tout était relatif car pour les humains un chat est forcément sale si il n'est pas allé dans l'eau ! En d'autre terme, le félin ne s'était pas lavé depuis environ trois mois...

Son humanité lui manquait terriblement et heureusement que Lucy Patachon voulait bien l'aider ! Encore un complot machiavélique ou tout simplement une amie qu'il gardera ? La question se posait mais n'avait nulle réponse car pour l'instant le chat était partagé entre le fait de redevenir humain à tout prix ou de mener une vie paisible en oubliant son passé. Son passé... Très lourd mais cependant si amusant selon lui. En outre il ne fallait pas qu'il oublie ou était caché sa baguette car là se serait le bouquet ! Perdu dans ses pensées le pauvre matou venait de s'égarer enfin comme dit précédemment égaré est très relatif car quelqu'un peut dire s'être égaré alors que l'autre peut le connaître comme sa poche... Il regarda autour de lui et remarqua qu'il était sur la bonne voie, et oui une tour ça se remarque !
Il arriva enfin devant une grande porte, espérant ne pas s'être trompé de salle commune le chat entrebâilla celle-ci pour y passer sa petite tête féline. Il n'avait prêté guère attention aux bruits des sanglots jusqu'à ce qu'il voit une fille pleurer et c'est à ce moment là que la musique prit enfin son rôle. En temps normal Shad aimait voir pleurer les autres, quand c'était lui qui leur faisait du mal, mais cette fois il n'y était pour rien et cela l'attristait... Pourquoi ? Hum... Il n'en avait aucune idée mais ce qui était sûre c'est que ce corps de chat commençait à lui prendre une partie de sa personnalité!


Shad entra, sur son pelage noir charbon parfois aux allures grisâtre se reflétait la lumière du feu de cheminée non loin de là. Ses yeux jaunes regardait avec pitié cette Serdaigle on ne peut plus triste, l'envie de lui demander "Pourquoi ?" était forte mais dorénavant il n'avait plus à chercher quelqu'un à qui confier son secret et pour cette unique raison, il ne parla pas. Les cheveux roux de la jeune fille battaient aux rythmes de ses suffocations dus à ses pleurs abondants. L'on pouvait entendre les accélérations de la respiration de la jeune fille ainsi que les larmes tombées du bas de sa joue jusqu'à ses genoux dont les vêtements absorbaient le liquide instantanément.

Le chat se rapprocha et se hissa sur une table non loin de là. Il miaula une fois, puis deux, puis trois et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle l'entende. Envie d'information ou tout simplement de pouvoir la consoler ? Shad avait remarqué que sa présence apaisait parfois les coeur mais pas toujours... Elle ne l'avait pas entendu ou bien faisait-elle semblant de ne pas entendre ? Dans le doute le félin ébène se rapprocha du fauteuil au coin de la cheminée, il se positionna devant celui-ci et recommença son manège qui n'était d'ailleurs pas si heureux que ça comme manège...
Revenir en haut Aller en bas
  • Clarisse McBrien
    • Nombre de messages : 632
    • Age : 32
    • Date d'inscription : 29/12/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang mêlé
      Baguette magique: 28.3 cm Ronce d'acajou nervurée, Plume d'Occamy
    Clarisse McBrien
  • Apothicaire Apothicaire
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyVen 3 Aoû - 6:51:21

Clarisse sanglotait depuis un bon quart d’heure déjà. Pleurer n’était pas le genre d’activité qu’elle affectionnait le plus. En général, elle essayait de se retenir, même si elle était seule, et référait de loin garder les yeux secs. C’est pour cela, qu’au bout d’un certain temps elle commença à se raisonner. Premièrement, pleurer ne servait à rien, même si ça faisait du bien sur le moment. Là seule chose qui risquait d’arriver c’est qu’elle allait se rendormir sans s’en rendre compte, et que son horrible cauchemar reviendrait. Celui-là, ou un autre ! Deuxièmement, elle était en train de tremper son pyjamas, ce qui à la réflexion n’était pas une bonne idée puisque la sensation de « mouillé » et le vêtement qui colle n’étaient pas agréables. Enfin, si quelqu’un débarquait et la trouvait comme ça, soit il se moquerait d’elle, comme les moldus l’avaient toujours fait, soit ils essayeraient à tout pris de la consoler et de savoir ce qui lui arrivait. La rouquine n’avait envie de se retrouver ni dans une situation, ni dans l’autre.

Etre seule lui faisait du bien. Seule, mais pas trop non plus, sinon elle perdrait tout contact avec la réalité, ce qui fort heureusement n’était pas prêt d’arriver, en tous cas pas à Poudlard. La serdaigle fit un gros effort et calma ses sanglots, puis tenta de restreindre ses larmes. Après quelques instants d’une lutte acharnée contre elle même, elle réussit à se limiter à des larmes silencieuses et de plus en plus rares. Elle se redressa, et d’un revers de manche essuya ses joues. C’est alors qu’elle entendit un miaulement, tout proche. En regardant bien, elle vit une masse noire, d’ou scintillaient deux billes dorées contenant chacune une amende noire. Un chat. La petite sourit malgré elle, tout en continuant de larmoyer. Si elle s’était attendue à trouver quelqu’un ici, ce n’était certainement pas un chat.

Ce dernier la regardait, d’un air interrogateur. Clis’ ne l’avait jamais vu rôder dans la tour des aigles et en déduis qu’il ne devait pas appartenir à l’un des élèves, ou alors il était arrivé depuis peu, ce qui était tout aussi possible. Elle même ne possédait pas d’animaux, ni chouette, ni chat, ni rat, ou n’importe quoi d’autre, à part un poney, mais qui restait chez elle. Il y avait cependant un chat chez elle, que Lilian avait trouvé un beau jour dans la campagne et avait ramené, à moins que ce ne soit l’un de ses amis qui le lui ai donné. Il était gris, et venait parfois se percher sur les genoux de la petite, ou il terminait sa sieste journalière. Elle avait donc l’habitude de ces petites bêtes. D’un geste lent, elle approcha sa main dudit animal, pour qu’il sente qu’elle ne lui voulait aucun mal.


_ Tiens, Salut !
Je m’appelle Clarisse. Je ne t’ai jamais vu par ici, tu dois être nouveau.
Tu verras, Poudlard est un endroit merveilleux et tu te plairas certainement au château.


Elle avait parlé d’une petite voix, presque inaudible. Il lui arrivait souvent de parler aux animaux. Au moins avec eux était ce plus facile. Ils ne se moquaient pas d’elle et surtout, elle arrivait à leur parler normalement, c’est à dire à ne pas bagayer toutes les cinq secondes. Une larme salée tomba non loin du chat. La jeune fille s’essuya de nouveau les yeux, avant de lancer à l’animal un regard bleu glace désolé. Elle était à présent assise sur les genoux et penchée en avant, en direction du chat.

_ Je ne te veux aucun mal tu sais…
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyJeu 9 Aoû - 19:25:22

Après quelques minutes la jeune fille commençait à restreindre ses larmes malgré la réelle difficulté d'effectuer cette action, les pleurs Shad ne connaissait pas étant donné qu'un chat ne pleur pas et qu'il était un chat depuis maintenant énormément de mois il n'avait pas pleurer depuis ce temps et peut-être même plus car lui même se saurait dire quand fût la dernière fois qu'il pleura si se n'était à sa naissance bien entendu. Clarisse, Un nom comme un autre mais un visage différent comme à chaque fois. Le genre humain était certainement le plus varié au niveau physique, le moral quand à lui dépendait des personnes mais on pouvait au moins comparer quelqu'un de colérique avec une autre personne à caractère élevé. Les premiers abords de la fille semblaient posés mais triste et puis d'ailleurs, pourquoi pleurait-elle ? Aucune importance elle venait d'arrêter c'est que cela était régler. Ce fût la déduction du félin ébène, il pouvait comprendre les choses les plus compliquées comme les plus simple mais la psychologie lui échappait complètement et puis après tout ce n'était pas si important que ça la psychologie humaine. Le chat s'approcha lentement, miaulant à nouveau d'un niveau sonore faible avant de se faire encore quelques pas en direction de Clarisse.

_ Tiens, Salut !
Je m’appelle Clarisse. Je ne t’ai jamais vu par ici, tu dois être nouveau.
Tu verras, Poudlard est un endroit merveilleux et tu te plairas certainement au château.


Lui non plus ne l'avait vu rôder dans les tour et encore moins dans Poudlard, elle devait-être nouvelle, peut-être un peu perdue et donc sûrement la raison de sa tristesse ou peut-être que non... Le château lui plaisait énormément cependant il préférait de loin s'y pavaner dans sa forme humaine et non dans cette forme féline qui lui procurait pourtant beaucoup d'avantages. Merveilleux ? Peut-être pas non plus mais bon le mot "merveilleux" avait un sens différent en chaque personne et donc ce n'était pas très précis ni même vaste, c'était un mot normal dans une situation approprié. C'était la deuxième personne qui lui parlait comme à un être normal et pas à une bête sans cervelle, ce ton de voix remettait en confiance et poussait au respect malgré que la plus part des personnes croyaient parler toutes seules alors qu'en réalité Shad pouvait leur répondre. Beaucoup de potins et ragaux en tout genre étaient passés par ses oreilles et étaient restés dans sa cervelle de chat. Clarisse se pencha, elle était maintenant agenouillé en direction du chat, une position que l'on à pas en face des humains que l'on ne connait pas mais une posture normale devant un chat que l'on ne connait pas, décidément être chat n'était pas si désagréable...

_ Je ne te veux aucun mal tu sais…

Cette remarque changeait de celle des jeunes garçon qui voulait lui tirer la queue ou lui faire avaler des bulles-baveuses ce qui mit tout de suite le félin en une sorte de confiance le poussant à se rapprocher et à se frotter contre la jeune Serdaigle. C'était clair que le côté chat commençait à surmonter le côté humain !
Revenir en haut Aller en bas
  • Clarisse McBrien
    • Nombre de messages : 632
    • Age : 32
    • Date d'inscription : 29/12/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang mêlé
      Baguette magique: 28.3 cm Ronce d'acajou nervurée, Plume d'Occamy
    Clarisse McBrien
  • Apothicaire Apothicaire
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyVen 10 Aoû - 11:12:32

Le chat noir semblait très à l’aise dans cette salle, et, visiblement, il était en manque d’affection, puisqu’il vint se frotter doucement contre Clarisse, à moins que ça ne fut pour la réconforter. Le contact doux et chaud du pelage noir contre sa peau froide et blanche ne lui déplut pas. Ça faisait bien longtemps qu’elle avait quitté sa maison , et bien longtemps qu’elle n’avait plus eut de contact avec un chat. Clis’ avait oublié à quel point la sensation était agréable. Elle rit doucement. Puis, approchant lentement sa main, elle effleura la tête soyeuse du petit minou.

Ses larmes s’étaient à présent taries, et seuls ses yeux rouges et gonflés témoignaient de ses pleurs. N’étant pas très confortablement installée, elle changea de position et s’assit en tailleur, sur le sol. A quoi pouvait bien penser le félin ? Clarisse se le demandait. Après tout, pourquoi un chat n’aurait pas le droit de penser ? Pour la petite, ce n’était pas réservé aux humains, comme d’autres l’affirmaient, mais chaque être, avait une conscience propre, du ver de terre à l’hypogriffe. La bleue et bronze pencha la tête de côté et regarda l’animal dans les yeux, avec un petit sourire en coin.


_ Je parie que tu te demandes ce que je fabrique ici à cette heure !

Elle baissa encore la voix, qui n’était pourtant déjà qu'un chuchotement.

_ En fait, j’ai peur de dormir. C’est bête, je sais, mais je fais plein de cauchemars…

Un voile de tristesse masqua de nouveau son visage taché de son. Elle ne comprenait pas pourquoi soudainement elle faisait de mauvais rêves, ni pourquoi ils concernaient à chaque fois ses parents, ni pourquoi encore elle était toujours impuissante à leur venir en aide. Les humains sont parfois compliqués, et c’en est encore pire s’il s’agit de sorciers ! La petite secoua la tête, chassant ainsi de son esprit ces questionnements, ses interrogations et ses craintes. Elle reporta son attention sur le chat.

_ J’aimerais bien savoir comment tu t’appelles. Ça serait plus commode si on est amenés à se revoir… et surtout, ça fait plus sérieux de dire je vais voir « untel » que de dire je vais parler au chat… enfin, je suppose que ce n’est pas toi qui me le diras…

Elle rit. C’était un peu idiot de demander à un chat comment il s’appelait. Comme si ce dernier allait vous répondre « Mon nom est Cat, Black Cat ! ». Enfin, il était tard, ou plus exactement très tôt, selon que vous préférez voir le verre à moitié vide ou à moitié plein, et Clarisse était fatiguée, même si elle ne voulait sous aucun prétexte se rendormir. Malgré elle, ses pensées se tournèrent de nouveau vers son rêve : il fallait qu’elle en comprenne le sens. Ses parents et son frère n’étaient pas en danger, elle en était certaine, mais alors quoi ? Est-ce que ça voulait dire qu’en cas de besoin, elle n’arriverait pas à les protéger, qu’elle allait passer dans le camp adverse, sans s’en rendre compte ? Non, cette dernière hypothèse n’était pas possible. Dans son rêve, elle voulait agir, mais ne le pouvait pas.

Ses poings se serrèrent douloureusement sur ses genoux…
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyVen 10 Aoû - 11:42:01

Pour les deux pattes les animaux semblaient doués pour être à leur écoute car ce qu'on leur disait ne risquait pas d'être divulgué enfin pour les animaux normaux bien sûre... Shad arrêta de se frotter contre Clarisse, celle-ci changea de position et d'un sourire en coin répliqua à nouveau une autre phrase. Elle pensait sûrement parler à un mur en lui faisant des confidences pareilles mais la peur de dormir était-elle la réelle cause de cette levée nocturne ? Les cauchemars, quelle plaie ! Ca vous empêche de dormir et en plus ça vous fait peur, rien de plus terrible... Enfin si les sortilège mais existe-t-il un sortilège pour générer les cauchemars des autres ? Le félin n'en savait rien mais en tout cas ce qu'il savait c'est que la jeune fille était un peu bizarre sur les bords, récapitulons: Elle pleure toute seule la nuit et lui parle normalement. Apparemment les filles étaient les championnes du "Je parle aux animaux pour me libérer la conscience" ! Elle secoua soudain la tête, d'un air hébété le chat inclina la tête sur le côté en miaulant une nouvelle fois. Pourquoi se secouait-elle la tête ? Cette Serdaigle était vraiment mais alors vraiment étrange... Non ce n'était pas elle qui était étrange mais ses réactions et réactions, nuance !

Clarisse voulait savoir son nom, étrange de demander le nom à un chat... Savait-elle quelque chose ? Se revoir... Oui pourquoi pas mais pour quelle occasion ? Beaucoup de réponse qui ne seront peut-être pas résolue et malgré le regard hasardeux du chat la fille poursuivit avec une certaine intensité que cela ferait plus sérieux d'aller parler à un nom que de dire d'aller parler à un animal, ce n'était pas faux cependant quelle réaction bizarre ! Et encore une personne qui croyait tout savoir, bien sûre qu'il pouvait le dire mais cela compromettrait sa crédibilité et surtout son anonymat. Lucy quant à elle le savait et c'était bien la seule... Malgré son attitude curieuse la jeune fille semblait tout prendre du bon côté, ou presque, mais soudain les poings de la Serdaigle se serrèrent brusquement. Mal quelque part ? Maux de tête ? Maux de ventre ? Qu'avait-elle en réalité ? Les premiers abords de la jeune fille étaient détendu mais voilà qu'elle se mettait à contracter ses muscles, cette fille avait un réel problème et ce n'était certainement pas lui qui pouvait l'aider ! D'ailleurs il n'aimait pas aider enfin... Son cerveau n'aimait pas mais son coeur l'y forçait malgré son habituel dégoût pour les gens faible psychologiquement.

Le chat ébène se positionna devant elle, le regard figé sur les poings qui se serraient de plus en plus. Un air inquiet et à la fois curieux illuminait son visage fin, un miaulement vint rompre le silence qui perdurait depuis déjà quelques minutes. On entendait le vent dans les arbres et pourtant le chat ne détourna pas le regard de la jeune rousse.
Revenir en haut Aller en bas
  • Clarisse McBrien
    • Nombre de messages : 632
    • Age : 32
    • Date d'inscription : 29/12/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang mêlé
      Baguette magique: 28.3 cm Ronce d'acajou nervurée, Plume d'Occamy
    Clarisse McBrien
  • Apothicaire Apothicaire
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyVen 10 Aoû - 12:27:23

Les petits poings blanc de la jeune fille continuèrent à se serrer, encore plus fort.

Dans son rêve, elle voulait agir mais ne le pouvait pas. Dans son rêve, elle voulait agir mais ne le pouvait pas. Dans son rêve, elle voul… Cette phrase passait et repassait inlassablement dans la tête de la rouquine. Il y avait peut être un sens. Non. Il y avait un sens, même s’il lui échappait pour le moment. Elle se concentra plus encore. Il fallait qu’elle se pose les bonnes questions voilà tout. Quel âge avait-elle dans son cauchemar ? Son âge actuel. Qui y apparaissait ? Ses parents, ses grand-parents et son frère. Que ressentait-elle ? Cette question était plus difficile. C’était un peu flou, et …


_ .. mais… je sais…

« Elle voulait agir mais ne le pouvait pas . » Voilà la réponse ! Oui, mais pourquoi ne le pouvait-elle pas ? Parce qu’elle était trop timide ?!! La petite commença à trouver une explication. Il était possible que son rêve lui montre que ne pas exprimer ses sentiments n’était peut être pas toujours la bonne chose à faire, et que parfois, savoir dire aux autres qu’ils comptent pour nous c’est aussi important. Important ?! D’accord, mais encore faut-il y arriver. Clarisse pensait que ses parents le savaient, quand à son frère, il restait indifférent. Mais, si elle lui montrait qu’elle l’aimait, il lui montrerait probablement ses sentiments à lui. Il allait falloir qu’elle fasse des efforts à son retour de Poudlard.

Des efforts qui ne seraient pas simples. S’étant toujours débrouillée pour être au maximum seule, Clis’ ne savait jamais quoi dire aux autres ni comment se comporter exactement. Au début, au collège magique, ça n’avait pas été simple pour elle, mais Nervia s’était montrée patiente, et petit à petit, elles étaient devenues amies. Les muscles de la bleue et bronze se détendirent progressivement, et un fin sourire vint flotter sur ses lèvres.

Retour à la réalité.

Comme souvent, la serdaigle avait totalement oublié ou elle se trouvait et avec qui. Ses amis n’y faisaient plus attention, sachant que ses « absences » ne duraient jamais bien longtemps. Heureusement. Revenant dans sa salle commune mal éclairée, elle remarqua que le chat noir était à présent assis et la regardait d’un air interrogateur, comme s’il se demandait si la santé mentale de la jeune Ecossaise n’était pas en péril. Je ne peux malheureusement pas vous rassurer sur ce point . XD. Il miaula doucement, et Clarisse se rendit soudain compte qu’elle avait du parler à voix haute, sans que ses paroles n’aient de sens.

Elle eut un sourire triste.


_ Ne fais pas cette tête !
Je ne suis pas encore totalement folle.


En es-tu sûre Clarisse ?

_ Je.. tu dois me trouver bizarre hein ?! Pas beaucoup d’humains se baladent en pleine nuit en pleurant, et qui plus est parlent à des chats noirs…

Court silence. Coup de vent au dehors, bruissement de feuilles.

_ Il paraît que les chats noirs portent malheur. C’est ma grand mère qui le dit, mais je n’y crois pas… sinon je ne serai pas là, à côté de toi…

Elle se tut. Une nouvelle fois elle tendit la main vers le minou, et appliqua délicatement sa paume sur le haut de son crâne, en une douce caresse. C’était tout doux…
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyDim 12 Aoû - 10:35:30

Pas totalement folle... C'était à négocier, la jeune fille venait de faire un tas de truc bizarre sans importance au yeux des autres. Sur le bizarroïde Shad en connaissait un rayon pour la simple et bonne raison que lui aussi n'était pas très normal, c'était sûr pas beaucoup d'humain étaient comme cette Serdaigle ! Comment ça les chats noir portaient malheur ?! A vrai dire Shad était-il un signe de malheur pour ceux qui l'entour ? Malheur peut-être pas mais danger, certainement !

La main de Clarisse toucha sa tête et commença à le caresser soudain, un fracas contre la fenêtre vint rompre les légères pensées du chat. Une branche venait de percuter une fenêtre ce qui 'louvrit violement, le vent s'infiltra dans la pièce à une vitesse folle rendant le feu en un amas de cendres ardentes. La plus pénétra également dans la pièce, des grosses gouttes capable de vous mouillez en 10 seconde chrono ! Pas une hésitation le chat alla sous le fauteuil se mettant à l'abris de l'eau qu'il redoutait tant.


*Manquait plus que ça...*

Quelques gouttes vinrent toucher le pelage du félin ébène, le forçant à se reculer encore et encore pour finir près de la Serdaigle. Il la regarda puis se cache dérrière elle, ainsi la pluie ne passait pas et le chat était tranquille. Il fallait bien que quelqu'un referme la fenêtre mais pas lui !
Revenir en haut Aller en bas
  • Clarisse McBrien
    • Nombre de messages : 632
    • Age : 32
    • Date d'inscription : 29/12/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang mêlé
      Baguette magique: 28.3 cm Ronce d'acajou nervurée, Plume d'Occamy
    Clarisse McBrien
  • Apothicaire Apothicaire
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyDim 12 Aoû - 13:04:24

Clarisse passait sa main légère sur la tête du minou noir, lorsque soudain, un coup de vent plus fort que les autres précipita une grosse branche d’arbre sur l’une des hautes fenêtres de la salle. La petite sursauta et retira vivement ses doigts, se retournant d’un même mouvement pour voir d’où provenait le bruit, et surtout quelle en était sa cause. Elle ne tarda pas à comprendre, en recevant quelques gouttes de pluie sur le visage. Le félin ébène de son côté n’avait pas attendu pour réagir, et s’était précipité derrière la petite, sous le fauteuil afin d’être épargné par les gouttes. Les chats n’aiment pas l’eau, ceci en est une parfaite illustration.

Les éléments avaient décidé de s’en mêler eux aussi, comme si la petite ne passait pas déjà une assez mauvaise nuit. Oui, mauvaise parce qu’elle avait trop peur pour se rendormir. Fort heureusement, le petit chat noir dont nous avons parlé était là pour lui tenir compagnie. Bref, pendant que l’on papote, le vent continuait de mugir au dehors, et de s’engouffrer par la fenêtre ouverte, tandis que l’eau mouillait le plancher, et la petite fille par la même occasion. Le feu s’était éteint, Clarisse n’y voyait presque rien. Vite, il fallait agir, avant que sa salle commune ne soit totalement jonchée de branchages.

Clarisse réfléchis qu’elle n’avait malheureusement pas pensé à prendre sa baguette lorsqu’elle était descendue, et, que retourner la chercher dans son dortoir ne serait probablement pas la meilleure idée qu’elle puisse avoir. En effet, elle risquait de réveiller ses camarades de chambrée, et de les alerter pour rien. Elle savait aussi que les fillettes détestaient être réveillées en plein milieu de la nuit, surtout si c’était pour rien comme cette fois là. Conclusion : elle allait devoir se débrouiller toute seule ! Elle jeta un rapide regard vers la fenêtre qui battait au vent, les yeux plissés, évaluant de son mieux la distance qui la séparait de la poignée. Trop haut ! Même sur la pointe des pieds, elle ne parviendrait jamais à l’effleurer !


* Nom d’un petit Lutin, pourquoi ça m’arrive à moi ? Je suis bien trop petite ! … A moins que… *

La Serdaigle se retourna, et empoigna le fauteuil sur lequel elle s’était assise, un peu plus tôt dans la soirée. Peut être qu’en montant dessus, elle arriverait à atteindre la fenêtre. En tous cas, essayer ne lui coûtait rien. Et il fallait qu’elle tente l’expérience assez vite si elle ne voulait pas que sa magnifique salle commune soit noyée sous l’eau. Elle lança un regard désolé au chat noir.

_ Désolée, je sais que tu n’aimes pas l’eau, mais il va falloir te trouver une autre cachette, j’ai besoin de ce fauteuil…

Elle le tira ensuite jusque sous la fenêtre. La pluie avait achevé de tremper son pyjama qui dégoulinait à présent, ressemblant plus à une vulgaire éponge trop imbibée qu’à un vêtement de nuit pour jeune fille de bonne famille. Ses cheveux n’étaient pas en meilleur état, et se plaquaient inlassablement contre le visage de la petite, se collant malgré elle devant ses yeux. D’un geste de la main, elle les chassa de son visage et grimpa sur le fauteuil en s’appuyant sur le dossier. Ainsi juchée sur cet incongru perchoir, elle se retourna vers la fenêtre. La pluie incessante lui venait dans les yeux, l’empêchant de voir ou se situait exactement la poignée. La rouquine mit sa main gauche en visière pour se protéger, puis, ayant localisé l’objet, tendit sa main droite en sa direction. Encore trop loin ! Il lui manquait encore au moins une bonne vingtaine de centimètres même en se mettant sur la pointe des pieds. Déçue, elle redescendit…

*zut et triple zut, comment je vais faire moi maintenant ? *

[hj] je voulais faire qu'un seul post, mais en fait, c'est plus sympa si j'en fais deux je trouve, comme ça on oublie pas le minou!!![hj]
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyLun 13 Aoû - 12:35:22

_ Désolée, je sais que tu n’aimes pas l’eau, mais il va falloir te trouver une autre cachette, j’ai besoin de ce fauteuil…

Hors de question pour Shad de s'exposer sous la pluie ! Mais indépendamment de son esprit le fauteuil se mit à bouger en direction de la fenêtre, Shad rampa en dessous suivant les mouvements prévisibles de celui-ci. Des gouttes tombaient des quatre coins du fauteuil, la Serdaigle devait être trempé mais après tout... C'était son problème ! Le sol était totalement mouillé lui aussi, tant et si bien que les grosses flaques d'eau commençaient à couler en direction du fauteuil. Pas une minute à perdre, le chat bondit hors de sa cachette, courut en direction de la porte qui était restée ouverte. Il jeta un bref coup d'oeil sur Clarisse, elle était en train de faire tout son possible pour fermer la fenêtre mais la pluie battante l'empêchait de voir quoi que ce soit, de plus elle était bien trop petite pour atteindre la sorte de poignée qui permettait de fermer une bonne fois pour toute cette immensité de verre. Shad tourna la tête regardant la porte entre ouverte avec envie. Manque de chance, une violente rafale de vent fit se fermer la porte créant un bruit assourdissent !

Le félin ébène retourna sur ses pas, il était désormais complètement mouillé et la seule source de chaleur capable de le sécher venait de s'éteindre à cause du crachin qui parvenait sur les braises encore tièdes. Pas de temps à perdre ! Il fallait se concentrer sur l'issue de secours qui venait de se refermer. Cette sal*perie de fenêtre était bien trop haute pour la fille et Shad ne voulait pas l'aider, il se dirigea en courant vers la Serdaigle et miaula avant de retourner vers la porte... Une attitude bien humaine ou bien tout simplement un chat très intelligent... Le chat gratta le bois toutes griffes sorties avant de miauler à nouveau, la porte était immense mais la poignée basse Clarisse pouvait l'ouvrir ! Les gouttes touchaient le chat de toute part mais elles ne pouvaient le mouiller plus qu'il ne l'était déjà, Shad allait sûrement passer plus de deux heures à se lécher dans un coin mais à ce moment là il n'y pensait pas et c'est pour dire qu'il préférait que la Serdaigle ouvre la porte plutôt que de redevenir humain !

*Aller tu l'ouvre c'te porte ou t'attends qu'on attrape la crève !*

Voyant que la Serdaigle ne bougeait pas il regarda autour de lui, un gros meuble assez rustique était adjacent à la porte et sûrement assez haut pour que Shad puisse appuyer sur la poignée. Il détourna le regard, observant Clarisse ne rien faire puis sauta sur le meuble de bois foncé par l'humidité. Le chat analysa la situation, calcula brièvement la distance, prit de l'élan et sauta sur la poignée s'accrochant par la même occasion à celle-ci. La porte s'ouvrit vers l'intérieur dans un grincement pitoyable, le félin lâcha le bout de ferraille servant de poignée et se précipita en dehors de la pièce.
Revenir en haut Aller en bas
  • Clarisse McBrien
    • Nombre de messages : 632
    • Age : 32
    • Date d'inscription : 29/12/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang mêlé
      Baguette magique: 28.3 cm Ronce d'acajou nervurée, Plume d'Occamy
    Clarisse McBrien
  • Apothicaire Apothicaire
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyLun 13 Aoû - 17:19:28

Dès que la petite se mit à tirer le fauteuil vers la fenêtre, le petit minou noir rampa dessous, aussi loin qu’il le put. Il dût s’apercevoir que le sol était trop mouillé pour lui car il repartit aussitôt en courant vers une porte, dans le fond de la salle. Malheureusement, alors qu’il voulait sortir, un coup de vent ferma brusquement cette dernière, laissant le chat de mauvaise humeur juste devant. Après cela, il revint vers la petite, miaulant en montrant la porte de la tête. Clarisse, perchée sur son fauteuil était bien trop occupée à essayer d’atteindre la poignée pour s’apercevoir de tout ça.

Lorsqu’elle redescendit, le félin avait réussit à ouvrir la porte par ses propres moyens et se cachait derrière. La pluie tombait plus fort qu’avant, comme pour inciter la jeune fille à se dépêcher. Ses cheveux collaient sur son visage, dans son dos, ses pieds nus étaient trempés et glissaient sur le parquet, l’eau ruisselait de toutes part, et pourtant, elle devait trouver une solution à son problème : comment atteindre la poignée de cette maudie fenêtre pour réussir à la fermer ? Après mûre réflexion, le plus simple était de trouver un autre meuble à poser en équilibre sur le fauteuil et de se hisser sur cette pyramide improbable de son mieux, et d’enfin mettre un terme à son problème d’humidité. Le tout, sans faire trop de bruit afin que les élèves dormant juste au-dessus ne soient pas réveillés. Hé oui, que voulez-vous, non contente d’avoir le don de se fourrer dans des situations étranges, miss catastrophe essayait de se faire discrète, ce qui n’était pas chose facile. Et bien souvent, elle n’y parvenait pas, et cela avait de néfastes conséquences sur sa petite personne.

Trouver un meuble sur lequel elle pourrait monter, fastoche me direz-vous ! Je ne vous réponds qu’une chose : essayez dans le noir, quand il pleut dedans et que vous n’y voyez rien, que vous êtes trempée jusqu’aux os et vous avez froid. J’ai bien dit que vous avez froid. Cli’ malgré qu’elle soit du pays, grelottait dans son pyjama bleu. La pluie qui tombait n’était pas des plus chaudes, normal pour un mois d’avril. Parce que comme on dit : « En avril ne te découvre pas d’un fil ! » Même en pleine nuit dans ta salle commune, alors que tu penses être seule. Souviens-toi toujours qu’une catastrophe ça arrive vite, surtout quand on les attire ! Ça, l’Ecossaise n’était pas prête de l’oublier.

Conformément à son « plan », la serdaigle se mit en quête d’une chaise. Elle avançait à petits pas, tâtonnant devant elle au fur et à mesure pour ne pas butter contre les meubles. Sa progression à travers le dédale qu’était la salle commune était lente. Ses pieds glissaient inlassablement sur le sol en bois. Soudain, sans qu’elle ne comprenne trop ce qui lui arrivait, son pied alla s’encastrer contre quelque chose de dur, et d’anguleux. Surprise par la douleur et n’ayant pas prévu ce choc, elle glissa, tout en poussant un gémissement plaintif. Ça faisait mal ! Deux petites larmes apparurent au coin de son œil, allant se mélanger avec les gouttes d’eau accrochées à son visage. Il lui fallut bien quelques minutes pour se ressaisir et se relever, prudemment. Immobile, elle lança ses mains à la recherche de ce qui avait causé sa chute, d’un côté, puis de l’autre, devant, puis derrière.

Ses doigts finirent par entrer en contact avec une surface lisse. La parcourant, avidement, Clarisse finit par reconnaître une chaise ! Pour la première fois de la soirée, la chance lui souriait : elle était tombée sur l’objet qu’elle désirait. Et le mot « tombée » n’a jamais aussi bien été employé croyez moi. Un soupir de soulagement traversa ses lèvres. Au moins n’aurait-elle pas à chercher pendant une heure ce dont elle aurait besoin. Et fort heureusement, elle s’était souvenue l’endroit approximatif ou elle avait vu pour la dernière fois cette chaise, merveilleuse invention qu’elle chérissait à cette heure. Mais le pire, ou plus exactement le plus dur restait à faire ! En effet, il fallait maintenant qu’elle ramène le siège, et qu’elle referme enfin cette maudite fenêtre !


* Mais pourquoi il faut toujours qu’il m’arrive des trucs à moi ? Pffff ! j’aurais mieux fais de rester dans mon lit, au moins je serais au sec … mais… d’un autre côté, ça n’aurait pas empêché cette branche d’ouvrir la fenêtre, et demain matin, nous aurions retrouvé notre salle commune dans un triste état ! Non, je suis là, alors autant parer au plus presser…. Tiens, d’ailleurs ou est le chat ? …. Il se sera mit à l’abri et il aura eut raison… aller , courage Clissy ! *

Le remorquage de la chaise s’effectua sans trop de problèmes, à part que Clarisse se cogna deux fois le gros orteil du pied gauche contre des objets blessants non identifiés, ce qui la fit lâcher un ou deux jurons que nous ne reporterons pas, afin de ne pas risquer de choquer les âmes sensibles. Elle hissa tant bien que mal la lourde chaise sur le fauteuil, ce qui ne fut pas chose aisée. Les pieds de cette dernière glissaient dans les mains mouillées de la petite et elle dut s’y reprendre à plusieurs fois avant d’arriver à la poser sur le fauteuil. Elle pensa un instant que c’était un peu un sacrilège, abîmer un siège aussi confortable c’était carrément du gâchis. Oui mais voilà, elle n’avait pas le choix, c’était ou ça ou tous le mobilier serait irrécupérable.

Résignée, la bleue et bronze grimpa sur le coussin tout mou et dégoulinant, puis, se tenant au dossier, elle tenta de grimper sur la chaise. Opération suicidaire ! C’en devenait pathétique . Bon, j’ai pitié de vous, je sais que vous trouvez déjà ce post trop long et inutile, ne dîtes pas le contraire, ça se voit sur vos visages, alors je vais vous faire l’immense joie de vous passer les détails. Oui , je sais , je suis trop gentille, je ne devrais pas. Je reprends donc. Après au moins cinq tentatives infructueuses, Clarisse réussit et se retrouva, on ne sait comment, debout, en équilibre plus que précaire sur une chaise, elle même posée sur un fauteuil. En d’autres circonstances, elle en aurait rit, mais la situation était grave. Bah voui, vous vous rendez pas compte ! Sachant qu’elle disposait de peu de temps avant que l’édifice ne s’effondre, elle tendit la main dans un geste désespéré vers le fenêtre, qui cette fois était à son niveau.

Malheureusement, c’était allé trop bien jusque là, et un violent coup de vent projeta une nouvelle fois la branche responsable de tout ça vers l’intérieur. Manque de chance, Clarisse était en plein dans sa trajectoire et se la pris de plein fouet, contre le visage. Son échafaudage déjà instable n’y résista pas. La chaise tomba dans un bruit sourd, Clarisse perdit elle-même l’équilibre et fut projetée plus loin dans la salle. Elle tomba face contre terre, ou plus exactement face contre des marches d’escaliers. Sa tête heurta violemment l’une d’elles. Son corps roula et s’arrêta au bas de l’escalier, inerte. Un filet de sang noir coulait le long de sa tempe gauche, sur son visage dégoulinant d’eau, fixant conte ses joues pâles ses longs cheveux oranges. La petite venait de perdre connaissance !
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyMar 14 Aoû - 11:43:16

[Super Pinpin à la rescouuusse ! 8)]

C'était une nuit comme les autres, à ceci près que Lucy ne parvenait pas à s'endormir, et que pourtant, minuit devait être passée. La petite se tournait et se retournait dans son lit, essayant de compter les hyppogriffes, se remémorant la dernière leçon d'histoire de la magie, pensant à Emilien niarkhéhé euh Stanislas... Finalement, après s'être forcée à songer durant un long moment à la Botanique et plus particulièrement au Voltiflore Mad, elle fini par entrer dans un état de semi-somnolence, entre le rêve et la réalité.

Confortablement installée sous sa couette I love you, car il faisait bien trop froid à son goût, même dans le dortoir, l'Aiglonne sentit la douceur du sommeil se répandre peu à peu dans son corps, passant de chaque orteil jusqu'à la dernière pointe de ses cheveux. Tout semblait flotter autours d'elle, des songes commençaient à se mêler à ses pensées, quand elle en fut sortie brutalement par un grand fracas. Fracas qui ne réveilla aucune des condisciples de son dortoir, mais qui venait de l'empêcher elle, de terminer une bonne nuit de sommeil pour le moment.
Repoussant ses draps avec un soupir, la blondinette quitta son lit, et descendit voir ce qui se déroulait dans la salle commune, pieds nus et en chemise de nuit. De toutes manières, elle ne parviendrait pas à se rendormir Sad, alors, au point où elle en était... il y avait manifestement quelqu'un d'autre d'éveillé dans la tour des Serdaigles.

Après avoir descendu les escaliers, avant de pousser la porte, elle vit le chat qu'elle avait déjà aidé une fois, après qu'une folle de seconde année l'ait lancé à l'autre bout de la pièce parce qu'il refusait de se laisser caresser.


- Salut, toi. T'as une idée de ce qui se passe par ici ?

Y fallait vraiment lui donner un nom à ce chat. Minou, elle avait toujours détesté. C'était niais au possible, et ce n'était pas parce que les chats ne pouvaient pas parler qu'on devait les prendre pour des abrutis. Minet, c'était encore pire. Le Chat, c'était passable, mais des chats il y en avait beaucoup... et celui là n'était pas commun, Lucy l'avait senti dès le moment où elle avait croisé son regard. Plus humain que n'importe quel animal.
Enfin, c'était pas parce qu'il avait un comportement intelligent qu'il allait pouvoir lui répondre malheureusement :sifle:. Si ça se trouve, c'était lui qui avait provoqué le raffut, et elle n'aurait en fait, personne avec qui converser pour passer cette longue nuit. Du moins, elle pourrait lui parler, mais il ne lui répondrait pas. Dommage...

Elle entra dans la salle commune, et au même moment, une rafale de vent glacé souffla par la fenêtre, emportant avec elle d'énormes gouttes de pluies qui achevèrent de congeler la petite. Elle jeta un coup d'oeil afin de trouver la fenêtre ouverte, et découvrit un fauteuil, sur lequel reposait une chaise. Et au pied de cette tour, une Serdaigle. C'était celle qui était venue demander aux deux folles de l'autre jour de faire moins de bruit. Elle était évanouie, et semblait blessée pale.


*J'ai oublié mon lapin en peluche ! #$¤\ ! Heureusement que je suis descendue !* songea-t-elle en voyant le corps étendu.

Elle se précipita dans un élan de patriotisme camaraderie, vers la seconde année. Oui oui, je sais, elle était vraiment trop généreuse 8) aider quelqu'un d'évanoui, c'était tout elle. Bon, d'accord, non-assistance à personne en danger c'était puni par la loi, même chez les sorciers. Ca n'empêchait pas les chauffards - quoi, vous pensiez qu'en balais magique ça existait pas ? - de s'enfuir après les carambolages. Et puis bon, elle avait un alibi pour dire que c'était pas elle qui l'avait agressée au pire. pale Ah non en fait elle en avait pas. Du moins il était pas en goudron béton. Pasque dire qu'elle essayait de dormir c'était pas très crédible, si ?
Il fallait qu'elle la sauve à tout prix si elle voulait prouver qu'elle n'était pas la criminelle ! Ah ce suspens saisissant, terrifiant, elle ne voulait pas aller à Azkaban Sad !!!! Problème étant, qu'elle n'avait aucune idée pour faire reprendre conscience à Clarisse.


- Y faut que tu te réveilles maint'nant ! C'est l'matin !!! cria-t-elle désespérée, j'veux pas aller en prisooon Sad !

Allons, commencer par se calmer. Ne surtout pas toucher la victime, parce que les empreintes digitales seraient un facteur encore plus compromettant que le fait qu'elle ait été la seule personne à avoir été présente sur le lieu du crime. Et la question de avant ou après le meurtre, les aurors la prenaient pas trop en compte. Une idée, une idée ! De l'eau cheers !!!! Il y en avait à la pelle ! D'ailleurs, elle aurait besoin d'un seau, ou d'un récipient approchant pour contenir le liquide. Un petit coup sur le visage la réveillerait très certainement ! Bon d'accord, elle était déjà trempée, mais de l'eau bien froide Twisted Evil... au moins pour essayer d'essuyer le sang qui coulait de son oreille ! Ah non, c'était sa tempe !

Un seau dans une salle commune... évidemment, ce n'était pas chose facile à trouver, et elle n'avait pas le temps d'aller piquer une coupe dans la salle des trophées... Son regard parcouru la salle de fond en comble, et finit par se poser sur... un pot à crayons, trônant majestueusement sur une table, et qui semblait clignoter dans l'ombre.
D'un geste vif, elle s'en empara, monta à son tour sur la chaise en équilibre précaire qui était restée coincée dans le fauteuil, et s'accrochant d'un bras au rebord de la fenêtre, tendit la main tenant fermement le pot à crayon sous la pluie. Bah oui, pour qu'il se remplisse d'eau niarkhéhé !

Redescendant prudemment, elle renversa le contenu du pot à crayon sur le visage de la rouquine. Ah oui, à ce propos, :sifle: elle avait oublié d'enlever les stylos qui se trouvaient dedans - oui, même les sorciers utilisaient parfois des bic - mais c'était pas grave ! I love you
Elle guetta anxieusement une quelconque réaction de la part de sa camarade, tremblant encore de froid. Par la barbe de Merlin ! Elle avait oublié de fermer la fenêtre Rolling Eyes.
Revenir en haut Aller en bas
  • Clarisse McBrien
    • Nombre de messages : 632
    • Age : 32
    • Date d'inscription : 29/12/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang mêlé
      Baguette magique: 28.3 cm Ronce d'acajou nervurée, Plume d'Occamy
    Clarisse McBrien
  • Apothicaire Apothicaire
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyVen 17 Aoû - 19:18:08

Clarisse marchait. Lentement. Tout était blanc autour d’elle, au-dessous, au-dessus. A perte de vue, rien que du blanc, et personne. C’était à croire que la petite était la seule personne sur des kilomètres et des kilomètres à la ronde. Sa chevelure flamboyante ainsi que ses pyjamas bleus faisaient tâche sur cette étendue immaculée, seuls points colorés dans cet univers blanc. Sous ses pieds nus, elle aurait cru qu’il y avait comme du coton, mais en plus doux et agréable encore. Sensation étrange mais particulièrement agréable. Elle marchait, droit devant elle, ou au moins elle pensait qu’elle marchait droit. L’aiglonne ne savait pas ou elle allait. La seule chose dont elle était certaine, c’est que si elle s’arrêtait, elle allait s’enfoncer dans le sol et ne pourrait plus en sortir. Elle deviendrait prisonnière !

Soudain, elle entendit une voix, faible et lointaine. Les paroles prononcées lui furent totalement incompréhensibles. Son esprit, jusque là focalisé sur sa marche silencieuse se troubla. Et si elle suivait cette voix ? Peut être qu’au fond c’était là qu’elle devait aller. Instinctivement, la serdaigle se retourna et commença à faire marche arrière, retournant sur ses pas, allant vers la voix. Dans sa tête, le doute s’installa. Et si c’était un piège ? Ou si au contraire, le piège c’était de marcher vers un but qu’elle ignorait ? Et si elle était condamnée à marcher sans fin dans ce monde blanc et frais, vide de toute présence humaine, animale, minérale, végétale ou autre ?

Ce monde frais ? Tiens, quelque chose avait changé, avant d’entendre la « voix », elle ne sentait pas la fraîcheur ambiante. Petit progrès, ou changement dangereux ? Mais bientôt, quelque chose d’autre surpris la jeune fille. Elle sentit quelque chose de mouiller couler sur son visage, et, presque en même temps, des espèces de piques attaquer sa peau claire tachée de son. Sans s’en rendre compte, elle porta ses mains à son visage. Tout autour d’elle devint flou, s’obscurcit et devint noir. Petit à petit, elle ressentit également un énorme mal de tête et accompagnée d’une vive douleur à la tempe. En même temps, l’ensemble de son corps se rappela à son bon souvenir d’une façon peu agréable. Ses membres étaient engourdis, lourds, elle avait l’impression de flotter dans un bain glacé. C’était horrible. Elle tremblait de froid. Au bout d’un temps, elle ouvrit les yeux en grimaçant. Elle ne vit d’abord rien, parce qu’il faisait nuit.

Au bout d’un temps, ses yeux s’accoutumèrent à la pénombre et elle distingua une ombre noire penchée au-dessus d’elle : probablement un ou une élève. Un million de questions se pressaient dans sa tête. Ou était-elle, que faisait-elle à priori allongée par terre, comment avait-elle atterri là, pourquoi, qui était cet(te) élève ? Autant d’interrogations auxquelles elle ne pouvait répondre sur l’instant. Ses yeux se chargèrent de la réponse. Lorsqu’elle aperçut la tour formée du fauteuil sur lequel reposait la chaise ainsi que la fenêtre ouverte, elle se souvint. Et cette maudite fenêtre qui n’était toujours pas fermée ! Ben décidément, elle n’avait pas de chance. Une douleur plus forte que les autres la fit se courber et prendre sa tête entre ses mains, se souciant peu en fait de la personne qui se trouvait en face d’elle, et qui s’inquiétait peut être pour son état. Sous ses doigts, elle sentit un liquide chaud, qui coulait le long de sa joue. La petite retira sa main et la porta devant ses yeux.

A la lueur de la lune, et à l’odeur aussi, elle reconnut du sang. Son sang ! Elle eut une nausée.


_ …mais…je… que… c’est… comment…

De sa bouche pâteuse n’étaient sortis que des mots sans lien. Des paroles sans suite couvertes par le bruit du vent hurleur, des bribes de pensées qu’elle avait voulu formuler, sans résultat. Elle se maudit intérieurement. Sa camarade ou son camarade ne devait rien avoir entendu. LA fillette se racla la gorge.

_ Il faut … il faut fermer… la fenêtre…

Nouvelle vague de douleur. Aïe, que ça faisait mal ! Une larme perla au coin de son œil droit. Non ! Elle n’avait pas le droit de pleurer. Ça ne servait à rien. Mieux valait chercher des solutions à son problème. Elle releva la tête, précautionneusement, regardant Lucy, sans savoir que c’était elle.

_ Qui es tu ?
..
Je.. je me suis fait mal… je .. je suis tombée…
…Aïe !


De nouveau, c’était presque incompréhensible. Mais peut être que l’élève entendrait et devinerait le sens de ses paroles ? Lui viendrait en aide ?
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyLun 20 Aoû - 23:21:30

Au grand soulagement de Lucy, un évènement dont elle attendait qu'il se produise avec une impatience démesurée arriva. Non, ce n'était pas Nowel love. Nowel c'était passé depuis plusieurs mois déjà, et le prochain grand évènement en date était son nanniversaire. Sauf qu'avant ça, il y avait le réveil de Clarisse I love you. Surtout qu'on est pas soulagée que ce soit son anniversaire généralement. Première pensée du matin: y a cours aujourd'hui, mince Mad ! Deuxième pensée: tiens, c'est mon anniversaire aujourd'hui. Pendant les cours, comme on a rien d'autre à faire, on s'éclate à guetter l'heure exacte de sa naissance pour se dire: tiens ! Il y a quinze ans que je suis née déjà dehors! ! Et ça fait quoi ? La réponse, je vous la donne en mille, absolument rien Suspect. Et on plonge de nouveau dans un état de léthargie dû à ce cours barbant auquel on est en train d'assister Sleep. Au moment exact de son anniversaire. Parce qu'il y a 6 chances et demies sur 7, quand vous travaillez comme moi un samedi matin sur deux et que vous êtes nés à 11h25 un 12 septembre, que vous tombiez sur une journée de cours. Pas de chance hein Sad ?
Bref, on s'en moque, ce qui importait, c'était le réveil de la deuxième année, qui semblait souffrir pale. Elle saignait d'ailleurs, malgré la tentative de Lucy de panser un peu la plaie à l'eau de pluie niarkhéhé.


- C'est ton anniversaire aujourd'hui ? Tu vas bien ? T'es vivante ? Tu respires ? 2 x 2 = ? Où trouve-t-on un bézoard ? Tu te souviens de qui tu es ?

Elle obtint d'abord pour réponse une espèce de borborygme incompréhensible, qui était sans doute supposé vouloir dire quelque chose de très important Suspect. C'est pourquoi notre Lucy intergalactique se plongea dans des réflexions d'une profondeur obscure pour trouver un sens à ces "mots". Avant de se rendre compte que sa camarade était parvenu à sortir des paroles intelligible de sa bouche bravo!. Fermer la fenêtre Shocked ? D'accord, elles étaient trempées, elles avaient froid, et closer this damned window les aurait bien aidées. Mais vu l'état de la fillette, c'était pas vraiment le moment de se préoccuper de leur petit confort. Le confort était un luxe qu'elle n'était ni l'une, ni l'autre, en position de s'offrir.


- Je crois que c'est pas bien le moment de la fermer... je suis même pas sûre d'y arriver...

C'était vrai, la fenêtre semblait diablement bien bloquée quand elle avait rempli le pot à crayon. Elle n'avait pas essayé de la fermer certes niarkhéhé, mais elle n'avait pas bougé d'un poil malgré les rafales de vents qui soufflaient en masse I love you. De toutes manières, l'urgence était de remettre Clarisse sur pied. Mais comment y serait-elle parvenue, elle, petite première année ? Alors qu'elle réfléchissait à une solution afin de lui venir en aide, la blessée lui demanda son nom. Ca non plus c'était pas vraiment le moment. Tout en restant concentrée sur une échappatoire à cette situation périlleuse, Lucy lui répondit en marmonnant:

- Lucy... je suis en première année dans ta maison... et au cas où tu te poserais la question, nous sommes dans la salle commune.

*Dévastée par cette tempête...*


Clarisse expliqua ensuite qu'elle avait mal. Lucy s'en doutait bien, mais elle eu le bon goût de paraître encore plus inquiète qu'elle ne l'était déjà, pensant que c'était de circonstance niarkhéhé. Elle n'était pas guérisseuse pale. Elle ne connaissait que le philtre d'amnésie, la potion d'enflure, le Wingardium Leviosa et le Voltiflore. Comment pouvait-elle venir en aide à son aînée ? Elle en était réduite à chercher des remèdes moldus, ce en quoi elle ne s'y connaissait pas plus qu'en sortilèges de régénérateurs de hauts niveaux, étant issue d'une famille sorcière. Elle avait fait de son mieux pour nettoyer la plaie située sur la tempe de Clarisse, mais elle continuait à saigner. De toute façon, spécialiste ou non, elle ne pouvait pas agir sans en savoir plus sur les douleurs que ressentaient la deuxième année.

- Il y a des endroits où tu as mal en particulier ? La tête, la cheville ? Je crois que ce sont les endroits où tu as le plus reçu... Tu ressens des élancements, ou tu as mal en continu ?

Toujours agenouillée, elle attendait une réponse de Clarisse pour essayer de trouver une solution. Même si elle aurait du mal à en trouver une, vu son niveau... Il aurait fallu qu'un Serdaigle plus âgé arrive sur les lieux, mais qui ? Tous ceux normalement constitués ça existe ? dormaient au fond de leur lit, comme elle aurait aimé que ce fût le cas pour elle. Au moins, ça lui avait permis de réveiller sa consoeur, mais ensuite ? Elle se retrouvait bien maligne, à attendre là, perplexe, qu'une idée s'offre à elle tout en grelottant.
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyMer 22 Aoû - 17:24:27

Zélie était dans son lit. Dans la normale quoi. Oui, en pleine nuit, la jeune fille avait la grande habitude d’être sous ses draps, sous sa couette, bien au chaud. Sauf que là, elle était totalement habillée d’un jean dix fois trop grand, et trop large pour elle, et d’un tout petit débardeur, genre taille XXS. Bref. Donc autant dire que ce n’était point dans ses bonnes habitudes. Mais pourtant nous n’étions pas au début, ni en fin de soirée, non ! Il était pile trois heures tu matin. Et oui, Zézette était toujours dans son lit en train de lire un bouquin. Mais il fallait l’excuser, ce bouquin lui plaisait fortement, alors elle avait décidé de le finir avant d’aller dormir, bien entendu, la jeune fille ne savait pas du tout qu’elle heure il était. Bien dommage, sinon elle serait en train de rêver.
Bref, sa baguette était suspendue, accrochée au rideaux en baldaquin et éclairait plutôt faiblement son livre, quand soudain la rouquine entendit quelque chose de pas normal. Elle secoua ses cheveux courts, ce n’était rien. Le temps, la pluie, le vent. Rien de grave. Mais cette chose étrange continuait. C’était une voix. Une voix anxieuse et désespérée. Mince. Vous-Savez-Qui était dans la tour de Serdaigle ! Merde. Dort Zélie ! Mais non, la jeune fille avait bien trop son caractère pour se mettre en pyjama et laisser cette voix parler, crier toute seule. Elle éteignit donc sa baguette d’un geste rapide, ferma son énorme bouquine, le posa sur sa table de chevet et tira lentement les rideaux épais qui entourés délicatement son grand lit.
La troisième année n’eut qu’un seul regard, oui, la première chose qu’elle regarda fut la grande fenêtre. Le temps était pire qu’elle ne le pensait, oui, vraiment. A présent elle pouvait distinctement entendre l’orage qui commençait à arrivait doucement. Quel temps pourri tout de même ! Surtout pour un mois de Mai !

Zélie tendit l’oreille, elle n’entendit rien, à part le souffle régulier de ses amies qui dormaient profondément. Comment pouvaient-elles dormir aussi bien avec tout de boucan dehors ? Impressionnant tout de même. Dans le noir, elle distingua les longs cheveux de Lou et Noeki, ainsi que deux autres formes complètement à l’aise dans leur lit : Lulu et Arya. De ses quatre jeunes filles, la rouquine était la plus jeune, pas de Serdaigle de sexe féminin en troisième année, puis avec le départ d’Adanedhel et tout. Zélie avait à présent son lit parmi ceux des autres.
La capitaine de Quidditch enfila ses van’s et essaya de marcher à pieds de loup en direction de la porte du dortoir. Un léger grognement sortit de la bouche de Knaki, mais rien d’autre.


* Continuer comme ça. Pas réveiller. Continuer. Psscchhtt. Ah *

Ca y’est. Elle était enfin arrivée à la porte du dortoir. Zélie posa délicatement sa main sur la poignée d’or et ouvrit la porte le plus silencieusement possible. Mission réussie. Elle referma la porte derrière elle et regarda le long couloir qui s’étendait, là, juste devant. Rien, à part des portes qui menaient dans d’autres dortoirs de filles. Pas de voix. Plus de voix. Si ! Elle entendit quelque chose. La salle commune. Zézette s’arrêta juste au haut des escaliers pour écouter. Une voix seulement. Oh god. Elle avait à faire à fou. Bonne nuit les petits ! Non. Zélie tendit une nouvelle fois l’oreille, c’était une vois enfantine, de sexe féminin. Une voix inquiète.
A présent, la rouquine avait deux solutions : retourner se coucher et s’occuper que de ses affaires, ou aller voir ce qui se passe, pour être fixée.
La troisième année n’eut pas vraiment le temps de réfléchir, alors qu’une rafale de vent se fit sentir. Ce n’était pas normal. Le vent était dehors. Dehors. Pas là. Pas dans la salle commune. Quelque chose clochait. La jeune fille sortit précipitamment sa baguette magique la pointa devant elle, et descendit doucement les marches de l’escaliers.


- Il y a des endroits où tu as mal en particulier ? La tête, la cheville ? Je crois que ce sont les endroits où tu as le plus reçu... Tu ressens des élancements, ou tu as mal en continu ?


Merde. Là c’était vraiment louche. Très louche. Un blessé ? Comment. Un seul vient en aide à Zélie : La fenêtre. Oui, s’était logique, mais comment ? La jeune fille descendit encore plus vite les escaliers et tomba nez à nez avec deux ombres, deux personnes, deux Serdaigles. Enfin, du moins ses genoux tombèrent nez à nez avec la personne à genoux, l’autre était apparemment blessée, inconsciente peut-être, et allongée.

« Qu’est-ce que vous faites là au juste ? Et cette putain d’maudite fenêtre !!! »

Zélie avait peur, et si cette personne était morte ? Gravement blessée ? A cette heure-ci, inutile d’essayer l’infirmerie, ce serait vraiment du temps perdu. Prévenir Neoki. Pas le temps. La rouquine essaya de réfléchir, et elle posa ses deux index sur ses tempes. Et cette fenêtre ! Le vent soufflait, son corps avait froid. Fermer la fenêtre, commencer par fermer la fenêtre. La bleue et bronze pointa avec sa baguette et prononça un des sorts qu’elle connaissait pour bloquer la grande fenêtre :

« Ligature ! »

Des grosses chaînes vinrent alors bloquer la vitre. Ca devrait aller pour le moment. Zélie regarda deux nouveaux les deux personnes, elle reconnu alors Clarisse, une des poursuiveuses de l’équipe de Quidd’. Et l’autre fille : Lucy Duncan. La rouquine ne la connaissait pas spécialement, mais assez pour lui obliger à gagner des points au cours de Métamorphose. Oui, ils étaient comme ça les Serdaigles entre eux.

« Mince, mince, mince. Aide moi ! Prends la au niveau des jambes, je la prends au niveau des épaules. » Elle regarda alors Lucy droit dans les yeux « Allez ! Vite ! »

Puis elle réfléchit quelques instants.

« Non, laisse tomber, elle est mourrue. Appel plutôt les pompes funèbres. Elle a demandé à être incinérée ou pas ? »
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyMer 5 Sep - 19:38:20

Alors que Lucy ne savait pas quoi faire et tentait avec force de désespoir de localiser les blessures de Clarisse, une "grande" arriva. Sauvée ! Sauf quand elle s'aperçut que c'était la fille qui l'avait menacée pour répondre en métamorphose. Pas de chance. Enfin, d'après les dires, elle n'était ni plus douée, ni moins folle qu'elle-même. Elle étaient faites pour s'entendre au final ! Enfin bon, quand elle aurait refermé la fenêtre et qu'elles auraient sauvé Clis' parce qu'elles étaient mal parties là ! Zélie demanda ce qu'elle faisait là, ce à quoi Lucy répondit d'un ton anodin.

- On forme un groupe de musique. Ses gémissements sont vachement réalistes nan ? Tu veux entrer ?

Sans vraiment écouter sa réponse, Zélie ferma la fenêtre à l'aide d'un sortilège, ce qui eut pour effet - après un certain temps - de faire revenir la chaleur dans la salle commune. Lucy se précipita vers la cheminée, et marmonna un incendio afin que les flammes crépitent de nouveau joyeusement dans la cheminée. Merlin savait qu'elle avait horreur du feu, mais il fallait bien un peu de chaleur pour réchauffer Clarisse. Une fois que ce fut fait, elle retourna près de la blessée, et de la troisième année qui réféchissait toujours à la solution à adopter.
Elle finit par lui demander de la prendre par les jambes, mais au moment où la première année se baissait pour exécuter les conseils de sa camarade, celle-ci se rétracta.


- Non, laisse tomber, elle est mourrue. Appelles plutôt les pompes funèbres. Elle a demandé à être incinérée ou pas ?


Là vous pensez, Lucy va la prendre pour une folle, lui expliquer qu'il faut sauver Clis' pendant qu'il en est encore temps. C'est que vous connaissez mal Lucynouchette. Celle-ci considéra très sérieusement la deuxième année qui gisait au sol, réfléchissant quelques secondes.

- Naa, attend elle peu pas être mourue elle m'a parlé et elle a pas demandé d'échelle pour monter au ciel. On demande forcément une échelle dans ces cas-là quoi ! A moins que ce soit en empilant cette chaise sur ce fauteuil qu'elle ait fait son échelle.. près de la fenêtre en plus. T'en penses quoi toi ?

Lucy ne voulait pas perdre de temps, au cas où elles pourraient encore sauver Clarisse. Elle déplaça donc celle ci, qu'elle allongea dans un sofa près du feu. La fillette suréleva légèrement la tête de la deuxième année, et couvrit son corps de son pull. Il fallait faire ça chez les moldus, elle l'avait lu un jour, mais c'était pour un accident de la route... elle ne savait pas du tout si ça marchait quand on était tombé après avoir essayé d'atteindre le ciel ou non.

- C'est comme ça qu'on soigne les suicidés tu crois ?

Bah ouais après tout, essayer d'atteindre le ciel, c'est essayer de mourir. Donc quand on essaye de mourir on se suicide. Et qu'on y arrive ou non, dans la tête de Pinpin on était un suicidé. Point. Et le premier qui trouve à redire, sachez que Pinpin y pète la gueule. Capiche ?

[message très court et très nul mais j'avais pas d'inspi, désolée]
Revenir en haut Aller en bas
  • Clarisse McBrien
    • Nombre de messages : 632
    • Age : 32
    • Date d'inscription : 29/12/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang mêlé
      Baguette magique: 28.3 cm Ronce d'acajou nervurée, Plume d'Occamy
    Clarisse McBrien
  • Apothicaire Apothicaire
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptySam 15 Sep - 16:23:27

La personne en face d’elle sembla l’entendre, et …. Lui répondit !! Nan, on aurait pas deviné tout seuls ! XD Au moins, ce n’était pas quelqu’un de muet, ou de sourd. Oui mais y avait-il réellement des sourds et/ou muets à Poudlard ? Pas sûr. C’était comme se demander si le collège magique recevait les moldus en cours. Totalement idiot et irréaliste. Sauf que ce n’est pas le moment de penser aux pauvres sorciers souffrant de déficiences auditives et vocales, quand on est étendue par terre, gelée et en sang, en pleine nuit évidemment. Redescends sur Terre Clarisse, les super-héros s’occupent de ça ! Elle essaya donc de se concentrer afin de comprendre ce que venait de dire l’élève. Elle avait parlé de fermer une fenêtre, et de ne pas y arriver. Oui pasque c’était une voix féminine, ou alors, un garçon androgyne avec une voix de fille ou encore un travelo. Pas que Clarisse ait quelque chose à reprocher aux travestis, rassurez-vous. Bref, donc si on remet tout dans le bon ordre, ça donne un truc du genre « je vais pas fermer la fenêtre parce que je ne sais pas si je vais y arriver ». Bravo Clis’, t’as tout compris.

La jeune fille (oui forcément elle était jeune puisqu’elle était élève à Serdaigle et que les élèves sont des ados, donc de jeunes personnes, à moins qu’elle n’ai redoublé quinze mille fois, chose peu probable , parce que auquel cas, elle se serait fait virer par les profs.) la jeune fille donc, se présenta sous le nom de Lucy en première année. La suite échappa à Clarisse qui se focalisa sur ces informations. Ce prénom lui disait quelque chose. Après une intense réflexion, elle arriva à la conclusion que cette fille n’était autre, ou ne devait être autre, que Miss Duncan, la première année sur qui elle avait envoyé par inadvertance une gigantesque mygale (dont la détention dans l’enceinte de Poudlard n’était peut être pas légale d’ailleurs), le soir de la répartition. Visiblement, la jeune bleue et bronze ne semblait pas s’en souvenir, ou au moins pas lui en vouloir pour ce petit « accident ».

Lucy s’agenouilla à coté de la rouquine, lui demandant ou elle avait mal. Bonne question ! la petite écossaise eut bien envie de répondre « partout », mais ça n’arrangerait pas sa situation. Elle ferma les yeux, essayant de se concentrer sur ses douleurs, et de remonter jusqu’à leur(s ?) source(s). Du coup, concentrée sur son pauvre petit corps meurtri, elle n’entendit pas arriver une troisième personne (Clarisse+Lucy=2 et 2+Zélie=3 oui oui, je sais je suis forte en calcul ! Very Happy). Bref, la petite arriva à localiser plus ou moins précisément les points sensibles ou ça allait relativement moins qu’ailleurs. Ce ne fut pas chose facile. Il y avait au moins sa tête qui avait prit un sérieux coup, et pour le reste, c’était plus compliqué. Sa jambe droite avait probablement dût recevoir un choc trop fort pour elle, et… c’était tout ! Enfin c’était déjà pas mal, et suffisamment douloureux comme ça. Elle rouvrit les yeux et murmura :


_ Je crois que j’ai quelque chose à la jambe droite, et à la tempe… (normal ça saigne !)

Et soudain, une voix forte et jeune, s’éleva dans la pièce. Une voix qui s’exprima sans peur et sans trop de politesse nom plus, si l’on en juge le vocabulaire employé Very Happy ! Une voix que la deuxième année connaissait bien, celle d’une fille un peu bizarre mais qu’elle aimait bien, la voix de Miss Colin, Zélie de son prénom, capitaine de l’équipe de Quidditch des aigles. La première réaction de la petite fut de se demander ce qu’elle fichait là, puis de s’interroger sur l’heure. Si ça se trouvait, c’était déjà le matin et tout plein d’élèves allaient débarquer, comme les soldats l’avaient fait en Normandie, de nombreuses années plutôt, lui marchant dessus sans pitié. Heu… non, quand même pas. Là, ça devient du délire total. Un mot prononcé par cette nouvelle arrivante glaça la petite. Il ne s’agissait que d’un simple sortilège, celui de ligature. Clarisse avait cru, l’espace d’un instant que les cordes lui étaient adressées, alors qu’elles étaient destinées à la fenêtre. Ouf !

Tout s’enchaîna ensuite très vite. La troisième année voulu déplacer sa poursuiveuse, et ordonna à Lucy de la prendre par les bras tandis qu’elle saisirait ses jambes. Pas une bonne idée ! Heureusement pour l’aiglonne qui s’apprêtait à protester, la capitaine changea d’avis et décida que la petite était je cite « mourrue », et qu’il valait mieux appeler les Pompes Funèbres. Ben finalement, peut être que la rouquine préférait qu’on la déplace , quitte à ce que la douleur soit intenable, plutôt qu’on la considère comme morte. Une nouvelle fois, elle s’apprêta à ouvrir la bouche pour prouver à Zélie qu’elle faisait fausse route, seulement la première année la prit de court. Les paroles de la fillette étonnèrent notre blessée. Qu’est-ce qu’elle racontait ? Ou était le rapport entre une échelle, le ciel, la chaise , le fauteuil et Clarisse ? Elle ne comprenait pas bien. Ça devenait du grand n’importe quoi et la deuxième année, entre deux accès de douleur se demanda ce que diantre elle avait bien put faire au bon Dieu pour tomber sur deux filles aussi étranges, le jour ou elle avait besoin de soins. Le problème, c’est que ne croyant pas en Dieu, ça posait un hic. C’est vrai, on peut demander des choses à des entités auxquelles on croit, et dans ce cas, ces choses sont censées se réaliser, mais si on demande ces mêmes choses à une entité à laquelle on ne croit pas, alors là, ben ça se complique. Peut être qu’en fait, c’était justement parce qu’elle ne croyait pas en Dieu que ce dernier l’avait punie. Est-ce que ça voulait dire qu’à partir de ce jour, elle devrait lire la bible et aller à la messe ? Na ! Elle n’en avait aucune envie, et tout cela était plus que stupide ! Dieu n’existait pas et si Lucy et Zélie étaient descendues dans la salle commune, ce n’était qu’une question de hasard. Et puis heureusement qu’elles étaient là, sinon, Clarisse aurait put rester longtemps étendue par terre, trempée et blessée. Morale : merci à toutes les deux !

Alors que la petite achevait sa réflexion intérieure, elle sentit que quelqu’un, en l’occurrence miss Duncan la tirait vers ce qui devait être un sofa et l’allongeait dessus, surélevant sa tête, et posant un vêtement sur son corps. Elle demanda ensuite, visiblement à l’intention de l’aînée des personnes présentes, si c’était de cette manière qu’on s’y prenait pour soigner les « suicidés ». hein ?! Où c’est que y’a quelqu’un de suicidé ? Quand c’est arrivé ? Vous auriez pas pu prévenir ? Hein ? non ?! Etant donné que Zélie, Lucy et Clarisse étaient les trois seules à occuper la salle commune, la rouquine pensa qu’elle parlait du chat. Pauvre minou qui s’était suicidé. Mais comment avait-il fait ? C’était plus que louche. Un chat, ça ne se suicide pas comme ça. Au fait, il était passé ou celui-là ? Un couard de plus qui avait prit la fuite devant la bataille, comme l’aurait si bien dit le chevalier du catogan. Non, en vérité, la seule réponse, c’était que Lucy croyait que Clarisse avait voulu dans un geste désespéré, mettre un terme à sa courte existence, en se suicidant. Lorsqu’elle compris ça, la petite reçut un choc intérieurement. Non, ce n’était pas du tout ce qui était arrivé, elle avait juste voulu fermé la fenêtre, et comme elle n’avait pas, alors sa baguette sous la main, elle avait fait avec les moyens du bord !

Il devenait urgent et vital qu’elle se manifeste, qu’elle parle ou bouge, avant que les deux autres ne l’enterrent. Cette pensée la fit frissonner. Elle imaginait déjà la lettre qu’on enverrait à ses parents, leur annonçant le décès de leur fille bien aimée, leur expliquant peut être même qu’elle avait mis fin à ses jours. Non, elle ne pouvait pas laisser faire ça ! Premièrement, elle ne voulait pas mourir, enfin pas tout de suite, deuxièmement, ça ferait trop de peine à sa famille, Océane, Will, Josh, Guérin, Lilian… Lilian ? Peut être pas ! Troisièmement, elle voulait justement savoir ce que pensait son frère d’elle, et enfin, elle ne les laisserait pas dire n’importe quoi à son sujet. Elle n’avait pas voulu se suicider, mais fermer une fichue fenêtre ! Nom d’un petit lutin ! Clis’ devait faire quelque chose. Oui mais faire quelque chose quand on a tellement mal qu’on arrive même pas à pleurer, ce n’est pas si facile. Il lui semblait que si elle respirait même, sa douleur augmenterait. Cependant, la peur d’être enterré vivante fut la plus forte.


_ Je … suis pas…. morte…
J’ai… juste … voulu… fermer la… fenêtre… merci… Zélie…Lucy…


Pas très convainquant tout ça, mais au moins, si elle décédait dans les minutes à suivre, sur sa tombe, on marquerait : « morte dans un acte héroïque, afin de sauver ses camarades » (on ne préciserait pas que c’était juste pour les préserver d’un petit rhume et d’une mini-inondation), au lieu de dire qu’elle avait intentionnellement mit fin à sa vie, provoquant un torrent de larmes, chez les membres de sa famille. Un torrent ? Non merci, c’est déjà assez humide comme ça par ici ! Very Happy

Puis, prise d'une soudaine crise d'angoisse, elle demanda:


_ Il est...quelle... heure?

Eh oui, souvenez vous, elle n'avait pas envie qu'une horde de jeunes gens de tous ages débarque et la voit dans une situation aussi gênante et douloureuse...
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptySam 17 Nov - 23:21:36

Il fallait l’incinérer. C’est ce qui a de mieux je pense. Au moins tu ne pourries pas dans une tombe, et tu ne te fais bouffer par les vers de terre. Ouais, se faire brûler mort, c’est pas mal. C’était donc la dernière question que Zélie avait demandée à Lucie, qui était trois ans plus jeune qu’elle, et qui apparemment était arrivée comme elle, au mauvais moment.
Clarisse avait-elle un petit copain ? Peut-être.
Une famille ? Sûrement.
L’est où son testament ? Dans son dortoir à tous les coups.
Mais la rouquine ne prit pas le temps de monter dans le dortoir des deuxième année, ou troisième année, ça dépend si on se place à aujourd’hui ou y’a trois mois niarkhéhé Le pire c’était que Zézette n’avait jamais eu de cours pour sauver des blessés ou ce genre de truc que sur le coup tu te dis que ça sert à rien, et dans la vraie vie après, tu te dis : et bien heureusement que j’ai apprit ça l’a dernière fois. Ouais, bref.
Mais avant la question pour l’incinération, l’Aiglonne, prise d’un grand élan de bonté et de courage, avait réussi à bloquer la fenêtre qui était apparemment l’origine des problèmes de cette nuit. Maudite fenêtre. Et c’était à ce moment là que Lucy, la première année, lui avait dit qu’elle montait un groupe musique. Fashion.


Oui, je veux bien, mais ce n’est pas trop mon truc en fait, tu vois, moi c’est le Quidditch, pas la musique !

La Serdaigle avait répondu ça tout en cherchant un moyen de prévenir Dumbledore qu’une des élèves de Serdaigle était morte, cette nuit. Et là, le stress s’empara d’elle. Elle regarda alors la blonde avec des yeux exorbités.
Clarisse était morte, oui, enfin c’était justement ce qu’elle croyait, maintenant est-ce que c’était vraiment vrai de vrai ? On ne sait pas trop, peu importe. Mais souvent, dans les hôpitaux on donne l’heure du décès.


Et dis Lucy, tu sais à quelle heure elle est morte la pauvre ?

Il y avait aussi un truc qui clochait, Clarisse n’était plus des leurs, et ça ne lui faisait rien, rien du tout !!? Il devait y avoir quelque chose, oui, un hic quelque part. Mais où ? Chercher. Chercher. Trouver. Chercher. Réfléchir. Trouver. Penser.
Clarisse n’avait pas demandé d’échelle ? Tiens, on ne lui avait jamais fait celle-là, c’était bien drôle. Mais Zélie n’eut pas vraiment le temps de rire, elle répondit donc à Lucy avec une voix qu’elle essaya de faire sérieusement :


En fait, ça dépend des gens, certaines personnes demanderont une échelle, d’autres une clé, ou encore la porte d’entrée du tunnel. Des trucs comme ça. Mais t’es encore jeune, je te comprends, t’inquiètes pas. Mais c’est pas un échelle ça. Tu sais ce que c’est une échelle ? Vraiment. C’est deux grandes tiges de bois avec des toute petites tiges de bois parallèles entre elles et elles sont toutes perpendiculaires aux deux grandes tiges de bois. Ouais, j’ai appris ça chez les moldus. Bizarre n’est-ce pas ? Lucy … Qu’est-ce que .. Tu fais quoi là ? T’es folle ?

La première année venait de déplacer la défunte. La pauvre, l’installer comme ça, aussi grossièrement. La honte. On reconnaît bien les enfants de onze ans là ! La rousse soupira le plus fort possible pour montré qu’elle n’était pas vraiment d’accord, mais que de toute manière ce qui était fait était fait, et ce n’est plus à faire. Et qu’elle ne pouvait plus rien y faire.
Maintenant, une question raisonna durement dans l’esprit de la Bleue et bronze, une drôle de question, mais qui était pourtant d’une très grande importance, et il fallait vraiment qu’elle réponde à cette question, sinon, et bien ça ne pourrait pas aller.


* Elle est bien morte ? *

Lucy demanda alors si c’était comme ça qu’on soignait les suicidés.

Elle a essayé de se suicider. C’est pas vrai ? Elle est vivante alors ? Mince. Atta… Faut voir son cou, il est où son cou … ?? Ah ! Là ! Je le vois, Oh ! J’entends des boums …. Bouum… C’est lent quand même …. Boum …. Elle est peut-être encore en vie alors … Boum ….Mwais, je pense qu’elle vit encore … Boum. Mais je suis pas sûre … Boum… Faudrait peut-être appeler de l’aide … Boum … Elle a vraiment essayé de mettre fin à ses jours … ? Boum … Mince, mince de chez mince. C’est pas normal ça … Boum .. Elle devra se taper pendant longtemps ... Boum… Un médecin moldu pour le cerveau… Boum .. C’est pas cool ça… Boum…

Mais avait-elle vraiment voulu se suicider ? La rouquine attendu alors la réponse de la petite blonde. Il fallait savoir quand même, elles étaient les seules au courant de ce qui s’était passé, enfin .. Normalement. Parce qu’apparemment, ni Lucy, ni elle n’avait vu quoi que ce soit de la scène.
Zélie se demanda alors comment on faisait pour avertir les parents de l’élève mort. Ca devait être stressant, pas cool du tout, mon Dieu. Quelle serait la réaction de ses parents à elle d’ailleurs ? Pendant un petit instant elle imagina sa mère pleurer, seule, puisque son père l’avait abandonné quelques temps plus tôt. Non, sa mère ne pleurait pas, c’était une femme française chic et forte. Et sa fille n’était qu’une petite chose de sa vie.
Bref ! Puis, on s’en fichait un peu là, c’était de Clarisse qu’il était question, non pas d’elle !
Soudain, une voix mince et à peine audible se fit entendre. C’était Clarisse, elle parlait ! Vraiment. Elle était justement en train de dire qu’elle n’était pas morte, ça c’était une bonne nouvelle, très bonne même !!! Zélie regarda Lucy un grand sourire au lèvres,et se pencha vers la deuxième, ou troisième année. Elle était dans un sale état quand même, la pauvre.


Clarisse, tu m’entends bien là ? Oui ?!! O.K. Est-ce que tu as fais ton testament. Parce que nous sommes pas vraiment sûres que tu t’en tires à merveille de cette épreuve. Mais ne t’inquiètes pas. Nous serons là jusqu’au bout. Ca nous fait plaisir tu sais …

Zélie ne prenait jamais rien au sérieux. C’était sûrement ça son plus gros défaut, et c’était d’ailleurs un très gros problème.
Clarisse avait mal, souffrait, et Zézette, elle, c’était comme si elle s’en fichait. Non mais nom d’un Merlin en robe à petits pois !
L’heure ? Il était quelle heure ? Oui ! A quelle heure elle mourrait ! Rhaa c’pas possible ! La rouquine regarda alors une fois de plus la blonde, avec des yeux aussi gros des galets. L’heure. Il fallait trouver l’heure. Il y avait bien l’heure quelque part.
L’Aiglonne chercha du regard, et s’agenouilla près de l’autre rousse. Oui, entre rousses il fallait se soutenir, elles n’étaient quand même pas très nombreuses.


Lucy, tu sais qu’elle heure il est toi ? Clarisse ? T’as mal où ? Je pense que là il vaudrait mieux appeler quelqu’un. Je peux la faire léviter jusqu’à l’infirmerie … Mais … Bon. Il faudrait l’heure. Tu as mal où Clarisse. Tu n’es pas obligée de te fatiguer, montre moi juste avec ta main. Quoi que ça va te fatiguer. T’inquiètes pas.

Pour la première fois en ces dix minutes, la jeune fille avait prit un air sérieux. En plus, elle n’était pas encore présente quand Clarisse avait dit où elle avait mal.
La faire léviter jusqu’à l’infirmerie, ça c’’était une bonne idée, une excellente même. Ah ! Et bien là on reconnaissait pas les Serdaigles !
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] EmptyLun 26 Nov - 19:24:19

Lorsque Lucy avait parlé de monter un groupe de musique, il lui semblait évident qu’elle ironisait. Elle s’était surtout attendue à ce que la rousse – tiens, il y en avait deux ! -, donc, à ce que la rousse en pleine forme, lui réponde que ce n’était pas drôle, vu la gravité de la situation, et bla et bla et blablabla. Alors comprenez sa surprise, lorsque Zélie, car oui, c’était son nom, répondit qu’elle préférait le quidditch. Une question effleura plus d’un instant l’esprit de notre blondinette à partir de cet instant là : la folle était-elle vraiment idiote, ou le faisait-elle exprès ? Bon, elle était la première à qui il arrivait de faire des choses stupides, mais alors qu’une de leur camarade agonisait, elle savait faire preuve d’un minimum de respect tout de même. En fait, à cet instant précis, elle avait légèrement l’impression de ne pas être sur la même longueur d’onde que son aînée. Mais alors là, pas du tout. La situation était désespérante : alors qu’elle avait espéré que quelqu’un d’intelligent, médecin de préférence, lui vienne en aide, une grande bringue, incapable de distinguer un mort d’un vivant, était arrivée et se mettait à paniquer toute seule. Au moment, où précisément il aurait fallu garder son calme.

Pourquoi diable Zézette cherchait-elle une heure de décès puisqu’il n’y en avait pas ? Un nouveau doute s’empara soudain de la petite Bleue et Bronze : et si elle faisait face à une droguée ? C’était une explication ; elle n’avait plus une perception correcte de son environnement et ne voyait donc pas que Clis’ était belle et bien vivante, elle racontait n’importe quoi, d’une voix bizarre, avait une démarche chaloupée. Et si elle devenait dangereuse ? Si elle se mettait à baver partout et à mordre tout le monde ? Déjà dans son état normal, elle n’était pas loin d’avoir la rage, mais qui peut dire toutes les maladies qui pouvaient se transmettre par une seringue ? D’ailleurs, où avait-elle pu se la procurer ? A l’infirmerie ? Oh non. Même l’annexe de Mme Pomfresh était désormais sous l’emprise de dealers, drogueurs, violeurs… de Zélie quoi ! On va tous mouriiir ! Enfin non, pour l’instant, seuls les jours de Clarisse étaient en danger.

La première étape, c’était éloigner la blessée de la droguée, ce qu’elle fit en allongeant la victime sur le sofa. Malheureusement, Zélie ne semblait pas d’accord. Raison pour laquelle elle interrompit son discours stupide comme quoi, pour atteindre le ciel, les gens pouvaient demander une clé ou bien une porte. Ridicule. Qui pouvait bien monter jusqu’à Dieu, avec ça ? Un balai à la limite, c’était plausible, mais ce n’était pas ce qu’avait évoqué la rousse. Oui, la Bleue et Bronze savait parfaitement ce qu’était une échelle, c’est pour cela qu’elle supposait que Clarisse n’était pas parvenue à en dénicher une dans la salle commune, et avait voulu la remplacer par une pile d’objet. Une prestation peu convaincante par ailleurs, puisqu’elle avait fini, les quatre fers en l’air, mais le fessier par terre. Ce qui était une posture plutôt gênante pour quelqu’un qui s’apprêtait à faire une très longue et très haute ascension. Bon, d’accord, Pinponpin n’était pas tout à fait sûre de ce dernier détail, mais elle le supposait.

Alors là, la capitaine de l’équipe de quidditch était complètement dépassée. Et elle semblait bien loin d’accepter d’être séparée de l’autre rousse. Oui, celle au teint tout blanc, qui ne bougeait plus. A son grand désespoir, Plus Lucy éloignait la blessée et la droguée l’une de l’autre, plus la troisième année se rapprochait d’elle. La grande Bleue et Bronze demanda si Clarisse était morte, et si elle avait réellement essayé de se suicider.


- Bein je l’ai vu à l’action et même si parfois elle est un peu rabat joie elle est un minimum douée quoi. Et je l’ai trouvée toute seule, à moitié mourue. Donc elle a du faire exprès de mourir. T’as une autre explication ?

Et oui, les raisonnements par l’absurde, c’était une technique que connaissait Lucy. Un moyen d’arriver, par une association logique, à une conclusion logique. Elle pouvait donc déclarer haut et fort « j’accuse Clarisse McBrien, de s’être tuée dans la salle commune des Serdaigles avec une échelle ». La rousse aux yeux rouges, complètement explosés, une preuve de plus de son absorption de produits illicites, demanda où était le cou de la blessée, dès qu’elle apprit qu’elle était peut-être encore en vie.
L’esprit légèrement embrumé de Lucy ainsi que l’ombre dans laquelle se mouvait la grande perche, l’aidèrent à faire un rapprochement, encore plus inquiétant. Voilà que Zézette se prenait pour un vampire ! Et elle allait mordre Clarisse ! Elle lui transmettrait la rage, et la deuxième année au teint très pâle se mettrait à baver aussi – comme Frondon quand il est mordu par la méchante naraignée ! Ensuite, les deux contaminées se ligueraient contre elle, et festoieraient de son pauvre corps ! Un objet en argent, il lui fallait un objet en argent d’urgence ! La petite mit deux minutes avant de se rendre compte qu’elle portait un bracelet qui convenait parfaitement à la matière demandée, et deux autres avant de se souvenir que c’était les loups-garous qui craignaient l’argent. Vu l’air féroce qu’arborait la psychopathe, et qu’il n’y avait ni ail, ni pieux dans la pièce, Minipousse décida que le bracelet ferait l’affaire.

Elle se rapprocha donc lentement de l’ennemi, afin de ne pas susciter de soupçons chez la droguée : son problème était psychologique. Si Lucy parvenait à lui appliquer le bracelet sur la peau, Zélie hurlerait comme si le contact la faisait effectivement souffrir, puis reprendrait ses esprits, en se souvenant qu’elle était un être humain, et malgré son caractère de terroriste, pas loup-garou ou un vampire. C’était un plan Lucynnien. Génial si vous préférez. La première année fit comme si elle voulait voir elle aussi, l’état de Clarisse, et se positionna à côté de la droguée, de telle sorte que son bracelet touche son bras. Elle avait bien fait de ne pas se précipiter sur la rousse avec le « Wazaaaa » du guerrier qui va au sacrifice. Parce qu’elle aurait été carrément ridicule. Telle furent ses pensées après avoir constaté que Zézette ne réagissait absolument pas. Peut-être s’était-elle emportée un peu trop vite, poussée par son imagination ? Oui, absolument, sans aucun doute. Confirmation lui fut ensuite faite, que la troisième année n’essayait pas de mordre la blessée, lorsqu’elle suivit attentivement le pouls de cette dernière. Un médecin moldu pour le cerveau ? C’était quoi un médecin ? Pour la petite qui n’avait jamais entendu parler que de médicomage, la phrase de son aînée était des plus absurdes.


- C’est quoi un médecin ? Pourquoi les moldus y devraient lui trafiquer son cerveau ? Elle pourrait pas aller à Ste Mangouste ? Ils la soigneraient plus vite…

Parce que oui, l’idée que quelqu’un puisse lobotomiser Clarisse, la fille déjà si peu intelligente qu’elle lui avait jeté une mygale dessus dès sa première soirée dans la salle commune, ça avait quelque chose d’inquiétant. En effet, comment la rousse – la blessée cette fois-ci – pourrait-elle répondre aux questions et entrer dans la salle commune ? Elle serait condamnée à passer des nuits entières dehors ! Ou pire ; elle ne pourrait pas revenir à Poudlard tellement son état serait instable et qu’elle serait incapable de prononcer un sortilège.

Aussi, Lucy eut-elle un soupir de soulagement lorsque la voix de Clis’ s’éleva. Au moins, il n’y avait pas de traumatisme : aucune raison donc, qu’elle aille voir un… un moldu pour l’encéphale. Bon, on voyait bien à la puissance époustouflante de sa voix, que ce n’était pas la grande forme, mais elle était en vie, ce qui évitait beaucoup de démarches longues, ennuyeuses, de tas de signatures sur des tas de paperasses, accompagnées sans doute de nombreux ennuis pour les deux seules compatriotes de la défunte, qui avait assisté à sa mort, sans avoir l’idée de génie de courir prévenir l’infirmière. Peut-être même qu’on les aurait envoyées à Azkaban pour non-assistance à personne en danger. La délinquance commence si tôt de nos jours, il est triste d’observer une telle dégradation dans le comportement des jeunes.
Breffons, il se trouve que Miss MacBrien, avait eu le bon goût de lui signaler sans détours ni obscurs procédés pour jouer les héroïnes qu’elle avait mal. Et même qu’elle avait dit directement où. Et pendant ce temps là, Zézé qui continuait de blablater dans son coin, inconsciente de parler toute seule.


- Tu peux pas te taire deux minutes et expliquer comment on soigne une jambe droite et une tempe ?! s’exclama-t-elle, un tantinet sur les nerfs.

Maintenant, il était temps de se faire respecter ! Sinon Pinpin y pète la gueule, et je veux plus entendre un bruit ! Namého ! L’heure était grave ! D’ailleurs, voilà que les deux rousses la lui demandaient, comme si elle avait été l’horloge parlante. Etait-ce un phénomène génétique lié à la couleur des cheveux ? Et Zélie qui se mettait à proposer d’emmener la blessée à l’aide d’un sortilège de lévitation ! Pour quelqu’un qui avait déclaré dangereux de la déplacer de quelques mètres ! Et si elle perdait le contrôle ? Ca risquait d’aggraver les blessures de Clis’, et de l’envoyer cette fois-ci, directement au service des urgences. Bon, probablement était-ce déjà le cas, mais ce serait encore pire ! Lucy se comprenait, et surtout, moi je la comprend. C’est l’essentiel.


- Oublie. Si jamais on la cogne sur quoi que ce soit... par contre, il faudrait trouver quelqu'un qui connaisse des sorts de guérison... tu connaîtrais pas quelqu'un d'intelligent par hasard ?

Non, Minipousse n'avait pas vraiment confiance en son interlocutrice, qu'elle considérait comme dotée du Q.I d'une huître. Apparemment, c'était plus ou moins réciproque puisque la grande rousse la traitait avec condescendance, lui parlant comme on l'aurait fait avec une enfant de quatre ans. Quelle merveilleuse équipe d'infirmières !
Revenir en haut Aller en bas
  • Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Nuit agitée [prio Shad]   Nuit agitée  [prio Shad] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Après une réunion agitée
» Bas les pattes ! [ Prio ’Tonio]
» Dans la cabane au fond du jardin XD [Shad puis libre]
» Tim et Tom ??? [ Prio Alex]
» Dualité (prio)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Miroir du Riséd :: Hors-Jeu :: Archives :: Années passées-