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 La fin d'une vie ou le début d'une amitié? [pv Hermi]
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  • Clarisse McBrien
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MessageSujet: La fin d'une vie ou le début d'une amitié? [pv Hermi]   La fin d'une vie ou le début d'une amitié? [pv Hermi] EmptyMar 3 Avr - 13:17:32

Bientôt les vacances !! Ah, quelle joie, quel bonheur immense que de se savoir prochainement en vacances… Les examens de fin d’année étaient terminés pour la petite rousse, ne restait plus qu’à attendre les résultats. Aussi en profita-t-elle pour aller se balader du côté du lac, tout en s’adonnant à son activité favorite : rêver. Oh cette fois, elle ne l’avait pas fait exprès, c’est juste qu’en marchant, Clarisse avait commencé à penser à son retour prochain à la maison, puis à ses parents et inévitablement à ce qu’elle allait faire pendant ses deux mois de congés. Ce n’est pas tellement qu’elle s’ennuyait à Poudlard, bien au contraire, elle adorait sa nouvelle école, ses professeurs -à part Rogue -mais là c’est une autre histoire- -. La petite aigle avait passé une excellente année dans le monde des sorciers, bien que parfois son apprentissage s’était révélé un peu plus compliqué que prévu. Mais malgré tout, dix mois sans voir ses parents ça faisait beaucoup, ça faisait même très long. La fillette avait souvent pensé à eux, mais avait abandonné l’idée de leur rendre visite à Noël, puis en février et finalement à Pâques. Pourquoi une telle attitude alors que les trois quarts des élèves, quel que soit leur âge étaient rentrer chez papa et maman ? Clis’ elle-même l’ignorait. Au fond, elle avait peut être eut peur que tout cela ne soit qu’un rêve de plus et qu’en définitive, Poudlard n’existe pas.

Le parc grouillait d’élèves qui comme l’aiglonne profitaient de leurs derniers instants entre amis avant de reprendre le train pour Londres. Aussi, comme elle recherchait la tranquillité, Clarisse prit la direction du lac, espérant vaguement que là au moins, elle ne verrait pas tous les centimètres carrés un amas d’une quinzaine de garçons ou de filles tous en train de rire bêtement. Envieuse elle ? Non, elle s’était fait des amis et des amies elle aussi, simplement, elle ne comprenait pas l’intérêt de s’agglutiner les uns sur les autres, comme s’il n’y avait pas assez de place pour que chacun puisse s’asseoir par terre et non sur son voisin. Sans compter tous les couples qui eux … berk, c’était trois fois pire ! Là encore, la serdaigle ne comprenait pas comment on pouvait prendre plaisir à tenir la main moite d’un garçon, quand ce n’était pas autre chose. Clarisse eut une nausée et détourna le regard de ce charmant tableau. Finalement, elle aurait bien passé l’après midi en compagnie de Nervia, Naomi, William ou encore Mike et Siraya, mais elle n’avait vu dans la salle commune ni les deux petites blondes, ni le grand brun. Quant au rouge et à la jaune, c’est sans résultat qu’elle les avait cherchés dans les couloirs, à la bibliothèque ou encore dans la tour d’astronomie. Lassée par ses infructueuses tentatives, elle avait fini par sortir, triste, mais espérant tout de même sauver le reste de l’après midi qui n’avait pas encore été gâché.

Clarisse accéléra un peu l’allure, pressée de ne plus voir tourtereaux et amas d’élèves. Elle prit l’un des petits chemins qui menaient au lac et deux minutes plus tard s’arrêta tout net afin de pouvoir profiter du spectacle qui s’offrait à ses yeux d’enfant. Le lac s’épanouissait là, à quelques mètres à peine, magnifique sous les rayons dorés du soleil se reflétant à sa surface. Il scintillait de mille feux, à croire que pendant la nuit, un elfe s’était amusé à tailler ce beau diamant pour le rendre encore plus merveilleux qu’avant. Mais… non, même un elfe n’aurait pu réussir un tel tour de main, c’était trop parfait, et malheureusement éphémère. Une lueur d’admiration et d’étonnement s’alluma dans le regard de Clis’. Elle était émerveillée et tout à fait sous le charme de ce paysage d’été. Elle cessa de penser à ses vacances, elle n’avait même plus du tout envie de partir. D’ailleurs elle n’avait plus envie de rien, tout ce qu’elle savait c’est qu’elle allait rester là, sans bouger, comme hypnotisée.

Sans qu’elle s’en rende compte, ses pieds se mirent en mouvement et elle avança tout droit, à petits pas. Bientôt elle eut entièrement parcouru la distance qui la séparait du bord du lac. Ses pieds semblèrent hésiter, ils ralentirent leur petit ballet répétitif, s’arrêtèrent, puis repartirent, avec assurance, comme s’ils avaient reçu un ordre. Clarisse ne paraissait toujours pas voir ce qu’elle faisait, elle se sentait bien, comme si elle flottait sur un petit nuage. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait à sa place, dans son milieu. Ses pieds continuaient à avancer, et se trouvaient maintenant à quelques centimètres à peine de l’eau. Plus qu’un pas, un minuscule petit pas et elle tomberait. Ses pieds s’étaient arrêtés, comme s’ils étaient enfin arrivés à destination. Elle resta là, sans bouger, les yeux dans le vague et tout d’un coup, sans que personne ne s’y attende, elle fit un pas…

Le pas de trop à ce qu’il semble, car elle tomba dans le lac. A cet endroit, l’eau n’était pas la plus profonde, bien sûr, mais elle l’était suffisamment pour qu’aucune personne à Poudlard ne touche le fond, même Hagrid. Il y eut un léger « Plouf » et une petite vague à la surface. L’aiglonne s’enfonçait dans l’eau sombre sans bouger, les paupières ouvertes. Cinquante centimètres d’eau la séparaient à présent de la surface étoilée. Toujours aucune réaction. Mais soudain, l’eau s’infiltra jusqu’à ses poumons. Un mètre d’eau la recouvrait lorsque la douleur provoquée par le liquide froid devint intenable. Alors seulement la fillette sembla reprendre sortir de cet état second et reprendre vie. Elle s’agita dans tous les sens, essayant par tous les moyens désespérés qu’elle trouvait de remonter à la surface. Clarisse se mit à battre des bras, des jambes, sans aucune synchronisation, dans un désordre parfait, elle remonta petit à petit, combattant chaque molécule d’eau. Elle allait exploser, si elle ne respirait pas dans la seconde, ses poumons exploseraient et ce serait fini, pour toujours.

Heureusement, le centimètre d’eau qui la séparait de l’air libre ne fut pas long à combattre. Avide d’oxygène, elle avala une grande gorgée d’air, tout en recrachant par le nez toute l’eau qu’elle avait absorbée, sans arrêter de se débattre. Clarisse savait nager, mais à cet instant, il lui manquait la force nécessaire à un tel effort. Elle se maintenait à la surface comme elle pouvait, faisant décrire à ses bras de grands cercles inutiles. Son cerveau était lui aussi bien trop embrumé pour réagir. Elle eut tout de même le réflexe de crier.


_ Au, au sec, au secours !!!!!!! A L’AIDE JE, JE ME NOIE…

Sa voix d’ordinaire assez faible et effacée ne s’entendait presque pas, et Clarisse ne se souvenait pas avoir vu quiconque au bord du lac. Mince ! Elle n’avait tout de même pas survécu à son examen de vol pour mourir noyée aussi bêtement ! Et pourtant, c’est ce qui était en train d’arriver. Bientôt, elle n’arriverait plus à maintenir sa tête rousse hors de l’eau, et alors, tout serait fini.
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MessageSujet: Re: La fin d'une vie ou le début d'une amitié? [pv Hermi]   La fin d'une vie ou le début d'une amitié? [pv Hermi] EmptyMer 4 Avr - 13:40:55

Hermione sortit en fulminant de la Salle Commune. L'altercation entre elle et Lavande pour un malheureux bouquin dont l'histoire était à revoir, puis celle entre notre brunette et une jeune fille de première année avait réussi à la sortir de ses gonds.
Elle n'écouta même pas les remarques de la Grosse Dame comme quoi elle devait se ménager et arrêter de crier en permanence, sinon elle n'aurait plus de voix et ne pourrait plus chanter à son aise. Mais la Gryffondor s'en contrefichait de si elle pouvait chanter ou pas, elle n'aimait pas ça et de toute façon ce n'était pas du tout le moment !

La jeune fille s'arrêta devant la Salle sur Demande. Elle s'y serait bien enfermée, pour avoir la paix, mais elle préférait profiter de ses derniers instants à Poudlard ailleurs que dans une salle carrée, étroite et fermée, sans fenêtres.
Elle pivota donc sur ses pieds, tournant le dos à la porte invisible, et se remit en marche. Elle traversa le septième étage en trombe, manquant de renverser au passage une bonne poignée d'élèves qui ne manquèrent pas de lui signaler le désagrément qu'elle causait.
La jeune lionne entama la descente des premiers escaliers qui, la reconnaissant, se remirent à faire des leurs. Ce qui entama encore plus la mauvaise humeur de la jeune fille.

C'EST PAS VRAI !!!! Vous allez arrêter de me tourner en bourrique, espèce d'escaliers stupides ??

Voilà maintenant qu'elle se mettait à parler aux objets, son cas ne s'arrangeait pas !! Elle descendit, impatiente, les dernières marches de l’escalier farceur, et atterrit donc au sixième étage. Là, perdant patience, elle traversa l'étage et se rendit devant une toile, qu'elle déplaça, pour s'engouffrer dans un passage secret, qui lui permettrait d'éviter les escaliers principaux qui ces derniers temps lui faisaient la vie dure.
La Rouge et Or dévala ainsi plusieurs étages, et lorsqu'elle ressortit du passage, elle se rendit compte qu'elle se trouvait dans la salle des tableaux située au fond de la Grande Salle. Les tableaux somnolents à cause de la chaleur la dévisagèrent. Presque aucun élève ne se rendait ici, d'ordinaire.

Hermione traversa la pièce et ouvrit une porte, donnant dans la Grande Salle, qu'elle traversa tout aussi rapidement. Elle était totalement déserte, pas même un petit elfe de maison n'y rôdait. Pas même Fred ou George qui auraient tenté de récupérer de la nourriture oubliée.
La jeune fille sortit de la pièce magique au plafond enchanteur et se retrouva dans le hall d'entrée, celui dans lequel sa maison aurait pu rentrer aisément.
Elle s'approcha de la grande porte en chêne qui donnait sur le parc, et s'arrêta un instant devant les sabliers. Gryffondor était en tête. Un sourire satisfait apparut sur son visage encore crispé de sa mauvaise humeur, puis elle reprit son chemin et sortit.

Là, elle prit une grande bouffée d'air frais. La jeune fille songea à aller s'asseoir sur un banc, mais il y avait trop de monde, trop de couples, trop d'élèves stupides qui parlaient trop fort et pensaient tout haut .... Hermione voulait être tranquille. Elle réfléchit un instant puis pensa au lac, espérant qu'il y ait moins de monde.
***

Une chance, il était désert. Enfin, presque. Elle entendit soudain des cris effrayés provenant de la surface limpide qui lui faisait face. Dans le gigantesque lac où un calmar géant résidait, ainsi que des Stangulots peu ragoûtants et d'autres créatures peu amicales, une personne se noyait.
Hermione accourut. Par chance, c'était une Serdaigle, elle le vit à l'uniforme qui, gonflé par l'eau qui s'y engouffrait, remontait à la surface et laissait entrevoir les rebords du tissu bleu foncé. Vu son humeur exécrable, si c'était un Serpentard, Hermy l'aurait laissé couler.
N'hésitant pas une seconde, elle s’aplatit à plat ventre sur l'herbe trempée à cause des éclaboussures que provoquait la jeune fille qui se débattait, et s'approcha le plus possible de l'eau claire, sans pour autant y plonger. Elle attrapa la main de la gamine et la tira vers elle.

Finalement, elle la fit sortir de l'eau relativement glacée pour une journée d'été, et la fit asseoir sur l'herbe. C'était malin, maintenant, Hermione était trempée ! -en effet en essayant de remonter la Serdaigle, elle était tombée à l'eau, elle aussi-. Hermione n'avait pas de serviette sous la main, elle ne put donc en passer une à la gamine frigorifiée. Mais elle eut une idée :

Incendio !

Elle avait jeté le sort dans une petit boule de verre qu'elle gardait régulièrement sur elle, pour ce genre d'incidents, et la tendit à la jeune fille, pour qu'elle se réchauffe au moins les doigts. Une petite flamme était apparue à l'intérieur du récipient de verre.

Dis-moi, comment as-tu fait pour tomber à l'eau ?
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  • Clarisse McBrien
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MessageSujet: Re: La fin d'une vie ou le début d'une amitié? [pv Hermi]   La fin d'une vie ou le début d'une amitié? [pv Hermi] EmptyJeu 5 Avr - 14:02:42

Clarisse était perdue, cette fois c’était certain. Ses forces l’abandonnaient peu à peu, c’est tout juste si elle arrivait à garder la tête hors de l’eau. Elle se voyait déjà, ou plutôt elle voyait déjà la tristesse de ses parents lorsqu’ils recevraient un hibou du directeur leur annonçant le décès précoce de leur chère, tendre et unique fille. Le spectacle était horrible, Océane pleurait, son père n’arrivait pas à le croire et versait lui aussi… Clarisse n’eut pas le temps d’imaginer la suite car une main se referma sur son bras, la tirant vigoureusement vers la terre ferme.
[Mode j’en ai marre on]Une main. Hein quoi ? une main ? on ne peut même plus mourir en paix maintenant ? mais c’est quoi ce pays ou n’a pas le droit de mourir noyée ? Pfff trop nul ! Je suis obligée de raconter ça ? Na parce que moi j’ai d’autres choses plus intéressantes à faire que de vous raconter la mort ou le sauvetage d’une gamine de 11 ans ! [mode j’en ai marre off]
Hum Hum je disais donc, que quelqu’un tirait vigoureusement la petite Serdaigle vers le bord du lac, et ceci non sans peine. Pas que la rouquine soit très lourde, non, mais ses habits étaient totalement imbibés d’eau, l’alourdissant considérablement et rendant les mouvements de son sauveur plus difficiles à exécuter. A tel point qu’il (elle ?) tomba à son tour. Mais heureusement, après mains efforts, Clarisse et son mystérieux sauveur se retrouvèrent tous deux saints et saufs sur la terre ferme. Ca c’est ce qui s’est passé devant les yeux d’éventuels spectateurs.

Mais pas pour Clarisse. Elle avait fermé les yeux lorsqu’elle sentit que quelque chose lui tenait le bras. Au début, elle tenta vaguement de s’en défendre et d’échapper à cette terrible pression avant de comprendre qu’on la tirait vers la terre et par conséquent vers la vie. Rassurée, elle se laissa faire. De toute façon, elle était bien trop épuisée pour pouvoir faire quoi que ce soit. Elle ne vit pas Hermione car son sauveur était effectivement Hermione, tomber à l’eau elle aussi, pas plus qu’elle ne se rendit compte qu’elle était allongée par Terre. Elle se croyait ailleurs, plus précisément assise sur les genoux de sa grand-mère, près d’un immense feu de cheminé, à la maison. Sa grand-mère lui parlait, mais elle n’arrivait pas à saisir le sens de ses paroles, elle souriait juste. Mais soudain, sa vision se troubla et Wilhemina devint floue, très floue, puis lointaine, jusqu’à disparaître totalement. La fillette se demanda pourquoi subitement, on changeait de décors. La lumière était à présent forte, très forte, si bien qu’elle était éblouie et ne voyait rien. Elle ferma les yeux. Au bout de quelques secondes, elle sentit la lumière diminuer au dehors et rouvrit les yeux.

Elle cligna des yeux. Devant elle se tenait une jolie jeune fille, brune dont les cheveux bouclés retombaient en cascade sur ses épaules. Elle portait l’uniforme scolaire de Poudlard, c'est-à-dire la jupe réglementaire et comme il faisait chaud, un T-shirt aux couleurs de sa maison. L’écusson rouge et or ne laissait aucun doute sur son appartenance : une gryfondor ! Ses yeux noisette contrastaient un peu avec le reste du tableau : ils exprimaient tout ce que le reste ne pouvait montrer ; la jeune fille_ car il ne s’agissait pas d’une enfant, mais bel et bien d’une jeune fille_ était passablement énervée, si l’on en croyait les éclairs lancés par ses jolies pupilles. Clarisse comprit instantanément pourquoi : elle était trempée des pieds à la tête. Ses cheveux et ses vêtements dégoulinaient d’eau. La rouquine ne devait pas être dans un état beaucoup plus présentable non plus !!


Citation :
_ Incendio !!!

* heu… elle fait quoi là ? Elle est tombée sur la tête, c’est pas possible ! Eh non !! Ne mets pas le feu à l’herbe !! Mais ça va pas …. Ouf j’ai eus peur ! désolée*

En entendant la jolie jeune fille lancer ce sort, la serdaigle avait prit un peu peur, il faut bien l’avouer. Mais lorsqu’elle comprit la réelle intention d’Hermione, elle fut rassurée. Cette fille n’était pas folle, bien au contraire. Et même si elle était énervée, elle se souciait des autres (en l(occurrence Clis’). Ce qui ajouté au fait qu’elle venait de lui sauver la vie, la rendait très sympathique aux yeux de la fillette. Celle-ci se redressa un peu, s’asseyant en tailleur sur l’herbe mouillée. La gryfondor lui fourra un morceau de verre chaud entre les mains. Avant de lui demander comment elle avait atterri dans le lac. La rouquine parut surprise, elle n’avait pas froid, les rayons du soleil avaient suffits à la réchauffer. Il faut dire que chez elle, en Ecosse, la température n’était pas des plus chaudes. Elle remercia néanmoins son aînée. Comment était-elle tombée là dedans ? Excellente question à laquelle Clarisse n’avait malheureusement pas la réponse.

_ Je ..euh.. je ne sais pas ! Je me promenais dans le par et .. je .. enfin il y avait trop de monde.. alors je suis venue par ici…et…euh… c’était tellement beau ! Tout ce que je me souviens, c’est que le lac brillait, c’était magnifique. Et puis tout d’un coup, j’ai senti que je respirais de l’eau, alors j’ai essayé de remonter. Normalement, je sais nager, mais là, je ne sais pas pourquoi, je n’y arrivais pas. Et comme j’ai senti que j’allais me noyer, j’ai appeler à l’aide.

La voix de la petite n’était au début pas très assurée. Mais en racontant ce qui lui était arrivé, elle avait gagné en assurance. Dans ses yeux s’était allumée une petite lueur d’émerveillement lorsqu’elle parla du lac. A présent, elle était rouge comme une tomate et très gênée. Pour caché son manque d’aisance, elle avait baissé la tête, camouflant son visage par une pluie de cheveux roux. Après quelques minutes de silence, elle releva progressivement la tête. Ses joues étaient beaucoup moins enflammées qu’avant, même si subsistaient ça et là des marques discrètes de son rougissement passé. Elle regarda Hermione dans les yeux et lui dit simplement, d’une toute petite voix :

_ Merci !

Elle alla même jusqu’à adresser à la gryfondor un sourire reconnaissant. Puis, elle lui tendit le bocal en verre, songeant que cette grande fille en avait sans doute plus besoin qu’elle-même. Tout en faisant ce geste, elle se rendit compte, que bien qu’ayant croisée la demoiselle plusieurs fois dans les couloirs au cours de l’année, elle ne connaissait pas son nom. De nature timide, elle n’osait pas trop lui demander comment elle s’appelait, mais prenant son courage à deux mains, elle se lança tout de même.

_ heu… tu …. Enfin je veux dire..

Essai infructueux, recommence ! Clarisse inspira avant de retenter sa chance.

_ Comment tu t’appelles ?
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MessageSujet: Re: La fin d'une vie ou le début d'une amitié? [pv Hermi]   La fin d'une vie ou le début d'une amitié? [pv Hermi] EmptyVen 6 Avr - 12:52:28

[ wahou ! Je suis impressionnée par ta qualité de post !! Je ne t'arrive pas à la cheville :p !]

Hermione esquissa un sourire bienveillant à la gamine tout aussi mouillée qu'elle. Sa passable mauvaise humeur du fait que ses cheveux, vêtements -et j'en passe ^^- étaient trempés s'était envolée. Elle était bien contente pour sa conscience d'avoir pu éviter une probable noyade.
Ses cheveux dégoulinaient sur son visage et sur ses habits, mais que lui importait. La jeune fille en face d'elle, une Serdaigle, n'avait apparemment pas trop besoin de son bocal de verre et de sa petite flamme bleutée qu'il contenait pour se réchauffer. On aurait dit qu'elle se réchauffait rien qu'avec les chaleureux et lumineux rayons du soleil de début d'après-midi. Hermione, elle, en était incapable.
D'ailleurs, la petite fille lui rendit l'objet d'une main tremblante. De froid ? Sûrement.
Elle avait tellement froid qu'elle grelottait.
Hermione scruta ses vêtements trempés. Comme on était en été, elle portait une chemisette à manches courtes, et ses bras nus étaient frigorifiés, et son échine était parcourue de frissons incessants et désagréables. De surcroît, le haut de la jeune fille étant ... blanc, l'eau qui s'était infiltrée dans le tissu rendait l'habit totalement transparent. Rougissant comme une tomate, elle se saisit vigoureusement de sa baguette magique posée dans l'herbe mouillée et la pointa sur sa chemise. Elle prononça un sortilège qui eut pour effet de sécher le tissu, ainsi il retrouva sa belle couleur blanche.
Soudain, l'esprit d'Hermy s'illumina : pourquoi n'avait-elle pas employé ce sort pour se sécher entièrement, ainsi que pour la jeune Serdaigle ? Tout simplement car ses pensées étaient trop embrumées, sûrement.
Donc la griffonne pointa sa baguette sur le reste de ses vêtements et acheva le travail de séchage. Puis elle s'occupa de la petite fille.

Hermione et la Serdaigle se dévisageaient mutuellement, à présent. L'une, pour tenter d'identifier sa "sauveuse", l'autre pour voir à quoi ressemblait la rescapée de noyade (^^).
Vu sa petite taille frêle, Hermione jugea qu'elle devait être en première année, seconde tout au plus. Les couleurs bleues de ses vêtements à présent totalement secs laissaient entrevoir qu'elle appartenait à la maison Serdaigle, comme Hermy l'avait remarqué quelques minutes plus tôt.
La gamine avait les yeux aussi bleus que l'herbe était verte. Ils étaient d'un bleu azur scintillant et éblouissant. Ils contrastaient à merveille avec sa chevelure flamboyante, qui lui faisait penser à Ginny Weasley. Ils étaient lisses, et merveilleusement raides, enfin, depuis qu'ils avaient séché. Son visage un peu enfantin, bien plus jeune que celui de la lionne en tout cas.

Hermione esquissa un sourire bienveillant. (je me répète, non ? lol) Elle écouta les explications pas très claires de la gamine et se rendit compte après mûre réflexion qu'elle avait agi de manière irréfléchie et inconsciente, comme l'aurait fait un(e) somnambule en plein milieu de la nuit.
La Gryffondor vit qu'elle avait l'air d'hésiter à poser une question. Elle remarqua aussi la gêne qui l'accablait. Elle devait être du genre timide, ce qui la fit penser une nouvelle fois à Ginny lorsque, l'année précédente, elle ne parvenait pas à aligner trois mots lorsqu'elle croisait Harry.
Puis la Serdaigle posa sa question, une question décisive lorsque vous vous présentez à quelqu'un.

Je m'appelle Hermione Granger, je suis en troisième année, à Gryffondor. Et toi ?

Son sourire s'effaça un peu. La jeune fille face à elle avait l'air intimidée par la griffone, qui, il fallait l'avouer, avait l'air aux premiers abords un peu sévère. Mais Hermy espérait que cette intimidation ne tarderait pas à disparaître du visage adorable de la jeune fille.

[la rage ! Mon premier post s'était effacé T.T j'ai dû tout réécrire car je ne l'avait pas enregistré !]
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  • Clarisse McBrien
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MessageSujet: Re: La fin d'une vie ou le début d'une amitié? [pv Hermi]   La fin d'une vie ou le début d'une amitié? [pv Hermi] EmptySam 19 Mai - 20:31:38

[hj] je suis désolée pour mon impardonnable retard, je sais je n’ai pas d’excuse, j’espère que tu ne m’en veux pas trop….[hj]

Clarisse était timide, oui, même très timide, voilà pourquoi elle rougissait tout le temps et aussi pourquoi elle baissait la tête lorsqu’elle se sentait bête, c’est à dire très souvent. La fillette n’avait pas confiance en elle, c’est un sentiment qu’elle n’avait jamais éprouvé, sans doute parce que ses petits camarades de classe moldus l’avaient rejeté dès son plus jeune âge, la traitant de bizarre et d’étrangère. Ce dernier terme n’ayant pas vraiment de sens puisque comme eux elle était écossaise pure souche. Mais le plus important était que pendant toute son enfance, pendant ses dix premières années, l’aiglonne s’était toujours sentie de trop partout ou elle s’était trouvée avec d’autres enfants et adultes différents d’elle. Alors oui, ça l’avait marqué et oui aujourd’hui elle avait du mal à vivre normalement et à ne pas bafouiller à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche.

Citation :
Je m'appelle Hermione Granger, je suis en troisième année, à Gryffondor. Et toi ?

Hermione Granger !!! le nom de la jeune fille résonnait et tourbillonnait dans la tête de la serdaigle. Elle avait déjà entendu ce nom quelque part, mais elle ne parvenait pas à se souvenir ou et surtout à quelle occasion . Ce petit « détail » lui reviendrait sans doute plus tard, mais il n’empêche qu’elle aurait bien aimé mettre quelque chose derrière ce nom aussi charmant soit-il et ce joli visage d’adolescente sans bouton (chose exceptionnelle^^). Elle avait surement lu quelque chose quelque part à propos de la jeune fille, mais restait à savoir ou. Parce qu’elle ne pensait pas en avoir entendu parler par Nervia ou un autre première année, ni même par des élèves inconnus, au détour d’un couloir. Clarisse interrompit ses recherches mentales en se disant que peut être Hermione, assise en face d’elle attendait une quelconque réponse à sa question, chose qui paraissait des plus probables. La bleue et bronze releva les yeux vers elle, et capta son regard noisette amical. Cela ne la surprit pas outre mesure : si Miss Granger lui avait sauvé la vie, ce n’était certainement pas pour la martyriser ensuite, d’autant plus qu’elle était à Gryfondor, maison du courage et de la bienveillance, d’après les rumeurs. Evidement, si c’était le poison ambulant qui lui avait sauvé la vie, Clarisse n’aurait même pas prit la peine de s’attarder et se serait enfuit à toutes jambes. Mais de toute façon, un serpentard n’aurait certainement pas risqué de se mouiller pour venir en aide à une pauvre petite fille, rousse par dessus le marché. Pourquoi rousse, parce que d’après certaines rumeurs, quelques élèves qui étaient devenus plus d’une poignée à présent avaient formé un comité « anti-rousses ». Chose que Clarisse trouvait bien sur ridicule, mais qu’elle redoutait aussi énormément. Heureusement pour elle, Hermion ne semblait pas adhérer à cette association illicite et attendait toujours que son auditrice réagisse. Un grand silence s’était installé entre les deux élèves. Clarisse n’osait pas parler, mais elle savait pourtant qu’Hermione attendait sa réponse. Elle inspira donc profondément, comme à chaque fois qu’elle s’apprêtait à parler.

_ Je m’appelle Clarisse McBrien et je suis en première année à Serdaigle..

Encore une fois, la fillette eut l’impression de s’être rendue idiote. Serdaigle… Comme si ça ne se voyait pas qu’elle appartenait à la noble maison des aigles. Non vraiment elle ne se montrait pas sous son meilleur jour en ayant l’air aussi stupide. Evidement qu’elle une bleue et bronze, ça se voyait rien qu’en regardant son uniforme poudlardien, sur lequel était brodé le fameux écusson de sa maison, en gros sur sa poitrine. Sans oublier les liserais bleus le long de sa jupe et de son corsage. Mais bien plus que ça, l’appartenance à la maison de Rowena respirait à travers elle, pour qui la connaissait un tant soit peu, et même pour ceux et celles qui la rencontraient pour la première fois. C’était comme inscrit sur son front….

Les yeux bleus glace de la rouquine se posèrent une nouvelle fois sur l’étendue d’eau calme à sa droite. Aucune vague ne venait friper la surface du lac et troubler la quiétude dans laquelle il semblait plonger. Le lac, qui à peine quelques minutes auparavant avait faillit causer la perte de l’écossaise. Il ne restait aucune trace de l’événement, même l’herbe en bordure ne gardait pas trace des piétinements des deux élèves. De nouveau le temps sembla s’arrêter. Encore une fois, le regard de la première année fut engloutit dans ce merveilleux paysage. A la différence cependant qu’elle était consciente de son corps et de ses gestes. Elle n’était plus attirée par la profondeur, mais simplement captivée par ce qu’elle voyait. Des oiseaux s’envolèrent et l’esprit de Clarisse partit avec eux, vers d’autres horizons. Elle oublia Hermione assise en face d’elle et s’envola, légère, en pensées…

Elle revit de haut, quelques passages de sa vie, comme si elle était devenue un oiseau survolant des passages déjà vécus, se voyant de l’extérieur, pour une fois. Une petite fille rousse montait à cru une ponette noire, les cheveux détachés, en cadeau au vent qui s’engouffrait entre ses mèches. Puis ce fut une soirée étoilée, un vieil homme tenait dans sa grosse main la petite paume d’une fillette, désignant de l’autre main un point dans le ciel, tous deux souriant. Le tableau changea de nouveau. L’oiseau avait à présent devant les yeux deux adultes serrant dans leurs bras une petite fille dont la tignasse rousse dépassait, furtif rappel de sa propre identité. Mais alors qu’elle aurait souhaité ancrer cette image au plus profond d’elle même, l’oiseau continua son voyage, entraînant inlassablement Clarisse dans son sillage. Cette fois, elle voyait une dame âgée se balançant doucement dans un rocking-chair marqué par le temps, berçant une fillette dont les larmes silencieuses tombaient petit à petit sur ses joues tachées de son. Impossible de s’attarder, l’oiseau était déjà repartit. Il survolait plusieurs élèves portant tous un uniforme. Chacun d’eux riait à belles dents. On pouvait distinguer une rouquine, une petite blonde, une autre petite brune, un garçon aux cheveux d’ors…. Le faucon aux yeux brillants délaissa cette scène heureuse et redéposa Clarisse devant le lac scintillant.

L’esprit créatif de l’enfant venait de faire un petit voyage au creux de ses souvenirs, prenant pour cela la forme d’un faucon. Revenue à elle, l’écossaise s’aperçut qu’elle voyait trouble. Ses petits yeux étaient embués et elle réalisa soudain que son nez la piquait, comme lorsqu’elle avait envie de pleurer. Elle se savait pas exactement pourquoi, mais Clarisse avait envie de pleurer, besoin sans doute de se laisser un peu aller après avoir passé dix longs mois à travailler dur ainsi qu’à emmagasiner tout un tas d’informations sur le monde der sorciers qu’elle connaissait mal malgré que ses parents soient tout deux membres de la société magique. Dix mois loin de ses parents aussi. Ce n’est pas quelque chose de facile pour une enfant d’à peine onze ans, même habituée à les voir s’absenter quelques temps à cause de leu travail. Oui, Clarisse avait tout gardé au fond d’elle pendant tout ce temps, et à présent, il fallait que ce trop plein de choses sorte de son cour devenu trop petit pour tout contenir. Elle avait des amis, à qui elle aurait pu se confier, Nervia par exemple. Mais elle avait peur d’être jugée, peur de quoi exactement, elle ne le savait même pas non plus. La seule chose dont elle était à peu près certaine, c’est qu’elle avait besoin d’une personne pour la consoler. La comprendre aussi peut être, et qu’Hermione se trouvait là au moment ou elle avait besoin de vider son sac.

Clarisse se leva et sans réfléchir un instant de plus se jeta dans les bras de la jolie inconnue, pouvant enfin laisser libre cour à ses larmes salées. Elle pleura, un long moment contre l’épaule de la demoiselle. Et se souvint tout à coup ou elle avait lu son nom : dans le livre de l’histoire de Poudlard, qui chaque année était réécrit en fonction des évènements importants qui s’étaient produits. Oui à présent, elle s’en souvenait bien, et le nom d’Hermione Granger était associé à celui d’Harry Potter, le seul sorcier ayant survécu à « celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ». Hermione avait, d’après l’historique du collège magique, affronté un troll des montagnes et bien d’autres dangers. Alors en comparaison, le chagrin d’une fillette devait lui sembler bien dérisoire. Clarisse se sentit honteuse, entre deux sanglots. Qu’allait-elle penser d’elle ? Qu’allait-elle dire à propos de cette gamine insignifiante, qui non contente de lui faire faire un petit plongeons dans le lac, venait répandre ses larmes injustifiées sur son beaux chemisier blanc alors qu’elle ne la connaissait pas. Aussi honteuse qu’elle pouvait l’être, la rouquine se dégagea doucement, tout en continuant à verser des larmes, ayant soudain peur de la réaction de sa sauveteuse.
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