[hrp : ET la, tu as oublié la vingt et unième minute :sifle: , et au sondage, j’ai bien sûr répondu Obiwan Kenobi XD]

Il était une fois l’histoire du narrateur qui racontait l’histoire de Joana, si si, jparle de la fille, là, derrière son écran d’ordi, et qui s’amuse à jouer les sadiques avec son perso. Il était donc une fois l’histoire de ce narrateur là, ou plutôt devrais-je dire de cette narratrice là, qui, invitée dans un topic par un certain Christopher Correa, se retrouva devant ça : ce topic où à peine arrivé personne n’y comprenait rien. Pourtant, quelques signes, quelques allusions ne trompaient pas. C’était bien à cette personne là qu’était adressé ce topic ci… et pourtant…

La narratrice relut encore et encore les premières lignes du sujet, et le sujet dans son intégralité. Et pourtant, quelque chose lui échappait –c’est d’abord pour cela qu’elle vota Obiwan Kenobi-. Elle ne comprenait pas pourquoi ni comment sa préfète verte et argent s’était retrouvée curé au milieu d’un mariage entre un débile et un loup… parce que quand bien même le Correa en question ne serait pas un villageois et que l’union serait possible, la jeune fille était, comme son nom l’indiquait, une jeune fille. Et non un prêtre….

Mais je crains que nous ne soyons en train de nous éloigner du sujet –si tant est qu’il y en ait vraiment un-.

Joana, fort peu préoccupée par les problèmes existentiels de sa narratrice –qui ne trouvait même plus son topic-, se dirigeait d’un pas lent vers l’orée de la forêt interdite, où se déroulaient habituellement les cours de soin aux créatures magiques ; vous savez bien, ce cours où on joue à « nos amis les bêtes » et qui accompagne le célèbre cours de « nos amies les plantes ». Vous vous demandez alors pourquoi la jeune fille se dirigeait-elle en ce lieu alors qu’elle savait pertinemment que le monstre qui leur servait de professeur était absent l’espace de quelques semaines ? Et bien, parce que contrairement aux préfets extrêmement bien informés, nombre d’élèves profondément étourdis (voire carrément débiles), ne se renseignaient pas ni ne jetaient de coup d’œil aux panneaux d’informations, et de fait, n’étaient pas au courant qu’il n’y avait pas cours. Il s’agissait donc de retrouver ses âmes en peine –ou en joie selon- pour leur annoncer la nouvelle et le leur expliquer pour la énième fois à leurs petits cerveaux atrophiés.

- Les Quatrième Année ? Le cours d’aujourd’hui est annulé, de même que jusqu’à la fin de la semaine, et ce jusqu’à nouvel ordre. Je dois quand même faire l’appel pour m’assurer des présences de chacun.

La jeune fille sortit le parchemin que lui avait confié le directeur de sa maison et cocha les noms des élèves, autorisant ceux-ci à s’en aller, une fois notés sur la liste. Quand il n’y eût plus aucun élève devant elle, Joana revérifia la liste, et réalisa que bien évidemment, un énergumène manquait à l’appel. Et lequel ? Le profondément idiot Christopher Correa.

Mais où est-ce qu’il avait bien pu passer celui-là ? En même temps, c’était le cadet de ses soucis. Après tout, moins elle le voyait, mieux elle s’en portait. Voilà des lustres qu’elle ne lui avait plus parlé, cherchant depuis fort longtemps à l’éviter, suite à quelques histoires plus que douteuses et à un drame oh combien grave aux yeux de la préfète. M’enfin bref, nous ne nous étendrons pas plus sur cela pour le moment. Et voilà maintenant qu’elle allait devoir le retrouver… non, pas besoin. Après tout, il pouvait très bien être marqué absent au cours, cela ne lui faisait ni chaud ni froid.
Cependant, le directeur des Vert et Argent ne sembla pas franchement de l’avis de la jeune fille lorsque celle-ci vint lui rendre le document et lui annoncer que l’un de ses étudiants faisait l’école buissonnière. La jeune fille tâcha d’argumenter, prétextant qu’il avait peut-être déjà été informé par avance de l’absence du professeur –bien qu’elle n’y crût absolument pas elle-même–. Ou que de toute façon c’était Correa et que dès la base, il n’avait pas franchement sa place à Serpentard (ben quoi, on argumente comme on peut). Mais rien n’y fit, elle se retrouva de corvée de retrouvage de Correa. Quelle plaie !

Il faut retrouver le pas-soldat Correa. Votre mission, même si vous ne l’acceptez pas sera de devoir retrouver cet idiot dans Poudlard, avec la même probabilité que celle de trouver l’aiguille dans la botte de foin… quoique, même une aiguille c’était moins débile qu’un Cricri… et surtout, ça se laissait trouver.


Au bout de trois heures de recherche –pas forcément très intensive, après tout, c’était pas un bien précieux qu’elle cherchait, c’était plutôt un boulet…-, la jeune fille finit par se laisser tomber dans l’un des fauteuils de la salle commune. Elle en avait marre, elle en avait plein les pieds de devoir chercher cet idiot. Une idée lui traversa alors l’esprit. Après tout, parmi les ordres qu’on lui avait donnés ne figurait pas le fait qu’elle pouvait utiliser des sous-fifres pour faire le travail à sa place…

- Vous deux là, dit-elle brusquement en se redressant, pointant d’un doigt menaçant en direction de deux Première Année dont le seul malheur fût de s’être retrouvés au mauvais endroit au mauvais moment. Si vous ne voulez pas terminer l’année tous les soirs en colle, vous allez m’obéir très gentiment….

Les deux nouveaux larbins, bien briefés, disparurent par la porte de la salle commune pour ne réapparaître que deux heures et demie plus tard. Entre temps, la jeune préfète avait profité d’une sieste bien méritée et d’un copieux goûter.

- Alors ?

…

- Comment ça quelqu’un l’a vu du côté de Pré-au-lard ??!!

[hrp: je sais que c'est dangereux, mais je te laisse le temps de commencer à faire des dégâts avant même d'arriver... si tu préfères que j'arrive de suite, alors j'éditerai]

Il était deux fois (ben oui, une fois, ça a déjà été fait au post précédent, et pour mon collègue narrateur qui ne sait pas compter, deux, ça vient après un)… il était donc deux fois la fantastique, extraordinaire, génialissime, incroyable, formidable, sensationnelle, singulière, prodigieuse, fabuleuse (merci les synonymes de Word) et surtout toujours aussi modeste –et ravissante- narratrice des aventures de Jo la terrible, qui se retrouva à lire du flood et du flood et encore du flood, cherchant une nouvelle fois à comprendre à quoi rimait ce texte sans queue ni tête. Mais ce n’était pas le moins du monde pour confirmer la thèse de Cricri, c’était plutôt dans le but de confirmer sa propre thèse selon laquelle un Correa, c’est fondamentalement incompréhensible…

Après avoir lu une longue liste de remerciement et avoir réalisé l’idolâtrie que lui montrait le serpentard qui prenait tout le temps des photos à la rencontre, elle releva tout de même un horrible détail : il avait OSE mettre le nom de Lee dans le même format de police que le sien. Quel outrage quand l’on savait la narratrice de Joana tout aussi terrible avec le pauvre bougre qui jouait le rôle de Lee que la terreur et préfète des serpentards elle-même face à l’autre imbécile de tête de poulpe.

Finalement, notre vaillante narratrice parvint au bout de tout ce flood cricri-ien, combattant à coups d’épées acharnés les mots qui chargeaient, chaque fois de plus en plus nombreux. Elle se faisait assaillir par l’ennemi pseudo-littéraire pour le repousser de plus belle. Puis, n’y tenant plus, elle dégaina son arme secrète : LOLA ! Non, pas Lola Heaven, quand même ; mais plutôt un Ak-47 dont le format miniature en leurrait plus d’un. Elle tira et tira et tira encore, jusqu’à ce que le flood finisse par être bouté hors des frontières littéraires du Miroir du Rised (et hop, le tit coup de pub du jour : « votez pour le forum » ; « les mangemorts recrutent, vive le toblerone© ! »).
La narratrice atteignit la fin de cet infernal post, et un sourire sadique vint prendre place sur son visage : ainsi ne voulait-il pas être laissé en plan une nouvelle fois ? Alors comme ça il n’aurait peut-être pas l’inspiration nécessaire qui lui permettrait de surpasser la magnifique et toujours aussi charmante et modeste narratrice cachée derrière Jo ?

Mais sa conscience intervint à ce moment-là. Qu’en diraient les lecteurs ? Seraient-ils assez idiots pour continuer à lire ces inepties ? Il fallait penser à eux.
Pour Spaaaaarteeee ! euh non, bug de scénario…
Pour les leeeecteeeeeuuuurs !
Elle allait devoir se creuser la tête et essayer de trouver justement un scénario qui permettrait aux deux héros… hum hum… à l’héroïne (qui a dit cocaïne ?!) et au zéro qui l’accompagnait de faire quelque chose d’intéressant… ou du moins de faire quelque chose tout court.

Et c’est pour cela qu’il fallut à la pauvre narratrice plusieurs mois pour répondre…. Meuh non….

Et si l’on s’intéressait un peu à Joana ?...
(z’avez vu, elle a la classe, ma transition…)


La jeune fille tapa dans un caillou. Elle avait les bras croisés sur sa poitrine, sa cape sur ses épaules et descendait le chemin qui menait à Pré-au-lard en grommelant. Elle donna un nouveau coup de pied dans un caillou dont la seule faute fût de se retrouver sur sa route.

- Aieeeeuuuuuh ! Y’en a marre !

Et oui, comme vous l’aurez compris, ça, c’était un caillou plus gros que les autres, et au passage, la goutte de sang de dragon qui fit déborder le flacon.
Ben oui, on adapte les expressions comme on peut. On a même une version pour les alcooliques précoces de Poudlard (qui se reconnaîtront) selon laquelle ce serait la goutte de Whisky Pur Feu qui fait déborder le bol de punch.

Une demi-heure et quelques cailloux plus tard, la jeune fille remontait l’allée centrale du petit village, à la recherche d’un Correa toujours aussi introuvable. Mais comment est-ce qu’il avait pu atterrir à Serpentard celui-là ? Et surtout, comment avait-il pu être accepté à Poudlard ?! Voilà là l’une des grandes théories de Joana : le choixpeau et le vieux croûton étaient tout aussi gâteux l’un que l’autre, et incompétents par la même occasion. Meilleur sorcier de tous les temps et gnagnagna disaient les cartes de chocogrenouilles. Comment pouvait-on considérer des chocogrenouilles comme source de savoir universel ? Y’avait que le binoclard et sa clique pour y croire….

Mais où était donc Correa ?
Il allait falloir mener une enquête pour découvrir la solution à ce mystérieux mystère. Mais la préfète n’en avait pas franchement envie. D’autant plus que l’une des façons de trouver ce que l’on cherchait était de réfléchir comme la personne que l’on cherchait. Or, on parlait ici de Cricri ; et quiconque d’à peu près normal savait que le Correa n’a pas de cerveau. Cette espèce en a été dénuée dès la naissance, et cette étrange anomalie est héréditaire ; sinon quoi, ses parents ne se seraient ptêt pas reproduits pour donner un fils aussi… voilà quoi. D’ailleurs, est-ce qu’il avait de jeunes frères ou sœurs ? Ah, quel cauchemar ! Rien que d’y penser, la préfète en eût des frissons, et elle préféra ôter ces pensées cauchemardesques de son esprit. Un Correa, c’était déjà une horreur, mais alors deux ou trois… brrrrrr.
La préfète fit le tour des bars du petit village, ainsi que du magasin de farces et attrapes, et de celui des confiseries. Elle en profita d’ailleurs pour s’acheter un paquet de fondants du chaudron et de dragées-surprise de Bertie Crochue, dont ses réserves étaient quasi-épuisées.
Mais où est-ce que pouvait bien être cet imbécile ?
Penser comme lui, penser comme lui… beaucoup plus facile à dire qu’à faire, ça. La jeune fille, plantée au beau milieu de la rue pivota sur elle-même, cherchant le genre de lieu qui aurait pu attirer l’autre imbécile. Soudain, son regard se posa sur la vieille bâtisse en abandon qui surplombait la colline à la sortie de Pré-au-lard.
Non ? Quand même pas ? Il n’aurait pas osé aller se balader là-bas ?!
Sauf qu’on parlait de Correa (et qu’il faut bien que Joana finisse par le retrouver, sinon, il va se mettre à encore râler). La jeune fille leva les yeux au ciel et avança vers le lieu abandonné. Il paraissait que c’était hanté, ce truc là. Pour se donner du courage, la jeune fille attrapa un dragée surprise… et le recracha aussitôt.

- Bweeeerk, jus de chaussette.

Décidément, ce n’était pas son jour. Maugréant, la préfète continua à avancer et atteignit finalement les grilles de la propriété abandonnée. Ça s’appelait « La Cabane Hurlante ». Rien que le nom ne présageait rien de bon. La jeune fille poussa la grille, puis s’arrêta. Elle fit un pas en avant, recula de deux. Mais dans quelle galère était-elle encore en train de s’embarquer ?

Joana inspira un grand coup et entra dans la propriété, puis après quelques hésitations, dans la vieille maison. Comme toute maison hantée qui se respecte, le sol craquait, et il régnait à l’intérieur une obscurité inquiétante. La jeune fille dégaina sa baguette et d’un « lumos » en éclaira l’extrémité. Elle leva sa baguette pour augmenter la surface éclairée, et s’avança, peu rassurée. Il y avait du bruit un peu plus loin.
Joana entra dans ce qui semblait être un salon et s’orienta vers la cheminée avec l’intention d’y faire naître un feu qui permettait à la fois d’éclairer et de réchauffer cette pièce sombre et glacée quand elle reçut une chose sur l’épaule. Puis une autre. Et encore une.

- Aaaaahhh, des araignées ! Enlevez-moi ça, enlevez-moi ça !

Elle se débattit vigoureusement, essayant de se débarrasser de ces petites bêtes qui l’avaient surprise. Elle réalisa alors que quelque chose de beaucoup plus gros que de simples petites araignées se trouvaient là ; et ce quelque chose n’était autre que l’imbécile qu’elle était venue chercher.

- TOI ! S’exclama-t-elle, passablement énervée, pointant un doigt accusateur en direction du Correa concerné.

Elle s’approcha de lui et sans faire preuve du moindre ménagement, l’attrapa par le bout de la cravate et le traîna derrière elle, avec la ferme intention de le ramener à son directeur de maison.

- Tu viens et tu te la boucles, lui cracha-t-elle.

Mais il ne fallait pas se leurrer. C’était Correa qu’elle devait ramener à Poudlard, et elle se doutait bien que l’opération serait beaucoup plus difficile que ce qu’elle prévoyait….