solitude prolongée

On était déjà au mois de Décembre...Décembre et toujours pas un seul ami...les jumeaux commençaient sérieusement à lui manquer. Heureusement que Styx lui tenait compagnie. Les autres devaient la prendre pour une folle: assise là, seule, à parler avec un rat...
*Bon sang, mais qu'est-ce que je dois faire...qu'est-ce je dois faire, pour qu'on daigne se rendre compte que je suis là?*
Il était hors de question d'aller directement parler à quelqun...il ne manquerait plus que ça....
Elle s'assit dans le fond de son fauteuil, plongea son regard dans le feu et attendit...
*Je pensais que cela serait plus facile... Ils ne semblent pourtant pas bien différents... Bon les filles...les filles c'est les filles... Mais les garçons, j'ai toujours plus facilement noué le contact avec eux... Pourquoi ici ça marche pas?*
Elle tourna la tête, de partout des personnes parlaient ensemble..bien sûr certaines personnes étaient seuls...
*Non, je veux pas leur ressembler... je ne veux pas être seule tout le temps... hey ho regardez moi... Regardez moi*

Voilà trois ans que Spartak était à Poudlard. Trois années qu'il avait passé dans ce château à étudier, développer sa personnalité, forger un caractère. Il avait connut des hauts et des bas. Notamment lors de sa première année. Un chagrin d'amour l'avait anéanti pendant plusieurs mois, sans pour autant déranger ses résultats scolaires qui restaient presque impeccables dans les matières qui l'intéréssaient. Mais en dehors des cours, le jeune Menphisz avait erré lamentablement dans tous les recoins du château, pleurant Pénombre qui l'avait quitté pour un autre vert et argent, plus âgé. Lors de ces quelques mois, plus rien n'avait de sens, tout semblait morne et triste. Même les joies des élèves de Serpentard lors des victoires de la maison en Quidditich ne faisaient pas sourire le vert et argent qui pourtant avait l'habitude de se réjouir au plus haut point lors de chaque victoire de l'équipe de sa maison. Même les quelques "Optimal" qu'il recevait n'arrivaient pas à lui décrocher un sourire. Bref, une période sombre qui n'était pas pour l'aider à terminer sa première année en beauté.

Mais ceci était du passé, cette histoire l'avait finalement aidé. Il était devenu beaucoup plus solide, mature, et son caractère s'était grandement forgé. Quelques évènements comme celui-ci l'avaient aidé à se forger un caractère des plus résistants. La mort de son père Artemis lorsqu'il avait 9 ans, les 2 ans passés dans une famille moldue ( ), ce chagrin d'amour... À treize ans, le serpentard en paraissait maintenant bien plus, autant physiquement qu'intérieurement. Son âme de solitaire l'avait en quelques sortes empêché de se créer beaucoup d'amis, bien qu'il avait rencontré quelques serpentards avec qui il avait créé quelques affinités, dont Drago Malefoy.

Bref, en cette nuit orageuse, alors que Spartak se remémorait ses trois années passées à Poudlard, des éclairs frappaient, et la pluie battait contre les carreaux du dortoir des verts et argents. Lorsqu'il revint à la réalité, il descendit de son lit et se dirigea vers les escaliers qui menaient à la salle commune. Une fois arrivé en bas, peu d'élèves étaient présents, sûrement l'heure tardive était-elle la raison principale de cette absence significante d'élèves. Chaque fois que Spartak s'aventurait dans la salle commune de nuit, ca lui rappelait la première fois qu'il avait vu Pénombre, la première fois qu'ils avaient échangé des paroles, la première fois qu'ils s'étaient embrassés. Mais depuis le temps il avait appris à oublier ce moment et à vivre sans Pénombre.

Malgré le peu de serpentards présents, une élève se trouvait seule dans un coin. À l'apparence, une jeune élève, sûrement une première année. Elle avait un rat, et semblait lui parlait. Cela n'avait qu'une signification, elle se sentait seule et perdue depuis son arrivée à Poudlard. Spartak se rappelait que trop bien comment il pouvait se sentir de temps en temps lors de ses débuts, lorsqu'il se trouvait seul et isolé du monde. Et pourtant, c'était un solitaire dans l'âme, donc il imaginait parfaitement ce que pouvait ressentir quelqu'un ne supportant pas d'être seul.
Il s'approcha alors de la jeune Serpentard. Il alla s'asseoir sur l'un des fauteuils comfortables qu'offrait la salle commune des Serpentards. Il fut alors interrompu par un orage bruyant qui retentissait à l'éxtérieur. Il esquissa un léger sourire.

Quell belle nuit n'est-ce pas ?

Sharra ne leva pas tout de suite la tête, n'étant pas sûre d'avoir réellement entendu quelqu'un lui parler...
*Mais, je n'ai sans doute pas imaginé cette voix*
Après une réflèxion d'au moins trente secondes, Sharra leva la tête, mais tout doucement.
*Je ne dois pas avoir l'air de celle qui n'a attendu que ça... Bon reste calme*
Son coeur battait un peu plus vite, et une légère petite boule avait noué son ventre. Elle tentait de se calmer.
*Ce que je dois avoir l'air stupide...*
Peut-être que sa réaction était trop éxagérée... Elle leva donc doucement la tête, essayant d'afficher une expression qu'elle pensait neutre sur son visage... Devant elle, un jeune homme s'était assis. Il semblait avoir quelques années de plus qu'elle... A la vue de ce personnage Sharra ne put s'empêcher de rougir.
*Mais calme toi, ou tu vas finir par le faire fuir!!!*
Dehors, un autre éclair déchira la nuit, suivit de peu par un tonnerre qui, sembla-t-il, fit trembler jusqu'aux pierres froides et humides des cachots... Sharra tourna lentement la tête vers la fenêtre, afficha un demi sourire sur ses lèvres:
"Belle nuit, effectivment... Je pensais être la seule, hormis eux -elle désigna d'un signe de tête les quelques personnes encore éveillées- à être assez "nocturne", pour être encore éveillée à une heure pareille"
Elle détourna le regard vers le jeune homme, sentit de nouveau le rouge lui monter, et tourna la tête de nouveau... Tout en caressant Styx, elle regardait la pluie battre contre les vitres, tellement viollement, qu'elles semblaient prêtes à céder...
"Je pensais également que Styx et moi étions les seules personnes à apprécier ces belles nuits d'orage... Rien de plus beau que la foudre déchirant ce ciel d'encre" Elle se tû.
*A nouveau tu parles trop... ARRÊTE... Tu vas lui faire peur*
Elle pris une inspiration, regarda le jeune homme, et avant qu'elle ait pu faire quoi que ce soit, Styx alla, avec la rapidité d'un rat, se poser sur l'accoudoir du fauteuil où le jeune garçon s'était assis...
"STYX!!"
Elle se leva, et cette fois ne pût dissimuler le rouge léger qui était monté à ses joues, elle tendit la main en direction du fauteuil pour récupérer son petit espiègle....

La pluie battait de plus belle contre les carreaux de la salle commune, et l'orage se faisait toujours entendre. A cette heure-ci, la salle commune n'était éclairée que par le feu qui tenait bon dans la seule cheminée présente. Offrant par la meme occasion une teinte orangée a tous ceux qui étaient encore présents.
La Serpentard répondit alors a Spartak. Elle disait penser etre la seule a etre nocturne mis a part les autres Serpentards encore debout.

Tu es loin d'etre la seule nocturne ici, dans la maison de Serpentard. Moi par exemple, je suis insomniaque. Ma période préférée de la journée se trouve la nuit, lorsque les ténèbres prennent le dessus sur la clareté. Et lorsqu'il y a une tempete a l'extérieur, il m'est alors impossible de fermer l'oeil. Apparemment Morphée ne me porte pas dans son coeur.

Il esquissa un léger sourire, puis il posa son regard sur la jeune vert et argent. Elle ne semblait pas naturelle pour on ne sait quelle raison, mais surement était-elle genée et Spartak ne pouvait que comprendre. Il se rappelait de comment il réagissait lors de sa premiere année, donc l'attitude de la Serpentard était plus que compréhensive.

En effet, les nuits d'orages sont mes préférées.. Je les attends souvent avec impatience. Maintenant tu sauras que tu n'es pas la seule a apprécier ces nuit orageuses.

C'est alors que le rat sauta sur l'accoudoir du fauteuil a Spartak. Il rigola légèrement et dirigea sa main vers la créature qui répondait au nom de Styx. Mais avant qu'il ait pu le toucher, la jeune fille s'était levée et avait attrapé son rat. A cette distance, le jeune Menphisz pouvait apecevoir son visage parfaitement. C'est alors qu'il remarqua qu'elle était rouge. Son sourire s'élargit, amusé par le comportement de la vert et argent.

Ne t'inquietes pas... J'aime les créatures, notamment les rats. Depuis quand l'as-tu ?

Spartak recula un peu son fauteuil. La chaleur du feu qui brulait dans la cheminait l'atteignait, et il préférait rester dans le froid de la salle commune. Il avait toujours préféré le froid au chaud, et lorsqu'il avait le choix entre etre réchauffé par ce feu par exemple ou de rester dans le froid de la salle commune, le choix était vite fait. La seule forme de chaleur qu'il aimait était la chaleur corporelle.
Bref, il reposa son regard sur le premiere année.

Je suis Spartak, Spartak Menphisz. Avec qui ai-je l'honneur de partager cette nuit orageuse ?

"Sharra O'Dark, ravie de faire ta connaissance... D'autant plus ravie, qu'elle se passe pendant un soir... parfait..."
Elle esquissa un sourir.
Elle jetta un coup d'oeil dehors, un éclair zebra de nouveau le ciel...
Styx reprit sa place au creux du cou de la jeune fille... Elle ne savait pourquoi, mais le jeune homme l'intriguait... Son regard peut-être... ou l'étrange tinte orangée que le feu lui donnait... et puis, il fallait avouer que ce petit côter ténébreux et qui plus est, nocturne, avait toujours eut un petit effet sur Sharra... Elle se sentait mieux, et ne savait pourquoi la voix du Serpentard l'avait plus que rassurée... Elle ne rougissait plus, mais fixait de manière presque impolie le visage de son interlocuteur. Elle retourna s'asseoir, et orienta son fauteuil de manière à voir son mysterieux Serpentard.

*Je me sens comme ça parce-qu'il est le seul à m'avoir parler...*

Mais elle n'en était pas sûre, quelque chose chez ce garçon...la faisait... lui donnait l'impression de... elle ne savait pas vraiment, elle ne voulait pas savoir, ce n'était pas désagréable...
"Si tu veux tout savoir, moi aussi j'ai quelques penchants pour la nuit... Elle est notre mère à tous...

*N'en fait pas trop quand même*

"Je veux dire, elle nous protège, nous dissimule aux regards des gens... J'aime la nuit et les opportunitées qu'elle offre... Je vais te dire.. j'aime la nuit, tout simplement par ce-que c'est le seul moment où on est tranquils...avec nous...et rien d'autre.. la nuit... sa beauté... et c'est tout..."

Elle recula dans le fond de son siège, ne quittant plus le Serpentard du regard, oubliant la gêne qui, deux minutes avant lui nouait le ventre... Elle parlait comme si elle l'avait toujours connu, elle avait on fond de son coeur, l'impression qu'il pouvait la comprendre...Comprendre pourquoi elle se sentait si bien la nuit... Un des seuls qui arrivaient à lire la beauté de la nuit...

"Tu dois me prendre pour une folle... Tu viens et je te parle, comme ça... D'habitude ça ne marche pas comme ça avec moi, pas que je sois timide, mais j'aime à connaitre les personnes avant de parler comme je l'ai fait...Mais là...."
Là, elle s'était ouverte à lui... elle était sûre de n'avoir jamais dit ça à personne... Elle ne savait pas pourquoi...
"Oui, j'aime à connaître les personnes, avant de leurs offrir mes sentiments... Et même si je n'en avait pas l'air, du moins je suppose, je prèfère être seule... seule mais entière... seule, mais pas trahie... Cela ne veut pas dire qu'il faut que tu partes..."

Elle lui sourit alors pour la première fois ouvertemment et continua à se rassasier en silence de ce regard qui la troublait...

"Ah oui, j'ai eu Styx l'année dèrnière quand mes parents m'ont envoyé ici... Depuis on ne se quitte plus... C'est le seul être qui ait été assez fidèle pour ne pas m'abandonner..."

Elle s'appelait donc Sharra, et apparemment elle aussi pensait que cette nuit était parfaite. Elle le regardait, comme si elle l'inspectait, l'examinait, mais lui détourna du regard pour le poser sur le feu qui dansait dans la cheminée. Là où il était à présent, la chaleur des flammes ne l'atteignait plus. Et c'est ce qu'il recherchait, le froid de la nuit noire de nuages sombres.
Ses pensées furent alors interrompues par la voix de Sharra. Il tourna sa tête et posa son regard sur le première année. Elle disait apprécier la nuit. Puis elle expliqua pourquoi elle aimait la nuit.

Je comprends parfaitement. C'est exactement ce que je ressens. Et c'est d'ailleurs je vis la nuit pour ainsi dire. Je suis victime d'insomnie, et ca ne me dérange pas le moins du monde. Je reste alors éveillé, et j'apprécie le moment présent. Certes, il arrive des moments où je tombe de fatigue, mais ils ne sont pas si fréquents qu'ils ne pourraient être. C'est à croire que je ne suis pas fait pour dormir.

Il esquissa un léger sourire puis il fixa Sharra dans les yeux puisqu'elle faisait de la sorte. Son regard était intéréssant, ténébreux mais à la fois sentimental... Elle semblait avoir perdu toute gêne, et Spartak ne pouvait que s'en réjouir, il l'avait mise à son aise. Elle reprit alors la parole, disant qu'elle ne se comportait pas comme d'habitude, et que le jeune Menphisz devait la prendre pour une folle.

A aucun moment je t'ai pris pour une folle, ne t'inquiètes pas de côté-là. Au contraire, je t'ai trouvé intéréssante.

Puis elle enchaîna en disant qu'elle préférait être seule, sans pour autant vouloir qu'il parte.

Moi aussi je préfère être seul. J'ai une âme de solitaire, et je suis heureux comme ca.

Il repensa alors aux deux seules personnes de sa vie avec qui il avait préféré être accompagné. Son père, Aramis, qui était depuis mort, assassiné. Et Pénombre, la fille qui avait comblé sa vie sentimentale pendant quelques mois, mais qui avait gravé ses initiales à jamais dans son coeur. Bref, il se reconcentra sur Sharra qui répondait, un peu tardivement, à sa question concernant son rat.
Elle précisa que Styx avait été le seul être à ne pas l'abandonner. Spartak fronca légèrement les sourcils, puis il prit la parole.

Dois-je comprendre que tu as été abandonnée ?

Elle ne s'attendait pas à ce que le garçon puisse lui poser cette question aussi naturellement... Elle lui sourit..

"Non, je n'ai pas été abandonnée... Pas du moins dans le sens où tu pourrais l'entrendre... Non j'ai grandie dans une famille aussi normale qu'une famille de sorciers peut l'être... Mais il peut parfois arriver des choses à une personne... qui font que les autres décident soit de vous avoir en pitié, soit de vous abandonner... et je déteste qu'on ait pitié de moi..."

Elle se recula dans son fauteuil, regarda le feu poussa un soupir et ferma les yeux... Elle ferma les yeux pour ne plus voir ce jeune homme... Elle lui disait des choses, qu'en temps normal, elle n'aurait pas dit.. même aux jumeaux... Son regard la faisait parler, elle se sentait en confiance sans même connaître ce jeune homme.. sans doute l'intimité des cachots... elle recula son fauteuil de quelques centimètres afin que seuls les éclairs qui zébraient encore le ciel l'éclairent. Elle se recroquevilla sur le siège et posa sa tête au creux de ses bras....
*Spartak..M...Men..., c'est dur à pronnoncer, mais c'est beau....*
Elle plongea son regard dans le feu, son rat vînt se frotter contre sa joue
"Ca va aller Styx... Je vais bien, ne t'inquiètes pas"
Elle détourna les yeux vers Spartak, elle éspèrait qu'il n'avait pas aperçut la larme couler le long de sa joue. Elle essuya ses yeux d'un revers de manche, plongea son regard dans le feu...
*Abandonnée, est-ce qu'on peut vraiment dire ça de moi? Peut-être que c'est moi qui ai abandonné les gens.... Je ne sais plus vraiment...*

Elle poussa un soupir, prit son rat et se mit à le carresser... Elle avait de nouveau rougie, mais ce n'était pas la présence de Spartak cette fois... Non c'était ancien... une blessure bien plus ancienne, pas encore refermée... Elle éspérait qu'il ne l'avait pas vu rougir de nouveau...

"Dis... tu crois que l'on peut arriver à oublier le passé...hein Spartak?"

Sharra se livrait à lui, et lui racontait qu'elle avait vécu un malheur dans sa famille. Elle n'était pas précise dans ce qu'elle disait, mais les mots et la manière qu'elle les prononcait étaient clairs, elle avait souffert. Spartak, curieux comme il était, aurait apprécié d'en savoir plus sur ce qu'elle avait vécu. Mais il respectait son choix de ne pas en révéler d'avantage. Sa situation rappelait la sienne. Alors que Sharra fermait les yeux, le jeune Menphisz se remémorait comment il avait souffert après la mort de son père. Il se remémorait comment il s'était retrouvé seul, perdu, abandonné en quelques sortes.

Alors qu'elle se remettait à rougir de nouveau pour une raison inconnue aux yeux de Spartak, elle posa une question intéréssante. Peut-on oublier le passé ? Après quelques secondes de silence, le vert et agent pris enfin la parole.

Non, je pense qu'on ne peut pas oublier le passé. C'est comme l'amour, on apprend à vivre sans. On s'habitue à vivre sans garder à l'esprit les malheurs de notre vie passée.

Il s'interrompit quelques instants, tournant sa tête vers les flammes. Tout en gardant son regard sur le feu, il reprit la parole, s'efforcant de ne pas paraîre trop ému.

C'est le cas pour moi par exemple. Mon père s'est fait assassiné il y a quelques années. L'image que j'ai de lui lorsqu'il était étendu sur le sol dans une marre de sang restera à jamais gravée dans ma tête. Je ne l'oublierai jamais, et pourtant depuis, j'ai appris à vivre normalement, sans rester traumatisé par cet évènement.

Ces quelques aproles avaient suffit pur faire naître quelques larmes dans les yeux du jeune Menphisz. Celles-ci ne se manifestaient que très rarement, généralement lorsqu'il repensait à son géniteur. Il n'arrivait plus à parler à présent, trop ému par ce qu'il venait de révéler. Quelques larmes coulaient le long de sa joue, et pourtant il ne les essuyait pas. Son regard toujours fixé sur les flammes, il était figé, immobilisé par ce souvenir qui hantait son esprit.
Quelques minutes passèrent entre temps avant qu'il ne reprenne ses esprits et réalise qu'il était accompagné d'une première année de Serpentard. Cependant, il ne bougea pas plus. Mais il reprit la parole à l'attention de Sharra.

Excuse-moi... Je ne devrais pas t'ennuyer avec mes problèmes personnels...

Elle avait tourné la tête quand le jeune Menphisz lui avait révélé la mort de son père... elle avait voulut murmurer un "je suis désolée", mais lorsqu'elle avait tourné la tête, elle avait vu les larmes couler sur les joues du jeune homme...

*Parfois, il ne faut rien dire... laisser le silence guérir ces blessures*

Elle aurait pensé qu'il eût fallut plus de temps à ce jeune homme, qu'elle ne connaîssait pas, pour qu'il lui parle de lui... Il s'ouvrait à elle, et cela la toucha pour elle ne savait quelle raison...

*Il pense m'ennuyer... si je lui dit non il...*

"Non, tu ne m'ennuis pas... Loin de là.... Je... J'ai juste pas l'habitude de me confier, mais, je peux être une très bonne oreille.... Au besoin je peux t'écouter..."

*L'amour... On apprend à vire sans...hum.... Est-ce qu'il te serais arrivé quelque chose à toi aussi?.... Non, ne t'inquiètes pas... Je ne pense pas que je puisse déjà te poser la question...C'est encore tôt pour entrer dans ces détails...*

Elle ressentait, au fond d'elle même, que quelque chose avait bléssé ce jeune homme, la mort de son père bien sûr... Mais autre chose... l'Amour... oui...sans doute.

"Tu sais, ce n'est pas ce que je voulais, moi, vivre sans l'amour... On m'y a forcé... Je ne peux pas dire que je comprenne ce que tu ressens, moi j'ai grandie avec mes deux parents, mais on m'a fait des choses et... et je ne crois plus que l'amour puisse exister... Tout ça n'a aucun rapport avec ma famille mais... enfin... Personne n'a réussit à me prouver que l'on pouvait aimer sans faire souffrir..Alors je suis d'accord avec toi, on peut sans doute vivre sans l'amour... Je ne sais pas d'ailleurs si moi même je pourrais aimer un jour... Je crois que j'ai besoins d'être réparée et c'est une lourde tache que de..."

Elle se tû... Et détourna la tête vers Spartak... Contempler ce jeune homme était mieux que de contempler le feu... Elle savait qu'il avait souffert, et même si ce n'était sans doute pas pour les mêmes raisons, elle ne pouvait s'empêcher de penser que peut-être, lui la comprendrait... Peut-être qu'il était différent de.... Elle s'obligea à arreter de penser à tout ça et regarda simplement Spartak...

"Tout ça pour te dire que, ça ne m'ennuis pas que tu me parles de toi, et ça me ferais même plaisir que... enfin si l'envie te prends, que l'on fasse connaissance...
*Peut-être pour devenir amis*
Peut...
*Peut-être pour devenir amis*
Peut-être...
*PEUT-ETRE POUR DEVENIR AMIS*
Peut-être que sa pourra aller entre nous... EUH... Quand je dis aller c'est pas dans le sens....
*Enfin du moins pas tout de suite... RRAHHH QU'EST-CE QUE TU RACONTES... Ce garçon n'est pas pour toi et puis tu ne le connaît pas... Ne t'accroche pas à lui dès maintenant... Qui te dis qu'il se préoccupe de toi le moins du monde!!! Tu es cinglée... Et puis de toute façon ça ce voit... Ca s'entends.. Il à déja le coeur prit.... N'y penses même plus... Tu ne peut plus aimer... Pourtant.. il suffirait que l'on m'aprenne à le faire de nouveau...*

Dehors, l'orage sétait calmé, et lorsqu'elle regarda autours d'eux, ils étaient seuls... Tout le monde se trouvait dans les dortoirs... Quasimment imperceptiblement elle approcha son siège de celui de Spartak...

"Tu veux me raconter ce qui t'es arrivé? Si tu as envie d'en parler bien sûr..."

Sharra lui assura qu'il ne l'ennuyait pas avec ses histoires. Elle expliqua ensuite que d'après ce que'elle avait vécu, pour elle, l'amour ne pouvait pas exister. Elle précisa ensuite que personne lui avait prouver qu'on pouvait aimer sans souffrir. Face à ces deux contradictions, Spartak prit la parole, le regard toujours fixé sur les flammes dansantes de la salle commune.

Je te l'affirme, l'amour existe. Je l'ai connu, et je peux te dire que c'est magnifique. Cependant, tu as dit ensuite que ce n'était pas possible d'aimer sans souffrir, et ca je ne peux le contredire. Je suis sûr que c'est possible d'aimer sans souffrir, mais je ne l'ai jamais vécu... Au contraire, j'ai connu la souffrance sentimentale.

Elle resta alors silencieuse, avant de reprendre la parole. Elle bafouilla légèrement, pour enfin dire que ca pourrait éventuellement aller bien entre eux... Elle se reprit immédiatement, et Spartak rigola légèrement face à l'embarassement de la vert et argent.

Oui, peut-être que ca pourra aller entre nous.

Il continua de rigoler, avant d'écouter à nouveau ce qu'elle avait à dire. La pluie avait cesser de frapper les carreaux de la salle commune. Ils étaient à présent seuls, étant donné l'heure tardive du moment. Elle avanca alors légèrement son si;ge vers le jeune Menphisz, non sans que ce dernier ne le remarque. Elle lui demanda alors s'il voulait lui raconter ce qui lui était arrivé. Le vert et argent resta silencieux pendant quelques instants, hésitant quant au fait d'accepter si oui ou non il lui raconterait son histoire. L'ambiance était parfaite, froid à souhait, Sharra était aodrable et apparemment ouverte aux confidences, Spartak décida alors de le lui raconter.

Pendant ma première année ici, j'ai rencontré une fille, une Serpentard, dans cette même salle commune, sur ces mêmes fauteuils si je ne me trompe pas. Elle était plus vieille que moi, 2 ou 3 années de plus. Quelques minutes ont suffi pour que l'on s'embrasse. Et quelques heures ont suffi pour que je tombe amoureux... Une histoire magnifique qui a duré des mois. Puis des doutes ont survenu, des doutes qui se sont confirmés par la suite. Un autre Serpentard, plus vieux et plus mature, l'avait séduite, et ils ont échangé un baiser. Elle l'a invité au bal de noël à ma place, et tout s'est effondré par la suite. On s'est quitté, et je suis entré dans une période de déprime profonde.

Le fait de se rappeler cette histoire lui faisait énomrément de mal, mais en quelques sortes il avait besoin d'en parler, de laisser sortir ces sentiments. À ce moment précis, il était vulnérable, mais il n'en montrait presque rien.

Mais depuis je suis devenu plus fort. Je me suis remis de cette histoire, et je m'en sors très bien.

Il resta quelques secondes sans rien dire, son regard fixé sur le feu. Puis il se retourna vers Sharra.

Tu viveras l'amour un jour, j'en suis sûr. Tout le monde y a droit.

Spartak avait ainsi accépté de lui raconter son histoire. Sharra tentait de rester impassible face aux confessions du jeune Serpentard, mais le fait qu'il s'ouvre à elle de cette manière ne la laissait pas indifférente... Elle le sentait si fragile derrière la force de ses paroles, car lui aussi restait impassible mais Sharra devinait, qu'on fond, il souffrait... Du moins elle en était sûre...

*Qu'elle jeune fille peut laisser tomber un tel garçon? Certaines ne comprennent pas la chance d'avoir quelqun qui les aiment vraiment... Il l'aimait...il l'aime d'un amour profond... On ne peut pas oublier son passé... Mais apparemment, on peut vivre avec... lui semble y arriver très bien...*

Elle avait encore de nombreuses questions qui lui brûlaient les lèvres, mais elle fit taire sa curiosité, pour ne pas appuyer plus fort sur la blessure que réouvraient ces confessions...

Puis ensuite il dit quelque chose, qui raisonna longuement dans la tête de Sharra:
*Tu vivras l'amour un jour... Tout le monde y a droit...*

Elle regarda le jeune Serpentard droit dans les yeux...
"Oui, mais je crois pas en avoir le droit... Sinon pourquoi on m'aurait fait tout ça!!!"

Elle se leva, regarda Spartak dans les yeux, elle ne savait pas pourquoi elle s'énervait de cette manière, il n'y était pour rien, mais elle avait besoin de crier au monde cette injustice. Elle ne comprenait pas, elle ne comprendrai jamais pourquoi on lui avait fait ça, mais si les gens avait su, ça aurait excusé tellement de choses...

Elle tourna le dos à Spartak... De nouveau ces larmes, ces stupides larmes qui envahissaient ses yeux, malgrès elle...

"ALORS DIS MOI? SI TOUT LE MONDE Y A DROIT, POURQUOI!!! POURQUOI ILS M'ONT BRISE...POURQUOI ILS M'ONT EMPÊCHE D'AIMER???"

*Sharra calme toi, ce n'est pas sa faute, il n'y est pour rien ne t'énerves pas sur lui... Voilà pourquoi tu perds tout le monde. Lui aussi il va t'abandonner.... Tu leurs fait peur*

Sharra se tû, elle tentait de calmer sa respiration, mais les larmes ne voulaient plus s'arrêter... Elles coulaient encore et toujours le long des joues de Sharra, mais entre deux sanglots, elle tourna le visage vers Spartak...

"Pardon, murmura-t-elle, pardon..."

Elle se dirigea vers la porte de la salle commune, et tenta de sortir...

*Fermée, pourquoi cette stupide porte est-elle fermée?*

Elle s'acharna pour ouvrir la porte, s'arrêta.. Elle ne voulait pas se retourner, et avoir à afronter le regard de Spartak, car maintenant il devait vraiment la prendre pour une folle.
Elle ne voulait pas avoir à justifier ce stupide comportement, qu'elle même ne comprenait pas. Elle poussa un soupir de désespoir.

Elle tenta à nouveau d'ouvrir la porte, et voyant qu'elle ne cédait pas, elle y donna un violent coup de pied... Puis, elle se laissa glisser le long de la porte, jusqu'à ce qu'elle sente le froid des pierres du cachot au travers ses vêtements... Sa main droite toujours sur la poignée, elle s'était appuyée contre la porte, ses genoux rammenés sous son menton, elle continuait de pleurer en silence...

Sharra semblait l'écouter attentivement, jusqu'a ce qu'il lui dise que elle aussi connaitrait l'amour, que tout le monde y avait droit. Son visage changea d'expression, et elle se mit bizarrement en colère. Surement Spartak avait réveillé des souvenirs désagréables chez Sharra. Elle cria, disant que des gens l'avaient empêché d'aimer. Ne comprenant pas exactement de quoi elle parlait, il resta silencieux pour laisser l'orage. Elle se leva ensuite et essaya de quitter la salle commune. Mais a cette heure-ci, la porte était fermée. Elle s'excusa ensuite auprès du jeune Menphisz, puis elle s'effondra au sol.

Spartak se leva lentement et marcha vers la première année. Arrivé à sa hauteur, il s'accroupit et s'assis sur le sol froid de pierre de la salle commune, à côté de Sharra.

Si tu me disais ce qui t'es arrivé, peut-être que je pourrais t'aider. Souvent, on se sent mieux lorsqu'on parle de ce qui nous a blessé, comme ce que j'ai fait tout a l'heure. Je t'ai révélé ce qui m'est arrivé, et je me sens soulagé à présent. Tu devrais essayer.

Il parlait d'une voix douce, pour essayer de mettre la vert et argent a l'aise. Il se doutait de ce qu'elle pouvait ressentir, et il désirait lui venir en aide, s'il le pouvait. Mais pour ca, il aurait besoin de sa coopération.

Lorsque la voix de Spartak lui était parvenue, Sharra avait sursauté... Elle ne s'attendait pas à ce qu'il puisse s'approcher d'elle de cette manière... Ce n'était pas que cela la gênait, mais la voix du Serpentard était parvenue si douce à ses oreilles, et si proche, que cela lui donna l'impression d'une grande intimité... Peut-être trop grande...

*Je sais très bien que te parler me soulagerait... Mais, je n'ai pas la force... Je n'ai pas le courage de le faire... Je...*

Elle essayait de calmer les sanglots qui lui envahissaient la poitrine, elle leva vers Spartak des yeux emplis de larmes...

*Il doit me trouver stupide... Dis lui Sharra, racontes lui... Il a raison, et tu lui dois au moins ça... Pour répondre à ses confessions... Mais si il ne comprenait pas... Si il agissait comme les autres, et qu'il m'abandonnait...Je le connais à peine, mais je ne veux pas qu'il me laisse... Spartak... Ne m'abandonnes pas....*

Elle essuya ses yeux, mais les larmes continuaient à couler. Pourtant sa décision était prise...et prendrait le risque...
Elle prit une grande inspiration:

"On...euh...On m'a vio...."

Une vague de sanglots revint... C'était trop dur...Trop dur à supporter, trop dur à dire. Elle ne pouvait pas en parler sans y penser... Sans tout revoir... Mais maintenant, elle avait besoin d'en parler...
"Il y a deux mois, un peu après le début des vacances, je... J'étais sortie pour aller voir une amie... Ma mère m'avait dit... Elle m'avait pourtant dit de ne pas passer par le parc après la tomdée de la nuit... Mais,il pleuvait et c'était le chemin le plus court..."

Elle n'arrivait pas à parler, son discours était entre-coupé de sanglots... Elle évitait le regard du jeune vert et argent, et portait un intêret soudain à ses chaussures... Elle continua:
"La sortie du parc n'était plus très loin... Mais j'ai entendu du bruit et trois garçons de mon quartier sont arrivés... J'ai voulûs continuer à avancer, mais l'un d'eux m'a bloqué le chemin... Je me suis retournée: les deux autres étaient derrière moi... Alors j'ai courus, je ne savais pas où j'allais. Puis je me suis retrouvée face à un petit étang... Et ils m'ont ratrappés, avant que je ne me sois décidée à plonger..."

Raconter la suite eût été inutile, mais elle avait vraiment besoin de parler. Elle ferma les yeux.
"Je me suis retrouvée par terre et je...je me suis débattue mais... Il étaient plus agés, plus forts que moi...J'ai voulûs hurler, mais des lèvres se sont pressées contre les miennes et m'ont empêchées de crier... Je me rappelle que sa bouche avait un sâle goût d'alcool...
L'un deux à sortit un canif, mais je l'ai frappé au visage... Lui aussi m'a frappé ... J'avais froid, je sentais la pluie sur mon corps. Puis ils ont ouvert ma chemise, relevé ma jupe et ils m'ont..."

Elle ne pouvait pas aller plus loin...pas dans ce recit là:
"Lorsque je suis rentrée chez moi, mes parents avaient appelés la police... Ils ont vût les coups, je perdais beaucoup de sang... J'ai raconté qu'on m'avait agressé, pour prendre mon argent... J'avais tellement honte du reste... j'ai tellement honte du reste"

Sharra se remit à pleurer... Elle ne pensait plus à rien... Elle regarda Spartak et souleva sa chemise jusqu'au bas de sa poitrine: du bas de son sein gauche partait une cicatrice,qui arrivait jusqu'à sa hanche droite; une cicatrice, que la lumière du feu qui leur parvenait, faisait briller étrangement... Elle laissa retomber sa chemise...

"J'aurais dû plus me débattre, je n'aurais pas dû me laisser faire... Tout est ma faute et je me sens si sâle... Je m'endors avec ça, je me reveille avec ça... Ca fait si mal... Tu comprends? Je ne peux plus aimer, par-ce que j'ai peur... Peur que cela recommence... Peur que l'on me fasse de nouveau du mal..."
A nouveau Sharra fut secouée de douloureux sanglots. Et, sans y réfléchir, elle s'avança vers Spartak, et déposa sa tête contre son torse... Elle n'espèrait rien... Elle en avait juste besoin... Elle se blottie contre lui, passa sa main autours de son cou, elle respirait son odeur, puis ferma les yeux et continua à pleurer.

Elle essaya de reprendre la parole, mais on pouvait apercevoir clairement qu'elle avait mal, que c'était une épreuve dure à surmonter que d'en parler. Spartak, il écoutait, prêt à assimiler ce qu'elle dirait. Elle raconta alors son histoire. Une histoire affreuse, choquante, et révoltante. Le jeune Menphisz avait beau avoir une âme noire, il était tout de même sensible à ce qu'elle relatait. Il était quand même choqué d'entendre ces paroles, d'apprendre la cruauté de ces garcons. Tout simplement parce que lui ne pouvait pas s'imagine en train de faire une chose pareille. Il se savait capable de faire le pire en face d'une personne qu'il haïssait, ou qu'il méprisait, mais pas de faire une chose aussi affreuse à quelqu'un qu'il ne connaissait même pas.

Elle disait qu'elle se sentait sale, qu'elle avait honte, et le vert et argent ne pouvait que comprendre. Cependant, il ne pouvait qu'être touché de voir qu'elle lui révélait son histoire à lui, alors qu'ils se connaissaient à peine. Sûrement avait-elle une certaine confiance en lui déjà. Elle ajouta ensuite qu'elle ne pourrait plus aimer car elle avait peur que ca recommence, que quelqu'un la fasse souffrir de la sorte de nouveau.

Sharra... Si un jour tu rencontres quelqu'un que tu aimes, et qui t'aimes aussi, tu ne ressentiras pas de souffrance, mais au contraire, tu auras du plaisir, le bonheur de te trouver en compagnie de la personne que tu aimes.

Il s'interrompit quelques instants. Elle venait de se blottir contre lui en mettant sa tête sur son torse. Il se laissa faire, car il savait que c'était ce dont elle avait besoin. Il reprit ensuite la parole, alors qu'elle continuait de pleurer.

Il n'y a aucune raison pour que tu ne connaisses pas l'amour un jour également. Tu es jolie, sentimentale, adorable et touchante. Il y a sûrement un soricer dans ce monde qui t'aimeras, et que tu aimeras en retour. Et alors, ca te permettra d'oublier en partie cette épreuve dont tu as été victime. Fais-moi confiance.

Spartak déposa alors sa main délicatement sur les cheveux de Sharra, de manière à la consoler et la soutenir dans ce moment douloureux. Alors qu'il effectuait de petites caresses, il ferma ses yeux et posa sa tête contre le mur derrière lui, tout en écoutant attentivement ce que Sharra dirait, si elle avait quelque chose à dire.

Tout était dit, elle avait de nouveau fermé les yeux, et s'était remise à pleurer... Elle avait tout raconté à ce jeune homme, et il avait écouté ses confessions avec la même intention dont il avait fait preuve jusque là.
Elle lui avait tout dit, et il l'avait écouté et maintenant elle était blottie contre lui... Il ne l'avait pas laissé....

Elle sursauta lorsqu'elle sentit la main de Spartak se poser dans ses cheveux, mais elle ne se retira pas. Elle avait toujours eu peur de ces petits gestes, mais pas maintenant, pas ici, pas avec lui. Même plus, la chaleur qui se dégagait du corps du Serpentard, sa main posée sur elle, tout cela l'apaisait, peu à peu, elle s'arrêta de pleurer...

Des mots qu'avaient pronnocé Spartak résonnaient dans sa tête...
Elle était jolie... Si seulement il avait raison... Peut-être...

Elle redressa un peu la tête, juste pour que ses lèvres arrivent au creux de l'oreille du jeune homme.
"Merci, murmura-t-elle, merci d'être resté avec moi... J'aimerais tellement que tu ais raison, mais, je n'ai plus confiance, j'ai peur Spartak, tellement peur..."

Sans s'en rendre compte, elle le serra un peu plus fort. Elle faillit se remettre à pleurer, mais elle se retint. Et au fond d'elle même, elle avait honte, honte de s'être ouvert à lui, de lui avoir confié ces choses, trop lourdes à porter...

"Je suis désolée, je... Je comprendrai si tu décidais de ne plus t'approcher de moi... Tu ne peux pas m'aider Spartak, il n'y a aucun serum miracle pour effacer les blessures qu'ils m'ont laissés... Alors, si tu ne veux plus m'approcher je comprends, tu sais..."

Mais elle éspèrait, elle priait pour ne pas qu'il l'abandonne.