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 Love me, tender...
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MessageSujet: Love me, tender...   Love me, tender... EmptyMer 16 Mai - 10:52:46

Citation :
*Titre : Love me, tender
*Présentation de l'histoire : Inspiré du roman "Le Dahlia Noir", un extrait de mon texte.
*Protagonistes : Bucky, John, Betty...
*Catégorie : One-shot
*Genre : Suspence
* Nombre de chapitres : 1
*Complet : oui

! JE PREFERE DECONSEILLER CE TEXTE AUX PERSONNES N'AYANT PAS ENCORE 15 ANS !

La clef tourna dans la serrure. J’appuyai doucement sur la poignée, tentant de faire le moins de bruit possible, mais déjà, un brouhaha de plusieurs personnes s’agitant et déplaçant les meubles me parvint. Je poussai le panneau de la porte lorsque une silhouette de femme se posta devant moi – celle de ma femme. Elle était nue et un homme plus loin derrière elle était en train de se revêtir. J’eus un élan de haine. Envers elle, envers lui, envers moi. Je restai pourtant calme, le visage impassible. La rage bouillonait en moi à présent. Je sortis ma matraque et l’abattit violemment sur le crâne de Betty. Celle-ci s’effondra sur le sol de tout son long, inconsciente. L’inconnu essaya de s’échapper par la baie vitrée qui donnait sur le petit balcon. Neuf étages en dessous, il y avait le goudron, pur et dur, et une circulation dense de véhicules. Je me demandai simplement comment il pensait s’en tirer. Mes filets se refermaient sur lui, il était piégé.
Il avait fermé la baie pour me fuir plus aisément, mais la matraque était décidément la meilleure amie du flic de seconde zone. La vitre se brisait sur le coup et je rattrapai l’étranger par sa chemise, le tira en arrière. Quelques éclats de verres s’incrustèrent dans son épaule et je l’entendis hurler sous l’effet de la douleur. Je fis de même pour son cas – un bon coup sur la nuque – et un craquement retentit indiquant que la colonne vertébrale était brisée. Je le jetai aux côtés de Betty.
Les bruits avaient dû éveiller la curiosité des voisins de palier. Je préférai éviter toute situation gênante. Le drap sale, roulé en boule sur le lit, ferait l’affaire. Je l’étendai sur le carrelage et fit rouler les corps dessus. J’enroulai le drapé autour d’eux et aussitôt un flot de sang imprégna le tissu clair. Mon cerveau fonctionnait à une vitesse folle, bien que je sûs exactement que faire. Tout avait été calculé, et re-calculé, aucun problème ne devait pointer le bout de son nez. John ne devait pas tarder, normalement… Ce fut alors que la porte s’ouvrit à la volée et le jeune homme tant attendu me questionnait déjà :


- Tout est prêt ?

- Oui. Il faut les sortir maintenant. Je préfère pas rester ici, les gens vont pas tarder à venir voir ce qui se passe.


Je lui fis signe de saisir les corps avec moi. Les escaliers se révélèrent interminables, mais nous parvîmes à abandonner les corps dans le hall d’entrée le temps que John gare la voiture devant la porte. Mon cœur se mit à battre plus vite, de plus en plus vite. La porte s’ouvrit enfin et John m’aida à embarquer le paquet dans le coffre. Avec beaucoup de chance, la rue éclairée était déserte de piétons. Seuls les chauffards continuaient à arpenter la nationale sans prêter attention à ce qui se tramait à l’extérieur de la route. John mit le moteur et nous roulâmes jusqu’au Tramway, un pub malfamé où se mêlaient des poivrots et des tueurs en série inconnus au poste. Si je retirais mon insigne de ma chemise, personne ne me demanderait rien. Nous passâmes sans nous faire remarquer, en longeant les murs du bar, les corps dans les bras. Le barman m’observa, suspicieux, et m’accorda un bref signe de tête. Je l’ignorai, ce qu’il y avait de mieux à faire avec ce genre de loubards, et me dirigeai vers les chambres pour y abriter les corps. Une odeur de pourriture régnait dans la pièce, renfermée et trop étroite pour une seule personne. Les lits n’étaient pas faits et on pouvait encore sentir l’odeur des ébats des couples précédents. J’entreposai les deux amants sur le sol et John ferma la porte à double tour. Je lui ordonnai d’attacher la femme – qui commençait juste à ouvrir les yeux – sur une des chaises métalliques.

- Tu peux tuer le substitut. Il ne nous servira à rien, si ce n’est brouiller les pistes.

Johnny dégaina et sans peur ni remords appuya sur la gachette en visant l’homme à terre. Le sang resterait à jamais sur le carrelage. J’approuvai son geste d’un signe de tête et je saisis le sac qu’il avait sur le dos. Apparemment, le petit jeune qui m’accompagnait savait ce qu’il faisait et pourquoi il était là. Le sac était rempli d’outils, tranchants, coupants, de véritables intruments de torture. J’y comptais une hâche, une clé, des aiguilles, une série de coûteaux aiguisés et de tournevis, ainsi que l’inimitable calibre 28. J’eus un rictus et entendis un murmure dans mon dos. La jeune Betty que j’avais tant aimé était en train de remonter à la surface. Je m’approchai d’elle et planta mes doigts dans la plaie de son crâne.

- Ma belle, j’espère que tu t’es bien reposée. C’était ton dernier somme…
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