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 17 heures, et rien à faire ! [PV]
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MessageSujet: 17 heures, et rien à faire ! [PV]   17 heures, et rien à faire ! [PV] EmptyMar 17 Oct - 16:58:17

Zélie, onze ans et demi, deuxième année il devait être 17 heures, et cette charmante jeune fille était en train de traîner dans les couloirs. Elle vagabondait à la recherche de quelqu’un ou de quelque chose. Mais après dix minutes de vagabondage, elle était de retour dans le couloir de sa salle commune, en gros, la rousse ne savait pas trop quoi faire en attendant le dîner. Se promener c’est bien, mais c’est quand même un peu ennuyeux, surtout quand vous êtes tout seul. Voilà, Zélie était de retour au point de départ. Travailler ce n’est pas mal non plus, mais quand on a fait ça toute la journée, le soir, on en a plus vraiment envie, surtout que les cours de la journée n’avaient pas été très top. Après, être dans la salle commune c’est cool ! Mais vu le monde et la chaleur qui faisait la dedans, on n’avait pas vraiment envie d’y rester, ou alors, on y restait mais avec un moyen de bien respirer, oui, dans la salle commune des Serdaigles, il faisait très chaud, surtout avec la cheminée, alors allez respirer vous, alors qu’il y a plus de personnes que de fauteuils ! C’était vraiment invivable. Donc la bleue et bronze fit vite demi-tour et tourna au premier virage, en quête de faire quelque chose de plus intéressant que de vagabonder à attendre que quelque chose ce passe.

Surtout que maintenant Zélie ne faisait plus partie des plus petits, oui elle était passée en deuxième année. Alors, elle pouvait faire des petites remarques à de simples premières années ! Non, Zélie n’était pas vraiment du genre à embêter les plus petits, mais il faut avouer que quand même, c’était plutôt amusant. Bon, certes elle n’était pas en septième année, mais c’était déjà ça, puis dans six ans, c’est elle qui fera la loi ! Enfin, ce n’était pas un Serpentard, mais qui a dit que les Serpentards étaient les plus méchants ? Personne ! Donc ! Un jour Zélie pourra peut-être se prendre pour plus grande qu’elle ne l’est, bien que ce ne soit pas du tout son habitude.

Les couloirs étaient déserts, pas un chien, pas d’élèves non plus d’ailleurs. C’était silencieux, en fait, tout le monde devait être en train de profiter des derniers beaux jours. Oui, l’hiver approchait à petits pas. Zélie, elle, profitait des beaux jours qu’à partir de la fin de l’année scolaire, c’était beaucoup mieux. D’ailleurs, la Serdaigle avait déjà envie d’être en Juin, à l’approche des vacances, peut-être que l’année prochaine elle partirait en France, ou autre part, qui vivra, verra.

Zélie était maintenant arrivée à l’escalier maudit. Pourquoi maudit ? Parce que la première fois qu’elle était passée ici elle avait rencontré Tiphanny, une autre fois elle avait fait la même chute que Tiphanny et en plus, elle avait rencontré deux autres filles bien plus folles qu’elle. Arrivée juste devant cet escalier Zélie hésita à le descendre. Et s'il lui arrivait quelque chose ? Et si elle rencontrait encore quelqu’un de complètement fou ? Enfin, Zélie n’eut pas le temps de réfléchir à ces questions. Un bruit assourdissant parvint à ses fines oreilles, un bruit qu’il lui fit peur, un bruit qui lui fit tellement peur qu’elle dévala l’escalier à toute vitesse. Ce bruit était quand même bizarre, on aurait dit que quelqu’un était en train de cogner un autre quelqu’un sûr un mûr, peut-être un cinglé comme Mathnik, oui fort possible. Mais si c’était juste une blague ? Si quelqu’un voulait la faire fuir ? Bonne question. Mais la bleue et bronze ne voulait pas y répondre. Là, tout de suite ce qui lui importait le plus était de fuir ce bruit qui avait maintenant cessé. La Serdaigle n’avait jamais couru aussi vite, c’était peut-être un vrai record ! Oui, parfois Zélie pouvait se montrer très, très peureuse, alors que d’autres fois elle était courageuse, même si ces moments-là était très, très rares.

La rousse tourna à gauche, puis à droite, elle dévala un autre escalier, retourna à gauche, pour ensuite courir le plus vite possible dans un couloir qui n’en finissait plus. Ensuite, elle fit un dérapage pour mieux anticiper son virage vers la droite et là … BAM ! Ça par contre, ce n’était pas un mûr.


« Mais qu’est-ce que ?! »

Pas le temps de réfléchir, la Serdaigle s'était déjà étalée de tout son long, maintenant elle était en train de regarder le merveilleux plafond.
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  • Lellia Windfall
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MessageSujet: Re: 17 heures, et rien à faire ! [PV]   17 heures, et rien à faire ! [PV] EmptyLun 23 Oct - 23:37:41

Vous vous demandez très certainement depuis le temps qui était ce mystérieux inconnu dans lequel Zélie était rentrée l’air de rien ? Et bien oui, c’était tout simplement Lellia mais au contraire de la jeune Serdaigle, la Rouge et Or quand à elle savait très bien ce qu’elle faisait et savait pertinemment qui elle venait de faire tomber. En effet, peut être que vous vous souvenez du fameux bruit que la deuxième année avait entendu, comme si, je cite « quelqu’un était en train de cogner un autre quelqu’un sûr un mûr » ? Et bien ce quelqu’un était tout simplement votre Gryffondor préférée (bien sûr que si que c’est moi votre préférée! dites pas le contraire ! et je ne dis pas ça parce que je suis une mégère prétentieuse comme une certaine GG l’aurait évoqué !) la question qui reste maintenant à élucider est : lequel des quelque’uns était elle ? Car elle aurait très bien pu être le quelqu’un qui se faisait cogner par un autre quelqu’un contre un mur mais également le quelqu’un qui poussait le premier quelqu’un contre le même mur ! Et, comme je m’y attend vous êtes tous impatient de savoir ce qu’il lui était arrivé, n’est ce pas ? « Oui madame Windfall! » Bien, pour se faire, je me vois donc obligée de revenir en arrière, oh pas longtemps en arrière je vous rassure tout de suite je vais vous éviter la narration de la vie entière de Lellia car de toute évidence cela n’aurait pas grand intérêt. Je vais donc seulement remonter une bonne vingtaine de minutes dans le passé, en fait, très exactement 24 minutes !

16h56

Par la barbe de Merlin que ce livre pouvait être intéressant, que de choses à apprendre, que de détails passionnants, que d’aventures romanesques. Si seulement tous les auteurs pouvaient écrire de manière aussi géniale que Kennilworthy Whisp, Lellia n’aurait plus la moindre difficulté pour étudier et comprendre ce qu’ils désiraient lui apprendre. Et non, je vous vois tout de suite venir avec vos gros sabots, la jeune fille ne trouvait pas ce livre merveilleux parce qu’il était question de Quidditch mais bel et bien parce qu’il était magnifiquement bien écrit ! Non mais ! D’ailleurs il était si bien écrit que comme vous pouvez le constater elle ne semblait pas prêter la moindre attention à ce qui l’entourait et ne levait presque jamais le nez de son fabuleux exemplaire du « Quidditch à travers les âges » et ce depuis qu’elle l’avait emprunté à la bibliothèque la veille de ce beau jour. D’ailleurs c’était très simple elle ne le quittait que lorsqu’elle arrivait en cours et le reprenait dès qu’elle en sortait, d’un autre côté c’était plutôt une bonne idée puisque ainsi elle n’avait pas le temps de s’ennuyer chose qu’il lui arrivait de plus en plus souvent ces temps ci puisqu’elle était terriblement fâchée avec Seamus…ou plutôt il était fâché contre elle et ne savait pas vraiment comment s’y prendre pour arranger les choses. Et en plus, cela faisait une éternité qu’elle n’avait pas vu Zélie ou toute personne capable de lui témoigner un minimum de sympathie. Mais ce n’était pas grave, elle s’était depuis fais une raison et cachait sa peine sous un masque de bonne humeur qui avait plutôt l’air de fonctionner puisque personne ne savait à quel point elle était peinée ces derniers temps…..d’un autre côté personne ne lui avait demandé.

Quoi qu’il en soit alors qu’elle était en train de lire une méthode merveilleuse qui pourrait très certainement lui servir pour son prochain match, elle rencontra un élément plutôt perturbant. En effet, alors que la jeune fille allait tourner une nouvelle page, elle percuta de plein fouet un mur, ce qui provoqua un bruit sourd et fit une magnifique bosse sur le front de la jeune Gryffondor mais, chose qu’elle n’attendait vraiment pas, elle entendit des bruits de pas rapide qui s’éloignaient étrangement rapidement d’elle.


*Zut, avec ma chance c’est un Serpentard qui a tout vu et qui va se dépêcher de raconter tout ça à ses petits copains !*

Ni une ni deux, la seconde année, se mit alors à suivre les bruits de pas en courant presque mais à un tournant, elle se rendit compte que si elle continuait comme ça, elle ne rattraperait jamais le vilain pas beau et ne ferait que se fatiguer inutilement. Elle s’arrêta donc et réfléchis quelques instants à la situation. Si au lieu de suivre le couloir, elle descendait l’escalier qui se trouvait juste à sa gauche et qu’ensuite elle pique un sprint jusqu’au croisement suivant, elle devrait réussir à couper dans son élan son délateur ! Faisant ainsi preuve d’une intelligence sans faille (oui bon d’accord, en fait c’était surtout dû au fait qu’elle s’était si souvent perdue dans Poudlard qu’elle en connaissait maintenant tous les petits passages que bien des élèves continuaient d’ignorer….tout du moins dans ce coin du château puisqu’elle continuait de se perdre dans les cachots dès qu’elle y mettait les pieds.) elle se mit à courir dans les escaliers manquant de tomber à chaque pas et sautant une marche sur deux mais si elle voulait rattraper le vilain pas beau il fallait qu’elle aille vite, très vite même. Elle courut aussi vite que ses jambes le lui permettaient et arriva finalement au fameux croisement tandis que le bruit des pas du « sûrement » Serpentard se rapprochait. Mais au dernier moment, la jeune fille reconnue parfaitement la chevelure rousse qui vint la percuter de plein fouet avant de se retrouver les fesses par terre.

« Zélie ? C’est après toi que je cours alors ? »

La jeune fille la fixa avec de grands yeux mi étonnés mi ravis de revoir son amie. Puis, sans crier gare, elle se mit à genoux et coinça la Serdaigle dans ses bras dans une étreinte amicale de retrouvailles. Mais soudain, elle s’arrêta net et repoussa la seconde année tandis qu’une moue suspecte se formait sur son visage.


« Mais pourquoi tu m’as fuie comme ça ? Tu veux pas me parler ? Ne me dit pas que Seamus t’as mêlé à notre histoire ? »

Et oui, car la simple hypothèse que l’irlandais de troisième année et la Serdaigle de deuxième ne se connaissaient pas ne lui venait même pas à l’esprit tant elle était obnubilait par cette histoire ainsi que par la plupart de ses malheurs. Mais peut être que Zélie accepterait de l’écouter ? Oh elle n’avait pas besoin de beaucoup de temps, ni même de conseils, le simple fait d’en parler lui ôterait le poids énorme qu’elle avait sur le dos et surtout sur le cœur et c’était déjà beaucoup pour la Rouge et Or.
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MessageSujet: Re: 17 heures, et rien à faire ! [PV]   17 heures, et rien à faire ! [PV] EmptyMar 14 Nov - 16:39:52

Après être tombée, la jeune fille entendit une voix qu’elle connaissait parfaitement, mais ce qui était le plus surprenant était la question posée, oui, du genre : « Zélie ? C’est après toi que je cours alors ? » Zélie dit juste quatre choses, oui en fait elle aurait peut-être dû les penser :

« Euh non !! C’est pas moi ! J’te jure ! J’ai tué personne !! »

En même temps c’est vrai que la question était un peu idiote, mais venant de la personne on comprend pourquoi ! Héhé ! Non, Zélie aimait bien Lellia, c’était une très belle jeune fille, toute gentille et toute drôle ! Bon c’est vrai que ça faisait un petit bout de temps que les deux jeunes filles ne s’étaient pas vues, et Lellia avait légèrement changé, même si Zélie ne faisait pas vraiment attention aux visages des autres. C’est vrai ! Vous pouvez très bien la rencontrer et ne la voir qu’une fois dans votre vie, si par pur hasard vous la revoyez, elle dira quand même que vous avez changé, bah, dans tous les cas ça marche ! Peu de gens ne change pas dans leurs vies, alors il suffit juste de dire « Ah ! Mais qu’est-ce que tu as changé ! »Alors là, ils seront très, très contents, car les autres personnes qui les voient tous les jours ne remarque même pas leur changement ! Eh oui, Zélie n’est pas aussi bête que ça, en même temps, c’est vrai, c’est une Serdaigle ! Et tout le monde sait combien les Serdaigles sont vraiment très intelligents, certes, il y a beaucoup d’exceptions mais c’est comme les Serpentards, tout le monde les prend pour des gens très intelligents ! Tout simplement parce que les gens ne voient pas la différence entre « rusé » et « intelligent » Et pourtant ! Il y en a une très grande ! Oui, par exemple, vous laissez un Serpentard avec un autre Serpentard, quand soudain un méchant dragon veut les tuer tout le deux, bah aucun des Serpentards n’ira sauver la vie de l’autre ! Non ! Pour eux c’est chacun pour sa peau ! Alors que les Serdaigle ou plutôt les Gryffondors c’est carrément le contraire ! Les Gryffondors, eux, sacrifieraient leur peau pour celles des autres, oui, oui, oui, enfin, Zélie n’étant pas à Serdaigle … Bon OK, je vous permets de dire que Zélie ne sacrifierait jamais sa peau pour celle des autres, mais ce n’est pas pour ça qu’elle est obligatoirement égoïste !

Soudain, Lellia prit Zélie dans ses bras, ce geste était tellement chaleureux ! Zélie failli la prendre aussi dans ses bras, ou plutôt mettre ses bras autour de son amie. Mais non, sa seule réaction fut de laisser échapper un léger cri de surprise en criant :


« Maman !!! »

En fait, ce cri était surtout sous l’effet de la surprise, oui, ne croyait pas que Zélie n’aimait pas être dans les bras de Lellia ! Tout le monde aime être dans les bras de n’importe qui ! Sauf si bien sûr, la personne qui vous prend dans ses bras à oubliait de se laver le matin même. Mais, heureusement, ce n’était pas le cas de Lellia, ni de Zélie ! Elle c’était très bien lavée, comme tous les matins d’ailleurs, mais pendant juste une seconde elle eut un doute. Pourquoi ? Parce que Lellia la lâcha soudainement, presque avec dégoût, enfin, c’est peut-être un peu mal interprété, mais on pouvait quand même se poser la question ! Mais ce qui rassura la Serdaigle se fut la prochaine phrase de son amie, même si Zélie devrait donner des explications à Lellia. Qu’est-ce qu’elle pouvait dire ? Qu’elle avait eu peur et qu’elle n’avait pas eut d’autre choix que partir en courant ? Dire qu’elle avait tellement peur que ce soit Rusart qu’elle s’était mise à courir comme une vraie cinglée ? En gros dire qu’elle était une trouillarde ? Certainement pas ! Même si la rousse ne savait pas ne pas mentir. Oui Zélie était quelqu’un d’honnête, même si elle avait fait une très grosse bêtise elle n’arrivait pas à le garder pour soi-même. Mais bon, on pouvait aussi dire que la jeune fille était un peu « balance » oui, vous savez ! Quelqu’un qui ne sait pas tenir sa langue ! D’ailleurs, elle avait même beaucoup de mal à garder ses propres secrets alors… Garder ceux des autres ! Sauf si ces secrets étaient vraiment de très gros secrets, mais si c’était une histoire du genre : « Ah oui j’ai trompé mon amoureux ! » Ca, elle avait vraiment du mal à ne pas le dire à l’amoureux de la personne qui lui avait dit ceci.

Non. Zélie regarda son amie dans les yeux, puis pour détendre l’atmosphère qui était aussi épaisse qu’une crème au caramel et dit d’une voix joyeuse :


« Tiens ! T’as changé toi dis donc ! »

C’est bizarre hein ? En plus, la jeune fille était sûre et certaine que la Gryffondor allait la croire ! Mais bon, le visage de son amie l’inquiétait, elle avait un visage suspect, ce qui stressa la Serdaigle. Zélie prit un air innocent, de plus elle ne pouvait pas se relever pour justement regarder ailleurs ! Non, puisqu’elle était coincée entre les genoux de Lellia, il lui faudrait trouver un autre moyen, mais comme je vous l’ai dit tout à l’heure, notre chère Zélie ne savait pas faire autre chose que dire la vérité, donc elle soupira légèrement et dit :

« Bon OK ! Ton Seamus je ne le connais même pas ! Et ce n’est pas que je ne veux pas te parler, j’ai eu peur ! Voilà ! Vas-y ! Rigole ! »

Maintenant elle pensait qu’elle aurait dû plutôt se taire, elle avait honte ! Avouer à une Gryffondor qu’on a eut peur d’un bruit stressant, c’était vraiment ridicule ! Mais mentir à une amie ce serait encore pire, surtout une amie qu’on apprécie. C’est vrai, souvent les amis on les apprécie, mais bon… Mais malgré les phrases de Zélie, l’atmosphère restait lourde, comme si, Zélie et Lellia cachait quelque chose. Zélie réfléchit pendant quelques secondes ce qu’elle pouvait bien cacher à son amie, surtout que ce n’était pas du tout son genre. Alors une autre pensée lui vint à l’esprit, et si c’était Lellia qui lui cachait quelque chose ? Héhéhé ! C’est vrai ! Lellia c’est plutôt une personne qui cache ses sentiments ! Comme Zélie, mais Zélie au bout d’un moment elle ne peu plus, elle craque, mais peut-être que la Gryffondor était très différente de la Serdaigle ! Sûrement d’ailleurs ! Personne n’est comme une autre personne ! Même si ces deux personnes sont très proches.

« Sinon, ça va toi ? »
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  • Lellia Windfall
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MessageSujet: Re: 17 heures, et rien à faire ! [PV]   17 heures, et rien à faire ! [PV] EmptyJeu 14 Déc - 3:05:10

[HJ: Vraiment désolée d'avoir mis autant de temps à répondre j'espère que cette réponse te plaira Very Happy]

Attention personnage suspect en visuel! Soldat Windfall restez sur vos gardes on dirait que le civil Colien a prit des substances illicites il y a très peu de temps et on ne sait jamais avec les junky. Faites gaffe mon colonel! Terminé!

Voilà très exactement le genre de pensée qu'aurait pu avoir Lellia si elle avait choisi une école militaire plutôt que Poudlard, or, fort heureusement pour elle tel n'était pas le cas mais Zélie restait néanmoins bizarre, déjà pourquoi avait elle dit qu'elle n'avait tué personne? Est ce que c'était justement parce qu'elle avait effectivement tué quelqu'un (ce qui expliquerait par la même occasion son absence) et cherchait ainsi à se disculper? Ou bien n'avait elle effectivement tué personne? Ou encore sachant pertinemment que les tueurs disent souvent qu'ils n'ont tué personne elle espérait brouiller les pistes en disant qu'elle n'avait tué personne afin que l'on pense qu'elle a tué quelqu'un mais qu'en même les scroutt à pétard prennent le thé avec Hagrid quand les souris dansent?

Mais comme si cela ne suffisait pas alors que Lellia faisait preuve d'affection envers son amie, celle ci dit la chose suivante: « maman » alors que la Gryffondor n'avait fait que manifester son contentement à la revoir ainsi de manière inopinée et si naturelle. Peut être la prenait elle réellement pour sa maman.....heu oui enfin d'un autre côté il y avait très peu de chance pour que la maman de Zélie et Lellia se ressemblent ne serait ce qu'un peu. C'était donc autre chose! Or selon des études très poussées et sérieuses de mamanotologie les personnes qui crient maman ont le plus souvent envie de voir l'élément le plus rassurant de leur enfance surgir afin de les protéger soit leur génitrice! Donc si la Serdaigle faisait ainsi appel à sa mère cela devait tout simplement signifier qu'elle avait:

réponse A: peur
réponse B: été surprise par la poussée d'affection de Lellia qui était des plus inhabituelle il est vrai
réponse C: lu la même enquête que Lellia mais ne l'avait pas du tout apprécié et voulait prouver qu'il n'était pas nécessaire d'avoir peur pour appeler sa maman à la rescousse
réponse D: Obi Wan Kenobi

Mais malheureusement pour la jeune fille Lellia ne pouvait pas encore lire dans les pensées et donc ne pouvait pas savoir que Zélie avait été des plus surprise par son action. Mais, alors que la deuxième année essayait désespérément de comprendre les paroles et le comportement de son amie cette dernière lui dit encore une fois une chose suspecte puisqu'elle lui dit tout simplement qu'elle avait changé, pourtant Lellia se voyait tous les jours dans un miroir et elle ne changeait pas du tout! Bon d'accord elle avait dû prendre trois ou quatre centimètres pendant les vacances et ses cheveux avaient maintenant tendance à onduler pour une pluie ou pour un soleil mais de là à ce qu'on puisse dire d'elle qu'elle avait changé....c'était du chipotage oui! Elle regarda alors très attentivement son amie ayant d'un seul coup totalement oublié ses problèmes avec Seamus et tout le reste, pour l'instant ce qui l'importait c'était son amie et savoir ce qui avait bien pu lui arriver pour devenir aussi bizarre. Or la réponse ne se fit pas attendre très longtemps puisque Zélie lui apprit alors que si elle avait fuit et avait cherché un moyen de détourner la situation c'était tout simplement pour ne pas avoir à lui dire qu'elle avait eut peur d'elle. Bien entendu en temps normal cela n'aurait pas du tout fait rire Lellia car elle comprenait très bien que l'on puisse avoir peur de quelque chose ou de quelqu'un après tout lors de sa première matinée à Poudlard il y a de ça plus d'un an à présent, elle avait bien foncé dans un mur pour fuir des bruits de pas qui n'étaient autre que ceux de Pénombre! Mais cet instant n'était pas un temps normal! Et la jeune fille eut bien du mal à retenir son rire et finalement celui ci se manifesta par un petit rire cristallin étouffé par sa propre main bein oui se faire du souci pour son amie car celle ci se comportait de manière bizarre puis finalement apprendre que ce n'était qu'une question de fierté, il y avait effectivement de quoi rire. Mais la jeune fille n'eut besoin que de quelques secondes pour chasser toute envie de rire de son corps et ce fut une bonne chose puisque la Serdaigle lui demanda de manière on ne peut plus soudaine si elle allait bien, or devait elle parler de ses soucis au risque de barber son amie ou bien devait elle se taire et par ce fait tourner en rond comme elle le faisait déjà? Mais n'était ce pas se montrer égoïste que de raconter ses soucis de cette manière? Se déverser de toutes ces questions qui nous tourmentent laissant ainsi le soin à une autre personne de leur trouver une solution? Mais si elle restait silencieuse peut être que ce serait encore pire et que Zélie se ferait réellement du souci pour elle....enfin ça c'était une réflexion un tantinet égocentrique. Bref, la jeune fille se trouvait dans une situation des plus désagréable et ne savait pas du tout comment réagir. Peut être qu'elle pourrait tout simplement parler d'une partie de ses soucis et garder le reste pour plus tard ou pour une autre personne. Quoi qu'il en soit rester ainsi assise face à face en plein milieu du couloir n'était pas franchement une bonne idée, Lellia se releva alors et se baissa pour aider Zélie à en faire de même, une fois les deux jeunes filles à nouveau sur leurs jambes, la Gryffondor s'adossa au mur le plus proche et commença enfin à répondre à l'interrogation de son amie.


« Et bien pour être franche, non je vais pas très bien en ce moment. Mais...je sais pas si je dois t'en parler, je ne voudrais pas devenir une sorte de boulet pour toi.....J'ai une idée, je te parle de mes soucis mais on en parle plus après et si tu as des soucis t'es obligée de m'en parler ok? Parce que je déteste les personnes qui vont te confier tout leurs soucis en quelques secondes et qui attendent que tu leur donne une solution comme si t'étais là uniquement pour ça......enfin je dis ça mais j'aime qu'on me parle et qu'on me demande des conseils. J'suis un peu bizarre dans mon genre non? »


Elle regarda alors la rousse et tapota sa tempe avec son index, ha ça pour être folle, elle l'était. Puis, elle redevint sérieuse et prit une longue respiration en vue de parler le plus rapidement possible, ce qu'elle fit sans aucune difficulté, les mots se succédant les uns aux autres dans un rythme effréné.

« Je sais pas si t'est déjà au courant mais mon père s'est fait arrêté et est à présent à la prison d'Azkaban, du coup ma mère est tombée malade et elle est decédée en fin d'année scolaire de l'année dernière. J'ai aussi réussit à m'engueuler avec Seamus un ami Gryffondor de troisième année parce que je lui ai menti pour apprendre des choses qu'il ne voulait pas me dire. Et pour couronner le tout mon crétin de cousin est ici et est bien entendu à Serpentard et j'ai peur qu'il ne s'amuse à me faire des crasses.......Désolée. »

Pourquoi Lellia était elle désolée? Et bien tout simplement parce qu'elle ne se sentait absolument pas à l'aise de raconter tout ça comme ça, comme si elle attendait qu'on la plaigne ou qu'on essai de lui remonter le moral ou n'importe quoi d'autre, en fait elle se sentait surtout soulagée d'en avoir parlé à quelqu'un car bizarrement cela rendait les choses plus réelles mais surtout moins abstraites et donc plus maîtrisable. Elle regarda alors son amie et un grand sourire de reconnaissance se forma sur ses lèvres rouges.
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MessageSujet: Re: 17 heures, et rien à faire ! [PV]   17 heures, et rien à faire ! [PV] EmptySam 16 Déc - 21:03:00

Zélie, Lellia


Deux prénoms, deux syllabes, deux personnes. C’était si étrange de voir comment deux personnes peuvent se rencontrer parfois. Ces deux personnes étaient si différentes en fait. Lellia qui cachait tous ses sentiments, Zélie qui n’en avait aucun envers quoi que ce soit, enfin, presque. Mais Zélie ne pouvait pas tout cacher, d’ailleurs elle n’y arrivait même pas, mais ça encore c’était une chose que tout le monde peut très bien comprendre. Mais maintenant, si on voit deux personnes, deux amies on se dit toujours, « Oh, mais qu’est-ce qu’elles se ressemblent ! » Non, car si deux jeunes filles sont amies, c’est qu’elles ont un point de vu différents sûr différentes choses, parce que si deux jeunes filles étaient exactement pareilles, tout serait beaucoup moins drôle. Oui la différence, c’est ce qui fait principalement l’amitié, enfin, ça c’était plutôt le point de vu de Zélie, après, chacun pense exactement ce qu’il veut, liberté d’esprit, liberté de penser. Zélie avait le droit de penser ça. Tout le monde avait le droit de penser ça, mais Zélie était tellement stricte envers elle-même qu’elle s’interdisait totalement de penser que deux personnes différentes ne pouvaient pas être amies, alors valait mieux penser autre chose de ce sujet, plutôt que s’embrouiller.

Zélie leva ses yeux, son regard si innocent vers son amie. Celle-ci était en train de rire. Oui, tout à fait, rire, rigoler, ou se moquer ? La rouquine n’en savait rien. Peut-être que la Gryffondor avait obéi à Zélie et elle s’était mise à rire, ou alors elle était justement en train de se moquer de la seconde année, ou tout simplement elle trouvait ça drôle. Zélie ne le saura probablement jamais, à moins de poser la question, mais pourquoi poser une telle question ? Surtout que cette question n’allait mener à rien de spécial, alors bon … La Serdaigle regarda juste Lellia rigoler pendant quelques instants. Pendant ce tout de temps, Zélie réfléchit. Et si ce rire était faux ? Et si Lellia cachait tout ce qui y avait en elle par ce rire, un rire qui finalement de durera pas. Non, ce n’était vraiment un fou rire, bien au contraire, juste un rire, même un sourire aurait bien fait l’affaire. Mais non, la rouge et or était en train de rire. Ses lèvres ouvrant des parenthèses de chaque côtés de sa bouche, oui, le rire était bel et bien quelque chose de magique, même si à force de rire, ou en vieillissant, on pourra voir nos propres rides, nos propres sourires traquaient par l’âge, oui à force de sourire, ces parenthèses pourraient bien ne jamais se retrouver, même s’il valait mieux rire qu’être froid tout au long de sa vie, et garder un visage de pierre sans faille. Car même ces personnes qui ne sourient pas, ou qui n’ont pas la force de sourire, on ne leur demande pas un fou rire, ça serait trop demander, mais juste un sourire, pour montrer qu’une fois dans la vie ils ont été heureux, ou joyeux, ou ils ont juste fait semblant. Voilà, pendant ces quelques secondes, Zélie regardait Lellia en train de rire, se disant que de toute façon même si ce rire sonnait faux, au fond, il y avait bien quelque chose, même si ce quelque chose n’était rien.

Si quelqu’un, par un simple et pur hasard, passait par-là, par ce couloir tout fait banale, il pourrait trouver deux jeunes filles, assises l’une en face de l’autre. Et même si on pouvait croire que ces jeunes filles étaient en train d’avoir une belle conversation on pouvait bien se tromper, car ce n’était pas le cas. Zélie ne savait pas trouver les mots, surtout quand elle en avait le plus besoin, qu’est-ce que pouvait bien dire la Serdaigle ? Elle venait de passer pour une parfaite idiote, tout d’abord en criant « Maman » Ensuite en disant qu’elle avait eut peur. C’était la honte totale pour la rouquine, même si à cet âge là, avoir peur était quelque chose de très naturel, enfin, la peur à tout âge est quelque chose de normal, ça tout le monde le sait, et pourtant ! Nous n’aimons pas avouer que nous avons eut peur, pourquoi ? Parce qu’avoir peur c’était montrer que nous sommes quelqu’un de tout à fait normal, un être humain tout simplement, ou plutôt un sorcier. Mais tout le monde, sans exception veut devenir quelqu’un de plus grand, pour la fierté, la gloire l’argent, et j’en passe. Même Zélie, mais comment Zélie pouvait-elle se faire connaître ? Sûrement pas en avouant qu’elle avait peur de rien ! Oui car la Serdaigle avait pris ses jambes à son cou tout simplement parce qu’elle avait entendu de drôles de bruits, la rouquine était belle et bien une peureuse.

Soudain, la rouge et or se leva, puis releva la Serdaigle dans un geste amical. Oui, Zélie n’avait pas pensé à se relever, ça aurait pu être beaucoup plus confortable ! Non, la seconde année ne pensait pas à ces tous petits détails là. Lellia, par contre elle, y pensait mais ça devait être naturel chez elle, voir des petites choses par-ci par-là. C’est comme la nuit quand on a soif, on ne veut pas se lever, car on est beaucoup trop fatigué, puis la nuit suivante on ne pense pas du tout à mettre une bouteille d’eau sûr sa table de chevet, ça se fera qu’au bout de la troisième fois, et encore ! Bref, exemple tout à fait stupide, mais je me comprends c’est le principal. Bref la seconde année se fit relever par son amie qui s’en alla s’adosser contre un mûr proche. Zélie, elle, s’en alla s’adosser sûr le mûr d’en face. Non, elle n’aura pas besoin d’hausser la voix, mais ça pourrait faire bizarre en effet, mais c’était quand même étrange, les deux jeunes filles allaient taper la causette en était à l’opposée l’une de l’autre, quoi que ça serait une superbe expérience !

Puis, la Gryffondor prit soudainement la parole. EN fait, les deux jeunes filles n’étaient pas simplement à l’opposées l’une de l’autre ! Non, en fait c’était un jeu de question réponse, du moins pour le début de cette conversation, Zélie posait des questions, et Lellia y répondait, tout simple, mais tellement bizarre. Je n’appellerai pas ça un interrogatoire, mais presque, sauf que les questions de la rouquine était toutes simples ! La rouge et or commença à sortir plein de mots de sa bouche, elle parlait trop vite pour la rousse. Déjà que Zélie était, la plupart du temps à côté de la plaque, mais en plus si on lui parlait à une vitesse, elle ne pouvait même plus suivre ! Mais la bleue et bronze essaya quand même de faire un petit effort, juste pour Lellia, oui, car la Serdaigle avait très bien saisi la première partie de la première phrase, oui le : « pour être franche, non je vais pas très bien en ce moment » Zélie ouvrit légèrement la bouche et dit d’une petite voix :


« Et pourquoi tu … »

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase, Lellia continuait à parler, ce n’est pas que Zélie s’ennuyait, mais elle avait quand même un peu de mal à tout comprendre. Depuis quand Zélie prenait les gens pour des boulets ? C’est vrai que quelques personnes sont souvent un peu lourdes, mais pas Lellia, enfin, pour l’instant ! Mais Zélie n’était pas vraiment le genre de fille à qui il fallait confier ses soucis, car elle n’était pas la personne qui faisait tout pour que vos soucis prennent l’air et pour que vous pensiez à autre chose, non, Zélie était plutôt du genre à enfoncer les autres, et non à les rendre plus heureux. La brune finit sa phrase par une question, la seconde année n’osa pas y répondre à cette question. Elle ne pouvait pas, elle n’en avait point la force, surtout si c’était pour contredire Lellia.

Mais la Gryffondor reprit aussitôt, sans même attendre une réponse de la part de Zélie, ce qui soulagea légèrement la confiance de la rousse. Mais ce que disait son amie la perturba et pas qu’un peu. Zélie écouta attentivement Lellia, la regarda avec de très grands yeux, elle eut juste le temps de voir que son amie était en train de lui sourire. Mais soudain les jambes de la jeune fille se plièrent, et la rouquine tomba à terre, la tête entre ses genoux ? Elle ne comprenait pas comment Lellia faisait pour être aussi « cool », même elle ne supporterait jamais ça, plus de parents, plus rien. Seuls quelques mots sortirent de la bouche de la jeune fille :


« Tu n’as plus de parents ? Mais ? Comment tu fais ? »

Oui, en fait la vraie question de la Serdaigle était plutôt, comment faisait Lellia pendant les vacances, les fêtes, quand elle n’était pas à Poudlard qui lui disait bonne nuit tous les soirs, qui lui lisait des histoires, oui, à ce moment là Zélie essaya d’imaginer les parents de Lellia, en vain. Oui Zélie était quelqu'un de très sensible ...
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MessageSujet: Re: 17 heures, et rien à faire ! [PV]   17 heures, et rien à faire ! [PV] EmptyDim 25 Fév - 20:08:56

Lellia était loin, très loin d’imaginer que son amie allait réagir ainsi à ses révélations et d’ailleurs ça ne l’aidait pas vraiment, déjà qu’elle se sentait mal en ce moment si en plus Zélie réagissait d’une telle manière, elle avait bien peur de ne pas réussir bien longtemps à garder son calme. Hésitant entre la colère et la tristesse la jeune fille ne bougea pas d’un millimètre, observant la rousse d’un regard surpris qui redevint peu à peu aussi neutre que si rien de tout ce qui se passait ne la concernait. Que pouvait elle bien répondre à sa question ? Qu’elle n’avait pas le choix ? Que la vie était ainsi faite et que de toute manière elle ne pouvait rien y changer et pleurer sur son sort ne pouvait que la plonger dans une tristesse infinie. Pourtant une chose la gêna terriblement, pourquoi Zélie avait une telle réaction alors qu’elle-même n’avait presque pas pleuré, et d’ailleurs plus elle y pensait plus elle se rendit compte qu’elle n’avait pleuré qu’une seule fois et que ses pleures s’étaient rapidement transformés en une colère sans fin. Oui, maintenant elle en prenait réellement conscience elle n’avait pas réagit normalement, elle s’était renfermée sur elle-même et avait préféré occulter tout ce qui avait le moindre rapport à ses parents. Pourquoi avoir réagit ainsi ? Pour se protéger ? Non ce n’était pas ça, c’était encore autre chose mais quoi ? Elle aimait ses parents oui mais….mais ils étaient devenus plus un fardeau pour elle et….non ce n’était pas possible, comment pouvait elle penser une chose pareille ? Elle s’était sentie soulagée, soulagée de ne plus avoir à subir leurs regards méprisants, leurs jugements perpétuels, leurs railleries incessantes, comment pouvait elle être aussi horrible ? Quand avait elle cessée de les considérer comme ses parents mais comme des obstacles à sa propre vie ?

Lellia n’arrivait plus à se comprendre, les jours, les semaines, les mois étaient passés et elle ne s’était rendue compte de rien, petit à petit elle devenait tout ce qu’elle avait toujours détesté, elle devenait plus froide et se refermait sur elle-même, pour l’instant ce n’était pas très visible puisqu’elle était toujours la même avec ses amis proches mais elle n’allait plus vers les autres, elle ne riait plus de la même manière, elle avait tout bonnement l’impression d’être vide intérieurement et qu’elle n’avait nullement besoin des autres pour se sentir bien. Mais la détresse de Zélie face à sa vie l’avait mise face à sa propre réalité, elle ressemblait à ses parents maintenant, elle qui avait tout fait pour ne jamais leur ressembler avait fini par se rapprocher d’eux alors qu’elle ne pouvait plus les voir et ce de manière tout à fait involontaire. Etait ce là une simple manière de les faire vivre ? Elle n’en revenait pas et le silence qui s’était installé dans le couloir n’était pas pour l’aider, non seulement elle était en colère contre elle-même mais en plus elle ne savait pas du tout comment réagir face à Zélie, elle qui lui avait fait comprendre tout cela de manière involontaire. La Rouge et Or reposa son regard sombre sur son amie celui-ci s’étant légèrement durcit sous le coup de cette colère sourde qu’elle nourrissait contre elle-même et son comportement.

Mais, elle devait se calmer si elle continuait ainsi elle risquait une fois de plus de mal se comporter et elle risquait de perdre son amie, or elle avait déjà perdue Seamus et si en plus elle perdait Zélie, elle se demandait bien ce qu’elle allait devenir. Vivre seule, sans amis, sans personne pour la ramener à la raison lorsqu’elle s’énervait ou quand elle avait de sombres pensées, qu’avait elle donc fait de cette joie de vivre qui la caractérisait ? Tout ceci était totalement incompréhensible….enfin, elle se comprenait mais elle se demandait si elle pouvait faire machine arrière, accepter la mort de sa mère et l’emprisonnement de son père, accepter sa peine et peut être même accepter le fait que son caractère risquerait toujours de basculer d’un extrême à l’autre. Pourtant elle le savait, elle l’avait toujours su, c’était elle la Gryffondor que l’on confondait si souvent avec une Serpentard, c’était elle qui pouvait se comporter et avoir des pensées de Serpentard, des pensées obscures qui ne pourraient que lui apporter des ennuis. Mais si elle le savait alors elle pourrait combattre cette dualité et avec l’aide de ses amis se serait très certainement chose plus aisée à réaliser. Oui, c’était ainsi qu’elle devait penser, elle devait garder espoir et ne pas baisser les bras, après tout si le choixpeau avait décidé de la mettre parmi les lions c’était bien pour quelque chose ! La jeune fille parue alors soulagée et soupira bruyamment, Zélie devait croire qu’elle était folle de se sentir ainsi soulagée alors que la petite Serdaigle se trouvait dans un tel désoeuvrement, mais elle n’avait pas pu entendre les pensées de la Gryffondor et heureusement pour elle d’ailleurs, cette fois elle l’aurait très certainement pour une folle à l’esprit bien plus sombre qu’elle ne le semblait.

La brune se décolla alors du mur contre lequel elle s’était appuyée et franchit les quelques pas qui la séparaient de son amie avant de se pencher jusqu’à elle, lui tapotant doucement le dos d’une main pour la calmer un peu. Un petit sourire rassurant se forma sur ses lèvres alors qu’elle lui parlait d’une voix douce et mesurée, choisissant chacun de ses mots avec minutie.


« C’est très simple, je n’avais pas la même relation avec mes parents que la plupart des enfants. Mes parents m’avaient renié à mon arrivée à Poudlard car je suis une Gryffondor, la seule de ma famille et pour des Serpentards croit moi quand je te dis que c’est très difficile à accepter. Mais ils me manquent, je les aimais et les aime toujours….pourtant…..je me sens un peu libérée. »

Cela allait il choquer Zélie ? Avouer ainsi que la mort de sa mère et l’absence de son père était une libération devait être tout aussi difficile à entendre et à comprendre que ça l’était pour Lellia de l’avouer. Elle ajouta alors à la hâte tout en gratifiant la Serdaigle d’un sourire rayonnant bien qu’un peu timide.

« Et puis, j’ai une nouvelle famille maintenant, elle est ici et au moins celle-ci je l’ai choisie. »

Oh oui, elle avait une nouvelle famille, une famille un peu chaotique qui se disputait souvent et qui pouvait parfois la rendre folle mais c’était SA famille, et c’était bel et bien ce qui lui permettait de vivre cette solitude aussi facilement, elle avait perdu ses parents mais elle avait gagné une nouvelle liberté et elle était loin d’être seule. Maintenant, tout ce qui lui restait à faire c’était de réussir à ne pas devenir comme ses parents et suivre son propre chemin, ce serait difficile elle le savait, elle aurait parfois envie d’abandonner, d’arrêter de combattre son côté sombre mais en même temps, elle n’avait aucune envie de se retrouver seule et froide comme tout ces serpents. Elle voulait être elle-même, tout simplement. Lellia sourit alors une nouvelle fois à Zélie, se demandant si elle devait lui révéler tout cela ou si elle en avait déjà dit assez pour les prochaines 10 prochaines années, elle choisit alors la première solution, se disant qu’après tout elle avait révélé assez de choses sur elle-même sans en rajouter une couche supplémentaire. Et puis, la rousse avait peut être elle aussi des choses à dire alors si Lellia n’arrêtait pas de parler elle ne lui laisserait pas une seule chance de parler à son tour, or une conversation se fait à deux !.....Oui, je sais que de révélations !
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MessageSujet: Re: 17 heures, et rien à faire ! [PV]   17 heures, et rien à faire ! [PV] EmptyDim 29 Avr - 12:59:55

[ Je m'excuse encore de mon retard. C'est pas super mais bon ... J'espère que ça te plaira Very Happy ]


Toujours la tête entre les genoux Zélie réfléchissait. En fait, en effet, elle ne supporterait jamais de ne plus avoir de parents, mais elle n’en avait pas vraiment. Toute sa vie s’était passée sans eux, et la jeune fille s’en sortait très bien, de plus elle savait très bien qu’elle n’aurait plus du tout le temps, ou l’envie de vivre avec eux et de les connaître vraiment. Elle avait gâché la première partie de sa vie, et maintenant elle en était à la deuxième partie, la troisième se ferait sans ses parents, tant pis. Elle n’avait jamais eu l’occasion de leur parler, mais c’était avant tout de leur faute. S'ils avaient mit leur fille en confiance, peut-être que l’enfance de la rousse ne se serait pas du tout passée ainsi. Alors Lellia n’avait plus de parents, mais elle ne s’en plaignait pas. Zélie n’en avait jamais eu, et elle n’avait jamais pensé de sa bêtise à vouloir les ignorer pendant douze longues années. Sa mère se forçait bien à vouloir lui parler, la rendre heureuse, mais comme beaucoup d’enfants, la troisième année n’était heureuse qu’ici, à Poudlard. Alors comment expliquer le fait que Lellia ne soit pas triste du fait que ses parents ne seraient plus jamais là pour elle ? C’est simple. Elle faisait comme la rousse. Elle s’enfermait. Elle s’enfermait dans ses pensées, ses souvenirs, sa vie, et rien que sa vie à elle, pas dans celle des autres. Mais au moins, Lellia parlait, certes, elle ne parlait pas trop de ses problèmes, mais elle parlait, elle faisait semblant d’être normale. Zélie ne prenait même pas cette peine. La Serdaigle ne parlait jamais de ses problèmes, elle en avait peu en fait. Mais ce n’état pas une raison, elle ne voulait rien cacher, mais en même temps elle ne voulait rien dévoiler, elle garderait le voile qui cache ses souvenirs, son caractère et ses problèmes le plus longtemps possible, même si pour ça elle devait mentir, ou se fondre dans le décor, telle une bonne élève très sage de Poudlard.

Zélie se souvint alors soudainement d’un détail. Un petit détail qu’elle n’avait pas prit le temps d’observer de plus près. En effet, lors de la première rencontre des deux jeunes filles près du lac, dans ce fichu rêve, Lellia était vêtue d’un maillot de bain vert, même d’après la Serdaigle il y avait un serpent dessus, et la rouquine n’avait pas prêté la moindre attention, mais maintenant ça lui revenait. Zélie savait pourtant que son amie était à Gryffondor, alors pourquoi avait-elle un maillot vert ce jour-là ? Et quand la rouge et or parla de son fameux cousin qui était à Serpentard la jeune fille se sentit légèrement déboussolée, elle ne comprenait plus rien. Elle savait que Lellia devait être une sang pur, et elle devait sûrement venir d’une grande famille riche. Et son cousin étant à Serpentard. Ca laissait la Gryffondor quelque peu à part, du moins pour Zélie. Lellia était orpheline, elle était chez les lions alors que ça famille la voulait chez les serpents. En fait, elle n’avait plus qu’à se tirer une balle dans la tête niarkhéhé Même si la rouquine doutait que son amie sache ce qu’était un pistolet, bin oui, n’oublions pas que Lellia se balade à brouette !

Zélie releva légèrement la tête, son amie était à présent près d’elle. On dit que tout se disait avec le regard. Et bien là, maintenant, Zélie n’avait rien d’autre à faire que de regarder Lellia . Dans ses grands yeux marron, tout était dit. La pitié, l’amitié, la compassion. Tout. La Serdaigle pensait il y a peu qu’elle avait une vie qui n’était faite que de routine, mais finalement, elle, elle avait des parents qui l’aimait, seulement elle n’arrivait pas à leur rendre cet amour, ils étaient trop horribles. La rouge et or reprit la parole, et Zélie buvait ses paroles, Lellia avait aimé et aimerait toujours ses parents. On dit aussi que l’amour maternel est le plus fort, et quand il n’est plus là ? On fait avec quel amour ? Peut-être que dans ce cas il suffit juste de refaire une famille et de se créer son propre amour. Mais comment pouvait-on renier quelqu’un tout simplement parce qu’il sait être différent ? C’est vrai, si Lellia était ainsi, où était donc le problème, les Windfall aurait dû plutôt être heureux que leur fille puisse se créer son propre caractère, sa propre vie sans prendre exemple sur ses parents et sa famille. Enfin, Zélie ne comprenait pas vraiment les anglais tout court. Surtout les anglais sorciers.

D’un petit geste, la Serdaigle remit correctement une mèche de ses longs cheveux roux derrière son oreille et regarda dans les yeux son amie. La pitié n’était plus dans son regard, mais plutôt l’incompréhension, elle ne comprenait pas pourquoi Lellia aimait encore ses parents alors qu’ils avaient su la mettre à l’écart, ça devait venir de là l’amour maternel. Zélie était plutôt choquée de l’amour que portait son amie pour ses parents, que son sentiment liberté vis-à-vis de leur disparition dans sa vie. Puis, la rouge et or se mit à sourire un peu trop à son goût pour dire qu'elle avait une nouvelle famille. Une famille meilleure ? Sûrement. Et oui, Lellia avait peut-être fait son deuil en créant sa propre famille et son propre amour, comme tout le monde.


« Tu sais, toi au moins tu as eu des parents, des parents honnêtes qui ont tout fait pour t’élever correctement, même s’ils ne sont plus là pour … Pour te regarder vivre, grandir et t’épanouir, ils t’ont toujours aimé, enfin, je pense. Alors que moi ce n’est pas ça du tout. Tu vois, je ne pense pas que la plupart des enfants ont des parents normaux, ils ont juste leur famille, leur histoire, et leurs propres parents. Moi mes parents ne m’ont jamais reniée, c’est peut-être ça le problème, vois-tu, s’ils m’auraient laissé grandir, peut-être que je les aimerais moi aussi. Mais non, ils étaient toujours derrière moi pour savoir ce que je faisais. En fait, ils avaient peur, peur de me voir grandir du mauvais côté, parce qu’en fait … »

La jeune fille soupira légèrement, elle devait tout dire à Lellia maintenant, elle ne pouvait pas s’arrêter là, même s’il est vrai que la jeune fille hésitait grandement. Mais comme l’avait dit son amie, si elle avait des soucis elle devait lui en parler. Certes ce n’était pas vraiment des soucis, mais plutôt des paroles et des souvenirs de sa vie.

« En fait je n’ai jamais parlé à mes parents. Je ne leur ai jamais adressé la parole, maintenant c’est trop tard, je ne les vois que deux mois sur douze, et je ne trouve toujours pas la force de leur parler. Et pourtant ils savent que maintenant je sais m’exprimer avec des paroles, mais ils ne font rien. Oh ils m’aiment, je le sais bien, ma mère était sans cesse près de moi pour savoir de quoi j’avais besoin, et mon père était toujours là à essayer de me faire rire. Mais j’avoue, je prends un certain plaisir à les faire souffrir. C’est de leur faute. S’ils m’avait pas emmenée chez des tonnes de médecins pour savoir si j’allais parler un jour ou non … »

Zélie s’arrêta et regarda le mur quelle avait en face d’elle, d’un regard vague elle se remémorait son enfance et ses expériences.

« Je n’ai commencé à parler qu’en arrivant à Poudlard. Et je sais que je n’adresserai jamais la parole à mes parents. »

Ils lui avaient caché tellement de choses. La mort de sa grand-mère par simple exemple. Ils croyaient que si Zélie l’apprenait ça la rendrait encore plus muette et plus sourde, mais la grand-mère maternelle de la rouquine était peut-être la personne qu’elle avait aimée le plus au court de sa petite vie …
Puis, le regard de la Serdaigle se redirigea vers la Gryffondor, attendant ses réactions …
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