(hj: vous avez jusqu'au 23 septembre)

Le professeur Bibine arriva de bonne heure... En effet, aujourd'hui était jour du parcours pour tous les élèves de Poudlard... Il y avait nombre consignes à respecter... Et tout devait être minitieusement contrôlé et préparé pour que les élèves soient évalués dans les meilleures conditions possibles... Un grand panneau se trouvait à l'entrée du stade ou figuraient ces inscriptions:

Citation :

Première année:
durée de l'épreuve: 20 minutes
-écrit (à rendre par mp)
-Prise en main du balai (utilisez la formule "debout")
-Programme imposé: 4 tours du stade, le premier à ras du sol, le deuxième en prenant de l'altitude, le troisième, en accélérant, et le dernier le plus rapide possible... Veuillez contrôler votre atterrissage

Deuxième année:
durée de l'épreuve: entre 5 et 10 minutes dans un parcours libre avec:
-Figures imposées: une accélération progressive, une accélération instantanée, freinage progressif, freinage instantané
-Figure libre (une au choix parmi les 3): lâcher les mains sur un tour de stade, looping, une longueur de terrain les yeux bandés

Troisième année:
durée de l'épreuve: entre 5 et 10 minutes dans un parcours libre avec:
-Figures imposées: largage de balle sur cible au sol, montée ou descente verticale...
-choix pour la figure imposée: (cible de … mètres de diamètre//vous devez être à … mètres de hauteur) 1//3 2//8 3//14 4//20 5//25 6//30 7//35 8//40 9//45 10//50
-Figure libre (une au choix parmi les 3): simulation de chute libre, double-looping, slalom rapide autour des buts de quiddité

Quatrième année et Sixième année:
Durée de l’épreuve: entre 10 et 15 minutes dans un parcours libre avec:
-Figures imposées: un tour de terrain avec un corset bloquant le bassin et un looping avec une attelle aux deux jambes.
-Figures libres: acrobaties aériennes + 1 parmi les 3 suivantes: passer dans le but central, effectuer 3 demi-tours serrés consécutifs, accélération en rasant l'herbe

Cinquième année (BUSEs)
Durée de l’épreuve: entre 15 et 20 minutes dans un parcours libre avec:
-Figures imposées: looping, accélération instantanée, montée et descente verticale, slalom rapide autour des buts de quidditch
-Figures libres (en choisir 3 parmi les 5) acrobaties aériennes, tour de terrain les yeux bandés, recherche de vitesse maximale, une longue de terrain avec le balai au dessus de vous, tour de terrain avec un verre d’eau qu’il ne faut bien sur pas vider en vol.

Option excellence (uniquement à partir de la quatrième année sauf examens officiels (BUSEs, ASPICs))
Durée de l'épreuve 20 à 30 minutes
1°) Programme technique
-Figures imposées: trajectoire sous forme de spirale croissante puis décroissante
-Figures libres: acrobaties aériennes
2°) Programme esthétique
-Danse sur balai sans musique pendant 6 à 8 minutes
-Programme libre: jonglage en l'air (de 2 à 5 balles) ou trajectoire dessin (par le sortilège fumos)

Option balais spéciaux (à partir de la troisième année sauf examens officiels)
Vous effectuez votre programme avec l’un des balais suivants:
-Le Collège X260: un balai invisible
-Le Gravitum P616: un balai que l’on ne peut sentir. On ne se rend pas compte qu’on est en train de l’enfourcher en vol.

Option duo (à partir de la seconde année sauf examen officiels)
Vous devez échanger de balai en cours de vol avec votre partenaire.


Consignes
1°) Interdiction de cumuler les options. Une seule option maximum
2°) Les élèves passant un examen officiel n’ont pas le droit de prendre d’option
3°) Pour l’option duo, il faut vous mettre d’accord avant et inclure dans votre tp un paragraphe que vous avez coécrit avec votre partenaire décrivant ce passage (il est nécessaire d’inclure ce message dans les deux rps selon l‘exemple en annexe 1)
4°) Interdiction de me faire agir ou de m’obliger à agir (pas d’élèves qui s’évanouissent pendant l’examen ni de dérapage ou collision mortelle…)
5°) Si vous avez des questions, c’est par mp que ça se passe.
6°) Comme d'habitude, l'important est d'être très réaliste... N'hésitez pas à rater des figures etc... vous n'êtes pas des professionnels

-Bien, bonjour à tous... J'espère que vous êtes fin pret pour ce nouveau parcours... Les premières années, voici votre sujet, vous allez composer pendant que les autres commenceront à passer leur épreuve...

Citation :

1°)Donnez les caractéristiques d'un bon balai.
2°)Citez tous les postes du quidditch
3°)Citez deux joueurs célébres de Quidditch
4°)Expliquez la démarche à suivre pour prendre un virage droite
5°)Citez deux sports sorciers utilisant le balai
6°)A quoi sert le balai dans la société moldue?
7°)Que signifie l'expression "du balai" ?
8°)Qu'est-ce que le vif d'or?
9°)Décrivez une procédure d'atterissage
10°)Quelle est l'importance d'être bien assis sur son balai?

-Pour tout le monde, vous passez INDIVIDUELLEMENT, et avant de voler, vous viendrez me voir et vous m'indiquerez le programme libre que vous avez choisi et si vous prenez des options... Bonne chance à tous: premier candidat....

Bill se leva de sa table l'air assez satisfait de lui-même, une chose qui était assez inhabituelle chez ce garçon simple, mais qui était normale après les multiples entraînements au vol qu'il avait eu avec sa capitaine de Quidditch et tout le reste de l'équipe. Etant le plus jeune joueur, il avait dû travailler deux fois plus que les autres et ses cours avec le professeur Bibine, bien qu'intéressants, ne lui avaient pas appris grand-chose.

* Dire que j'étais totalement ignorant en matière de Quidditch en débarquant à POudlard... *

Il avait souri à la vue des questions 6 et 7. En effet, chez lui, il avait souvent passé le balai et quand à l'expression "du balai", c'était l'une des favories de son père. Tout en se faisant ces réflexions, il était parvenu au milieu du terrain. En effet, c'était à son tour de faire son épreuve pratique, le professeur Bibine venait de l'appeler et il avait avancé sans appréhension, comme s'il faisait un simple entraînement. Souriant, il songeait que ce serait peut-être la seule matière où il aurait une note digne d'être affichée au mur par ses parents, non point qu'il soit mauvais dans les autres matières, mais il était plutôt un élève quelconque. Là, il savait sans fierté mais avec un certain plaisir qu'il pourrait briller et faire plaisir, surtout à sa mère, la seule sorcière de la famille.

Debout à côté de son balai, un joli sourire aux lèvres, il étendit le bras droit au-dessus de son objet favori.

*Quelle chance quand même que ce soit le mien ! Au moins, on se connaît bien tous les deux. Il ne m'a pas fait défaut contre Serdaigle, il n'y a pas de raison que j'aie de problèmes. Dire que c'est le seul truc de valeur que je possède...*

"Debout !"

SA voix était ferme mais douce et le balai vint docilement se nicher dans sa main tendue. SAns hésiter, Bill l'enfourcha, donna un coup léger de son pied droit sur le sol légèrement herbeux et s'éleva immédiatement dans les airs avec une vitesse modérée. Immédiatement, le vent dû à la vitesse se mit à pénétrer dans ses cheveux déjà difficiles à coiffer et à les ébourriffer, une sensation qui agrandit son sourire. Il avait presque oublié qu'il était en examen et que quelqu'un jugeait le moindre de ses mouvements. Il avait presque envie de se lancer dans l'une des petites figures qu'il avait réussies à improviser lors de ses entraînements solitaires, mais il se retint et se contenta de se souvenir de ce qui était inscrit pour les premières années.

OH là, le premier tour était à ras du sol. Bill regarda sous lui et se rendit compte que, spontanément, il était monté jusqu'au niveau des poteaux de but. Abaissant légèrement le manche de son balai, il redescendit souplement jusqu'à être à un mètre à peine du sol. Là, lentement, prenant soin de sa position, les deux mains sur le manche, bien droit, même si habituellement cela faisait bien longtemps qu'il ne se comportait plus ainsi et qu'il faisait de tout avec ses mains, il se mit à faire un tour du stade. Lorsqu'il se retrouva à nouveau au pied des buts du côté est, il chercha brièvement dans sa tête la seconde étape et il se souvint qu'il fallait prendre de l'altitude. Pas de problème, il adorait ça. Il se remit à tourner, prenant tout de même un peu de vitesse mais sans trop pour ne pas que l'on croit que ce n'était pas mesuré et, à mesure qu'il tournait, il se mit à s'élever dans les airs, en soulevant simplement le manche de son balai, si bien qu'à son nouveau passage devant les poteaux côté est, il était à nouveau au niveau des anneaux. Il ne s'était pas départi de son sourire et, se souvenant à présent parfaitement de ce qu'il fallait faire, il repartit pour un troisième tour de stade, prenant cette fois de plus en plus de vitesse, contrôlant son déplacement pour que la prise de célérité soit progressive et linéaire. Lorsqu'il passa à nouveau les buts côté est, ce fut à peine s'il les vit défiler. C'était le dernier tour, et il allait montrer de quoi il était capable en vitesse, puisque c'était enfin ce qu'on lui demandait. Justement, ces derniers soirs, puisqu'il s'était remis à faire beau, il avait repris ses entraînements solitaires et il avait travaillé la vitesse, une qualité qui lui faisait défaut. Tentant de se souvenir exactement de la manière dont il s'y était pris les fois précédentes, il mit le manche de son balai dans une position parfaitement horisontale et celui-ci se lança à une vitesse effroyable. Bill avait le sentiment de pousser psychiquement le balai à aller plus vite et que cela fonctionnait. A présent, il lui semblait que le vent arrachait ses cheveux roux en arrière. C'était certain, peut-être était-ce l'émulation de l'examen, il n'avait jamais atteint cette vitesse. Il fit le tour du terrain en une quinzaine de secondes à peine et, dans son élan, il faillit repartir pour un cinquième tour. Arrivé au milieu de la longueur du terrain, il réalisa son erreur et, lentement, il ralentit, tout en descendant vers le sol.

* C'est quand même dommage qu'on ne doive faire que des tours de stade... Ca me rappelle quand on courait autour du terrain de foot en primaire. *

Il était à présent à deux mètres du sol. Son balai avait suffisamment ralenti pour qu'il descende à la verticale, sans plus avancer. Lentement, lentement, il posa ses pieds sur le sol et laissa doucement tomber son précieux balai. puis, légèrement déséquilibré par sa poussée de vitesse, il trébucha, se reprit, se mit à rire sans vrfaiment s'en apercevoir et s'éloigna du terrain, satisfait d'avoir terminé cette épreuve sans encombre.

C'était enfin le jour de l'examen de Vol sur balai, Ashley n'était pas forcément préssée, mais elle avait quand même envie de le passer, elle ne se débruillait pas trop mal sur son balai, elle ne s'inquiètait donc pas trop pour la suite. Malheureusement, sa belle assurance ne dura q'un temps, en effet, plus elle y repensait, moins elle avait envie de sortir pour le passer, elle avait passé longtemps à s'entrainer sur le terrain de Quidditch en prévision des éxamens, elle ne devrait donc pas avoir trop avoir de problème.

Ashley marchait rapidement dans le parc, elle devait se rendre au terrain de Quidditch pour y passer un test avec le Professeur Bibine, elle ne savait pas vraiment à quoi se préparer, elle avait du mal à réfléchir car le stress la submergeait peu à peu. Plus elle se rapprochait, plus elle avait envie de faire demi-tour, ce qu’elle ne fit pas bien sur. Il y avait pourtant une chose qui la rassurait, elle n’était pas la seule à passer, et elle avait son propre balai, elle savait donc a quoi s’attendre.

Elle arriva enfin sur le terrain, il y avait déjà plusieurs élèves qui attendaient, elle avança jusqu'à eu, le professeur Bibine vint rapidement leur distribuer des petits questionnaires, Ashley lut rapidement les questions. Ce n’était pas trop compliqué dans l’ensemble, elle s’était attendue à pire, elle remplie donc calmement son questionnaire.

* Alors... que signifie l'expression "du balai"... euh... cela voudrait-il dire que nous devons faire attention pendant que nous volons?... Pfff n'importe quoi... *

Finalepment, elle ne le trouva pas si simple qu'au début, elle se mordillait la lèvre inférieur dans l'espoir d'avoir une poussée d'inspiration subite, mais cela ne se produisit pas. Elle mit quelque temps avant de répondre à toute les questions, et lorsqu’elle eut finit, elle attendit, mais pas très longtemps.[/i]

Mlle Lee Robins ? A votre tour !

* Oh non pas déjà... *

Elle inspira calmement et s’avança jusqu’au milieu du terrain, elle se concentra, encore plus que d’habitude, et tendit la main au dessus de son balai, elle respira une nouvelle et sourit, quelques secondes plus tard, elle avait enfin trouvé l’assurance qu’elle cherchait. Elle regarda son balai.

Debout

Elle avait dit cela d’une voix calme et posée, calme mais ferme, d’ailleurs le balai ne se fit pas prier pour monter jusqu’à la main tendue de la fillette qui afficha un sourire satisfait, elle avait au moins réussi à le prendre du premier coup. Elle l’enfourcha et s’agrippa fermement au manche, elle donna un petit coup de pied et elle décolla, à une vitesse modérée, elle redescendit un peu pour être au maximum près du sol, mais pas trop quand même, elle ne voulait pas tomber bêtement. Elle commença donc tranquillement son tour de stade, pas trop, mais pas trop lentement non plus, elle prendrait de la vitesse après, elle réussi donc sans encombre le premier tour à environ un mètre du sol.

* Voilà... c’est ça... continue... maintenant on doit prendre l’altitude... *

Elle prit un peu de vitesse et souleva le manche de son balai, elle ne tarda pas atteindre une hauteur acceptable, presque au même niveau que les anneaux, elle respira donc et continua sur sa lancée, elle trouvait qu’elle se débrouillait plutôt bien pour quelqu’un qui ne faisait pas Quidditch en dehors des cours. Elle tourna lorsqu’elle arriva près des anneaux pour commencer son troisième tour de stade.

* Bon maintenant on accélère... *

Elle commença donc son troisième tour en prenant plus de vitesse, elle gardait quand même le meilleur pour la fin, et la elle prit son virage, et accéléra encore un peu plus, elle finit donc son tour assez rapidement. Elle entamait maintenant son quatrième et dernier tour, il s’agissait d’aller le plus vite possible, elle se concentra et accéléra encore plus, elle n’avait pas vraiment l’habitude la vitesse, d’ailleurs elle vit le tournant arriver plus vite que prévu. Mais ne vous inquiétez pas chers lecteurs, tout va s’arranger, et grâce à qui ? Grâce à Monsieur Emilien A. Backhand. Elle se souvenait le jour où ce jeune garçon et elle s’étaient rencontrés au terrain, ce dernier avait voulu faire son malin et avait raté un virage a pleine vitesse, sous les yeux de la petite Poufsouffle, elle se souvint donc au dernier moment qu’elle devait prendre son virage un peu avant. Bien sur, toute cette scène c’est passé très vite, c’était un flash, une sorte d’illumination hyper rapide donc elle a pu tourner à temps, manquant de peu le premier anneau, d’ailleurs, sa main gauche glissa du balai et elle failli tomber, elle se remit droite et essaya de se remettre de l’émotion, en quelques secondes elle avait vu toute sa vie défiler devant ses yeux...

* Oh lala... faudra pitète penser à remercier Milou Emilien quand même... *

Elle descendit rapidement vers le sol et freina pour atterrir en douceur à côté de Mme Bibine, elle posa le pied a terre et descendit de son balai, manquant de s’effondrer en trébuchant, elle était d’ailleurs un peu secouer. Elle n’était jamais aller aussi vite en balai, et une fois que tout fut fini elle rentra calmement vers le château.

La nuque, les chevilles, les doigts, les doigts de pied, les poignets, la mâchoire, même le nez et les paupières : c’est bon, tout avait craqué. Lucretia était prête pour son examen de vol 8) Enfin ça, c’était l’impression qu’elle avait lorsqu’elle était encore sur les marches de pierre de l’entrée du château… parce qu’au fur et à mesure qu’elle se dirigeait vers le terrain de Quidditch, l’appréhension pointait quand même le bout de son nez : elle n’avait jamais passé d’examen en fait… Que se passerait-il si elle le loupait ? Pouvait-elle redoubler à cause de cet examen de vol, alors qu’elle n’en avait pas dans les autres matières ? Se ferait-elle virer de l’équipe de Quidditch ? Bibine avait-elle le droit d’intervenir si il lui arrivait quelque chose ou bien la réglementation voulait-elle qu’on laisse les élèves crever sur place tant que le temps imparti à l’examen n’était pas écoulé ? ...

**Oh et puis faut pas penser à ça avant un examen… jferais mieux de me dépêcher d’aller aux vestiaires pour qu’il y ait encore de bons balais…**

Lucretia semblait avoir de la chance ce matin là : elle ouvrit le placard à balais et découvrit qu’un Comète 180 était à sa disposition, chose rare par rapport à d’habitude où elle se coltinait toujours un Brossdur 7. Lorsqu’elle remonta des vestiaires, son stress s’était un peu évaporé. Elle s’approcha quand même un peu méfiante du grand panneau disposé à l’entrée du terrain et sa première réaction fut :

- GENIAL ! Prise en main du balai et 4 tours de stade Haha ça va être torché ! Ca va être quoi l’écrit, citez au moins cinq sortes de balais ?

Evidemment, elle s’attira les regards désespérés des autres élèves qui attendaient leur tour non loin d’elle et se douta qu’elle avait du dire une connerie Elle regarda plus attentivement le panneau et consulta cette fois les bonnes consignes, celles pour les troisième année. Certes, ça aurait été trop beau de passer l’examen avec les consignes des première année, mais au moins, si elle arrivait à satisfaire aux exigences de son année à elle, elle en sortirait quand même plus fière ! Et puis bon, c’était pas non plus la mer à boire : pour le lancer de nains lâcher de balle, il fallait bien se concentrer pour viser le cercle, et pour la figure libre bein… la simulation de chute libre devrait faire l’affaire ^^ Elle s’apprêta à y aller quand… ah ! plus bas sur le panneau, les mots « troisième année » attirèrent à nouveau son attention… des options ? L’option « balais spéciaux » n’avait pas l’air insurmontable non plus… et puis une option ça ne pouvait que rapporter des points Elle alla donc reposer son beau Comète 180 aux vestiaires (là encore, c’était trop beau pour être vrai -_-), et se mit à la recherche des balais spéciaux. Elle vit alors, à quelques mètres du panneau avec les instructions, un petit tas de balais au dessus desquels trônait une pancarte : « Gravitum P616 ». Juste à côté se tenait une seconde pancarte avec écrit « Collège X260, juste en dessous », avec précisément rien de visible en dessous. Il devait s’agir des balais invisibles (CQFD 8) ). Lucretia choisit de prendre un de ces derniers, pensant qu’elle ne serait pas très à l’aise avec un truc qu’elle ne pourrait pas sentir, même s’il était visible. Tout en attrapant un balai à tâtons, elle regretta quand même un peu l’option excellence… Ca aurait été chouette de danser sur un balai

« Lucretia Ulwarth ! »

- Couâc !! Oui j’arrive

Il fallait vraiment qu’elle règle un jour ce problème de « Couâc » dès qu’elle était surprise ou stressée, mais pour l’heure, elle s’avança vers le professeur Bibine d’un pas qu’elle voulait assuré.

- Bonjour ! Alors pour la figure imposée, je vais prendre eeeuh… **Mince alors j’y ai pas réfléchi… toute façon c’est plus ou moins proportionnel ** 4 mètres de diamètre pour 20 mètres de hauteur, ensuite je prendrai la simulation de chute libre en figure libre, le tout avec l’option balais spéciaux : j’ai pris un Collège X260.

Lucretia récupéra donc un Souafle, attendit que le professeur Bibine lui trace un cercle de flammes bleues au sol et enfourcha son balai. S’ensuivit quelques secondes d’hésitation :

**Chui bien dessus là hein ? **

Elle remua un peu son arrière train pour s’assurer que le balai se trouvait en dessous, puis tapa un bon coup de pied sur le sol et s’envola, une main sur le manche, l’autre tenant fermement le Souafle. Elle mit quelques instants à s’habituer à ce nouveau type de balai, l’invisibilité de celui-ci lui procurant une extraordinaire sensation de liberté dont il était tentant de profiter pour partir loin, loin de ce terrain et du stress des exams (prend donc un bio de Danone), pour aller parcourir les Highlands en ayant l’impression de voler de ses propres ailes… Mais bien que son attirance pour la nature et ce début toujours un peu déconcentrant ne soit pas si gênant que ça lors d’un entraînement normal ou d’un match, aujourd’hui Lucretia ne devait surtout pas se laisser déstabiliser par ce paysage qui l’envoûterait toujours. Elle baissa les yeux vers le cercle dessiné au sol lorsqu’elle estima son altitude à une vingtaine de mètres environ. Jetant un œil aux graduations sur le poteau de but derrière elle, elle se réajusta plus précisément et respira un bon coup.

- Allez, va ! dit-elle à sa baballe pour l’encourager à atteindre son but. Vas-y vas-y vas-y… continua-t-elle entre ses dents serrées en ne quittant plus la balle des yeux… WAI !!! Limite, mais elle est quand même dedans…

D’après ce qu’elle avait pu voir, le Souafle n’avait effectivement pas atterri très loin de la frontière du cercle… Bon, si Bibine notait ça comme un jeu de fléchettes où moins on est loin du centre, mieux c’est, c’était peut-être pas terrible, mais au moins Lucretia était sûre qu’elle ne serait pas disqualifiée.

**Ensuite, c’est quoi déjà… Ah oui, montée ou descente verticale. Bon ben vu qu’on est déjà en haut on va descendre ! **

Pour ça, Lucretia s’était assez bien entraînée au dernier cours de Vol. Par contre, le terme « verticale » laissait une ambiguïté, fallait-il descendre en piqué ou bien garder son balai parallèle au sol tout en descendant ? Elle opta finalement pour cette deuxième possibilité, qui ne pouvait que correspondre à la consigne de toute façon. A tâtons, elle rapprocha ses mains de son corps le long du manche invisible, puis commença à exercer une légère pression vers le bas, pas trop forte pour ne pas entamer un piqué, mais suffisante pour que le balai perde peu à peu de l’altitude. Comme elle l’avait dit d’ailleurs dans son petit exposé lors du dernier cours, il s’agissait d’une manœuvre beaucoup plus délicate que la descente en piqué : il fallait y aller plus lentement et toujours bien contrôler son équilibre afin que le balai, tout en descendant, soit le plus parallèle au sol possible. Lentement donc, mais sûrement, l’attrapeuse rejoignit le sol sans incidents notoires. Cette deuxième figure imposée n’était pas le plus gros morceau du parcours… Car ce morceau-là, c’était plutôt… La simulation de chute libre !

Tant qu’à faire, Lucretia choisit de remonter en piqué (comme ça elle l’aurait faite aussi, sa montée verticale ) avant d’aller se stabiliser à une cinquantaine de mètres au dessus du sol. Assez enthousiaste jusqu’ici concernant cette figure, la Poufsouffle avait moins de quoi faire la fière une fois en haut : elle était presque au même niveau que la tour d’astronomie, et, lorsqu’elle jeta un coup d’œil vers le bas, les première année en train de passer leur écrit n’apparaissaient plus que sous forme de petits points…

**Mais pourquoi je suis montée si haut ! quelle cruche… Et puis maintenant chui obligée de démarrer la chute libre ici, sinon elle va croire que je triche si jcommence à redescendre normalement…**

N’osant même plus regarder en bas, l’attrapeuse tenta de se redonner un peu de courage en embrassant du regard les étendues montagneuses devant elle, respira un grand coup… puis exerça une brusque pression vers le bas avec ses mains en mettant tout le poids de son corps sur son balai.



Pour récupérer votre photo souvenir, rendez-vous au pied de la tour d’astronomie. 12 Gallions seulement !

Le hic, c’était que Lucretia avait pendant un instant oublié que son balai était invisible, et lorsqu’elle ne fut plus qu’à dix mètres du sol, en regardant ses mains, son cœur fit un bond dans sa poitrine (en plus de l’effet estomac qui remonte lors de la chute libre, jvous dis pas le bazar après là dedans -_-) et elle tira brutalement le manche vers elle, avec presque assez de vitesse pour faire un looping… mais seulement presque Le Collège X260 s’immobilisa tout en douceur pile quand la Poufsouffle eut la tête en bas. Une seconde plus tard, elle réalisa ce qu’il lui arrivait et eut tout juste le temps de descendre de son balai, ne le tenant plus qu’à une main avant que celui-ci ne la ramène à la terre ferme tel un parachute au dessus d’elle…

C'était bien connu, Jaina détéstait les examens de fin d'année parce qu'il fallait réviser... A l'exception du Vol sur balai: la révision était tout ce qu'il y avait de plus ludique et, tout comme l'année précédente, c'était avec enthousiasme que la rouge et or se rendait au stade. Elle s'était levé tôt pour être fraîche comme un gardon et avait prit le soins de manger des surcres lents. Son nom commençant par un W, elle ne serait pas dans les premiers à passer et avait également apporté une barre chocolatée , contenant quant à elle des sucres directs pour ne pas manquer d'énergie le moment venu. Car, même si l'éxamen était le moins compliqué de tous, le stress de la jeune lionne en était d'autant plus grand.

Arrivée sur le stade, elle alla s'asseoir sur un banc pour attendre calmement son tour. Elle repensa à un jour maudit durant l'année, le matin où se déroulaient les séléctions pour l'équipe de Gryffondor. Il avait fallut que la veille elle trouve une occupation passionnante qui l'avait poussée à veiller tard dans la salle commune, elle avait presque oublié l'évènement du lendemain matin et n'en avait pas fait part à son rappeltout. Résultat, personne n'avait daigné la reveiller au cours de la matinée suivante, et, alors que certains qu'elle considérait comme joueurs moyens se faisaient séléctionner, elle ronflait paisiblement sous ses couvertures. Les jours suivant, elle s'en était mordu les doigts, s'en voulant à mort, l'équipe dores et déjà complète, il était impossible de repasser les séléctions.
Suite à ce mauvais coup du destin, Jaina s'était jurée qu'on ne l'y reprendrait plus et se promettait de voler de son mieux pour avoir une place assurée aux prochaines séléctions.

L'heure tournait et la rouge et or avait mangé sa barre chocolatée. Peu après, elle avait croisé Kilian Doyle, le seul Serpentard avec qui elle s'entendait. Lui aussi cherchait à échanger son balai pour l'option facultative. Et il avait semble-t-il rencontré les mêmes difficultés pour trouver un élève qui voudrait d'un destrier tout droit sortit de la réserve de l'école. Les rares élèves d'une même année à ne pas posséder leur propre balai prenaient toujours le même dans la réserve pour avoir un semblant d'appartenance et connaître un minimum le vieux tas de bois. Ainsi ce serait quand même en partie un vrai échange, puis c'était la seule solution trouvée par les deux élèves pour eux aussi avoir accès à l'option.
Dans quelques minutes enfin, ce serait le tour de Jaina. Elle effectua donc les derniers préparatifs, à savoir, attacher solidement ses gants de cuir, resserer ses lacets et renouer l'elastique maintenant ses cheveux. Fin prète, elle se saisit du balai « appartenant » à Kilian et s'avança vers le professeur Bibine.

« Bonjour professeur. Jaina Wedgers, parcours de deuxième année avec option tour de terrain sans les mains. Et je choisis l'option facultative: j'ai échangé de balai avec Kilian Doyle. »

Sur ce, le coeur battant plus fort, la Gryffondor s'avança vers le terrain. Elle enfourcha le balai sans prendre soin de le poser au sol pour lui dire « debout », cette technique étant plutôt conçue pour les débutants de première année. Elle s'éleva ensuite lentement à quelques mètres du sol. L'avantage des balais de la réserve de l'école, c'était leur docilité: ils n'avaient pas de maître particulier et servaient souvent à l'apprentissage des premières années. Cependant Jaina aurait préféré plus de nervosité, c'était là tout le charme de ce genre de monture, avoir une accélération vive et une souplesse redoutable. Mais les balais de l'école était plutôt patauds dans le genre.

Bien. Maintenant, l'examen. Et, en premier lieu, l'acceleration progressive. Suffisamment élevée, elle ordonna au balai d'avancer lentement. Pour le moment, il était aussi simple à commander que celui qu'elle prenait d'habitude. Ainsi, petit à petit elle augmenta sa vitesse. Il lui arriva de commettre quelques à-coups, devant brider le désir d'accéler plus rapidement et contrôler sa monture qui s'avérait être plus vieille et donc plus « grognon ».
Une fois à bonne allure, ne jugeant pas necessaire d'aller plus vite, Jaina choisit d'enchainer en douceur avec le freinage progressif. Elle décrivit au préalable une belle courbe une fois arrivée à l'extrêmité du stade pour effectuer un ralentissement en ligne droite. Ses mains se serrèrent légerement sur le manche pour le redresser de quelques centimères tout au plus. Elle même se releva progressivement, créant un freinage lent. Très lent, comme ça on ne pourrait pas critiquer sa nervosité. Si lent qu'elle se retrouva à l'arrêt seulement à l'autre bout du stade. En réalité, elle avait calculé l'opération de manière à être directement bien placée pour la figure suivante.

La jeune lionne se positionna donc dos à l'extrêmité du terrain, sur le côté droit de la largeur au cas où elle devrait faire une courbe. Grace à son premier tour d'echauffement, elle avait repéré les faiblesses du balai liées à l'acceleration, pour ce qui était du freinage, ça devrait faire l'affaire. Jaina prit donc une grande inspiration, recala bien ses pieds sur les appuis du balai et regarda droit devant elle. Elle commença à plier ses jambes, légèrement glisser en arrière et s'incliner vers l'avant. Puis d'un coup, elle donna une grande impulsion sur ses appuis, se couchant littéralement sur le bois, cramponnant le manche pour maintenir le cap. Bien evidemment, le balai fonça selon ses capacités, se mettant à vibrer, la Gryffondor devant s'agripper fermement pour éviter de partir en vrille.
C'est maintenant seulement qu'elle réalisa qu'elle n'aurait pas dû effectuer les figures dans cet ordre. Le vieux balai tentant à chaque instant de dévier de sa trajectoire car lancé à trop grande vitesse, le freinage ne serait pas simple. Mais Jaina voulait stopper l'engin avant d'arriver à la courbe, elle devait executer le freinage instantané dans pas plus de quelques mètres. Elle fixa un point droit devant elle, à ce point elle devrait avoir réduit son allure d'au moins 90%. Une nouvelle fois elle se prépara en relevant le bout de son nez, en repliant ses bras vers elle sans relever le manche. Elle fixa son point de freinage une dernière fois...

*Pense à l'équipe de Quidditch, la dernière fois tu as loupé les inscriptions. Si tu réussis l'exam et que la prochaine fois tu vas aux inscriptions, tu seras prise dans l'équipe... Vas-y!*

D'un mouvement synchronisé, elle se redressa brutalement, relevant le manche en même temps, restant un minimum courbée vers l'avant pour ne pas être éjéctée hors du balai. Du côté du freinage, tout se passa au mieux. Ce qui ne fut pas le cas du nez de Jaina. Pourquoi fallait-il toujours que la lionne fasse à l'examen des bêtises qu'elle n'aurait pas faites en cours? Bonne question. En tous cas elle avait si bien freiné qu'elle s'était prise le manche du balai en plein nez. Elle ne saignait pas, mais ça faisait mal, ses yeux commençant à la picoter. Peu importe la douleur, elle devait terminer: il ne lui restait qu'une figure et elle n'était pas si compliqué que ça.

La jeune lionne se repositionna à une extrêmité du terrain. Elle massa son nez douloureux à l'aide de ses deux mains, tout en commençant à avancer: finalement le tour de terrain sans les mains était une bonne idée. Il suffisait d'aller très lentement et ça passait tout seul. En même temps, peut-être l'exercice était-il évalué sur la vitesse. Et puis aller lentement, avec le sortilège de coussinage du balai, c'était du gâteau.
Le nez de Jaina lui faisait toujours aussi mal, une larme aussitôt essuyée s'était échappé, mais elle s'accomodait -si l'on pouvait dire ça- à la douleur. Elle s'installa donc confortablement, bien en equilibre, les bras tendus comme des ailes. Puis de la vitesse d'une tortue elle passa à celle d'un scarabé au sol, puis à celle d'un chihuahua qui trottine, et... elle accelerait donc doucement mais sûrement. Ses cheveux commencèrent à voler au vent, et les bras tendus ainsi, elle se cru l'espace d'une seconde sur la proue d'un navire nommé Titanic. Pour ceux qui s'y connaissent en histoire navale moldue, ou en cinema, le fait que le Titanic fasse naufrage est incontestable. Et le fait que la fille les bras tendus et cheveux au vent survive est probable. Tout ceci pour dire que le balai commençait à dangereusement s'incliner vers l'avant, le sol se faisant plus proche. Jaina se pencha donc tout naturellement en arrière. Mais ce fut là une toute autre image qui se dessina dans son esprit: du rodéo. En effet, maintenant c'est vers le haut que se dirigeait le balai, perdant dangeureusement sa vitesse...

Elle passa donc ainsi plusieurs mètres à s'agiter sur sa monture pour réussir à repartir sur une droite suffisamment parallèle au sol. Et c'est lorsqu'on franchit une étape que la suivante se présente: la courbe définissant la moitié de son parcours. Etant revenue à une vitesse légère, il lui sufit de s'incliner sur le côté en frôlant au passage les poteaux pour enfin achever son virage.
Dernière ligne droite. C'était maintenant ou jamais qu'elle ratrapperait ses précédentes erreurs de parcours. La jeune lionne plaqua les bras le long de son corps, serra ses jambes pour être bien accrochée et se pencha vers l'avant, maintenant sa hauteur à l'aide de ses mollets. Dans une position « aérodynamique », elle accéléra en douceur, cependant plus vite que précédemment. Elle ne chercha pas à atteindre une vitesse folle mais réussit à se maintenir à une bonne allure, se redressant lentement, tendant à nouveau ses bras lorsque l'arrivée fut proche. Enfin, elle attaqua la courbe finale plus vite que la précédente, se penchant au passage dangereusement vers le côté interieur. Malgrès une petite sueur froide, elle s'en sortit indemne et freina jusqu'à l'arrêt complet. Elle attendit deux secondes puis reprit son balai en mains pour en descendre.

Jaina, essoufflé, passa une main sous son nez douloureux. Il faudrait qu'elle passe voir Pomfresh au cas où, et qu'elle se rince le visage car sans qu'elle ne s'en rende compte, un mince filet de sang avait coulé, s'étalant au passage de sa main. Peu importe la blessure, elle était plutôt fière d'elle. Elle regarda au retour le professeur Bibine un bref instant, histoire de voir quelle tête elle faisait. Mais l'enseignante regardait déjà un autre élève passer. La rouge et or s'en alla donc rendre son balai à Kilian pour enfin se diriger vers le point d'eau le plus proche.

"Triiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit!!!! Bonjour Clarisse, il est 7h00, lève toi!"

_ PFF mais on t'as rien demandé à toi, j'ai pas cours aujourd'hui.... euh...[/b]

[b]"Il est 7h03, tu DOIS te lever, ce matin tu as examen de vol."

_ J'm'en fo... QUOI? Examen de QUOI?

Catastrophe, Clarisse avait totalement oublié qu'elle passait son examen de vol ce matin là. Heureusement que son réveil avait été arrangé par une bonne centaine de sorts et qu'il venait de lui rappeler de sa belle voix éraillée et pas agréable à entendre. La jeune fille envoya valdinguer ses couvertures et se leva d'un bond en ronchonnant. Le vol oui, elle aimait, mais les examens, elle détestait ça, quant à l'examen de vol, c'était inutile d'en parler. Tout en s'habillant la petite repensa à celui de l'année précédante. Elle avait bien faillit se retrouver à l'infirmerie suite à ce petit "épisode". Evidemment, elle enfila sa robe de sorcière à l'envers, comme si elle avait besoin de ça pour arriver en retard, déjà qu'elle n'était pas en avance! Elle grommela une injure, puis, se hâta de nouer ses cheveux en un chinion solide, envoyant au diable l'estétique. Elle n'était pas là pour être belle! Sa baguette dans sa poche, elle descendit les escaliers en hâte, s'arrêtant à peine dans la grande salle, et courut jusqu'au stade de Quidditch. Un noeud s'était formé dans son estomac, comme si ses boyeaux s'étaient enroulés autour. Sentiment désagréable. Une foule d'élèves étaient déjà réunis sur place, et le professeur Bibine indiquait aux premières années comment procéder pour leur petit contrôle écrit.

* Un contrôle écrit? La chance! Si seulement on en avait un cette année!! *

Clarisse était en retard, l'épreuve avait déjà commencé. En vitesse, elle se dirigea vers le local à balais et saisit le seul qui restait, un vieux Brossdur 2 que personne n'avait voulu. Elle grimaça mais s'en saisit vivement, contente d'avoir ça plutôt que rien! Clis' se dépêcha ensuite de retourner vers les festivités. Le professeur Bibine venait de terminer son explication concernant l'épreuve. Zut, elle l'avait raté. Fort heureusement, le déroulement de l'examen était affiché sur un panneau de bois. La rouquine se faufila de son mieux, jouant du coude si nécessaire. A bout de souffle, elle arriva et put enfin lire le programme qui l'attendait:

Citation :

Deuxième année:
durée de l'épreuve: entre 5 et 10 minutes dans un parcours libre avec:
-Figures imposées: une accélération progressive, une accélération instantanée, freinage progressif, freinage instantané
-Figure libre (une au choix parmi les 3): lâcher les mains sur un tour de stade, looping, une longueur de terrain les yeux bandés

Bon, concernant les figures imposées, ça allait, mais pour la figure libre, elle se demanda ce qu'elle allait bien pouvoir prendre. Le tour du stade sans les mains lui parraissait assez facile, le looping aussi, mais la longueur de terrain les yeux bandés lui faisait signe, et la nargait de loin. Elle avait bien le temps d'y réfléchir. Oui, sauf que déjà le professeur Bibine appelait un à un les candidats. Ainsi défilèrent Cyanur, Zélie, et beaucoup d'autres. Clis' choicit de ne pas les regarder passer et se concentra sur son épreuve à elle, sur ce qu'elle allait devoir faire, tentant de visualiser mentalement son parcours aérien. Un détail cependant la fit tressaillir: l'option! Le petit moineau aurait bien aimé prendre la seule et unique option proposée aux secondes années, sauf qu'il fallait être deux et que Clarisse était seule. Vaguement paniquée, elle se hissa sur la pointe des pieds et scuta l'assemblée pour voir si il y avait quelqu'un qu'elle connaissait qui serait suceptible de la faire avec elle. Elle ne vit personne, pas même Nervia.

_ Miss McBrien!

Hein? quoi? c'était à elle? Ah voilà pourquoi elle n'avait vu personne! Le professeur Bibine en était déjà loin dans l'alphabet. A l'entente de son nom, ce fut comme une douche froide pour l'écossaise. Cette fois, c'était son tour, et elle n'était absolument pas prête. La peur au ventre et les traits contractés, elle s'avnça timidement, son vieux machin à la main.

_ Clarisse McBrien! Deuxième année! S'il vous plait!

Oups! Voilà que Bibine s'énervait parce que Clarisse n'arrivait pas assez vite! Mauvais signe, très mauvais signe! M'enfin c'est vrai qu'à la lettre "M", elle devait en avoir marre. La matinée était plus que bien entamée. Le souffle court, elle arriva enfin devant son professeur de vol.

_ Excusez moi professeur!
Je vais prendre le tour de terrain sans les mains comme figure libre, et... malheureusement pas d'option.
Ah et, euh.. j'ai un Brossdur 2 comme balai...

Crispée et le coeur battant la chamade, la rousse s'avança au milieu du terrain, posa son balai au sol et inspira un grand coup, profondément.

_ Debout!

Tout naturelement, l'engin de bois vint se caler dans sa main. Elle ne savait pas si elle était censée passer par cette étape mais bon, mieux valait le faire, ça ne pourrait pas lui enlever de points. Les mains tremblantes, elle enfourcha son balai et tapa n coup de pied trop violent sur le sol. Son envol se fit par saccades. Mauvais, très mauvais. Le stress et la peur de faire n'importe quoi prenaient le dessus. Ce n'était pas bon du tout. Elle s'arrêta, à cinq mètres du sol, et ferma les yeux, pour se concentrer. Elle sentit son coeur battre ainsi que son sang circuler dans ses veines, puis oublia que des tas d'élèves allaient la scruter et analyser sa prestation du début à la fin. Elle oublia qu'il y avait à la clé une note, et ouvrit les yeux. Elle commença à prendre de l'allure et fit un tour de stade pour bien prendre en note les distances. Puis, arrivée à une exptrémité, elle commença par accélérer progressivement. Rien de bien compliqué en somme, même très facile pour elle. Arrivée au trois quarts du terrain, Clarisse était totalement affalée sur le manche de son balai, et fonçait aussi vite que possible. elle se redressa progressivement, faisant ralentir son balai jusqu'à l'arrêt, de façon douce. Bon déjà une chose de faite. Au moins aurrait-elle tous les points sur cet exercice, ce qui était déjà bien, même si pas suffisant. Elle se reconcentra fit demi-tour et s'arrêta. Après une nouvelle inspiration, la bleue et bronze se pencha d'un geste vif sur son balai, totalement couchée sur le manche. Aussitôt, ce dernier se mit en branle, tangua deux fois à droite et à gauche et parti d'un coup, faisant tressauter la petite qui faillit tomber de côté. Heureusement, elle était bien accrochée et se retint sur le bois du manche. Le balai était à pleine vitesse à présent, le vent fouettait le visage de l'aiglonne, lui faisant venir les larmes aux yeux. Sa vue se brouilla un peu, et la peur refit surface.

Elle n'y voyait quasiment rien, elle fonçait vers l'autre vout du terrain de Quidditch, elle ne savait pas ou elle était, c'était une catastrophe pure et simple, elle allait s'écraser sur quelque chose, c'était inévitable. Une nouvelle fois, elle venait de tout rater. Quand William avait dt qu'il voulait investir dans des lunettes de Quidditch, Clarisse s'était moquée de lui. Aujourd'hui, elle le regrettait amèrement, et songea que si elle s'en sortait vivante, ce serait la première chose qu'elle ferait. Réfléchir, voilà ce qu'elle devait faire! Faire fonctionner son cerveau de piaf! Penser à quelque chos eà faire, et vite. C'était pourtant simple, la suite de l'exercice voulait qu'elle fasse un arrêt instantanné. Rien de plus facile, surtout dans sa situation. Morte de peur, la serdaigle se redressa d'un coup. Cette fois, le balai ne tangua pas, il stoppa net, comme supendu par quelque chose d'invisible. Tremblante, la deuxième année regarda ou elle était. Son coeur fut rassuré de constaté qu'elle se trouvait à bonne distance encore de la tribune d'en face. OUf!

Etape suivante!

Cette fois, il s'agissiat de faire un tour de terrain sans les mains. Hésitante, la rousse alla tourner et se plaça à l'entrée de la ligne droite, et lacha les mains, les tenant au dessus de sa tête. Son balai hésita lui aussi, avant de se lancer, et de filer à bonne allure, c'est à dire ni trop vite ni trop lentement. Elle alla même jusqu'à prendre un peu de vitesse sur la ligne droite en se penchant légèrement, puis elle se redressa à l'entrée du virage qu'elle prit avec aisance. Puis elle arriva dans la dernière ligne droite de son tour de terrain. Elle accéléra bien, le smains toujours en l'air. Si ça continuait, elle alalit avoir des crampes! Au moment de s'arrêter, il se produisit un truc étrange. Elle fit une sorte de pirouette et se retrouva la tête en bas, sans comprendre comment celà s'était produit. Je dois bien avouer que moi non plus je ne sais pas comment elle s'est débrouillée! Ce n'était totalement pas prévu, et vraiment accidentel. Sauf que maintenant, elle ne savait plus se remettre à l'endroit. Et le balai qui filait toujours! Quel manque de pot! Non mais vraiment, jusque là, ça s'était à peu prêt bien passé, et voilà qu'elle foirait tout! Elle était nulle et s'en voulut terriblement. Non, elle n'allait pas tout laisser partir en vrille. Elle devait reprendre le contrôle! En un geste déspéré, elle balança son corps de côté, et se retrouva heureusement dans le bon sens. Clarisse soupira, avant d'aller atterrir devant le professeur Bibine.

C'en était enfin terminé!

Sally s’était pratiquée tard la veille au soir pour l’examen de vol du lendemain, tellement qu’elle en avait brûlé le couvre-feu ! Mais elle avait réussi à se rendre sans encombre dans sa salle commune (qui était quand même la deuxième tour la plus haute du château !), puis dans son dortoir, puis dans la salle de bain, puis dans son lit… En fait, Sally ne se souvenait même pas d’avoir atteint son lit. Peut-être s’était-elle simplement effondré à son pied. Ou alors elle était tombée durant son sommeil. Car ce matin-là, elle s’était réveillée par terre, couchée en chien de fusil. Le dortoir était étonnamment calme. Trop calme même.

**Ouah ! Les autres dorment encore ! Ça veut dire que j’ai encore le temps de réviser !** fut la première pensée de Sally-Anne.

*Huh ! Hmm ! Je n’en suis pas si sûre ! Regarde autour de toi.*

**…**

*?*

**Roh la vache !**

*Hey ! Surveille ton langage !*

**Roh la vache ! Je suis en retard. Tu te rends compte ? Je suis en RETAAAAAAAAARD !**

Vite ! Vite ! Sally-Anne retira en vitesse son pyjama tout froissé et enfila un pantalon au lieu de la jupe traditionnelle de Poudlard (tout de même… Bibine ne s’attendait pas à ce que les filles fassent des loopings en jupe !), mais elle mit quand même le haut réglementaire, c’est-à-dire blouse boutonnée de travers, débardeur, cravate nouée n’importe comment et robe de sorcière. Elle renonça à ses talons hauts et opta plutôt pour ses espadrilles qui étaient déjà nouées, facilitant ainsi l’enfilage dans les pieds. Et… et… Au diable les bas et le petit déjeuner ! Tant pis si elle attrapait des ampoules ou si elle s’évanouissait durant l’examen, c’était de sa faute si elle avait manqué le réveil. Humpf.

*Tu as de la chance que ton nom de famille ne commence pas par un A ! Et n’oublie pas ton balai !*

Vraiment ! Son nom de famille était décidément une bénédiction aujourd’hui. Grâce à sa conscience, elle n’avait pas oublié son balai, son bon vieux et fiable Nimbus 1700 qui, bien qu’il n’égalait pas l’Éclair de feu, (loin de là !) faisait tout de même très bien l’affaire lorsque venait le temps de vouloir arriver à l’heure à son examen de vol. Dès qu’elle fut à l’extérieur des grandes portes en chaîne, Sally enfourcha son balai, donna un bon coup de pied sur le sol et s’envola à toute vitesse vers le lieu de l’examen. La plupart des jeunes étaient déjà partis, ayant terminé leur examen. Sally freina brusquement devant le professeur Bibine et ne prit même pas la peine de débarquer de son balai. Essoufflée, les cheveux en bataille, elle pourrait rivaliser avec Harry Potter ! elle prit le temps de reprendre son souffle avant de s’excuser de son lamentable retard et elle en fut quitte pour une bonne réprimande. Puis elle put présenter son choix d’examen.

« Donc… pour mon examen, je vais commencer le tour de terrain et le looping avec attelles. Ensuite je vais y aller avec des acrobaties aériennes, puis il y aura la figure libre imposée, c’est-à-dire l’accélération à ras du sol. Après, ben ce sera mon option. Je vais commencer par une remontée en spirale croissante puis décroissante. En haut, je vais faire de nouvelles acrobaties aériennes, puis je vais faire ma chorégraphie. Ça va finir avec un petit dessin. Voilà !^^ »

Toujours sur son balai, Sally fit quelques échauffements avant d’enfiler un corset qui l’empêchait désormais de faire le moindre mouvement du milieu du corps. Elle ressemblait vachement à un espèce de robot et elle devait tourner complètement son corps pour pouvoir aller à droite ou à gauche et ça lui prenait un temps fou car son balai ne répondait plus aussi bien.

**Argh ! Mais comment je vais pouvoir faire un tour de terrain avec ce truc-là ?**

*J’sais pas, mais je te rappelle que le chrono est partie !*

**Gloups !**

Contrairement à ce qu’elle avait prévu, elle ne fit pas son tour de terrain à vitesse grand V. Elle dut plutôt le faire à une vitesse de 15 km/h environ et ralentir même davantage lorsque vint le temps de tourner. Elle se rendit compte alors que ses jambes étaient d’une très grande utilité, surtout si elle serrait fort le manche de son Nimbus avec ses cuisses. Mais ça, elle ne le découvrit qu’à sa quatrième tentative pour entamer le premier virage. Aussitôt cette technique découverte, le reste du tour de terrain se passa plutôt bien. Et de un ! Sally-Anne revint à son point de départ et retira le corset avec soulagement. Cependant, maintenant qu’elle avait découvert combien ses jambes pouvaient lui être utiles (non pas qu’elle en doutât ! Elle connaissait par cœur la théorie du vol sur balai ! Mais entre la théorie et la pratique, il y avait… une sacrée distance !), elle n’était plus certaine si elle avait envie de mettre ces attelles…

À présent, ses jambes pendaient aussi droites que des piquets de chaque côté de son balai et elle testa quelques virages avant d’entamer son looping. Bien vite, elle découvrit qu’il serait beaucoup plus prudent de maintenir ses jambes croisées à l’aide de ses pieds et de ses mollets. Voilà ! Maintenant, elle pouvait faire son looping. Sally-Anne se pencha contre le manche de son balai et accéléra. Le vent sifflait à ses oreilles et lui fouettait le visage. Lorsqu’elle eut atteint la vitesse désirée, elle bomba le torse en maintenant son balai le plus près possible de son corps... et elle réussit son looping ! Sally soupira d’un soulagement intense. Elle se dirigea vers son point de départ et retira les attelles. En passant, elle jeta un coup d’œil à son propre chrono. Entre trois et sept minutes… Il lui restait encore entre trois et sept minutes pour terminer la partie obligatoire de l’examen. Ouf…

Sally-Anne se positionna au bout du terrain, au niveau du sol, face aux gradins et monta en chandelle jusqu’à la hauteur du plus haut des trois buts. Elle inclina à nouveau son balai vers l’arrière et esquissa un début de looping. Elle parcourut ainsi une dizaine de mètres la tête en bas, les jambes et les bras solidement attachés au manche de son balai, avant d’entamer trois tonneaux et trois loopings consécutifs. Mais au deuxième looping, elle avait perdu un peu trop de vitesse et elle ne put compléter ses deux dernières acrobaties correctement. En fait, elle rata complètement la dernière et Sally en devint toute rouge de honte. La vache ! Elle avait réussi son looping avec contrainte et elle avait raté deux de ses trois loopings normaux. Non mais ! Fallait le faire quand même !

Elle n’était plus certaine si elle voulait faire l’accélération à ras du sol, car ça, ça voulait dire descendre en piquée et faire l’équivalent d’une feinte de Wronski, que même en pratiquant pour l’examen, elle n’avait jamais osé faire. Et si elle faisait les virages en tête d’épingle à la place ? Madame Bibine comprendrait qu’elle ait voulu changer de figure au choix… De nouveau au milieu du terrain, Sally partit à vitesse modérée (c’est-à-dire 50 km/h environ) vers les buts. À environ dix mètres, elle fit son premier « u-turn » et repartit en sens inverse vers les autres buts. De nouveau à dix mètres, elle fit son deuxième demi-tour serré et repartit vers les buts pour exécuter son dernier virage en tête d’épingle. Elle parcourut encore vingt mètres en perdant graduellement de l’altitude et s’arrêta lorsque ses pieds frôlèrent le sol afin de signifier à Madame Bibine qu’elle avait terminé la première partie de son examen. Sally jeta un coup d’œil sur sa montre. 11 minutes, 37 secondes. Excellent ! Excellent !

Et maintenant, la Serdaigle devint s’attaquer à la partie optionnelle. L’option excellence, comme c’était écrit sur le parchemin des consignes. La jeune fille prit la peine de repartir son chrono à zéro avant de débuter avec une remontée à 90° et un tonneau autour de son axe vertical. C’était la pointe de la spirale qui s’élargissait au fur et à mesure que Sally gagnait en vitesse et en altitude. Rendue à mi-hauteur, c’est-à-dire à 25 mètres environ, elle se mit à faire le contraire tout en continuant à monter. La vitesse diminuait graduellement au fur et à mesure que la spirale diminuait de diamètre. Sally conclut cette première figure sur un nouveau tonneau à la verticale. Elle était à cinquante mètres d’altitude à présent. Et elle avait utilisé presque trois minutes du temps alloué.

C’était à nouveau autour des acrobaties aériennes. Sally-Anne espérait franchement que cette fois-ci, elle réussirait ses loopings. Pour mettre toutes les chances de son côté, elle choisit de mettre cette figure au milieu de ses acrobaties, comme ça, elle aurait assez de vitesse pour compléter ses loopings sans encombre. Enfin… Sally l’espérait… Départ ! Accélération… Premier tonneau, deuxième tonneau, premier looping, deuxième looping, troisième looping (ouf ! elle les avait eu !) et… dernier tonneau ! Réussi ! Et elle en était à cinq minutes et demi environ… Il lui restait largement assez de temps pour compléter son examen, qu’elle avait presque terminé d’ailleurs !

Sally-Anne se plaça à nouveau au centre du terrain, à une hauteur de quinze mètres environ et elle ferma les yeux quelques secondes pour se remémorer ses airs préférés au violon. Elle se mit alors à fredonner à mi-voix le premier et entama sa première chorégraphie. Elle saurait que lorsqu’elle aurait terminé de chuchoter ses deux mélodies favorites, le temps imparti pour la chorégraphie se serait écoulé. Sally prit soin de bien stabiliser son balai et pensa lentement et gracieusement une jambe de l’autre côté. Elle se tourna alors afin que son bas-ventre soit accoté sur le manche de son balai, comme s’il s’agissait de ces barres asymétriques moldues. Ses bras étaient pliés. Avec lenteur et grâce, elle déplia ses bras de telle sorte qu’elle ne se retrouvait désormais qu’avec deux points d’appui : ses mains. Elle resta en équilibre quelques secondes, puis reposa à nouveau son bas-ventre sur le manche. La Serdaigle en plein examen se pencha alors vers l’avant et fit cinq pirouettes autour de son balai, ses mains toujours accrochés aux manches. Elle s’arrêta au milieu de la sixième pour se laisser suspendre par les bras. Heureusement qu’elle était musclée, c’était bien le seul truc qu’elle devait à son frère… Sally-Anne remonta lentement les jambes, les passa entre ses bras et les accrocha aux manches de manière à ce qu’elle soit désormais retenue uniquement par ses jambes, puisqu’elle avait lâché les mains, assez rapidement d’ailleurs. La tête en bas, elle arqua le dos jusqu’à ce que sa tête retrouve une position à peu près à l’endroit, puis elle ramena son corps tout contre elle. Elle arqua à nouveau le dos, lentement, lentement… puis ramena à nouveau, déplia encore… et ramena ! Sally-Anne tâcha de remonter, toujours aussi lentement, afin de raccrocher ses bras au manche et de lâcher prise avec ses jambes. À nouveau, elle était suspendue par les bras, mais ce serait sûrement la dernière fois. La Serdaigle se balança les jambes de droite à gauche, les yeux plissés et la mâchoire serrée par l’effort. Une… deux… trois… et hop ! Elle était de nouveau à califourchon sur son balai. Il lui restait encore deux minutes avant la fin de sa chorégraphie. Or, elle avait épuisé toutes ses figures ! Elle avait dû les faire beaucoup trop rapidement ! Et si… Et si elle perdait des points à cause de ça ? Ah non ! Ah non ! Ah non ! Sally retourna à nouveau au centre du terrain pour signifier que sa chorégraphie était terminée.

Ne restait plus que la dernière partie. Le dessin. Sally sortit sa baguette de sa poche… mais… mais… Où était sa baguette ? Sa baguette avait disparuuuuuuuue !

*Du calme ! Du calme ! Elle a dû tomber à force de pirouettes !*

Oui… oui… oui… C’était assurément ça ! Sally perdit un peu d’altitude et fouilla le sol des yeux. Elle repéra alors sa baguette de roseau qui trônait gentiment sur l’herbe. Ouf ! Quel soulagement ! Sally partit aussitôt à la recherche de sa baguette et revint au milieu du terrain afin de débuter son dessin. D’une main, elle allait contrôler le manche de son balai et de l’autre, elle allait tenir sa baguette derrière elle. Elle se devait maintenant de prendre son temps pour faire un joli dessin… Elle commença par une couleur bleue pour faire le contour et le plumage. Pour les détails, elle opta plutôt pour une teinte bronze. Lorsqu’elle jugea le tout complété, Sally recula de quelques mètres pour observer son œuvre… et elle éclata de rire ! Ce qu’elle avait voulu être un aigle des Serdaigle était en fait devenu… Un dindon ! Un énorme dindon avec les ailes déployées ! Il ne manquait plus que quelques petits trucs… et le tour était joué ! Elle lui rajouta même des lunettes de soleil et un « bling bling » autour du cou, un symbole de paix. Sally-Anne signa de son si joli prénom et ajouta même un petit commentaire au-dessus, à savoir un « Vive les Serdaigle ! » bien en vue. En jetant un coup d’œil à sa montre, Sally fut ravie d’avoir qu’elle avait complété l’exercice dans le temps imparti. Ouf !