Après cette très éprouvante répartition, Ashley avait envie de prendre l’air, elle sortit donc de la salle d’un pas rapide. Elle regarda sa montre et bouscula une Serpentarde, celle-ci ne semblait pas vouloir accepter ses excuses alors la jeune fille continua sa route. Comme c’était la première fois qu’elle se baladait dans Poudlard, elle mit du temps avant de se retrouver dehors.

La nuit était tombée depuis longtemps, Ashley marchait donc sans vraiment savoir où elle allait. Elle crut entendre des voix et elle se dirigea vers le bruit, poussa un buisson et sursauta lorsqu’un hibou lui passa à une vitesse fulgurante devant la figure. Elle enjamba le petit tas de feuille et se retrouva devant un lac assez imposant.

Elle avança un peu plus près pour contempler la lune, belle et scintillante, qui se reflétait dans l’eau. Elle s’assit et déposa ses affaires non loin d’elle, elle ferma les yeux et s’allongea, laissant la légère brise caresser ses joues. Elle pensa à sa famille et décida d’écrire une lettre à ses parents pour leur annoncer qu’elle avait été choisit pour aller à Poufsouffle. Elle sortit de son petit sac un bout de parchemin vierge, de l’encre et sa plume.

Citation :

Cher papa, chère maman
Tout s’est merveilleusement bien passé depuis mon arrivé à Poudlard, j’ai commencé à me faire des amis et la plupart des élèves sont gentils. J’ai été répartie dans une maison très bien, comme vous l’avez sans doutes devinez, je suis à Poufsouffle. A l’heure où je vous écris, je suis devant le lac et j’écris ma lettre grâce à la douce lumière de la lune. L’école est si grande ! J’ai faillis me perdre en voulant sortir. J’espère que vous allez bien et que vous êtes fier de moi.
Gros bisous,
Ashley

Elle posa sa feuille par terre et rangea son matériel, un brusque coup de vent fit voler la lettre d’Ashley jusque au pied d’un jeune homme qui devait avoir son âge, elle ne voyait pas bien son visage à cause du manque de lumière. Le garçon se baissa, ramassa le bout de papier et se dirigea vers Ashley. Il lui tendit la lettre.

Merci... Je...je m’appelle Ashley, Ashley Lee Robins, et... je... je suis en première année à Poufsouffle.

Ashley était devenu toute rouge et n’arrivait plus à parler correctement, elle sentait son cœur battre à cent à l’heure. Un garçon, beau en plus, lui avait ramassé sa lettre. Elle était d’un naturel très timide et était toute retourné par le geste, pourtant anodin, du jeune garçon. Elle le regarda dans les yeux et attendit qu’il se décide à parler.

Qu'il faisait bon, ce soir-là ! La douceur de l'été était encore présente dans l'air qui vibrait de milliers d'odeurs : l'odeur de l'herbe que le soleil avait chauffé toute la journée, l'odeur des feuilles, celle de l'eau du lac. Un vent léger faisait frissonner les branches et clapoter légèrement l'onde du lac. La lune était splendide, irradiant d'une douce lumière argentée le parc environnant. Bill était sorti pour respirer, il aimait la compagnie, mais pas l'étouffement de la foule. Il respira donc un grand coup, emplissant ses poumons d'un air qui, même s'il n'égalerait jamais celui de sa campagne d'écosse, avait au moins le mérite d'être pur.

Plongé dans ses pensées, Bill entendit plus qu'il ne vit la feuille qui venait de se poser comme un oiseau léger dans l'herbe juste devant ses pieds. Instinctivement, il se baissa et la ramassa, puis d'un regard circulaire chercha à qui elle pouvait bien appartenir et... Son regard tomba sur un ange... Non, il ne pouvaitt que rêver ! Allongée dans l'herbe, le vent agitant doucement ses cheveux bruns, la lune faisant briller d'un éclat argenté son visage aux jolis traits, une jeune fille était là et elle le regardait approcher. Il s'avança jusqu'à elle et lui tendit la lettre. La jeune fille balbutia une présentation et Bill lui sourit en s'asseyant aurpès d'elle.

"Bonjour Ashley, moi c'est Bill, Bill Covel. Quelle coïncidence, moi aussi je suis à POufsouffle, et dans la même année que toi !"

Il n'était pas timide, sa voix était douce et assurée, mais une étrange sensation faisait frémir ses entrailles. C'était la première fois qu'il se trouvait aussi proche d'une fille aussi jolie, mis à part sa soeur, dans un endroit aussi romantique, dans un moment aussi intime... Il se sentait soudain l'envie de s'allonger tout près d'elle et de goûter cet instant en sa compagnie.

* Quelle drôle d'idée ? A quoi ça servirait ? *

Pourtant, l'envie ne le quittait pas. Pour ne pas paraître embarrassé, il décida de se remettre à parler, mais l'atmosphère qui régnait donnait à sa voix un timbre doux qui semlait s'accorder avec le petit vent qui leur léchait à tous deux le visage.

"Il faut faire attention avec le vent. Tu sais, un papier ça s'envole très vite ! Est-ce que je peux te demander à qui tu écrivais ?"

Toujours souriant, il croisa ses jambes en tailleur et s'appuya sur un coude pour être plus à l'aise, regardant toujours Ashley.

Bill vit le regard d'Ashley se poser avec plus d'insistance sur lui et il eut l'impression qu'un feu le réchauffait de l'intérieur. Il aimait son regard... Puis, en réponse à sa question, la jeune fille lui tendit sa lettre. Un instant, Bill fut terriblement surpris par ce geste, tellement qu'il faillit la rendre tant il était gêné de lire quelque chose qui n'était pas pour lui. Mais il se souvint presque aussitôt qu'Ashley était, comme lui, une Poufsouffle et qu'elle devait, tout comme lui, faire facilement confiance. Il lut donc rapidement la lettre. La jeune fille écrivait à ses parents...

* Il faudra que je le fasse moi aussi. Papa doit être fou d'inquiétude, lui qui n'a jamais connu Poudlard. Je m'en occuperai demain, quand j'aurai eu mes premiers cours. *

A cette pensée, il sentit une boule se former dans son estomac. Les premiers cours... Il avait entendu un de ses voisins de table parler d'un certain professeur Rogue, et le portrait qu'il en faisait l'avait fait frissonner. Lorsqu'il leva les yeux de la lettre d'Ashley et la remit dans sa main, il s'aperçut qu'elle avait fermé les yeux, et il crut qu'elle s'était endormie. Il resta immobile et silencieux à côté d'elle, se plaisant à penser qu'il était le gardien de son someil, mais il réalisa bien vite qu'elle ne dormait pas quand elle lui parla à nouveau.

"Tu venais d'où avant? Moi j'habitais dans une grande maison à la campagne..."

Elle s'interrompit et Bill lut sur son visage qu'elle se sentait stupide d'avoir parlé ainsi. Mais pourquoi ? Pourquoi ? Lui qui n'avait toujours connu que la campagne, l'odeur des champs et les grands espaces ne comprenait pas...

* Sans doute que je suis trop naïf, encore une fois; Il doit y avoir quelque chose, mais alors... Peut-être ne dois-je pas lui répondre que moi aussi je suis un garçon de la campagne... Mais si, justement, elle se sentira bien plus à l'aise ! *

Et mettre Ashley à l'aise, c'était bien ce qui préoccupait Bill en cet instant. De façon générale, il cherchait toujours à ce que les personnes autour de lui se sentent le mieux possible. Mais alors une petite fée comme Ashley...

"Oh, c'est vrai ? Moi, j'ai toujours vécu à la campagne aussi ! Mais nous, on a une toute petite maison, vraiment petite, mais si tu la voyais, je pense que tu la trouverais toute mignone !"

Ses yeux se mettaient à briller d'émotion tandis qu'il évoquait sa maison et il décida de continuer à la décrire, tant pour se la remémorer que pour faire savoir à sa camarade de Poufsouffle ce qu'il ressentait.

"Je suis écossais. Mon papa est un paysan moldu, il cultive les céréales, surtout le blé. Il a une petite propriété mais il en est très fier. Et ma maman, pourtant elle était très très riche avant, mais elle a tout quitté pour aller vivre avec lui dans son minuscule cottage. C'est si beau... Il n'y a que des champs, des arbres... Et toi, c'est où que tu habites ? C'est comment chez toi ?"

Il se demandait s'il n'avait pas ennuyé la jeune fille, mais il pressentait qu'elle serait plutôt heureuse de parler de cela avec lui. Au fond, peu de gens dans l'école devaient venir de la campagne. Insensiblement, il se rapprocha un peu plus d'elle, simplement parce que sa présence lui était agréable, simplement parce qu'il le faisait naturellement et que dans sa naïveté, il ne voyait pas ce que cela pouvait impliquer de gênant ou de mauvais. Il souriait toujours, son regard bleu tantôt posé sur Ashley, tantôt vogant sur le lac, tantôt se perdant dans l'ombre, au-delà, là où il savait que commençait la forêt interdite... Pourquoi interdite d'ailleurs ? Une forêt n'avait pas le droit d'être interdite. C'est d'ailleurs en regardant la forêt qu'il posa une dernière question :[/i]

"Tu aimes la forêt ? Je rêverais de me promener dans celle-là... Malgré ce que le directeur en a dit dans son discours..."

Bill écoutait la jeune fille parler et il lui semblait entendre le cours d'une jolie rivière tant sa voix était agréable à écouter et surtout tant ce qu'elle disait pouvait le toucher. Lui aussi connaissait tout ça.

"Nous aussi, on est un peu loin de tout, mais c'est bien comme ça. Et il y a un petit lac à quelques centaines de mètres de chez nous, je m'y beigne souvent avec ma petite soeur."

Tandis qu'il regardait la forêt, il entendit Ashley lui répondre qu'elle aussi elle aimerait la visiter. Il se tourna à nouveau vers elle et c'est alors qu'il constata qu'elle s'était penchée pour le regarder et que ses yeux le fixaient d'un étrange regard. Mais sitôt qu'elle vit qu'il s'était à nouveau tourné vers elle, elle se recula.

"Si tu veux, un jour on ira l'explorer tous les deux. Ca peut être marrant non ? Et je suis sûre que ce doit être magnifique, sous le couvert des arbres. Tu crois vraiment qu'il y a des créatures terribles et dangereuses ? "

Il avait parlé sur le ton de la confidence, certes parce qu'il parlait de quelque chose d'interdit, mais aussi parce que l'attitude d'Ashley l'avait poussé à employer ce ton. Sur ses lèvre, un petit sourire complice s'était dessiné.

* Mais pourquoi je lui dis ça ? Elle n'a probablement aucune envie de se retrouver seule avec moi dans cet endroit sombre...*

Encore une fois, Bill réalisait qu'il avait parlé sans trop réfléchir, laissant seulement sa naïveté et sa gentillesse s'exprimer. Réalisant qu'il devait peut-être paraître ridicule aux yeux de la jolie Poufsouffle, il préféra changer de sujet.

"Tu aimes le Quidditch ? Moi je n'ai jamais pu voler parce que je n'ai pas de balai, mais une fois j'ai assisté à un match entre Londres et Glasgow. Je crois que je vais adorer les cours de vol et que j'adorerais jouer un jour..."

Ce qu'il se garda bien de lui dire, c'est qu'il n'avait pas de balai et n'avait pas vu d'autres matches parce que ses parents n'avaient pas les moyens de lui payer tout ça. Et de toute façon, en quoi cela importait-il ? Il avait tant et tant lu de livres sur le Quidditch qu'il était presque sûr de savfoir se débrouiller dès qu'il aurait l'occasion d'enfourcher un balai. Mais...

* Mais mon pauvre Bill, tu es encore plus idiot maintenant. Les filles ne s'intéressent pas tellement au sport et puis elle se fiche de savoir ce que tu en penses ! *

Il était ennuyé mais quelque chose l'empêchait de détourner son regard de celui d'Ashley. Et pour se donner un peu plus d'assurance, il s'approcha encore un peu plus d'elle, utilisant le prétexte de décroiser un instant ses jambes pour que sa circulation se remette en place.

Bill n'en revenait pas : Ashley acceptait de se rendre dans cette forêt si envoûtante, si mystérieuse avec lui ! Il imaginait déjà leurs deux silhouettes se mouvant doucement dans l'ombre, maindans la main, faisant à peine craquer quelques branches sous leurs pieds, parlant à voix basse plus par crainte de rompre la magie du moment que par réelle peur d'être repéré par Dieu sait quelle créature.

* Pourquoi main dans la main gros crétin ? Pourquoi est-ce que tu as pensé ça ? Oui, parce que c'est bien ça que tu as pensé hein ? *

Bill se houspillait intérieurement mais il sentait bien que cette idée ne manquait pourtant pas d'intérêt. Et soudain il réalisa combien il avait été idiot de changer de sujet. Oui, Ashley, tout comme lui, trouvait bien plus d'intérêt à la nature qu'au Quidditch ; mais il avait simplement voulu jouer les garçons ordinaires, pour plaire à une fille ordinaire. Seulement voilà : Ashley n'était pas une fille ordinaire...
Quand Bill s'était un peu plus rapproché, feignant que c'était involontaire mais sachant bien que la jeune Poufsouffle ne s'y tromperait pas, il avait un instant cru qu'Ashley allait se relever et partir en disant : "Bonne nuit, c'était une charmante soirée." Bien le genre de fin de soirée habituelle, bien que Bill ne fût pas habitué à grand-chose en matière de soirée, si l'on exceptait les longues parties de cache-cache dans la grange avec sa petite soeur. Mais ce soir n'avait rien à voir avec une partie de cache-cache... Et il réalisa qu'il ne s'était pas trompé lorsqu'il vit la jeune fille esquisser un mouvement. Pourtant, il dut bien vite reconnaître son erreur et il en sourit même largement : la jeune fille avait simplement levé le bras pour remettre en place ses cheveux bruns soulevés par le vent léger du soir. Il réalisa qu'il la trouvait vraiment charmante quand elle faisait ça. Il réalisa presque en même temps que le vent léger qui dérangeait les cheveux de la jeune Poufsouffle avait fraîchi et au lieu des odeurs d'herbe chaude du début de soirée, il commençait à transporter des odeurs de terre et d'humidité, signe que la nuit avançait. Il devait être au moins dix heures songea le jeune garçon. Mais ses pensées furent brusquement interrompues par un contact qui le fit frissonner de tout son être. S'il n'avait pas vu, dans la pénombre, la main d'Ashley se soulever prestement de la sienne et se poser juste à côté, il aurait pu penser, peut-être, qu'il s'agissait simplement d'une feuille qui avait éffleuré sa peau. Mais non, de toute façon ce contact était trop doux, trop électrique pour qu'il s'agisse d'une simple feuille. Bill n'avait pas rêvé...

*Mais si, j'ai rêvé, non ? Moi, Bill Covel ? Quelqu'un viendrait de poser sa main sur la mienne... ? Et pas n'importe quel quelqu'un... Laura rirait bien de ça. *

Mais Bill n'avait pas du tout envie d'en rire. D'en sourire jusqu'aux oreilles, oui, et d'ailleurs il réalisa avec quelque peu de désaroi que c'était déjà fait. De rougir, certes aussi, et au picottement dans ses joues, cela devait être déjà fait aussi. Mais pas de rire. Seulement de bénir le Ciel et de profiter de l'instant. Il regarda la petite main posée à côté de la sienne ; dans la pâle clarté de la lune, elle paraissait presque blanche et Bill eut soudain la curieuse pensée qu'elle devait avoir froid, cette jolie petite main. Et, presque sans s'en rendre compte, il approcha sa main... Tout doucement... Encore un petit peu... Le bout de l'un de ses doigts touchait à présent la peau de la jeune fille... Il s'agissait maintenant de faire le dernier geste... Bill souleva doucement sa main et la reposa sur celle d'Ashley.

Il resta ainsi longtemps, plongeant so regard dans celui de la jeune fille, s'attendant à tout instant à la voir fuir. Puis, très lentement, très délicatement, il souleva la petite main posée sur le sol et la serra dans la sienne, croisant ses doigts avec ceux d'Ashley, et ne la quittant pas des yeux, partagé entre l'envie de simplement profiter de l'instant sans penser à rien et l'inquiétude qu'elle le trouve grossier, grotesque, trop entreprenant et ne s'évapore à jamais...

Ashley sentit la main de Bill dans ses chveux, elle était bien, mais elle avait sommeil, elle n'avait aucune idée de l'heure qu'il était et savait que si il restait plus longtemps, ils auraient des ennuis. Elle baillat discrètement.

Tu n'es pas un peu fatigué?

Ashley l'avait dit d'une voix timide et mal assurée, elle aurait voulu rester là mais elle commençait à tomber de fatigue, elle dormait assise . Elle regardait Bill en essayant de lui faire comprendre qu'elle était très fatiguée.

** Je ne vais quand même pas dire: "Bon bah, j'suis fatigueé je vais me coucher, à demain!" Ce serait idiot de ma part**

Elle avait une folle envie de dormir et attendit que le garçon le remarque.

[ HJ:Gros manque d'inspiration ]

Avant même qu'Ashley ait à nouveau ouvert la bouche, avant même qu'elle ait baillé, aussi discret que ce fût, Bill avait senti sa fatigue. Après tout, avec le voyage, la soirée mouvementée et le froid qui commençait à arriver, rien de plus naturel. A vrai dire, lui aussi avait la tête pleine de pensées, de questions, d'angoisses quant au lendemain, son coeur rempli de vide là où lui manquaient sa soeur et ses parents et il devait admettre que lui aussi avait un cruel besoin de sommeil. Quand elle lui demanda s'il n'était pas fatigué, Bill ne put s'empêcher de sourire, d'un sourire plein d'affection et de chaleur. Elle avait parlé d'une voix timide, et il savait qu'elle craignait de le blesser en ce moment, mais il n'en était rien.

" Oh si, je suis épuisé, et je vois que tu l'es aussi. C'est normal. De toute façon, on a toute l'année pour se voir !"

Il la regardait et lui souriait plus que jamais. La lune venait de réapparaître de derrière son nuage et le jeune écossais profita de ce dernier instant à contempler la nature et le visage d'Ashley, merveilleux taleau qu'irradiaient de douceur les rayons lunaires. Puis, avec précaution, il se leva et se pencha pour aider Ashley à se mettre debout en la soulevant par les aisselles. Certes, il savait parfaitement qu'elle aurait pu se lever sans lui, mais elle était fatiguée et il voulait tout faire pour lui rendre les quelques instants qui la séparaient du lit les plus agréables possibles. Et lentement, côte à côte, les deux adolescents rentrèrent au château, traversant les pelouses verdoyantes et ondulant sous la brise, dans le parc à présent devenu silencieux. Bill savait qu'il n'oublierait jamais ce moment, il savait qu'il était heureux et que cette soirée resterait gravée en lui à jamais et, tandis qu'il regardait en biais Ashley pour essayer de deviner ses pensées, il se plut à espérer que ce sentiment était partagé...

[HJ : Voilà, topique terminé a priori]