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 Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre)
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MessageSujet: Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre)   Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre) EmptyMar 24 Avr - 22:06:04

[hrp : c’est ouvert à tous, mais pensez quand même à faire un minimum d’effort sur vos postes quant à la longueur, par respect pour les autres posteurs du topic. Oui, je suis chiante, et alors ?]

Joana s’ennuyait. Oui, chers lecteurs, vous avez bien entendu. La préfète des nobles descendants de Salazar, des vils Verts et Argents, des serpents à la langue aussi fourchue qu’habile pour manipuler les foules, les traîtres –comme aimaient les qualifier les bouffons-, bref, la préfète des Serpentards s’ennuyait.
Il régnait sur le château un étrange calme, comme si un état de léthargie avait plongé tout le monde dans un état encore plus légumineux qu’à l’accoutumée. En tout cas, la jeune fille n’arrivait pas à mettre la main sur ses camarades de conspiration, elle voulait bien sur parler de toute la bande avec laquelle elle avait pu faire les 400 coups, laquelle incluait Lysa, sa meilleure amie, Correa –mais, lui, pour l’instant, elle préférait encore l’éviter-, Crabbe et Goyle (lorsque leur boss leur accordait un peu de temps libre et qu’ils n’avaient plus aucun maître à suivre, ces deux pauvres p’tits toutous désœuvrés), ou encore Baddock et occasionnellement Parkinson. Ou bien encore, des camarades de discussion, genre Malefoy ou Eidan, avec lesquels elle pouvait avoir de longues discussions sur des sujets divers et variés tournant souvent autour de la magie noire et des intentions du Lord, malgré tout, serpentardise oblige. En même temps, discussion, discussion. Une des dernières fois où elle avait croisé Malefoy l’an dernier, c’était au fin fond d’un recoin perdu de Poudlard, avec la suicidaire de service. Quant à Eidan, c’était euh…. Plutôt intimiste, dirons-nous, étant donné le décor et le fait que l’un des deux protagonistes –je vous laisse deviner lequel- étant dans une tenue plutôt minimaliste tandis que l’autre avait l’air de se réjouir du spectacle.
Reste que là, elle s’ennuyait. Et il n’y avait personne. Mais alors, personne de chez personne. Y avait-il eu un enterrement duquel on ne l’avait pas prévenue ? Est-ce qu’on enterrait le vieux décrépi ? (comment ça « pas encore » ?). Non ? Ben alors ? Pourquoi est-ce que la salle commune était aussi déserte alors ? Il n’était pas une heure du matin pourtant… mais cinq heures de l’après-midi. Les cours étaient terminés pour presque tout le monde, le week-end n’allait pas tarder à commencer parce qu’on était vendredi. Mais alors où avait bien pu passer la population serpentarde de cet établissement.

La préfète dévala les escaliers qui menaient au dortoir des filles, grimpa du côté du dortoir des garçons. Et oui, les filles avaient un avantage. Elles avaient accès au dortoir des garçons, elles, alors que le contraire était impossible. Merci les conceptions archaïques des relations hommes-femmes de ce château. Non, il n’y avait pas grand-monde là dedans non plus. A part quelques épaves gisant sur leur lit, apparemment en pleine sieste.
Joana redescendit de nouveau dans la salle commune, et se laissa tomber sur son fauteuil favori, celui tout près de la cheminée, bien évidemment. Elle n’avait même pas le courage d’aller jusqu’à la forêt interdite pour se faire une petite partie de « tue le piaf », un petit jeu que seul l’animagus qu’elle était pouvait apprécier, et qui consistait, comme son nom l’indiquait, à zigouiller du piaf en quantité, juste pour le sport, sachant que les lynx préféraient avoir pour dîner de bons gros lapins tels que ceux qui leur servaient habituellement de cobayes en cours de métamorphose.

Du coup, elle se contenta d’attraper un paquet de marshmallows qui se baladait par là. Et elle n’avait absolument hurlé sur un des ces imbéciles d’elfes pour qu’il, ou elle, ou truc, lui en ramène illico presto des cuisines (ce n’était pas dans ses manières, que nenni). Elle prit donc des marshmallows qu’elle s’amusa à piquer au bout de sa baguette magique et qu’elle faisait griller et éclater en un pop sonore, en faisant chauffer le bout de sa baguette par de petits « lashlabacks » répétés. Ben quoi, les étincelles, ça permettait de bien griller les marshmallows non ?
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MessageSujet: Re: Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre)   Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre) EmptyMer 25 Avr - 2:57:28

[J'espère que ça te convient comme longueur...]

Oswald était étendu sur son lit, encore complètement habillé. La semaine avait été longue et ardue pour le serpentard et une petite sieste était de mise en ce vendredi après-midi. Mais cela faisait à peine une dizaine de minute qu'il était enfoncé dans son sommeil qu'une odeur particulière lui fit frémir les narines. C'est ainsi que le léger fumet de guimauves grillées le réveilla. Cet arôme avait donné l'appétit à Oswald qui se mit à la recherche de la source de ce doux parfum. Après avoir enfilé ses chaussures, il emprunta les marches qui menaient à la luxueuse salle commune des Serpentards. Alors qu'il y pénétrait, il trouva presque automatiquement ce qu'il cherchait ; le sac de marshmallow. Cela faisait longtemps depuis la dernière fois que le jeune blondinet avait goûté à la saveur délectable de ces petits bijoux de création moldue. Il se léchait déjà les babines à la vue des guimauves qui n'attendaient qu'à être dégustées une à une. Il se réjouissait d'avance mais il revenu vite à la réalité lorsqu'il aperçut dans quelles mains le sac de marshmallow reposait. C'était une fille aux cheveux plus noirs que la nuit et les yeux aussi vert qu'une émeraude.

*Elle doit avoir au moins quatre ans de plus que moi ,et elle est préfète en plus! Vaut mieux pas faire de connerie, sinon c'est moi qu'elle va faire griller au lieu des guimauves. Des élèves de mon âge, elle doit en manger au petit déjeuner. *

Même si le serpentard était légèrement intimidé par l'âge avancé de la vipère et par son badge de préfète, ce n'était pas cela qui allait l'empêcher de s'approprier le paquet qu'elle tenait. Le voler peut-être? C'était sûrement une des pires idées qu'il pouvait avoir sachant que la fille venait juste de l'apercevoir. Il devait bien avoir une infinité de possibilité qui s'offrait à lui, mais il y en avait qu'une seule qui avait une chance de fonctionner. Le plan était simple; engager une conversation avec elle et essayer de lui soutirer le plus de guimauves possible. Il allait devoir être poli et respectueux envers quelqu'un qui, selon Oswald, ne le méritait pas. Tout ce qu'il manquait à son plan, c'était de trouver quelque chose de pertinent à dire pour démarrer la discussion.

*Une fille de serpentard, ça doit s'intéresser à la magie noire et les trucs du genre. Dommage que je connaisse rien à ce sujet...Elle doit être de sang pur, genre de fille snob et hautaine...je pourrais lui parler de Voldemort, elle doit être une de ses fans...*

Oswald s'avança vers le fauteuil où était assise la vipère, et à mesure qu'il s'approchait, on pouvait sentir son angoisse qui augmentait. Alors qu'il arriva à la hauteur de la cheminée, il s'arrêta pour prendre la parole. Malgré toutes les idées qu'il lui passait par la tête, il n'en trouva aucune qui soit intelligente. D'habitude, il n'était pas timide mais là c'était différent. Comme il ne voulait pas rester planté là trop longtemps à ne rien faire, il dit la première chose qu'il lui passait par la tête avec le plus de confiance possible :

«Euh...je peux avoir une guimauve s'il te plaît? »

*Mais qu'est-ce qui m'a pris de dire une connerie pareille!? J'aurais pas pu être plus directe! Au moins j'ai eu la décence d'être poli. J'aurais dû avoir au moins la bienséance de me présenter avant... *

Le blondinet avoua qu'il avait bel et bien dit la première chose qui lui passait par l'esprit et comme son appétit occupait toutes ses pensées, il n'aurait pu en être différent. Il ne put s'empêcher de sentir un certain malaise. Toute cette histoire simplement pour un paquet de marshmallow.
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  • Narcissa Bower
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MessageSujet: Re: Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre)   Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre) EmptyJeu 26 Avr - 0:43:43

Narcissa était de plus en plus exténuée. Ce n’était pas que la vie à Poudlard était vraiment dure. Mais une multitude de problèmes et questionnements divers surgissaient de toute part et se réfugiaient dans l’esprit de la jeune fille..
Elle en avait assez. Son manque de sommeil se traduisait aussi par une moins bonne attention en cours. En effet, elle paraissait plus discrète, souvent absente. Son air rêveur n’était pas habituel dans la passé. Pourtant, à présent, il ne se détachait plus d’elle. La fière Serpentard ne voulait guère passer pour une éternelle rêveuse, ce n’était pas du tout son genre. Au contraire, elle avait toujours pensé que se perdre dans les rêves était la situation des plus faibles. Il fallait se baser sur des faits concrets, vivre ses rêves et non l’inverse..
Mais au fur et à mesure que les jours passaient, sa fatigue empirait. Ses nuits se faisaient de plus en plus courte qu’auparavant. La Troisième année ne trouvait jamais la paix intérieure. Lorsqu’elle parvenait à s’endormir enfin, des songes plutôt cauchemardesques la réveillaient en sursauts. Elle se levait donc en pleine nuit, tournant en rond dans la salle commune des Serpents, bouquinant quelques ouvrages interdits,…

La jeune Bodom avait terminé ses cours de l’après-midi. Elle avait finit par Etudes des Runes, cours pas extrêmement passionnant. De plus, le brouhaha incessant des autres élèves a bien faillit la rendre hystérique.. La Vipère ne supportait de moins en moins la foule et le vacarme. Elle aurait voulut quitter Poudlard en cet instant, s’exiler loin, suivre un entraînement seule afin de construire sa vie à la dure, mais concrètement.
Il était environ cinq heures passé de l’après-midi. La Serpentard ne souhaitait guère rester dehors par ce soleil exaspérant et toutes ces démonstrations de joie des plus agaçantes. Elle prit donc le chemin des cachots, pour se retrouver au frais et dans l’ambiance sombre de sa salle commune.
L’endroit n’était guère très peuplé. Narcissa observa un garçon près de la cheminée, il semblait plus jeune qu’elle. La Vert et Argent ne connaissait pas son identité. Il parlait à une personne assise sur un canapé. Elle ne voyait pas son visage.
La Brune décida donc de s’approcher un peu, de toute façon elle n’avait rien à faire. Ses devoirs, elle aurait tout le temps de les accomplir ce week-end.

Plus près, la Troisième année remarqua qu’il s’agissait d’O’Donnell, la préfète de sa maison. Narcissa avait pensé justement à lui parler dans les temps à venir, après sa dernière visite au cimetière. En effet, lorsqu’elle se balada dans cet endroit pour la dernière fois, elle repensa à sa dernière visite. Celle-ci n’était pas tout à fait commune puisqu’elle y avait rencontré le Seigneur des Ténèbres en personne. La préfète était présente également. Mais les deux reptiliennes ne s’étaient pas reparlées depuis l’évènement. Sans doute il aurait été bon d’ne rediscuter..
Mais ce garçon gênait cette discussion, elle n’allait sûrement pas ouvrir la discussion devant lui.. La Brune aux yeux océaniques s’assit donc sur un fauteuil, non loin des deux jeunes gens.
Elle attendrait le moment venu ou alors une quelconque réaction..
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MessageSujet: Re: Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre)   Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre) EmptyVen 8 Juin - 21:38:56

Toute à ses marshmallows, la jeune fille avait cessé de se préoccuper de ce qu’il se passait autour d’elle. De toute façon, il ne se passait rien. Après tout, la salle était encore totalement déserte et elle en était la seule occupante. Par ailleurs, les friandises, qu’elle avait commencé à ensorceler, se mettaient pour certaines à se promener sur la table la plus proche avec d’affreux petits couinements. Il lui arrivait d’en attraper un et de l’engloutir avant de décider d’en saisir un autre pour le griller d’un coup de baguette. Bien que son jeu l’occupât grandement, le bruit que fit la porte du dortoir des garçons en s’ouvrant ne lui échappa pas. Après tout, n’était-ce pas sa fonction de préfète qui lui avait permis de développer de tels talents de surveillance ?

Ainsi donc, c’était un jeune garçon qui approchait. Ou peut-être seulement traversait-il la pièce pour s’en aller. De fait, la jeune fille ne lui adressa même pas un regard. De toute façon, s’il lui voulait quelque chose, il n’avait qu’à venir la voir… ou plutôt, il n’avait qu’à dégager. Elle n’aimait pas qu’on vienne la déranger pendant qu’elle était occupée à s’ennuyer et à se plonger dans des activités plus délétères les unes que les autres.

Le jeune homme s’approcha et se mit à lui parler… pour réclamer un bout de marshmallow.

Ah tiens, voilà un nuisible. Et d’après la petite voix fluette, un nuisible de première ou deuxième année au plus. Les jeunes générations, ça allait de mal en pis. Bientôt, on en verrait qui réclameraient à ce qu’on repeigne les cachots en rose bonbon –ce qui n’aurait pas été pour déplaire à Peeves, d’ailleurs, c’était bien son genre à cet imbécile de fantôme, tant de débilité-. Bon, revenons-en à l’autre microbe.

La jeune fille reposa le marshmallow couinant qu’elle tenait encore entre ses doigts sur la table et se retourna très lentement vers le garçon. Elle le toisa du regard telle une Miranda Priestley fixant une pauvre Andreâââ (moi avoir trop lu « The Devil Wears Prada » ? meuh non) comme elle aimait le faire quand elle avait envie de faire peur à tous ces petits minus, et détourna son regard pour le reposer sur la cheminée devant elle.

C’est tout

- C’est pas parce que j’en ai plein les doigts que je fais dans la guimauve… dégage de là l’avorton.

Nouvelle péripétie : irruption soudaine d’une jeune Bodom.
La porte pivota pour laisser apparaître une jeune fille à l’allure plutôt aisément reconnaissable. C’était Narcissa, une jeune fille que la préfète connaissait plutôt bien, de visu uniquement. En effet, les deux jeunes filles ne se parlaient pas trop… d’ailleurs, la dernière fois où elles s’étaient vues « en privé », cela avait eu lieu un soir sans lune au beau milieu d’un cimetière en compagnie du Seigneur des Ténèbres. Dit comme ça, cela faisait réellement cliché. Mais c’était pourtant tellement vrai.

Joana se dit alors qu’il serait peut-être bon qu’elles aient une conversation toutes les deux. Sur quoi ? Elle ne le savait pas exactement. Sur ce qu’il s’était passé, sur ce qu’elles avaient vu mais dont elles ne parleraient probablement jamais, ou du moins dont elles ne parleraient jamais à d’autres, à d’autres que ceux qui savaient déjà….

- Hey, le moucheron, reviens. Tiens, lui dit-elle, lui lançant au passage le paquet de marshmallow. Maintenant, disparaît.

- Bodom ? ajouta-t-elle d’une voix qui se fit plus doucereuse,ça te dirait de t’asseoir un moment ?

D’un signe de tête, elle désigna un fauteuil près d’elle et attendit une réponse de sa camarade.
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MessageSujet: Re: Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre)   Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre) EmptyMar 12 Juin - 17:11:47

Oswald afficha un large sourire lorsque la préfète lui lança le paquet de marshmallow qu'il attrapa en plein vol. C'était plus facile qu'il ne l'avait d'abord cru alors qu'elle l'avait insulté. Mais le serpentard était déterminé, et il obtenait toujours l'objet de son désir, aussi insignifiant soit-il. Là, il avait son sac de guimauve, il ne restait plus qu'à trouver un moyen de les faire griller. Par un heureux (ou malheureux) hasard, il se trouvait que l'impitoyable préfète était justement assise à côté du foyer, le seul endroit où le blondinet pouvait ainsi faire cuire ses marshmallows. Le serpentard avait donc une deuxième bonne raison de rester là, s'ajoutant au fait qu'il voulait lui désobéir, juste pour le plaisir de faire chier la figure d'autorité des serpentards.

*Non mais pour qui elle se prend! Il faut toute la misère du monde à ma mère pour que j'écoute ce qu'elle dit, et ça, c'est sans compter qu'il faut encore plus pour que je lui obéisse. Alors si cette prétentieuse de préfète s'imagine que je vais disparaître, elle se fout carrément le doigt dans l'oeil! On ne se débarrasse pas de moi aussi facilement!*

Alors que le jeune Smith préparait une réplique cinglante à l'intention de la vipère, une autre fille entra dans la somptueuse salle commune et se positionna juste à côté des deux interlocuteurs. La préfète l'interpella alors en l'appelant par le nom de Bodom. Automatiquement, le gamin fit un lien entre ce nom et le populaire groupe de power métal nommé 'Children of Bodom' . Le gamin en constatant cela, en voulu à sa propre mère pour ne pas l'avoir baptisé sous le nom de Oswald Metallica. Quoi qu'il en soit, le blondinet se trouvait donc dans une situation dans laquelle sa présence n'était pas la bienvenue. Évidemment, le gamin ne se rendit pas compte qu'il gênait la discussion entre les deux vipères, bien que cela aurait pu constituer une raison de plus pour lui de rester.

« Nan, je reste ici! C'est une salle commune, et ça vient du mot commun qui veut dire que...euh... *qu'est-ce que ça veut dire déjà?* ...euh..ça veut dire que tout le monde a le droit d'être ici. Et puis, donne-moi une bonne raison de t'écouter hein? T'en a pas hein?!? hein? Bon alors je reste!»

Oswald avait dit tout cela d'un ton arrogant et insolent digne d'un vrai sale gosse. Maintenant qu'il avait eu le paquet de guimauves, il ne voyait plus aucune raison d'être respectueux envers elle. D'un geste brusque qui se voulait menaçant, il sortit sa baguette. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, Oswald n'avait pas l'intention de l'utiliser pour lancer un sortilège. En fait, il venait de découvrir une bien meilleure utilité à sa vieille branche à demi calciné. De sa main libre, il empoigna une guimauve qu'il planta à l'extrémité de sa baguette. Ensuite, il tendit celle-ci au-dessus du feu de manière à faire griller son marshmallow. Finalement, il s'assit gentiment en tailleur sur le bord du foyer tout en tenant sa baguette dont l'extrémité menaçait de s'enflammer d'un moment à l'autre. Mais le gamin ne s'en préoccupait pas, après tout, sa baguette était déjà quasiment entièrement carbonisée à cause d'un sort qui avait mal fonctionné dans le passé. L'état de sa baguette ne pouvait pas vraiment empirer.
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  • Narcissa Bower
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MessageSujet: Re: Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre)   Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre) EmptyMar 26 Juin - 19:04:01

O’Donnell avait donc sortit une réplique pour faire dégager l’intrus mais celui-ci semblait pire qu’un pot de glue. Il restait sagement ici, ne sachant sûrement pas que le fait gêner des Vipères de près ou de loin signifiait s’attirer des ennuis.
La préfète lui donna donc le paquet de friandises, sans doute après cela allait-il partir. Puis elle appela Narcissa.
Parviendront-elles enfin à discuter ?


- Bodom ? Ça te dirait de t’asseoir un moment ?

La Ténébreuse acquiesça puis vint s’asseoir sur le fauteuil plus près de sa préfète.
Leurs rapports n’étaient pas très amicaux, mais on ne pouvait pas dire que Narcissa détestait sa préfète. Simplement, elle n’avait guère prit le temps de parler intelligemment. Aussi, elle crut se rappeler que sa nouvelle interlocutrice n’appréciait pas tant que cela son ancienne et seule amie, qui maintenant a quitté l’école.. Bref, tout ceci appartenait au passé, il fallait tirer un trait sur cette époque et voir l’avenir. Cet avenir pourtant si proche où l’héritière Bodom ne devra plus montrer quelconque sentiment à part peut être la haine et l’envie de destruction. Elle voulait un futur froid, vidé de tous sentiments heureux, elle voulait être une machine à tuer, n’être plus humaine.
Tant de pensées lugubres et morbides pour une si jeune et belle jeune fille. Mais son âme était aussi noire que le maquillage de ses yeux. Son esprit était aussi tourmenté que le prisonnier décharné qui attend la potence.

Elle avait de plus en plus de mal avec les rapports sociaux. Elle ne parlait qu’à peu de gens. Ceux qui selon elle, en valait quelque peu la peine. Quand aux autres, tout ce qu’elle attendait d’eux c’était les voir mourir la bouche ouverte, les uns après les autres. Toutes ses souillures de Poudlard, ses incapables, ses traîtres, ses fils de moldus. La Brune n’en pouvait plus de partager l’enceinte du château et même sa propre salle commune avec de telles vermines.
La noble école de Magie qu’était Poudlard dans le passé tombait en ruines. Elle aurait aimé retourner au temps de Salazar Serpentard. Avec ses idées, elle aurait réussit à faire bouger les choses, à remuer ces bandes de véracrasses. Et à présent l’école de sorcellerie serait prestigieuse et réservée aux uniques enfants dignes d’étudier la Magie, les enfants de sorciers et rien d’autre !
Mais à son grand malheur, c’était loin d’en être le cas, très loin même.. Et la Vert et Argent et quelques rares de ses compères devaient se coltiner ses incapables.
Tout comme l’avorton qui se retrouvait près des deux jeunes filles, en train de polluer leur environnement et leur espace.
Puis ce même morveux dit avec l’insolence d’un gamin de son âge :


« Nan, je reste ici! C'est une salle commune, et ça vient du mot commun qui veut dire que...euh... euh..Ça veut dire que tout le monde a le droit d'être ici. Et puis, donne-moi une bonne raison de t'écouter hein? T'en a pas hein?!? Hein? Bon alors je reste!»

La Vipère leva désespérément les yeux au ciel.
Puis n’attendant pas que sa préfète réponde, agacée par cet être malpropre et puéril, elle répondit sur un véritable ton d’arrogance, poli et distingué :


- Une raison serait qu’elle est préfète et plus expérimentée que toi, gamin.

Elle insista sur ce dernier mot. Narcissa avait un an ou deux de plus que lui. Ce qui faisait déjà ses preuves. De plus, la dure réalité de la vie l’avait fait grandir moralement et physiquement bien plus vite qu’à la normale. Elle détestait ses foutus mioches têtus et insolents.

La Ténébreuse, ses doux yeux clairs devenus noirs de méchanceté fixèrent l’intrus. Elle ne commencerait rien. Mais si il lui venait l’envie stupide d’utiliser sa baguette, elle se ferait un plaisir de le dégouter de magie à vie.
De toute façon vue l’état désastreux de sa baguette, il ne devait pas être doué en sorts, contrairement à l’héritière Bodom...
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MessageSujet: Re: Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre)   Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre) EmptyVen 29 Juin - 19:19:53

Théoriquement, dans toute la perfection de la logique de la réflexion de la préfète des Vert et Argent, le nabot avait reçu ce qu’il voulait, il s’écrasait et se faisait oublier, ce qui permettait à la jeune fille de continuer ses activités telles que planifiées. Dans ce cas, pourquoi fallait-il qu’elle tombe toujours sur des cas souffrant du syndrome de la rebellitude ?! Même au sein de sa propre maison, il devenait impossible de se faire respecter et écouter. Est-ce qu’un jour tous ces nains de jardin comprendraient que le mot « préfet » signifiait que c’était elle le patron, et qu’il fallait écouter, se taire et obéir ?!

Il les avait eu les marshmallows qu’il avait l’air de vouloir. Dans ce cas là, est-ce que quelqu’un pouvait essayer d’expliquer à la serpentarde pourquoi diable le petit garçon n’avait pas encore déguerpi et pourquoi il lui pompait l’air…. En plus, Bodom semblait avoir accepté l’invitation de la préfète à discuter. Cela faisait tellement longtemps qu’elles auraient dû le faire, et voilà que c’était maintenant gâché par un nabot minable abominable petit gnome –même pas des neiges- qui s’imposait là, dans la salle commune certes, mais quand même. C’était par des jours comme ça qu’il prenait l’envie à la jeune préfète de se taper la tête contre un mur. Ou plutôt, d’attraper la tête du perturbateur et de la lui taper contre un mur. Le sourire mesquin disparût des lèvres de Joana, remplacé par un rictus profondément mauvais. Elle fit craquer ses phalanges et se prépara à rétorquer de manière cinglante au Première Année quand sa camarade s’en chargea.

Quand elle eût terminé, Joana la regarda, sans rien dire. Woaw, elle venait de soutenir son autorité. CA, ça valait quand même le détour. La préfète, sans se départir de son calme glacé, fit alors tout de même face au jeune élève, et le fixa d’un regard si glacé qu’il aurait pu éteindre les flammes de l’âtre.


- Tu vois le petit insigne là ? dit-elle en désignant son badge de préfète, comme si elle parlait à un débile profond.

Ça veut dire que tu dois obéir si tu ne veux pas avoir de problèmes avec le professeur Rogue. La demoiselle ci-présente et moi avons besoin de discuter… tranquillement. Donc soit tu pars gentiment rejoindre tes petits camarades de Première Année, où qu’ils soient, soit je m’arrange pour que tu passes les deux prochaines semaines à récurer des chaudrons pour le professeur Rogue, ou mieux encore… pour Chourave.

La préfète sortit sa baguette à son tour et la dirigea vers le garçonnet d’un air menaçant.

- De toute façon, tu ne feras pas griller grand-chose ici…

Elle décala alors son bras pour orienter son bout de bois préféré à quelques centimètres à côté du blondinet et prononça clairement :

- Aguamenti.

Un jet d’eau émana de la baguette de la jeune fille et se répandit sur les flammes, éteignant jusqu’aux derniers tisons.

- Tu vois, plus de feu, plus de grillade. Maintenant, va retrouver tes copains et laissent les grands discuter entre eux.

Considérant que cette fois-ci, le garçonnet ne représenterait plus un problème, la Cinquième Année reporta son attention sur sa camarade. Elle avait repris position pour faire face à la jeune serpentarde et attendit quelques instants avant de lui demander.

- Bien, nous disions ?

Cela laisserait un petit moment à l’intrus de s’en aller pour les laisser enfin aborder le sujet qu’elles désiraient.
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MessageSujet: Re: Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre)   Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre) EmptyJeu 5 Juil - 0:20:39

Le regard dans le vague, la bouche pâteuse et l'impression de peser trois fois son poids, comme quelqu'un qui vient de se réveiller d'un long sommeil et qui aurait bien voulu rester endormi, dans le confort de l'inconscience - c'est ainsi que Drago Malefoy sortit de la salle de classe d'Histoire de la Magie. Par contre, cette impression avait cela de faux qu'il n'avait pas dormi. Bien sûr, il avait cherché le sommeil tout au long du cours - et Merlin sait qu'il avait été long -, mais l'apaisement des bras de Morphé s'était obstinément dérobé à ses efforts d'y être porté. Il était resté éveillé avec juste assez d'énergie - oh malheur ! - pour ne pas être capable de s'endormir, mais pas assez pour le ver la tête de son bureau et participer au cours. Ce fût un vrai calvaire.

C'était comme si le temps avait continuer de s'écouler, mais en oubliant de l'emporter avec lui. Et comble du comble du désespoir, aujourd'hui, le professeur Binns avait été emporté par son discours oh combien enflammé sur la Révolte des Gobelins de 1862 et avait terminé son cours vingt minutes plus tard.

Bref, c'est dans l'état que vous pouvez tous très bien vous imaginer que le jeune Malefoy s'était traîné de peine et de misère à travers le château où régnait la même atmosphère morne et soporifique que dans le cours jusqu'à la Salle Commune des Serpentards.

Lorsqu'il ouvrit la porte cependant, ce fut comme s'il avait reçu une injection d'adrénaline. Il aperçut un jeune garçon - vous savez ce genre de garçon que dès que vous les voyez vous comprenez qu'ils vont vous rendre la vie impossible ? - agenouillé au bord du foyer qui contemplait le bout de sa baguette où se trouvait une guimauve trempée. À sa droite se trouvait Joana O'Donnell, préfète de sa maison qui rangeait sa baguette dans sa robe et qui conversait avec quelqu'un avec qui il n'aurait pas cru la voir un jour converser. Narcissa Bodom était assise sur un fauteuil près d'elle avec le visage impassible qu'il lui connaissait bien, mais avec une certaine tension qu'il lui connaissait aussi très bien et des flammes qui brûlaient au plus profond de ses prunelles. Elle devait avoir quelque chose sur le coeur.

Cette injection d'adrénaline n'était due qu'à la présence de cette dernière. Leur dernière rencontre s'était terminée on ne peut mieux. Leur conversation les avait mené sur des sentiers interdits dans la forêt du même nom, ils s'étaient dévoilés l'un à l'autre et pourtant, quand ils s'étaient recroisés dans les couloirs, Drago n'avait pas eut le courage de retourner lui parler. Il avait l'impression qu'elle avait percé son coeur à jour et il avait su, aussitôt qu'ils s'étaient quittés aux premières lueurs de l'aube, qu'il ne pourrait supporter le poids d'une telle relation. Cette nuit-là, ils avaient beaucoup échanger sur leurs opinions et sur leurs valeurs, et le jeune homme n'avait pas eu assez de force pour assumer tout ce qui s'y était dit.

Ainsi, se retrouver face à face avec elle après tant de temps, lui donna un gros coup à l'estomac. La surprise et l'étonnement disparurent pourtant de son visage aussi vite qu'ils étaient apparus, il n'affichait plus qu'un air intrigué. En effet, le trio qui se présentait devant ses yeux était des plus inusités.

Il s'avança avec l'aisance et la prestance d'un roi se pavanant dans son palais et arriva à la vue des trois autres.


"Tu t'es fais de drôles d'amis depuis la dernière fois, lança-t-il à Narcissa. Une préfète et un nabot de première année."

Il avait dit cela avec un ton parfaitement calme, presque moqueur. Le Serpentard tenait à lui prouver qu'il n'était en aucun point intimidé par elle - ce qui était complètement faux. Puis, il se retourna vers Joana.

"Ça vous ennuie si je joue les intrus ? demanda-t-il en s'asseyant sur un fauteuil adjacent au sien. En fait, je n'ai pas à me sentir intru, c'est une Salle Commune. De quoi est-ce que vous parliez ? ajouta-t-il en se servant dans le sac de guimauves."

Sans s'en rendre compte, il lança un bref regard à Narcissa. Sa présence le troublait, bien qu'il faisait tout ce qu'il pouvait pour ne pas le laisser paraître.

Quant au nabot, il s'en fichait royalement.




[ Wink Salut Narcissa. Désolé de ne pas t'avoir répondu avant, ton topic dans la Forêt a été long à lire. Et je ne savais pas trop comment y réagir. Alors voilà, c'est ce que j'ai trouvé pour justifier la tournure qu'a pris ta relation avec Drago. J'espère que ça te conviens Wink
Et salut aux deux autres Very Happy Oswald je t'en veux pas personnellement Wink ]


Dernière édition par le Ven 31 Aoû - 12:14:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre)   Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre) EmptyJeu 30 Aoû - 21:48:53

Oswald n’avait même pas eu le temps de réagir que déjà, les deux filles s’étaient alliées contre lui. Elles étaient deux et il était seul, le serpentard sentait qu’il allait devoir perdre cette bataille, mais cela ne voulait pas dire que cela allait être facile pour les deux vipère. Se retournant vers la fille qui avait répondu en premier, Oswald lui dit d’un ton presque amusé :

«Je crois que t'as pas compris, j’ai dit une BONNE raison. Et puis de quoi est-ce que tu te mêles? T’en a pas assez de te pourrir ta propre vie, il faut aussi que tu pourrisses celle des autre, sale garce

Se retournant vers le feu pour continuer de faire cuire sa guimauve, il écouta d’un air totalement indifférent l’ennuyant discours de la serpentarde. Ce n’est que lorsqu’il vit le feu s’éteindre en même temps que tout espoir de pouvoir déguster sa mashmallow en paix qu’une lueur de frustration apparut dans les yeux du petit blond. D’un côté, il ne savait plus vraiment quoi faire, jusqu’à temps qu’il se rend compte que le seul fait de rester là faisait chier la préfète car non seulement il lui désobéissait, mais en plus il gênait la discussion entre les deux filles.

Alors que le gamin s’apprêtait à sortir une réplique rien que pour avoir le dernier mot pour toute cette histoire, un autre serpentard vint se joindre à la discussion. Ce qu’il dit fit sourire Oswald car, sans qu’il ne s’en aperçoive, il venait de donner un point au jeune serpentard. D’un air quelque peu victorieux, Smith se retourna vers les interlocutrices et lança d’un ton hautain :

«Nanana même le grand galet l’a dit, c’est une salle commune, j’ai le droit de rester içi, même si c’est juste pour te faire chier!»

Pour une fois, Oswald avait vu juste et maintenant, il n’était plus seul à gêner la discussion. Le gamin commença à retrouver espoir! Prenant un malin plaisir à confronter le regard inquisiteur de la préfète, le gamin se positionna devant elle et décida de manger sa guimauve toute mouillé et gluante qui pendait au bout de sa baguette. Pour clore le tout, il finit par croiser ses bras en signe de défi. Le plus drôle dans toute cette histoire c’est que Oswald savait pertinemment que si elle le laissait rester, il allait partir car il n’avait rien d’autre à faire dans la salle commune. Quoi qu’il en soit, le gamin se tenait prêt, se demandant ce qu’allait bien pouvoir faire à présent. Soudainement, le blondinet se rapella qu’il y avait aussi l’autre cadavre ambulant qui pouvait représenter une menace. Le plus rapidement possible, il commença donc à jeter de façon presque paranoïaque des regards vers Bodom avant de rediriger son attention vers la préfète. Puis, le gamin ne pu s’empêcher de lancer une dernière réplique :

«Et puis j’en ai rien à foutre que tu sois une préfète. Comment tu vas me dénoncer à Rogue si tu sais même pas mon nom? Et puis c’est pas parce que t’es préfète que je suis obligé de t’obéir! J’aimerais bien savoir comment t’es devenu préfète? Attend, laisse-moi deviner, t’as payé Rogue, c’est ça hein?»

Oswald se rendit compte que ce qu’il venait de dire était aller un peu trop loin. Mais il était a présent trop tard et il ne pouvait plus reculer…
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MessageSujet: Re: Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre)   Ben franchement, franchement , voilà quoi…. (libre) EmptyLun 3 Sep - 22:36:09

Narcissa ne montrait aucun signe trahissant son agacement et son énervement envers cet avorton. Mais ses prunelles brulaient d’une lueur sadique et cruelle, presque inhumaine. S’ils auraient été seuls, dans un endroit isolé de tous. Elle l’aurait sûrement fait souffrir. La souffrance de l’autre était devenue primordiale pour la Vipère. Elle ne voyait pas d’autres parties de plaisir, pas d’autres amusements. Faire souffrir, faire peur, provoquer de la douleur, aussi bien mentale que physique était devenu même plus qu’un simple passe temps, c’était vital et habituel. Elle voulait le mal, elle baignait dans le mal, elle était le Mal.
Puis le nabot lui répondit, d’un ton légèrement amusé :

«Je crois que t'as pas compris, j’ai dit une BONNE raison. Et puis de quoi est-ce que tu te mêles? T’en a pas assez de te pourrir ta propre vie, il faut aussi que tu pourrisses celle des autre, sale garce!»

Elle le regarda intensément. Ne voyant pas comment on pouvait se montrer si stupide... Il tenait tête à une sadique Vipère et à la préfète des Vert et Argent. Il les empêchait de tenir une conversation, de plus il se montrait grossier. Narcissa voulait le fusiller, le réduire en miette d’un simple regard. Mais elle restait calme, ne tenterait rien de compromettant. Une chose était sure, elle chercherait n’importe quel moyen pour le recroiser dans un endroit moins peuplé. Elle lui ferait payer son affront, c’était certain. Il allait avoir mal, très mal. On n’insulte pas une digne sang pur et fière représente de Serpentard comme cela.

Puis, O'Donnell reprit la parole. Elle tentait d’expliquer en vain le sens des valeurs à cet idiot. Mais il n’y prêtait pas la moindre attention. On en perd à vouloir jouer les rebelles, il n’avait pas l’air de saisir. Qu’est ce que ce crétin fichait chez les Serpents, elle se le demandait...
La préfète éteint le feu de cheminée à l’aide de sa baguette. Ainsi, l’autre ne pouvait plus rester ici dans le but de faire griller ses marshmallows, il serait obligé de prendre congé.
Mais celui-ci ne bougea pas d’un pouce, puis se retourna à l’arrivée d’un autre élève.

"Tu t'es fais de drôles d'amis depuis la dernière fois, lança-t-il à Narcissa. Une préfète et un nabot de première année."

L’héritière Bodom reconnut instinctivement cette voix, elle appartenait à Drago Malefoy. Elle se rappelait la discussion qu’ils avaient partagée il y a de cela quelques temps maintenant. Enfin, il ne s’agissait pas d’une simple discussion, les deux Serpents avaient été proches, dangereusement proches même, presque intimes. Mais cette familiarité s’était vite stoppée. Narcissa n’en éprouvait aucun remord, et c’était beaucoup mieux ainsi. Vu le destin qui l’attendait, il n’y avait pas de place dans son cœur pour les sentiments. La Ténébreuse se retourna donc elle aussi. Puis il vint s’asseoir dans un fauteuil près d’elle. Il lui adressa un regard. Ce dernier paraissait étrange, pas dans un état normal. Ses prunelles n’étaient pas les mêmes que dans la forêt, mais il paraissait légèrement troublé au contact de la Vipère. Mais elle ne s’en offusqua pas et prononça un simple :


- Bonsoir Drago ...

Mais avant qu’elle ne puisse ajouter quelque chose, le nabot avait encore frappé de sa bêtise. Il affirma qu’il avait tous les droits de rester ici, que c’était une salle commune et patati et patata. La Ténébreuse bouillonnait intérieurement, ne laissant toujours rien paraitre. Elle savait contrôler ses sentiments maintenant. Elle avait bien changé depuis sa première année. La colère ne l’emportait plus sur son impassibilité. La vert et argent voulait se détacher le plus possible de la faiblesse humaine. Bien que le minable élève lui jetait de drôles de regards, elle ne changeait pas d’attitude, mais le fixait dangereusement, ce qui était bien suffisant.
Puis il reprit la parole, en s’adressant à Joana :

«Et puis j’en ai rien à foutre que tu sois une préfète. Comment tu vas me dénoncer à Rogue si tu sais même pas mon nom? Et puis c’est pas parce que t’es préfète que je suis obligé de t’obéir! J’aimerais bien savoir comment t’es devenu préfète? Attend, laisse-moi deviner, t’as payé Rogue, c’est ça hein?»

A la suite de cela, son air arrogant fondit légèrement. Peut-être s’était-il rendu compte d’avoir été trop loin.
Narcissa s’exprima à ce moment, n’attendant pas la réaction, sans doute fumante de la préfète.


- Salazar doit se retourner dans sa tombe...
Le choixpeau se fait vraiment gâteux, je t’aurai viré chez les poufys moi, misérable vermine !


Il l’avait insulté, de même pour O’Donnell, il se croyait rusé et intelligent. Alors qu’il n’était qu’un miséreux et indigne de porter les couleurs de Serpentard... Il méritait une bonne leçon, il n’y avait plus à parler...
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