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 Loin de la liesse des Trois-Balais (libre)
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MessageSujet: Loin de la liesse des Trois-Balais (libre)   Loin de la liesse des Trois-Balais (libre) EmptyDim 10 Juin - 12:46:03

Non, Narcissa n’était pas soudainement devenue sensible au charme rustique de Pré-Au-Lard. Si elle y vagabondait, en cette fraîche journée hivernale qui succédait Noël, c’était simplement par contrainte, parce que c’était le seul village exclusivement réservé aux Sorciers dans toute l’Angleterre. Elle était passée à Honeydukes, pour intimer le propriétaire de lui confectionner un colis des plus savoureuses et fines confiseries de sa Boutique, colis habituel qu’elle envoyait à Drago environ tous les mois, et qu’elle n’avait osé insérer dans le paquet qui contenait son cadeau de Noël, de peur que ce fut trop lourd pour leur majestueux hibou Grand Duc. Connaissant le goût prononcé de son fils unique pour cette matière, elle lui avait offert un magnifique nécessaire à Potions en argent massif au couvercle gravé d’Or. Ouvert, il montrait, délicatement enfoncée dans un écrin de velours brodé d’Or fin, une palette ou reposait des petits flacons en cristal chacun marqué d’une étiquette argentée qui indiquait la nature de l’ingrédient qui se trouvait à l’intérieur. Elle avait accompagné ce splendide cadeau d’un petit mot plein d’amour et de tendresse :

« Mon Cher et adoré fils,

Le plus beau des cadeaux ne suffirait pas à te montrer combien je t’aime, et combien je suis heureuse de t’avoir pour fils. J’espère tout de même que ce petit présent offert du fond du cœur te fera plaisir.
Je te souhaite le plus beau de tous les Noël, mon fils adoré.

Ta mère qui t’embrasse. »


Cela faisait maintenant deux jours qu’elle avait envoyé son présent de Noël ainsi que sa brève lettre, et le hibou familial n’était toujours pas rentré. Narcissa ne s’en inquiéta pas. Drago devait sans doute le garder, comme tous les ans, pour pouvoir répondre à sa mère, la remercier et exprimer son ravissement avec une telle sincérité qu’elle ne pouvait s’empêcher, chaque année, de verser quelques larmes d’émotion. Elle attendait donc cette réponse avec impatience, qui lui réchaufferait le cœur.

Comme elle ne voulait pas le faire patienter davantage, car elle connaissait sa gourmandise, elle décida d’aller à la Poste de Pré-Au-Lard pour y envoyer ses friandises. Ceci fait, elle décida d’aller un boire une bonne Biéraubeurre qui réchaufferait de l’intérieur ses muscles ankylosés par la froid. Elle opta instantanément pour la Tête-de-Sanglier car les Trois-Balais bondés d’élèves criards, surexcités, encore hypnotisés par la féerie de Noël ne la charmait pas du tout. Elle se dirigea donc dans cet endroit ou il était à la mode de porter un capuchon son la tête, masquant la moitié du visage. Elle enfila également le sien, non pas pour suivre le mode vestimentaire un peu étrange qui régnait dans ce Bar, mais simplement pour être reconnue du moins de gens possibles, car, pour une grande Dame comme Mme Malefoy, si certaines personnes la voyait assise dans ce bar miteux, sa réputation en serait quelque peu ternie. Mais après tout, elle s’en fichait. C’était une Mangemorte et elle n’avait besoin que de son fils, son mari et du Seigneur Des Ténèbres. Et la voir dans ce Bar, elle était certaine, bien au contraire, que le Seigneur des Ténèbres ne s’en offusquerait pas. Ragaillardie par sa propre assurance, elle s’assit à une table et commanda au Serveur une Biéraubeurre. Le temps que sa commande mit à arriver, elle regardait d’un air dédaigneux par la fenêtre, les élèves qui couraient dans tous les sens en criant littéralement de joie. Elle prit soin de remarquer que ce n’était pas des Serpentards qui se conduisaient d’une telle manière mais souvent des Gryffondors et des Poufsouffles. Cela ne l’étonnait guère, d’ailleurs. Exaspérée par ces maisons de Poudlard qu’il aurait fallut supprimer, elle tourna la tête vers Biéraubeurre qui venait d’arriver.
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MessageSujet: Re: Loin de la liesse des Trois-Balais (libre)   Loin de la liesse des Trois-Balais (libre) EmptyJeu 28 Juin - 23:36:54

[hrp: je me permets de répondre à ce topic, en espérant que cela ira... sinon quoi je supprimerai ma réponse]

On pouvait dire qu’elle commençait sacrément bien cette nouvelle année. Les Première Année, de Serpentard pourtant, tout excités, cavalaient dans les dortoirs et la salle commune, dans laquelle ils entraient et sortaient comme dans un moulin. La préfète s’était levée de fort mauvaise humeur en ce matin. C’était en chemise de nuit et robe de chambre qu’elle avait quitté son dortoir pour aller passer un savon à ses espèces de malappris qui ne comprenaient pas que pendant les vacances, certains avaient besoin de sommeil.

C’était toute aussi énervée qu’elle était rentrée dans sa chambre dix minutes plus tard et qu’elle avait tiré les rideaux de son lit pour les refermer, bien qu’il n’y eût pas de fenêtre ni de rais de soleils qui puissent risquer de la perturber. Cependant, malgré tous ses efforts, le sommeil ne revint pas la chercher. Elle tourna et se retourna encore un moment dans son lit, avant de décréter qu’elle était réveillée, et de mauvais poil. La jeune fille attrapa ses affaires, direction la salle de bains des préfets, pour s’y relaxer un petit moment. Après quoi, elle avait prévu de descendre se balader un peu du côté de Pré-au-lard, afin de refaire ses stocks de choco-grenouilles chez Honeydukes, et pourquoi pas acheter quelques pièges à pouffy chez Zonko, et surtout afin de fuir un peu Poudlard et son ambiance encore très à la guimauve. Heureusement que la plupart des effectifs avaient fui l’école pour les vacances. C’était déjà cela de gagner. Mais pourtant, ça n’empêchait pas les présents de faire suffisamment de raffut pour combler l’absence des autres.

Joana traversa donc les couloirs d’un pas rapide, ses affaires sous le bras, et en profita pour faire quelques croches pattes à ces petits minus qui cavalaient dans tous les sens.

Une fois propre et revigorée, et après un copieux petit déjeuner, notre préfète détestée (bien oui, Joana est loin d’être adorée de tout le monde) se dirigea vers le petit village de Pré-au-lard où les loups-garous rôdent encore et les villageois ont buté les amoureux.

Le tour chez Honeydukes fût assez rapide. Le vendeur connaissait bien les habitudes de la jeune fille depuis le temps. Après tout, cela faisait plus de cinq ans que la préfète venait très régulièrement refaire ses provisions dans cette boutique. La jeune fille erra encore un moment dans les rues enneigées du village, jusqu’à ce que des bourrasques plus fortes l’incitent à se mettre à l’abri. Mais il était encore relativement tôt, et la préfète n’avait que très peu envie de rejoindre cette liesse fleur bleu qui semblait emplir les couloirs du grand château ; c’est pourquoi elle lui préféra la Tête de Sanglier, bien plus calme que les Trois Balais, le pub de Mme Rosmerta, qui faisait fureur auprès des petits poudlariens. La jeune fille resserra son
écharpe autour de son cou et rabattit la capuche de sa longue cape de velours noir sur son visage, cherchant à le protéger du froid.

Elle se dirigea vers le bar dont elle poussa la lourde porte. Elle n’ôta pas immédiatement sa capuche. De toute façon, qu’elle reste le visage couvert ne choquerait personne, étant donné le genre de gens qui fréquentaient cet endroit. Le regard de la cinquième année balaya la pièce, cherchant à s’assurer qu’il n’y avait là aucun visage connu.

Ce fût alors qu’un visage se releva pour regarder ce qu’il se passait en extérieur, et la préfète ne pût s’empêcher de reconnaître là la mère de son camarade et ami Drago, et une connaissance de sa propre mère, Mme Malefoy. Guidée par elle-ne-sût-quel phénomène inconscient, la jeune fille se dirigea droit vers la table de la lady et s’inclina respectueusement devant elle pour la saluer.


- Mme Malefoy, Joana O’Donnell, enchantée. Vous devez connaître ma mère, lady Alecto.

Elle ne savait même pas pourquoi elle venait de lui dire cela. Après tout, elle n’avait aucune raison de faire intervenir sa mère dans ces présentations. Et d’ailleurs, elle ne savait même pas pourquoi elle était venue se présenter à lady Malefoy. Certes, celle-ci était la mère de l’un de
ses amis, et alors ?

Et alors, peut-être était-ce lié au fait que sa mère, tout comme cette dame et nombre d’autres membres de grandes familles étaient réunis autour d’une même cause, d’une cause qui intéressait quelque peu la jeune fille. Et puis, et puis. Elle n’était pas franchement en état de se chercher des raisons. Elle avait déjà mis les pieds dans le plat et en venant se présenter.

Joana resta debout, n’osant pas non plus s’inviter à la table de la mère de Drago qui, après tout, devait probablement être encore d’attendre quelqu’un. Elle se contenta d’attendre silencieusement que la dame se décide soit à lui permettre de s'asseoir, soit à l’envoyer balader….
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MessageSujet: Re: Loin de la liesse des Trois-Balais (libre)   Loin de la liesse des Trois-Balais (libre) EmptySam 30 Juin - 11:24:25

[Evidemment que ça va !!! Ton message est super !! En espérant être à la hauteur, voici ma réponse.]

Au moment ou Narcissa trempa ses lèvres dans ce liquide mystérieusement délicieux, elle se sentit ragaillardie, mais la saveur pourtant exceptionnelle de ce breuvage ne parvint pas à éclaircir son humeur exécrable due aux chérubins qui gambadaient avec un enthousiasme indécent dans cette Neige souillée de leurs pas. Cette naïve joie de vivre et cet enthousiasme débordant avaient le don d’éveiller le dédain et le mépris chez Narcissa. Les petits imbéciles au passé sans histoires, qui croyaient la vie rose et d’une simplicité enfantine lui donnait envie de leur prouver le contraire en leur infligeant des souffrances si abominables que même dans leurs cauchemars les plus effroyables, il ne les auraient pas imaginées.
Mais Narcissa savait utiliser son sang-froid et son calme exemplaire et elle se retint contre l’envie ardente d’aller leur cracher son venin et d’accomplir d’impressionnants actes de barbarie, comme elle savait si bien en faire.

Pour détourner son attention de ces petits morveux qu’elle fusillait du regard, elle riva ses yeux bleus sur le Bar d’une saleté repoussante mais, au moins, lui, avait le privilège de ne pas attirer la vermine qui hantait le village, qu’il aurait été d’intérêt public d’expulser définitivement du Monde de la Sorcellerie. Narcissa était une grande dame, il est vrai, mais il était beaucoup plus honorable pour une femme de son rang de boire un verre dans un Bar poussiéreux plutôt qu’un autre, éclatant de propreté, mais bondé de Sang-de-Bourbe, de traîtres à leur sang…

Après avoir lancé de furtifs coups d’oeils aux personnes attablées qui avaient tous, sans exception, le visage dissimulé derrière un capuchon noir, elle se résigna, admettant qu’avec ses couvre-chefs, elle ne reconnaîtrait personne. Elle retourna donc à la contemplation de ses longs doigts fins qui emprisonnaient l’anse de la chope remplie de Biéraubeurre, le regard pensif, quand une voix s’adressa à elle : Etonnée, elle leva les yeux vers la personne qui était venue troubler sa réflexion, prête à lui lancer une réponse cassante, qui aurait clairement signifié qu’elle n’avait pas la moindre envie de converser avec elle.
Mais, lorsqu’elle entendit les paroles que la jeune fille débita et l’écharpe Verte et Argent qui ornait son cou, Narcissa changea subitement de comportement. Son regard se radoucit, sa voix, toujours froide mais témoignant un certain respect pour la progéniture d’une grande famille se fit entendre :


- Bonjour, jeune fille, je suis moi aussi enchantée de faire votre connaissance. Drago m’a beaucoup parlé de vous, en termes très élogieux, j’en conclus donc que vous êtes quelque un d’aussi honorable que votre mère, une femme respectable. Asseyez-vous, je vous en prie.

Elle espérait que cette jeune fille accepterait son invitation, car, même si elle appréciait la solitude, elle ne rechignait pas la compagnie de gens biens. La jeune fille était belle, une cascade de cheveux bruns encadrait son visage aux traits fins, et avait l’air de quelqu'un qui imposait le respect, ce qui plut à Narcissa. Cette jeune fille l’intriguait, par son charme ténébreux et son ascendance vénérable. Sa politesse aussi attirait Madame Malefoy; Elle était restée debout, ne s’invitant pas à sa table sans autorisation, s’étant présentée d’un ton très courtois. La Verte et Argent avait tout bon. La première impression était toujours celle qui était décisive. Restait à voir si Narcissa aurait l’occasion de bavarder un peu avec elle…
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MessageSujet: Re: Loin de la liesse des Trois-Balais (libre)   Loin de la liesse des Trois-Balais (libre) EmptyMer 1 Aoû - 13:36:42

Joana était restée debout, dans une posture d’attente. Ses doigts étaient entremêlés dans un geste légèrement nerveux. Malgré tout, elle craignait un petit peu la dame qui lui faisait face. D’ailleurs, elle ne savait pas vraiment pourquoi elle était venue la déranger. Elle avait envie de discuter avec elle. De quoi, elle ne le savait pas vraiment, même si elle s’en doutait quelque peu. Elle cherchait à fuir quelque peu ces conversations puériles qui caractérisaient celles des élèves de Poudlard, et notamment des petites vermines à la guimauve. D’une certaine manière, cela lui donnait l’impression de parler avec quelqu’un qui avec de l’intérêt, qui en valait vraiment la peine. Et avec quelqu’un avec qui elle pourrait discuter de sujets sérieux.

La voix de lady Malefoy s’éleva alors, et contre toute attente, invita la jeune préfète à prendre place auprès d’elle. La jeune fille ne se fit pas prier, et après avoir ôté sa cape pour la poser sur le dossier du siège en face de la noble dame et dénoué son écharpe aux couleurs de sa maison, la jeune fille s’installa. Elle avait jeté un coup d’œil furtif à la porte, s’attendant à voir quelqu’un se diriger vers cette table pour rejoindre la mère de Drago. Après tout, il se pouvait bien qu’elle ait donné rendez-vous ici à son fils et que Joana se soit invitée un peu cavalièrement.

Cependant, ne voyant rien, elle s’était assise sans un mot. Elle regardait ses mains, ne sachant pas très bien par où commencer. Elle leva ensuite le visage en direction de la dame. Elle n’avait aucune raison de baisser les yeux ni de se sentir honteuse face à cette personne ; et quand il le fallait, Joana savait tenir son rang. Aussi, bien qu’incapable pour le moment de trouver ses mots, elle se redressa et fit un signe au barman. Celui-ci s’empressa de s’approcher de la table à laquelle elles étaient toutes les deux installées. D’une voix qu’elle fit volontairement froide et hautaine, la jeune verte et argent commanda une bouteille de biéraubeurre, fermée de préférence, et pas besoin de verre, cela, elle s’en chargerait elle-même. Il fallait dire que si ce bar était agréable car il n’attirait pas particulièrement les poudlariens, question hygiène, il restait quelques points à revoir.
Joana sortit par ailleurs sa baguette, de même qu’une petite fiole à potion vide, et transforma cette dernière en un grand verre propre. Voilà qui ferait l’affaire quand le serveur daignerait lui apporter sa commande.

La jeune fille contempla un moment l’objet cristallin posé devant elle et leva de nouveau son regard en direction de lady Malefoy.


- Si je puis me permettre, madame, qu’est-ce qui peut bien vous amener dans un tel établissement ?

Sous-entendu : qu’est-ce qu’une dame si raffinée pouvait faire dans un endroit si délabré ?

La jeune fille ne s’était pas voulue par cette phrase insolente ou d’une curiosité déplacée. Mais il fallait bien démarrer la conversation, le silence se faisant légèrement pesant. Et c’était la première chose qui lui était venue à l’esprit. Par ailleurs, il était vrai qu’il était étrange de la trouver ici. D’habitude, on y trouvait des gens plutôt louches, et quelques serpentards un peu plus téméraires que les autres venus discuter au calme, loin de la vermine des autres maisons de l’école toute chose. C’était d’autant plus étrange que l’on approchait des fêtes de Nöel, et s’il s’agissait de son fils, il allait probablement la retrouver en rentrant chez lui au moment des fêtes.

Le barman revint alors avec sa biéraubeurre et la posa sur la table avant de disparaître à nouveau derrière son comptoir. Joana, sans lâcher Mme Malefoy de son regard –qui n’avait pourtant rien d’inquisiteur–, ouvrit d’un coup de baguette la bouteille et se servit du breuvage.


- J’ose espérer qu’il n’y a aucun souci avec votre fils, ne pût s’empêcher d’ajouter la jeune fille, réalisant que sa question seule pouvait paraître un peu trop inquisitrice.
En tant que préfète, il m’a semblé qu’il se portait très bien et qu’il n’a reçu aucun reproche de la part du corps enseignant.
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