Nom : Vlam Baobab
Prénom : Rival
Age de votre personnage : 33 ans
Age du posteur (en HJ) : 16
Comment avez vous connu le forum ? : Tourdejeu
C’était un dimanche matin, et il faisait moche, très moche. Le ciel était couvert de nuages tout gris, et il pleuvait comme vous ne pouvez l’imaginer… Sous la pluie, marchait un grand homme, qui avoisinait peut-être le mètre quatre vingt. Désorienté, il avait tout l’air du type banal qui s’était perdu dans une ville qu’il ne connaissait pas. Beau garçon, il avait une peau assez blanche, contrastant avec ses yeux et cheveux noirs, aux épis vengeurs. Rien d’autre à dire sur son visage, mis à part le fait qu’il avait un nez, une bouche, et deux oreilles.
« Putain, j’suis où là… » murmura Rival, en s’arrêtant, puis en regardant à gauche puis à droite. Il était vêtu d’une chemise blanche, indécemment ouverte, dévoilant une grande partie de son torse, imberbe. Son pantalon était noir, tout comme la veste qu’il tenait dans sa main. La chemise, plus mouillé que ses autres vêtements, collait et moulait son corps avec un côté pervers.
« Arf… 12 Square Grimmaurd, c’est où ça déjà… » Soupira le gugusse, avant de se remettre à marcher. Oui, le pauvre gars était perdu.
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D’aussi loin qu’il s’en souvienne, Rival a toujours vécut dans le monde de la magie, ce « putain de monde » comme il le dit si bien. Son père, Mikhail était un Grand Aristocrate Britannique, doublé d’un « fuckin’ » sorcier a passé son enfance à Poudlard. Sa mère, plus ou moins pareil. Une vieille vache, issue de la vieille Noblesse qui, elle aussi, a passé son enfance dans une école de magie. Comment il se sont rencontrés, Rival ne se l’est jamais demandé, mais ce n’est pas comme si ça lui servirait à quelque chose…
Alors qu’il tenait à peine sur ses deux jambes, ses parents lui mirent une baguette entre ses mains. Il apprit à dire « Lumos » avant de savoir dire « papa ». Il apprit à dire « Reparo » avant « Pipi ». Si certaines personnes auraient tout donné pour vivre dans une famille comme ça, riche et puissante, le petit gars aurait tout donné pour grandir dans une famille prolétarienne, loin de ce « fuckin’ » monde qu’est celui de la magie. Peut-être que si il y avait mit pieds plus tard, ça aurait été différent ?
Bref, malgré son dégoût intersidéral pour ce qui est de la sorcellerie, ce bonhomme n’eut d’autre choix que de subir. Ses parents firent de lui une machine à balancer des sorts dès son plus jeune âge. Aussi il eut beaucoup de problème pour ce qui est de la vie sociale, lui qui avait plus l’habitude de dire « Dentesaugmento » que « Bonjour ». Bref, tellement de problèmes qu’il n’eut plus le courage de mettre pieds dehors, et ce, dès la maternelle. Ses parents n’eurent d’autre choix que d’engager des professeurs particuliers pour l’enseigner ce qu’il devait savoir.
La magie était la seule chose qu’il savait faire, qu’il connaissait, et aussi il ne fut point surprit lorsqu’il reçut une lettre - qu’il aurait du déchirer, ça c’est clair -, provenant de Poudlard qui lui informait qu’il était inscrit dans une école de magie. Super, une école de magie. Bien sur, avec des parents aussi tyranniques que les siens, Rival n’eut d’autre choix que d’y aller. Et il passa les années qu’il devait passer là bas, dans un univers qui le dégoûtait de plus en plus. Des magiciens partout, c’était horrible. Et puis Serdaigle, voilà quoi.
Peu de souvenirs sur ces années, en fait. Les 7 ou 8 années sont passées très rapidement, et aucun souvenirs « importants » ne sont restés dans sa mémoire. Durant ces quelques années, il ne fit rien d’autre que d’agiter sa baguette. Il était doué, plus que quiconque, mais son dédain pour la magie rendait sceptique ses professeurs. Ils ne savaient pas vraiment ce qu’il fallait faire de lui. Aussi furent-ils heureux lorsqu’il partit. Seuls quelques professeurs peut-être, voyaient en lui un grand avenir, les autres le méprisaient comme lui, méprise la sorcellerie.
Il baignait dans la magie, et voulait à tout prix en sortir. Mais ses parents, non content que leur enfant ait finit ses études à Poudlard, l’obligèrent à suivre des études et devenir Auror. Wha, devenir Auror, la classe ò/ Mais il aurait préféré devenir laveur de carreau… Bref, il « poursuivit » ses études, poussé par ses parents. Chasser des Mangemorts, combattre Voldemort (ça rime !), c’était pas vraiment son dada, mais bon.
La lettre, c’est le fameux Dumbledore qui le lui donna. Ce vieil homme, très sympathique, qui appréciait - contrairement aux anciens professeurs qu’il avait eut - Rival, faisait partit des rares personnes qui avaient chercher à comprendre ce garçon. Et peut-être la seule personne qui le comprennait vraiment. Ceci dit, ce dernier ne lui vouait aucun culte, contrairement à beaucoup d’autres « sorciers ». S'il a accepté d’entrer dans cette organisation, c’est encore une fois à cause de ses parents. Rival n’eut jamais le droit de décider de sa vie, pas plus qu’hier qu’aujourd’hui. Peut-être que demain oui, qui sait ?
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« Atchoum. »
Il était presque midi, et il était malade. Après près de quatre heures de recherches « intensives », Rival arriva a « 11, Square Grimmaurd ». C’est cool, donc le 12 ne devait pas être bien loin. Le gugusse fit quelques pas à gauche, et arriva au numéro 13. Il refit quelques pas à droite, et il arriva au 12.
« Y’a un truc… » Murmura l’homme, en crachant par terre. Sortant le bout de papier de sa poche, il se mit à lire doucement ce qui était écrit. Crick, crack boom boom, une porte apparut, entre le numéro 12 et 13. Rival - l’air désinvolte - monta sur le perron, toqua à la porte, et mit le bout de papier dans sa bouche, avant de l’avaler. Ne laisser aucune trace, c’est la base.