[HJ : Bondou’ à toutes et à tous !!! Suite à une longue conversation acharnée sur MSN, nous avons décidé avec Camillounette aka la fée Clochette ( hep riez pas là-bas au fond Mon surnom je l'aime d'abord :p )de poster à la bibliothèque et avec deux personnes. Cependant comme on aime un peu beaucoup les situations tordues, on a écrit un p’tit scénario que les « incrusteurs » devront suivre hi hi…

Le scénario : Seamus arrive à la bibliothèque parce qu’il a suivi une jeune demoiselle (Poufsouffle ou Serdaigle) qui intéresse grandement un de ses potes (indéterminé). Il a donc pour mission d’aborder la jeune fille et de se renseigner sur elle.

=> On recherche donc la demoiselle ^^ (heu le pote n’existe pas donc si quelqu’un veut le jouer pourquoi pas mais bon à priori il ne postera pas ici) et si possible quelqu'un que je ne connais pas parce que sinon je dois refaire mon post
EDIT : On ne cherche plus la demoiselle puisqu'on l'a trouvée dans la personne de Nervia Leakey

Ensuite Camille arrive pour les embêter tous les deux parce qu’elle s’ennuie à travailler (elle saura faire lol) ( ou même parce qu'elle a tout simplement envie de les embêter... enfin je trouverais bien une raison ). Cependant tout ce p’tit monde qui parle fort ça enquiquine beaucoup quelqu’un qui essaye de bosser et qui peut pas… (Un Serpentard comme de par hasard)

=> On recherche aussi ce Serpentard mal luné… Le prétexte du « on fait trop de bruit » ne doit pas forcément être suivi (tu peux aussi avoir besoin d’un bouquin qu’on monopolise ou je ne sais quoi mais tu dois venir nous parler lol)
[EDIT : trouvé aussi dans la personne de Norhael Beni-Tidjan]

Bon voilà la fin des consignes, c’est un peu nouveau comme concept ici donc je ne sais pas trop ce que ça va donner mais bon. Logiquement ça devrais aller, suffit de respecter ces quelques " consignes " et tout se passera bien ^^ et puis après tout même si ça dégènère un peu sur les bords, ça mettra du piquant... Pour les personnes intéressées pour jouer les deux rôles en tous cas, envoyer un MP à Camille Arway et à moi-même qu’on soit sûr qu’il n’y ait pas 2 personnes sur le même rôle. (On vous dira oui ou non en gros lol)

Voili voilou !!! Bon RP !!! ]

La semaine de Seamus n'avait pas été d'un intérêt phénoménal... On était au mois de Mars et les professeurs se chargeaient régulièrement de leur rappeler que le dernier trimestre allait bientôt commencer et qu'ils devaient sérieusement se mettre à travailler et bla bla bla... De toute façon, les profs étaient prêt à se chercher n'importe quelles excuses pour les pousser à travailler. C'est ce qu'on appelle plus communément du Super Sadisme ! Mais bon laissons la haine de Seamus envers le corps professoral de côté pour le moment. Si le début de sa semaine avait été un peu molle pour le moment, une discussion avec une de ses connaissance promettait de l'egayer un petit peu.

Cette connaissance dont nous tairons le nom parce que je ne sais pas encore qui c'est avait confié à Seamus un secret : il croyait bien être amoureux d'une jeune demoiselle de Poudlard ! En temps normal Seamus prêtait oreille aux commérages mais n'aimait pas trop se mêler des histoires de coeur des autres (déjà s'occuper des siennes lui était assez pénible et compliqué alors si en plus il fallait gérer celles des autres on n'allait pas s'en sortir !), mais pour une fois il était prêt à faire une exception. La jeune fille s'appelait Nervia Leakey et était de la maison Serdaigle et la "mission" de Seamus concernant cette charmante personne était bien simple : il devait trouver le moyen de savoir discrêtement si elle était célibataire et si elle avait quelqu'un en vue.

Au début quand son amie lui proposa ça le Gryffondor refusa mais finalement des termes chocs de la part de son interlocuteur (termes chocs pour Seamus : espionage, ne pas se faire remarquer, la suivre discrêtement, récolter des informations) lui firent changer d'avis. Il se voyait parfaitement dans la peau de l'espion charismatique (celui qui tombe toutes les filles) et était sûr de pouvoir mener à bien sa "mission".

Donc gonflé d'importance par cette super nouvelle mission d'espionnage, Seamus avait croisé la belle par hasard au détour d'un couloir et l'avait suivi (super discrêtement !!!) jusque dans la bibliothèque où il s'installa à la même table qu'elle dans le but de lui adresser la parole.

*Bon alors ma couverture... Faut que je fasse semblant d'être occupé. Je prends un livre ? Arf non pas un livre, j'ai travaillé toute la semaine j'peux même plus faire semblant de lire ! Hum alors quoi donc... Je vais... faire semblant d'écrire une lettre tiens, c'est bien ça !*

Et le rouge et or sortit de son sac plume, encre et parchemin et commença à rédiger le début d'une lettre à un ami imaginaire tout en observant du coin de l'oeil (et discrêtement !!!) la jeune demoiselle et en attendant le moment propice pour lui parler

*Rhô c'est pas possible! Comment j'ai pu oublier ce devoir d'histoire? Sans parler de l'exposé d'Astronomie et du commentaire de potions...*

Nervia avait fait une bonne grasse matinée en ce samedi matin. Elle souhaitait récupérer ses nuits de la semaine qu'elle avait passées à préparer tous les devoirs qu'elle devait rendre, afin de passer un week end tranquile. Ce qui était très bien parti.
Elle s'était reveillée peu avant midi, était descendue dans la salle commune discuter avec ses amis. Tout se passait bien lorsqu'elle entendit deux camarades de première année parler du devoir d'Histoire de la magie. Et la, ce fût le drame. Une évidence s'abattit sur ses pensées comme un coup de soleil sur la nuque d'un bébé sans protection (oui c'est moche): elle n'avait pas fait son devoir d'histoire.
Aussitôt elle se précipita vers la sortie de la tour, rapidement rattrapée par Siraya qui lui fit comprendre qu'il était peu correct pour une jeune fille de sortir de sa salle commune en pyjama et d'aller à la bibliothèque sans son sac. Ces paroles pleines de bon sesn arrèterent la petite blonde. Elle monta donc immédiatement dans son dortoir, s'habilla et prépara son sac. Lorsqu'elle revint dans la salle commune la plupart de ses amis partaient déjeuner, aussi les suivit-elle, se promettant d'aller travailler dès qu'elle aurait fini de manger.

Le repas fut très copieux, la petite ayant sauté le petit déjeuner. Elle avait arrosé le tout de jus de citrouille et passé un très bon moment. Malheureusement l'heure de travailler avait sonné.
Elle se dirigeait vers la bibliothèque lorsqu'une camarade l'arrêta pour lui demander quelques précisions sur le dernier cours de Métamorphose. Nervia l'emmena à l'exterieur du château pour lui montrer comment on changeait un gobelet en plastique en un vrai verre en verre. Lorsque son amie parvint elle aussi à le faire, elle se rendit compte qu'il était déjà 15 heures et qu'elle n'avait toujours rien fait. Elle se rendit donc à la bibliothèque.

En entrant dans la pièce, elle remarqua tout de suite une table de libre où elle déposa ses affaires. La coincidence voulait que cette table soit la même que celle où elle avait fait la connaissance de Naomi quelques mois plus tôt. C'était aussi là qu'elle avait eu sa première mauvaise expérience avec les Serpentardes. Coup de chance, la place était aussi très proche du rayon consacré à l'histoire de la magie. Elle partit chercher un livre qui concernait son sujet d'étude, la création de Poudlard. Elle ne mit pas très longtemps à en dégotter un.
Lorsque la petite fille revint à sa place elle constata qu'un garçon s'était installé juste en face de ses affaires. Un rapide coup d'oeil à son blason la rassura: au moins ce n'était pas un de ces affreux Serpents.
Elle posa son livre et s'assit, accordant à peine un regard de plus au jeune homme. Il était absolument hors de question qu'elle perde plus de temps.

*Bon j'espère qu'il ne va pas me parler, j'ai pas que ça à faire. Ou alors il pourrait m'aider, il a l'air beaucoup plus vieux que moi... Non! Tu dois te débrouiller toi même, allez courage ma grande!*

Elle poussa un petit soupir de découragement. Elle ne savait absolument rien du sujet qu'elle devait traiter et avait peu de temps pour rédiger son devoir.

[HJ : Je poste et ensuite tu peux répondre Nervia. Camille arrivera après]

Seamus s’était installé en face de la jeune fille, mais les tables étaient larges et donc ils ne se gênaient pas. C’était une bonne chose d’ailleurs que ces tables soient aussi larges car comme ça miss Nervia ne pourrait pas lire les grosses absurdités que Seamus écrivait en essayant de faire croire qu’il écrivait une lettre. Extrait :

Citation :

Cher n’importe qui,

ça va ? ça va t’es sûr ? Moi ça va… Je viens prendre de tes nouvelles de toi le moche et nase. Mais oui tu es moche et nase tu as bien compris… j’ai super hâte que tu reçoive cette lettre vraiment. Tu protestes ? Débile, je t’insulte autant que je veux : nase, crotte de hibou, tu pues ! Allez les Crecerelles, Vive les vacances, à bas les cours de potion et le silence des bibliothèques…

Quand Seamus en eu marre d’écrire (ce qui arriva assez rapidement car son imagination étant en train de fondre comme neige au soleil et il ne savait plus quoi marquer), il plia le parchemin en deux pour être sûr que personne ne le lise (on ne sait jamais, si ce parchemin stupide tombait entre les mains de Rogue, ça pourrait faire des étincelles. Pourtant il ne pouvait se résoudre à le ranger puisqu’il était sensé être venu ici pour écrire une lettre.

Sa voisine d’en face elle, était beaucoup plus sérieuse. Elle avait l’air plongé dans un travail fastidieux qui rappelait à l’Irlandais d’horribles instants de sa première année. Heureusement que cette époque était révolue ! Mais maintenant c’était plus dur donc finalement, était-ce le moment de se réjouir ? Seamus posa les coudes sur la table et posa sa tête dans ses mains. Il regarda alors la Serdaigle en attendant qu’elle relève la tête.

*Elle est trop sérieuse ! Arf c’est pas possible ! Allez regarde moi !*

Craignant d’attendre pour rien, le préfet se décida donc à aborder la miss pour lui poser ses questions.

« Salut ! Tu t’arrêtes pas de travailler dis-donc… Fais attention au surménage, tu devrais prendre une pause. »

La tête toujours posée dans ses mains il lui sourit gentiment.

« Je m’appelle Seamus, ça va ? »

Satané sujet d'histoire de la magie... Cette matière ne l'inspirait vraiment pas beaucoup. Certes plus que le vol sur balai qui était un moment véritablement atroce pour la petite blonde, mais tout de même plus que tout le reste. Elle se passa la main dans les cheveux et se replongea dans son énorme bouquin. "L'histoire de Poudlard"... elle devait en avoir vécu des histoires cette école vu l'épaisseur du livre. Ceci dit rien n'expliquait vraiment pourquoi elle avait été créée. Elle attrapa un deuxième livre un peu moins gros qui traitait de l'histoire des sorciers à l'époque de la création de Poudlard et en en feuilletant quelques pages trouva suffisement de renseignements pour rédiger au moins trois pieds de parchemin. Elle commença son brouillon sur une vieille feuille à moitié déchirée.

*Poudlard a été fondée il y a 2000 ans par quatre fameux sorciers qui ont chacun donné leur nom à une maison. Ils ont décidé de créer ce lieu de savoir afin de... Rhaaa afin de quoi?*

La petite fille releva la tête. Son voisin de table, toujours seul, essayait de rédiger une lettre. Nervia n'arrivait pas à lire ce qui était écrit mais le jeune homme n'avait pas l'air très inspiré. Pas plus qu'elle, en fait. Elle reprit sa plume en main et continua la rédaction de son devoir. Quelques minutes passèrent, durant lesquelles la petite fille était plongée dans la plus intense des concentrations (non j'exagère pas).
Alors qu'elle cherchait comment conclure son devoir, le jeune homme se mit à parler. Il avait les coudes posés sur la table, la tête sur ses paumes retournées vers le plafond. Sa lettre était repliée et il paraissait n'avoir aucune envie de travailler.

*Pffft comme si j'avais que ça à faire... Bon il est vieux, c'est un Gryffondor, essaye d'être gentille on sait jamais...*

"-Bah... j'ai pas vraiment le choix. Je pensais avoir mon week end libre mais j'avais oublié ce satané devoir. Enfin j'aime bien travailler alors c'est pas trop grave, et puis j'ai presque fini, juste la conclusion et je recopie tout au propre. Je ferai ma pause, une trèèès longue pause après."

Elle en fit une immédiatement, pour reprendre son souffle puisqu'elle avait prononcé tout ça sans marquer de temps d'arrêt. Bavarde un jour, bavarde toujours.

"-Moi c'est Nervia, première année, à Serdaigle. Ca ira mieux quand j'aurai fini. Et toi? Tu faisais quoi? Enfin si c'est pas trop indiscret..."

* Only youuuuuuuu *

Non, non, Camille n’est pas amoureuse, contrairement à ce que peuvent penser les sentimentalo-sadiquo-dépravprimés ( oui, les sentimentals sont sadiques… Qui a dit que l’amour ne l’était pas ? ) ayant le vague à l’âme et qui voient la vie en rose et pensent que tous les couples s’aiment toute la vie jusqu’à leur mort ( fin ). Rassurez-vous, je ne suis pas comme ça. Camille non plus.

Ce sont ces mêmes personnes ( les sentimentalo-sadiquo-déprimés ) qui pensent que Camille et Seamus peuvent se rabibocher. Se remettre ensemble, quoi.

* Foutaises !! ….. Silence de deux secondes dans ses pensées… Tu m’as coupée dans ma chanson, là ! Va falloir que je reprenne à zéro ! *

De toute façon, ta chanson elle commence par « Only you », et c’est les seuls mots que tu connais, après, impossible de retenir !
Je commence à en avoir marre que mon imagination débordante invente les pensées de Camille alors que je ne le veux pas qu’elle puisse lire ce que j’écris, elle… Ça se passera pas comme ça jeune fille !

Bref… Je disais donc, ce sont ces mêmes personnes ( les sentimenta… bon, vous avez compris ) qui pensent que Camille et Seamus pouvaient par un ( heureux ou malheureux ? :sifle: ) drôle de hasard se remettre ensemble. Surtout depuis le bal de Noël. Savez-vous que Julian fait partie des gens très très curieux qui ne pensent qu’au commérage ? Maintenant oui . ( Pour ceux qui pigent pas, prenez la peine de lire notre cours de méta, feignasses ! )

Enfin, laissons tomber ce passage inintéressant pour en venir au but du topic. Parce que c’est cela qui vous intéresse, au fond. Camille se dirigeait d’un pas léger vers la bibliothèque, en ressassant encore et toujours ces deux fameux mots qui commençaient à ne plus signifier grand-chose. En fait, allez savoir par quel hasard ( à moins que ça n’en soit pas un, vous savez, j’me méfie depuis le bal de Nowel ) elle était tombée sur quelqu’un sifflotant cet air. Depuis, im-po-ssible de penser à autre chose. La chanson était ancrée dans sa tête, et pour tout vous dire, c’était très, très désagréable, au bout d’un moment .

Elle poussa la porte de la bibli ( enfin un peu d’action… ça commence à m’échauffer les neurones de ne faire que des réflexions :sifle: ), ouvrit la bouche… et laissa quelques secondes plus tard mourir un « …jour » qui devait, normalement et logiquement suivre le « Bon… ! » tonitruant qu’elle venait de lancer. La normale et la logique furent cependant défiées et vaincues par Mme Pince en personne. Ou plutôt par son regard sévère et la règle qu’elle venait de taper sèchement dans sa main . Que je ne reprenne plus JAMAIS quelqu’un dire que cette bonne femme est une femme logique et normale !

Camille adressa un sourire colgate ( et hypocrite ) à la vieille mégère et s’éclipsa vite fait dans un des rayons. Elle l’avait échappée belle. Un peu plus et elle était mise à porte, avec en prime un coup de règle sur les doigts et un mot à McGo, tout ça pour avoir dit bonjour agréablement ( certes, fort, mais agréablement tout de même ! ). La jeune fille prit un air renfrogné. Pour une fois qu’elle était de bonne humeur pour aller à la bibliothèque ! Et Dieu sait et Dieu, c’est moi que c’était rare qu’elle y aille joyeusement .

Mais là, c’était particulier. Premièrement parce que Mademoiselle s’était trouvée une passion pour les bouquins sur les moldus, que ça passe par Agatha Christie, ses Dix Petits Nègres particulièrement , et tous ses autres meurtres tellement réjouissants que Camille restait scotchée au bouquin jusqu’à une heure du matin, jusqu’à John Steinbeck, ses Souris et ses Hommes, un roman plus « grave » mais qu’elle appréciait tout de même. Deuxièmement, elle avait en urgence absolue un devoir d’Etude des Moldus à terminer pour le lundi qui venait. On était samedi. Il ne lui restait que deux jours :sifle: . Or, il y avait tout de même pas mal de parchemin à faire. Sauf que Camille, fidèle à ses intérêts livresques , s’était dit que finalement c’était pas si mal, et qu’avec ses lectures et son père qui demeurait un moldu, elle n’aurait pas trop de mal à le faire.

Voilà donc les deux raisons suffisantes pour remonter plus ou moins le moral de Camille qui avait parfois tendance, sans raisons pourtant apparentes, à tomber dans ses chaussettes comme dans les Sims, quand leur barre d’aspiration passe au rouge et que j’ai rien fait pour, pourtant…

Donc, Camille commença par se balader dans les rayons, hésitant entre plusieurs livres à emprunter ( on commence toujours par le meilleur ), finit par se décider, et en prit un au pif ( on ne se refait pas ) pour son devoir. Elle alla s’asseoir distraitement à une table. Or, par le plus pur des hasards ayant jamais existé ou peut-être parce que c’est là l’intérêt du topic, elle se trouvait s’être assise à la table juste à coté de celle de Seamus et de le petite Serdaigle .

Tout d’abord, plongée dans le résumé d’un des livres à emprunter, pas encore décidée à travailler, elle n’avait rien remarqué. Puis, au bout de cinq minutes où il fallut qu’elle se mette au travail, elle leva la tête, comme elle n’arrivait plus à se concentrer à force du « Ooooonlyyy yoouuuu » incessant qui passait dans sa tête , et aperçut Seamus. Un léger sourire éclaira son visage. Une personne connue ! Oui, bon, un peu plus que connue, mais ça c’est pas vos affaires. Enfin, un peu si. Mais non. Bref.

Camille remarqua alors qu’il semblait écrire quelque chose. Une idée traversa son esprit ( feignante un jour, feignante toujours ). Et si, lui aussi, il faisait le devoir d’Etude des Moldus ? Ils pourraient absolument éventuellement et par le plus grand des hasards ( y en a dit donc, des hasards... ) travailler ensemble. Bon, Seamus n’était pas LE modèle d’enfant studieux, ça, elle le savait bien, mais un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal, si ce n’était pas ça qu’il faisait. En plus, la Serdaigle en face de lui semblait super sympa et très mimi .

Elle se leva donc, résolue, fourra ses affaires dans son sac et s’approcha en douce de Seamus. Il avait « rangé » sa feuille dans sa poche et semblait très intéressé par sa voisine ( il avait engagé une conversation avec elle, banane ! Tu parles pas à quelqu'un si tu t'intéresse pas un tant soit peu à lui... )… d’en face. D’ailleurs, qu’est ce qu’il faisait à la même table qu’elle ?

Coucou !

La Gryffondor s’était penchée par-dessus l’épaule de Seamus dans l’intention très honnête de lui faire peur. De toute façon, ça avait loupé. C’est pas comme ça qu’on fait peur, Camille, mais bon…

J’peux m’incruster ?

Et, sans attendre de réponse, de toute façon, elle n’en avait pas besoin, elle se laissa tomber lourdement sur la chaise entre Seamus et la petite Serdaigle ( d’façon, elle avait pas le choix, c’était une table ronde et le Gryff’ et la Serdaigle étaient face à face ). Elle posa son sac sur la table, croisa ses bras dessus et posa son menton sur ses bras, suivant l’échange de présentation d’un air intéressé. Et ce n’était pas qu’un air. Elle l’était vraiment .

Je vous dérange pas, au moins ? fit-elle en lançant un air presque suppliant à Seamus. Autant elle s'en fichait un petit peu, autant elle préférait rester là dans une ambiance détendue . Moi, c’est Camille. Camille Arway, troisième année… compatriote camarade du feignant que tu vois ici et qui ne devait pas faire grand-chose vu que sa feuille a miraculeusement disparut dans sa poche. Enchantée, Nervia !

Petite boutade à Seamus, et hop ! Voilà, incruste totale exige quand on s’ennuie, ou qu’on a rien d’autre à faire qu’un devoir – cas précis de Camille. Elle espérait au moins ne pas les déranger. Sinon, elle pouvait dire adieu à la légère complicité qui s’était installée entre Seamus et elle depuis le bal. Enfin, complicité, c’était beaucoup dire. Ils ne s’étaient presque pas revus depuis.

[ J'étais inspirée
Et heu, sinon maintenant, on attends le Serpentard ? Ou on continue ... ? ^^ ]

[Hj : désolé pour le retard, j'irais plus vite la prochaine fois, mais j'avais du mal à partir .. ^^
--> Les recherches que Norhael vient faire on un lien avec ce sujet]

Le soleil se levait à peine sur l'horizon quand un bruit sec, et sonore se fit entendre dans le dortoir des premières années. Norhael, n'ayant pas un sommeil spécialement léger se réveilla en sursaut. Ce bruit était venu s'introduire dans ses rêves sans demander la permission, l'auteur allait regretter, c'était décidé. En se retournant dans son lit, l'esprit embrumé, il crut d'abord à un rêve, mais, avant même qu'il puisse avoir le temps de refermer ses paupières, le bruit recommença, comme si quelqu'un frappait à la fenêtre tout proche de lui. Le gamin poussa un espèce de soupir mêlé à un baillement profond, et n'ayant aucune envie de se lever, mit son oreiller sur sa tête d'un geste moue, dans l'espoir de pouvoir continuer sa nuit tranquillement ... Les serpentards de son dortoir allaient payer, le minus détestait qu'on essaye de le réveiller si tôt un jour ou on peu dormir ... Mais ça n'empêcha pas le bruit de continuer, toujours plus fort, toujours plus net ... Norha, au départ, tenta de pressait son oreiller contre son oreille gauche, toujours dans le même but, mais, il s'en lassa très vite, car, au bout d'une bonne minute, on put voir son polochon voler pour venir s'écraser sur le sol. Brusquement, le petit se mit sur le dos, la lèvre supérieure pincée. Ils allaient regretter je vous dis. D'un coup de pied magistral, le serpentard se dégagea de sa couverture, sauta sur ses pieds, tira violemment son baldaquin, et tomba nez à nez avec un hibou, qui depuis vingt bonne minute frappait contre la vitre à trois centimètres de son lit. Le garçon jeta un regard furtif à la grosse horloge au dessus de la porte, 6 heures 17. Il leva un sourcil. Les gens étaient fous de lui envoyer une lettre si tôt, de plus, il ne connaissait même pas l'oiseau, ce qui voulait dire que c'était pas sa mère, pas son père ...
Après un long baillement, il se décida enfin d'ouvrir la fenêtre, l'hibou, surement impatient rentra en trombe pour venir se poser sur son lit, Norhael, sans même une caresse, les sourcils froncés, détacha à la hâte la lettre de sa patte. Il retourna l'enveloppe, l'absence de cachet renforça son étonnement ... Mais qui donc allait se faire tuer pour l'avoir réveillé si tôt ... ? Alors, sans plus attendre, le petit ouvrit la lettre, se frotta les yeux en baillant, puis se mit à lire, les yeux plissés.

Sa lecture achevé, Norhael se sentit soudainement plus réveillé, c'était une lettre de son meilleur ami. Il disait que lui, et tout ses camarades trop jeunes pour rentrer à Poudlard, avait trouvé un espèce de parchemin bizarre par hasard en jouant dans le Square. Y paraît qu'il brûlait quand on le mettait à la lumière, qu'il affichait des runes en vrac, bref, ça devait encore être un truc de chez Zonko, abandonné, par un grand, ayant pour but de faire croire n'importe quoi aux petits, mais Norhael, tout comme ses camarades, croyaient à une découverte maléfique ... Laissez les rêver va ... On lui demandait donc d'allait faire des recherches scientifiques à la bibliothèque, parce qu'il était le seul à avoir sous la main, des tonnes de livres, sous la main, ayant pour but de donner une définition à ce machin, mais surtout, enfin surement, pour pouvoir faire un mauvais coup ensuite avec la magie à leur portée, comme les gamins en avaient tellement l'habitude au Square Grimmaurd.

Le serpentard donc, déterminé comme pas deux, s'était senti gonflé par un sentiment de supériorité inexplicable. Il avait l'impression que si jamais il trouvait quelque chose de quelconque sur le parchemin, les gosses de son quartier allait l'admirer... Vous savez, un peu du genre (en ayant des coeurs sortants des yeux) " Waaaa ! Norhaaaaaa ! T'es trop fort, on va pouvoir faire plein de conneries ! Wiiiii ! " .. Eh hein, allez pas chercher à comprendre, le minus n'était pas quelqu'un de normalement constitué ... Bref, imaginez que sans vraiment réfléchir à allez plus loin, il décida qu'il irait à la bibliothèque après manger, car pour l'instant, fallait dormir ..

... Et c'en fut ainsi. Norhael s'était endormi peu de temps après le départ de l'hibou, tenant la lettre serrée dans son poing gauche. C'est seulement vert midi qu'il fut de nouveau réveillé, mais par l'agitation du dortoir.
Le petit se sentait bizarre. Partagé entre le bonheur et le doute, il repensait à l'épisode du matin même. En ayant du recul, ça lui paraissait bizarre .. Il avait nettement l'impression d'avoir rêvé.. Fronçant les sourcils face à cette hypothèse, le jeune homme bailla en s'en décrocher la machoire ... Ça serait trop moche si c'était un rêve. Monotone, le petit remarqua que les Baldaquins étaient tirés du côté où il y avait la fenêtre. Ça c'était une preuve que le minus s'était levé na ? On aurait pu lui faire une farce aussi mais ...
Ses pensées s'arrêtèrent là. Ses yeux venaient de tomber sur un parchemin froissé à cinq centimètres de lui. Son coeur fit un bon, la lettre ! Il n'avait pas rêver ... !!

Alors, le petit serpent allait pouvoir prouver au monde entier qu'il avait quelque chose dans la tête, qu'on pouvait lui faire confiance et que c'était le plus fort ... Euh, j'ai pas un troisième argument, mais vous avez tous comprit. Fin bon, osef. Norhael se dirigea vers la salle de bain, un large sourire fendant son visage, excité comme un bébé qui vient de recevoir une totoche .. Excité pour allez à la bibliothèque, on aura tout tout vu avec lui je vous dis ...

... C'est à une heure et demi tapante que Norhael fut prêt pour attaquer ses heures d'études supplémentaires. Ah ouais, bah on va appeler l'hôpital psychiatrique pour le faire interner, il est pas dans son état normal le minus là ! La bibliothèque, il y est allé une fois dans l'année, et encore c'était pour préparer un mauvais coup avec Cyanur ... Donc, c'était pas n'importe quoi, mais là ... (hj : allez pas chercher savoir ou c'est, le sujet et en cours de postage ... ^^)
Peu importe. Le petit poussa la porte de la bibliothèque, son sac traînant sur le sol derrière lui, comme d'habitude. Il fit deux pas, puis s'arrêta. Son sourire se changea en grimace. En faite, je crois qu'il n'avait pas si envie que ça de moisir à la bibli pendant une aprem ...
Pendant un instant, le petit crut qu'il valait mieux abandonné, mais finit par se ressaisir en imaginant le profit qu'il pourrait tirer à cette affaire ...
Alors, d'un geste brusque, le jeune homme lança son sac sur la première table venue, puis, sans même s'y asseoir, se mit à marcher entre les rayons, l'index passant sous chaque titre qu'il rencontrait, les sourcils froncés sous l'effet de la concentration, à la recherche de bonheur ...

... Qu'il finit par trouver, car cinq minutes plus tard, Norhael surgit de derrière une étagère, avec une pile de livre monumental sur les bras. Titubant à chaque pas, le petit se trouvait fou ... Il avait l'impression de passer pour le serdaigle parfait. Burk l'insulte, y avait intérêt pour son pote que c'était pas une blague, parce que maintenant qu'il était lancé, il allait le faire ... Mais avec la moitié du coeur, je vous dis, c'est bien pour la gloire, sinon, le pote aurait crevé de l'autre côté ! Bref, passons.
Le petit arriva enfin à la table où son sac gisait, mal en point, sur la chaise. D'un geste brusque, enfin, dans un BOUM sonore (qui fut accompagné par la fureur de Mme Pince, mais osef), il "posa" les volumes sur la table, et se laissa tomber sur la chaise voisine à son sac.

Dans un gros soupir, Norha contempla les bouquins d'un air blasé. Arf... Galère ce truc .. Son excitation était carrément tombé, il n'était plus motivé là ... Le coeur étant de plus en plus absent, le serpentard, tentant de faire passer la détermination avant tout, attrapa son sac, vida le contenu sur la table, dans le farfouillis, il prit sa plume, une bouteille d'encre, et un rouleau de parchemin, puis, tendit la main et empoigna le premier bouquin qui lui tomba sous la main .. Pendant un instant, le petit hésita, mais finit quand même par l'ouvrir, et se plonger dans sa lecture à moitié concentré ...

Une heure plus tard, Norhael les sourcils froncés, et tout ce qui va avec, avait fini par se concentrer jusqu'à la dernière pensée de sa cervelle. Toujours penché sur son livre, il tentait de comprendre le charabia qu'on lui présenter, quand, des voix se firent entendre tout près de lui. Au départ, le petit n'y fit pas attention, mais très vite, la conversation qui s'entamait devant lui commençait sérieusement à le déranger. Une grimace aux lèvres, le jeune homme leva la tête de son bouquin ... Observa ses camardes ... Y était deux, une fille de serdaigle, pas étonnant dans une bibli, et un préfet de chez les bouffons, enfin, maintenant, il était trois, une autre fille, de gryffondor venait de les rejoindre dans un :

Coucou ! J’peux m’incruster ? Je vous dérange pas, au moins ? Moi, c’est Camille. Camille Arway, troisième année… Camarade du feignant que tu vois ici et qui ne devait pas faire grand-chose vu que sa feuille a miraculeusement disparut dans sa poche. Enchantée, Nervia !

Norhael poussa un long soupir, en levant les yeux au ciel ... Y a personne qui est digne dans cette école, c'est pas possible ... Il jeta un regard furtif à Mme Pince, dans l'espoir qu'elle vienne faire quelque chose, mais, apparemment, elle n'avait pas remarqué que des élèves parlaient, "bruyamment", et dérangeaient " leurs " camarades.
La mine sombre, le petit poussa s'affala sur son dossier en lançant au petit groupe, d'un ton agacé :

" Crotebidouille ! Y font style en plus ! Eh ! Y'en a qui travaille ! On s'en fout de savoir comment vous vous appelez, vos bouches bordel !! Non d'un dragée poubelle ! Ça craint comment vous avez pas de principes dans cette école ! Allez faire mumuse ailleurs non d'une citrouille ! "

« Avoir autant de devoirs à faire en un week-end, c’est presque pas humain…Souvent ça me déprime aussi. Enfin si t’as besoin d’un coup de main, tu peux toujours me demander, enfin sauf si ça concerne les potions, ou la botanique, ou l’histoire de la magie»

*La métamorphose non plus en fait , bon sang j’suis vraiment nul ! Quoi que, là c’est un devoir de 1ère année, ça devrait pas être trop difficile 8)*

Le jeune Gryffondor se pencha alors un peu plus sur la feuille de sa voisine et constata avec désarrois qu’elle planchait sur un devoir d’histoire… Là il y avait peu de chance qu’il puisse faire quoi que se soit… A part inventer des noms de gobelins, ça il savait faire, mais il n’était plus très sûr que les gobelins soient au programme de la 1ère année à vrai dire .

« Ouais, non histoire… laisse tomber en fait… Moi ce que je faisais ? Beh rien de passionnant Nervia, j’écris une lettre à un ami à l’hôpital… »

*Ca fait bien ça 8), ça inspire confiance… Ca fait gentil garçon 8)*

Alors qu’il souriait particulièrement fier de sa réplique géniale, une Gryffondor qu’il connaissait bien vint s’asseoir à leur table : applaudissez miss Camille Arway !!! Seamus la regarda et lui sourit mais il n’était pas trop pour qu’elle s’installe à leur table car ça allait le perturber pour accomplir sa mission :evil:. La Gryffondor semblait ne pas en avoir grand-chose à faire et s’installa tout sourire.

*Pas la peine de demander la permission, t’es en train de t’incruster déjà *

Même si l’arrivée de Camille risquait fortement de compromettre ses chances de réussite, le Gryffondor était quand même un peu content de la voir parce qu’elle était marrante et qu’ils passaient toujours de bons moments ensembles.

« Salut Cam, j’écrivais à un ami… mais je vais recommencer ma lettre plus tard, là je n’arrive pas à me concentrer, c’est trop… solennel comme ambiance :sifle: ! »

L’Irlandais profita de cet instant pour déchirer son parchemin en petits morceaux et pour mettre tous les petits morceaux compromettants dans sa poche… La honte si quelqu’un lisait les âneries qu’il avait pu écrire . Seamus se retourna alors vers Nervia, bien décidé à entretenir la conversation avec elle le plus possible.

« Peut-être que Camille pourra t’aider en histoire Nervia, elle s’y connaît un peu j’crois… Sinon Nervia ça se passe bien à Serdaigle ? C’est curieux que je ne t’ai pas rencontré avant, pourtant je connais un peu de Serdaigle… J’suis copain avec votre préfète ! »

*La classe quand même de connaître tout le monde 8).*

Alors qu’il essayait très subtilement de refiler le boulot à faire à Camille et de diriger la conversation sur un éventuel petit copain (ou copain en vue), Seamus sursauta quand quelqu’un leur intima sur un ton méchant et agressif de se taire . Le préfet se retourna et regarda le garçon d’un air un peu mécontent de se faire insulter.

*Crotebidouille toi-même !*

Ce mini-pouce ne manquait pas de toupet, s’adresser comme ça à un préfet non mais franchement… Seamus n’aurait jamais fait ça en première année. Si ? Vraiment ??? Ca demande à être vérifié .

« T’as qu’à te déplacer si on t’embête ! On travaille ensemble alors désolé de ne pas être télépathe ! Au pire tu peux toujours emprunter tes bouquins et décamper dans ton dortoir petit crapaud ! »

Il allait sans dire que le Gryffondor n’allait : ni la fermer, ni quitter la bibliothèque tant que ça n’était pas Madame Pince en personne qui lui en faisait la demande à genoux. Non mais !

Nervia reposa sa plume. Son devoir l'ennuyait terriblement... oh et puis il ne lui restait plus qu'à le recopier au propre, ce qu'elle aurait largement le temps de faire plus tard. Quoi que ça devait être possible de faire ça tout en discutant... Il faudrait qu'elle essaye. Mais pour l'instant elle avait un jeune homme en face d'elle qui lui posait des questions. Et pas n'importe quel jeune homme: un préfet de Gryffondor. Autant dire quelqu'un qu'il valait mieux avoir dans sa poche plutôt que contre soi. Bien qu'il ne semble pas très méchant comme garçon... au contraire. Bref il lui parlait, compatissait à sa charge de travail énorme, et c'était déjà beaucoup pour une petite fille si peu habituée au contact avec les garçons.

"-Ouais c'est vrai que les profs nous demandent beaucoup... j'espère que le rythme est moins difficile à suivre dans les autres années... En tous cas dans mon ancienne école on travaillait 10 fois moins que ça... Mais promis je te demanderai si j'ai des problèmes avec autre chose que de l'Histoire..."

A l'évocation de son ami à l'hopital, Nervia se rassombrit. Alors ça c'était vraiment pas drôle. Mais sa bonne impression qu'elle avait du garçon en fut confirmée puisqu'il écrivait à son ami, et ça c'était vraiment quelque chose de gentil. Passé ce petit moment de silence gêné qui intervient toujours lorsque quelqu'un évoque les hopitaux ou les gens malades, une foultitude de questions vint à la bouche de la petite blonde qui, evidemment, les posa à voix haute:

"-Oh ça c'est pas drôle... Il lui est arrivé quoi? Il est à Ste Mangouste? Dans quel service? Parce que mon papa est médicomage là bas, il s'occupe des problèmes avec les animaux magiques... Même qu'une fois il a vu un Monsieur brûlé par un dragon! Un vrai dragon tu te rends compte!"

Pendant ce petit monologue, une jeune fille vint s'asseoir à leur table. Elle attendit patiemment que Nervia se taise avant de demander l'autorisation de s'asseoir... même si elle était déjà assise. En tous cas elle semblait connaitre Seamus (j'ai failli écrire Feanus, je fais des mix entre les noms et prénoms moi >_<, bref revenons à nos moutons). La petite fille lui sourit et la salua.

"-Enchantée Camille, moi c'est Nervia... enfin tu le sais déjà, tu viens de m'appeler par mon prénom..."

Ses joues prirent une couleur mmmh... pourpre foncé et elle baissa la tête. Heureusement, Seamus continua les présentations et quand il lui dit que Camille était douée en histoire, elle releva son visage, un grand sourire plaqué dessus. Si c'était vrai peut être accepterait elle de relire son devoir pour lui dire si ça semblait correct... A moins qu'elle ait beaucoup trop de travail, ce qui semblait peu probable puisqu'elle semblait plus encline à la discussion qu'à la concentration. Elle s'apprétait à le lui demander lorsqu'un Serpentard qu'elle avait déjà vu en cours, puisqu'il était en première année, commença à les insulter et à leur reprocher leur bruit. Décidemment ça devenait une habitude... comme si les Serpentards étaient du genre studieux... surtout les garçons.
Elle soupira légèrement en constatant que celui là ne renversait pas toutes ses affaires, détruisant ses parchemins. Ca lui éviterait au moins d'avoir à refaire son devoir en entier... et de devoir renverser une nouvelle bouteille d'encre sur ses affaires à lui. Seamus rembarra le garçon, ce qui décrocha un sourire à Nervia. Elle n'aimait pas du tout ce garçon puisque c'était en partie à cause de lui que Trevor avait perdu des tas de points en métamorphoses au premier cours...
Elle adressa un sourire ironique à Norhale et, rassemblant un courage qu'elle n'aurait jamais cru posséder jusque là, lui répondit:

"-Je suis sure qu'on travaille bien plus en ce moment que toi depuis que tu es arrivé en première année..."

C'était très bas comme remarque mais ça faisait du bien. Elle détourna son regard et le reporta vers Seamus et Camille. De toutes façons il ne pouvait pas s'en prendre à elle tant qu'elle serait en compagnie d'un préfet, n'est ce pas?


[HJ]Argh je fais beaucoup moins long que vous ^^ Avec ces perturbations Serpentardes tu vas jamais réussir à me faire cracher le morceau Seamus ^^[/HJ]

Pour des raisons de forte fièvre donnant lieu à de drôles de pensées, de délires personnels constants et autres phénomènes bizarres se passant dans ma tête depuis ma naissance, je vous prie d’excuser, lecteurs, le piètre message et les choses bizarres et loufoques qu’il pourrait contenir… ! J’en ai marre de tousseeeeeeeeeeeeeer

« Salut Cam, j’écrivais à un ami… mais je vais recommencer ma lettre plus tard, là je n’arrive pas à me concentrer, c’est trop… solennel comme ambiance ! »

Solennel, meuh voui, c’est ça, comme si l’ambiance était solennelle . Il était encore en train de préparer un coup celui-là, Camille l’aurait parié pour rien au monde… heu qu’est ce que je dis là ? et en aurait mis sa main au feu. Mais bon, de toute façon, elle pouvait rien faire, vu qu’il entreprit tout bonnement de déchirer sa soi-disant lettre . Camille lui lança un regard ironique et sourit ensuite à Nervia. La pauvre, elle avait l’air intimidée, faut dire qu’elle était impressionnante des fois. Huuuum, Seamus quoi ? Impressionnant ? Lui ? Heuuu on peut dire ça comme ça, disons dans ce cas impressionnant par ses idées, pas par sa taille :sifle: ! Enfin bref.

« Peut-être que Camille pourra t’aider en histoire Nervia, elle s’y connaît un peu j’crois… Sinon Nervia ça se passe bien à Serdaigle ? C’est curieux que je ne t’ai pas rencontré avant, pourtant je connais un peu de Serdaigle… J’suis copain avec votre préfète ! »

A l’évocation de Neoki, Camille bougea légèrement sur sa chaise mais ne dit rien. Elle était pratiquement sûre que la préfète de Serdaigle soit amoureuse de Seamus, et elle était presque « jalouse » car elle-même n’avait pas d’amoureux caché et c’était trop pas juuuuste, mamaaaaaan ! pas super super de savoir que son ancien petit ami en avait alors qu’elle n’en avait pas. Enfin bref, vous me comprenez.

Elle réalisa seulement après qu’il avait parlé d’Histoire de la magie.

Hum, oui, j’ai un brevet de professeur magique d’histoire, fit Camille mécaniquement, en parlant de leur meeeerveilleux prof d’histoire de la magie, je suis une fantômette transparente et je ne captive pas du tout mon auditoire quand je p… Heu, pardon ??

Camille lança un regard outré à Seamus, l’air de dire « Mais t’es malade, ça va pas non, tu m’as déjà vu travailler en histoire, c’est n’importe quoi, tu détruis ma réputation de chômeuse d’histoire de la magie ! » puis ouvrit grand les yeux en réalisant qu’il serait peut-être probable, non, carrément sur et certain que Nervia lui demanderait de l’aider pour son devoir .

* Huuu ! Catastrophe ! Timute je te hais, non mais ça va pas non, j’ai jamais rien écouté en Histoire de la Magie !! Autant j’ai ( essayé de ) prendre de bonnes résolutions dans les autres matières, autant en Histoire… C’est quoi c’te vengeance ? Qu’est ce que je t’ai fais pour que tu me mettes dans un pétrin pareil ? J’vais me faire ridiculiser si je dis que j’y connais rien non plus ! *

Hum, à vrai dire Nervia, commença-t-elle en prenant un air trèèèès professionnel, je… suis en congés maternité ces temps-ci, enfin disons que je chôme beaucoup un peu l’histoire de la magie et… heuuuuu… Ben je ne sais pas trop si je pourrais t’aider, tu vois, normalement c’est quelque chose de personnel et si je t’aide trop, Binns va s’en rendre compte et, huuum…

…

J’y connais rien.

Et ta résolution de ne pas laisser entendre que tu n’avais jamais rien écouté, en première année, en deuxième et heu… en troisième :sifle: ?

* Au diable les bonnes résolutions, j’en ai rien à taper de l’histoire de la magie… J’y connais rien, autant en Métamorphose ou… ou… en… hum…. Enfin, en méta quoi, ben j’aurais pu l’aider, mais là… *

Elle adressa un sourire désolé à Nervia, puis décida, dans un élan de compassion, de prendre la feuille de la petite fille et de la lire.

J’peux au moins essayer de voir…

Elle se lança alors dans sa lecture et fut vite perdue. Soit elle comprenait rien au sujet de la phrase, soit elle ne se rappelait plus du tout de quoi était question le sujet, soit elle ne comprenait pas la phrase en elle-même, soit elle comprenait la phrase, chose extrêmement rare ( disons une sur 4 ), mais elle était incapable de dire si ce qui était marqué était vrai ou non … Au bout d’à peine deux minutes, elle fit un rejet ( comme pour les greffes, vous imaginez, greffer un devoir d’histoire sur Camille ? xD ) et redonna ( ou plutôt jeta )sa feuille à Nervia avec un air d’effroi total.

Noon, Maman, je veux pas, j’en peux plus, je comprends rien je suis nuuuulle, je pige rien à un truc de première année c’est horriiiible , OMG je réussirais jamais dans la vie, je suis qu’une nullissime…

… T’en fais pas un peu trop, là ? Je sais que c'est marrant de faire la comédie lorsqu'on ne réussit pas quelque chose, mais quand même...

Hum hum… * Toussotement * Ben, ça va mieux !

C’est ton trip de te ridiculiser et de te rabaisser en public ? Non mais c’est juste une question hein, parce que là, vu comment ils te regardent, je crois que tu es déclarée comme future pensionnaire d’un asile dès que tu recommence la moindre phrase un peu bizarre :sifle: …

Heu, vous disiez ?

C’est ça, j’aime qu’on m’écoute !

Bref. Pendant que Camille essayait vainement de comprendre quelque chose à la feuille de Nervia, Seamus avait un peu engagé la conversation avec la Serdaigle et Camille allait y prendre part quand une voix d’outre-tombe appartenant sûrement à un cadavre en décomposition rongé par la vermine et les vers de terre de petit nain de Serpentard jaillit pour leur intimer de se taire.

Camille, ayant comme d’habitude une réaction réactionnelle très louche, se plia de rire en deux ( c’est important de dire en deux, parce qu’elle aurait pu se plier en quatre. Après, pas sûr qu’elle y arrive physiquement, mais théoriquement… ) à l’annonce du « crottebidouille » et ne suivit même pas le reste de la phrase du Serpent. Quand elle « reprit ses esprits », Seamus venait de rembarrer le nain et Nervia avait même ajouté qu’ils travaillaient sûrement plus que lui. Que rajouter après ça ? Ben rien. Mais Camille, n’obéissant qu’à son courage légendaire :sifle: , ajouta, histoire de ne pas rester en reste :

Tu appelle ça des principes, toi, « crottebidouille » ? Tu ferais mieux d’aller réviser la définition dans le dictionnaire. De toute façon, tu peux faire ce que tu veux, on partira pas d’ici… Puis, elle fit pour elle-même et ses deux camarades : C’est fou quand même, ce que les jeunes font maintenant. Quand j’étais en première année, je m’écrasais, surtout devant un préfet de troisième année et sa compatriote troisième année aussi. Tu le connais, Nervia ?

« T’as qu’à te déplacer si on t’embête ! On travaille ensemble alors désolé de ne pas être télépathe ! Au pire tu peux toujours emprunter tes bouquins et décamper dans ton dortoir petit crapaud ! »

Norhael, pas vraiment habitué à être remballé avec autant d'aisance, et d'assurance, se redressa lentement sur son dossier le regard noir .. Il cherchait la demer à l'insulter comme ça l'autre là hein ? un air vexé passa sur son visage avant d'être remplacé par une expression plutôt bizarre. Il détestait qu'on se fiche de lui comme ça, encore moins en publique, pis même si le gars en face avait l'air d'être plus vieux, qu'il voulait faire le beau devant ses deux totines, c'était pas une raison pour le traiter de crapaud, eh, le petit avait rien fait, lui il bosse, lui il pose pas des questions stupides à une serdaigle histoire de faire passer le temps ! Satané de grand, fallait toujours qu'ils soient là pour vous rappeler que c'était pas vous qui f'sait la loi ...

Norhael, posa ses mains sur la table, son regard presque devenu menaçant, et pendant une fraction de seconde, chercha la meilleur façon de répliquer juste histoire de dire à l'autre que c'est lui le ze best et personne d'autre, surtout pas un gryffondor de son espèce, les sourcils légèrement froncés, puis, enfin, ouvrit la bouche, quand la serdaigle enchaîna sur la parole du préfet :

"-Je suis sure qu'on travaille bien plus en ce moment que toi depuis que tu es arrivé en première année..."

C'était censé être ironique ça ? Norhael, la bouche demi ouverte, oubliant soudainement qu'il était censé être en colère, haussa un sourcil, la mine étonné, un sourire forcé naissant aux creux des lèvres alors clap clap ! Parce que c'était pas drôle du tout ...
Norha afficha un air hautain, dans le but de faire comprendre à la fille que sa réflexion était mal placé, puis avec un rictus méchant, répondit d'un ton provocateur :

" Et c'est qui qu'y est entrain de papoter gentiment avec ses n'amis chéris hein ? Peut être que j'suis pas en cours, mais ça veut rien dire, les cours c'est pas intéressants, moi je bosse pour les choses qui en vaillent la peine ! Et puis ... " Le petit dirigea son regard vers finignan, puis avec une sorte de moue dégoutée sur le visage, reprit sur un ton de reproche cette fois là : " Et puis, s'te plait ... En général quand on va à la bibliothèque c'est pour y trouver du calme pour pouvoir se concentrer un minimum, parce qu'on se sacrifie pas à empester le serd... l'intello pour rien, alors hein, c'est vous qui êtes en tord, c'est pas d'ma faute si vous savez pas chuchoter, hein ... "
Le seprentard, bien conscient que ses paroles servaient à rien, ou peut être à la déco, mais osef, fit une pause cherchant un quelconque argument qui pourrait remballer en beauté le gryffondor, d'un grand : ché dans les dents, mais sans succés car Camille intervint, un peu à la masse, plus vite que la lumière :

" Tu appelles ça des principes, toi, « crottebidouille » ? Tu ferais mieux d’aller réviser la définition dans le dictionnaire. De toute façon, tu peux faire ce que tu veux, on partira pas d’ici… " [Ces mots firent sourire le petit : y a deux minutes, son copain venait de poser quelque chose de trop bien placé, ensuite la serdaigle avait rajouté un truc HS, mais là camille, disons qu'elle faisait fort ! Elle venait de tout casser, le minus se sentait déjà moins obligé de se la ramener, disons que ça l'avait comme soulagé ... Mais avant qu'il puisse dire quelque chose, la gryffondor continua : " C’est fou quand même, ce que les jeunes font maintenant. Quand j’étais en première année, je m’écrasais, surtout devant un préfet de troisième année et sa compatriote troisième année aussi. Tu le connais, Nervia ? "

L'expression du gamin changea brutalement, c'était ... Carrément space ! durant un instant, il fronça un sourcil, le temps que l'information, puis il ricana .. C'était dans les intérêts à la fille de le prendre pour un gamin, et bah c'était raté ! Le minus c'est le meilleur, bordel faîtes que ça rentre une fois pour toute ! Un air hautain envahit d'avantage le regard du gamin ... Ce qu'il aimait croire qu'il pouvait mépriser ses vieux comme ça ... Ah si vous saviez ...

D'un geste lent, il se passa une main dans les cheveux le visage sournois, un peu comme s'il voulait faire durer le plaisir, puis, avant même que nervia ait le temps de répondre, lança d'un ton " yeh regardez comme norhael est beau", une lueur malveillante naissançant au fond de ses yeux, :

" Eh vas y ! Tu crois que je vais te vénérer aussi la gryffondor ? Faut pas forcer sur la farine, c'était déplacé au pays de galles ça ... "

Dans un ricanament trop forcé pour pas être fait exprès, Norhael, sans vraiment attendre de réactions de la part de ses camarades, affichant un sourire triomphant, rappprocha son livre vers lui, rattrapa sa plume, son parchemin, puis, sans plus un regard vers les autres, il murmura pour lui même un :

" Et ça se croit intelligent ... Vivement la septième année moi je dis ! "

Et, se replongea, du moins esseya pour le moment, dans sa lecture, en se passant et repassant le bout de sa plume sous le menton, d'un air faussement concentré, tout en espérant que les autres ne reviendraient pas à l'attaque avec leurs conversations débiles,parce que sinon ... - Norhael entre deux lignes leva les yeux vers Pince - Cette fois ça allait faire mal, je sais pas comment, et le minus non plus, mais je vous jure que ça passerait pas, ouais ... A pas de raison ! ...

[Mais heu, et mon vert clair !!! Pardon pour le retard ]

Donc on récapitule… Seamus s’était installé à la table d’une Serdaigle pour savoir si elle avait un copain. Il se faisait passer pour un mec bien qui écrivait une lettre à un copain à l’hopital quand Camille est venue s’incruster (le dispensant par la même occasion de répondre à la question : mais pourquoi est-il à l’hopital ?) et ça papotait joyeusement. Camille avait failli se faire piéger par l’Irlandais qui voulait lui refiler les devoirs de la Serdaigle à faire, mais finalement, son ex avait affirmé qu’elle n’y comprenait rien et que ça n’était pas la peine de compter sur elle.

* Aucune solidarité, elle preturbe mes projets du coup . Allez Camille coopère !!!

Tout en lui lançant des regards emplis de s’il-te-plait-Camiiiiiiille, le préfet se préparait à répliquer à grands coups de « fais pas ta modeste Camille », quand un 1ère année de Serpentard vint les déranger. Le gamin était soit disant dérangé par le bruit et venait leur demander carrément de se taire . C’était plus marrant qu’autre chose puisqu’il avait l’air de vraiment croire qu’il pouvait leur tenir tête alors qu’il était seul contre 3.

Malgré la réplique parfaite de Seamus et les attaques des deux filles (qui l’accusaient carrément de ne pas travaille ), le Serpentard était toujours là et trouva même le courage de leur répondre et de se montrer insolent ! Incroyable !

*Merde on dirait moi… Il saoule lui… Allez va-t-en !*

Seulement voilà, le problème était le suivant : si le Serpentard était aussi borné que Seamus en 1ère année, il ne partirait qu’avec un bon coup de poing et ça c’était embêtant… Impossible de taper machin chose là dans la bibliothèque ou ils allaient tous finir en colle (et Seamus risquait le renvoi quand même). Mieux valait peut-être ignorer le gamin dans ces cas là… Se taire jusqu’à ce qu’il parte et ensuite recommencer à parler 8). Quel plan infaillible niark !

« C’est ce que je dis, va plus loin si on parle trop fort, et tu présentes tes excuses à Camille ou je te retire 5 points pour impolitesse ! »

*Mes premiers points rétirés… Quelle émotion ! C’est cool d’être préfet 8)*

L’Irlandais posa le coude sur la table, serein et regardait le 1ère année avec un demi sourire. Il était à Serpentard et donc méchant et si Seamus pouvait lui retirer des points, ça serait avec plaisir, mais en même temps il avait du cran, c’était plutôt une qualité rare chez les verts et argents.

*Et s’il s’excuse pas, tant pis on se tait 3 secondes et on reparle quand il sera retourné à sa table.*

Le grand sourire qui était apparu sur le visage de Nervia s'effondra lorsque Camille, attrapant le brouillon du devoir de la première année, avoua qu'elle n'y comprenait rien. D'ailleurs elle en faisait un peu trop. Enfin elle semblait née pour faire une grande carrière de comédienne un peu... spéciale. Mais elle avait l'air gentille alors la petite blonde lui sourit à nouveau.

"-Boarf c'est pas grave, au pire je demanderai à William. Il est à Gryffondor en première année et il est super doué! Meme que chui jalouse..."

C'est ce moment que choisit Norhael pour répondre à Seamus et à elle même... Elle fut quelque peu flattée qu'il considère les deux grands Gryffondor comme ses amis... même si dans sa bouche ce n'était pas vraiment le but recherché. Elle allait répondre à sa pique sur les Serdaigles intellos quand Camille prit à son tour la parole et envoya paître le minus d'une manière extrèmement plaisante pour la petite fille.

"-Je le connais... c'est beaucoup dire. Il est juste en classe avec moi et il a un don pour arriver en cours en sang ou faire voler des avions... Je lui ai jamais vraiment parlé mais il est énervant... "

Elle n'avait pas vraiment pris la peine de chuchotter, se fichant totallement de ce qu'il pourrait penser ou dire après avoir entendu ça. De toutes façons il ne devait rien entendre vu que Seamus repartait à l'attaque en faisait prévaloir son statut de préfet, cette fois ci, et en menaçant d'enlever des points aux Serpentards s'il continuait à les embêter. La petite fille sourit, ravie d'être en si bonne compagnie. Il n'y avait pas à dire, préfet c'était vraiment la classe. D'ailleurs elle espérait le devenir un jour, ne serait ce que pour calmer les petits vert et argent. Bon d'accord, ce n'étaient pas des intentions très louables... De toutes façons elle était beaucoup trop timide pour faire regner l'ordre.

*Bon en attendant qu'il se calme et qu'on puisse continuer notre conversation tranquille, je vais commencer à recopier...*

Elle commençait à prendre goût à ces discussions avec des élèves plus âgés. Il lui semblait qu'ils avaient plein de choses interessantes à lui apprendre. Pas au niveau des cours, pas forcément, mais sur la vie à l'école, le monde des sorciers, voire même le dépassement de soi... Peut être qu'à leur contact sa timidité naturelle s'évanouirait. En attendant elle remit une mêche en place et sortit un rouleau de parchemin tout neuf sur lequel elle nota son nom, son prénom et sa maison, en en-tête.

[ Timute, comment OSES-TU critiquer le design d’origine ?!! ]

" Et c'est qui qu'y est entrain de papoter gentiment avec ses n'amis chéris hein ? Peut être que j'suis pas en cours, mais ça veut rien dire, les cours c'est pas intéressants, moi je bosse pour les choses qui en vaillent la peine ! Et puis ... "

* Des choses qui en valent la peine ? Mouhaha, attention tremblez les gens, nous avons un futur addicted de la magie noire… Si c’est ce qu’il entend par « choses qui en valent la peine ». Remarque c’est pas un étonnant pour un Serpy. A moins qu’il parle d’autre chose, dans ce cas l’auteur du message doit être mort de rire devant son écran à cause de la débilité de Camille on s’en fout, j’l’ai pas dit tout haut. Et toc, l’avantage de penser des fois… *

Camille considéra Norhael avec une moue penseuse et totalement ennuyée par ses paroles. Mais le petit nain se foutait carrément de ce qu’ils disaient et continua sur sa tirade, et blablabla vous faite du bruit, et gnagnagna vous avez pas le droit… Alors elle intervint elle-même et se retourna pour écouter la réponse de Nervia. De toute façon, elle le connaissait forcément un peu, ils semblaient avoir le même niveau ( en âge, pas mentalement ), donc ils se voyaient au moins un peu en classe. C’était comme elle ou Drago ( ), ou encore elle et Christopher, ou encore elle et… bref, vous m’avez comprise.

" Eh vas y ! Tu crois que je vais te vénérer aussi la gryffondor ? Faut pas forcer sur la farine, c'était déplacé au pays de galles ça ... "

Hey ! Mais nan mais il allait pas bien le petit là ? Il venait de manquer de politesse à son égard ! De une elle lui avait pas demandé de la vénérer, l’avait même pas insinué, et elle ne voulait absolument pas qu’il la vénère ( non mais où va le monde, il se faisait des idées ), de deux il avait pas à lui manquer de respect, c’était un crime puni par la loi puni par la justice des préfets OR il se trouvait que comme par hasard ( voui je t’aime hasard, vous savez que depuis Nowel on s’est réconciliés tous les deux ? ), ils avaient un préfet fraîchement élu juste là tout à coté d’eux à la droite de Camille tout gentil qui se ferait une immense joie ( sadique ! ) de retirer des points à tout contrevenant aux règles. Surtout si celui-ci était Serpentard, s’il pouvait impressionner la fillette à qui il devait extorquer des renseignements ( mais ça Camille ne le sait pas ), si c’était une de ses amies qui venait de se faire « insulter » ( ça on le sait, remarque « amie », c’était peut-être un peu beaucoup dire à ce stade des choses… :sifle: ) et… et c’est tout.

D’ailleurs, Seamus résuma rapidement la chose la plus importante qui ressort de ce paragraphe ( pour le relire, appuyez sur la touche 1, remontez la page à l’aide de la flèche « haut » sur votre clavier ) en disant qu’il lui retirerait 5 points. Camille foudroya le nain du regard. Non mais c’était quoi ça, de manquer de respect comme ça à ses aînés !

Un leger silence s’installa et Camille fixa le Serpentard, dans l’attente peut-être veine d’excuses. D’un coté, elle les attendait, pour sa « fierté personnelle », si on peut le dire comme ça ( même si elle en avait beaucoup mois qu’un garçon « typique » et qu’elle, elle n’irait pas casser la gueule à un môme qui se serait permis de lui manquer de respect, puis ayant refusé de s’excuser, comme certains garçons le font parfois ), et d’un coté, si Seamus pouvait retirer 5 points à Serpentard, ça leur ferait toujours ça d’avance dans le sablier .

Elle jeta deux regards en coin à ses deux partenaires de table et vit que Nervia avait recommencé à recopier son devoir. Pas troublée pour un sou, la p’tite. Remarque, c’était une qualité… Seamus lui semblait sur le qui-vive, il allait rebondir soi sur les prochaines paroles du Serpent soi sur le silence si celui-ci continuait. Camille se permit de lancer, simplement pour rappeler à Nohrael qu’il avait intérêt à s’excuser, d’un coté :

Alors ? On attend… ( et on est silencieux )

Le piti Serpy avait l’air complètement ahuri devant l’attitude de Seamus et lui demanda même pourquoi il devait s’excuser . Pendant une demi seconde le doute s’empara du préfet qui voyait déjà le nabot crier au scandale, mais il se rappela à temps que Mister le 1ère année avait quasi-insultée Camille.

*Je ne peux pas laisser passer ça quand même 8)*

Très décidé à ne pas lâcher prise sur les excuses, Seamus écouta d’un air absent le discours de protestation jusqu’à ce que le piti lâche à destination de Camille le « excuse moi Camille » 100% ironique certes mais bien réel !

*Ouah chapeau le nabot, je me serais JAMAIS excusé moi. Mouahahaha j’ai gagné, c’était trop facile !*

Une parcelle de sourire se dessina sur les lèvres de l’Irlandais et il eut presque envie d’ébouriffer les cheveux du malpoli avant de le faire partir avec un coup de pied aux fesses, mais il tâcha d’avoir la victoire modeste car sinon le piti allait se rebeller et devenir ingérable.

« Ouais voilà c’est ça… Maintenant retourne bosser et pas de bruit ! »

Et Seamus le regarda en se retenant de lui sourire victorieusement ou de lui faire une grimace de victoire, ou n’importe quelle mine qui aurait trahie sa victoire écrasante sur ce petit condescendant. Il se contenta juste de le regarder dans les yeux deux secondes avant de lui tourner carrément le dos. Il chercha alors pendant quelques instants le fil de ses pensées et son regard se reposa sur Nervia.

*Ah oui c’est vrai…*

« Sinon les filles, vous êtes célibataires ? Quelqu’un en vue ? »

Seamus avait parlé un poil moins fort pour ne pas déranger Môssieur le Serpentard mais il n’allait pas cesser toute discussion non plus 8) après tout il avait gagné et c’était lui qui avait le pouvoir ici non mais !

*Bon c’est un peu brutal mais ça peut marcher… En plus comme ça je saurai aussi pour Cam *

Nervia, passablement ennuyée par les frasques de son "camarade" (muahahahaha pas crédible hein?) Serpentard de première année, s'était donc replongée dans son devoir d'Histoire de la Magie. Pas que ce soit moins ennuyeux, loin de là, mais c'était surtout urgent. En plus, ça pourrait lui enlever des points si elle ne le rendait pas en temps et en heure. Ce qui faisait à peu près quarante raisons de plus de s'y intéresser plutôt qu'à l'autre vert. Ceci dit c'était vraiment très très pénible.
Elle releva donc les yeux un instant sur le petit groupe au moment où Norhael le terrible s'excusait auprès de Camille.

*Waouh ils ont quand même réussi à le faire s'excuser!*

La petite blonde avait bien noté le ton (à peine) ironique du Serpentard mais elle n'en avait rien à faire. Au moins avait-il prononcé clairement les mots "excuse" "moi" et "Camille" à la suite et dans cet ordre. De quoi le ridiculiser publiquement et défaire sa réputation de petit hors la loi si tout ceci avait pu être enregistré. Ou filmé. Ou quelque chose du genre qui de toutes façons n'était pas possible dans l'enceinte de l'établissement donc pas la peine d'espérer que Miss Pince garde en permanence un caméscope sur elle ou quoi que ce soit.... Même si c'était bien dommage.

Revenons à nos hyppogriffes, Seamus affichait un sourire très satisfait sur son (joli) visage (han les compliments dissimulés dans les parenthèses!), Camille semblait... bah un peu bizarre, comme depuis le début de la scène, et le verdâtre (tiens c'est joli ça) s'était éloigné. Avec un peu d'espoir, ça durerait. Nervia se replongea donc dans son travail de moine copiste assez pénible (mais quand on fait des brouillons pour tout on a pas le choix). Et puis, soudain, contre toute attente, de la manière la plus inattendue qui soit, Seamus posa LA question fatidique.
La petite Serdaigle, surprise, lâcha sa plume (sans pour autant faire de pâté sur son parchemin, quelle oufe) et regarda fixement son interlocuteur. Elle repassa ses paroles dans sa tête au ralenti. Il avait bien dit "LES filles" ce qui signifiait, sauf erreur de sa part, qu'il s'adressait à Camille ET à Nervia. Ce qui était passablement impensable pour la petite blonde. Elle regarda encore le Gryffondor qui semblait parfaitement sérieux, quoi qu'un petit sourire planait sur son visage. Après un instant de flottement, elle bredouilla:

"-Bah euh... Oui je suis célibataire. Et euh... je sais pas trop ce que tu entends pas quelqu'un en vue, mais si c'est euh... pour... euh..."

Elle reprit une profonde inspiration, souffla assez bruyament et termina sa phrase, son regard posé sur sa feuille, le rouge aux joues.

"-Si tu demandes si je suis amoureuse de quelqu'un bah... pas vraiment..."

" Vas y, enlève moi les points que tu veux, j'en ai strictement rien a faire .. C'est de la bouse de dragon les points ... Et tu sais très bien que je vais pas m'excuser dans le vent ... "

Camille plissa les yeux et fit une toute petite bouche ( mimique typique de ma meilleure amie lorsqu’on lui refuse quelque chose ou qu’elle est mécontente, je pense pas que vous voyez de quoi je parle mais imaginez quelqu’un d’embêté et qui en a marre xD ), signe qu’elle commençait à en avoir ras-le-bol, d’ailleurs elle n’était sûrement pas la seule ( et y avait intérêt, sinon tout le monde se désintéresserait de son cas et ses excuses ! ). Le minuscule Serpentard ajouta alors qu’il n’avait rien fait ou rien dit et la Gryffondor ne put retenir un soupir d’exaspération en roulant des yeux. C’est qu’à la longue ça en devenait vraiment ennuyant.

" .. Aaah .. Mais non ... C'est parce que j'ai adressé la parole à ta Camille... C'était secret défense c'est ça hein ? ... Alors ... "

Camille le regarda d’un air suspect. C’était pas un peu ironique, ça ? Et puis il insinuait quoi, HEIN ? HEIN ? D’autant plus que le « ta » devant « Camille » n’était pas du tout à sa place, elle n’appartenait à personne, n’appartiendrai jamais à personne et ne voulait pas appartenir à quelqu’un …

Hum, Seamus, il vient d’insinuer quelque chose ou je me trompe et je vais passer pour une débile mentale, là ? chuchota Camille, en regardant le préfet. Nan mais c’est juste pour être sûre hein, on sait jamais… Au cas où tu pourrais lui enlever des points en plus.. !

Et alors se passa l’impossible : le Vert s’excusa ! Oui, bon, c’était on ne peut plus ironique, vraiment tard et d’un air dégoûté, mais quand même, il s’était excusé ! Pour le coup, Camille resta à le regarder un œil plissé et la bouche légèrement entrouverte comme si elle ne croyait pas ce qu’elle venait d’entendre : elle ne croyait pas ce qu’elle venait d’entendre . C’était pourtant très réel mais les Serpentards étaient tellement fiers la plupart du temps que recevoir des excuses de la part de l’un d’eux, c’était quelque chose qui méritait de passer à la Gazette.

Héhééé, tu peux répéter ?

Bon, Cam, faut pas en faire trop non plus hein ! On sait jamais ce qui peut arriver avec des spécimens comme ça, c’est comme les chiens quand ils sont calmes et que tu viens les narguer avec un ballon, pour preuve : bah moi !

La Rouge et Or, satisfaite, adressa un sourire très ironique à Norhael et répondit, d’un air de faux-cul mais après tout, il l’avait mérité : « Mais tu es tout excusé ! Allez va faire tes devoirs maintenant et laisse-nous tranquilles ! ». Elle ne dit rien sur son ton mesquin, mais valait mieux laisser ça retomber, d’un coté elle était gagnante, elle s’était excusé. Et puis ils avaient d’autres hippogriffes à fouetter.

Sans plus lui adresser un regard, il méritait pas qu’elle pose ses jolis yeux sur lui en plus elle risquait de les abîmer, elle se retourna et posa son menton sur ses mains.

Voilà comment rabattre le clapet des Serpents ! Prends en de la graine, Nervia 8) . Enfin, c’est vrai que lorsque tu as un préfet à coté de toi, c’est toujours mieux :sifle: – t’en a de la chance Seamus, j’aimerais troooop être préfète mouaaa – parce qu’il a de l’autorité, mais après, bon, si vraiment il marche sur tes plates bandes, tu le rembarre et au pire tu lui lance un sort ! Enfin c’est vraiment dans les cas extrêmes… Personnellement j’ai jamais eu à le faire, encore heureux, je crois que c’est puni ça nan ? Et vas pas raconter que c’est moi qui t’ai dit ça hein, motus et bouche cousue !

Elle lui adressa un sourire qui appuyait ses mots et se pencha sur la table pour voir ce qu’elle avait écrit. Sauf qu’évidemment elle n’y connaissait rien, et en plus lire à l’envers c’était pas son fort, elle resta donc quelques secondes à essayer de comprendre ce qu’il y avait marqué lorsque Seamus relança un sujet de conversation : est-ce qu’ELLES avaient des vues ??

GNÉÉÉÉÉ ?
BAAAM

Camille, tellement surprise, toujours en équilibre sur la table et sur la pointe des pieds, venait de se prendre la table en pleine face. Il faut dire qu’elle avait été tellement étonnée de cette question qu’elle avait dérapé et s’était du même coup étalée en plein sur les feuilles de Nervia – brouillon, heureusement…

Ah heuuu.. Excuse-moi Nervia, tient reprends tout ça, c’est que ça m’a pris de cours sa question, heu reprends cette feuille là aussi, c’est pas grave heiin ?bafouilla-t-elle.

Camille se rassit tranquillement en évitant de croiser le regard de l’un des deux. Ben quoi ? Ça peut arriver d’être surprise non ? Enfin, le fait est que, avouez, c’était pas courant ce genre de situation ! Comment ça si ? Non mais franchement, en général lorsque que quelqu’un demande ça c’est soit que :

1- C’est entre copines et la question ne sous-entend aucun sous-entendus ( la plupart du temps… )
2- C’est un garçon qui demande ça à une fille et qu’il veut s’arranger quelque chose, autrement dit qu’il demande ça à la fille en question si elle est libre ou pas pour ne pas se prendre un vent
3- C’est entre garçons et là, même chose qu’au 1.
4- C’est entre meilleurs amis filles ou garçons et là en général, c’est soit comme le 1, le 2 ou le 3.

Dans le cas précis où nous nous trouvons, nous avons 2 choix : 2, ou 4. Le 4 serait plausible si Nervia et Seamus étaient meilleurs amis, le problème était que Camille n’en avait strictement aucune idée. Elle lança donc à tout hasard, et à tous les coups elle allait passer pour l’attardée de service, comme d’habitude, un « Dites, tous les deux, vous vous connaissiez avant ben… maintenant ? Et vous êtes amis ou… quelque chose du genre ? ». Voilà ça c’était fait, donc maintenant fallait laisser la question au four pendant 30 minutes, ressortez là et vous aurez la réponse attendre la réponse… Entre temps, préoccupons nous du reste.

C’était sûrement pas ça, enfin, Seamus et Camille étaient amis mais ce ne serait pas vraiment à lui qu’elle se confierait si elle avait des vues, justement… Enfin ça dépend après s’il peut lui arranger quelque chose mais ça c’était à part ! Donc restait le 2… Et c’est là que le problème se pose : SEAMUS, l’ex de Camille, demander comme ça, sans aucuns sous-entendus, aux deux filles si elles avaient quelqu’un ? C’était à se torturer l’esprit. Soit il avait re-craqué pour elle, soit il avait craqué pour Nervia… Mais… Mais c’était trop strange ! Elle le voyait mal sortir avec une petite première année, enfin, pas que l’âge soit un problème mais… Enfin, cessons de nous torturer l’esprit avec ça surtout que je sais très bien ce qu’il se passe et que j’explique les pensées de Camille, laissons Nervia répondre !

Ce qu’elle fit, elle aussi perturbée par la question, à croire que Seamus n’avait pas du tout pris en compte les questions qu’elles pouvaient se poser, parce que lui il était zen de chez zen, alors ça, no problem. Apparemment non, Nervia était comme Camille, célibataire et personne en vue. Quelle tristesse, je vous plaint les filles, vous êtes comme mouaa T-T

Ben heuu… Idem que Nervia, célibataire ( endurcie ) et personne en vue… Enfin je crois... ( laissons planer le doute, c’est toujours bon, même si après tout Camille ne disait que la vérité, elle n’avait pas l’impression d’être amoureuse ou d’être attirée par quelqu’un, mais sait-on jamais, l’inconscieeent ). Heuuuu… Pourquoi cette question ? Enfin je sais pas, c’est rare qu’on se demande ça, entre nous, enfin avec quelqu’un qu’on connaît pas trop bien, enfin tu m’as comprise quoi…

Ou comment s’embrouiller jusqu’à ne plus savoir soi-même ce qu’on doit dire. Toujours est-il que Camille se torturait les neurones pour savoir que Seamus avait en tête. Et elle décida de savoir, par la manière la plus naturelle possible :

Et toi ?