[hj: C'est pas génial, mais j'essaierai de faire mieux par la suite!]
Une nuit sans Lune, une incroyable nuit qu'il y a longtemps que la Grande-Bretagne n'avait pas été plongé dans une telle obscurité, et même le jeune Drago Malefoy avait de la difficulté à voir juste devant lui, marchant doucement vers le Cimetière non loin de Poudlard. Que venait-il faire dans ce lieu hostile et peu hospitalier? Il ne le savait pas lui même, alors il était difficile pour lui de savoir pourquoi ses pas l'avait amener à cet endroit précis. Il avait tout simplement sorti des Cachots, lassé de se promener dans l'humidité et le froid glacé et envahissant du Domaine des Serpents. Le Préfet avait refouler sa tendance ces derniers temps de se rendre régulièrement dans la Foret Interdite, prétextant d'en être las.
Il n'était jamais venu au Cimetière, chose fortement étonnante quand on pense qu'il a passé trois ans dans l'Établissement de Poudlard, qu'il était particulièrement porté à vouloir tout connaître et tout voir, et que l'endroit où se rencontrait les âmes les plus tourmentés se trouvaient à quelques lieux de son lieu de résidence, soit à près d'une heure de marche dans le froid de ce mois de Février. Habillé simplement d'un pull noir en laine et d'une écharpe argenté, le jeune homme avançait, ne s'intéressant ni à la blancheur immaculée de la neige qui trônait un peu partout autour, moins importante qu'au point culminent du mois de Janvier, mais tout de même importante pour le lieu où il se trouvait.
De son regard acier, il parvint à repérer à une centaine de mètres plusieurs sépultures, les unes plus ou moins importantes, et d'autres infimes. C'était sans doute diverses personnalités qui avaient érigés ici leur demeure éternelle. Sous cette terre anglaise, se trouvait des cadavres dont il ne restait que poussière depuis des siècles, et peut-être même des dépouilles récentes. Doux sentiment, que de se savoir marcher sur les hommes qui furent, jadis, ceux qui battaient de leur pas cette terre mouillée, glacée. C'était un paradoxe, sachant pertinemment que d'autres élèves étaient venus, et probablement même son propre père, il y a de cela des années...
Il fit le premier pas, quittant la clairière pour s'engouffrer entre les tombes jusqu'à un endroit sous un arbre, là où se trouvait un banc, sinistre invitation, car seule quelques lumières semblant à des chandeliers magiques reflétaient sur le blanc marbre du banc, et le gris des tombes. Drago ne s'y sentait pas mal à l'aise, d'ailleurs, le calme qui émanait de l'endroit était même agréable. On entendait absolument rien, sinon le crissement des feuilles au sol, les secousses des branches de l'arbre dénudé, juste au dessus de sa tête. C'était une situation peu commune, mais agréable.
Le Préfet prit place sur le banc, sentant la froideur intense de ce matériel de marbre, qui était blanc, aussi blanc que la neige l'entourant, mais détonnant par sa droiture, sa présence, cette aura étrange de voir un morceau si imposant dans un endroit aussi étrange qu'un Cimetière. La richesse d'un sol dans lequel se trouvait des hommes, des femmes, des enfants, sur lequel poussait une végétation damné, qui se nourissait à travers cette terre abritant des êtres fait de chair et de sang, du moins le firent-ils, dans un passé plus ou moins lointain.
Assis, il s'abandonna à la quiétude morbide de l'endroit, ne cherchant rien de précis ici, sinon la recherche de l'inconnu et il avait atteint ce stade en quittant ce terrain connu qu'est la Foret Interdite et en venant ici, à travers ces amas de pierre...