Alala, les vacances passent toujours trop vite, quoiqu’on dise. Camille se souvenait encore du dernier jour de l’année dernière, quand ils avaient tous souhaité de trèèès bonnes (et très longues) vacances à leurs professeurs. Le problème à Poudlard, c’était que, quand il s’agissait de quitter le château, les séparations étaient horriblement tristes, car tout le monde était attaché à l’endroit, aux amis, aux dortoirs et aux papotages le soir… Et quand il fallait y revenir, là, c’était « Naaaaaaaaaaaaaaaaaaan j’veux rester en vacaaaaances » … Enfin vous me direz, c’est peut-être comme ça ailleurs qu’à Poudlard, mais j’ai la flemme de changer ma phrase, donc ça restera comme ça, point .

C’était donc le cas pour Camille. Fin juin, elle serait bien restée au château (mais sans les cours, cela va sans dire), et le 31 août au soir, elle suivait sa mère à la trace en répétant sans cesse « Maman, t’es aaabsolument sûre qu’il existe pas un sort pour remonter le temps ? » « Ou pour arrêter le temps ? » « Une potion ou alors ! » « Une amulette qui puisse rallonger les vacances… » Sauf que rien de tout cela n’existait pas et que le premier septembre à 11h, Camille s’était retrouvée dans le train qui la conduirait à Poudlard, pour la cinquième année consécutive, et avec son petit frère qui rentrait en première année, pour la… première année consécutive . Enfin bref, tout ça pour dire que l’année avait repris, que les cours avaient recommencé et qu’une nouvelle fois (ou pas), Webcam se retrouvait dans sa salle commune, allongée sur le canapé le samedi après-midi, en train de dormir.

Ben oui, de dormir… Quoi de plus normal, allons ? Elle venait de reprendre les cours, les devoirs, elle se levait très tôt et continuait malgré tout à se coucher tard (rien que pour le plaisir de voir combien de temps elle tiendrait), et donc forcément, tout ça, ça fatigue ! En ce bel après-midi ensoleillé, alors que la plupart des Gryffondors étaient dehors, à part deux pèlerins qui lisaient (en fait, ils révisaient pour un devoir qui aurait lieu de lundi matin, sur cinq pages de leur livre de Métamorphose, et ils n’y avaient pas touché une seule fois depuis la rentrée, mais Cam n’était pas au courant ), elle était donc couchée nonchalamment, sur le coté, sur le sofa, dormant paisiblement.

Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est que les deux Gryffondors qui lisaient en auraient bientôt marre de rester à rien faire… C’est ainsi que l’un des deux, sans AUCUN respect pour le monde intérieur (de la salle commune), environnant et composé d’une jeune fille tranquillement en train de somnoler, referma d’un coup brutalement le livre qu’il était en train d’étudier, ce qui bien entendu, fit un bruit sourd, du genre « bouum », et se leva d’un coup de son fauteuil, soupira bruyamment et demanda bien fort à son voisin « Boooon, on va un peu dehors prendre l’aiir ? ». .... Bon, OK, peut-être qu’il avait pas refermé brutalement, soupiré bruyamment ou demandé fort, il n’avait pas pour objectif de réveiller la jeune fille, mais dans le silence de la pièce, bah, ça faisait fort, et j’ai mis des adjectifs qui exagèrent un peu... Enfiiin. A cause de tout ça, Camille, qui était plongée dans un rêve ma fois plutôt agréable qui mettait en scène des crêpes, de la glace (sur les crêpes), de la chantilly (sur la glace), un garçon aux cheveux noirs (qui lui apportait les crêpes), et elle-même (qui mangeait les crêpes), remua dans son sommeil et ouvrit d’un coup les yeux.

Elle était réveillée (... ). Elle ne savait pas exactement pourquoi ni comment ni qui avait fait assez de bruit pour la tirer de ce rêve merveilleux dont elle ne se rappelait rien :sifle: , mais elle se douta quand même que les deux jeunes élèves qui sortaient de la salle commune en riant y étaient pour quelque chose. Elle soupira bruyamment et se laissa retomber sur le dos sur le canapé. Maintenant qu’elle était bien réveillée, elle pourrait plus redormir, c’était un gros inconvénient, car elle n’avait pas rattrapé son manque de sommeil et elle piquerait encore du nez le lundi en Potions (ce que Rogue apprécierait beaucoup ), et en plus il faudrait qu’elle trouve comment s’occuper, maintenant. Au moins, pour ça, la solution était toute trouvée : tout le monde était dans le parc, par un temps pareil. Donc s’il y avait quelque chose à faire, c’était bien au parc qu’il fallait aller. Elle s’empara d’un sac et y fourra un livre moldu qu’elle avait emporté de chez elle (parce que oui, elle aimait bien les livres moldus… !), et en dix minutes top chrono, elle était en bas (parce qu’en cinquième année, les escaliers commençaient un peu à les respecter 8) ).

Elle descendit allègrement les marches qui menaient au parc rempli de monde et tira une tête de trois pieds de long en se demandant, un, comment elle allait trouver quelqu’un qu’elle connaissait là dedans, deux, comment elle allait trouver une place où s’installer. Elle se mit donc à marcher tout droit, tout droit, toujours tout droit, comme ça elle arriverait au bout du parc où il y aurait des arbres, et moins de monde . Elle se mit alors en marche, ou plutôt en sautillement, parce que c’était beaucoup plus agréable d’avancer comme ça (en plus, ça voleter un peu la jupe et c’est amusant), et elle se trouva un coin agréable. Elle posa son sac, s’étira, et elle allait s’asseoir…

« Mammaaaan ! J’suis coincée dans un arbre !! J’arrive pas à monter ! J’arrive pu à descendre ! J’ai le vertigeeeuuu ! A L’AIDE !!!! »

* Gné ? *

Camille tourna la tête vers la gauche, devant elle, puis vers la droite, s’avança un peu et découvrit une personne non identifiée, pendue à une branche d’arbre , les pieds cinquante centimètres au dessus du sol, et qui visiblement ne savait pas comment s’en sortir .

Alors, Camille, en bonne préfète, en Gryffondor courageuse, en jeune fille bien éduquée 8) , parcourut les trois mètres qui la séparait de la pauuuvre victime d’un méchant arbre en courant, et en criant :

T’inquiète paaas, jeune Poudlarienne en détresse ! Tata Camille la Préfète est là pour te sauver !! Tu n’as plus rien à craiiiindreuh ! … Zéliiiie ?

Hé oui, en contournant l’arbre, la Gryffondor venait d’apercevoir le visage de la vertigineuse (fille qui a le vertige ), et c’était en fait sa coupine Serdaigle, un an plus jeune qu’elle, le pire c’est qu’elle ne l’avait même pas reconnue à sa voix (pour excuse, Zélie était loin – trois mètres... .__. –, elle était inquiète donc sa voix était changée ! ).

Ben Zéliie ! fit Camille toute pantoise, qu’est ce que tu fous accrochée à un arbre ? (Oui, elle en avait oublié ses résolutions de sauver la personne en détresse… C’est beau l’amitié) En plus, regarde, c’est pas haut… Cinquante centimètres… Bon, allez, regarde (si tu peux), tu vas réussir à t'en sortir ! Don't worryyy ! (Be happyyyy) !

Camille s’approcha, fit un immense sourire à sa copine, l’attrapa par la taille (« Vas-yyy, tu peux décrocher des mains de l’arbre, j’te tiens ! »)et la redéposa sur le sol. C’est qu’elle pourrait se reconvertir en chevalier servant, un jour 8) . Mais pas maintenant. Elle avait pas que ça à foutre, elle avait sa vie devant elle et pis surtout, ce serait à elle de chercher un chevalier servant plutôt :sifle: . Enfin.

Tu vois, c’était pas duuuur ! Mais fallait pas essayer ça toute seule, c’est dangereux, faut pas essayer d’imiter c’que font les gens à la taie-lait-vision moldue Zélie, c’est dangereux (pis en plus c’est souvent marquer « Ne pas essayer d’imiter cela chez vous », enfin, des fois hein… ). M’enfin, tu vois, j’t’ai sauvée ! J’le mérite mon insigne de préfète hein hein hein 8) !

[C'est la première fois qu'je réponds aussi vite à un topic ]

La fusion de deux chairs, l’une douce et chaude, l’autre cruelle et froide ; le choc de deux regards enfiévrés, l’un empli de terreur, l’autre de démence ; le rythme d’un cœur affolé, une vue de plus en plus brouillée, le sifflement d’une respiration difficile et par-dessus tout cette menace sous-jacente et omniprésente de mort. Une violence contenue sur le point d’éclater, une peur paralysante et ces quelques mots porteurs d’un sadisme extrême :

Citation :

« Quel adorable visage... Fait moi un sourire. »

Un sourire, il voulait qu’elle sourie à la mort, car c’est ce qu’il était : la mort incarnée. Pas de visage, mais un regard dément, une violence extrême et cette voix qui pouvait paraître agréable à qui ne se méfiait pas jusqu’à ce que la victime tombe dans le piège. Car il s’agissait bien d’une chasse, il était le prédateur et elle la proie et maintenant elle était entièrement à sa merci. Il allait jouer avec elle jusqu’à ce qu’il se lasse et alors elle allait souffrir puis mourir. Et ce moment était imminent, la lame brillait d’un éclat intense annonçant la fin prochaine de sa vie et soudain la main s’éleva dans les airs pour porter le coup fatal. Elle ferma alors les yeux pour ne pas voir la suite et en finir de façon rapide. Pourtant elle savait que cela ne fonctionnerait pas comme ça, il allait lui faire endurer les pires tourments avant de l’achever, alors ...

Citation :

A L’AIDE !!!!

Oui, un appel au secours, c’était exactement ça qu’il fallait qu’elle fasse, mais cette voix ce n’était pas la sienne, alors à qui appartenait-elle ? Elle ouvrit alors les yeux et le décor changea complètement ! Elle était toujours allongée sur l’herbe mais il n’y avait pas de lac aux alentours, ou du moins pas tout près. Lavande jeta un regard d’incompréhension à ce qui l’entourait jusqu’à ce que peu à peu elle comprenne, elle avait fait le même cauchemar, encore une fois ! Depuis sa rencontre avec Torin durant les vacances, elle ne pouvait pas fermer les yeux sans revivre cette scène jusqu’à l’écoeurement et chaque fois elle revivait la même peur panique et à chaque réveil, elle avait de nouveau cette souillure de la honte qu’elle ne réussissait pas entièrement à effacer. Résultat, elle faisait tout pour rester éveillée le plus longtemps pendant la nuit mais elle finissait toujours par céder et pire encore, lorsque dans la journée, elle se reposait un peu, elle s’endormait et revivait une fois de plus la scène.

Au début, elle avait voulu en parler à quelqu’un, mais les mots étaient restés coincés. Elle ne supportait pas d’en parler avec ses parents car leurs regards effrayés la dégoûtaient d’elle-même et de sa lâcheté, avec Lynn, il en était hors de question également. Son amie avait enfin réussi à se remettre alors elle n’allait pas la faire replonger avec ses petits malheurs. Quant à Parvati et Seamus, sa meilleure amie et son petit copain, ils n’étaient même pas au courant, elle n’avait pas trouvé la force de leur en parler. Elle faisait semblant d’aller bien en leur présence et en celle de tout être humain à vrai dire, mais plus le temps passait et plus la blessure s’agrandissait à l’intérieur de son coeur, alors de plus en plus souvent, elle s’échappait et recherchait la solitude. Elle comprenait maintenant ce qu’avait du endurer Lynn pendant tant d’années et elle la plaignait d’autant plus.

Elle se trouvait donc dans un coin éloigné du Parc pour être tranquille, mais fatiguée de veiller chaque soir, elle s’était de nouveau endormie et une fois encore avait revécu la scène à jamais gravée dans sa mémoire. Mais ce qu’elle ne comprenait toujours pas, c’était cette voix étrangère qui l’avait tirée de son cauchemar, elle tendit alors l’oreille pour voir si elle entendait quelque chose et à quelques mètres, elle entendit une voix féminine un peu hystérique. Décidant de se changer les idées, elle s’approcha pour voir ce qui se passait et tomba sur Zélie, Camille et Lou en pleine discussion. Ou plutôt Lou parlait et les deux autres écoutaient. Elle n’avait pas vraiment envie de côtoyer Lou, mais voir les visages amicaux de Zélie et Camille lui avait fait un peu oublié sa peur encore récente et elle se décida à s’immiscer dans la conversation. Elle attendit donc que Lou finisse de parler et prit la parole :

-Salut les filles. L’une de vous a crié à l’aide ou pas ? Parce que j’étais en train de dormir et quelqu’un criant au secours m’a réveillé, donc je ne sais pas si ça faisait partie de mon rêve ou bien si c'est réellement arrivé

Elle n’expliqua absolument pas qu’elle était en réalité en train de cauchemarder et encore moins le sujet de son cauchemar, elle se contenta de sourire à Zélie et à Camille et d'adresser un sourire crispé à Lou, ne voulant pas provoquer de dispute, mais ayant un mal incroyable à se montrer agréable avec la Serdaigle.

Zélie, toujours accrochée à ce foutu arbre, cherchait de l’aide, ou plutôt appelait à l’aide. Mais bon Dieu ! Personne n’avait la gentillesse de venir sauver la pauvre fille ? Franchement. Que des méchants, pas beaux, mauvais, quelle honte ! Bref, la jeune Serdaigle, accrochée à cet arbre, suspendue à cinquante centimètre du sol secouait les pieds dangereusement, quand soudain, quelqu’un, un saveur, ou plutôt un sauveuse, jolie, tranquille : préfète. Il se trouvait que cette personne charmante et si gentille qui avait la gentillesse de vouloir aider Zélie était … Camille Arway. Amie de Zézette
En plus, la rouquine n’avait pas bien comprit le mot « détresse », oui, elle avait comprit « déesse », c’est qu’elle était même très très gentille la Camille. La Poudlardienne, la déesse, n’avait plus rien à craindre apparemment, Camillette la préfète était là. Comment ça Préfète ? Camillette. Nen stop. On rembobine. Oui allons-y.
La gentille Gryffondor venait de mettre ses mains sur les hanches de Zézé. Comment osait-elle, seule Lucretia avait ce droit intime. Oui bon, elle était quand même sympathique Camille, alors la quatrième année la laissa faire, surtout qu’elle était là pour la sauver, alors hein, si elle envoyer bouler se amies, elle allait se retrouver complètement seule. Comme Lellia. Ah non. Stop. Rembobinez encore plus, j’ai loupé un passage du post de Cam’ (xD) Donc, je répète. La Gryffondor venait de reconnaître Zézette, ce qui, bien entendu, l’empêcha totalement de continuer à essayer de la sauver. Voilà. Camillette la préfète allait lui taper la discut’ alors que Zélie, elle, était suspendue à un arbre. Fashion.

Qu’est-ce qu’elle foutait accrochée à un arbre ? Mais regarde donc Zélie ! Ce n’est pas haut du tout ! Mais regarde Zélie ! Ah nen, tu ne peux pas. T’es trop stressée là. Mais t’inquiètes pas hein Zélie, tu vas t’en sortir.
Genre cette épreuve, totalement insurmontable était la pire épreuve de toute la vie de Zézette. Ouais. Enfin, pour le moment en fait c’était la fausse vérité. SALADE ATTITUDE ! Oui, en ce moment je mets ça partout. Alors je vous explique. Vous voyez comment c’est zen une salade, ouais. Ben vous n'avez qu'à avoir la salade attitude ! Bref, la rouquine là, elle ne l’avait pas du tout, elle secouait les jambes, bien qu’elle touchait presque le sol à présent.
Bon, maintenant la Zélie elle était bien vivante, grâce à l’âme charitable de Camille. Oui, comme je l’ai dit plus haut, elle l’avait prise par la taille, et puis poum. Par terre, attention sur les pieds ! Et oui, quand même.

Puis, la Gryffondor se mit à parler de la télé moldue. Ca c’était un super sujet de conversation. Mais Zézette, elle n’était pas monté, enfin, non, elle n’avait pas essayé de monter dans cet arbre pour faire comme à la télé, heu .. Ouais. On va dire ça. Ensuite, Camille parla de son insigne de préfète, là, Zélie eut la même réaction que tout le monde lorsque le monde l’avait apprit : . Bon, c’est vrai, Camillette c’était une fille drôle, gentille, courageuse, mais quand même, Lola avait l’air un petit plus sérieuse, pis elle ne passait pas son temps à regarder la télévision moldue pour voir les choses que finalement, il ne fallait pas faire. :sifle:

« T’es préfète … Mais c’est … Super J’suis contente pour toi, tu vas encore plus voir Neoki que d’habitude, fais gaffe quand même, en cette année de BUSES, elle n’est pas vraiment très sympathique … » La Serdaigle coupa sa phrase, voyant arriver Lou B. Et si Zélie aurait continué, Lou aurait entendu et pis Zézette elle aurait eu des ennuis avec Knaki, pis Zézette, et ben elle l’aimait bien Neoki et en plus, ça lui plaisait pas de trop de dire ça …

Bref. Lou arriva avec un air mi-énervée, mi-contente de voir les deux jeunes filles, enfin, surtout une mais chut.
Grand sourire aux lèvres, bien trop gentille, pas trop polie, puisqu’elle n’avait même pas prit la peine de balancer un petit « Salut », bon, breffons. Lou voulait que Cam’ lui rende un service, tiens, la rouquine l’aurait deviné ça
Apparemment, d’après la fameuse et magnifique histoire de la blonde, des petits gamins l’auraient un peu embêtée dans une salle vide. Et qu’est-ce qu’elle fouait dans une salle vide d’abord ? Oui, en fait, le problème était que Zélie aussi balançait des bombabouses quand elle était en première année, et encore maintenant, alors si Lou enlevait des points à ces pauvres Poufsouffles, la quatrième année elle, était dans le caca.

« Loouu !! Saluuut ! J’espère que tu vas bien [Mode sourire collé au visage ON] Tu peux pas leur enlever des points enfin ! Les pauvres petits ! Ils peuvent même plus s’amuser ! Heeeiin ! Camille ! Tu ne peux pas leur faire ça ! T’imagines la réputation des Gyffondors après, et la tienne surtout ! En tout cas, c’est pas à Cam’ de faire mais à Knaki, non en fait, personne n’a le droit de faire ça »

Oui, sauf que là se posait un tout autre problème, si Zélie n’était trop du côté de Lou, celle-ci lui tirerait la tronche, mais comme Zélie n’avait pas envie de se faire retirer des points parce qu’elle lançait des bombabouses, ben voilà, elle était un peu beaucoup partagée.

« Enfin .. Faites comme vous le voulez ! »

Voilà. Là c’était bien mieux.
Pis de toute manière, Lou c’était une fille responsable, jolie, gentille, elle ne pouvait pas du tout en vouloir à Zézette, parce que l’Angleterre – tout comme la France – est un pays libre ! Tout le monde a le droit de s’exprimer, autant dans le monde moldus que dans le monde des sorciers, quoi que, en ce moment ce n’’était un peu dur, vu le soi-disant retour de Vous-Savez-Qui. (Ce soir sortie du dernier tome en français ) D’ailleurs, à la pensée du Seigneur des Ténèbres, la rouquine déglutit, oui, elle avait peur, autant que pour elle que les gens autour d’elle. Mon Dieu. Par réflexe, la jeune fille se cacha les yeux avec ses petites mains fines et secoua sa tête rousse.

Puis, Lavande Brown arriva, la mine un peu fatiguée et angoissée, tiens, mais tout le monde avait des problèmes en ce moment, et c’était Camillette la préfète qui les faisait disparaître ces problèmes ! Ouais ! Parce que Camille elle est toute gentille Bref, Lavande leur dit Bonjour, elle, et leur demanda si quelqu’un avait appelé à l’aide. Hein ? Non, pas du tout, pourquoi cette question ? C’est vrai, on est à Poudlard, tout le monde est en sécurité, alors pourquoi donc quelqu’un aurait crié à l’aide ? Franchement.
Zélie enleva ses mains de ses yeux et fit un petit geste de la main pour dire salut à Lavande, avant de montrer Camille du doigt :

« C’est elle, elle a voulu faire comme CatWoman »

Mensonge. Mais bon, tout le monde le sait, Zélie était une embrouilleuse, mais une gentille attention. Ben oui, tout de même. Mais c’est alors que la jeune fille devint tout rouge, culpabilisée par son petit mensonge. Vous voyez, elle a du cœur la Zélie :sifle:

« Non, en fait c’est moi ! Mais j’étais accrochée dans l’arbre ! J’arrivais pas à redescendre ! J’te jure ! En plus j’étais très haut, hein ouais Cam’ ?!!! »

Puis, la rouquine mit un petit coup de coude à la préfète

« T’es préfète … Mais c’est … Super J’suis contente pour toi, tu vas encore plus voir Neoki que d’habitude, fais gaffe quand même, en cette année de BUSES, elle n’est pas vraiment très sympathique … »

Camille fronça un tantinet les sourcils devant la première impression de Zélie lorsqu’elle lui annonça qu’elle avait été élue préfète, qui ressemblait plus à de la surprise, de l’étonnement ou toute autre expression que vous pouvez traduire de ce smiley , qu’à de l’admiration, ou des étoiles dans les yeux, des félicitations, des trucs du genre quoua . Bon, ok, elle était pas toujours très sérieuse, elle faisait parfois la folle, mais elle pouvait être très, heuuu… digne de ces responsabilités qu’on lui avait accordées, aussi :sifle: . Et puis de toute façon l’insigne en lui-même le prouvait, alors hun ! Si quelqu’un avait quelque chose à redire, il ne pouvait que s’en prendre à, j’ai nommé, Albus Dumbledore, sénile et gâteux vous en avez la preuve : Camille préfète, et puis non, de toute façon, personne n’avait rien à redire, na .

Breffons, Zélie disait donc que Camille allait encore plus voir Neoki… C’est marrant cette manie qu’ont les amies de toujours revenir au sujet de leurs amies à elles. Enfin, on s’en fiche. Oui, Camille allait plus voir Neoki que d’habitude… Plus, disons qu’elle allait la croiser dans la salle des préfets, c’était tout, non ? Y avait pas de raisons qu’elle la voit plus que ça, et puis même si Camille ne s’entendait pas trop trop mal avec la Neoki, ce n’était pas pour ça qu’elles étaient grandes amies et que Cam’ allait tout faire pour la voir plus souvent…

Pas très sympathique, déjà en début d’année… ? Mais les BUSEs, c’est que, beeen… à la fin de l’année, elle a pas à s’inquiéter maintenant, hein. Enfin, c’est vrai qu’à Serdaigle, vous travaillez tous superbeaucoup… Moi je m’inquiéterai que en fin d’année. J’ai pas envie de stresser dès maintenant, le stress, ça me pourrit la vie… Enfin, merci, j’suis contente que tu sois contente pour moi ! J’suis contente aussi (Non, elle n'a pas l'impression de se répéter. Ou presque.)

Alors que Camille allait enchaîner sur « qu’est ce que t’as fait pendant tes vacances ? », une folle furieuse, enfin, disons, une Serdaigle éméchée surprise en flagrant délit de choses pas catholiques dans une salle déserte par des petits première année (mais Camille ne le savait pas encore) débarqua limite en courant (nan, même pas limite) en criant le prénom de la sauveuse de Zélie (merveilleuse périphrase ). C’est qu’elle était demandée, aujourd’hui, Camille ! C’était son rôle de préfète qui faisait ça, ouais, sûrement . Pour l’instant c’était pas trop mal, mais si ça continuait comme ça, elle allait bientôt être débordée par les gens en danger de mort suspendus aux arbres et par des filles pourchassées par des fantômes invisibles (ça, c’était pour expliquer le fait que Lou criait et courait, parce que je le répète, Camille, elle ne savait pas encore pourquoi) ! A croire que toutes ses amies Serdaigles n’en voulaient qu’à sa gloire Préfectorale !

« J’ai absoooolument besoin de toi, Cam’, dis s’te plait, aide moi ! »

Camille ouvrit la bouche pour dire bonjour, mais elle n’en eût même pas le loisir : Lou venait d’enchaîner sur un scénario digne de… ben, d’une RPGiste Louienne (mais faut pas s’en étonner. Lou avait déjà inventé la méthode « Alalou », méthode que Camille avait d’ailleurs baptisée, qui consistait à reporter l’attention sur soi d’un simple « heuuuuu… ». C’était une méthode datant de Mathusalem, autrement dit, de l’époque où Camille voulait sortir avec Seamus, c'est-à-dire il y a trèèèès longtemps. ). Selon elle, deux première année avaient lancé des bombabouses dans une salle (de classe), elle s’était « fachée » et les avait menacés de leur retirer des points, chose que bien sûr elle ne pouvait malheureusement pas accomplir car elle n’avait pas l’insigne honneur, comme Camille, d’être préfète. Elle venait donc quérir Webcam, pour lui demander de retirer des points à ces deux garnements, sans quoi, plus personne n’aurait plus jamais d’intimité, ou de calme, comme elle avait dit.

Sur le coup, (Camille eut sa première réaction de digne préfète ) on peut dire que la jeune Gryffondor resta comme ça : . La même réaction que Zélie quelques minutes auparavant, somme toute – sauf que LÀ, c’était justifié (juste après la tête sceptique, elle avait lancé un « BONJOUUUUR ! » retentissant, parce que Lou avait oublié de le faire…). Mais enfin, la « tête sceptique » était justifiée… Attendez, elle demandait quand même de retirer des points juste parce qu’ils avaient lancé des bombabouses… Ok, c’était interdit (enfin je crois), mais le fait que Camille n’avait pas vu le fait se produire en lui-même lui déplaisait fortement. Pas qu’elle ne croyait pas Lou, bien sûr, mais elle ne se voyait pas retirer des points à une maison quelconque sans avoir assisté au « délit »… Et puis en plus, ils étaient à quelle maison, ces deux gosses ? Et puis, et puis, en fait, comment ça pouvait marcher, maintenant, le système des points ? En fait, Camille ne s’était jamais posé la question, mais si elle disait comme ça, dans le vide, « je retire 5 points à Serpentard », ça allait vraiment retirer des points ? Sans motif ni rien ? C’était une très bonne question. Chloé ou comment exprimer ses propres inquiétudes dans le RP. Mais de toute façon, à la limite, ça, on s’en fichait…

Zélie s’exprima alors elle aussi sur la question. Selon elle, il fallait laisser les petits s’amuser (c’est vrai, quoi, tous les gosses avaient un jour usé de bombabouses. Même Camille, oui, je sais que c’est impensable.), parce qu’après ils n’auraient plus l’occasion de le refaire, itout itout… Et puis c’était un peu vrai que la réputation de Gryffondor (et de Camille) était en jeu… Elle aurait bien voulu aider Lou, Camille, mais quand même. D’ailleurs, Zélie défendait bien fort les petits. Elle avait peut-être quelques bombaouses planquées sous son lit, elle aussi…

Mais, heuuuu, Lou… Tu sais à quelle maison ils sont, en fait ? Parce que, déjà, si tu sais pas leur maison, ça va être dur de leur retirer des points… Et pis, bon, j’ai pas assisté au truc, moiiii… Je peux pas vraiment leur retirer des points dans le vide, tu comprends ? Moi j’voudrais t’aider, mais bon, ce serait un peu indigne d’une préfète, ça fait genre abuser de pouvoir… Et puis ils peuvent s’amuser un peu, les gosses… Comme elle l’a dit Zélie. Souviens-toi de ta jeune enfaaaaance, tu faisais ça aussi, j’suis sûre, tu peux pas leur en vouloir. Qu’est ce que tu faisais de si important dans cette salle pour être si en colère d’être dérangée ? Enfin, bon, j’suis p’têt curieuse mais ça m’intrigue, quand même.
Pour en revenir au sujet, ça me dérange un peu de leur retirer des points, tu vois, quoi… Si j’avais été là, je dis pas, mais je me vois mal aller les chercher – on sait même pas dans quelle maison ils sont – pour leur retirer des points. Tu comprends ?

Espérons simplement que Lou n’allait pas se fâcher. Il n’y avait auuuucune raison, franchement. Mais bon, si elle était sur les nerfs d’avoir été dérangée (dans elle ne savait quelle activité), peut-être qu’elle s’énerverait un tit peu. Mais ça passerait après, de toute façon. Si elle était aussi intelligente que la maison Serdaigle le laissait penser, et si elle était mature (quoique, sortir avec Lee n’est pas ce que j’appelle être mature mais bon…), elle accepterait bien le fait qu’elle ne pouvait décemment pas retirer des points comme ça.

Sur ces entrefaites, Zélie se cacha les yeux sans aucune raison apparente, et Lavande, qui avançait limite timidement vers elles (elle n’avait sûrement pas très envie de croiser Lou, on la comprend ), les rejoignit et adressa un sourire un peu crispé (toujours pour la même raison selon Camille). C’était parce que Lavande était arrivée que Zélie s’était caché les yeux ? Oh la méchante. Cependant, elle n’avait pas l’air très en forme. Pas dans l’apparence parce que Lavande était toujours très soignée, mais Camille la connaissait et elle avait l’impression que le fait qu’elle était mal à l’aise dépassait un peu la raison « Lou est dans les parages, elle empiète sur mon espace vital » (d’un coté, c’était elle qui était venue donc elle n’avait rien à dire, c’était cela aussi qui faisait que Cam’ se posait des questions), mais elle ne dit rien et se contenta de lui sourire d’un air encourageant :

Coucou Lavande !

Salut les filles. L’une de vous a crié à l’aide ou pas ? Parce que j’étais en train de dormir et quelqu’un criant au secours m’a réveillé, donc je ne sais pas si ça faisait partie de mon rêve ou bien si c'est réellement arrivé…

C’est elle, elle a voulu faire comme CatWoman, répondit alors d’un air très naturel Zélie la défendeuse de Bombabouses, en montrant Camille du doigt.

* *

Camille ouvrit de grands yeux, se tourna vers Zélie et appuya touuuuut doucement sur son doigt pour faire reprendre à son bras sa position normale, en lui faisant un grand sourire, et prit volontairement un air totalement niais en parlant :

On t’a jamais dit que c’était mal de montrer les gens du doigt pitite Zélie ? Allez, fait plaisir à Tatie Camille, qui t’a sauvée en plus. Baisse ton doigt. Vouaaalà. C’est-y pas mieux comme ça ? Maintenant, répète après moi : « C’est pas Tatie Camille qui a voulu faire CatWoman, c’est moi qu… »

Mais Webcam fut brutalement interrompue dans son monologue (et tant mieux, soit dit en passant), car Zélie, visiblement prise de remords, avoua en rougissant que c’était en fait bel et bien elle, et non pas Camille, qui avait voulu grimper dans un arbre.

Et moi je l’ai sauvée, ajouta la préfète en souriant. Elle était vraaiiiiment très haut… enfin, quand on se met à la place des Minimoys boursoufs, par exemple. C’est trop choupi ces p’tits trucs, j’aurais bien voulu en avoir un mais ma mère dit que ça sert à rien… Du coup elle a dit que pour ma nomination de préfète, on me trouvera un chat (c’est sûr que ça sert vaaaachement plus), le problème c’est qu’on en a pas trouvé pendant les vacances, du coup j’en aurai sûrement un la prochaine fois qu’on rentre chez nous, à Halloween. Et puis mon hibou, il devient limite aggressif, comme la dernière fois où j'ai voulu envoyer une lettre gentiment, et qu'il m'a mordue... -___- Du coup, le hibou ira à la SPA dans un Centre de Rééducation pour Créatures Magiques Agressives (communémment appelé CRCMA) à la maison, et pis ma mère le gardera, elle en avait même pas, le sien est mort y a quelque temps et...
...
Enfin bref. Du coup, c’est elle que t’as entendue, Lavande. A moins que quelqu’un d’autre ait appelé au secours, mais ça m’étonnerait, et à moins que ce soit dans ton rêve. Tu rêvais de quoiii ? C’était toi qui allais sauver la personne qui appel… ah, non, c’était Zélie qui … heuu… enfin, tu rêvais de quoi ? continua Camille, en tentant de distraire Lou et Lavande l’une de l’autre sur un ton léger, pour ne pas que l’une ou l’autre trouve un prétexte pour crier. Quoi de plus léger et amusant que les rêves pour rester joyeux et tranquilles ? Enfin, c’est ce qu’elle pensait .
[Désolée pour le p'tit temps d'attente Une semaine et quelques jours, c'est raisonnable, hein ? ]

[Hj]Veuillez m’excuser pour mon retard mais j’avais une bonne raison ; à savoir un problème de priorités, que faire en premier : ma dissert de philo ou mon post sur le Mimi ? Sachant que ma prof de philo aurait difficilement accepté l’excuse, mais il fallait à tout prix que je réponde sur le Miroir Mdame ! La dissert est passé en premier !

Dans le domaine des questions stupides, Lavande était une véritable championne. Depuis le tendre âge de un an et demi où précocement elle avait appris à parler, poser des questions qui laissaient ses interlocuteurs dans le doute : exploser de rire ou appeler Ste Mangouste pour la faire interner dans le service psychiatrique était devenu une de ses spécialités. Son record personnel de stupidité remontait à peu de temps, en cours d’Etude des Moldus, lorsqu’elle avait demandé avec tout le sérieux du monde à Van Muller s’il trouvait normal qu’elle ne trouve la réponse à ses questions qu’une fois qu’un autre élève est déjà répondu. Le pauvre vieux avait été deux doigts de s’étrangler de rire en entendant un tel concentré de débilité. Mais après mûre réflexion, Lavande trouvait que la question qu’elle venait de poser pouvait aisément prétendre à une place sur le podium des questions les plus bêtes jamais posées. Après tout, qui d’autre qu’elle aurait eu l’idée de demander si une personne avait crié à l’aide en plein milieu de l’après-midi et du Parc de Poudlard ? C’était vraiment consternant, le cri qu’elle avait cru entendre avait forcément eu lieu dans son cauchemar, sûrement la voix de Lynn au loin qu’elle n’avait pas reconnue ! Mais qu’est-ce qu’il lui avait pris de demander ça ? Sûrement un effet secondaire de l’état de fatigue et de stress intense dans lequel elle se trouvait depuis quelques semaines, n’empêche que le regard méprisant que lui lança Lou ne lui remonta le moral. A vrai dire, elle était tellement déprimée qu’elle ne réagit même pas, alors que d’habitude, elle aurait immédiatement provoqué une dispute.

Elle s’attendait donc à ce que ses amies lui disent gentiment que le cri venait sûrement de ses rêves mais qu’elle ne s’inquiète pas, ce genre de choses arrivait à tout le monde (sauf qu’elle était la seule à poser de telles questions ! ) lorsque Zélie pointa du doigt Camille et dit que le cri venait d’elle. Lavande fut sur le point de tomber à la renverse tant la surprise fut grande, elle n’avait pas rêvé, sa question n’était pas stupide ou du moins un peu moins, mais l’air contrarié de Cam’ et ses paroles la firent redescendre sur terre, Zélie blaguait. Quoique … NON ! Elle ne blaguait pas, ce n’était pas Camille qui avait crié mais elle, mais cela revenait au même, quelqu’un avait crié ! Lavande s’apprêtait à aller prendre Zézette et Webcam dans ses bras pour les remercier mais elle se dit que c’était sûrement une réaction exagérée et que les filles risquaient fortement de lui demander si son rêve était aussi horrible que ça. Elle se contrôla donc car elle n’avait strictement aucune envie de parler de ses cauchemars à répétition. Mais son démon gardien (oui elle n’avait pas d’ange gardien, elle avait un démon gardien, une saleté qui la mettait toujours dans les pires ennuis) avait décidé qu’une fois encore, les évènements prendraient un tour qui lui serait défavorable. C’est pour cela que Camille finit sa tirade par la question tant redoutée :

Citation :

Tu rêvais de quoiii ? C’était toi qui allais sauver la personne qui appel… ah, non, c’était Zélie qui … heuu… enfin, tu rêvais de quoi ?

Milles bouses de dragons avariées ! Son démon gardien était en pleine forme, pourquoi fallait-il qu’il se mêle toujours de tout celui-là ? A tous les coups c’était lui qui était allé souffler à la conscience de Cam’ cette fichue question, elle le détestait aucun doute là-dessus ! Elle était pourtant bien obligée de répondre quelque chose, mais quoi ? Elle ne voulait surtout pas raconter la vérité et puis de toute façon elle ne pourrait pas, il fallait donc qu’elle trouva quelque chose à dire et le plus rapidement possible, elle commença donc à inventer un pieux mensonge, encore fallait-il qu’il tienne la route !

-Eh bien, en fait j’étais en train de rêver que ….

Flûte, panne d’inspiration ! Pourtant il fallait qu’elle trouve quelque chose ! Allez petit cerveau, tu fonctionnes rarement, alors rattrapes la quantité par la qualité ! Elle voyait trois regards tournés vers elle, deux intéressés, un dédaigneux, mais elle séchait complètement et il était hors de question de raconter la vérité, alors que faire bon sang ?! Puis soudain, en jetant un regard à Lou, une idée lui vint, une mauvaise idée, cela risquait de dégénérer, mais c’était ça ou être obligée de tout raconter et elle préférait largement une bonne dispute avec la Blonde, en plus cela lui permettrait peut-être de décompresser un peu. :sifle: Mais non, elle ne pouvait pas faire ça, c’était de la provoc pure et simple et puis elle allait impliquer Zélie et Camille, à moins que Lou ne prenne les choses calmement, mais il y avait un pourcentage de possibilités d’à peu près 0,0001%. Tant pis, elle allait le faire, comme on dit ça passe ou ça casse, elle remettait la décision entre les mains de Lou, c’était lâche mais c’était ce qu’il y avait de mieux à faire, c’était pour son bien, donc en avant !

-Eh bien j’étais en train de rêver que je me promenais avec Seamus dans Paris, mais soudain une folle est apparue et bon … comment dire ? … Elle lança un regard sincèrement désolé à Lou et termina sa phrase … elle te ressemblait vraiment beaucoup. Donc bon … voilà, c’était juste un cauchemar rien d’autre, mais ça ne veut pas dire que je te prenne pour une folle, je ne t’apprécie pas c’est pas une nouveauté, mais là c’était mon inconscient pas moi ! Après tout dans les rêves on peut bien rêver qu’on tue son meilleur ami et ça veut pas dire qu’on veut le faire loin de là, hein ?

C’était encore pire que ce qu’elle avait imaginé, :connerie: elle était en train de proférer de pathétiques excuses à Lou pour un rêve qu’elle n’avait jamais fait, mais son ton était vraisemblable parce qu’en réalité elle s’excusait auprès des trois filles pour la dispute qui avait de grandes chances d’arriver. Bref, elle qui pensait passer un bon moment même si elle aurait dû supporté la présence de Lou, elle venait de tout envoyer en l’air et tout ça une nouvelle fois à cause de Torin ! Elle le haïssait de plus profond de son être mais le pire c’est que maintenant elle était terrorisée par lui et résultat elle le haïssait encore plus. Pendant un bref instant sa haine viscérale pour l’aîné des Bower apparut dans ses yeux tandis qu’elle regardait Lou, la Gryffondor ne s’en rendit absolument pas compte, trop absorbé à faire subir milles tortures au jeune Mangemort dans son esprit, mais la Serdaigle, quant à elle l’avait-elle aperçue cette dangereuse lueur et surtout comment l’avait-elle interprétée ?

Si il y avait bien une chose que Zélie savait faire, c’était mentir. Et oui, pour ça c’était quelqu’un de parfait, bien sûr, après elle culpabilisait et finissait par avouer sa bêtise, mais quand même. Elle savait très bien faire marcher les gens. C’était donc pour ça, pour ne pas paraître encore plus ridicule qu’elle ne l’était déjà, que la rouquine avait accusé Camille d’avoir voulu faire Catwoman. Bon, elle l’avait montré du doigt, oui, ce n’était pas très poli et alors ? On s’en fout Cam elle n’est pas beaucoup plus polie d’abord. C’était juste pour ne pas avoir l’air idiote. Parce que si Zézette accusait la Gryffondor, ben, tout le monde s’en foutait Elle a toujours l’air idiote alors … Non ! Bref. Après son terrible mensonge, Camille avait appuyé toouuuuut doucement sur le doigt de la Bleu et bronze en lui lançant un regard hyper trop méchant de la life. Ouais, puis ensuite elle voulait parler, mais heureusement, heureusement, l’Aiglonne l’avait rapidement doublée en prenant la parole juste avant elle. Ben oui, parce que Tatie Camille, ben elle aurait encore plus foutu la honte à Zélie, vraiment, aucun tact cette préfète
Puis ensuite, comme toute Camille doit faire, elle se lança dans un monologue totalement chiant en parlant de chat, hiboux, bouffe tout. Bref, le truc impossible à comprendre. La rouquine lança alors un regard désolé à Lou et à Lavande, qui elles aussi devaient subir ça. Les pauvres. Vint ensuite un sujet beaucoup plus intéressant : le rêve de Lavande.
La Quatrième année s’assit alors dans l’herbe, l’après-midi risquait d’être longue …

Ah oui, au fait tu rêvais de quoi ? Enfin, si tu le dis pas je te comprends, parce que moi, perso franchement, j’ai beau rêvé la nuit, le matin je ne me souviens même pas de mon rêve. Et pis .. C’est pas vraiment gênant, hein .. En fait le pire, c’est quand tu fais un cauchemar, ouais, tu vois, tu te réveilles en sursaut, baignant dans ta sueur toute puante En te demandant si t’as pas fait autre chose que de dormir. Et là, t’es obligée de prendre une douche tellement que tu pues. Ouais. Enfin …. Si tu t’en souviens, raconte nous, on est tes amies.

Après cette dernière phrase, Zélie regarda Lou d’un air de dire « Tais toi ou je t’accroche à l’arbre, là, juste à côté ». Oui, comme toute l’école, ou presque, la rouquine savait que Lou et Lavande ne s’entendaient pas, même pas du tout, du tout, du tout. C’est alors qu’elle remarqua qu’en fait peut-être que Camille avait voulu distraire les deux jeunes filles. Bon, vu comment elle les avait distraites, voilà quoi, mais c’était très bien essayé. Try again.
Oh là ! Un papillon ! Oui, en fait je viens juste de reprendre après 45 minutes de pause, pour cause : Miam, miam, alors ça va être un petit peu le bordel. Ca y’est. J’ai relu. Donc. Zézette était assise. Super, cool, fashion. Les trois autres filles étaient debout. Du coup, déjà que la rouquine était beaucoup plus petite que ses amies, mais alors quand elle était assise, je vous dis pas … Elle regardait Camille, Lavande et Lou, comme si vous étiez debout et que vous regardiez un géant. Ouais.
C’est alors, que Zélie remarqua quelque chose, tant dit qu’elle était en train d’observer ses amies. Lavande n’avait pas du tout le même air que d’habitude, le stress, ça devait être ça. Elle semblait pâle, et le sourire de d’habitude s’était complètement évaporé. La rouquine se décida donc de lui accorder un immense sourire alors qu’elle commençait tout doucement à raconter son rêve. Ah non, stop, elle venait juste de s’arrêter. Ca devait être un problème, tout comme Zélie, elle avait sûrement oublié de quoi elle avait rêvé, à tous les coups ! La Quatrième année hocha la tête en signe de compassion, elle comprenait très bien.

Enfin, après peut-être quelques secondes de silence, la Gryffondor se lança dans le récit de son rêve. Zélie resta suspecte, déjà le rêve commençait mal, une balade dans Paris, la pauvre, en plus avec Seamus, je la plains. Puis, Lou, une folle. Non, franchement, la rouquine resta suspecte, mais en plus elle ouvrit légèrement la bouche. Comme je vous l’ai dis au début du post, la Bleue et bronze savait mentir, et bien en plus, mais ce qu’elle savait faire aussi, c’était de voir quand est-ce que les autres mentaient. Oui, ça aussi elle savait. La Quatrième année haussa donc son sourcil gauche et regarda Lavande d’un regard étrange. Ca ne tenait pas debout. Vraiment pas. La Serdaigle bougea alors la tête de droite à gauche, comme pour dire non et ensuite elle s’arrêta, pour dire tout simplement :

Tu mens.

La rouquine regarda alors ensuite les trois jeunes filles debout, et fit un geste étrange de la main tout en regardant ses jambes repliées sur elle.

C’est faux. Tout d’abord, Paris. Ca ne tient pas debout. T’as vu l’Eiffel Tower ? Vraiment ? Puis Seamus … Non mais. Neoki dit que tu ne sors pas vraiment avec. Et puis, la folle ça ne pouvait pas être Lou, puisque tu ne connais pas Lou, surtout quand elle est folle. Et d’ailleurs. Lou c’est quelqu’un de très sain d’esprit. Ce n’est pas parce que tu ne l’apprécies pas que tu va rêver d’elle, loin de là. C’est le cerveau de l’être humain. Pourquoi tu pensais à elle alors que tu rêvais de Seamus ? Tu aurais plutôt vu Neoki non ?! Bref. Ensuite, je ne crie pas du tout comme Lou. Et encore moins comme une folle dans Paris. Ah, et heu … Vous avez déjà rêvé de tuer votre meilleur ami vous ?

C'est là qu'on comprend tout de suite pourquoi elle était à Serdaigle Zélie. Ne croyez pas ce que vous croyez. L’intelligence de la jeune fille sortit à ce moment-là, mais ce n’était pas du tout pour ça qu’elle n’était plus amie avec Lavande, loin de là. Ces phrases étaient sorties toute seule, sans prévenir. Et ce n’est pas pour cela qu’elle était maintenant dans le camp de Lou. D’ailleurs, l’affaire entre la Serdaigle et la Gryffondor, Zézette elle s’en fichait.
L’Aiglonne sourit à la lionne d’un sourire crispé, mais gentil, juste avant qu’elle ne regarde Lou avec une étrangeté peu commune. La rousse hocha tout de suite après les épaules et se mit à jouer avec des brindilles d’herbe. Elle s’attendait à ce qu’une violente dispute arrive. Ca allait arriver de toute manière. Mais est-ce que ça serait de sa faute, ou de la faute de Lavande ? Zélie savait très bien que le rêve de la Rouge et Or n’était qu’un simple tissu de mensonges. Peut-être que les deux autres filles ne l’avaient pas vu, mais la rousse, elle, le savait.
Elle était capable de voir la plupart des sentiments voyants chez les gens, et ça depuis qu’elle était toute petite. Grâce aux visages, les expressions et les mots. Et là, les expressions de Lavande, son visage pâle, son attitude un peu négligée, sa façon d’hésiter en parlant. Et le regard qu’elle était en train de lancer à Lou. Tout ça faisait que Zélie remarquait que les dernières paroles de Lavande étaient fausses. Elles étaient fausses, sauf certaines : elle n’appréciait pas Lou. Ca c’était sûr. Vu comment elle venait de la percuter psychologiquement en l’insultant de folle et de cauchemar.
La rouquine laissa alors sortir un long soupir, s’allongea dans l’herbe et regarda le ciel.

[Affreusement désolée pour le retard… J’ai eu une grosse baisse d’inspi, de motivation et de moral, et puis les tensions dont tout le monde arrêtait pas de parler sur le Miroir, ça arrangeait pas les choses… J’espère que ça vous conviendra même si c’est pas super super, mais j’en avais marre que ça traîne, en plus quand c’est comme ça, j’me sens hyper coupable (si, si, j'vous jure ! XD), j’vous dis pas… - -‘]

« C’pas grave, t’inquiètes … »

Après une espèce de match de tennis version blabla, Camille avait fini par se taire, légèrement anxieuse pour la réaction de son amie Lou, qui n’avait cessé d’appuyer ses paroles et de réfuter chaque argument de la jeune préfète, qui se trouvait dans une position beaucoup trop inconfortable à son goût. Néanmoins, même si elle voulait bien aider la Serdaigle et ne pas la blesser, elle avait un drôle de pressentiment et n’arrivait pas à accéder à la requête de celle-ci… Pas qu’elle la croyait menteuse ou quoi que ce soit, mais ça la dérangeait, et elle ne savait même pas pourquoi .

Et puis finalement, avec une moue démoralisée, Lou avait fini par répondre… Webcam fut prise de remords en voyant bien qu’elle n’était pas convaincue et se balança d’un pied sur l’autre. Puis Lavande arriva, la mine fatiguée voire même complètement à l’ouest, en demandant qui et si quelqu’un avait crié, Zélie avait dit que c’était Camille, patati et patata, tout ça on l’a déjà dit… En fait je voulais juste commenter le « C’pas grave t’inquiètes », mais chuuut .

Nous nous étions donc quittés chers Miroirspectateurs sur une Camillette légèrement mal à l’aise à cause de son refus par rapport à Lou, mais toujours aussi joyeuse en apparence et essayant tant bien que mal de détendre l’atmosphère plus tendue que la peau de mon ventre après les fêtes ( ) avec un long monologue sur je ne sais plus quel chat et sur le rêve que Lavande avait fait.

Puis ce fut le tour de Zélie de monologuer et, comble pour une Camillette, celle-ci trouva bien que la Serdaigle parlait d’un peu n’importe quoi (ben oui, elle était passé du fait qu’on ne se souvient jamais de nos rêves au fait qu’on doit prendre une douche après un cauchemar… y a quand même un lien, mais bon ), en gros, elle pourrait bientôt l’égaler – sauf qu’elle ne lui dirait pas, parce que dire à une Serdaigle qu’elle égale une Camille version blablatage, c’est pas forcément glorieux :sifle: . La préfète la regarda de haut (et pour cause, Zélie, elle était assise) et sourit. Elle ouvrit la bouche pour la soutenir, étant donné que les deux longues tirades ne semblaient pas avoir l’effet produit, les deux ennemies n’avaient pas encore ouvert la bouche ; puis une petite voix s’éleva et la phrase de la Gryffondor mourut dans sa gorge.

Lavande s’arrêta un instant et Webcam se laissa tomber par terre, à coté de Zélie, avant de le regretter parce que ça faisait crissement mal . Elles avaient pas l’air quiche, comme ça, les deux folles de service, la tête vers le ciel, en train de regarder Lavande comme des chiens qui voient leur maître manger (et je sais de quoi j’parle ). Alors en fait, Lav’ avait rêvé qu’elle était à Paris avec Seamus. Jusqu’ici, no problem, c’est cool Paris, y a la Tour Eiffel , le métro , Notre Dame de Paris , le métro , les magasins (même que j’y vais demaiiin tralalère *___*), le métro . Top moumoute ! Rêver de faire les magasins avec son petit ami, ça, c’est la classe .

Et puis soudain une folle est apparue, ça, ça pouvait être Camille, ouais, elle allait faire du shopping avec eux, elle s’achèterait trois millions de fringues trop chers et trop classes pour plaire à… ben personne enfin… Bon, presque personne , mais passons. La folle ressemblait à Lou ? Ah nan, stop, arrêt sur image, rembobinage, on se la refait … La folle ressemblait à Ca… Cam… LOU ?! * Hey mais nan, c’est sa pire ennemie, elle peut pas rêver d’elle, c’est moi qui doit aller shoppinguer à Paris, même en rêve ;___ ; *

Donc bon … voilà, c’était juste un cauchemar rien d’autre, mais ça ne veut pas dire que je te prenne pour une folle, je ne t’apprécie pas c’est pas une nouveauté, mais là c’était mon inconscient pas moi !

Webcam reprit instantanément ses capacités de résonnement, quelque vingtaine de neurones habituellement déconnectés du reste du cerveau, qui vise plutôt à : un, s’amuser ; deux, débiter des conneries ; trois, mater les beaux garçons ; quatre, j’ai pas encore défini et j’ai la flemme de chercher d’autres trucs. Il faut dire qu’elle s’entendait très bien avec les deux gamines-qui-se-faisaient-la-guerre, et quand on en entend une dire qu’elle cauchemarde de l’autre, qu’elle l’agresse plus ou moins ouvertement, ben ça fout un coup de fouet, et ça réveille moi j’vous dit… Là, il fallait que quelqu’un intervienne sinon on allait en finir au crêpage de chignon, et c’était pas du tout ça qui était prévu enfin pas par les filles in RP, quoi.

Bon, allez, y a une folle qui est arrivée, mais c’est pas si grave que ça, on sait tous très bien que Lou est un peu fofolle des fois… fit Camille d’une toute petite voix, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps, et elle était pratiquement sûre que les autres ne l’avaient pas entendue car Zélie venait de prendre la parole.

« Tu mens. »

Camille la regarda de travers et croisa les bras. C’était pas sûr qu’elle arrangerait la situation comme ça… Mais enfin, c’était bête tout ça, elle s’amusait bien avec Zélie, et tout avait basculé, d’abord y avait eu un froid entre Camille et Lou, puis évidemment un blizzard congelant entre Lou et Lavande, et maintenant Zélie allait sûrement en froisser une des deux, sûrement Lavande, qui n’aimerait sûrement pas se laisser dire qu’elle mentait sans rien faire – à moins qu’elle fasse sa quiche, et qu’elle décide de ne pas réagir, pour une fois, ce serait plutôt bien :sifle: .

Jetant un regard légèrement anxieux à Zélie, Camille haussa les sourcils comme pour lui demander de préciser parce que maintenant qu’elle avait parlé, elle pouvait pas laisser sa phrase en suspens sinon les vingt neurones de capacité de résonnement de Webcam ne seraient plus à la hauteur. La Serdaigle ne se fit pas prier, et continua sur sa lancée. Selon elle, Seamus et Lavande n’étaient pas vraiment ensemble donc elle ne pouvait pas avoir rêvé de lui – ce qui selon Camille n’était pas totalement vrai, car il lui arrivait bien de rêver de certaines personnes sans être avec elles, mais chut, et puis ça arrive à tout le monde, hun ? Même à moi malheureusement donc bon – puis elle n’avait jamais vu Lou en état de folle, donc elle avait menti.

Heu, l’argumentation paraissait un peu faible pour la préfète, mais Zélie avait l’air tellement convaincue qu’elle n’osait pas vraiment réfuter ce qu’elle avait dit. De plus, Lavande avait un air pâle et bouleversé, ça, elle l’avait bien vu, et un simple cauchemar avec Lou ne pouvait pas l’avoir mise dans cet état là… Camille, quand elle cauchemardait de Rosy (on met sur pause, maintenant : wi, bien sûr que Rosy est encore là, wi, bien sûr que Camille ne l’aime toujours pas, wi, wi, wi. Bon, HRP elle s’est barrée mais moi j’dis que c’est pas drôle, alors j’peux bien faire revivre Rose à travers mes RPs nan ? Bon, sans déconner, in RP, la Rosy a pas pu se barrer de Poudlard, donc j’dis qu’elle est encore là, point… Ça dérange personne de toute façon, hun ? =P Lecture 8) ), elle ne se réveillait pas pâle comme une morte, en fait, elle avait plutôt envie de « fighter » qu’autre chose .

Tout cela pour dire que Webcam doutait aussi du prétendu rêve de son amie Gryffondor, mais qu’elle doutait aussi des arguments de Zélie, qui venait de finir par un fabuleux « Vous avez déjà rêvé de tuer votre meilleur ami vous ? » Camille eut un semblant de sourire et fit, avec une moue penseuse :

Moi ? Nan. Jamais j’aurais rêvé de tuer Tiphanny ou Lola m’enfin ! Ah et pis si vous parlez des meilleurs amis au masculin parce que depuis le début vous mettez pas de e à meilleurs et à amis, ben, j’ai jamais vraiment eu de vrai meilleur ami mais si j’en avais eu, j’pense pas que j’aurais rêvé de les tuer… (Camille jeta un coup à Lavande, par-dessous cette fois-ci , et reprit la parole, un peu plus doucement.) Ouais enfin, tout ça pour dire que, heuuu… Ben je sais pas trop Lavande mais j’y crois pas trop à ton histoire de rêve… Nan, pas taper… Enfin disons que je sais très bien que, hum, vous ne vous appréciez pas, mais c’est quand même possible que tu rêve d’elle, mais, enfin j’ai du mal à croire que tu puisses être dans un état pareil après avoir juste rêvé de Lou… C’est vrai quoi, regarde, t’es toute pâle, t’as l’air complètement assommée, on peut carrément sentir que t’es stressée ! (Camille lui fit un petit sourire encourageant et se remua par terre.) Alleeeez, fais-moi un sourire, j’aime pas te voir comme ça, alleeez motivé motivé… T’es vraiment sûre d’avoir rêvé de ça ? T’as pas rêvé… d’autre chose, avant, après ? Parce qu’à mon avis, Lou elle a beau faire la folle (Petite mine malicieuse à la concernée), tu te mettrais pas dans un état comme ça, si ?

Bon, restait plus qu’à prier, prier, prier pour que Lou, justement, ne se mette pas dans « un état comme ça », elle… Elle avait encore pas dit grand-chose, mais ça n’allait pas tarder, oh wé, et Cam avait beau espérer qu’une dispute n’éclaterait pas, elle savait très bien qu’au bout d’un moment, ça finirait par péter.