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 Un peu de fraîcheur ! (PV Jo)
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  • Lavande Brown
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MessageSujet: Un peu de fraîcheur ! (PV Jo)   Un peu de fraîcheur ! (PV Jo) EmptyMer 10 Jan - 16:51:51

**Besoin d’air frais, j’ai besoin d’air frais, j’étouffe ici ! Le Château est surchauffé, c’est pas parce qu’on est en hiver qu’il faut allumer tous les feux ! On se croirait au Sahara en plein été ! Pff le problème c’est que j’ai aussi envie qu’on me fiche la paix et si je sors dans le Parc ou bien que je m’approche du Lac, je vais FORCEMENT tomber sur quelqu’un ! Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire, en tout cas pas question de rester à l’intérieur sinon je vais fondre sur place, c’est certain ! Allez Dieu si tu existes, ce dont je doutes fortement fais moi grâce d’une des petites illuminations dont tu as le secret, allez quoi sois gentil ! Please ! … Rien à faire, tu pourrais faire un effort, tu fais drôlement mal ton boulot ! … J’ai rien dit tu es génial ! Merci beaucoup je t’adore ! Quelle idée brillante, pourquoi n’y ais-je pas penser avant : la Tour d’Astronomie, ça s’imposait ! Vu le nombre de marches qu’il faut grimper pour y arriver, sûr qu’il n’y aura personne, en plus qui aurait envie d’y aller de jour ! C’est parfait !**

Après ce monologue intérieur, Lavande Brown, jeune Gryffondor se leva de son lit où elle était étendue depuis des heures à ne rien faire à cause de la température excessive et sortit de son dortoir vide. Elle descendit ensuite les marches de la Tour de Gryffondor, puis traversa Poudlard tout entier jusqu’à l’autre bout où se trouvait la Tour d’Astronomie. Arrivée là, elle commença l’ascension titanesque de la tour la plus élevée du Château, il lui fallut un quart d’heure entier pour arriver tout en haut. Elle avait préféré ne pas se presser pour profiter d’autant plus du changement de température lorsqu’elle serait au sommet. Et elle ne fut pas déçue, l’esplanade était totalement vide et de plus la température était exquise : une brise fraîche la rafraîchit sans pour autant la congeler et pour couronner le tout la vue était absolument splendide.

La Rouge et Or contempla le paysage subjuguée par sa beauté. En effet, elle était déjà montée là mais toujours de nuit pou suivre un cour d’Astronomie et dans ces moments-là, c’était le ciel qu’elle observait pas le sol, alors elle découvrit le paysage avec ravissement. Jamais, elle n’avait admiré le Parc d’une telle hauteur, elle l’avait déjà observé depuis son dortoir mais elle ne pouvait en admirer qu’une infime parcelle, alors que là c’était l’étendue toute entière qui s’offrait à ses yeux émerveillés. La neige recouvrait entièrement le sol, couvrant la végétation de son manteau blanc, le givre avait pris ses quartiers dans les branches nues des arbres et le soleil s’amusait à se refléter sur les eaux noires du Lac du même nom, créant des couleurs magnifiques. Seuls quelques élèves gâchaient le tableau digne des plus grands peintres paysagistes. La lionçonne ne put s’empêcher d’exprimer ses sentiments par une onomatopée des plus explicites :

-WHAOUH !

Une telle splendeur la laissait muette, et je peux vous dire qu’il y a extrêmement peu de choses en ce monde capables de la faire taire. Elle resta donc ainsi à contempler le Parc enneigé ne voyant même pas le temps passer, elle se sentait bien, en harmonie avec l’endroit, elle n’avait plus trop chaud, elle ne pensait plus à la pile de devoirs qui l’attendait gentiment posée sur sa valise. Mais au bout d’un certain temps, elle commença à sentir des fourmis dans les jambes, à force de rester bouche bée sans bouger, ses membres s’étaient engourdis. Elle se décida donc à marcher un peu pour se dégourdir. Et devinez sur quoi elle tomba ? Un télescope ! Quelle coïncidence, un télescope sur une Tour d’Astronomie, décidemment le monde était bien fait. Par contre pour ce qui est du cerveau de ma petite cruche …

Enfin, revenons à nos hiboux ! La demoiselle se dit qu’à défaut de regarder les étoiles (car même si à certains endroits on peut également les voir de jour Poudlard ne faisait pas partie de cette catégorie), elle pouvait toujours observer les formes des nuages. C’était une activité qui collait avec son tempérament faignant et fleur bleue et à laquelle elle s’adonnait depuis sa plus tendre enfance, elle avait l’habitude de s’allonger sur le toit de la ferme familiale et de passer des heures à s’imaginer des histoires avec les formes qu’elle apercevait dans les nuages, jusqu’à ce que sa mère l’appelle pour exécuter quelque tâche ingrate. Mais cette fois-ci elle serait tranquille, personne ne viendrait la déranger pour lui demander de ranger sa chambre ou bien de mettre la table ou pire d’éplucher les patates pour le dîner. En plus, sa vision serait meilleure car le télescope agrandirait les nuages et par conséquent il serait plus facile d’imaginer des formes, en un mot un moment de plaisir intense !

Elle plaça donc son œil près de la lunette et commença sa contemplation. Immédiatement, grâce à l’entraînement elle repéra un dragon et une licorne. Elle commença alors à s’imaginer une histoire d’amour entre eux mais ensuite un autre nuage en forme de mage noir arriva et s’interposa entre les deux tourtereaux. Le dragon dut le vaincre pour reconquérir sa dulcinée et finalement ils s’embrassèrent puis les trois protagonistes furent emportés par une rafale de vent plus puissante et la Gryffondor se concentra sur la vague suivante.
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MessageSujet: Re: Un peu de fraîcheur ! (PV Jo)   Un peu de fraîcheur ! (PV Jo) EmptyVen 19 Jan - 23:44:54

*1, 2, 3, 4, 5…*

La préfète écarta les rideaux de son lit à baldaquin. Ses pieds nus touchèrent le sol de pierre froid et le tâtonnèrent à la recherche de ses chaussons. Elle glissa ses petits petons dans les pantoufles, et entreprit de se lever de son lit. Première tentative : la jeune fille se leva et se rassit aussitôt. Non, ce n’était pas la bonne. La jeune fille s’étira longuement en fermant les yeux, et passa sa main sur son visage ensommeillé, avant de la passer dans ses cheveux pour essayer de dompter un peu cette longue crinière brune emmêlée. Pour une fois, ce n’était pas un réveil quelconque qui avait réveillé la préfète. Elle avait fait la grasse matinée. La première depuis un bon moment d’ailleurs, parce qu’avec tous les devoirs qu’ils avaient ces derniers temps (sadiques de profs qui avaient repris d’un rythme d’autant plus soutenu que l’on venait de changer d’année), elles n’avaient pas vraiment pu se le permettre.

Deuxième tentative : cette fois-ci, l’adolescente prit un peu plus d’élan pour se redresser. Opération réussie, elle était debout ! Elle attrapa une robe de chambre et l’enfila par-dessus son pyjama. Cependant, quelque chose semblait avoir changé par rapport à hier. Elle n’était pas prise de ses habituels frissons matinaux. Est-ce qu’ils avaient augmenté la puissance des cheminées ou est-ce que c’était le signe qu’il faisait meilleur dehors ?

Malheureusement, impossible de le vérifier. On était dans les cachots, donc il n’y avait pas vraiment de fenêtres, ou du moins, les rares fenêtres existantes étaient en hauteur. Bien évidemment, cela permettait de voir un petit bout de ciel, mais le froid, ça se jugeait plutôt en terme de « il y a moins de neige ou plus de neige qu’hier ? ». Quelle grande question existentielle dans la vie de la jeune O’Donnell.


*110, 111, 112, 113…*

Elle était assise par terre, devant sa malle. Mais où est-ce qu’il avait bien pu passer ce fichu truc ? Ce n’était pas possible, ça ! Elle était persuadée qu’elle l’avait rangé au fond de sa malle la veille au soir. La jeune fille retourna donc sa malle sans succès. Elle se releva alors et se dirigea vers le lit de Reilley, et le plus discrètement possible, entreprit d’ouvrir la malle de cette dernière. A tous les coups, c’était elle qui l’avait pris, comme d’habitude, quoi. Elle souleva quelques vêtements de son amie et aperçut un sachet de chocogrenouilles. Elle en attrapa un qu’elle fourra dans sa poche, et un deuxième directement dans son gosier. Mais cela ne réglait pas la question. Qui avait bien pu lui piquer ça ? Voilà une enquête qu’elle allait devoir mener aujourd’hui. Ah non, peut-être pas besoin. Ayant enfoui sa main un peu plus profond dans la malle de sa camarade, elle tomba sur l’objet de ses désirs. Non mais ! C’était elle qui s’était occupée de confisquer ce « lecteur aimepétroi » (d’après ce qu’elle avait compris) à cet imbécile de bouffondor qui se croyait plus malin que les autres parce qu’il avait réussi à enchanter un objet moldu pour le rendre utilisable dans l’enceinte de Poudlard. En fait, c’était un truc qui faisait de la musique. On se mettait deux bidules dans les oreilles, et on cliquait sur un bouton et ça produisait des musiques, plutôt sympathiques d’ailleurs. Joana, pourtant extrêmement opposée à tout ce qui pouvait approcher de près ou de loin à des objets moldus, avait pourtant réussi à se convaincre que ce truc là était devenu clairement un objet magique, et donc, elle n’avait aucun scrupule à l’utiliser…. Et apparemment Lysa non plus.

L’adolescente, juste dans un souci de vengeance, laissa le couvercle de la malle de sa camarade retomber lourdement, le tout dans un bruit assourdissant. Voilà comment on réveillait tout un dortoir en quelques secondes à peine.


* 853, 854, 855, 856…*

La préfète s’empara rapidement de ses affaires et disparût dans l’escalier. La salle commune était remplie de petits groupes de Vert et Argents, dont certains avaient encore des visages ensommeillés. L’équipe de Quidditch de Serpentard au grand complet choisi ce moment là pour faire son apparition. Aussi, Joana, vêtement propre en main et une longue cape aux armoiries de l’école par-dessus son pyjama et sa robe de chambre, s’éclipsa-t-elle pour se diriger vers la salle de bain des préfèts. Elle avait prévu de se faire couler un bon bain bouillant, plein de petites bulles multicolores et de se relaxer en écoutant les Bizarr’Sisters ou encore les Smashing Pumpkins^^. Heureusement qu’elle ne l’avait pas piqué à une petite cruche qui n’aurait eu que du Célestina Moldubec ou d’autres chansons d’amour toutes aussi pitoyables. Elle traversa les couloirs, en évitant soigneusement ceux qui étaient actuellement bondés, donc en clair ceux situés dans un large périmètre autour de la grande salle. (Bah oui, tous ces morfales, il fallait bien qu’ils petit-déjeunent). La préfète atteignit finalement son sanctuaire pour la matinée. Il était désert. Ouf, pas de Diggory en train de faire trempette et quelle qu’autre scène gore de ce genre qu’il lui serait impossible d’effacer de sa mémoire….

La jeune fille rentra et referma soigneusement derrière elle.


*1348, 1349, 1350, 1351…*

Le pantalon de pyjama rejoignit le reste des vêtements qui gisait déjà au sol. Le bassin était rempli d’une eau turquoise et cristalline, dont une partie était entièrement submergée par de la mousse irisée de couleurs et aux senteurs extraordinaires. Ils étaient vraiment bien tous ces petits robinets. En tout cas, Poudlard n’avait pas lésiné sur les moyens, quand il s’agissait de chouchouter un peu les préfets. Le lustre de chandelles, toujours aussi majestueux, éclairait l’immense salle de marbre blanc, et la jeune fille faisait la planche au beau milieu de la piscine rectangulaire qui occupait le centre de la pièce, emplie de mousse et entourée de cette série de robinets d’or.

Un bruit attira l’attention de la jeune fille. Il se redressa, ses pieds touchant le fond du bassin et regarda ce qu’il se passait autour. Pourvu que ce ne soit pas la geignarde ! Elle n’était pas d’humeur.

Malheureusement, quand on parlait du loup. Le fantôme fit son apparition, mais ne resta que peu longtemps… à vrai dire, le temps de s’assurer que ce n’était pas Diggory qui se trouvait là. Ils étaient vraiment pas possible ces pouffys. Même morts, ils étaient toujours aussi insupportables. Et celle-là encore plus que les autres. En tout cas, elle n’avait pas prolongé son séjour en reconnaissant la tornade irlandaise. Mais cruche comme elle l’était, elle s’était arrangée pour provoquer un courant d’air suffisant pour faire tomber une pile de serviettes. Aussitôt, ce fût à la blondasse du tableau de ce réveiller.

Oh non, mais pourquoi elle ?


*3897,3898, 4000 euh non, 3899, 3900…*

La sirène du tableau, une blonde avec une chevelure à faire une pub pour shampoing (peut-être bien qu’elle était là la raison pour laquelle on l’avait collée dans la salle de bain, c’était une affiche publicitaire !) ; la fille qui, par excellence, ne servait absolument à rien, à part à vous casser les pieds dans les moments où vous avez le plus envie de vous reposer.

- Rends-moi ça !

Le seul écho aux paroles de la préfète fût un insupportable gloussement teinté de blonditude.

- Mais je te dis de me rendre ça ! C’est à moi…. Enfin presque.

A quelques centimètres au-dessus des bras tendus de Joana flottait le « Aimepétroi » confisqué, et l’autre cruche dans le tableau riait aux éclats en regardant la fille sauter pour essayer de récupérer sa propriété. Enfin, la propriété qu’elle avait faite sienne. La préfète, préférant ruser, se dirigea alors vers sa propre baguette qu’elle gardait toujours sur elle, et la pointa en direction du tableau et menaça la sirène d’exploser son cadre, de la transformer en chauve-souris, de la dénoncer à Dumbledore, mais le tout en vain. Alors, elle eût une révélation.

- Si tu ne me rends pas ça immédiatement, je te lance un sort qui fait frisotter les poils de nez !

L’appareil moldu retomba alors si brusquement que Joana dû se précipiter pour qu’il ne se fracasse pas sur le marbre blanc. Sur le coup, la serviette qu’elle portait glissa et elle se retrouva là, totalement idiote, avec pour tout vêtement un bonnet de bain.

*4376, 4377, 4378…*

La jeune fille grommela en direction de la sirène encore morte de rire, et avec le peu de dignité qu’il lui restait, replongea dans le bassin. Non, mais ça n’allait pas être une espèce de blondasse accrochée à son caillou comme une moule à sa coquille qui allait faire la loi, non mais. Le seul problème fût que maintenant que cette cruche était réveillée, il lui avait pris envie de faire un peu la conversation. Joana s’immergea et profita des quelques minutes de calme que lui accordaient ses capacités respiratoires pour tenir en apnée, et elle ressortit, s’apprêtant à recevoir une nouvelle salve de commentaire sur Eleanor Harold, une jeune fille si charmante, probablement en partie Vélane et qui avait été préfète de Serdaigle en elle-ne-savait-plus-quelle-année, ou sur la dernière des fiancées de Mister Je-suis-meilleur-que-tout-le-monde Diggory. Ou des potins sur les profs, comme le fait que MacGonagall avait peut-être une liaison secrète avec Flitwick, que Chourave faisait pousser de la marijuana dans l’une de ses serres personnelles. Et puis l’histoire de ce brave Boris le Hagard ou encore des escaliers de Poudlard….

- Tiens, d’ailleurs, tu savais que … ?


* 5699, 5700, 5701, 5702, 5703…*

- JE LE SAVAIS ! C’est MOI qui avais raison !

*Si, si, j’avais raison, il y a bien 5703 marches. Ah ah, ma vieille, tu me dois vingt gallions !*
*Tu réalises bien que c’est à ta propre conscience que tu parles et que tu es devenue complètement schyzo ?*
* Et alors, l’autre poisson rouge devra bien admettre que c’est moi qui ait raison. Il n’y a pas 5700 marches pile dans cet escalier, il y en a 5703 !*
* Encore une âme qui vient de se perdre dans les méandres de la connerie…. *POUF* *


Et voilà, comment, au beau milieu d’une belle journée d’hiver, on se retrouvait en nage, tout en haut d’une tour d’astronomie à Poudlard. La jeune fille était là, quelque part entre l’épuisement et la fierté. Epuisement parce qu’elle venait de les escalader ces 5703 fichues marches ! Et fière, parce qu’elle allait pouvoir rabattre son caquet à cette poiscaille blonde. Le tout assez rapidement, parce que dans l’état où elle était, elle allait avoir d’un bon bain. Par contre, là, dans l’immédiat, elle était trop fatiguée pour redescendre ces escaliers de malheur. Il lui fallait de l’air frais. Cela tombait bien. Elle était au sommet de la plus haute tour de Poudlard. Quoi espérer de mieux ?

La jeune fille passa à côté de la classe, et se dirigea vers l’espèce de plateforme totalement à ciel ouvert à partir de laquelle ils étudiaient souvent le ciel. La préfète inspira un grand bol d’air… qui lui glaça ses poumons en feu, et par conséquent, elle fût prise d’une grosse quinte de toux. Tandis qu’elle suffoquait, elle aperçut quelqu’un un peu plus loin. Bouffondor, au vu de l’uniforme, cheveux longs et petite carrure. Le prototype de la cruche : Brown ! Mais qu’est-ce qu’elle fichait là celle-là ? Si c’était Trelawney qu’elle cherchait, elle s’était trompée de tour. Et si c’était pour se prendre pour la reine du monde, elle n’allait surtout pas tarder à découvrir les bienfaits de la chute libre sans parachute. Tiens, aucun garçon à l’horizon. Le nain jaune qui lui servait de petit copain ne traînait pas dans les parages. Joana, emplie d’aigreur face à toute la blonditude à laquelle elle avait eu droit, décréta alors qu’une Brown, même si elle n’était pas blonde, ferait un très bon souffre-douleur. Très pratique aussi, parce qu’il n’y avait pas besoin de redescendre ces fichus escaliers avant de pouvoir s’énerver dessus.


- Rêve pas, ton copain, il est tellement nain que même avec une jumelle comme celle que tu as dans les mains, tu n’arriverais pas à le voir à trois mètres, alors dans le parc ou dans les nuages…. Allez, dégage maintenant « Brownie », ça vaut mieux pour toi.

La voix de la préfète s’était faite glaciale. Elle avait réussit à reprendre le contrôle, et toute trace de fatigue physique ou d’essoufflement avait disparu, remplacée par une volonté destructrice. Joana venait de passer en mode « chasse »….
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  • Lavande Brown
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MessageSujet: Re: Un peu de fraîcheur ! (PV Jo)   Un peu de fraîcheur ! (PV Jo) EmptySam 20 Jan - 15:57:04

Lavande était encore toute tourneboulée par la merveilleuse histoire d’amour de laquelle elle venait d’être l’unique et privilégié témoin, ce qui étant donné qu’elle l’avait inventée de toute pièce était assez logique. C’est donc pour cela que lorsqu’elle entendit une voix derrière elle, elle ne fit pas tout de suite attention, trop occupée à retenir les larmes qu’elle sentait sur le point de couler. Ce ne fut qu’après un temps de réflexion de quelques minutes que les paroles qu’elle venait d’entendre prirent forme dans son esprit et que peu à peu son cerveau leur donna un sens. Enfin un sens oui, mais pas forcément le bon, en effet la Gryffondor n’avait pas retenu tous les mots prononcés dans son dos, seulement certains et elle avait reconstitué une phrase aléatoire avec eux. Rolling Eyes

**nain … mains … parc … nuages … brownie … C’est un télescope nain que tu as dans les mains ? C’est pour regarder le Parc ou bien les nuages ? Tu veux un brownie ?**

Un sourire s’étira sur le visage de la jeune Rouge et Or, Very Happy quelle que soit la personne qui se tenait derrière elle, il s’agissait forcément de quelqu’un de fort sympathique pour lui proposer si gentiment une pâtisserie. De plus étant donné ses questions, il devait sûrement s’agir d’un première année, un élève plus âgé aurait su que le télescope que Lavande avait dans les mains n’avait rien de petit et encore moins de nain. Lavande essaya de deviner sa maison avec le peu d’information qu’elle avait, et de se retourner ensuite pour voir si ses déductions se révélaient exactes ou bien erronées. Le ton de sa voix ne lui serait d’aucune utilité car étant donné le peu d’attention qu’elle avait porté à son interlocuteur lorsque celui ou celle-ci lui avait adressé la parole, elle ne s’en souvenait absolument pas. Elle n’avait même pas fait attention pour écouter s’il s’agissait d’une voix féminine ou masculine. Mais bon étant donné que la personne lui avait proposé un brownie, il devait sûrement s’agir d’un jeune garçon subjugué par sa beauté qui tentait maladroitement de la draguer, comme c’était mignon, peut-être même était-il craquant ? Elle continua ainsi ses déductions, étant donné sa question première il ne pouvait pas s’agir d’un Serdaigle car sinon il aurait immédiatement deviné que le télescope n’était pas nain. De plus pour oser l’aborder ainsi sans même la connaître le jeune effronté devait avoir une bonne dose de courage et de culot, la description correspondait parfaitement au caractère d’un jeune Lion. Oui il ne pouvait s’agir que d’un jeune lionceau qui l’avait vu, était tombé sous son charme ravageur et avait entamé la discussion de façon quelque peu maladroite, mais il s’était bien rattrapé avec le brownie. Lavande eut à nouveau un sourire Very Happy et se dit que si tout allait bien, le jeune griffon pourrait remplacer le petit frère qu’elle avait toujours rêvé d’avoir.

Elle se retourna donc confiante, presque sûre de ses conclusions, avec une seule inconnue : le physique de son jeune prétendant. Tout en se retournant, elle dit :

-C’est très gentil de ta part, je veux bien un brownie, mais d’abord tu dois me dire ton nom.

Elle s’apprêtait à ajouter que son prénom à elle était Lavande et qu’elle était enchantée de le connaître, lorsqu’elle aperçut Joana O’Donnell dans son champ de vision. Suspect Mais que faisait la préfète des Serpentards à cet endroit et pourquoi venait-elle gâcher une rencontre qui s’annonçait des plus sympathiques ? Lavande fut sur le point de lui crier de s’en aller et de la laisser tranquille, elle et son nouvel ami mais après avoir jeté un coup aux alentours, elle vit qu’elle était seule avec la Verte et Argent. Quelque chose clochait ! scratch Pourquoi alors que tout allait si bien, cette horrible vipère pointait-elle son horrible nez ? Elle n’avait pas une autre personne à embêter, sur tous les élèves de Poudlard, il avait fallu qu’elle décide de s’en prendre à la pauvre et innocente Lavande ! Fichu sort ! Mad Enfin au moins, Lavande n’avait commis aucune infraction –contrairement à son habitude- et la préfète même si elle y mettait toute sa mauvaise volonté ne pourrait rien faire pour enlever des points à Gryffondor.

Mais soudain, la lumière se fit dans le cerveau lent de la lionçonne ! Il n’y avait jamais eu de jeune Gryffondor, c’était O’Donnell elle-même qui avait proposé à Lavande un brownie, se faisant passer pour un gentil petit garçon juste pour embêter Lavande et voir sa réaction ensuite, décidemment quelle plaie cette fille ! Mad La demoiselle vit rouge et décida qu’elle n’allait pas laisser la quatrième année se moquer impunément d’elle sous prétexte qu’elle était plus jeune ! Elle s’approcha donc de la reptile, lui mit le doigt juste sous le nez et cria :

-Alors tu trouves ça drôle toi ? Bravo se foutre de la gueule d’une Gryffondor qui ne t’a rien demandé, pour une cruelle Serpentard comme toi quel plaisir ! Faire croire à une pauvre fille qu’elle pourra manger un délicieux brownie et après voir sa tête déconfite lorsqu’elle comprend que le délice chocolaté n’a jamais imaginé que dans l’esprit tordu et machiavélique d’une Serpillière immonde, quel bonheur intense ! Et bien tu peux être fière de toi, tu as parfaitement réussi, je suis dégoûtée et énervée ! Mais je te préviens ce n’est pas parce que j’ai un an de moins que toi que tu me fais peur, je ne vais pas me laisser faire comme les premières années terrorisés et innocents qui sont tes proies et victimes préférées d’habitude ! Non moi je vais me défendre !

Voilà au moins c’était dit ! O’Donnell saurait à quoi s’en tenir si elle provoquait encore une fois Lavande ! (Comme si la pseudo-menace de ma cruchinette allait impressionner une de deux terreurs de Poudlard ! Rolling Eyes) La Gryffondor avait encore son doigt pointé sur le visage de la Serpy et tremblait encore de colère contenue, mais elle se sentait mieux, elle avait dit ce qu’elle pensait à cette sadique ce que peu de personnes à Poudlard pouvait se vanter d’avoir fait, par contre de là à savoir si elle allait sortir de cette entrevue en vie, il y avait encore un grand pas. Elle préféra ne pas y penser pour l’instant, se concentrant uniquement sur la réaction prochaine de O’Donnell qui la connaissant risquait d’écourter fortement la vie de ma pauvre Lavande.
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MessageSujet: Re: Un peu de fraîcheur ! (PV Jo)   Un peu de fraîcheur ! (PV Jo) EmptyDim 25 Fév - 22:56:30

La chasseuse aurait pu s’attendre à beaucoup de choses sauf peut-être à la réaction de la quiche de gryffondor qui lui faisait face. Celle-ci, apparemment totalement dérangée, avait l’air persuadée que la tornade irlandaise voulait lui offrir à manger. Mais elle était vraiment arriérée cette fille ! Encore plus que ce que n’aurait pu le croire la préfète.

Ah non, tiens, il semblait que finalement elle commençait à comprendre. C’était probablement le temps que l’information mettait pour monter à son cerveau, enfin, plutôt à sa boîte crânienne, qu’elle fasse un tour dans le vide interstellaire qu’il contenait et qu’elle aille peut importe où avant qu’un semblant de compréhension de l’information émerge. C’était la seule explication possible.
La préfète poussa un soupir lassé et roula des yeux. Plus ça allait, plus on les recrutait débiles ces bouffondors.

La cruche s’était approchée de la préfète et la menaçait maintenant de son index. Qu’espérait-elle ? Réussir à impressionner quelqu’un ? En tout cas, si elle pensait faire peur à la serpentarde avec son malheureux petit index ainsi pointé, c’était dans l’œil qu’elle pouvait se le mettre son doigt, et jusqu’au coude, même. Le sourire de la quatrième année se fit alors carnassier et elle fit mine de mordre dans le doigt de la bouffondore, claquant des dents dans le vide pour l’inciter à arrêter de le pointer de la sorte.

Elle avait ensuite commencé à se lancer dans une espèce de discours sans queue ni tête. Comment ça lui faire croire qu’elle voulait lui offrir un brownie ? Mais il n’en avait jamais été question. Délice chocolaté ? Mais qu’est-ce qu’il y avait dans leur nourriture exactement ? Ce n’était pas possible d’être abruti à ce point là ! Congénital ? Probablement, avec ces sang-de-bourbe, on ne pouvait être sûre de rien. Quoique, de leur imbécillité, si…

Bref, le fait était que la jeune fille était dans un état entre l’atterrement et la crise de fou rire. Elle était tombée sur vraiment pitoyable comme bouffondore, digne d’une pouffy, c’était le cas de le dire étant donné le petit copain qu’elle se payait.


- Un délice chocolaté ? Mais t’es encore pire que je le croyais, la cruche ! J’ai l’esprit tordu et machiavélique, certes, mais il n’a jamais été question de te faire croire ce genre de débilités.

Son sourire s’élargit et se fit d’autant plus démoniaque quand la préfète poursuivit.

- Alors comme ça, tu n’as vraiment pas peur ? Le courage de ta maison, c’est bien ça, la brownie ?

La voix de Joana se fit plus menaçante et elle s’approcha un peu plus de la jeune fille de sa démarche féline.

- Si tu essaies de te défendre, ça peut rendre ce petit jeu plus intéressant… souffla alors la jeune fille, semblant plus s’adresser à elle-même qu’à la rouge et or qui lui faisait face.

Elle essayait par son discours de faire démentir la jeune fille qui prétendait ne pas la craindre. Elle lui prouverait qu’elle avait pourtant de fort bonnes raisons de craindre la préfète de Serpentard à laquelle elle avait affaire. Il ne fallait pas oublier qu’elles étaient toutes deux au sommet de la tour d’astronomie, et qu’il restait toujours à la verte et argent la possibilité de balancer la bouffondore par-dessus la balustrade et lui faire redescendre les elle ne savait exactement combien d’étages qui les séparait du sol. Mais pour l’instant, l’intimidation devrait suffire.


- Alors, Miss Courage, on a perdu sa langue ? Ou peut-être as-tu besoin d’aide pour la voir disparaître ?

[hrp : désolée du retard de post, j’espère que celui-ci t’ira, sinon je le changerai]
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MessageSujet: Re: Un peu de fraîcheur ! (PV Jo)   Un peu de fraîcheur ! (PV Jo) EmptyLun 26 Fév - 17:29:33

La réaction de Joana ne ressemblait pas du tout, mais alors pas du tout à ce que Lavande avait imaginé. non! La Rouge et Or avait supposé que la Serpentard lancerait une ou deux répliques cinglantes comme avait l’habitude de le faire les Serpillières lorsqu’elles s’adressaient aux membres des trois autres maisons. Ou bien que la préfète la menacerait peut-être de lui faire subir milles et uns supplices maintenant qu’elles étaient seules à des dizaines de mètres au-dessus de tout être pouvant venir en aide à Lavande. Ou encore qu’elle mettrait ses menaces à exécution en lui lançant un sort. Mais la Gryffondor ne s’attendait vraiment pas à ce que Joana nie ce qu’elle avait dit en bloc. Suspect Qu’elle la traite de cruche, c’était normal, tout le monde le faisait, qu’elle prétende avoir un esprit tordu et machiavélique aussi, c’était de notoriété publique mais qu’elle refuse d’admettre ce qu’elle avait dit, c’était tout bonnement ridicule ! Que craignait-elle ? scratch Que Lavande aille répéter dans le Château les stupidités qu’elle avait proférées dans l’unique but de l’embêter ? Ca ne risquait pas d’arriver ! En effet, la Lionne n’était même pas sûre d’être capable de parler après cette entrevue. Alors répéter ce qui s’était passé, donnant ainsi à Joana une raison de plus de la persécuter, il en était hors de question, Lavande était courageuse mais absolument pas suicidaire. Enfin elle n’eut pas besoin de se triturer les méninges plus longtemps pour essayer de comprendre la réaction de la Verte et Argent car celle-ci reprit la parole et fit une déclaration qui fit oublier à Lavande tout ce à quoi elle avait pensé avant.

En effet, Joana, après avoir claqué ses dents tout mais alors tout près du doigt de Lavande, qui l’avait instinctivement retiré de la proximité des canines de la vipère, lui fit un sourire à vous foutre les jetons. Et continuant sa petite prestation, lui demanda si elle n’avait toujours pas peur d’elle. Lavande commença à regretter ses paroles qui lui semblèrent brusquement bien hâtives. Ce fut la totale lorsque la terreur du Château lui glissa à quelques centimètres du visage :


Citation :
Si tu essaies de te défendre, ça peut rendre ce petit jeu plus intéressant…

Lavande sentit une coulée de sueur glacée descendre le long de son échine et elle dut se contenir pour éviter de frissonner. Elle tenta de se raisonner :

**Allez Lavande tout va bien, tu es une Gryffondor, prouve le ! Elle ne peut rien te faire sinon elle va se faire renvoyer ! Oui mais si je suis morte, je m’en contrefiche qu’elle se fasse renvoyer moi ce que je veux c’est continuer de vivre ! pale Non, non il ne faut pas que je pense comme ça ! Tout va bien, respire Lavande et garde la tête haute !**

Seulement ces magnifiques résolutions étaient plus faciles à dire ou plutôt à penser qu’à faire, la griffonne dut donc faire appel à toutes ses réserves de courage pour réussir à ouvrir la bouche. Ce ne fut pas facile mais la petite pique de la préfète, au lieu de faire retomber son courage, fut juste ce qu’il lui fallait pour réussir à parler. Elle dit donc, choisissant prudemment ses mots, car maintenant qu’elle n’était plus son l’effet de la colère mais de la peur, les mots se bloquaient dans sa gorge et refusaient de venir dans un ordre logique :

-C’est gentil de ta part de vouloir m’aider mais ma langue va très bien, pas la peine de te déranger !

**Bon ça c’est fait, maintenant il faut que j’arrive à trouver quelque chose d’intelligent à lui dire pour prolonger d’au moins quelques minutes la durée de ma courte vie. Réfléchis Lavande, pour une fois dans ta vie réfléchis !**

Et c’est effectivement ce qu’elle fit, seulement le temps pressait car du peu qu’elle savait d’elle, la préfète des Rusés n’était pas réputée pour sa patience et Dieu seul sait ce qu’elle pourrait lui faire si Lavande l’énervait trop. Pourtant rien strictement rien ne venait, le vide complet ! La troisième année commençait à désespérer et à se résigner à son triste sort lorsqu’une idée, complètement folle certes, mais une idée quand même fit son apparition dans le néant qui lui servait de cerveau !

**Non je peux quand même pas lui demander ça, ce serait bien trop culotté ! Bah de toute façon je suis déjà fichue, dès que j’ai croisé sa route ma vie était terminée donc autant y aller ! Rolling Eyes**

La jeune fille se jeta donc dans le vide (façon de parler évidemment) et demanda à Joana :

-Mais dis-moi de quel jeu tu parles, ça m’intéresse ? On peut y jouer à deux ?

Et oui cette dingue de Lavande n’avait rien trouvé de mieux que de demander à la terreur de Poudlard de quelle façon elle avait l’intention de l’achever, parce que, contrairement aux apparences, elle avait bien compris que le jeu consistait à s’amuser avec elle avant de l’achever comme un chat jouerait avec une souris avant de l’avaler toute crue. Seulement la Gryffondor s’était dit que de paraître plus stupide qu’elle ne l’était (ce qui soit-dit en passant est bien compliqué niarkhéhé) ne pourrait pas vraiment lui nuire. Au contraire, elle pourrait peut-être réussir à surprendre la vipère en se montrant plus intelligente que ce à quoi elle ne s’attendait. Fière de sa trouvaille, elle afficha un petit sourire et attendit tranquillement, du moins en apparence la réponse de Joana.
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MessageSujet: Re: Un peu de fraîcheur ! (PV Jo)   Un peu de fraîcheur ! (PV Jo) EmptyMer 27 Juin - 22:00:35

C’était parce qu’elle était coriace ou c’était parce qu’elle était encore plus idiote que ce que Joana soupçonnait déjà que la petite bouffondore réagissait comme cela ? N’admettant pas la première réponse, Joana plaida la folie de la gryffondor. Après tout, ces vermines là, ils se sentaient un besoin permanent de se rendre héroïque par des actes plus débiles les uns que les autres. Et là, l’acte débile en question, c’était bel et bien d’oser rétorquer aux propos de la vipère et ne pas s’aplatir comme aurait dû le faire toute bonne vermine de cette espèce.
La préfète commençait petit à petit –puis à grands pas- à perdre sa patience, pourtant légendaire… Cette qualité qui était sienne depuis tellement longtemps pourtant… Vous aurez bien évidemment relevé l’ironie de cette phrase. Quoique, vu votre niveau intellectuel, j’ai quand même préféré le répéter…. Non seulement la petite écervelée osait lui répondre, mais la voilà qui venait maintenant d’entrer dans le jeu de Joana. La jeune n’attendait que cela à dire vrai pour pouvoir se défouler pleinement sur sa victime, qui par sa dernière phrase, venait de devenir une victime consentante. Ben quoi, franchement, la fille qui vous demande comment vous allez la tuer sans chercher à s’enfuir, ça veut bien dire qu’elle attend qu’on l’achève non ?
Le regard de la préfète se fit plus perçant, comme si l’animal qui sommeillait en elle pouvait enfin s’éveiller pour s’amuser à son tour. Joana planta son regard dans celui de sa proie et commença lentement à lui tourner autour sans la lâcher des yeux. Alors comme cela la jeune cruche voulait savoir à quel jeu elles allaient jouer toutes les deux. (au Loup garou, et c’est moi le Loup, mouhahaha)


- Oui, ça s’y joue à deux. L’hypogriffe et le furet, tu connais ?
(ndla : c’est bien évidemment la version magique du chat et de la souris).

Le sourire sur les lèvres de Joana s’élargit et pris un semblant carnassier. Son regard passa alors assez rapidement de la gryffondor à la balustrade et de la balustrade à la gryffondor. L’objectif de ce petit manège était bien évidemment de faire subtilement comprendre à la rouge et or que son chemin n’allait pas tarder à croiser celui de ladite balustrade. Mais en même temps, la subtilité, ces petits cerveaux atrophiés, ils ne pourraient pas forcément comprendre ce que cela signifiait. C’est pour cela, et uniquement dans le but de faciliter la compréhension de la Browny, que la vile préfète dégaina sa baguette et la pointa très calmement en direction de la jeune fille, suivant les moindres mouvements de cette dernière.


- Alors je t’explique les règles… Je suis l’hypogriffe, tu es le furet. Et si tu as quelque peu suivi les cours de j’aime-les-bêbêtes-et-je-m’en-occupe, tu sauras peut-être que les furets sont une des bases de l’alimentation des hypogriffes.

La jeune fille fit une pause avant d’ajouter.


- Jusque là ton cerveau –ou du moins ce que tu fais passer pour tel- enregistre et comprend, ou est-ce qu’il faut te le faire répéter en troll ?

Sans lâcher son nouveau joujou des yeux –je parle bien évidemment de la victime-, la préfète pointa sa baguette vers la porte derrière elle, seule issue de la tour si l’on exceptait le vide de l’autre côté des remparts. Elle prononça le sort du bout des lèvres et le cliquetis indiquant que la porte venait bel et bien de se bloquer se fit entendre. Maintenant, en haut de cette tour d’astronomie, il n’y avait plus qu’elles deux. Le ciel était clair, les étoiles commençaient à apparaître au loin. C’était décidément une belle journée pour tuer…. Oui bon, tuer était passible d’Azkaban et la jeune fille était encore trop jeune et jolie pour ça. C’était donc une belle journée pour martyriser une cruche rouge et or.

[hj:je suis désolée, je n'étais pas particulièrement inspirée pour cette réponse là, mais je voulais quand même reprendre ce topic^^]
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MessageSujet: Re: Un peu de fraîcheur ! (PV Jo)   Un peu de fraîcheur ! (PV Jo) EmptyMer 4 Juil - 8:37:36

[Hj]Pour l'inspi pas d'inquiétude on a tous des pannes de temps en temps. Wink

Rectification, paraître plus débile qu'elle ne l'était non seulement pouvait être mais ETAIT dangereux ! Lavande le comprit dès que Joana ouvrit la bouche pour lui donner les explications qu’elle avait demandées. Elle se maudit d’avoir demandé à la préfète la façon dont elle allait l’achever, car même si elle avait réussi à avoir un sursis, maintenant elle était définitivement seule au monde avec une fille qui ne désirait qu’une chose : la faire souffrir. Parce que lorsque l’on dit à quelqu’un que l’on va jouer à l’hippogriffe et au furet, il ne peut y avoir que deux raisons à ces paroles ; soit l’on veut réellement s’amuser en jouant à un jeu sympathique où il s’agit de courir partout, soit l’on veut simplement attaquer la personne avec qui l’on va « jouer », mais on utilise pour désigner l’attaque un euphémisme destiné à effrayer un peu plus la victime. Et une voix dans l’esprit de Lavande lui criait que ce que la préfète avait dans la tête correspondait plutôt à la deuxième option. Elle en eut d’ailleurs confirmation avec la suite des explications de la Verte et Argent. Sa peur monta alors de plusieurs crans et elle ne fit même pas attention à la remarque désobligeante que fit Joana sur son intelligence. Tout ce que son cerveau réussit à capter, ce fut le mouvement de la main de la préfète en direction de sa poche puis les actions qui s’en suivirent. A savoir, sortir sa baguette, la pointer sur elle (Lavande) ce qui n’augurait rien de bon, puis à son grand soulagement la pointer finalement vers la porte.

Lavande se retint de pousser un soupir lorsque Joana arrêta de pointer sa baguette en direction de sa poitrine, mais le sursis ne fut que de courte durée, car bientôt un bruit de porte que l’on referme se fit entendre. Le regard de la Rouge et Or se dirigea alors vers la porte et ses yeux confirmèrent ce que son cerveau avait déjà deviné, elle n’avait plus aucun moyen de s’échapper. Arrivée à ce stade, elle ne put s’empêcher d’avaler de la salive avec un bruit très caractéristique de la peur. Elle fixa ensuite son attention sur la préfète qui avait de nouveau pointé sa baguette sur elle et, sans bouger d’un seul cil pour ne pas provoquer la Serpentarde, elle tenta de voir si son aînée avait juste décidé de lui faire une grosse frayeur ou si elle voulait aller plus loin. La lueur de sadisme dans les yeux émeraude de la Vipère ne lui laissa plus aucun doute, elle était définitivement dans la bouse de dragon, mais qui plus est jusqu’au cou ! pale

Désespérée, elle tenta de faire travailler ses méninges pour trouver un moyen de s’en sortir, mais ses neurones semblaient paralysés par la peur, son cœur quant à lui travaillait à plein régime et elle avait l’impression que chaque battement résonnait comme le son d’une cloche dans tout son corps. De la sueur froide commençait également à lui couler le long du dos et plus les minutes passaient, plus le silence qui s’était installé entre les deux filles devenait inquiétant. Finalement, la Lionne n’en put plus, elle tenta alors un geste désespéré, elle plongea la main dans sa poche et en sortit sa baguette qu’elle pointa également vers la préfète, elle savait que si un véritable Duel s’engageait, elle n’aurait aucune chance, mais au moins sentir le contact rugueux du bois avec sa main la rassurait un minimum. Elle brisa aussi le silence en disant, tentant de conserver, au moins en paroles, le minimum de dignité qui lui restait :

-J’accepte, mais je rajoute une règle, sinon il y a injustice, le furet a les mêmes armes que l’hippogriffe.

Elle désigna alors sa baguette d’un petit geste de la tête, extrêmement nerveux, puis dans l’impulsion du moment, sans bien comprendre ce qu’elle faisait, elle cria :

-EXPELLIARMUS !

Un éclair rouge l’aveugla partiellement, lui laissant néanmoins voir que son sort se dirigeait bien vers la personne visée, à savoir la seule présente sur la Tour à part elle-même, mais quel serait le résultat ? En réalité, elle s’en fichait un peu, ce qu’elle voulait, c’était profiter de la surprise pour courir jusqu’à la porte et c’est ce qu’elle fit. Elle tenta alors d’ouvrir la porte mais sous l’effet de la peur, au lieu de prononcer « Alohomora », elle se mélangea les pinceaux et dit :

-Alomohora.

Evidemment, la porte ne bougea pas d’un centimètre et pendant ce temps Joana devait avoir reprit la situation bien en main, milles gargouilles ! Mad
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